• ah oui ! PVID -> numérisation de la pièce d’identité et reconnaissance faciale…

      https://www.ar24.fr/focus/pourquoi-sidentifier-en-ligne

      le dossier détaillé
      Politique du service vérification d’identité à distance PVID Docaposte
      https://www.ar24.fr/wp-content/uploads/2023/10/Politique-du-service-de-verification-didentite-AR24-v1.3.pdf

      de ce que je vois,
      • la CNIL n’a pas émis d’avis particulier sur ce service (ni n’a à émettre)
      • l’ANSSI a certifié le service LRE d’AR24 le 20/04/2023 et le service PVID de Docaposte (AR24) le 27/10/2023
      (le tout mis en ligne il y a 10 jours)
      https://cyber.gouv.fr/produits-services-qualifies/docaposte-ar24

    • Les garanties et autres recommandations, ca ne me fait ni chaud ni froid.
      Ca sent le fichage à long terme, et rien n’apporte la preuve du contraire.
      Durant le process, il y a une case Pré-Cochée pour partager ses données bio-métriques avec des établissements de R&D. PRE-COCHEE !!! La, faut vraiment faire gaffe et s’inquiéter.
      Et côté expérience utilisateur, c’est assez chiant. J’ai raté 2 fois mon inscription. A priori, le truc rate certains scans. Faut dire, ils te disent « cadre comme ci, comme ca », alors que le compte à rebours pour le faire tourne déjà. On dirait un test de rapidité.

      - Le document ne présente qu’une seule des deux faces requises

      x2 fois

      A mon avis, vous allez tous y passer d’ici avril, parce que je suis certain que vous allez majoritairement chercher à utiliser votre CPF avant la « loi Macron qui valait 10 milliard ».
      Vous me direz votre expérience du truc.

      Et ca va surement tomber obligatoire sur d’autres services publics aussi, d’ici peu.

      Et puis, c’est ce TOUT App Mobile qui insupporte (bon, ici, je fais un procès d’intention, ils ont fait une app web, c’est bien, donc rien à télécharger).
      Bientôt, tu voudrais consulter la CPAM, si t’as pas de smartphone, ca sera « Circulez, merci, au revoir ».
      Faut le dire s’ils veulent nous le greffer dans le bras.

  • « La ruée minière au XXIe siècle » : le #mensonge de la #transition_énergétique

    La transition énergétique telle qu’elle est promue par les entreprises, les institutions et les gouvernements partout dans le monde repose sur l’extraction d’une quantité abyssale de #métaux. C’est ce paradoxe que décortique la journaliste et philosophe #Celia_Izoard dans son essai intitulé La ruée minière au XXIe siècle, qui paraît cette semaine au Québec aux Éditions de la rue Dorion.

    « Pour régler le plus important problème écologique de tous les temps, on a recours à l’industrie la plus polluante que l’on connaisse », résume l’autrice en visioconférence avec Le Devoir depuis son domicile, situé en pleine campagne dans le sud-ouest de la France.

    Cette dernière examine depuis plusieurs années les impacts sociaux et écologiques des nouvelles technologies. Elle a notamment publié un livre sur la vie des ouvriers de l’entreprise chinoise Foxconn, le plus grand fabricant de produits électroniques au monde. Ironiquement, nos outils numériques font défaut au cours de l’entrevue, si bien que nous devons poursuivre la discussion par le biais d’une bonne vieille ligne téléphonique résidentielle.

    Les métaux ont beau être de plus en plus présents dans les objets qui nous entourent, dont les multiples écrans, l’industrie minière fait très peu partie de l’imaginaire collectif actuel, explique Mme Izoard d’un ton posé et réfléchi. « Je croise tous les jours des gens qui me disent : “Ah bon, je ne savais pas que notre système reposait encore sur la #mine.” Ça me conforte dans l’idée que c’était utile de faire cette enquête. Notre système n’a jamais autant reposé sur l’#extraction_minière qu’aujourd’hui. »

    L’extraction de métaux a déjà doublé en vingt ans et elle n’est pas en voie de s’amenuiser, puisque les #énergies dites renouvelables, des #batteries pour #voitures_électriques aux panneaux solaires en passant par les éoliennes, en dépendent. Elle est susceptible d’augmenter de cinq à dix fois d’ici à 2050, selon une évaluation de l’Agence internationale de l’énergie.

    « Électrifier le parc automobile français nécessiterait toute la production annuelle de #cobalt dans le monde et deux fois plus que la production annuelle de #lithium dans le monde. Donc soit cette transition prendra beaucoup trop longtemps et ne freinera pas le réchauffement climatique, soit elle se fera dans la plus grande violence et une destruction incroyable », rapporte l’autrice.

    On bascule d’une forme d’extraction, du pétrole, à une autre, des métaux. « Cela n’a pas plus de sens que d’essayer de venir à bout de la toxicomanie remplaçant une addiction par une autre », juge-t-elle.

    Une justification officielle

    Les pouvoirs publics ne semblent pas y voir de problème. Ils font largement la promotion de cette #ruée_minière, promettant le développement de « #mines_responsables ». La #transition est la nouvelle excuse pour justifier pratiquement tous les #projets_miniers. « Une mine de cuivre est devenue miraculeusement une mine pour la transition », souligne Mme Izoard. Pourtant, le #cuivre sert à de multiples usages au-delà de l’#électrification, comme l’électronique, l’aérospatiale et l’armement.

    C’est dans ce contexte que la journaliste est partie à la recherche de mines responsables. Elle s’est documentée, elle a visité des sites d’exploitation, elle a consulté des experts de ce secteur d’activité et elle a rencontré des travailleurs, tout cela en #France, au #Maroc, au #Suriname et en #Espagne.

    Malgré les engagements publics et les certifications de plusieurs #entreprises_minières envers des pratiques durables et les droits de la personne, Celia Izoard n’a pas trouvé ce qu’elle cherchait. Au cours de cette quête, elle a publié une enquête pour le média Reporterre au sujet d’une mine marocaine mise en avant par les constructeurs automobiles #BMW et #Renault comme étant du « #cobalt_responsable ». Or, il s’est avéré que cette mine empoisonne les sols à l’#arsenic, dessèche la #nappe_phréatique et cause des maladies aux travailleurs.

    « La #mine_industrielle est un modèle qui est voué à avoir des impacts catastrophiques à moyen et long terme. Ce n’est pas parce que ces entreprises sont méchantes et malhonnêtes, mais parce qu’il y a des contraintes physiques dans cette activité. Elle nécessite énormément d’#eau et d’énergie, elle occupe beaucoup d’espace et elle déforeste. »

    #Boues_toxiques et pluies d’oies sauvages

    Dans son livre, Mme Izoard décrit de nombreux ravages et risques environnementaux qui sont matière à donner froid dans le dos. Les premières pages sont notamment consacrées au phénomène du #Berkeley_Pit, une ancienne mine de cuivre devenue un lac acide causant la mort de milliers d’oies sauvages.

    « Rappelons-nous la rupture de digue de résidus de la mine de cuivre et d’or de #Mount_Polley en 2014, lors de laquelle 17 millions de mètres cubes d’eau chargée en #métaux_toxiques ont irréversiblement contaminé de très grandes superficies et des ressources en eau d’une valeur inestimable, a-t-elle souligné au sujet de cette catastrophe canadienne. Or, des bassins de résidus de même type, il y en a 172 rien qu’en #Colombie-Britannique, et les boues toxiques qui y sont stockées représentent l’équivalent d’un million de piscines olympiques. Malheureusement, avec le chaos climatique, les risques de rupture accidentelle de ces barrages sont décuplés. » Elle considère d’ailleurs que le Canada est « au coeur de la tourmente extractiviste ».

    Les gouvernements du #Québec et du #Canada soutiennent généralement que le développement minier sur leur territoire respectera des #normes_environnementales plus strictes, en plus d’utiliser de l’énergie plus propre. Cet argument justifierait-il l’implantation de nouvelles mines ? Non, estime Mme Izoard.

    « Aucun État puissant industriellement ne relocalise sa #production_minière ni ne s’engage à cesser d’importer des métaux. Ce qui est en train de se passer, c’est que les besoins en métaux explosent dans tous les domaines et que les entreprises minières et les États se sont mis d’accord pour créer des mines partout où il est possible d’en créer. Ce n’est pas parce qu’on accepte une mine dans sa région qu’il n’y aura pas de mine pour la même substance à l’autre bout du monde. » Il est peu probable, par exemple, que des batteries produites au Québec s’affranchissent totalement des métaux importés.

    Pour une #décroissance_minérale

    Celia Izoard estime plutôt qu’une grande partie des mines du monde devraient fermer, puisqu’elles sont situées dans des zones menacées par la sécheresse. Nous n’aurions alors pas d’autre choix que de nous engager dans une désescalade de la consommation de métaux, « une remise en cause radicale de la manière dont on vit ». Selon cette vision, il faudrait contraindre l’ensemble du secteur industriel à se limiter, tout comme on lui demande de réduire ses émissions de GES. Les métaux devraient être réservés aux usages alors déterminés comme étant essentiels. Les immenses centres de données, les avions, les VUS électriques et les canettes d’aluminium sont-ils nécessaires à la vie humaine ?

    « Il faut arrêter de se laisser intimider par le #déterminisme_technologique, soit l’idée que le #progrès suit cette direction et qu’on ne peut rien changer. Ce sont des choix idéologiques et politiques très précis avec du financement public très important. Il faut cesser de penser que les technologies sont inéluctablement déployées et qu’on ne peut pas revenir en arrière. »

    https://www.ledevoir.com/lire/806617/coup-essai-mensonge-transition-energetique
    #mines #extractivisme #terres_rares #pollution

  • Data centers : leur consommation d’eau va exploser
    https://reporterre.net/Data-centers-leur-consommation-d-eau-va-exploser

    L’équation est pourtant assez simple. Les data centers, toujours plus nombreux et plus grands, concentrent des machines qui produisent de la chaleur et qu’il faut refroidir. Différentes techniques existent et se font concurrence. La climatisation classique, mais aussi l’utilisation de circuits d’eau — ouverts, avec rejet d’eaux usées, ou fermés — pour refroidir l’air à l’intérieur des installations, ou bien des systèmes dits « adiabatiques » par pulvérisation d’eau.

    « Ce qui est assez paradoxal, c’est qu’au moment où l’on met en place des indicateurs pour mesurer l’efficacité énergétique des data centers, comme le PUE [Power Usage Effectivness, rapport entre l’énergie totale consommée par un centre de données et l’énergie consommée par ses seuls équipements informatiques] une solution pour avoir un bon PUE et se présenter comme plus “vert”, c’est d’utiliser plus d’eau et moins d’électricité », explique Clément Marquet, coordinateur du groupe de travail Politiques environnementales du numérique au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

    « On est conscients que la consommation d’eau est un sujet énorme, dit l’urbaniste Cécile Diguet, coautrice d’une étude sur le développement des data centers en Île-de-France et de l’ouvrage Sous le feu numérique (avec Fanny Lopez). On sait que les opérateurs de data centers font des forages dans les nappes, plus ou moins déclarés. On voit que, en Île-de-France, il y a des nappes de plus en plus fragilisées, notamment dans l’Essonne. Mais personne n’a encore creusé la question à ma connaissance. »

    Si cette problématique vient s’ajouter à celle de l’artificialisation des sols et de la consommation vertigineuse d’énergie des data centers, elle pourrait devenir une préoccupation majeure avec le déploiement de l’intelligence artificielle. « C’est le gros sujet derrière tout ça, affirme le sociologue Clément Marquet. Avec l’IA, on utilise des ordinateurs qui consomment 5 à 10 fois plus d’électricité et cette électricité est dissipée en chaleur par les ordinateurs. Pour l’heure, on ne connaît pas de solution aussi bon marché que l’eau. » Déjà aujourd’hui, les conflits d’usage autour des data centers se multiplient aux États-Unis, en Uruguay, aux Pays-Bas, en Irlande ou bien encore Espagne, avec le mouvement « Tu nube seca mi rio » (« Ton nuage assèche ma rivière »).

    Si les industriels s’en remettent à leur credo technosolutionniste, à savoir améliorer l’efficacité de leurs systèmes de refroidissement, le seul horizon soutenable reste celui de la frugalité, selon le chercheur en sciences de l’information Olivier Ertzscheid.

    Il établit un parallèle entre fermes de l’agriculture intensive et fermes de serveurs, deux modèles qui partagent selon lui un même ADN extractiviste : « L’affrontement central dans les conflits d’usage à venir [autour de l’accès à l’eau] se fera autour de deux lignes de front : d’un côté le lobby technologique, ses data centers et ses fermes de serveurs, et de l’autre le lobby de l’agriculture industrielle [...]. Le point de convergence des deux modèles est qu’ils concourent à un appauvrissement et à un épuisement des sols autant qu’au stress hydrique des populations avoisinantes. Et que, pour l’essentiel, ils s’en moquent. »

    #Data_centers #Ecologie #Numérique #Eau

  • Executive summary – Electricity 2024 – Analysis - IEA
    https://www.iea.org/reports/electricity-2024

    Electricity consumption from data centres, artificial intelligence (AI) and the cryptocurrency sector could double by 2026. Data centres are significant drivers of growth in electricity demand in many regions. After globally consuming an estimated 460 terawatt-hours (TWh) in 2022, data centres’ total electricity consumption could reach more than 1 000 TWh in 2026. This demand is roughly equivalent to the electricity consumption of Japan.

    #electricité #numérique #énergie

  • Ce samedi 20 janvier à 20h30 sur RMC STORY on va mettre du miel 🍯 dans sa télévision 📺 avec l’épisode 2 de la saison 3 de l’émission Connecte ta boite par France Num, espace France Gestion et l’AFNIC !

    Découvrez comment Cyril Way va booster son activité d’apiculteur 🐝 grâce aux conseils avisés des experts Philippe BLOCH, Sanaa Moussaid, Laurent Queige et Mickaël Vigreux 📱 !

    #TransfoNum #Afnic #Numérique #TV #RMCStory

  • La gouvernance de l’internet 🌐 racontée en 3 épisodes podcast !

    Au micro 🎙️ de David Gordon de Nouvelles Voix, retrouvez Pierre Bonis, Directeur général de l’Afnic, qui explique qui gouverne l’internet, les grandes affaires qui ont mis à l’épreuve les principes fondamentaux de cette gouvernance et les chantiers en cours pour demain.

    Écoutez dès maintenant 🎧 le podcast de l’Afnic « Derrière le .fr » sur https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/la-gouvernance-de-linternet-racontee-en-3-episodes-podcast

    #Afnic #InternetMadeInFrance #Gouvernance #Numérique #Internet

  • 🔎 Étude Afnic 2023 : la présence en ligne 💻📱🌐 des TPE et PME françaises 🇫🇷 progresse, leurs pratiques de sécurité 🔐 aussi.

    👉 Découvrez les chiffres clés et notre étude annuelle 📖 en intégralité sur https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/etude-afnic-la-presence-en-ligne-des-tpe-et-pme-francaises-progresse-leurs-pra

    #Afnic #InternetMadeInFrance #Numérique #Entrepreneurs

  • Le mythe de l’exode urbain parisien : quelles mobilités en temps de crise sanitaire ?
    https://metropolitiques.eu/Le-mythe-de-l-exode-urbain-parisien-quelles-mobilites-en-temps-de-cr

    Les départs précipités de citadin∙es à l’orée du premier #confinement ont nourri l’idée d’un #exode_urbain. Par des données inédites sur les utilisateurs de Facebook en France, N. Cattan, O. Telle et C. Vacchiani-Marcuzzo en livrent une tout autre lecture, à une très fine échelle territoriale. Dossier : Les #mobilités post-Covid : un monde d’après plus écologique ? Cet article a pour objectif d’étudier les dynamiques des mobilités des Français·es et des Parisien·nes, entre mars 2020 et septembre 2022, afin de #Débats

    / #Covid-19, exode urbain, #réseaux_sociaux, confinement, mobilité, #mobilité_résidentielle, #numérique

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/cattan-etal.pdf

  • La newsletter Afnic de novembre est en ligne http://afnic-media.fr/newsletter/20231128.html

    Pour recevoir les prochains numéros, abonnez-vous au bas de notre site sur https://www.afnic.fr

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    The November issue of the Afnic newsletter is out! http://afnic-media.fr/newsletter/20231128-english.html

    Subscribe today at the bottom of our website on https://www.afnic.fr/en

    #Afnic #InternetMadeInFrance #PointFR #Numérique #DotFR #ccTLDs #domains #domainnames #digital

  • Le .fr gagne en notoriété spontanée auprès des TPE-PME françaises.

    Par exemple 70,9% des TPE et PME Françaises citent spontanément le .fr lorsqu’elles répondent à la question “Quelles sont toutes les extensions que vous connaissez, ne serait-ce que de nom ?”. C’est +6.2 par rapport à 2022 !

    Retrouvez les détails de notre enquête de perception annuelle sur https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/le-fr-gagne-en-notoriete-spontanee-aupres-des-tpe-pme-francaises

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    .fr gains unaided awareness among French VSEs/SMES.

    For example, 70.9% of French VSEs and SMEs spontaneously answered .fr when asked the question “What TLDs do you know, even if only by name?”. It’s +6.2 compared to 2022!

    Read more details on this study on https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/news/fr-gains-unaided-awareness-among-french-vses-smes

    #Afnic #PointFR #France #Internet #Numérique #DotFR #ccTLDs #Domains

  • 📢⚠️ Dernier jour pour répondre aux consultations publiques :
    1⃣ Dispositif fédéré de vérification des données titulaire
    2⃣ Sanctions graduées des bureaux d’enregistrement ne respectant pas leurs engagements de lutte contre les abus.

    ➡️ https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/lutte-contre-les-abus-2-consultations-publiques-pour-renforcer-la-cooperation-

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    📢⚠️ Last day to answer our public consultations :
    1⃣ Common system for verifying holder’s data
    2⃣ Graduated sanctions on registrars who do not fullfil their commitments regarding the fight against abuse

    ➡️ https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/news/fight-against-abuse-two-public-consultations-to-strengthen-cooperation-with-th

    #Afnic #PointFR #Abus #Numérique #ndd #domaines #DotFR #ccTLDs #Abuse

  • Le numérique tient-il plus d’une barrière, d’une possible nouvelle frontière dans la mondialisation ou au contraire, est-elle l’interface, le liant d’une nouvelle géopolitique dont les frontières se recomposeraient en dehors de toute géographie ? C’est la question que pose Ophélie Coelho dans son livre « Géopolitique du numérique ». Pour elle, le numérique est une couche supplémentaire de puissance et de rivalités, entre Etats, mais aussi entre Etats et multinationales. Il est à la fois l’outil d’affrontement des différents blocs du monde contemporain et le coeur de la domination.

    La grande question de cette géopolitique, c’est surtout la montée d’un pouvoir privé qui vient renforcer plus que perturber les équilibres géopolitiques en cours. Le numérique nous confronte à une puissance impériale inédite qui fait émerger un nouveau pouvoir au sein des blocs géopolitiques, un pouvoir particulièrement hégémonique et monopolistique... Une forme de privatisation du pouvoir, un colonialisme technique qui déstabilise la démocratie libérale elle-même, comme s’en inquiète Anu Bradford dans son livre, « Digital Empires ». Et qui pose la question de la régulation de ce qui apparaît comme un nouvel impérialisme. #numérique #géopolitique #régulation #impérialisme

    https://hubertguillaud.wordpress.com/2023/10/30/de-limperialisme-numerique

  • Matthieu Amiech, Lettre ouverte aux organisatrices du rassemblement estival Les Résistantes, 2023 – Et vous n’avez encore rien vu…
    https://sniadecki.wordpress.com/2023/10/16/amiech-les-resistantes

    Suivi de deux textes sur l’autonomie des luttes, notamment alimentaire.

    L’organisation de ce rassemblement visait précisément à faire se rencontrer des gens qui n’en sont pas tous au même point, dont les objectifs ne concordent pas tout à fait et doivent être mis en discussion : à faire avancer un mouvement en construction. Mais ici, il ne s’agit pas de cela. Imaginons que, peu après l’atelier « Discussion et retours sur nos expériences d’autodéfense féministe », ou avant la table ronde « Reprendre les terres dans une perspective féministe », il y ait eu une formation « Être féministe et sexy, pour réussir », ou « Faire avancer l’émancipation des femmes par la filière nucléaire (ou l’armée) » : on peut penser qu’il y aurait eu à juste titre un malaise, voire un scandale. Sur la question du numérique, par contre, la contradiction ne pose pas de problème. On a beau savoir que ces technologies sont au cœur des phénomènes de surveillance, de précarisation du travail, d’isolement social, d’aggravation des problèmes écologiques, elles restent « un outil incontournable pour nos luttes » – qui visent pourtant plus de liberté et d’égalité, moins de violence et de destructions.

    […]

    De façon générale, il est temps pour cette écologie terrestre, pour l’ensemble des luttes contre les petits et grands projets qui pillent les ressources et dévastent les territoires, de faire un choix. Ou bien nous luttons avec les outils numériques, dans un souci de soi-disant efficacité et au nom de l’urgence absolue-permanente ; ou bien nous luttons, de plus en plus, sans eux, pour trouver une nouvelle consistance humaine, pour tisser quelque chose de réellement hétérogène au développement (économique), à la transition (énergétique), à la vie administrée et artificialisée. Ou bien on continue de laisser au second plan de la conscience collective – derrière les écrans – l’impact effrayant de la numérisation sur les milieux naturels, la consommation d’énergie et d’électricité qui explose, la course aux métaux et l’ouverture de mines partout dans le monde ; ou bien on met cette question au premier plan : on insiste sur le rôle essentiel des ordinateurs et d’Internet dans l’accélération des prédations, de la bétonisation des sols, de la confiscation des terres et de la pollution des eaux (ou vice versa).

    #Matthieu_Amiech #critique_techno #numérique #informatisation #qrcode #gestion #autonomie #luttes_sociales #organisation

  • ★ Intelligence artificielle et éducation où l’IÂne est-elle un danger ? - Groupe Commune de Paris de La Fédération Anarchiste

    En sortant de la lecture du livre de Eric Martin et Sébastien Mussi intitulé Bienvenu dans la machine, enseigner à l’ère numérique (voir en fin de ML), il m’est nécessaire de faire quelques remarques personnelles sur l’éducation à distance et autre recours à l’IA (intelligence artificielle). En effet, sans être opposé à l’usage du numérique en matière d’éducation à condition d’y être éduqué et d’en user avec discernement, l’état actuel de « l’art » ne cesse de me questionner.
    En effet, on le sait depuis longtemps : sur internet, cliquer n’est pas connaître, imprimer n’est pas savoir et surtout n’est pas produire du savoir. Le travail intellectuel ne fait que commencer : il faut lire, trier, faire des hypothèses, analyser, croiser les sources, vérifier, hiérarchises les données… en bref, faire fonctionner son esprit critique et son imagination pour faire quelque chose de la collecte électronique comme autrefois on le faisait au sortir des bibliothèques et des prises de notes (...)

    #capitalisme #technocapitalisme #AI #internet #numérique #technocritique ...

    https://federation-anarchiste-groupe-commune-de-paris.over-blog.com/2023/10/intelligence-artificielle-et-education-ou-l-iane-est-elle-un-danger.html

  • 🛑 La machine à décerveler - Groupe Commune de Paris de La Fédération Anarchiste

    Il ne s’agit pas du sabre à « phynances » du Père UBU mais des risques d’une éducation numérisée et à distance. C’est ce que constatent et dénoncent Eric Martin et Sébastien Mussi dans un essai radical intitulé Bienvenu dans la machine, enseigner à l’ère numérique. Les auteurs élaborent une critique de fond de « la technopédagogie » prônée par les industriels du numérique et dont le risque majeur est de préparer un « grand désert culturel » au profit du technocapitaliste qui « exigent la formation de travailleurs dotés d’habiletés numériques ». Progrès inéluctable dont la critique est diabolisée et derrière laquelle se cache « une école des écrans et des robots » où il faudra « consommer de l’information brute sans médiation » et surtout sans capacité ou sans le droit voire sans la possibilité de manifester de l’esprit critique (...)

    #capitalisme #technocapitalisme #AI #numérique #technocritique ...

    https://federation-anarchiste-groupe-commune-de-paris.over-blog.com/2023/10/la-machine-a-decerveler.html

  • Thierry Breton : un néo-fascisme néolibéral, pourquoi pas ? - Vu du Droit Régis de Castelnau - vududroit.com

    Avec la fin du gaullisme politique porté en terre par les successeurs du Général, avec la disparition d’un PCF outil puissant de la classe ouvrière, avec la trahison du Parti socialiste fourrier du néolibéralisme, la France a emprunté le toboggan du déclin la conduisant à la sortie de l’Histoire. Pour faire bon poids le même Parti socialiste a offert à nos oligarques un président de la République conforme à leurs vœux, incapable politique, corrompu et soucieux de leurs intérêts.


    Tout à son anomie dépressive et son pessimisme foncier, notre pays continue à se passionner pour des polémiques secondaires quand elles ne sont pas dérisoires. Face à la catastrophe économique qui vient, confronté à une crise migratoire majeure, à une perte du contrôle public de parties considérables de son territoire, à l’effondrement de son système éducatif, celui de son système de santé, chassé d’Afrique, dirigé par un incompétent dépassé, il se passionne pour les conséquences et se désintéresse des causes. Et les domestiques d’un système médiatique asservi essaient de nous intéresser à une rencontre entre le chef de l’État et les dirigeants des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale. Rencontre sans autre intérêt que de démontrer la servilité de ces mêmes partis qui ont tous été à la soupe pour assurer Macron de leur connivence. Et s’il en était besoin, de démontrer une fois de plus l’inconscience narcissique de celui-ci réclamant qu’on lui offre la possibilité d’un troisième mandat !

    Diversion vestimentaire
    Gabriel Attal, malgré son jeune âge, est un politicien roué. Après les polémiques Sardou/Armanet, Médine chez les verts, le voilà qui a lancé une opération de diversion de grand style. Plutôt que de parler de l’effondrement du système éducatif français, du nombre et du niveau des professeurs, des moyens de l’éducation nationale, il a jeté un chiffon rouge en forme de vêtement à « intention » religieuse sur lequel l’infosphère s’est précipitée.

    La bande de Mélenchon et Mélenchon lui-même, organisant un festival d’hypocrisie et de mauvaise foi, et bénéficiant du soutien des belles âmes intellectuelles habituelles. Parmi celles-ci, un certain Jean-Bernard Spitz, « spécialiste de philosophie politique » assène sans mollir un certain nombre d’énormités relayées avec gourmandise par des cohortes d’ignorants trouvant là, l’aliment de la supériorité morale qu’ils s’attribuent.  « L’idée même d’un vêtement “religieux” est une absurdité. Dans une république laïque, aucun vêtement n’est ni musulman, ni juif, ni chrétien. »  Ah bon ? La kippa, un vêtement qui couvre une partie de la tête, n’est pas juif ? Les habits « sacerdotaux » que portent prêtres, évêques, cardinaux et papes ne sont pas chrétiens ? Notre spécialiste en philosophie va plus loin :  « Car, dans un État qui prétend être respectueux des droits des individus, on ne juge pas les intentions, mais les actes. L’idée d’un vêtement religieux par destination conduirait à juger différemment un seul et même acte — le port d’une robe longue — en fonction de l’intention de celle qui l’accomplit. C’est la définition même de l’arbitraire, car un État de droit applique une règle uniforme à des actes extérieurement identiques. »  Mais dites cher spécialiste, c’est ce que fait le Code pénal à longueur d’articles, à rechercher et à qualifier les intentions. Pour leur appliquer des règles différentes. Par exemple, je renverse un piéton en voiture et le tue. Je n’ai pas fait exprès : homicide involontaire. Je l’ai fait exprès, homicide volontaire avec arme (par « destination » justement), la voiture. J’avais prémédité mon coup, assassinat avec arme. Un seul acte, cinq qualifications possibles, cinq peines différentes. Et c’est précisément parce qu’il est respectueux des individus qu’un État civilisé opère de cette façon.

    Et pendant que se poursuivent ces polémiques rageuses qui sont autant d’opérations de diversion et dont le niveau témoigne de la pauvreté, les mauvais coups se succèdent.

    Thierry Breton en mode Jdanov
    Dernier en date, celui que Thierry Breton, le commissaire politique nommé par Macron à la Commission européenne pour faire régner l’ordre numérique, nous a annoncé avec gourmandise. Depuis le 25 août, un règlement du Parlement européen et du Conseil est désormais applicable à l’ensemble de l’Union. Composé de 82 articles et de 155 considérants, ce texte interminable et particulièrement confus ne poursuit en fait qu’un seul objectif, celui de doter les institutions des pays de l’UE d’un pouvoir de censure a priori sur les réseaux sociaux.

    Dès le début de l’exposé des motifs, on annonce la couleur :  « De plus en plus, les États membres adoptent ou envisagent d’adopter des législations nationales sur les matières relevant du présent règlement, imposant notamment des obligations de diligence aux fournisseurs de services intermédiaires en ce qui concerne la manière dont ils devraient combattre les contenus illicites, la désinformation en ligne ou d’autres risques pour la société. »  Il s’agit tout simplement d’obliger les plates-formes numériques qui gèrent les réseaux sociaux à censurer ceux-ci.

    On sait que les sociétés privées qui gèrent YouTube, Facebook, Twitter et autres TikTok pratiquent depuis longtemps la censure. Elles ont mis des algorithmes et des comités de surveillance qui doivent supprimer les contenus des mal-pensants, soit carrément les bannir. On sait le rôle qu’elles ont joué au moment de l’élection présidentielle américaine de 2020, avec notamment la suppression brutale du compte Twitter d’un des candidats, à savoir Donald Trump, malgré le fait qu’il soit suivi par 98 millions de personnes. On sait aussi sa chasse aux contenus faisant état preuve à l’appui de la corruption du fils de l’autre candidat Joe Biden. Mais pour les gouvernements occidentaux, ce n’est pas suffisant et on a vu se multiplier les tentatives pour mettre en place des dispositifs contraignants pour les plates-formes.

    C’est ce qui s’est produit en France avec la loi scélérate présentée par l’ancienne députée Laetitia Avia et votée par le groupe macroniste accompagné des parlementaires LR, jamais en retard d’une atteinte aux libertés publiques. Le texte était une grossière violation de la Déclaration des droits de l’Homme qui fait partie de notre Constitution, et le Conseil constitutionnel n’a pu faire autrement que de l’annuler. Faisant sortir la destruction d’une liberté publique fondamentale par la porte, que Thierry Breton vient triomphalement de faire rentrer par la fenêtre européenne.

    Pour bien comprendre l’enjeu de cette forfaiture, il faut rappeler une fois de plus les principes de la liberté d’expression telle qu’ils sont garantis par notre Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen et par toutes celles qui s’en sont inspirées. Les articles 10 et 11 consacrent la liberté d’opinion qui est absolue et la liberté d’expression qui l’est également, mais avec la possibilité, si un intérêt général supérieur l’exige, de certaines restrictions. En France ce sont celles qui sont contenues dans la loi de 1881 improprement appelée « loi sur liberté de la presse ». Avec des conditions de procédure très strictes, elle pose deux principes : tout d’abord le contrôle des excès de la liberté d’expression ne peut se faire qu’a posteriori, ensuite ce contrôle et les sanctions éventuelles qui s’y attachent ne peuvent être effectuées que par un juge.

    Un néo-fascisme néolibéral, pourquoi pas ?
    C’est de tout cela que Thierry Breton veut se débarrasser. Au nom d’une soi-disant protection des citoyens et des consommateurs, le pouvoir administratif veut se doter d’un pouvoir de censure  a priori . Comme on l’a vu, la régulation de la liberté d’expression sur les réseaux se faisait de deux façons, tout d’abord par la censure pratiquée par les plates-formes elle-même et ensuite par le biais des procédures judiciaires diligentées par les victimes des infractions.

    Mais pour les gouvernements européens, ce n’est pas suffisant. Pour des systèmes où tous les grands médias sont aujourd’hui confisqués par les oligarchies, la liberté de parole et les possibilités offertes par les réseaux numériques de s’opposer, de contester et de combattre les pouvoirs en place leurs sont insupportables. C’est la raison pour laquelle il a été décidé de ne plus s’en remettre au bon vouloir des plateformes pour pratiquer leur censure interne, mais de les obliger à le faire. Cette sous-traitance va utiliser un moyen très simple : dès lors que les pouvoirs en place auront repéré un contenu qui les gêne, elles useront d’un pouvoir d’injonction donné aux supports concernés pour le supprimer immédiatement. À défaut d’obéir à cette injonction, les plateformes s’exposeront à des amendes aux montants considérables pouvant aller jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires global. Mais elles courront également le risque d’être supprimées, ni plus ni moins. On imagine évidemment le pouvoir d’intimidation considérable d’un tel dispositif, d’abord sur les fournisseurs, mais également sur l’autocensure que ne manqueront pas de pratiquer ceux qui veulent pouvoir continuer à s’exprimer. Quant au respect de la Déclaration des droits de l’Homme, est-il nécessaire de faire un commentaire ?

    Concernant les critères qui permettent d’ouvrir la voie à la procédure d’injonction et par conséquent de censure, le règlement n’y va pas par quatre chemins et annonce la couleur dans son considérant 12 :  « Il convient, en particulier, de donner une définition large de la notion de “contenu illicite” de façon à ce qu’elle couvre les informations relatives aux contenus, produits, services et activités illégaux. »  S’agissant d’une législation répressive, c’est le contraire qui devrait s’appliquer, celui de l’interprétation stricte. Mais envoyer par-dessus bord les principes fondamentaux des libertés publiques, ce n’est pas ce qui gêne Thierry Breton. Lequel a d’ailleurs annoncé la couleur lors d’une interview télévisée expliquant clairement sa volonté de criminaliser, certes, les « contenus haineux », mais aussi et surtout « les appels à la révolte ». Cette passion du commissaire politique pour la censure s’est d’ailleurs transformée en rage avec l’arrivée d’Elon Musk à la tête de Twitter et son annonce d’en faire un espace de liberté d’expression.

    L’installation de la société autocratique voulue par le bloc qui a installé Emmanuel Macron à l’Élysée se poursuit sans que les organisations politiques représentées à l’Assemblée nationale ne s’en émeuvent, preuve de l’effondrement de leur culture des libertés. Les parlementaires européens des mêmes organisations ont tranquillement voté le texte européen scélérat. À l’exception du Rassemblement national qui s’est courageusement abstenu…

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    Source : https://www.vududroit.com/2023/09/thierry-breton-un-neo-fascisme-neoliberal-pourquoi-pas

  • Nous gaspillons des milliards dans une révolution robotique qui n’arrivera pas Matthew Lynn - The Daily Telegraph

    Les espoirs placés dans la révolution robotique de la décennie 2020 se sont heurtés à des défis majeurs. Des échecs retentissants dans le domaine des robots cuisiniers et des taxis autonomes ont mis en évidence les limites techniques, les coûts élevés et les exigences de perfectionnement auxquels font face les innovations robotiques. Malgré les investissements massifs, la transition vers une automatisation généralisée semble encore lointaine et complexe.

    Les années 2020 étaient censées être la décennie où la révolution robotique décollait réellement. Nous serions tous en train de rouler dans des taxis contrôlés par ordinateur, de prendre des boissons auprès de robots barmans et de rentrer chez nous dans des maisons nettoyées par des serviteurs androïdes efficaces. Mais cela n’est pas encore arrivé et c’est pas pour demain.


    Au lieu de cela, à San Francisco, les voitures sans conducteur se détraquent ; tandis qu’en Grande-Bretagne, une start-up financée par des millions de dollars pour fabriquer des robots chefs a connu un échec spectaculaire. En réalité, la révolution des robots s’effondre – et des milliards sont sur le point d’être gaspillés dans le processus.

    Ce fut une semaine qui donne à réfléchir pour les évangélistes de l’industrie robotique. Vous pensez peut-être que San Francisco avait suffisamment de problèmes avec les vagabonds et la criminalité de rue, mais elle a désormais ajouté les taxis sans conducteur excentriques à sa liste de défis.

    Quelques jours après que l’unité Cruise de General Motors ait obtenu l’autorisation d’exploiter une flotte de taxis entièrement contrôlés par ordinateur, le chaos a éclaté dans les rues, obligeant à réduire de moitié le nombre de ces véhicules. L’un d’eux a heurté un camion de pompiers, tandis qu’un camion entièrement vide a été impliqué dans une collision avec un autre véhicule.


    Ce démarrage tumultueux n’est certainement pas ce que l’entreprise espérait, et il ne semble pas non plus susceptible d’inciter d’autres villes à permettre à Cruise, ou à des concurrents comme Waymo de Google, de déployer leurs véhicules sur leurs routes en toute liberté.

    De ce côté-ci de l’Atlantique, la startup spécialisée dans les robots cuisiniers, Karakuri, qui avait reçu d’importants financements, notamment de la part d’Ocado et du gouvernement, connaît actuellement des difficultés majeures. Les 4 millions de livres sterling investis par Ocado pour acquérir une participation de 20 % ont pratiquement été perdus, tout comme la majeure partie des autres investissements. En fin de compte, les actifs restants de l’entreprise ont été vendus pour seulement 350 000 livres sterling.

    Ses machines sophistiquées conçues pour préparer des sushis parmi une gamme de plats, remplaçant les chefs traditionnels, ont eu du mal à trouver une place rentable sur le marché. De même, Creator, une entreprise américaine qui construisait un restaurant de hamburgers entièrement géré par des robots, a fermé ses portes en mars.

    Pendant ce temps, il y a peu d’indications que les robots sont en train de conquérir le monde. Très peu d’entre nous possèdent encore des robots aspirateurs, et bien qu’il existe de nombreuses tondeuses à gazon automatisées sur le marché, la plupart d’entre nous préfèrent toujours la méthode traditionnelle de tonte manuelle dans le jardin.

    Mis à part quelques essais, la plupart de nos colis Amazon sont toujours livrés par des êtres humains, et nous continuons à acheter des produits auprès de vendeurs réels plutôt que d’opter pour des solutions électroniques. L’automatisation a eu un certain impact sur notre vie quotidienne. Les caisses en libre-service sont désormais courantes pour effectuer des achats rapides, et les chatbots sont là pour répondre à des questions simples lorsque nous souscrivons une nouvelle assurance.

    Cependant, il est frappant de constater à quel point la robotique a eu jusqu’à présent peu d’impact et combien de startups autrefois prometteuses ont été laissées de côté.

    Et ce, malgré d’énormes investissements. En 2021, l’industrie du capital-risque a injecté 17 milliards de dollars (13 milliards de livres sterling) dans le secteur, et presque autant l’année dernière, et ce n’est que l’argent destiné aux start-ups. Les grandes entreprises ont investi encore plus. Et il devrait y avoir une forte demande.

    Nous sommes tous conscients des pénuries de main-d’œuvre souvent paralysantes au Royaume-Uni, mais elles sont tout aussi graves en Allemagne, aux États-Unis et dans de nombreuses autres économies développées.

    Dans des secteurs comme l’hôtellerie et la logistique, les entreprises se plaignent constamment du manque de personnel. On pourrait penser qu’elles seraient enthousiastes à l’idée de faire appel à des robots pour effectuer le travail à leur place, mais malgré tous les investissements consentis, il n’y a pas grand-chose à montrer pour le moment. En réalité, trois défis majeurs se dressent devant elles.

    Tout d’abord, la technologie n’est généralement pas suffisamment performante. Il est relativement facile de créer une présentation convaincante pour attirer des investissements de sociétés de capital-risque et de concevoir un prototype capable d’accomplir quelques tâches simples en laboratoire. Cependant, transformer ce prototype en un produit fini pouvant être fabriqué en série est une tout autre histoire. Jusqu’à présent, il y a peu de preuves montrant que de nombreuses startups de robotique ont réussi à passer de la phase de développement à une intégration réussie dans le monde réel.

    Deuxièmement, le coût est souvent trop élevé. Pour ne prendre qu’un exemple, il existe déjà un certain nombre de robots barmen parmi lesquels choisir, et peut-être que certains d’entre eux préparent même un Martini assez décent. Mais une recherche rapide sur le Web révèle qu’ils coûtent généralement entre 116 000 et 151 000 euros pièce. C’est beaucoup.

    Il en va souvent de même pour les robots chefs, les serveuses ou le personnel d’enregistrement. Le simple fait est que les robots sont généralement conçus pour remplacer les compétences de bas niveau, qui, de toute évidence, se situent à l’extrémité la moins chère du marché du travail. Il est difficile de justifier de payer 116 000 euros pour un robot barman alors que vous pouvez en embaucher un vrai pour 29 000 euros par an.

    Bien sûr, avec des volumes plus importants et des séries de production plus longues, le coût de nombreux robots pourrait commencer à baisser, mais les prix devront baisser considérablement avant qu’ils ne deviennent réellement une proposition commercialement viable. Les entreprises ne remplaceront pas les gens par des machines tant qu’elles ne seront pas payées pour le faire.

    Enfin, les tâches pour lesquelles les robots pourraient être utilisés nécessitent des niveaux de perfection qu’ils ne peuvent pas encore atteindre. Personne ne veut d’un taxi sans chauffeur.

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    Source : https://www.telegraph.co.uk/business/2023/08/27/robotics-revolution-falling-flat-metal-face
    Traduction : https://lemediaen442.fr/nous-gaspillons-des-milliards-dans-une-revolution-robotique-qui-narrive

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  • La nomination d’une Américaine à un haut poste de la Commission européenne fait débat
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/07/12/la-nomination-d-une-americaine-a-un-haut-poste-de-la-commission-europeenne-f

    « Situation surréaliste »

    « Au-delà du message politique pathétique qu’on envoie en embauchant une Américaine, comme si on n’avait personne en Europe, on a recruté quelqu’un dont on devra se passer pour les cas les plus emblématiques », s’étrangle un haut fonctionnaire européen, qui voit dans cette décision le signe du tropisme transatlantique de Margrethe Vestager, la commissaire à la concurrence. A l’heure où l’#UE vient de se doter d’une nouvelle régulation du #numérique, le signal n’est pas des plus heureux. « On ne va pas laisser une #lobbyiste américaine des #Gafam réguler les plates-formes en #Europe, quel que soit son pedigree académique », s’insurge un autre. « Fiona Scott Morton a beaucoup moins de #conflits_d’intérêt » que le Belge Pierre Régibeau, à qui elle succédera le 1er septembre, répond une autre source.

    #sans_vergogne #vassalité