#oùestlaviolence

  • Sécurité : un témoin évoque des « consignes » de ne pas secourir les manifestants en détresse | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/securite-un-temoin-evoque-des-consignes-de-ne-pas-secourir-les-manifestants

    Un manifestant contre la loi El Khomri affirme avoir entendu un pompier de Paris dire que ceux-ci ont comme consigne de ne pas porter assistance aux manifestants blessés. Volonté au sommet de « punir » les opposants à la loi, ou malentendu ? La préfecture garde le silence.

    • « L’État de droit, censé nous protéger, tente de réprimer la contestation par la force, chargeant sa police de provoquer et de maltraiter les manifestants, et intimerait en plus maintenant aux services médicaux et d’urgences de ne pas porter assistance aux manifestants. Sommes-nous toujours dans un État de droit ? » s’interroge-t-il.

      Non, nous sommes dans un état où il faut marcher droit ...

      (All states are bastards)

    • L’Huma oublie de mentionner que les pompiers de Paris, sont comme Marseille et Cherbourg, des #militaires. Dans les villes, les pompiers collaborent avec la police, en particulier lors de troubles sociaux. D’autant plus disciplinés qu’il sont militaires, l’empathie (que lin peut trouver chez des pipiers bénévoles) avec les contestataires ne caractérise pas ces professionnels soumis à l’autorité publique. Anecdotes. Un blessé par la police demande au premier pompier finalement arrivé sur les lieux pour son transport à l’hôpital si il pourra à nouveau marcher et s’entend répondre « oh ben ça c’est pas sûr ». Ce camion de pompier sur une place des Invalides en train d’être nettoyée de ses manifestants à coups de grenades et de matraques dont l’équipage refuse de se déplacer vers des blessés graves. Sans compter que le fait de passer par ces services , y compris les services hospitaliers peut valoir signalemnt à la police...

      Je joins la mention de ce récit
      #OuEstLaViolence ? Compte-rendu subjectif d’un médic’ sur la manifestation du jeudi 31 mars
      https://paris-luttes.info/ou-est-la-violence-compte-rendu-5244

  • #OuEstLaViolence ? Compte-rendu subjectif d’un médic’ sur la manifestation du jeudi 31 mars - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/ou-est-la-violence-compte-rendu-5244

    La police fait très bien son travail : elle fait ce qu’on lui demande ; et c’est précisément la fonction policière en elle-même qui doit faire l’objet de nos critiques. À travers les violence policières, c’est une violence politique qui s’exprime : brûler la peau, briser les os et tuer les espoirs d’une jeunesse, parfois en voie de politisation.

    On, en tout cas je, m’en souviendrai quand j’irai voter, les prochaines fois.

  • #OuEstLaViolence ? Compte-rendu subjectif d’un médic’ sur la manifestation du jeudi 31 mars
    https://paris-luttes.info/ou-est-la-violence-compte-rendu-5244

    Ce jeudi 31 mars, une nouvelle manifestation lycéenne et étudiante est organisée en toute autonomie des bureaucraties syndicales et partisanes. Départ Nation à 11h, pour rejoindre la grande manifestation de l’après-midi à Place d’Italie. Dès 10h30, les flics font déjà bien sentir leur présence sur la place de la Nation. Une petite heure plus tard, le cortège se forme, des slogans sont lancés, la manif quitte la place et s’engouffre dans le boulevard Diderot. Des jeunes, déterminé-es comme jamais à battre le pavé sous une pluie battante.

    #repression #police #violences_policières

  • #OuEstLaViolence ? Compte-rendu subjectif d’un médic’ sur la manifestation du jeudi #31_mars
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/04/03/ouestlaviolence-compte-rendu-subjectif-dun-medic-sur-la-

    Ce jeudi 31 mars, une nouvelle manifestation lycéenne et étudiante est organisée en toute autonomie des bureaucraties syndicales et partisanes. Départ Nation à 11h, pour rejoindre la grande manifestation de l’après-midi à Place d’Italie. Dès 10h30, les flics font déjà … Continue reading →

    #ACAB #ANTIFASCISME #CAPITALISME #EVENEMENT #LUTTES #1312 #assistance_medicale #blessure #lycéen #manif #medic #police #temoignage #violence #violence_policière

  • Je suis un « casseur » (et je suis hyper-sympa)
    http://www.article11.info/?Je-suis-un-casseur-et-je-suis

    Reprenons. Je suis « un casseur » sympa. Et je ne suis pas complètement con non plus. Alors quand je lis un peu partout que ce jour-là j’ai été manipulé et que je n’ai rien compris à ce qui s’est passé, j’ai envie de dire : comme d’habitude. Ni plus, ni moins – certainement moins, en fait. Oui, je suis manipulé. Comme au supermarché, au boulot, devant des guichets, des médecins, des profs, des représentants de la loi en tous genres. Comme tout le monde. Oui, je suis manipulé, pour peu d’entendre par là : « Soumis à des forces qui me dépassent ». Mais je me soigne. Je l’ai accepté, ce statut de petite souris dans une cage. Je l’ai accepté parce que je me suis dit : si je ne suis que ça, une petite souris dans une cage, alors je serai une petite souris qui dévisse, qui fait n’importe quoi. Cette manif du 22 février, je savais très bien qu’elle ne changerait pas le monde (sic), et qu’elle s’inscrivait dans un jeu de #pouvoir, de territoires et de symboles qui me dépassent. Mais j’étais excité comme une souris qui a pété un plomb dans sa cage. Et qui tente d’invalider l’expérience qu’on mène sur elle.

    Auscultons la manipulation vendue ici et là : « Les flics nous ont laissé la ville » ; « Il y avait des flics/provocateurs dans le cortège » ; « Les flics ont laissé faire ». Ou bien : « En bloquant l’accès à une partie de la ville, les flics ont crée la tension de toute pièce pour discréditer le mouvement ». Cette idée que les flics sont acteurs de la journée est à la fois assez vraie et très mensongère. Je ne rentrerai pas ici dans l’analyse de la #répression ce jour-là ; je ne suis nullement un « spécialiste » de la question. Mais je me suis par contre rendu compte que le point commun de ces évocations de « l’émeute » comme favorisées par police tient à l’impossibilité pour les gens qui les évoquent de concevoir qu’on puisse être assez nombreux-ses à être en colère, suffisamment déterminé(e)s et organisé(e)s pour débarquer dans une ville afin de la retourner. Ça leur semble tellement fou et irrationnel que ça doit forcément être un #complot. Ben non.

    La réalité est beaucoup plus simple : ce jour-là, les flics n’ont pas créé la #violence, ils l’ont gérée. Violemment, patiemment et méthodiquement. Et ils avaient certainement conduit un efficace travail de renseignement en amont puisqu’ils avaient compris combien on était motivé(e)s. Ils avaient saisi que s’ils nous laissaient accès à toute la ville, on risquait d’avoir méchamment envie de faire du lèche-vitrine sans pour autant passer par les portes automatiques. J’imagine que de longues réunions se sont alors tenues dans de beaux bureaux soyeux pour décider comment administrer cette colère qui allait parcourir le cortège. Qu’en faire ? Comment la récupérer ?

    Loin d’une quelconque théorie du complot, il y a tout de même une réalité qui semble dépasser quelques commentateurs en mal de bons et de méchants. Celle-ci : alors que les festivités allaient bon train et que l’air devenait difficilement respirable, la foule est restée en grande partie présente, à quelques mètres. À nous observer caillasser les flics, tenter de les faire reculer. À nous regarder agir avec sympathie. Et j’avais l’impression que cette foule disait : « Je le sens moyen, ton plan... ça a l’air foireux... Mais vas-y, ne t’inquiète pas : je reste là, je te couvre. » C’était fou, vachement beau à voir. Et encore plus à vivre. C’est aussi ce qui rendait l’intervention des flics si difficile, tant ils risquaient de commettre plus de « bavures » que de nécessaires, de possibles ou d’autorisées. Comme un aval tacite d’une partie de la foule. Lequel a sans doute permis à toutes ces personnes qui n’étaient pas équipées pour la castagne (pas de masque, des vêtements clairement identifiables, etc.) de ne pas finir dans le camion à salade ou en disque de ball-trap pour baqueux en mal de cible.

    [...]

    En ce qui me concerne, j’ai choisi. Et quand tout le monde se défoule gentiment sur le camion égaré d’une grosse chaîne de télé, au grand dam des journalistes qui sont au volant, j’y vois la preuve que personne n’a envie de se faire voler le compte-rendu des débats. Surtout pas moi. C’est d’ailleurs pour ça, je crois, que cette journée du 22 m’a tant trotté dans la tête quand d’autres manifestations similaires ne m’avaient pas tant marqué. C’était le désir de raconter mon histoire tandis qu’on me la volait qui tapait au portillon. L’envie de rappeler que je ne dors pas entre deux « émeutes ». Que j’ai une vie bien remplie. Que si « émeute » il y a, elle n’est qu’un temps #politique parmi d’autres dans ma vie – pas forcément le plus important, d’ailleurs. Que j’ai méchamment envie de tout péter, car j’ai furieusement envie de construire autre chose qu’un monde mort. Que je suis – je crois – assez lucide sur la pertinence et la limite de nos gestes, et qu’il s’agit aussi d’un besoin, d’une pulsion. Et que les feux allumés ce jour-là, réchauffent toutes les démarches que je mène une fois retourné à mon quotidien. Le son de « l’émeute », je l’entends tout le temps dans ma tête, obsession qui habille le réel de la plus belle des manières.

    #nddl #police #manifestation