An Obscure Field of Math Might Help Unlock Mysteries of Human Perception | Discover Magazine
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Hungarian mathematician János Bolyai challenged the rules Euclid had outlined more than 2,000 years earlier.
Credit: Science History Images/Alamy
The human brain is both a marvel and a mystery of evolution: Packed into a volume about one-quarter that of an inflated soccer ball, somewhere around 86 billion neurons form networks that enable us to do everything from mindlessly scrolling through Instagram to safely sending people into space. But a deeper understanding of the structure of those networks is still an open question.
Perception remains particularly vexing: How does the human brain turn the deluge of incoming signals — photons, odor molecules, sound waves, sensations on our skin — into an accurate mental simulation? What neural network could represent, say, the smell of chocolate?
[…]
The idea of breaking Euclid’s Fifth attracted big thinkers of the time, including Carl Friedrich Gauss and Nikolai Lobachevsky. One of the most remarkable figures was János Bolyai, a young, aspiring mathematician from Hungary who was one of the first to forge the rules of this new geometry. In 1820, he undertook a radical plan to thwart Euclid. János realized that relaxing Euclid’s Fifth Postulate opened new windows to stranger, non-Euclidean geometries.
His father, Farkas, was not pleased, using language we don’t often hear from mathematicians. Or fathers, for that matter.
“For God’s sake, please give it up,” Farkas wrote to János.
“Detest it as lewd intercourse,” his letter continued. “It can deprive you of all your leisure, your health, your rest, and the whole happiness of your life.” Farkas, himself a mathematician and a lifelong friend of Gauss, noted that he, too, had once challenged Euclid. “I have measured that bottomless night, and all the light and all the joy of my life went out there.”
La fable du DDT - Stéphane Foucart (Le Monde)
▻http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/04/25/la-fable-du-ddt_4407690_3232.html?xtmc=ddt_foucart&xtcr=1
[selon James] Lovelock, l’inconséquence écologiste aurait, dans les années 1970, poussé à l’interdiction d’un insecticide-miracle – le célèbre DDT –, rendant ainsi impossible la lutte contre l’anophèle, le moustique vecteur du paludisme.
Le problème est que cette histoire est parfaitement imaginaire. (...)
La fable relayée par le grand biologiste britannique a pourtant été décortiquée et réfutée de longue date par une multitude d’enquêtes journalistiques et des travaux d’historiens des sciences – notamment ceux de Naomi Oreskes (université d’Harvard). Elle a été fabriquée de toutes pièces, dans les années 1990, dans les cercles néoconservateurs américains, sous la volonté et l’impulsion d’industriels emmenés par Philip Morris. Enoncée sans fard dans certains des mémos secrets du cigarettier rendus publics par décision de justice (voir, par exemple, ▻http://legacy.library.ucsf.edu/tid/xvp83c00), l’idée était de populariser une histoire édifiante à même de discréditer les défenseurs de la santé et de l’environnement et leur cortège d’exigences, qui sont autant d’entraves à la bonne marche des affaires.
En France, c’est l’Association française pour l’information scientifique (AFIS) qui a popularisé cette fable du DDT et qui, pour d’obscures raisons, continue de le faire. Avec un formidable succès : l’histoire a désormais été reprise par tant et tant d’auteurs et d’institutions diverses qu’elle s’est imposée, peu à peu, comme l’un des noirs chapitres de l’histoire officielle du mouvement écologiste. Outre-Manche aussi, comme vient nous le rappeler le livre de James Lovelock, la rumeur est devenue la vérité.
►http://www.factsory.fr/2014/ddt-le-mythe-du-genocide-ecolo
Certains n’hésitent pas à chiffrer l’étendue des dégâts, permettant de réaliser la quantité de sang qu’ont les écologistes sur les mains : 25 millions de morts auraient pu être évités avec le DDT (Michael Crichton va jusqu’à faire un parallèle avec Hitler…). Et d’ajouter que l’OMS a interdit pendant 30 ans l’utilisation de ce produit. C’est en fait une relative constance de la part des auteurs anti-écologistes d’accuser les écologistes de millions de morts. En plus de Gérondeau, déjà cité, on peut ajouter à la liste Bruckner, Tertrais, de Kervasdoué (repris par Legalland et Lemarchand), Robin, Brissonnet, Rouzé, Krivine, etc
▻http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2271
Cette histoire est contestée par certaines associations écologistes, et à leur suite, par le journaliste du Monde Stéphane Foucart qui parle à ce propos d’une « légende forgée et diffusée par les milieux néoconservateurs américains » et d’une « fable dépourvue de tout fondement ». Pour lui, la réalité est que « le DDT a progressivement perdu du terrain dans la lutte anti-vectorielle depuis les années 1970 pour la principale raison de l’apparition, dans certaines régions, de résistances des anophèles à cet insecticide » reprenant ainsi à son compte les affirmations de Greenpeace.
Ah tiens, cela me (nous ?) fait découvrir que l’auteur⋅e de « factsory » est sur seenthis : @factsory