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📏📉 « Mesurer et réduire l’empreinte des services logiciels : retour sur les contributions
d’Inria Spirals » une présentation par Romain Rouvoy lors de la #JCSA22 le lundi 4 juillet à Paris.
➡️ Infos & inscriptions sur ►https://evenements.afnic.fr/Site/109706/9308/Event
L’Afnic vise la neutralité carbone du .fr et de ses activités ▻https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/lafnic-vise-la-neutralite-carbone-du-fr-et-de-ses-activites-fin-2022
Afnic targets carbon neutrality for .fr and its activities ▻https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/news/afnic-targets-carbon-neutrality-for-fr-and-its-activities
#Afnic #PointFR #Internet #Web #Numérique #NeutralitéCartbone #DotFR #ccTLDs #carbonneutral #carbonemissions #digital
Les racines historiques et matérielles de l’innovation numérique
▻https://laviedesidees.fr/Les-racines-historiques-et-materielles-de-l-innovation-numerique.html
Le monde #numérique est la résultante de l’accumulation de siècles de progrès scientifiques et organisationnels. La virtualité est par ailleurs rendue possible par la matérialité des ordinateurs, objets qui sont eux-mêmes le produit d’échanges économiques et du travail.
#Société #matérialisme #No_home
▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202206_megan_finnfr.docx
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220608_megan_finnfr.pdf
📢 JCSA22 : les inscriptions sont ouvertes pour le lundi 4 juillet !
Thématique de la journée : « Consommation énergétique du numérique : infrastructures, services et usages. »
➡️ Informations et inscriptions sur ►https://evenements.afnic.fr/Site/109706/9308/Event
Lilapuce
▻https://www.lilapuce.net
L’autre jour, je suis allé au supermarché. Vous savez, le gros machin moche, à la porte de Bagnolet. Déjà, je n’ai pas trouvé de caddie. J’étais très énervé mais, faute de mieux, je me suis rabattu sur l’un de ces paniers à roulette en plastique rouge ; un ustensile totalement inadapté, dès lors que vos achats dépassent le volume d’un baril de lessive.
Le magasin a 30 ans et les travaux assez lourds de rénovation sont engagés depuis déjà plusieurs mois. Bien entendu, il est hors de question pour autant d’arrêter le flux du transit commercial. Ils ont déjà remplacé une partie des caisses et actuellement c’est la réfection du sol du premier niveau qui est en cours sur la moitié de la surface. La même quantité de marchandise est donc répartie sur deux fois moins d’espace.
Faut tasser la marchandise et peut importe si le client est un peu déboussolé. De toute façon, il s’adapte, le client. N’est-ce pas ?
Salariés et clients s’entre-choquent comme dans une porcherie industrielle. D’inévitables frictions plus ou moins virulentes éclatent.
Je suis pris, comme mes congénères, dans une sorte de réalité paroxysmique de la grande distribution. En fait, c’est un concentré de grande distrib et c’est complètement insupportable : rayonnages posés en vrac mêlant marchandise, emballages, véhicules et personnes. Tout est exacerbé : éclairages blafards, sonos criardes, températures extrêmes...
Plus que d’habitude, encore, la tête tourne et j’ai la nausée. Je ne sais plus trop si c’est bien moi qui pousse le truc à roulette ou si je me fait tirer. Je tâche de garder le contrôle, en pointant ma liste de course.
Puis vient le moment de payer, au deuxième niveau. Stupeur : il n’y a que des « caisses automatiques » !
« Caisses automatiques, » n’importe quoi ! C’est automatique de rien du tout : en fait, on demande, ni plus ni moins, au client de faire le boulot de la caissière !
Alors du coup, j’ai laissé tout ça en vrac et je suis parti, fou de rage, en lâchant un juron en anglais.
Fin de l’épisode.
Quand l’administratif se cale sur le commercial, tel était le thème de notre atelier du jour, en salle 301 :
Administration en ligne
Autre version de ce contenu sur le site perso :
►https://cabou.net/Obligation
#administration_dématérialisée #services_en_ligne #inclusion_numérique #numérique_inclusif
Usbek & Rica - Pourquoi tout le monde se met à dire : « J’ai pas les mots » ?
▻https://usbeketrica.com/fr/article/pourquoi-tout-le-monde-se-met-a-dire-j-ai-pas-les-mots
Les formules à la mode nous renseignent souvent plus sur l’époque qu’elles n’en ont l’air. Nous n’avons plus les mots ? C’est que nous avons les images. Mais ont-elles vocation à les remplacer définitivement ? Une chronique de Blandine Rinkel, musicienne et écrivaine.
“Il est possible de proposer de nouvelles expériences littéraires”
▻https://actualitte.com/article/105959/humeurs/il-est-possible-de-proposer-de-nouvelles-experiences-litteraires
Allier la musique, l’image et le texte — voilà comment laisser le travail d’écriture au centre. Voilà comment nous avons voulu prouver qu’il était possible pour la littérature numérique de ne pas se cantonner à l’ebook, ce fameux « livre homothétique » dont le succès dans nos contrées reste hypothétique. Pangar est donc plus qu’un livre ; il intègre un Visual Novel, format qui a déjà creusé sa niche à l’étranger. Depuis des années, cet héritier direct des Livres Dont Vous Êtes Le Héros permet de raconter des histoires, enrichies par des choix multiples.
Nous avons tout écrit, tout développé, de A à Z. Nous avons fait le pari de toucher la France avec un récit français parce qu’il ne suffit pas de poser le constat que les Anglo-saxons sont rois. Parce que nous pensons que défendre la SFF, ce n’est pas rééditer Lovecraft pour la cinquantième fois.
#Lecture #Numérique #Science-fiction #France #Livre #Image #Littérature
Un Québec branché, mais à quel prix ? Alex Boissonneault - Radio Canada
▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1881709/internet-haute-vitesse-branchement-regions-quebec-couts
À Saint-François-Xavier-de-Viger, dans le Bas-Saint-Laurent, les contribuables ont dû débourser 30 000 $ pour brancher un seul foyer au réseau haute vitesse. À quelques kilomètres de là, à Notre-Dame-des-Neiges, Québec et Ottawa ont investi ensemble environ 4,32 millions de dollars pour le branchement de 368 clients.
Il aura fallu 20 ans et les efforts d’au moins quatre gouvernements successifs pour y arriver, mais il semble que tous les Québécois qui le souhaitent pourront se brancher à Internet haute vitesse d’ici le 30 septembre, soit à quelques jours des prochaines élections générales. C’était d’ailleurs une promesse électorale de la Coalition avenir Québec (CAQ) en 2018, une promesse qui aura coûté son pesant d’or.
Pour respecter son engagement dans un premier mandat, le premier ministre Legault n’a pas ménagé ses efforts. Les exemples foisonnent de clients branchés individuellement à fort prix, avec des sommes investies dépassant fréquemment 10 000 $ par résidence et atteignant parfois 25 000 $ pour un seul client.
Les programmes Éclair I et Éclair II
Source : Ministère du Conseil exécutif
Branchement de municipalités
Source : Ministère du Conseil exécutif
Les tableaux en clair sur l’article de radio Canada
Il s’agit d’une manne pour plusieurs entreprises. Bell, par exemple, a reçu 1 million de dollars pour “sécuriser la desserte des foyers déjà desservis aux îles de la Madeleine”. Avec Cogeco, Vidéotron et Telus, elle fait partie des entreprises qui ont récolté la plus grande part des investissements.
Ces joueurs ont aussi investi dans l’opération, mais à des niveaux bien en deçà de ceux des gouvernements fédéral et provincial. Par exemple, dans le Bas-Saint-Laurent, la part des entreprises était de 3 millions de dollars sur les 29 millions nécessaires pour brancher les nouveaux clients.
Elon Musk en renfort
Selon nos informations, en plus des grandes entreprises de télécommunications présentes au Québec, la promesse de la CAQ
profitera à une figure bien connue de la haute finance internationale : Elon Musk.
L’adjoint parlementaire du premier ministre, aussi responsable du dossier Internet, Gilles Bélanger, devrait annoncer lundi en conférence de presse que le gouvernement compte sur la constellation satellitaire Starlink, une propriété de SpaceX, pour compléter le branchement.
Lors de l’étude des crédits budgétaires, il a confirmé que de 180 000 à 190 000 foyers ne sont pas encore desservis, mais sont sur le point de l’être, à raison d’une cadence de 30 000 branchements par mois.
Ce qui laisse 8000 foyers dits “orphelins”, dont le branchement serait beaucoup trop onéreux par des moyens traditionnels, selon une source. Or ces clients ne seront pas abandonnés à leur sort : Québec devrait leur fournir l’équipement, dont la coupole, pour se brancher au réseau satellite du nouveau propriétaire de Twitter.
Le foyer devrait par la suite assumer au moins une partie de l’abonnement mensuel, de façon à avoir accès à un service équivalent, et au même prix, que celui qu’il recevrait en milieu urbain.
Le Québec à l’avant-garde
Lors de son annonce lundi, Gilles Bélanger, député d’Orford, devrait aussi révéler une carte interactive pour permettre aux Québécois de mesurer l’avancement du projet.
Il sera donc possible de savoir où se trouvent les endroits dont l’accès au réseau haute vitesse est encore difficile et où se trouvent les derniers foyers orphelins.
Malgré les investissements énormes et le travail qui reste à faire, le premier ministre François Legault voit déjà dans l’opération une raison de célébrer. “C’est intéressant de dire qu’au moment où on se parle, on est à 94 % branchés au Québec, alors que l’Ontario est à 88 %, et l’Alberta, à 87 %.”
En commission parlementaire, il s’est félicité que le Québec soit devenu un chef de file du branchement haute vitesse au Canada.
Un investissement nécessaire
Pour le président de la Fédération québécoise des municipalités, Jacques Demers, il ne fait aucun doute que le jeu en vaut la chandelle.
« Dites-moi à quel prix il aurait fallu arrêter de brancher ? Il y a eu un temps où on mettait de l’électricité au Québec ; on ne s’est pas arrêté parce qu’une ferme était située deux kilomètres plus loin. »
-- Une citation de Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités
Non seulement s’agit-il pour lui d’une question d’équité, dans un Québec qui a décidé d’occuper ses régions, mais il rappelle que ce branchement aura aussi des retombées économiques positives.
Avec la collaboration d’Hugo Lavallée
#internet #surveillance #business_&_internet #web #politique #médias #numérique #économie #gafam #internet_et_société #finance #argent_gratuit
7000 $ d’argent public par foyer connecté au #Quebec, et c’est les gafams qui encaissent les bénéfs, sans avoir à payer un sou.
La machine est ton seigneur et ton maître - Agone
▻https://agone.org/livres/la-machine-est-ton-seigneur-et-ton-maitre
Deuxième édition actualisée et augmentée, postface et traduction de l’anglais par Celia Izoard.
Sous le titre « Les ombres chinoises de la Silicon Valley », la réactualisation de la postface que donne Celia Izoard analyse l’écueil des fantasmagories de l’« économie immatérielle » auxquelles succède le quadrillage électronique de nos vies, tandis que la pandémie de Covid-19 « accomplit l’organisation légiférée de la séparation physique des individus pour leur vendre les moyens de communication leur permettant de ”rester en contact” ». Ce projet paradoxal, qu’ambitionnaient depuis longtemps les entreprises technologiques — remplacer les relations humaines incarnées par des transactions électroniques –, étant en prime auréolé d’une vision d’un nouvel humanisme fait de sécurité, de solidarité et d’hygiène.
Un autre #livre à paraître prochainement aux éditions Divergence :
L’automatisation et le futur du travail - Aaron Benanav
▻https://www.editionsdivergences.com/livre/lautomatisation-et-le-futur-du-travail
Intelligence artificielle, robots, big data, machine learning : l’automatisation semble sur le point de changer la face du monde et de mettre fin au travail humain. C’est du moins ce que s’entendent à dire les techno-futuristes de la Silicon Valley et les technophobes les plus critiques. Aaron Benanav pense au contraire que nous donnons trop de poids à l’automatisation dans nos discours par rapport à son influence réelle. Selon lui, la crise de l’emploi ne s’explique pas en vertu de l’automatisation de l’économie, mais par le ralentissement de la croissance mondiale. S’il n’y a pas lieu d’attendre des #technologies qu’elles nous libèrent du #travail et de la misère, où donc placer nos espoirs ? Contre les propositions de revenu universel qui auraient vocation à entretenir une humanité devenant tendanciellement inutile, Benanav fait le rêve audacieux d’une société d’abondance, fondée sur la conquête de l’appareil productif et le partage du travail nécessaire.
Et donc la nouvelle postface est lisible entièrement en ligne, là :
▻https://agone.org/aujourlejour/les-ombres-chinoises-de-la-silicon-valley-1
et là :
▻https://agone.org/aujourlejour/les-ombres-chinoises-de-la-silicon-valley-2
#Célia_Izoard #critique_techno #taylorisme #Foxconn #informatique #TIC #numérique #industrie #capitalisme #production
merci rasta
L’usine de Zhengzhou, ouverte en 2012 au centre du pays et surnommée « iPhone city » , peut accueillir 350 000 salariés et produire 500 000 smartphones par jour. Le site historique de Shenzhen, sur la côte sud, rassemble de 200 000 à 300 000 employés sur un terrain de trois kilomètres carrés. Dans un vacarme assourdissant, sur des chaînes de montage alignées à perte de vue, on y travaille dix à douze heures par jour et entre six et sept jours par semaine pendant les pics de production. La plupart des ouvrières et ouvriers sont de jeunes migrants des campagnes qui, faute de pouvoir se payer un logement en ville, dorment sur des lits superposés dans des chambrées d’une dizaine de « locataires ». À la suite de la vague de suicides de 2010, des barreaux ont été installés aux fenêtres et des filets suspendus autour des bâtiments. Depuis lors, la direction a consenti des hausses de rémunérations tout en déménageant une partie de la production dans de nouvelles villes-usines à l’intérieur du pays pour faire travailler une main-d’œuvre locale à des salaires plus bas.
Et puis évidemment la première version :
►https://seenthis.net/messages/411518
Le futur du travail de Juan Sebastián Carbonell - éditions Amsterdam 2022
▻http://www.editionsamsterdam.fr/le-futur-du-travail
entretien :
▻https://seenthis.net/messages/959528
Paresse business : petits livreurs et gros profits | ARTE Radio
▻https://www.arteradio.com/emission/vivons_heureux_avant_la_fin_du_monde
Depuis la pandémie, les applications de « quick commerce » ont révolutionné les comportements du citadin moyen. La recette miraculeuse ? Commander en trois clics sur son smartphone une barquette de guacamole pour l’apéro ou un pack de lait UHT, et se les faire amener à domicile en quelques minutes par un livreur à vélo. Et ceci tous les jours, de l’aube à minuit, pour un surcoût dérisoire de même pas deux euros. Flink, Cajoo, Gorillas, Getir… Une dizaine de jeunes start-up européennes se disputent, après celui de la livraison des repas, ce nouveau marché des courses d’épicerie disruptées. Leur arme fatale : un réseau de dark stores, des mini-entrepôts disséminés dans les grandes métropoles et qui permettent aux livreurs d’être à proximité des clients. Des siècles de civilisation et d’innovation technique pour ne plus bouger ses fesses du canapé... Que raconte ce business de la paresse ? Sous prétexte de nous simplifier la vie, comment cette économie change-t-elle le visage de la ville ? Notre rapport aux autres, au travail, au temps ? D’ailleurs, quelle vie mènent ceux qui pédalent toute la journée avec des sacs isothermes sur le dos ? En rencontrant un livreur à vélo sans papiers, des geeks du numérique, et un économiste affûté et pédagogue, Delphine Saltel éclaire ce qui se passe à l’ombre des dark stores et des dark kitchens. Au cœur de nos petits arrangements avec la flemme.
Dis donc y a de bons entretiens dans cette série de podcast « Vivons heureux avant la fin du monde »… Merci.
Le vrai lien de l’émission précise (et non pas de la série complète) :
▻https://www.arteradio.com/son/61671782/paresse_business_petits_livreurs_et_gros_profits
▻https://cdn.arteradio.com/permanent/arteradio/sites/default/files/sons/28paressebusiness_hq_fr.mp3
#audio #radio #livreurs #livraison #dark_store #quick_commerce
Huhu @marcimat beauuuucoup trop de choses à écouter… entre arte radio, france cul déjà rien que ça fait des heures + tous les podcasts natifs binge, etc… au secouuurs
@marcimat La série mérite le détour. Je conseille aussi particulièrement les épisodes sur le recyclage ou la fast fashion qui sont très réussis.
▻https://www.arteradio.com/son/61666976/le_recyclage_est_une_ordure
▻https://www.arteradio.com/son/61664723/fast_fashion_ou_coton_bio_peut_on_s_habiller_sans_polluer
Cette émission est vraiment très bien, et du coup lien très clair avec #critique_de_la_valeur (l’économiste dedans explique bien que le capitalisme en général a chaque année de moins en moins de création de valeur !) #wertkritik #capitalisme #survaleur #publicité
Lieux, de Georges Perec : Parcours numérique d’une version augmentée du livre
▻http://liminaire.fr/livre-lecture/article/lieux-de-georges-perec
▻https://lieux-georges-perec.seuil.com
Un inédit de Georges Perec, « Lieux », paraît aujourd’hui aux éditions du Seuil, 612 pages, une centaine d’illustrations couleur, accompagné par une version augmentée du livre accessible gratuitement en ligne. La conception numérique a été suivie sous le regard vigilant de Sylvia Richardson, aux Éditions du Seuil, par Fanny Villiers ; et, sous la direction de Caroline Scherb, par l’agence Créamars, avec Lionel Da Costa, Élodie Massa, Audrey Voydeville. (...) #Livre, #Lecture, #Écriture, #Langage, #Paris, #Ville, #Photographie, #Edition, #Numérique, #Création, #Art, #Perec ❞
Ville du quart d’heure, ville des GAFA ?
▻https://metropolitiques.eu/Ville-du-quart-d-heure-ville-des-GAFA.html
Que cache le retour en grâce récent du thème de la ville du quart d’heure ? Mettant les discours à l’épreuve des faits, Marco Cremaschi souligne la menace d’un nouveau clivage social rendu possible par l’emprise croissante des GAFA sur les villes. Le mirage de la ville du quart d’heure fait florès en France. L’impulsion est venue du confinement du printemps 2020, qui a replacé au centre des #Débats le rêve de proximité tout en imposant un clivage entre les personnes travaillant à domicile (confinées dans Débats
/ #numérique, proximité, #urbanisme, #temps, #services_urbains
#proximité
▻https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_cremaschi2.pdf
Smartphones : pourquoi vos enfants ont tant de mal à se déconnecter
▻https://theconversation.com/smartphones-pourquoi-vos-enfants-ont-tant-de-mal-a-se-deconnecter-1
Pour faire simple, on peut dire que, pour altérer nos comportements, le design persuasif allie psychologie comportementale et technologie). Il est possible d’en résumer les principes à trois mécanismes clés qui, combinés, peuvent pousser quelqu’un à modifier son comportement : créer une forte motivation, réclamer peu d’efforts et inciter fréquemment l’utilisateur à pratiquer l’activité concernée.
Ces principes peuvent être utilisés à des fins productives et utiles, par exemple encourager les gens à marcher davantage ou manger davantage de fruits et légumes. Cependant, le design persuasif est couramment employé dans le but de leur faire passer davantage de temps sur une application ou un jeu. Ils sont ainsi exposés à davantage de publicités et sont plus susceptibles de faire des achats proposés dans le jeu, ce qui assure des revenus supplémentaires au créateur de l’application.
À l’image du texte : Geste de l’écriture et manipulation des images. Mon intervention dans le cadre du colloque international : « Les iconothèques d’écrivain·e·s contemporain·e·s » à l’Université du Québec à Montréal
▻http://liminaire.fr/liminaire/article/a-l-image-du-texte-geste-de-l-ecriture-et-manipulation-des-images
Cette année je présente trois de mes textes publiés, Les accolades (Contre mur, 2014), Laisse venir, co-écrit avec Anne Savelli (La Marelle éditions, 2017) et L’esprit d’escalier (La Marelle éditions, 2020) et l’un de mes tous derniers projets encore en cours : L’espace d’un instant. (...) #Livre, #Lecture, #Écriture, #Langage, #Exposition, #Poésie, #Marseille, #Montréal, #UQAM #Numérique, #Création, #Art, ❞
Standblog
▻https://www.standblog.org/blog
comment favoriser le réemploi de matériel numérique (et donc limite son empreinte environnementale et sociale) tout en aidant les personnes éloignées de l’emploi d’en trouver un à nouveau ?
Isolement numérique de la Russie : à qui la faute ? - Par Thibault Prévost | Arrêt sur images
▻https://www.arretsurimages.net/chroniques/clic-gauche/isolement-numerique-de-la-russie-a-qui-la-faute
▻https://api.arretsurimages.net/api/public/media/1024px-checkpoint_charlie_sign/action/show?format=thumbnail&t=2022-03-11T23:38:01+01:00
En quelques jours, les internautes russes ont été amputés d’une partie de leurs organes de communication numériques, amputés d’outils essentiels d’information, d’organisation, de regroupement, de protestation et d’expression politique. La faute au Kremlin, oui, mais surtout la faute aux grandes entreprises du web occidental, qui ont déserté le pays.
Le .fr fait son bilan, avec une croissance de +6 % en 2021 ►https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/le-fr-fait-son-bilan-avec-une-croissance-de-6-en-2021
The .fr TLD presents its review, with growth of +6% in 2021 ►https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/news/the-fr-tld-presents-its-review-with-growth-of-6-in-2021
#Afnic #DotFR #ccTLDs #Internet #Web #Digital #France #pointFR #numérique
Sur Twitter, responsables et journalistes politiques déconnectés des sujets de préoccupation des Français
▻https://www.franceculture.fr/politique/sur-twitter-responsables-et-journalistes-politiques-deconnectes-des-su
L’institut BVA et le cabinet Uptowns spécialisé dans l’ethnographie digitale ont voulu vérifier si les candidats à la Présidentielle, et les journalistes politiques, étaient concentrés sur les sujets de préoccupation des Français, et des jeunes en particulier. C’est loin d’être le cas.
Ville et numérique : vers un renouveau de la ségrégation urbaine au Cap ?
▻https://metropolitiques.eu/Ville-et-numerique-vers-un-renouveau-de-la-segregation-urbaine-au-Ca
À l’heure du capitalisme de plateforme, comment le #numérique reconfigure-t-il les marchés immobiliers et l’accès au logement ? En #Afrique_du_Sud, au Cap, la pratique du credit scoring est devenue la règle. Fondée sur une sélection par les comportements financiers, elle contribue à renouveler la ségrégation héritée de l’apartheid. « We don’t take tenants under 622 » : la réponse de Ganief, agent #immobilier au Cap, est rapide : afin d’obtenir un bail au sein du parc de logements de la société Housing #Terrains
/ #financiarisation, #Afrique du Sud, Afrique, #apartheid, #inégalités, immobilier, numérique
Les réseaux sociaux, un chaos informationnel pour les ados | la revue des médias
▻http://larevuedesmedias.ina.fr/chaos-information-reseaux-sociaux-adolescents-sophie-jehel
Cela fait quinze ans que nous savons que les adolescents vont sur des plateformes numériques très peu régulées et qu’ils publient des éléments de leur vie dont ils ne perçoivent pas toujours les conséquences. Ils ont avant tout besoin d’espaces de parole libre dans lesquels ils pourront évoquer tous les problèmes qu’ils rencontrent sur les plateformes. Je pense que la priorisation actuelle des pouvoirs publics sur la question de l’information n’est pas tout à fait en phase avec la réalité vécue par les adolescents. Aujourd’hui, les jeunes réalisent eux-mêmes un grand travail éthique qui nécessite une énergie importante. Il s’agit pour eux de traiter tous les messages qu’ils reçoivent et de réfléchir à la manière dont ils doivent y répondre. J’appelle cela le travail émotionnel. Ce travail n’est pas lié au fait de savoir si une information est vraie ou fausse, mais à la manière dont son partage, la réponse ou non-réponse des publics va être reçue, à leur pertinence. Le travail de vérification de l’information me semble très loin des réalités que vivent les adolescents.
#RéseauxSociaux #Violence #Images #EMI #SNT #Adolescence #Numérique #Information
Création littéraire et poétique à l’heure numérique : Journée d’échanges au MAC VAL dans le cadre du Festival Les Échappées
▻http://liminaire.fr/liminaire/article/creation-litteraire-et-poetique-a-l-heure-numerique-2328
Jeudi 24 mars 2022, de 9h30 à 17h : Journée d’échanges programmée par Pierre Ménard au MAC VAL (Place de la Libération, 94400 Vitry-sur-Seine), dans le cadre du Festival Les Échappées #3 (Festival Poésie – Musique – Numérique), un événement initié par le Département du Val-de-Marne.
Réservations : directiondelaculture@valdemarne.fr
(...) #Litterature, #Écriture, #Numérique, #Art, #Livre, #Lecture, #Récit, #Poésie, #Festival, #Performance (...)
Pollution numérique : la fabrication, principale responsable
▻https://www.maddyness.com/2022/02/14/pollution-numerique-impact-green-it
Il y a cependant une véritable avancée : celle de l’obligation de sensibiliser les jeunes à la sobriété numérique du primaire au lycée et de former les ingénieurs à l’analyse du cycle de vie et à l’éco-conception. J’espère que cela incitera les générations futures à être plus raisonnables dans leur rapport au numérique et à envisager la low tech partout où la high tech n’est pas indispensable. En Europe, notre utilisation du numérique atteint 40% du forfait GES soutenable, alors qu’il ne devrait pas dépasser les 5% ! Le forfait GES soutenable est la quantité de gaz à effet de serre qu’un citoyen peut émettre chaque année avant d’atteindre le seuil limite fixé par les Accords de Paris pour rester sous les 1,5°C de réchauffement global. Ce seuil de 40% est faramineux !
#Numérique #Pollution #Technologie #Enseignement #SobriétéNumérique
Services publics : quand dématérialisation rime avec marchandisation La gazette des communes
►https://www.lagazettedescommunes.com/787485/services-publics-quand-dematerialisation-rime-avec-marchandisa
La dématérialisation des services publics ne pose pas seulement la question de l’exclusion numérique. Elle fait aussi émerger de nouveaux acteurs, privés, qui se posent en intermédiaires entre les usagers et les administrations. « La Gazette » vous propose une enquête en plusieurs volets pour décortiquer l’émergence de ces acteurs qui proposent aux usagers des services payants afin d’accéder aux aides sociales auxquelles ils sont éligibles. Ces pratiques, dont la légalité pourrait être discutée, questionnent la capacité des services publics à se rendre accessibles aux publics qui en ont le plus besoin.
C’est une rente sur le dos des usagers ! » : l’alarme a été donnée via une volée de courriers envoyés le 9 janvier dernier. L’expéditeur, Joran Le Gall, président de l’Association nationale des assistants de service social (Anas), alerte sur une situation qu’il juge critique : un acteur privé qui propose des services payants pour permettre aux usagers d’accéder aux aides sociales auxquelles ils sont éligibles. Destinataires une ribambelle d’administrations, telles que la Cnaf, la Cnam, la Cnav mais aussi le ministre de la Santé, Olivier Véran, ainsi que Claire Hédon, la Défenseure des droits.
« La Gazette » a enquêté sur l’apparition de ces intermédiaires d’un nouveau genre, qui s’immiscent au cœur du service public : parmi eux, on retrouve notamment le site « Mes-allocs », « Wizbii », « Toutes mes aides », ou encore l’application Fastoche développée par Payboost, filiale de Veolia, qui ne semble, toutefois, plus en activité.
Leurs slogans se veulent très engageants et aidants :
Comme la plupart des gens, vous ne connaissez peut-être pas toutes les aides auxquelles vous avez droit, et les démarches administratives vous découragent. Vous hésitez avant de vous lancer ? » (…)
Découvrez vite les aides auxquelles vous pouvez prétendre !
Fini de se perdre dans la jungle administrative, on s’occupe de trouver les aides auxquelles vous êtes éligible.
« On ne devrait pas pouvoir faire de l’argent sur le dos des personnes pauvres et de la Sécurité sociale », se désole Joran Le Gall, selon qui ces pratiques « viennent pointer l’accès aux services publics et les difficultés que rencontrent les personnes dans l’accès aux droits ». Un point qui avait aussi été dénoncé par plusieurs chercheurs à l’occasion d’un colloque sur les impacts de la dématérialisation sur les droits des usagers ▻https://www.lagazettedescommunes.com/748478/quels-impacts-de-la-dematerialisation-sur-les-droits-des-usage , organisé par l’université de Lorraine en juin dernier. A ce stade, difficile de connaître le nombre d’usagers utilisant ces intermédiaires, et donc la largeur du trou dans la raquette des services publics.
Simulateur gratuit, démarches payantes
Concrètement, le mode opératoire de ces acteurs privés est sensiblement le même et se décline en deux temps : d’abord mettre à disposition un simulateur agrégeant des aides sociales, à l’utilisation gratuite, basé sur le logiciel « Open Fisca », une API mise à disposition par l’Etat depuis 2014 dans une logique d’ouverture des données et des codes sources publics. Elle permet de simuler des prestations sociales, afin de montrer à l’usager qu’il est potentiellement éligible à des aides.
Ensuite, deuxième étape, proposer de réaliser les démarches administratives à la place de l’usager afin de les lui faire percevoir, moyennant rétribution.
Cette logique en deux temps est celle qu’applique le site « Mes-Allocs », qui s’est lancé en 2018 et propose un simulateur agrégeant 1 200 aides tant nationales, régionales, que locales.
L’utilisation du simulateur est gratuite, mais pour obtenir les aides en passant par l’accompagnement de Mes-Allocs, il en coûtera 29,90 euros de frais d’inscription, auxquels s’ajoute également un forfait de 29,90 euros par trimestre à compter du mois suivant (un forfait résiliable).
L’entreprise apparaît labellisée dans les start-up à impact dans la catégorie « inclusion et lien social », selon le classement de la BPI et France Digitale, lui-même présenté comme rassemblant les « Porte-étendards de la Tech for Good ».
« Plus d’un million de personnes se renseignent sur notre site chaque mois, et 22 000 personnes sont passées par nos services d’accompagnement », détaille Joseph Terzikhan, fondateur du site, qui assure lutter contre le non-recours puisqu’en moyenne, un utilisateur de Mes-Allocs récupère 3 200 euros d’aides par an. Il précise également que si Mes-Allocs a démarré avec Open Fisca, désormais « au moins 99,5 % des aides sont calculées en interne sur nos serveurs ».
Viser de nouveaux publics ?
« L’accès à l’information sur les aides est gratuit. Je comprends que certains puissent avoir du mal à concevoir notre concept, qui est nouveau, mais il est possible de faire payer un service tout en ayant un impact concret sur la vie des utilisateurs. Sans nous, ils ne feraient rien. Ces publics ont des revenus, ils sont en situation intermédiaire et oubliés des aides sociales. Ce ne sont pas les mêmes que ceux qui viennent voir des assistantes sociales et qui sont en situation de grande précarité », assure-t-il, considérant que l’initiative est « complémentaire » des services publics. Ainsi, il indique à « La Gazette » que les aides les plus demandées par son intermédiaire sont celles liées au logement, au soutien familial, à la prime d’activité, et pas forcément le RSA.
Un autre acteur privé fait lui aussi appel à cette stratégie en deux temps, mais a décidé de se spécialiser sur un segment bien spécifique : la jeunesse. Il s’agit de #Wizbii, entreprise grenobloise qui offre plusieurs services à destination des jeunes, dont Wizbii Money, lancé fin 2019, qui accompagne les jeunes dans leurs recherches d’aides financières.
Depuis le lancement, 2 millions de jeunes ont utilisé le simulateur, qui se base lui aussi sur Open Fisca et recense près de 500 aides nationales, régionales et locales. 3 000 jeunes ont décidé de confier à Wizbii le soin de réaliser les démarches pour obtenir leurs aides, nous indique Roman Gentil, cofondateur de la société. Dans ce cas, ils doivent débourser un pourcentage fixe : 4 % des aides sociales perçues sont prélevées par Wizbii tous les mois, durant toute la durée de l’octroi de l’aide, « avec un plafonnement à 9 euros par mois maximum », précise Romain Gentil.
« Dans 90 % des cas, on est en capacité de proposer au moins une aide. Et la moyenne des simulations s’établit entre 2 400 à 2 600 euros d’aides par an », détaille-t-il. « Les aides du #Crous, la prime d’activité, les #APL, ainsi que beaucoup d’aides régionales, départementales ou locales », sont celles qui reviennent le plus.
« Je peux comprendre que cela questionne, mais le sujet devrait être pris dans l’autre sens : nous apportons une expertise pour toucher un maximum de jeunes sur le territoire, et notre job est de leur faciliter le recours à ces aides. Ils ont le choix de faire appel à nous pour un accompagnement poussé, comme ils peuvent les réaliser eux-mêmes. Il doit y avoir de la place pour tout le monde, on devrait tous avoir une logique collaborative », estime Romain Gentil.
Des contrats en cours avec l’Etat et les collectivités
L’entreprise mise déjà sur le #collaboratif puisqu’elle travaille pour le compte d’acteurs publics : elle a ainsi remporté à l’automne 2020 l’appel d’offres du gouvernement pour créer la plateforme vitrine du programme « 1 jeune, 1 solution ».
Elle souhaite également multiplier les partenariats auprès des collectivités, pour lesquelles elle propose, sous marque blanche, des plateformes recensant les services proposés à destination des jeunes. C’est chose faite avec Pau depuis mi-2021, ainsi que pour Garges-lès-Gonnesses depuis fin2021. « Dans ce cas, c’est la collectivité qui prend en charge toutes les dépenses d’accès aux services, et les usagers ont y accès gratuitement », indique Romain Gentil, qui espère multiplier ce type de partenariats.
Autre acteur privé qui voulait également se rapprocher des collectivités : Fastoche, initiative lancée par la filiale de #Veolia, #Payboost. Cette initiative consistait en un « #coach budgétaire et social » qui indiquait notamment les aides sociales auxquelles l’utilisateur pouvait prétendre, pour un coût mensuel de 0,99 euro TTC/mois, à l’exception du premier mois gratuit. Malgré nos multiples sollicitations, il a été impossible d’obtenir un échange. L’application n’est aujourd’hui plus disponible sur les stores, et le site web n’est plus fonctionnel.
Une « complémentarité » avec les services publics ?
Mais l’histoire reste éclairante : eux aussi vantaient la collaboration et la complémentarité avec les services publics, et notamment avec les missions des travailleurs sociaux, comme l’indiquait Frédéric Dittmar, président de Payboost, dans un publicommuniqué de Fastoche ▻https://www.unccas.org/fastoche-fr-une-appli-pour-gerer-son-budget-et-ses-droits paru sur le site de l’Union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (Unccas) en septembre 2018 : « Fastoche est un outil de prévention pour toucher des publics qui ne viennent pas voir le CCAS, ou bien qui viennent le voir quand il est déjà trop tard et que la situation s’est détériorée. Et #Fastoche permet aussi de démultiplier l’action du travailleur social. On peut déléguer au numérique l’accompagnement quotidien des bénéficiaires, en complément des rencontres humaines avec le travailleur social qui ont lieu sur des temps plus espacés », expliquait-il.
Contactée, l’#Unccas n’a pas donné suite à nos propositions d’interview.
La trajectoire d’une autre initiative, baptisée « Toutes mes aides », est, elle, un peu particulière : projet phare de la première saison de 21, l’accélérateur d’innovation de la #Croix-Rouge française, elle est aussi née d’une volonté de lutter contre le non-recours, mais a fait pivoter son modèle économique, comme toute #start_up qui se respecte, « afin que le coût de l’application ne repose que sur les établissements et les professionnels, et non pas sur les bénéficiaires », comme le précisait ▻https://21-croix-rouge.fr/l-ia-une-solution-pour-r-duire-le-non-recours-aux-aides-de-l-etat-75f le fondateur Cyprien Geze, en avril 2020.
Aujourd’hui, le site internet s’adresse aux entreprises et mentionne être employé par 43 000 utilisateurs : « chaque employé découvre en moyenne 110 euros d’aides par mois qu’il ne réclamait pas », précise le site, qui vante un moyen de « booster leur pouvoir d’achat » et de leur offrir un « complément de revenus », le tout au prix de 2 euros par mois par collaborateur, avec des tarifs dégressifs pour les structures de plus de 200 collaborateurs.
« Une taxe sur l’accès aux droits »
« Comment on en arrive là ? A un système social si complexe, si illisible, avec de moins en moins d’accompagnement et d’accueil des usagers, au point que des usagers abdiquent volontairement une partie de leurs droits sociaux pour y avoir accès ? », interroge Arnaud Bontemps, fonctionnaire et l’un des porte-parole du collectif Nos Services Publics, qui avait publié en avril dernier un rapport sur l’externalisation des services publics. ▻https://www.lagazettedescommunes.com/742967/services-publics-un-collectif-dagents-publics-sonne-lalarme « En faisant payer ces services aux usagers, ces acteurs privés font de l’optimisation fiscale à l’envers : il ne s’agit pas d’aider les gens à échapper à la solidarité nationale, mais de prélever une taxe sur leur accès aux droits », dénonce-t-il.
Le sujet est brûlant, puisque l’Etat a adopté depuis plusieurs années une stratégie de dématérialisation massive, dénoncée régulièrement par le Défenseur des droits comme étant source d’inégalités dans l’accès aux services publics ►https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/rapport-demat-num-21.12.18.pdf .
Aujourd’hui, le gouvernement traduit cette volonté par la dématérialisation d’ici fin 2022 des 250 démarches administratives les plus utilisées par les Français, même s’il se défend d’une stratégie « tout numérique ». ►https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/rapport-demat-num-21.12.18.pdf Face aux 13 millions de personnes considérées aujourd’hui éloignées du numérique et qui peuvent être perdues dans leurs démarches administratives numérisées, il consacre 250 millions d’euros du plan de relance à l’inclusion, déploie 4 000 conseillers ▻https://www.lagazettedescommunes.com/775257/inclusion-numerique-les-elus-locaux-reclament-la-perennisation et développe le maillage territorial en « France Services », héritières des Maisons de services au public. ▻https://www.lagazettedescommunes.com/779918/que-vont-devenir-les-maisons-de-services-au-public-non-labelli Sollicités, ni les ministères de la Transformation et de la fonction publiques, ni celui de la Cohésion des territoires, n’ont donné suite à nos demandes d’entretiens.
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