• Crazy American Obesity in Four Graphics | Metrocosm

    http://metrocosm.com/crazy-american-obesity-in-three-graphics

    signalé par Pierre Ageron sur twitter

    t has now been 12 years since we successfully mapped the human genome. We now have a cellular-level model of the human brain. And I just read yesterday that they restored a guy’s severed hand after grafting it to his leg.
    Biology has come a long way. So, why can’t scientists agree on something as simple as which foods make us fat?

    #santé #obésité #états-unis #cartographie_animée #visualisation

  • L’école des soignants : Qui a peur de l’#obésité ? 2e épisode : Le médecin, le patient et les kilos en trop - par Marc Zaffran/Martin WInckler
    http://ecoledessoignants.blogspot.fr/2015/08/qui-peur-de-lobesite-2e-episode-le.html
    Super article sur la #maltraitance médicale des personnes en #surpoids.

    Que pour « manger sainement » (ou, d’ailleurs, faire de l’exercice) et avoir un poids "parfait" il faut avoir un métabolisme particulier ET être informé, ET avoir de l’argent, du soutien, une vie compatible avec les efforts que ça exige. La première cause de morbidité ce n’est pas l’obésité, c’est la génétique. La seconde, c’est le manque de moyens économiques. (Vous avez remarqué que dans les populations défavorisées il y a des gros et des maigres ? Eh bien, ce n’est pas parce que les uns mangent plus que les autres, figurez-vous...)

    #santé #alimentation

    • Car, en France, on n’enseigne pas aux médecins à prendre conscience de leurs privilèges de classe (culturels, sinon économiques) et de leurs préjugés, ni à exclure ces préjugés de leurs « critères diagnostiques ». Lorsque un médecin se considère (intellectuellement ou moralement parlant) comme faisant partie d’une élite, il ne peut être ni tolérant ni humble envers les personnes qui font partie d’une minorité.

    • Les « gros » (pardon d’utiliser un mot fourre-tout qui ne décrit pas du tout la variété des situations mais j’essaie de reproduire ici la pensée globalisante et simpliste de ces maltraitants-là) les foutent mal à l’aise. Pour des raisons esthétiques, le plus souvent, mais pas seulement. Le poids les insécurise psychologiquement et parfois physiquement. Ils ne savent pas par quel bout prendre celle ou celui qui sort de leurs critères. Ils ont des préjugés de gabarit, comme on a des préjugés de genre, religieux, ethniques ou socio-culturels.

      #grossophobie

    • Une couverture d’une revue de course qui utilise une image de femme de grande taille et sans message culpabilisant sur le poids ni de conseil régime. Une couverture qui ne devrait pas être exceptionnelle et qui me semble pourtant toute à fait révolutionnaire.


      Il y a même un titre « 3 reasons your weight dosen’t matter »
      via http://egalitariste.tumblr.com

      @philippe_de_jonckheere chez les hommes la grosseur peut être valorisé. Winckler l’évoque lorsqu’il dit que les hommes ne se prennent pas le tiers des horreurs que les médecins infligent aux femmes en consultation. Et là il ne parle que des médecins. J’ai une amie qui m’a raconté que les employés de la superette près de chez elle font des bruits de camion en marche arrière dans son dos quant elle fait ses courses. Ces personnes ne se cachent pas et n’ont pas peur de s’en prendre à une femme en publique, une de leur cliente régulière et de commenter son apparence de manière aussi irrespectueuse et en plus sur leur lieu de travail où on peu les retrouvé chaque jour. Par contre mon compagnon qui a le physique « seigneur du jeu » ne se fait jamais emmerdé nulle part et bénéficie d’une sorte de respect craintif lié à sa taille (en effet les sept autres lui vouent un respect indiscutable mais je trouve ca plutot horrible qu’autre chose). voire aussi le #virilo-carnisme

      En Occident et aujourd’hui, la force chez les hommes c’est une forme de beauté, chez les femmes c’est à proscrire. Ce que la masse des gens désigne comme « la beauté féminine » et ce qu’on inflige comme exemple aux femmes dans les pubs et les médias dominants sont des signes évident de faiblesse, de maladie et de #néoténie : maigreur, pâleur, chaussures hautes qui donnent une démarche fragile et empeiche la course, jupe qui entrave les mouvements, pilosité pré-pubert et maquillage qui ramène à l’enfance (grands yeux, joues rose, bouche très dessiné), cheveux éclaircie (les enfants ont les cheveux souvent plus claire que les adultes et les femmes se font souvent éclaircir les cheveux) et dissimulation des cheveux gris et blancs pour avoir l’air plus jeune... La jeunesse peut être associé à la force, mais j’ai l’impression que pour les femmes on est plus dans le « mon bébé » et « ma poupée » ou « ma petite » qui ne traduisent pas du tout la force mais tout le contraire à mon avis.
      J’ai rencontré une femme qui faisait de la natation à un haut niveau de compétition jusqu’à ces 18 ans et qui m’a expliqué avoir tout arrêter non par désintérêt du sport mais parce que son corps faisait peur a tous les garçons et qu’elle désespérait de rester célibataire à vie. Quelle tristesse de devoir se privé de sa passion pour plaire à des sales mecs stupides aux gouts de machos incapable de dépasser les apparences. Et pour le Rugby, ca m’étonnerait que les « seigneuresses du jeu », Les Grosses bénéficient de la même déférence que Les Gros.

    • @philippe_de_jonckheere je tente de trouver les mots justes depuis ton intervention à propos du rugby et des gros·ses.
      Comme je suis une femme, je suis très sensible aux injonctions qui leur sont faites et par concomitance à la différenciation sociale par genre.
      Les gros et grosses sont toutes différentes et bien entendu on peut être bien dans son corps de gros·se et surtout valorisé·e suivant le milieu dans lequel on évolue.

      Le gros est censé être un mot gentil, « mon gros doudou » "mon gros lapin" ou « mon gros » tout court, renvoie au bébé dodu et charmant que l’on a envie d’embrasser. Je ne crois pas que les rugbymen puissent être obèses, il faut réussir à courir, à plaquer etc, et vu que c’est un sport devenu de plus en plus brutal il est fait surtout pour des grands costauds. Quand on est gros·se, on ne devient pas une « force de la nature » pour autant, et on garde la même intelligence. Quand on porte 30 kilos en plus, il faut imaginer marcher ou courir avec 15 kilos dans chaque bras, ça peut être épuisant. Donc le grand costaud baraqué on l’appelle le gros par humour potache sans qu’il y colle une connotation péjorative, parce qu’au final il n’est pas gros mais costaud, viril quoi. A preuve l’inverse ridiculisé du gros au rugby qui sera le gringalet et que personne ne prendra dans son équipe.
      Concernant la valorisation du costaud, j’ai un lointain souvenir d’une paysanne bretonne rencontrée dans sa ferme qui avait accouché de six fils de chacun six kilos, c’était une fierté, je ne la connaissais pas qu’elle me le racontait déjà !

      Pour le corps des femmes, comme l’explique @mad_meg, il se définit sur un cadre d’oppression avec des critères inverses à celui des hommes : il faut en chier de son corps pour être belle et pourtant rester propre comme une image.
      Et pour son expression pleine, ni pet, ni rôt, ni grossièretés (tiens donc !) ne lui sont tolérées. D’ailleurs traditionnellement la femme n’ingère ni ne digère, elle est la nourricière ok, mais doit manger elle-même cachée des hommes. Une activité surement trop répugnante pour être mise en spectacle puisque la femme-image est regardée avant tout.
      Devenir grosse c’est parfois le seul moyen de défense pour ne plus être regardée, quitter un corps ou une sexualité qui n’apporte que des galères, s’accorder enfin avec la mésestime de soi, éloigner la séduction très loin … On peut croire qu’être grosse c’est être une force de la nature mais les grosses sont souvent barricadées dans leur hyper sensibilité pour une question de survie.

      Et les médecins et leurs médocs, accompagnés du sadisme inconscient et historique qui les anime (autre chapitre…) n’aident pas vraiment les femmes, la pilule contraceptive ou abortive peut dérégler tout le système hormonal sans qu’on te le dise, y a-t-il seulement des études sur ce sujet ? À toi de te débrouiller avec tes 30 kilos en six mois ensuite et toute la culpabilité véhiculée avec …

    • @mad_meg Ce n’est pas parce qu’ils sont physiquement impressionnés par les Gros que les sept autres respectent les Gros, mais pour le travail qu’ils font.

      Je connais mal le milieu du rugby féminin, si ce n’est que les jeunes et moins jeunes femmes avec lesquelles j’ai parfois entraîné les enfants m’ont toutes fait une impression de femmes drôlement bien dans leur peau et j’adorais par dessus tout me faire plaquer par elles pour montrer aux gamins que n’importe qui peut foutre parterre n’importe qui. L’une d’elles a longtemps été la baby sitter des enfants et avec elle j’étais tout à fait rassuré de sa bonne compréhension de Nathan et de ses particularités. Connaissant un peu ce sport, je serais très surpris que les huit de devant ne s’appellent pas entre elles les grosses et que cela ne fasse rire personne sur le terrain et dans les tribunes.

      @touti la représentation que tu te fais de sport que j’ai longtmeps aimé est uen réprésentation télévisuelle dans laquelle tous les joueurs couent vite et envoient du bois. La pratique amateur est au contraire un vivier remarquable pour toutes sortes de gabarit, y compris pour les petits, qui finissent en 9 ou à l’aile, et sont, finalement le cerveau de la bande. En tout cas c’était jusqu’à récemment un sport dans lequel on apprenait à s’accepter comme on était collectivement. Depuis l’anéne dernière et quelques directives stupides de la FFR, ce sport va désormais prendre la même pente que d’autres avant lui, donc c’est un peu fini et finalement la réprésentation télévisuelle sera la meilleure qui soit, la plus fidèle, j’en pleurerai, en tout cas j’ai raccroché mes crampons d’entraîneur.

      Pour le reste c’est bien possible que ce soit pire pour les femmes d’être grosse que pour les hommes. Je n’ai aucun mal à le comprendre et à l’admettre. Pour moi être gros n’a jamais été, en grande partie avec la pratique du rugby, un vrai problème. Il m’est arrivé cependant quelques situations assez humiliantes, comme, je n’invente rien, une chaise qui tout d’un coup explose sous mon poids (alors que j’étais en très gentille conversation), mais mal an bon an, ça allait. Depuis six mois désormais je suis désormais obligé de me battre contre mon poids pour des raisons médicales, genoux de centenaire (là pour le coup je ne remercie pas le rugby) alors que je n’en ai que 50, et là c’est pas très drôle parce que la pression sociale, c’est quasiment la grande faucheuse qui en est responsable et qui l’imprime.

      Quant à cette affaire de regard, je plains beaucoup les hommes qui sont incapables de voir la beauté des femmes en dehors du prisme des canons actuels, les femmes telles qu’elles sont peintes par Rubens sont tellement plus voluptueuses. Mais alors ce devait être une époque terrible pour les femmes élancées et maigres.

      Et moins terrible pour les petits gringalets de la même époque, j’ai bien compris. J’ai également que je peinais à faire comprendre cette intuition qui est la mienne qu’un peu de renversement du point de vue et du regard permet peut-être de moins souffrir. Et je sais aussi que je peux très facilement dire en public que je pèse 120 kilos et que l’on pensera que oui, mais ça lui va plutôt bien non ? Finalement il n’y a que mes genoux, surtout le droit, qui me font chier.

    • Pour reprendre les mots de @touti, on dit mon gros doudou, mon gros lapin avec affection, par contre ont dit une grosse vache, une grosse pute, une grosse salope...
      En dehors de ma mère qui nous appelait « ma grosse » avec affection (mais sûrement parcequ’on ne l était pas...grosse), je n ai jamais entendu le mot grosse accolée à autre chose qu une insulte.

    • @aude_v C’est surtout que se professionnalisant un sport fait entrer le dopage et avec lui, des performances qui sont quasi en contradiction avec l’esprit du sport en question. Donc au rugby des gros qui continuent de courir, comme au début, du match à la soixante-dix-neuvième minute, du coup on muscle aussi les arrières pour pouvoir arrêter les gros et le sport est mort. Du coup c’est ennuyeux à regarder, il n’y as plus de place pour la ruse et la feinte notamment. C’est surtout le One boring way .

    • ahah @aude_v je connaissait cette histoire mais pas comme une blague.

      @philippe_de_jonckheere je ne dit pas que les hommes gros n’ont pas aussi des problèmes avec les injonctions culpabilisantes de leurs médecins. Et il y a aussi des problèmes liés au poids qui sont commun aux femmes et aux hommes (voire icc par exemple https://coupsdegueuledelau.wordpress.com/2015/07/25/y-a-quelques-temps-jai-pris-lavion-et-javais-peur-pas- ) Simplement le biais du genre est important par rapport à ce sujet (ne serais-ce que par la pression plus forte faites aux femmes sur leur apparence) et ca m’a sauté aux yeux avec ton exemple de rugby vu que le rugby féminin n’a pas la même respectabilité que le masculin. Je ne parle pas de toi car j’imagine bien que tu n’a pas d’apriori défavorable aux joueuses de rugby, mais au niveau de la visibilité médiatique global et de l’image des sports habituellement masculins mais pratiqué par des femmes, il y a une différence importante et qui me semble significative.

      @touti @corinne2 et @aude_v , j’avais jamais réalisé ce coté systématiquement négatif du féminin de gros dans le langage usuel. Merci pour cette révélation :)

      et puis pour revenir à la question du #racisme_pondéral en contexte médicale, j’ai retrouvé un témoignage qui montre bien la gravité du problème. Je ne l’ai pas relu aujourd’hui car j’en ai un souvenir éprouvant alors je met un avertissement pour les personnes qui voudraient le lire
      Trigger Warning* = Attention il y a beaucoup de souffrances et de désespoir exprimé et des descriptions de violences par des médecins
      http://lechodessorcieres.net/grossophobie-et-sante

      *pour les personnes qui ne connaissent pas ce qu’est le #Trigger_Warning voire ici : http://www.madmoizelle.com/trigger-warnings-171603
      Je trouve que c’est pas mal des #TW et je pense me mettre à les utilisé sur @seenthis

      cc @alvilda @dora_ellen

    • Oui, @aude_v, sans compter l’hérédité et l’âge comme facteurs comptables de l’obésité. Après il y a le mal de vivre qu’on oublie facilement, pire, dans le rapport poids/taille au delà de xx c’est nommé « obésité morbide », tout un programme… Et si on soignait la vie et les personnes plutôt que de les caser dans des espaces étroits ou ils étouffent un peu plus ? Ne serait-ce que pouvoir parler à son médecin en étant écouté, c’est simple à première vue et c’est pourtant rare d’en trouver attentifs à l’Autre.

    • @philippe_de_jonckheere, j’entends bien que tu souhaitais inverser et valoriser le terme ’gros’.
      Juste un exemple sur les vêtements quand tu es une femme avec une taille au-delà de 42 dans les magasins de prêt à porter qui pullulent. Tant qu’on fait en dessous de 40 on n’en s’en préoccupe pas, c’est une insulte continuelle pourtant une fois au-delà. Et quand on trouve, c’est souvent de la chance ou bien très môche ou très cher. Du coup, certaines femmes choisissent leurs fringues au rayon hommes ! Et ensuite on leur reproche leur tenue masculine …
      Pour les hommes maigres ou petits, je suppose que c’est le même désespoir pour trouver à s’habiller.
      @mad_meg merci pour ton lien, j’attends d’être en état pour le lire ;)

  • Les Européens sont foutus, ils mangent trop !
    http://fr.myeurop.info/2015/05/26/les-europeens-mangent-trop-14364

    Renaud de Chazournes

    Le #surpoids et l’obésité menacent la santé et la qualité de vie de millions d’Européens. Un fléau grandissant engendré par la malbouffe et l’inactivité physique.

    Les Européens on longtemps été relativement épargnés comparé aux Etats-Unis, mais aujourd’hui l’OMS tire la sonnette d’alarme. lire la suite

    #EUROFOCUS #Société #Danemark #Espagne #Europe #France #Irlande #Pays-Bas #Portugal #Royaume-Uni #grossir #maigrir #obésité #OMS #poids #régime_minceur #santé #Santé

  • Comment mesurer le surpoids d’un pays
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2015/05/21/comment-mesurer-le-surpoids-d-un-pays_4637355_1651302.html

    Nos chercheurs ont donc voulu illustrer la quantité totale de lipides que la population américaine devrait perdre pour retrouver, collectivement, une silhouette normale. Prenez (d’après les chiffres de 2010) 144 millions de personnes en surpoids (IMC compris entre 25 et 30) ou obèses (IMC supérieur à 30) et liposucez-les virtuellement. Vous récupérez 2,4 millions de tonnes de gras. Sachant qu’un kilogramme de saindoux humain tient dans un volume de 1,0874 litre, cela représente 2,6 milliards de litres de graisse. Jusqu’ici, cela ne dit rien à personne. Mais dès que l’on calcule que cette collecte remplirait un total de 1 038 piscines olympiques (bassins de 50 mètres…), on commence à saisir l’ampleur du phénomène.

    La méthodologie pour quantifier le phénomène ou plutôt faire parler les nombres sur celui-ci peut donner lieu à débats mais ça semble tout de même assez ... affolant !
    (Bien que j’ai encore du mal à me représenter la quantité de gras contenu dans une piscine olympique car je ne suis pas un fanatique de natation, et, de surcroît, creuser côte à côte 1038 bassins de ce genre, la représentation est encore un peu plus abstraite mais c’est tout de même mieux que les chiffres bruts (2,6 milliards de litres de graisse ou 2,4 millions de tonnes de gras).

    Allez aussi sur le lien « infographie » (en bas de page) où l’on représente l’évolution sur 20 années (2010-2030) du taux de personnes en surpoids et la proportion de personne obèses dans cette quantité, ceci pour chaque pays de l’UE avec distinction par sexe.

  • L’obésité vue par R. Linn

    Voici une magnifique #illustration cartographique de #Ricky_Linn. Les 50 états américains sont sur le dessin. Le visage est constitué par les 48 États centraux, l’Alaska représente un Burger king size et Hawaï qui dégouline sous forme de petites gouttes de Ketchup ! Bien vu également, la fausse couverture du Time soutenant le propos. On est foutu on mange trop !


    #cartographie #illustration #obésité #alimentation #USA #Etats-Unis

  • #Obésité : l’Europe menacée par une « épidémie » d’ici à 2030, met en garde l’OMS
    http://www.huffingtonpost.fr/2015/05/06/obesite-europe-oms-epidemie_n_7219824.html


    C’est pas une épidémie, c’est la conséquence de choix politiques qui favorisent et subventionnent l’agroalimentaire de merde (en autres)

    SANTÉ - L’obésité va-t-elle devenir la norme en Europe ? Oui, estime l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un rapport rendu public mercredi lors d’un congrès à Prague (République tchèque). Et les termes employés sont plutôt inquiétants puisque l’organisation n’hésite pas à évoquer une « épidémie », générant une « crise immense », qui frapperait le vieux continent d’ici à 2030.

    Selon cette étude, une grande majorité des 53 pays analysés enregistrerait une hausse de la proportion d’obèses et de personnes en surpoids parmi la population adulte.

    Mais un pays semble particulièrement concerné par la mise en garde : l’Irlande. Presque toute sa population adulte serait ainsi en surpoids ou bien obèse d’ici 2030. Dans le détail, 89% des hommes en Irlande « devraient être » en surpoids vers 2030, dont 48% d’obèses, contre respectivement 74% et 26% en 2010. Chez les femmes irlandaises, la proportion des personnes en surpoids passerait entre 2010 et 2030 de 57% à 85% (dont 57% obèses en 2030).

    Les projections sont également relativement alarmantes pour la Grande-Bretagne, avec 33% de femmes obèses en 2030 contre 26% en 2010 et 36% pour les hommes contre 26% en 2010. Le Grèce, l’Espagne, la Suède et la République Tchèque devraient également connaître des hausses importantes de la proportion d’adultes obèses. En Grèce par exemple, le proportion des hommes et femmes obèses devrait doubler et passer de 20% en 2010 à environ 40% en 2030. En Espagne, la part d’hommes obèses devrait passer de 19% à 36% sur la même période.

    En France, 15% des adultes concernés

    #santé #alimentation

  • Will we soon see an anti-obesity drug?
    http://m.digitaljournal.com/science/can-an-anti-obesity-drug-be-developed/article/429003

    The big drawback in running human studies is if the appetite-suppressing bacteria enter the general environment (such as being passed on from person-to-person.) For someone who is young or elderly, then having such bacteria in their body could make them very ill through not eating enough food.

    #santé #obésité #bactérie

  • How a national food policy could save millions of American lives - The Washington Post
    http://www.washingtonpost.com/opinions/how-a-national-food-policy-could-save-millions-of-american-lives/2014/11/07/89c55e16-637f-11e4-836c-83bc4f26eb67_story.html

    The food system and the diet it’s created have caused incalculable damage to the health of our people and our land, water and air. If a foreign power were to do such harm, we’d regard it as a threat to national security, if not an act of war, and the government would formulate a comprehensive plan and marshal resources to combat it. (The administration even named an Ebola czar to respond to a disease that threatens few Americans.) So when hundreds of thousands of annual deaths are preventable — as the deaths from the chronic diseases linked to the modern American way of eating surely are — preventing those needless deaths is a national priority.

    (...)

    Only those with a vested interest in the status quo would argue against creating public policies with these goals. Now weigh them against the reality that our current policies and public investments have given us:

    Because of unhealthy diets, 100 years of progress in improving public health and extending lifespan has been reversed. Today’s children are expected to live shorter lives than their parents. In large part, this is because a third of these children will develop Type 2 diabetes, formerly rare in children and a preventable disease that reduces life expectancy by several years. At the same time, our fossil-fuel-dependent food and agriculture system is responsible for more greenhouse gas emissions than any other sector of the economy but energy. And the exploitative labor practices of the farming and fast-food industries are responsible for much of the rise in income inequality in America.

    We find ourselves in this situation because government policy in these areas is made piecemeal. Diet-related chronic disease, food safety, marketing to children, labor conditions, wages for farm and food-chain workers, immigration, water and air quality, greenhouse gas emissions, and support for farmers: These issues are all connected to the food system. Yet they are overseen by eight federal agencies. Amid this incoherence, special interests thrive and the public good suffers.

    (...)

    The contradictions of our government’s policies around food become clear as soon as you compare the federal recommendations for the American diet, known as MyPlate, with the administration’s agricultural policies. While MyPlate recommends a diet of 50 percent vegetables and fruits, the administration devotes less than 1 percent of farm subsidies to support the research, production and marketing of those foods. More than 60 percent of that funding subsidizes the production of corn and other grains — food that is mostly fed to animals, converted to fuel for cars or processed into precisely the sort of junk the first lady is urging us to avoid.

    How could one government be advancing two such diametrically opposed goals? By failing to recognize that an agricultural policy is not the same as a food policy — and that the former does not necessarily contribute to public health.

    Our food system is largely a product of agricultural policies that made sense when the most important public health problem concerning food was the lack of it and when the United States saw “feeding the world” as its mission. These policies succeeded in boosting the productivity of American farmers, yet today they are obsolete and counterproductive, providing billions in public support to an industry that churns out a surfeit of unhealthy calories — while at the same time undermining the ability of the world’s farmers to make a living from their land.

    These farm policies have nourished an agricultural-industrial complex before which the president and the first lady seem powerless. The administration’s early efforts to use antitrust laws to protect farmers and consumers from agribusiness oligopolies were quietly dropped. Promises to regulate the use of antibiotics in animal agriculture — widely acknowledged as a threat to public health — resulted in toothless voluntary guidelines from the Food and Drug Administration.

    When it came to regulating #methane, one of the most potent greenhouse gases, the Environmental Protection Agency proposed stringent rules for the energy industry — and another voluntary program for agriculture, the single biggest emitter of the gas. And in February the president signed yet another business-as-usual farm bill, which continues to encourage the dumping of cheap but unhealthy calories in the supermarket.

    These policies and the diet they sponsor threaten to undermine President Obama’s Affordable Care Act. The government now finds itself in the absurd position of financing both sides in the war on Type 2 diabetes, a disease that, along with its associated effects, now costs $245 billion, or 23 percent of the national deficit in 2012, to treat each year. The government subsidizes soda with one hand, while the other writes checks to pay for insulin pumps. This is not policy; this is insanity.

    The good news is that solutions are within reach — precisely because the problems are largely a result of government policies. We know that the government has the power to reshape the food system because it has already done so at least once — when President Richard Nixon rejiggered farm policy to boost production of corn and soy to drive down food prices.

    Of course, reforming the food system will ultimately depend on a Congress that has for decades been beholden to #agribusiness, one of the most powerful lobbies on Capitol Hill. As long as food-related issues are treated as discrete rather than systemic problems, congressional committees in thrall to special interests will be able to block change.

    (...)

    Brazil has had a national food policy since 2004. In the city of Belo Horizonte that policy — coupled with an investment of 2 percent of the local budget in food-access and farmer-support programs — has reduced poverty by 25 percent and child mortality by 60 percent, and provided access to credit for 2 million farmers, all within a decade.

    #alimentation #lobbies #lobbying #corruption #santé #obésité #diabète_sucré #Etats-Unis

  • Obesity rising among #Fukushima children, survey shows | Environment | The Guardian
    http://www.theguardian.com/environment/2015/jan/27/obesity-fukushima-children-survey

    Children from Fukushima are the most obese in Japan, due in part to fears among parents that allowing them to play outside will expose them to harmful levels of radiation, a survey has found.

    Almost four years after the triple meltdown at Fukushima Daiichi nuclear power plant, concern is growing about the long-term health risks to inactive children from the prefecture.

    According to Japanese media, an education ministry survey of schoolchildren aged five to 17 found that 15.07% of nine-year-olds in Fukushima prefecture were 20% heavier than the standard weight for their age – the level at which a child is considered clinically obese.

    #obésité #cancer #santé #enfants

  • #UE -L’#obésité peut parfois être un #handicap dans le #travail | Reuters
    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0U22DJ20141218

    BRUXELLES, 18 décembre (Reuters) - L’obésité peut dans certains cas constituer un handicap et les personnes qui en souffrent peuvent bénéficier de la législation européenne contre les #discriminations dans le travail, a déclaré jeudi la Cour de #Justice de l’#Union_européenne .

    • Petite réponse taquine à propos de la salade c’est 2 kcal produite http://seenthis.net/messages/312082

      En résumé, les non-obèses qui mangent de la salade ont un apport calorique faible tandis que les obèses qui mangent cette même salade ont un apport calorique nettement plus important en particulier issu de l’absorption d’acides gras.

      La salade ne contient pas d’acides gras.

      Je mange de la salade et je pense que je vais apporter à mon corps l’énergie contenue dans cette salade que je mesure dans un calorifère par la combustion de l’aliment.

      C’est faux.

      Je mange de la salade, la salade nourrit mon microbiote intestinal qui produit différents substrats issus de l’aliment ET des réactions microbiennes locales. Selon ma flore digestive ET mes capacités d’absorption, je prends plus ou moins de calories avec ma salade.

      Les obèses ont souvent une flore pauvre, peu diversifiée, dont la pousse est favorisée bien sûr par la consommation de graisses et de sucres rapides qui fait que même les aliments peu calorifiques sont susceptibles de produire plus d’énergie sous forme de graisse. Double peine.

      La solution à la mode dans les publications ? La greffe de selles. C’est pas très ragoutant, je sais mais ça se vend.

      De fait, ce n’est qu’un des aspects même s’il est important, si l’on veut maintenir une flore diversifiée et moins néfaste il faut la favoriser et là, cela passe par une modification de l’hygiène de vie : alimentation diversifiée et qualitative, activité physique, diversité des contacts microbiens cqfd.

  • La fin des quotas de #sucre pourrait favoriser...l’#obésité
    http://www.euractiv.fr/sections/sante-modes-de-vie/la-fin-des-quotas-de-sucre-pourrait-favoriserlobesite-309823

    Le système actuel a été remis en question en 2006, quand l’Organisation mondiale du commerce (#OMC) a posé une restriction sur le sucre européen, à la suite de plaintes de plusieurs pays producteurs accusant l’#UE de dumping.

    En vue de mettre fin à ces restrictions, l’UE a alors annoncé qu’elle réformerait le marché de l’#industrie sucrière européenne en 2015, date qu’elle a repoussée par après à 2017.

    En ce qui concerne la levée des quotas sur le sucre, l’Association danoise des diabétiques demande à l’UE « d’appuyer sur la pédale de frein à la place de celle sur l’accélérateur ». Elle demande aussi que des études en profondeur soient menées sur le #sirop_de_maïs à haute teneur en #fructose avant de libéraliser son exploitation.

    Le sirop de maïs, inconnu au bataillon

    L’eurodéputée sociale-démocrate Christel Schaldemose, membre de la commission parlementaire de l’Environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire (ENVI), a déclaré ne pas avoir eu connaissance jusqu’à ce jour du sirop de maïs.

    « Si le chercheur a raison, alors cette situation est vraiment inquiétante. La dernière chose dont a besoin dans l’UE est d’avoir encore plus de citoyens touchés par le diabète » a commenté l’eurodéputée danoise. Elle a ajouté qu’elle demanderait à la #Commission_européenne si celle-ci était au courant du sirop en question et le cas échéant ce qu’elle comptait faire pour gérer ce produit.

  • Sucre, graisses et sel : le trio qui nous rend accros à la nourriture industrielle | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/93489/sucre-sel-graisses-nourriture-industrielle-michael-moss
    A l’inverse, quand on a pris l’habitude de préparer à manger soi-même on trouve les plats préparés peu goûteux, trop salés ou trop sucrés.

    A la suite de cette enquête au long cours, ce journaliste du New York Times, prix Pulitzer en 2010 pour son travail sur la viande contaminée, a sorti en 2013 un ouvrage très riche sur l’industrie agroalimentaire. Publié en français cet automne sous le titre Sucre, sel et matières grasses, comment les industriels nous rendent accros, ce livre décortique minutieusement les méthodes secrètes des marques pour créer l’envie chez le consommateur, l’envie d’acheter, de manger et de manger encore… Avec des conséquences graves sur l’#obésité dans le monde entier, les #maladies_cardio-vasculaires, le #diabète, l’hypertension et les autres maux liés à l’alimentation.

    Selon #Michael_Moss, les ingrédients de cet alarmant tableau sont le #sucre, le #gras et le #sel, et la manière dont ils sont utilisés dans l’industrie. Ils rendent accros, et sont soigneusement dosés pour que le consommateur soit heureux (et continue donc à acheter, car derrière tout cela il y a des chiffres d’affaires faramineux).

    #graisse #empoisonneurs #prédateurs #agroalimentaire #alimentation #santé

  • #Obésité : la #mafia de nos papilles 09.10.2014
    Véronique Zbinden
    http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Sante-2014/p-29281-Obesite-la-mafia-de-nos-papilles.htm

    Minneapolis, avril 1999. Au 31e étage d’une tour de verre et d’acier du sud de la ville se tient une réunion singulière. Descendus de leurs limousines avec chauffeurs, une dizaine d’hommes se retrouvent dans le plus grand secret. Ils ont tout du clan mafieux, l’élégance et les dents longues, l’absence de scrupules et le propos sans détours.

    Le récit de Michael Moss* débute à la manière d’un polar. Le livre que signe le journaliste du New York Times , lauréat du prestigieux Prix Pulitzer en 2010, n’a pourtant rien d’une fiction. Il n’y est pas question de #crime_organisé, quoique…

    Les protagonistes de cette réunion ultra-secrète, patrons des géants de l’#industrie_alimentaire, ont été conviés par l’un d’entre eux à prendre acte de l’#épidémie d’obésité dévastatrice et à s’interroger sur leur responsabilité en vue de définir une éventuelle stratégie commune. Rien ou presque ne filtrera de leurs discussions ; surtout, aucune velléité de changement de cap ne sera esquissée. Après avoir mené une enquête de plusieurs mois dans les méandres et les laboratoires secrets de ces #multinationales, le #journaliste s’attaque en revanche à décortiquer, pièce à pièce, les pratiques écœurantes de leurs dirigeants.

    Plus de la moitié des adultes américains sont alors en surpoids et près d’un quart (40 millions de personnes) cliniquement obèses. Un taux qui a doublé depuis 1980 parmi les enfants, dont plus de 12 millions sont alors obèses. Pour corollaire, l’augmentation des #maladies cardio-vasculaires, #diabète, #hypertension, #arthrite et autres #cancers du sein, du côlon, de l’utérus. Et des coûts publics massifs.

    Les ingrédients qui ont mené à ce scandale pourraient se résumer à trois mots : appât du gain. Voire à trois additifs qui rendent accros, les trois piliers de la #nourriture industrielle à l’origine de l’épidémie d’obésité. Les #matières_grasses, qui apportent la plus grosse part des calories et poussent subrepticement à la suralimentation ; le #sel, transformé de multiples manières pour maximiser le choc des papilles dès la première bouchée ; enfin, le plus puissant des trois, le #sucre, de par sa capacité à exciter le cerveau.

    Ces composants ne sont qu’une facette du plan de l’industrie pour modifier les habitudes de #consommation. Le #marketing en est une autre, qui recourt à de fines études psychologiques, jouant volontiers sur la culpabilité des mères actives et le désir d’autonomie des enfants.

    Mais en réalité, l’histoire remonte bien plus loin et l’auteur nous entraîne à la fin des années 1940, date de la création du premier pudding instantané, pour relater ce tournant. Nous sommes à l’aube de la révolution des modes de production, qui voit l’#industrie recourir à de nombreux #additifs et #produits_de_synthèse jusque-là bannis.

    Au prétexte louable de « simplifier la vie du consommateur moderne », General Foods propose, entre autres, des produits « simples à acheter, stocker, ouvrir, préparer et manger ». Les nouveautés se succèdent à une cadence endiablée. Les céréales, censément plus saines que le traditionnel breakfast eggs and bacon des Etats-Uniens, se métamorphosent pour en arriver à contenir progressivement plus de sucre que de céréales. L’argument de la pub de cette époque ? « Offrir une vie plus riche, car nous avons mieux à faire que mélanger, oser, couper, mesurer, cuisiner, servir. » Une nouvelle manière d’envisager la nourriture est née.

    Une armada de chercheurs en #neurosciences et en #psychologie est mise à contribution. Elle travaille spécifiquement sur les #enfants et leur attirance pour le sucré – déterminant ce qu’il est convenu d’appeler « le point de félicité ». Un orgasme des papilles qui se mesure et se calcule aussi précisément que les propriétés physiques, chimiques et nutritives d’un aliment.

    Burger à l’ammoniac

    Plus généralement, l’industrie travaille sur les pouvoirs sensoriels cachés et l’attrait du gras, du sucré et du salé, connus pour produire d’importantes réactions de récompense dans le cerveau. Comment des processus très enfouis commandent des #comportements fondamentaux, ou comment rendre la nourriture industrielle encore plus attrayante…

    Dans les années 1970, une vague de #caries dentaires sans précédent amène les dentistes à tirer la sonnette d’alarme. Les premiers rapports sur les liens entre sucre et diabète paraissent à la même époque.

    Le sucre se voit diabolisé ? Qu’à cela ne tienne, on le remplace par pire. Le #sirop_glucose-fructose (#SGHTF) issu du maïs, au plus fort pouvoir sucrant. Particulièrement peu coûteux, il a pour autre avantage sa consistance liquide, qui permet une intégration instantanée dans la nourriture et les boissons.

    Les fabricants dépensent désormais davantage pour la #publicité que pour les ingrédients… Près de 15 000 produits apparaissent chaque année, dont les deux tiers sont abandonnés au bout de quelques mois. Leur inventivité fait notamment merveille avec des petits bijoux tels le Cheez Whiz de Kraft, le fromage aux 27 ingrédients parmi lesquels le fromage a disparu. Ou le fameux burger à l’ammoniac…

    Pour tenter de répondre à la surconsommation morbide de viande et de fromage – tout en ménageant les intérêts des filières de producteurs –, l’administration s’engage à promouvoir la consommation de « viande maigre ». Problème. Ces pièces sont plus difficiles à mâcher. Solution : prélever les parties les plus grasses, réservées jusque-là au suif et à la nourriture pour chien, et les passer en centrifugeuse afin de disperser la graisse. 10% de la masse subsistent, qui sont assemblés en bloc de 13 kilos, congelés et expédiés dans des usines où on les mélange à d’autres morceaux pour en faire des steaks hachés. En cours de production, la viande est traitée au gaz ammoniac pour tuer les éventuels agents pathogènes. De quoi produire la viande hachée la moins grasse, la moins chère et la plus consommée que l’Amérique ait connu, jusqu’à ce que les secrets de préparation de cette « glu rose » soient découverts…

    Quinze ans après la réunion évoquée au début du livre, la situation dépasse les prévisions les plus sombres. Un Américain sur trois – et un enfant sur cinq – est obèse. 24 millions d’Américains sont concernés par le diabète de type 2. Et 79 millions considérés comme prédiabétiques. En Chine, pour la première fois, le nombre de personnes en surpoids dépasse celui des personnes sous-alimentées. En France, l’obésité est passée de 8,5% à 14,5% depuis 1997. Au Mexique, le taux d’obésité a triplé au cours des trente dernières années et le pays a désormais les enfants les plus gros du monde.

    L’inspiration des industriels de l’alimentaire est à chercher du côté des grands cigarettiers, notamment si l’on considère le rachat de #Kraft et #General_Foods par #Philip_Morris, désormais la plus grande entreprise #agroalimentaire.

    Aux dires des protagonistes, le #tabac apparaît toutefois comme un univers nettement plus soft que l’alimentation. Témoins la #passivité des #administrations_publiques, noyautées par le puissant #lobby industriel, mais aussi l’#infiltration des associations de consommateurs et d’enseignants d’économie ménagère, selon des procédés dignes du FBI. Un vrai polar, on vous disait…

    * Sucre, sel et matières grasses, comment les industriels nous rendent accros , Michael Moss, Calmann-Lévy.

    Article paru sur le site du journal "Le Temps"

    #criminels #agrobusiness #complicité #santé

  • Les mauvais calculs font de gros enfants
    http://www.lequotidiendumedecin.fr/alimentation-enfant/actualites/les-mauvais-calculs-font-de-gros-enfants

    L’étude ELANCE, réalisée en France entre 1985 et 2005, a montré que seule l’augmentation de la part d’énergie liée aux protéines à 2 ans était associée à un rebond d’adiposité précoce et à une augmentation de la masse grasse. Résultats confirmés par d’autres études.
    Au Danemark, il a également été montré qu’un apport élevé en protéines est associé à une augmentation des facteurs de #croissance IGF-1 et à une croissance plus rapide. Ainsi, même chez des enfants bien nourris, l’augmentation des protides (en particulier en provenance des laitages) peut avoir un effet stimulant sur la croissance. Ce qui peut avoir des effets néfastes, une croissance trop rapide pouvant entraîner un surpoids et la survenue de maladies métaboliques.
    ELANCE a montré une relation négative entre les apports lipidiques à 2 ans et la masse graisseuse tronculaire à 20 ans, ainsi qu’une augmentation de la leptine, ce qui suggère une résistance à cette hormone.

    #santé #obésité #viande

  • Back to basics for diabetes
    http://download.thelancet.com/pdfs/journals/lancet/PIIS0140673614609375.pdf?id=iaaJfyeNxgj2N6FNYGVzu

    Driving the increase in prevalence of type 2 diabetes is a change in human societies that has altered food production worldwide. Resource-intensive animal husbandry has increased, as has the further refinement of grains. Other changes in society have promoted urbanisation with greater access to highly processed, energy-dense foods and decreased physical activity.

    An inevitable consequence of the resulting obesogenic environment is the rapid increase in diabetes, which now affects 382 million people (a worldwide adult prevalence of 8·3%), the majority of whom are in low-income and middle-income countries. The number of individuals affected is predicted to approach 600 million by 2035. #Prevention is fundamental to managing the diabetes crisis.

    (...)

    The prevention of type 2 diabetes presents a complex challenge that involves both individual actions and external forces. Without a concerted society-wide effort to reduce risk factors and support individuals at risk, the burden of diabetes, health-care costs, and adverse population outcomes will inevitably increase. Like climate change, the rampage of type 2 diabetes challenges a society’s priorities: just how bad do things need to get before effective action is taken, knowing full well that each year’s delay condemns another 10 million people to diabetes?

    #diabète_sucré #santé #choix #société #alimentation #obésité

  • Près du tiers de l’humanité souffre d’obésité ou de surpoids
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/05/29/pres-du-tiers-de-l-humanite-souffre-d-obesite-ou-de-surpoids_4428302_3244.ht

    Elle montre, résume son coordinateur, la professeure Emmanueala Gakidou (IHME), que « la progression du surpoids et de l’obésité a été importante, générale et rapide ». De fait, la population mondiale affligée d’une surcharge pondérale est passée de 857 millions d’individus en 1980 à 2,1 milliards en 2013. Désormais, près de 30 % de l’humanité est en surpoids (indice de masse corporelle, ou IMC, calculé en divisant le poids par le carré de la taille, supérieur à 25), le nombre de personnes obèses (IMC supérieur à 30) atteignant, dans cet ensemble, 671 millions.

    Face à cette maladie, tous les pays ne sont pas égaux. Elle reste majoritairement une plaie des nations développées, où vivent près de deux personnes obèses sur trois. Parmi les Etats où l’obésité a le plus gagné de terrain figurent ainsi les Etats-Unis (un adulte sur trois aujourd’hui), l’Australie (dans une proportion à peine moindre) et le Royaume-Uni (un adulte sur quatre). Mais les pays en développement ou émergents sont de plus en plus concernés. Dans le « top 10 » des nations qui, à elles seules, totalisent plus de la moitié des individus obèses, on trouve à présent, aux côtés des Etats-Unis – toujours en tête de ce contre-palmarès – mais aussi de l’Allemagne, des géants démographiques : Chine, Inde, Russie, Brésil, Mexique, Egypte, Pakistan et Indonésie.


    #obésité #santé #malbouffe #alimentation

  • De l’incongruité des pratiques agricoles et alimentaires du XXIe siècle
    http://www.laviedesidees.fr/De-l-incongruite-des-pratiques.html

    Ce discours a été prononcé par le Surintendant européen du territoire et de l’alimentation à l’occasion des XXVIIIe Causeries d’Oulan-Bator, qui se sont tenues en Mongolie du 9 au 13 juillet 2112. Il rappelle – avec indulgence – les errements de la civilisation prébatorienne : destruction de la biodiversité, technolâtrie, misère de l’#agroforesterie, #surpêche, pauvreté de l’#alimentation.

    Mesdames, Messieurs,

    Notre humanité a connu, au siècle dernier, une crise et une mutation dont le seul précédent digne de comparaison est la grande révolution néolithique. Nos ancêtres eurent à faire face à la fois aux dérèglements #climatiques, à l’épuisement des ressources fossiles (le #pétrole, incontournable pour produire des engrais azotés, les phosphates) et à la demande de production d’agro- ou bioénergie, énergies issues de la biomasse, comme le bois, l’éthanol issu des sucres ou l’huile. Il s’en est suivi des tensions sociales, voire géopolitiques, pour l’accès à l’#eau, à la terre, à la #biodiversité ou tout simplement à la nourriture. C’était là le fond de la grande crise des années 2020 dont vous avez tous entendu parler et qui s’est heureusement conclue par le fameux traité d’Oulan Bator, qui façonna de façon décisive le monde actuel auquel il donna d’ailleurs son nom d’« ère batorienne ».

    Si vous reprenez les textes de l’époque, disons ceux produits entre 1970 et 2020, vous constaterez en effet qu’il y eut alors un immense débat, moins sur la nécessité de la transition qui s’imposait à tous, que sur la nature de cette #transition. Vous m’excuserez de caricaturer les choses, mais, compte tenu des limites de temps, je dirai qu’il y avait globalement deux grandes positions.

    La première nous apparaît, avec le recul, totalement incroyable et fantaisiste, et je vous surprendrai sans doute encore plus en vous disant qu’elle eut longtemps la faveur des décideurs et de l’opinion. Mais je tiens à vous rappeler l’état primitif de la conscience politique et morale de l’âge industriel prébatorien. Cette position reposait sur l’idée que l’ensemble des problèmes seraient résolus en perpétuant la logique qui les avait favorisés ! Il s’agissait de s’appuyer sur des innovations techniques (#biotechnologie, #géo-ingénierie, biologie synthétique, grands #barrages, clonage, fermes verticales dans des grandes tours, etc.) développées et contrôlées par une #oligarchie d’entreprises privées, quoique très liées aux États. Bien sûr, l’avantage de cette proposition était d’éviter toute réforme en profondeur des modes de vie et de la gouvernance du système.

    S’il est si important de rappeler les termes de ce projet, que l’on peut qualifier de « technolâtre », c’est que notre société a fait un choix opposé. C’est la deuxième option. Considérez en effet un instant notre mode de gestion de la biodiversité. Au contraire du projet de centralisation et de normalisation à outrance (c’est la logique des clones), la plupart des plantes et des animaux domestiques que nous cultivons et élevons sont sélectionnés sur un mode décentralisé et diversifié en réseau, impliquant des stations de sélection locales et des maisons des #semences, qui animent elles-mêmes des réseaux de paysans-sélectionneurs.

    Vous voyez apparaître sur l’écran une photo de la Beauce datant de 1990. Je dis bien la Beauce, car ceux qui connaissent ce pays actuellement croiront plutôt qu’il s’agit d’une image prise par un de nos satellites sur quelque planète hostile. Eh bien oui, mesdames et messieurs, au moment même où des projets délirants prétendaient « biotiser » la planète Mars en y implantant une vie primitive en vue d’hypothétiques colonisations, les hommes dégradaient toute forme d’#écosystème élaboré dans ces plaines si fertiles de la région parisienne. Ils prétendaient créer sur Mars ce qu’ils avaient détruit sur la Terre. Et sachez pourtant que la #civilisation_industrielle prébatorienne considérait ces terres comme les plus prospères !

    Si vous imaginez ce qu’était alors l’état de nos territoires, le degré de dégradation biologique qui les affectait dans leur ensemble, vous pourrez vous représenter l’effort considérable de nos prédécesseurs pour inverser cette tendance mortifère et couvrir d’un vert manteau la terre dénudée. Pardonnez-moi ce lyrisme, mais la question est absolument capitale. Il a fallu une réforme profonde de nos systèmes psychologiques, économiques, techniques et fiscaux pour retrouver le potentiel détruit. Nous sommes les héritiers – et les heureux bénéficiaires – de cet effort sans précédent, et nous nous devons d’en conserver soigneusement les avantages pour nos enfants.

    Mais, me direz-vous, que mangeait-on en ce temps-là ? L’alimentation a connu un appauvrissement stupéfiant dans le premier quart du siècle dernier. L’alimentation mondiale tenait à une poignée de productions : #blé, #maïs, canne et betterave à sucre, riz, #soja et #palmier_à_huile. Seuls les trésors d’imagination et de technicité de l’#agro-industrie permettaient de recréer par les couleurs et odeurs de synthèse un faux-semblant de diversité. Les animaux étaient soumis au même régime. Des #vaches ne mangeaient jamais d’herbe, des #porcs jamais de glands et des #poulets jamais d’insectes. Maïs, soja, sels minéraux : telle était alors pour tous la triade miracle.

    Quel contraste avec notre politique vigoureuse visant à utiliser au mieux la #biomasse fixée par le territoire ! Ces merveilleux systèmes associant production de chênes de qualité et élevage de porcs, que nous nommons Dehesa et qui nous semblent si évidemment performants, ne se trouvaient plus qu’en Espagne et sur une surface qui n’excédait guère 20 000 kilomètres carrés. Faute d’une attention soutenue et d’une recherche de qualité – notamment sur la fructification des chênes –, cette Dehesa n’avait d’ailleurs que peu de chose à voir avec celle que nous avons aujourd’hui sous les yeux.

    Après de vrais progrès au XXe siècle, on était allé beaucoup trop loin dans la même direction, sans avoir le courage ou l’idée de sortir de l’ornière. On mangeait trop de #viande de qualité médiocre, trop de sucre, trop de sel. Il s’ensuivait une perte de #fertilité, des #maladies_cardiovasculaires, du #diabète, de l’#obésité, etc. Étrange civilisation que la civilisation prébatorienne, où la mauvaise alimentation allait de pair avec une surmortalité évitable ! Obnubilée par les maladies bactériennes, qu’elle réussit à prévenir avec succès (du moins momentanément), cette civilisation en oublia toutes les autres dimensions du lien entre santé et alimentation. Il y avait, dans tout l’espace public – je dis bien dans tout l’espace public, jusque dans les établissements scolaires – des distributeurs de boissons et d’aliments surchargés en sucre et en sel !

    Nous n’avons pas seulement diminué la quantité moyenne de viande consommée, nous avons surtout appris à la moduler dans le temps. Ainsi, si les enfants et les adolescents continuent de consommer de la viande, nous diminuons rapidement cette quantité à partir de trente ou quarante ans, selon les âges et les professions.[...] Il m’arrive de rencontrer des mouvements végétariens stricts qui me demandent pourquoi nous n’avons pas interdit la viande purement et simplement. À ceux-là je rappelle que notre élevage n’est pas dépourvu de qualités agronomiques et également paysagères. C’est partout un élevage raisonné et bien intégré que nous avons promu. Dans certains territoires particulièrement frais, voire froids et humides, favorables à une pousse abondante de l’herbe, l’élevage demeure le meilleur mode de valorisation des surfaces. Si donc nous avons cessé de faire de l’élevage pour l’élevage et d’accumuler #surproduction et #pollution, nous n’avons pas renoncé à l’élevage partout où celui-ci nous paraissait bénéfique tant d’un point de vue agricole que paysager. Certes, les produits animaux sont redevenus des produits semi-festifs. Mais il vaut mieux savourer en petites quantités un bon fromage avec des amis que d’avaler quotidiennement et précipitamment à la cantine un succédané lacté dépourvu de saveur.

    J’en viens, pour terminer, au #poisson et autres produits aquacoles. Vous raffolez tous de la carpe, ce « cochon des étangs » que nous préparons sous un nombre incroyable de formes. Au point que le mot carpe est désormais synonyme de « poisson » pour beaucoup d’entre vous. C’est en effet un poisson d’eau douce que nous élevons dans les nombreux étangs que nous entretenons. Rappelons que ces étangs jouent un rôle fondamental aussi bien en réserves d’eau et en lieux d’épuration, qu’en réserves de biodiversité et d’#agronomie ! Vidés tous les sept ans, ils offrent trois ans d’excellentes récoltes. Au début du XXIe siècle pourtant, cette culture des étangs et des poissons d’eau douce était résiduelle, sauf en Asie, dans les cultures de rizière. C’est bien simple : le poisson d’eau douce avait quasiment disparu, au profit du poisson de mer. Mais la surpêche avait presque vidé les océans. Quant à l’élevage de poissons tels que les saumons, le remède était pire que le mal. Le saumon étant carnivore, il fallait pêcher toujours plus de poisson pour élever les saumons. C’est un peu comme si nous avions mangé du tigre et raflé régulièrement tous les animaux de la jungle pour nourrir nos tigres d’élevage !

    Ce sont paradoxalement les problèmes climatiques et le problème des réserves en eau qui nous ont amenés à réfléchir à des modes intelligents de retenues d’eau. Quitte à construire des barrages, pourquoi ne pas en faire également des lieux de production piscicole ? Ainsi, dans un lieu donné, plutôt que de faire un seul grand bassin, il est apparu qu’il valait mieux en faire toute une série, reliés entre eux et permettant une exploitation raisonnée. L’obligation alors émise, pour toute demande de construction d’une retenue, de fournir une capacité de production piscicole a profondément changé la logique des aménagements. Au lieu de créer quelques grands barrages, profonds, lourds d’entretien, concentrés en un lieu, nous avons constitué un système hydraulique #décentralisé, complexe, flexible, d’une grande #résilience et hautement productif ! C’est à lui que nous devrons le délicieux pâté de carpe au coulis de groseille avec sa mousse de châtaigne qui constitue l’entrée de notre repas.

    et aussi #permaculture #agroécologie #aquaculture #paysannerie #prospective

  • UPDATE 3-McDonald’s quits Crimea as fears of trade clash grow | Reuters
    http://in.reuters.com/article/2014/04/04/ukraine-crisis-mcdonalds-idINL5N0MW18J20140404

    “Due to operational reasons beyond our control, McDonald’s has taken the decision to temporarily close our three restaurants in Simferopol, Sevastopol and Yalta,” a spokeswoman said.

    The Crimean outlets are not franchises, but owned and operated by McDonald’s itself.

    (…)

    The company’s decision was welcomed by the deputy speaker of the Russian parliament, Vladimir Zhirinovsky, known for his anti-Western rhetoric, who demanded that McDonald’s pull its business out of Russia entirely.

    “It would be good if they closed here too ... if they disappeared for good. Pepsi-Cola would be next,” Russian media quoted Zhirinovsky as saying.

    Zhirinovsky, whose nationalist Liberal Democratic party largely backs President Vladimir Putin in parliament, said the party would organise pickets at McDonald’s restaurants across the country.

    McDonald’s, which currently operates more than 400 restaurants in Russia, was the first international fast-food chain to tap the Russian market when it opened in Moscow’s Pushkin Square before the collapse of the Soviet Union.

  • A Oslo, plusieurs centre commercciaux ont décider d’interdire purement et simplement à des fastfood de s’installr au profit de restaurants proposant une nourriture plus saine...

    Ut med burger - inn med rå fisk - NRK – Østlandssendingen

    http://www.nrk.no/ostlandssendingen/ut-med-burger---inn-med-ra-fisk-1.11645724

    En matrevolusjon er i ferd med å innta hovedstadsområdet. Sakte, men sikkert blir en etter en av burgerkjedene kastet ut av kjøpesentrene. Det påvirker også hvilke kunder som søker dit.

    I mai blir sultne tenåringer sannsynligvis erstattet av eldre kunder på Lillestrøm torv. Burgere og frityros blir erstattet med ris og rå fisk, når Burger King ikke får fornyet kontrakten sin etter femten års drift.

    #oslo #norvève #alimentation #obésité #dfs #commerces #centres_commerciaux

  • The Jobs With the Highest Obesity Rates - Olga Khazan - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/health/archive/2014/03/the-jobs-with-the-highest-obesity-rates/359849

    Employers want their workers to be healthy—both for insurance-cost and humane reasons—but aspects of those very jobs can make workers sick. A study published this month in the American Journal of Preventive Medicine found that workers who toiled for more than 40 hours per week or were exposed to a hostile work environment were significantly more likely to be obese.

    Both of those are fairly intuitive—long hours at the office can make it hard to squeeze in exercise, and dealing with, shall we say, “a strong personality” all day can make it tempting to indulge in an extra helping of curly fries. (A more tragic explanation would be that people who are already obese are more likely to be harassed at work.)

    But surprisingly, the researchers also found that certain industries and occupations in and of themselves correlate with higher obesity rates, even when controlling for the demographic makeup of those jobs.

    The study authors used data from the 2010 National Health Interview Survey and connected it to self-reported weight and height information, as well as industry and occupation codes from the Census. For the hostility factor, they asked workers: “During the past 12 months were you threatened, bullied, or harassed by anyone while you were on the job?” (The obesity rate was 13 percent higher among those who said yes.)

    Among the industry categories, manufacturing, healthcare/social assistance, transportation/warehousing, information, utilities, and public administration had the highest obesity rates:...

    #santé
    #obésité

  • Cancers, diabète, obésité : « La croissance des maladies liées à notre mode de vie met en péril notre système de santé »
    http://www.bastamag.net/Cancers-diabete-obesite-La

    400 milliards d’euros en 15 ans : c’est le surcoût entraîné par l’explosion des maladies chroniques, comme le cancer ou le diabète, pour la Sécurité sociale. Des maladies liées à la pollution de notre environnement et qui se transmettent entre générations. #Pesticides, perturbateurs endocriniens, molécules chimiques en tout genre sont présents dans l’alimentation, les biens de consommation, l’eau potable, l’air… Un scandale invisible pour le toxicologue André Cicolella, président du Réseau environnement (...)

    #Décrypter

    / #Toxiques, Pesticides, Santé , #Lanceurs_d'alerte, #Entretiens, Menaces sur la #Santé_publique, Quel avenir pour nos protections sociales ?, A la (...)

    #Menaces_sur_la_santé_publique #Quel_avenir_pour_nos_protections_sociales_ ? #A_la_une

  • Rapport soumis par le Rapporteur spécial [de l’#ONU] sur le droit à l’#alimentation, #Olivier_De_Schutter
    Rapport final : Le droit à l’#alimentation, facteur de changement
    http://www.srfood.org/images/stories/pdf/officialreports/20140310_finalreport_fr.pdf

    « Les modes industriels de production agricole » sont un échec nutritionnel avec de graves répercussions environnementales qui doivent être abandonnés.

    Comme l’a indiqué le Rapporteur spécial (voir A/HRC/19/59), même lorsque l’apport alimentaire est suffisant, des régimes alimentaires inadaptés peuvent entraîner des #carences en micronutriments, par exemple en iode, en vitamine A ou en fer, pour ne citer que les carences les plus courantes dans une grande partie du monde en développement.

    À l’échelle mondiale, plus de 165 millions d’enfants présentent un retard de croissance − leur degré de #malnutrition est tel qu’ils ne se développent pas pleinement sur les plans physique et cognitif − et 2 milliards de personnes présentent des déficiences en vitamines et en minéraux indispensables à une bonne santé.

    Bien que les bénéfices à long terme d’une #nutrition adéquate pendant la #grossesse et avant le deuxième anniversaire de l’#enfant aient été prouvés, trop peu de mesures ont été prises pour garantir une nutrition adéquate, tant dans les pays à faible revenu, où la sous-alimentation est le principal sujet de préoccupation5, que dans les pays à revenu moyen et élevé6. En outre, les régimes alimentaires inadaptés sont l’une des principales causes de l’augmentation des #maladies non transmissibles, qui touche aujourd’hui toutes les régions du monde. À l’échelle mondiale, la prévalence de l’#obésité a doublé entre 1980 et 2008. En 2008, 1,4 milliard d’adultes étaient en #surpoids ; 400 millions d’entre eux étaient obèses et étaient donc exposés à un risque accru de diabète de type 2, de troubles cardiaques ou de cancer gastro-intestinal7.

    L’accent mis exclusivement sur l’augmentation de la production agricole a également eu de graves conséquences pour l’environnement. La « révolution verte » du XXe siècle a associé l’utilisation de variétés végétales à haut rendement, l’augmentation de l’irrigation, la mécanisation de la production agricole et le recours à des pesticides et à des engrais azotés. Ces techniques combinées, ainsi que le soutien apporté par l’État sous forme de subventions et de marketing, ont permis une augmentation du volume de production des principales céréales (maïs, blé et riz, notamment) et du soja. Le but de la révolution verte était de relever l’enjeu tel qu’il était compris à l’époque : faire en sorte que l’augmentation de la productivité agricole corresponde à la croissance démographique et à la transition alimentaire facilitée par la hausse des revenus. Elle a cependant conduit à une extension des #monocultures et, partant, à une baisse importante de la #biodiversité agricole et à une #érosion accélérée des #sols. L’utilisation excessive d’engrais chimiques a entraîné la #pollution des #eaux potables et l’augmentation de leur teneur en phosphore et des apports de phosphore dans les #océans, qui s’élèveraient actuellement à quelque 10 millions de tonnes par an. La pollution des eaux par le phosphore et par l’azote est la principale cause de l’#eutrophisation, augmentation d’origine humaine des processus de fertilisation naturelle, qui stimule la croissance des algues, et entraîne une absorption de l’oxygène dissous nécessaire pour maintenir le niveau des stocks de #poissons.

    Les répercussions des modes industriels de production agricole qui peuvent être les plus dévastatrices viennent de la contribution de ces modes de production à l’augmentation des émissions de gaz à #effet_de_serre. Au total, les pratiques agricoles sont à l’origine d’environ 15 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, sous la forme d’hémioxyde d’azote (N2O) provenant de l’utilisation d’#engrais azotés organiques et inorganiques, de #méthane (CH4) dégagé par les terres inondées des rizières et par le #bétail, et de dioxyde de #carbone (CO2) provenant de la perte de carbone organique du sol dans les terres cultivées et, en raison du pâturage intensif, dans les pâtures. De plus, la production d’engrais, d’herbicides et de #pesticides, le labour, l’irrigation et la fertilisation, ainsi que le transport, le conditionnement et la conservation des aliments nécessitent des quantités considérables d’#énergie, qui sont à l’origine de 15 à 17 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine imputables aux systèmes alimentaires9. Les #changements_climatiques résultant de ces émissions risquent de limiter fortement la productivité que les méthodes agricoles actuelles permettent d’atteindre. Dans certains pays, il semble que l’évolution des conditions climatiques observée ces trente dernières années ait déjà remis en cause en grande partie l’augmentation des rendements moyens obtenue, entre autres, grâce à la technologie et à la fertilisation par le dioxyde de carbone10. En l’absence de changement notable, on peut s’attendre à une baisse de productivité de 2 % en moyenne tous les dix ans, les variations de rendement dans les pays en développement allant de -27 % à +9 % pour les cultures essentielles11.

    (...)

    L’enseignement que l’on peut tirer de cet échec est que le passage à des politiques agroalimentaires qui soutiennent la réalisation du droit à l’alimentation demande une action #politique d’envergure visant à restructurer le système d’appui, autour de formes d’#agriculture #agroécologique à fort coefficient de #main-d’œuvre qui contribuent à la réduction de la #pauvreté.