• Squat à Toulouse : occupée depuis le 1er mai, la « Maison du peuple » a été évacuée - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2023/06/06/toulouse-la-maison-du-peuple-evacuee-fin-du-squat-ouvert-le-1er-mai-112450

    Les forces de l’ordre ont profité de la fin de la manifestation contre la réforme des retraites pour évacuer la « Maison du peuple », un squat installé depuis le 1er mai dans un bâtiment de la SNCF à côté de la gare de Toulouse.
    Le 1er mai, lors d’une manifestation particulièrement houleuse et violente, des militants avaient investi un bâtiment de la SNCF, boulevard Matabiau après la gare de Toulouse. Un ancien local syndical qui est promis à la destruction pour, à terme, accueillir un vaste projet immobilier et la Tour Occitanie. Après son occupation, très vite, le lieu avait été baptisé « Maison du peuple » et avait accueilli débats et concerts.

    Ce mardi, ce squat qui se voulait être selon ses créateurs, et défenseurs, un lieu « pour prolonger la fête des travailleurs et le mouvement contre la loi retraites au-delà des échéances syndicales » a été évacué par les forces de l’ordre.

    À la fin de la manifestation, vers 14 heures, des projectiles et des tirs de mortiers auraient été tirés depuis le toit de ce bâtiment qui portait une inscription de soutien aux « blessées » vers les forces de l’ordre. Cette action a entraîné une réaction rapide, sur ordre du patron du dispositif de sécurité, en l’occurrence le préfet. Les lieux ont alors été investis par les forces de l’ordre.

    Douze personnes en garde à vue

    Douze personnes ont été interpellées notamment par des policiers de la brigade anticriminalité avec le soutien des membres de la compagnie départementale d’intervention et un escadron de gendarmes mobiles. Ces suspects ont dans un premier temps été évacués vers le commissariat central pour un contrôle d’identité. Ce mardi en fin d’après-midi, ces personnes se trouvaient en garde à vue et elles vont passer la nuit à l’Hôtel de police. Des auditions sont prévues demain dans la journée. Le parquet décidera à l’issue des suites à donner. 

    Le bâtiment a été fermé et n’est plus accessible.

    Les occupants ont été gazés dans l’immeuble depuis le toit puis cogné par la BAC

    Toulouse : 14h, expulsion en cours de la Maison du peuple
    https://www.infolibertaire.net/toulouse-14h-expulsion-en-cours-de-la-maison-du-peuple

    À l’intérieur, il y a pas seulement des militant.e.s, car le lieu sert aussi d’accueil à des familles et des enfants (qui viennent donc de se faire gazer à l’intérieur !). Peu importe pour la police qui a décidé d’employer tous les moyens pour leur faire quitter les lieux.

    #occupation #squat #répression #expulsion

    • Effectivement, j’ai été très surpris de découvrir ce squat, juste à côté de Matabiau, lorsque je suis allé à Toulouse, il y a un mois. J’ai trouvé ça génial. Ça ne pouvait pas durer...

  • #Crest : bientôt une ZAD sur le site de l’ancien hôpital ?
    https://ricochets.cc/Crest-bientot-une-ZAD-sur-le-site-de-l-ancien-hopital.html

    A Crest, face à la violence des problèmes de logements pour les pauvres et à la dureté des inégalités sociales, des habitant.e.s se radicalisent positivement. Ainsi, de plus en plus de personnes sont opposées au projet de transformer l’ancien hôpital et Ehpad de Crest, situés à côté de la Tour, en hôtel et appartements pour riches. Un projet immobilier aberrant qui prévoit de détruire le bâtiment situé au sud du complexe actuel (pour des terrasses et une piscine ?), il est imposé par les dirigeants (...) #Les_Articles

    / Crest, #Luttes_sociales, #Occupations_et_blocages

  • Deserts Are Not Empty

    Colonial and imperial powers have often portrayed arid lands as “empty” spaces ready to be occupied, exploited, extracted, and polluted. Despite the undeniable presence of human and nonhuman lives and forces in desert territories, the “#regime_of_emptiness” has inhabited, and is still inhabiting, many imaginaries. Deserts Are Not Empty challenges this colonial tendency, questions its roots and ramifications, and remaps the representations, theories, histories, and stories of arid lands—which comprise approximately one-third of the Earth’s land surface. The volume brings together poems in original languages, conversations with collectives, and essays by scholars and professionals from the fields of architecture, architectural history and theory, curatorial studies, comparative literature, film studies, landscape architecture, and photography. These different approaches and diverse voices draw on a framework of decoloniality to unsettle and unlearn the desert, opening up possibilities to see, think, imagine it otherwise.

    https://cup.columbia.edu/book/deserts-are-not-empty/9781941332740

    #livre #géographie_du_plein #géographie_du_vide #ressources_pédagogiques #désert #colonialisme #vide #exploitation #occupation #extractivisme #pollution

    ping @reka

  • « Nous avons bien plus à gagner que le simple abandon d’une réforme ». Communiqué de la première assemblée de la maison du peuple, Rennes
    https://twitter.com/MDP_Rennes/status/1634998340894220288

    Rennes. Une centaine de manifestants occupe l’ancien cinéma Arvor, rebaptisé la maison du peuple
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/rennes-une-centaine-de-manifestants-occupe-l-ancien-cin

    les blocages réalisés à Rennes le 7 mars furent les plus offensifs de cette journée, affrontant la police en pleine nuit (route de Lannion)
    https://twitter.com/AnonymeCitoyen/status/1632998348754935808
    en fait il y a eu hier beaucoup plus de monde et une détermination : la police a du renonce à une expulsion nocturne
    sur place, la tension est forte. hier soir également, une troupe policière a coincé un groupe de manifestants, leur laissant une étroite voie de fuite sur laquelle ils ont été roués de coups (cette technique répressive porte il me semble un nom, je ne le retrouve pas) !! images pénibles !!
    https://twitter.com/Leslie_Gervais/status/1634856804902662150

    #retraites #occupation #Rennes

  • Continuer la lutte jusqu’à faire reculer Macron et le grand patronat !
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/continuer-la-lutte-jusqua-faire-reculer-macron-et-le-grand-patronat-

    #editorial des bulletins d’entreprise LO #éditoLO (5 mars 2023)

    Pour s’opposer à la retraite à 64 ans, toutes les confédérations syndicales appellent à faire du 7 mars « une #journée_morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les lieux d’études, les transports ». Il faut en être, Macron ne nous laisse pas le choix !

    Alors que cette attaque a suscité des manifestations massives, le gouvernement poursuit, comme si de rien n’était, le train-train parlementaire. Avec l’appui de la droite, il devrait parvenir à faire voter sa contre-réforme au Sénat. En cas de difficulté, il pourra toujours dégainer l’article 49.3.

    Ces gens-là prétendent être les représentants du peuple. Mais ils se moquent de savoir si les ouvriers, les caissières et les manutentionnaires, les infirmières et les aides-soignantes, les aides à domicile et les auxiliaires de vie tiendront le coup jusqu’à 64 ans. Ils se moquent de savoir combien d’entre eux termineront leur carrière à Pôle emploi, en invalidité ou au RSA.

    Et ils nous mentent. Pendant des semaines, le gouvernement a mené tout le monde en bateau en disant qu’il assurerait un minimum retraite à 1200 euros. Maintenant, #Dussopt, le ministre du Travail, avoue que ce dispositif ne concernerait qu’entre 10 000 et 20 000 personnes.

    Depuis le début, #Macron a un seul objectif : trouver de l’argent dans la poche des travailleurs pour continuer d’arroser le grand patronat. Après avoir rogné sur les APL et les droits au chômage et mis à la diète la santé publique, l’éducation et les transports, il restait à prendre sur les retraites.

    Le déficit des caisses, 12 à 20 milliards par an, n’est qu’un alibi pour voler deux ans de pension aux travailleurs. Il suffit de comparer. L’État accorde 160 milliards par an d’exonérations aux entreprises. Cette année, il a même ajouté 50 milliards d’aides au titre de la relance économique. Pour augmenter le #budget_militaire, il a prévu d’en dépenser 14 de plus chaque année et ce, pendant sept ans…

    Quand il s’agit de trouver des milliards pour aider le grand patronat, ça ne fait ni une ni deux. Ce n’est pourtant pas l’argent qui manque de ce côté-là puisqu’en 2022, Total a gagné près de 20 milliards, Stellantis près de 17 milliards et CMA-CGM 23 milliards, etc.

    C’est la même histoire avec l’#inflation. Le gouvernement trouve normal que les industriels augmentent leurs prix. Il n’a pas levé le petit doigt contre #TotalEnergies et les autres #spéculateurs et profiteurs de guerre qui ont fait flamber le prix de l’énergie et de certaines matières premières. Et nous voilà avec des prix alimentaires qui ont grimpé de 20, 30, voire 50 % ! Mais, quand les travailleurs demandent que les #salaires suivent la #hausse_des_prix, #gouvernement et #patronat expliquent, la bouche en cœur, que c’est dangereux pour l’#économie.

    Tant que nous ne revendiquerons pas notre dû, nous serons sacrifiés sur l’autel des #profits et condamnés à voir les milliards s’accumuler à un pôle, alors que de plus en plus de travailleuses et de travailleurs sont forcés de recourir aux Restos du cœur. Alors, il faut se battre et le faire avec la conscience que nous pouvons gagner.

    Depuis le 19 janvier, le mouvement puise sa force dans la participation massive des travailleurs du privé comme du public, des petites entreprises comme des grandes. Même la tentative de division de la droite qui a mis les projecteurs sur les #régimes_spéciaux fait pschitt, tant il est évident que les véritables privilégiés sont du côté des capitalistes et des grands actionnaires parasites !

    Il faut donc continuer notre #mobilisation et passer à la vitesse supérieure.

    « Il faut bloquer le pays », entend-on. Mais s’il s’agit de se reposer sur les cheminots ou les travailleurs des raffineries pour gagner le bras de fer, c’est une illusion.

    Ces derniers peuvent jouer un rôle d’entraînement, en même temps qu’ils exercent une pression importante sur le gouvernement. Mais c’est avec les salariés du privé que nous pourrons, ensemble, mettre le grand patronat sous pression, si les grèves se développent.

    Pour gagner, notre camp a besoin de mobiliser tout le monde et d’utiliser les armes qui ont fait leur preuve dans le passé : la grève, les #manifestations_de_masse et l’#occupation_des_entreprises.

    Unis et déterminés, nous pourrons non seulement stopper cette attaque, mais aussi repartir à l’offensive sur le reste : l’inflation, les salaires, les conditions de travail et toutes les menaces que le capitalisme fait planer sur nos têtes.

    Alors, soyons le plus nombreux possible dans la grève mardi 7 mars et prenons conscience de notre force collective pour continuer jusqu’au recul du gouvernement !

    #lutte_de_classe #gouvernement_borne #Emmanuel_Macron #régression_sociale #prédation_sociale #réforme_des_retraites

  • RDV à venir contre la réforme des retraites et son monde
    https://ricochets.cc/RDV-a-venir-contre-la-reforme-des-retraites-et-son-monde.html

    Bonjour à toutes et tous, La bataille pour une autre réforme des retraites et pour des (vieux) jours heureux rentre cette semaine dans une période cruciale que nous pouvons gagner ! Pour cela, il est primordiale que toutes et tous, on se mobilise et qu’on mette la république (en marche) à l’arrêt ! Alors, préparons nous à la semaine décisive qui s’annonce, mettons nous en gève, participons aux manifs, aux ag, aux piquets de grève et à toutes les actions qui vont fleurir et débordons. Un peuple debout ne (...) #Les_Articles

    / #Ras_la_casquette, #occupation

  • Le jeune parti communiste : du combat pour créer un parti révolutionnaire au stalinisme

    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/le-jeune-parti-communiste-du-combat-pour-creer-un-parti-revolutionna

    12 février 2021 #conferenceLO #archiveLO

    Sommaire :

    Avant le congrès de Tours  : des années décisives
    – La guerre accélératrice et révélatrice
    #Zimmerwald et ses clivages
    – La #révolution_russe et la vague révolutionnaire en Europe
    #Grèves en France en 1919
    – Les révolutionnaires, divisés et dispersés dans la #SFIO et dans la #CGT
    – 1920 : la grève du chemin de fer et ses conséquences politiques
    – Deuxième congrès de l’IC
    – Le #congrès_de_Tours

    1921-1924  : la lutte pour transformer le parti
    – Les interventions de Trotsky et des dirigeants de l’#IC
    – La question syndicale  : l’ISR et la #CGT-U
    – La #grève_du_Havre
    – Le reflux et le front unique
    – La crise dans le parti et le départ de #Frossard
    – L’#occupation_de_la_Ruhr, la politique antimilitariste et anticoloniale du PCF
    – Des femmes et des hommes engagés et dévoués
    – Janvier 1924  : une transformation inachevée

    La «  bolchevisation  » et le #stalinisme
    – La montée de la #bureaucratie en Union soviétique
    – La chasse aux soutiens de #Trotsky
    – La «  #bolchevisation  » du parti
    – Un langage encore révolutionnaire
    – La campagne contre la #guerre_du_Rif
    – Des zigzags politiques permanents
    – Un parti ouvrier réprimé
    – Dix ans après le congrès de Tours, un parti stalinien

    Conclusion

    #parti_communiste

  • Il y a un siècle : 1923, l’occupation de la Ruhr

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/02/08/1923-loccupation-de-la-ruhr_494161.html

    Le 7 janvier 1923, des troupes françaises et belges franchissaient la frontière allemande, avant d’occuper la #Ruhr pendant plus de deux ans. Les dirigeants de l’#impérialisme français, sorti victorieux de la #Première_Guerre_mondiale, voulaient « faire payer l’#Allemagne »… et sa population.

    Le gouvernement du conservateur #Raymond_Poincaré voulait obtenir ainsi le paiement des réparations financières imposées à l’Allemagne par le traité de Versailles, qui avait sanctionné la fin du conflit mondial entre les principales puissances pour un repartage des colonies et des #zones_d’influence.

    L’impérialisme français nourrissait aussi le projet d’affaiblir durablement son concurrent allemand, « en séparant de la Prusse les Pays rhénans pour les placer sous un régime spécial du point de vue militaire », comme le dit le ministre Louis Loucheur. Il exprimait alors la volonté des capitalistes français de mettre la main sur les industries de Rhénanie. Mais l’esprit revanchard à courte vue des politiciens français et la rapacité de leur impérialisme allaient provoquer en Allemagne une crise sociale et politique remettant la révolution à l’ordre du jour.

    Effondrement économique et #crise_politique

    En 1918, la révolution ouvrière avait obligé l’empereur Guillaume II à abdiquer. Inspirés par l’exemple des soviets de Russie, les travailleurs constituèrent alors des conseils ouvriers dans tout le pays. La bourgeoisie allemande ne dut son salut qu’au soutien que lui apporta le Parti social-démocrate qui, depuis 1914 et son ralliement à l’Union sacrée, avait abandonné toute perspective de renversement révolutionnaire du capitalisme. Pire, allié à l’état-major, il organisa l’écrasement de la révolution. En récompense pour son rôle de sauveur de l’ordre bourgeois, le principal dirigeant social-démocrate, Friedrich Ebert, put devenir le premier président de la République. Mais, l’Allemagne étant sortie exsangue de la guerre, la situation était loin d’être stabilisée.

    Les sanctions financières contribuaient à aggraver les conditions de vie de la population. Depuis 1920, les travailleurs allemands ne recevaient que 90 % de leurs salaires. Les 10 % restants et les impôts indirects servaient à payer les réparations. Le mark ne cessait de perdre de la valeur : à l’été 1922, le dollar, qui auparavant valait 200 marks en valait 10 000. Les salaires ne suivaient plus les prix : viande, beurre, café, sucre et lait disparaissaient des foyers ouvriers.

    En envoyant son armée occuper la Ruhr, le gouvernement français plongeait l’Allemagne dans une situation de chaos économique. Le dollar passa brutalement de 10 000 à 50 000 marks et l’inflation s’emballa. Le gouvernement et le grand patronat allemands organisèrent une « résistance passive », cherchant à y associer les ouvriers en les appelant à la « grève patriotique ». Si de grands patrons comme Fritz Thyssen junior ou Gustav Krupp furent emprisonnés, les travailleurs subirent la répression, l’armée française tirant à plusieurs reprises sur des manifestants qui protestaient contre la hausse des prix et allaient parfois jusqu’à piller des magasins pour se nourrir. Menacé d’une faillite financière, contesté par une vague de grèves, le Premier ministre allemand Cuno démissionna en août 1923.

    PC français et allemand contre l’occupation

    Les Partis communistes allemand et français s’étaient constitués en 1919 et 1920 en regroupant les militants qui voulaient suivre l’exemple de la révolution russe. Ils furent en première ligne pour organiser la lutte contre l’occupation de la Ruhr, défendant une politique internationaliste cherchant à lier les prolétariats des deux pays dans une lutte commune contre leurs dirigeants.

    Ce n’était pas facile dans un contexte où les gouvernements, de part et d’autre, attisaient le nationalisme. En Allemagne, l’#extrême_droite tentait d’accroître son influence en menant une politique terroriste, commettant des actes de sabotage et des attentats contre les soldats français. Le #KPD, le Parti communiste d’Allemagne, mit en avant le mot d’ordre : « Combattre Poincaré sur la Ruhr et Cuno sur la Spree » (la rivière traversant Berlin). C’est sur cette base politique que les communistes allemands organisèrent la protestation contre l’occupation de la Ruhr, appelant à des fraternisations entre travailleurs allemands et soldats français.

    En France, ceux qui dénonçaient l’occupation de la Ruhr étaient dénoncés comme des traîtres et arrêtés. Cachin et Treint, deux dirigeants du PC, et Montmousseau, le secrétaire général de la #CGTU, furent emprisonnés pour complot contre la sûreté de l’État. L’organisation des Jeunesses communistes fut particulièrement active pour dénoncer l’aventure militaire dans la Ruhr. Ses militants menaient une agitation révolutionnaire parmi les soldats.

    Les Partis communistes des deux pays organisèrent des conférences communes contre l’occupation. Le PC de France s’exprima ainsi dans une déclaration à Francfort : « Le prolétariat français condamne l’#occupation_de_la_Ruhr comme un crime contre la classe ouvrière de tous les pays. Les jours de 1914 sont revenus, mais il y a quelque chose de changé parmi nous. Nous n’attendons plus rien de la démocratie. Nous ne croyons plus à la patrie bourgeoise. Nous ne sommes plus dupes des phrases réformistes. Nous avons pris conscience de notre force révolutionnaire. Les travailleurs de France et d’Allemagne ne marcheront plus les uns contre les autres. Ils se tendront la main pour s’unir contre la bourgeoisie. »

    L’échec des ambitions françaises

    La crise ouverte par l’occupation de la Ruhr allait créer une #situation_révolutionnaire en octobre 1923, à la suite de laquelle les États-Unis, dont l’importance parmi les puissances s’affirmait, intervinrent avec Charles Dawes et son « plan des experts », signé à Paris le 16 août 1924, pour imposer un aménagement de la dette allemande. Les dirigeants américains étaient conscients de la nécessité de régler cette question pour écarter le risque révolutionnaire. Ils refusaient aussi le mariage du charbon allemand et du fer français susceptible de concurrencer leur production d’acier. Le gouvernement français finit par retirer ses troupes en 1925, sans avoir atteint aucun de ses objectifs.

    Les capitaux américains qui s’investirent massivement en Europe, et en particulier en Allemagne, contribuèrent alors à stabiliser la situation sociale et politique jusqu’à l’éclatement de la crise de 1929. La stalinisation des Partis communistes les empêcha de jouer alors un rôle révolutionnaire. Mais, en 1923, les deux Partis communistes avaient fait la démonstration de ce que pouvait être une politique internationaliste menée par des militants refusant d’être dressés les uns contre les autres par leurs gouvernements et affirmant ensemble leur volonté de lutter ensemble pour le renversement du #capitalisme .

    #PCF #crise_économique

  • #6_février_1934 #éphéméride

    Dix années de guerre civile (#Barta, 6 février 1944)

    Quand le 6 février 1934, sous prétexte de lutter contre la « corruption », les #bandes_fascistes faillirent s’emparer du Palais Bourbon, une grande émotion s’empara des ouvriers et des milieux populaires de Paris et de province.

    La veille encore de soi-disant chefs répétaient : « La France n’est pas l’Allemagne ». Mais en Allemagne aussi les ouvriers avaient été bernés par de pareils leaders qui leur disaient, en présence des bandes de Hitler, que « l’Allemagne n’est pas l’Italie ».

    Malgré l’échec en ce qui concerne le but principal, la tentative fasciste du colonel de la Rocque et des différentes ligues paramilitaires ouvrait en France une époque de guerre civile qui ne pouvait se terminer que par la victoire du capitalisme sur les masses réduites à l’impuissance et à un niveau de vie inférieur ("vaincre la crise") ou par la victoire du socialisme, c’est-à-dire l’expropriation des capitalistes par le prolétariat.

    L’entrée en scène des bandes fascistes pour soutenir le capitalisme ouvrit la série des gouvernements extra-parlementaires, les gouvernements des décrets-lois et des mesures anti-démocratiques, qui eurent ce caractère sans exception de Doumergue, en passant par Léon Blum, jusqu’à Daladier et Reynaud.

    Au coup fasciste les masses prolétariennes ripostèrent par la #grève_générale_du_12_février, qu’elles imposèrent à la direction capitularde de la #CGT et de la #SFIO, et au #PC qui avait manifesté seul le 9 février. Par une politique instinctive et par une volonté puissante de combat, les masses prolétariennes réalisaient ainsi l’unité prolétarienne de combat, par dessus la tête des vieilles organisations.

    L’histoire des années qui suivirent peut se résumer ainsi : les masses, et non seulement les masses ouvrières mais l’immense majorité de la population pauvre des villes et des campagnes, voulaient en finir avec un régime qui les vouait à la misère et à l’insécurité. Mais leur poussée se heurta à la politique des organisations ouvrières officielles (CGT, #CGTU, SFIO, #SFIC) qui, elles, s’accrochèrent au cadavre pourrissant du #parlementarisme. Les masses entrèrent en lutte d’une façon décisive en juin 1936. Mais au lieu de pousser la lutte, à travers les étapes nécessaires jusqu’au renversement de la bourgeoisie, le parti « communiste » donna le signal de la retraite sur la base des #accords_Matignon : « il faut savoir finir une grève », tel est le « bolchévisme » qu’enseigne Thorez aux travailleurs de France au moment-même où la révolution espagnole se transformait en LUTTE ARMEE.

    Toute l’histoire de la #classe_ouvrière montre que si l’on n’ose pas aller jusqu’au bout, toute demi-victoire mène à une grande défaite. Juin 1936 fut une demi-victoire que le #Front_Populaire (alliance des partis ouvriers avec les agents « démocratiques » de l’#impérialisme : Daladier, Sarraut, Cot, etc...) transforma en une grande défaite. A juin succédèrent les #fusillades_de_Clichy en 1937, quand le « socialiste » #Dormoy fit tirer sur les manifestants ouvriers. La #grève_générale de novembre 1938 à laquelle les masses participèrent avec dévouement sous le coup des sanctions impitoyables prises par le #gouvernement_Daladier, échoua parce qu’à la tête des organisations se trouvaient les mêmes chefs bons à encaisser les cotisations, mais non à se battre contre la bourgeoisie.

    Mais c’est la guerre impérialiste à l’extérieur qui permit à la bourgeoisie de porter le coup décisif aux masses. De novembre 1939 à juin 1940 #Daladier et Reynaud introduisirent le système des camps de concentration, de la chasse à l’étranger, des emprisonnements, des tortures et de la peine de mort contre les militants de la classe ouvrière adversaires de leur politique, montrant ainsi ce que cachait véritablement l’écran du parlementarisme : l’Etat bourgeois, c’est-à-dire « des hommes armés et des prisons » (Engels).

    Après juin 1940, avec l’#Occupation, ce système prit une ampleur exceptionnelle, sa violence décupla, centupla le nombre des victimes. Mais en aurait-il été autrement si #Reynaud était resté au pouvoir derrière des troupes se battant sur le front ?

    L’agonie du #capitalisme arrivé au stade impérialiste, ne laisse pas d’autre issue aux masses qu’une guerre civile menée jusqu’au bout, jusqu’au renversement du capitalisme. Sans cette volonté du prolétariat d’aller jusqu’au bout dans sa guerre civile contre la bourgeoisie c’est la bourgeoisie qui mène jusqu’au bout sa #guerre_impérialiste à l’extérieur et sa #guerre_civile à l’intérieur contre le #prolétariat.

    A BAS LA GUERRE IMPERIALISTE !

    VIVE LA GUERRE CIVILE CONTRE LA BOURGEOISIE !

    #lutte_de_classe #fascisme #extrême_droite #émeutes_fascistes

  • Nouveau site : Se loger n’est pas un crime
    contre la loi anti-logement

    https://www.selogernestpasuncrime.org

    Les profits tirés de la spéculation immobilière n’ont jamais été aussi importants, à mesure que la crise du logement s’aggrave : plus de 300 000 Sans Domicile Fixe dont 42 000 enfants, 2,2 millions de familles en attente d’une HLM, 14,8 millions de personnes fragilisées par la crise du logement1 dont 4,1millions de personnes mal logées, 130 000 jugement d’expulsion …

    Cette proposition de loi est faite pour les riches, les groupes financiers, les spéculateurs ; c’est une aubaine pour les marchands de sommeil et les profiteurs de crise ; elle nous fait revenir au 19e siècle avant l’abolition de la prison pour dette.

    La Loi Kasbarian-Bergé c’est la prison ou la rue ! Et la rue c’est la mort à petit feu …

    Sans-logis, Locataires, hébergé-e-s, squatteur.se.s, femmes et familles en précarité, salarié.e.s, chômeur.se.s, étudiant.e.s, précaires, et organisations qui les défendent, Unissons-nous et mobilisons-nous

    Pour le retrait de cette proposition de loi et pour un véritable droit au logement avec des logements abordables, stables, décents, et écologiques pour tou.te.s

    MANIFESTATION DANS TOUTE LA FRANCE
    Samedi 28 janvier 2023 A Paris/IdF : RV à 14h à Bastille

    • reçu par mel

      « Ce que nous ne défendons pas sera détruit » énonçait récemment une banderole de manifestation. C’est particulièrement le cas pour le droit au logement et la défense des espaces occupés. Comme les zapatistes nous ont
      invité à nous en rendre compte, sans espaces, sans endroit où habiter, sans territoires, nous sommes réduits à obéir et à mendier le droit de vivre.

      La loi Kasbarian-Bergé, qui devrait être discuté au sénat fin janvier, veut donner tout pouvoir à la propriété privée, transformant en délit pénal tout types d’occupation de locaux sans l’accord des propriétaires.
      La loi pourra s’abattre tout aussi bien sur les squatters que sur les locataires en impayé , les syndicalistes occupant des bureaux ou une usine, des zadistes occupant un chantier ou un champ...

      #logement #locataires #dette #droit_au_logement #squat #occupations

    • Le grand propriétaire, le fait du prince, c’est l’Etat, c’est lui qui décide infine qui meurt (covid & hopitaux), qui aura les yeux crevés (gilets jaunes), qui dormira dehors (loi anti habitat léger et loi anti squatt) qui sera abattu (violences policières).
      Je dois avoir dans mes archives la photo d’un gars avec un grand tatouage sur son ventre qu’il m’avait exhibé un jour que j’étais aux urgences : « Que crève l’Etat »

    • La proposition de loi « antisquat » adoptée par le Parlement
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/06/15/la-proposition-de-loi-antisquat-adoptee-par-le-parlement_6177686_823448.html

      Les sénateurs ont validé, mercredi soir, en deuxième lecture, la version du texte du député Renaissance Guillaume Kasbarian votée par l’Assemblée nationale début avril.
      [...]
      La proposition de loi accélère par ailleurs les procédures en cas de loyers impayés. Il est prévu notamment de manière systématique dans les contrats de bail une « clause de résiliation de plein droit ».

      c’est une bonne manière de faire des économies sur le fonds de solidarité logement (FSL) destiné à éponger en tout ou partie les dettes locatives en finançant les proprios.

      #crimminels

  • Une proposition de loi dédiée à la répression des squatteur.euse.s et des locataires - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/une-proposition-de-loi-dediee-a-la-16418

    Voici maintenant un petit aperçu de l’actuelle proposition de loi :

    3 ANS DE PRISON POUR LE SQUAT DE N’IMPORTE QUEL BATIMENT "A USAGE D’HABITATION"

    L’article 1-A inscrit un nouveau chapitre dans le Code Pénal : "De l’occupation frauduleuse d’un immeuble". Il comportera deux articles.
    Article 315-1 : "L’occupation sans droit ni titre, de mauvaise foi, d’un immeuble bâti à usage d’habitation appartenant à un tiers s’apparente à un vol."
    Article 315-2 : "Il incombe au tiers occupant sans droit ni titre de présenter un titre de propriété, un contrat de bail en cours de validité le liant au propriétaire de l’immeuble occupé ou une convention d’occupation à titre gratuit signée par le propriétaire du bien."

    L’article 1 modifie la violation de domicile dans le Code pénal (en gras et souligné, les ajouts) :
    Article 226-4 du Code Pénal : "L’introduction ou le maintien dans le domicile d’autrui, qu’il s’agisse ou non de sa résidence principale et qu’il soit meublé ou non, à l’aide de manoeuvres, menaces, voies de fait ou contrainte, hors les cas où la loi le permet, est puni de un trois ans d’emprisonnement et de 15 45 000 euros d’amende."

    ELARGISSEMENT DE L’APPLICATION DE LA LOI ASAP AUX BATIMENTS SANS MEUBLES

    L’article 2 modifie une 2e fois l’article 38 de la loi DALO (2007) à la suite de la loi ASAP (2020). Depuis la loi ASAP, le Préfet peut expulser sans procédure des personnes squattant la propriété d’un particulier. Encore fallait-il que ce dernier prouve qu’il s’agissait de son domicile, par exemple en justifiant qu’il y avait des meubles à l’intérieur. Avec l’article 2 de cette nouvelle loi, il est bien précisé que cette expulsion express peut avoir lieu que le bâtiment soit "meublé ou non".

    DES EXPULSIONS DE LOCATAIRES ACCELEREES

    L’article 4 rend obligatoire la « clause de résiliation » dans un bail locatif. C’est-à-dire la résiliation automatique du contrat de location après « un commandement de payer demeuré infructueux » (qu’il s’agisse du loyer, des charges ou du dépôt de garantie). Privé.e de la protection du bail, le/la locataire encourt les mêmes peines de prison et d’amende que les squatteur.euses. En plus de ça, la loi supprime la possibilité donnée au/à la juge de suspendre la résiliation du bail si la/le locataire respecte les délais et modalités de paiement de sa dette fixés au moment du jugement. Les locataires devront payer leurs dettes, tout en étant mis.es dehors.
    Dans l’article 5, le proprio peut désormais demander l’expulsion de locataires après 1 mois d’impayés de loyers, contre 2 mois jusqu’ici.

    LES DELAIS ACCORDES AVANT L’EXPULSION DIVISES PAR TROIS

    L’article 5 modifie les délais qui peuvent être accordés par le/la juge aux mal logé.es avant une expulsion : actuellement compris entre trois mois et trois ans, ils seront réduits à un mois minimum et un an maximum.

    Petit Bonus pour la forme :
    Article 2 bis : Les propriétaires d’un immeuble périlleux ne seront plus responsables en cas d’accidents survenus à des occupant.es sans droit ni titre.
    Article 2 ter : L’expérimentation des baux précaires et des conventions d’occupation, créant un sous-marché du logement, est prolongée jusqu’en 2026.

    C’est la première fois qu’une loi entière porte exclusivement sur la répression des squatteur.euses et des locataires qui ne payent plus. Comme à chaque fois qu’une nouvelle loi voit le jour l’étau semble se resserer un peu plus sur les possibilités de se loger sans enrichir un.e proprio. De fait, une fois votée, elle compliquera la tâche, mais à quel point ?
    Il parait important de prendre en compte la différence entre les textes de loi et leur application, qui dépendra aussi de jurisprudences.
    Et puis, jusque là il a toujours existé des ruses et combines pour contourner certains obstacles juridiques au squat. Un objectif serait de continuer à les dénicher et se les partager, sous forme de brochures, d’ateliers de partage d’expériences, ou n’importe quoi d’autre.
    Par ailleurs, la solidarité face aux expulsions, en plus du soutien physique et moral qu’elle apporte, peut compliquer plus ou moins la tâche des expulseurs. A propos de ces derniers il est aussi toujours possible de trouver leurs adresses, en particulier celle des huissiers et des proprios, et leur montrer qu’ils n’agiront pas sans conséquences.

  • Neujahrsansprache der Regierenden
    https://www.rbb-online.de/fernsehen/programm/01_01_2023/1845487.html

    Bei 3:20

    Als Regierende Bürgermeisterin kann ich Ihnen heute sagen, die Energieversorgung in unserer Stadt ist in diesem Winter in allen Sektoren sichergestellt.

    Verstehe, nicht nur im amerikanischen, britischen und französischen, auch im sowjetischen Sektor fließt der Sprit in Strömen. Ende Blockade. Demnächst iss auch in der Szone Schluß mit Sparsam, wünscht sich unser Rejiersternchen aus Frankfurt anne Oder . Welchet Jahr hamwa heute, 1949 oder?

    Und für alle, die es nicht glauben können oder wollen folgt hier die offizielle Veröffentlichung der Senatskanzlei. Da steht es texto.

    Giffey in ihrer Neujahrsansprache: Berlin ist „Stadt der offenen Arme und Herzen“ - Berlin.de
    https://www.berlin.de/rbmskzl/aktuelles/pressemitteilungen/2022/pressemitteilung.1279328.php

    „Liebe Berlinerinnen, liebe Berliner,

    ein einschneidendes und herausforderndes Jahr 2022 liegt hinter uns – und ein neues Jahr mit neuen Aufgaben vor uns. Als Ihre Regierende Bürgermeisterin wünsche ich Ihnen allen für 2023 viel Glück, Gesundheit und Kraft!

    Im letzten Jahr sind in Berlin über 30.000 Kinder zur Welt gekommen. Ihnen und allen anderen Kindern in unserer Stadt eine gute Zukunft zu ermöglichen, dafür arbeite ich zusammen mit dem Berliner Senat und unseren 12 Bezirken: für gleiche Chancen, gute Bildung und soziale Gerechtigkeit. Deshalb haben wir 2022 über 5.000 Kitaplätze und über 8.000 Schulplätze neu geschaffen. Und wir treiben die Schulbauoffensive auch künftig mit über einer Milliarde Euro pro Jahr voran.

    Zu einer guten Zukunft gehört auch bezahlbarer Wohnraum. 16.500 Wohnungen wurden 2022 neu gebaut – trotz Krise mehr als 2020 und 2021 und mehr als im Bundesdurchschnitt.

    Denn Berlin soll für alle Generationen eine soziale Stadt bleiben: bezahlbar, lebenswert und nachhaltig, vielfältig und sicher – mit einer starken Wirtschaft und guter Arbeit.

    Seit dem russischen Angriff auf die Ukraine herrscht Krieg in Europa. Viele Menschen machen sich Sorgen um die Zukunft. Es ist jetzt umso wichtiger, dass wir uns auf unsere Stärken besinnen. Aus unserer Geschichte wissen wir, dass Berlin in Krisen immer wieder zur Höchstform aufläuft – so wie bei der Versorgung und Unterbringung geflüchteter Menschen aus der Ukraine. Berlin hat sich als Stadt der offenen Arme und der offenen Herzen gezeigt. Viele haben Geflüchtete bei sich zuhause aufgenommen, haben am Bahnhof geholfen, haben Lebensmittel und Kleidung gespendet.

    Ihnen und allen beteiligten Hilfsorganisationen und Ehrenamtlichen danke ich für ihre beispielhafte Solidarität. Sie alle sind Botschafter der Menschlichkeit Berlins.

    Für Berlin beschämend sind die Fehler, die vor meiner Amtszeit bei den Wahlen 2021 gemacht wurden und die zur Entscheidung des Landesverfassungsgerichtshofs zur Wahlwiederholung führten. Diese Fehler schmerzen mich zutiefst. Das darf nie wieder passieren. Sie können versichert sein: Dieser Senat und der neue Landeswahlleiter tun alles dafür, dass die Wahlwiederholung reibungslos verläuft.

    Gleichwohl haben wir in Berlin im letzten Jahr auch Entscheidendes erreicht, was angesichts der vor einem Jahr noch bedrohlichen Corona-Pandemie kaum vorstellbar erschien: Berlins Wirtschaft ist im vergangenen Jahr überproportional gewachsen. Viele neue Unternehmen haben sich in Berlin angesiedelt, neue Arbeitsplätze sind entstanden und Millionen Gäste haben Berlin wieder besucht. Das zeigt, dass Berlin nichts von seiner Anziehungskraft verloren hat. Im Gegenteil!

    Als Regierende Bürgermeisterin kann ich Ihnen heute sagen, die Energieversorgung in unserer Stadt ist in diesem Winter in allen Sektoren sichergestellt. Mit unserem Berliner Entlastungspaket unterstützen und helfen wir denjenigen, die von hohen Energiepreisen und Inflation besonders betroffen sind. Zum Beispiel mit dem 29-Euro-Ticket, das eine echte Entlastung ist und der BVG einen neuen Kundenrekord beschert.

    Liebe Berlinerinnen und Berliner, ich danke heute insbesondere denjenigen, die unsere Stadt mit ihrer Arbeit rund um die Uhr am Laufen halten – den Beschäftigten in den Krankenhäusern und Pflegeeinrichtungen, bei Feuerwehr und Polizei, bei der BSR, bei BVG und S-Bahn. Und den vielen Ehrenamtlichen, die sich täglich für unsere Gesellschaft einsetzen und für Solidarität einstehen.

    Wir bewältigen die Krise in einer gemeinsamen Kraftanstrengung von Politik, Wirtschaft und Zivilgesellschaft. Vertrauen wir auf diese starke Kraft in unserer Stadt. Denn es ist die Kraft von uns allen! Die Kraft des Miteinander-Anpackens!

    Ich wünsche Ihnen, dass Sie trotz aller Herausforderungen zuversichtlich ins neue Jahr blicken können. Lassen Sie uns Berlin weiter tatkräftig gestalten. Ich bin sicher: Gemeinsam wird es uns gelingen.“

    #Berlin #Politik #SPD #Blockade #1949 #2023 #WTF

    • Dans son discours du nouvel an la maire de Berlin affirme que « la sécurité énergétique de notre ville est assurée dans tous les secteurs ».

      Le terme « secteur » prend une signification spécifique dans le contexte berlinois. C’est l’appellation des zones d’occupation étatsunienne, britannique, française et soviétique entre 1945 et 1991. Quand la maire principale de la ville et ses assistants ne sont plus au courant de la signification propre au contexte local de cette expression, on ne peut que rire de leur incompétence. C’est comme une maire parisienne qui ignore le mur des Fédérés et l’histoire du boulevard périphérique.

      Le partage de la ville de Berlin en secteurs a marqué la vie quotidienne des berlinois pendant plusieurs générations. Il en résulte un angle de vue sur le monde unique aux berlinois de l’Ouest et de l’Est. Leurs perspectives sont profondément différentes malgré leurs points communs et chacune n’est partagée par personne d’autre sur terre.

      #Berlin #mur #occupation #guerre_froide

  • Guerre au chômage pas aux chômeurs ! Occupation de l’agence Pôle-Emploi de Montreuil | Solidaires
    https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/nationales/guerre-au-chomage-pas-aux-chomeurs-occupation-de-lagence-pole-emploi-de-

    Depuis 10h, des travailleur.euse.s privé.e.s d’emploi et précaires occupent avec leurs organisations l’agence Pôle-Emploi de Montreuil.

    Le choix de cette agence et le moment ne sont pas dû au hasard :

    L’agence de pôle-emploi de Montreuil va déménager en mars à la frontière de Vincennes et s’éloignera donc des quartier populaires où résidents les privé.e.s d’emploi qui ont le plus besoin de proximité. La nouvelle agence sera plus difficile d’accès pour les usagers-ères de Montreuil et de Bagnolet et s’accompagnera d’une perte de 30 bureaux de réception individuelle. Ce déménagement illustre la politique du tout-internet qui s’accompagne de la personnalisation de l’accompagnement et plus récemment des activités liées à l’indemnisation à laquelle nos organisations s’opposent farouchement ! Cela dégradera aussi les conditions de travail du personnel de Pôle Emploi, déjà en sous-effectif.
    Alors que la réforme de 2019 a provoqué un véritable saccage des droits – baisse des ouvertures de droits de 20%, 40% des alloca-taires ont ouvert un droit avec une allocation journalière inférieure à l’allocation minimale de 29,6 euros par jour – le gouvernement impose une réduction de la durée d’indemnisation de 25% pour les allocataires qui ouvriront des droits après le 1er Février et de 40% si le taux de chômage descend en-dessous de 6%...
    L’articulation avec la potentielle réforme des retraites est grave : d’un côté, une baisse des allocations ou une suppression du nombre de mois indemnisés et donc une réduction des droits à retraite complémentaire, de l’autre un report de l’âge de départ à la retraite. C’est la double peine pour les chômeurs/ses !
    Alors que le patronat continue de licencier, la rhétorique des offres soit-disantes non-pourvues permet à Pôle-Emploi d’intensifier sa politique de contrôle afin d’imposer aux travailleurs les emplois sans droits, aux conditions de travail et de rémunération dégradées… Le plan « vivier de chômeurs » récemment déployé dans les agences en est la parfaite démonstration, tout comme la volonté d’obliger les gens au RSA à travailler gratuitement 15h-20h par semaine !

    Par cette première journée de mobilisation, nos organisations souhaitent rappeler que la lutte est possible pour l’ensemble des travail-leur.euse.s qu’ils aient un emploi ou non et revendiquons :

    1) L’arrêt du projet de déménagement de l’agence de Montreuil et l’ouverture de concertation avec les premier.ère.s concerné.e.s

    2) L’abandon des politiques de personnification des missions tant pour les conseiller.e.s en accompagnement que pour les conseiller.e.s en indemnisation et l’octroi de moyens humains et financiers suffisant à l’exercice de leurs missions !

    3) L’arrêt des radiations et politiques de contrôle des privé.e.s d’emploi et précaires qui ne servent qu’à entretenir un climat de suspicion à notre encontre et le redéploiement des conseiller.ère.s vers des missions d’accompagnement et d’indemnisation !

    4) L’annulation des dernières réformes de l’Assurance-Chômage et l’ouverture immédiate de négociations avec comme ordre du jour l’indemnisation de 100% des privé.e.s d’emploi !

    5) La réduction du temps de travail par la mise en place des 32h sur 4 jours et l’avancement de l’âge légale de départ à la retraite à 60 ans ou 55 ans pour les métiers pénible !

    6) L’abandon du projet de Loi régressif contre les droits des locataires !

    Comme indiquée sur notre banderole : « guerre au chômage, pas aux chômeurs » !

    #pôle-emploi #chômeurs #privé.es_d'emplois #dématérialisation_services_publics #services_de_proximité #contrôle_social_précaires #guerre_au chômage_pas_aux_chômeurs #occupation_agence_pôle_emploi_Montreuil

  • Pétition · Non à la criminalisation des locataires en difficulté et des squatteurs de logement vide
    https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-criminalisation-des-locataires-en-difficult%C3%A9-et-des-squat

    Les députés du groupe Renaissance ont déposé une proposition de loi d’une grande brutalité à l’égard des personnes sans-domicile qui squattent « en état de nécessité » un logement vacant, mais aussi des locataires qui ont une dette de loyer ou qui sont menacés d’expulsion.
    D’une part, elle prévoit de condamner à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende les personnes et familles sans-abri qui occupent un logement vide de tout meuble, pour se protéger de la rue. Elle permet en outre de les expulser sur décision du Préfet, en quelques jours et sans jugement, alors que 3,1 millions de logements sont vacants et qu’aucune action publique n’est mise en œuvre pour en diminuer le nombre…

    D’autre part, le locataire convoqué au tribunal pour une dette de loyer sera sanctionné par la résiliation automatique de son bail et son expulsion prononcée, même s’il réussit à régler sa dette de loyer par la suite.

    Rappelons qu’à l’heure actuelle, pour éviter la résiliation du bail et l’expulsion du locataire, le juge peut lui accorder un échéancier pour rembourser l’impayé de loyer : s’il le respecte, son bail se poursuit et il n’est pas expulsé.

    Enfin, outre une réduction drastique des délais de procédure, la proposition de loi prévoit que si le locataire expulsé ne se met pas de lui-même à la rue, il devient un délinquant : il risque 6 mois de prison et 7 500 € d’amende après interpellation, comparution immédiate et condamnation.

    C’est le choix entre la rue, où l’on meurt à l’âge moyen de 48 ans, ou la prison pour celui où celle qui refusera de quitter son logement afin de protéger sa famille !

    cette PPL est soutenue par Darmanin et Dupont Morreti

    #logement #propriété_privée #rente_foncière #criminalisation #locataires #squatters #expulsion #justice #expulsion_administrative

  • Report: Morocco uses green energy to embellish its occupation

    By 2030, half of Morocco’s wind energy production could be generated illegally in occupied Western Sahara. Yet, Morocco presents itself as best-in-class on the energy transition.

    In November 2021, the governments of the world will meet in Glasgow for the COP26 climate talks. At the same time, Morocco - the occupying power of Western Sahara - is erecting its largest energy project on occupied land to date: another step forward in its comprehensive plan to build controversial infrastructure on the land it illegally holds.

    #Western_Sahara_Resource_Watch (#WSRW) today publishes a report exposing all existing and planned renewable energy projects in occupied Western Sahara.

    The report estimates that the energy produced from wind in the territory could constitute 47.20% of Morocco’s total wind capacity by the year 2030, while its share of generated solar power may by then reach 32.64% of Morocco’s total solar capacity.

    As late as 30 September 2021, a new company, #General_Electric, announced an agreement to take part in the controversy.

    The energy produced on occupied land increases Morocco’s dependency on the territory that it occupies. As such, the projects fundamentally undermine the UN peace efforts in Western Sahara directed towards allowing the expression of the right to self-determination of the Saharawi people. The energy is used by industries that plunder the territory’s non-renewable resources, and provides job opportunities attracting more settlers from Morocco. It may also, in time, be exported abroad, including to the EU.

    Morocco brands itself internationally as best in class on renewable energy as part of its commitments under the Paris Agreement. States, however, are only meant to present efforts undertaken in their own territory, not outside of their borders. The UN body that registers and reviews state parties’ achievements, the UNFCCC, claims that it is not in a position to assess the content of the submissions. The scandal of the UNFCCC’s complacency is, of course, compounded by the fact that Morocco’s energy projects can only be carried out under the military occupation that the UN’s central bodies have declared illegal.

    None of the companies participating in the renewable energy industry inside Western Sahara, including those most heavily implicated - Italian company Enel and Spanish Siemens Gamesa - have clarified whether they have even tried to obtain the consent of the people of the territory.

    Instead, the companies refer to an alleged ‘consultation’ of local ‘stakeholders’ or ‘population’. This is the exact same flawed approach taken by the European Commission in its trade and fisheries agreements with Morocco. The European Court of Justice ruled on 29 September 2021 that the EU’s approach in Western Sahara is illegal. The Court explicitly stated that the liberation movement Polisario is the representative of the Saharawi people, that consent must be obtained from them, and that a ‘consultation’ of the ‘population’ cannot substitute the legal requirement of Saharawi consent.

    WSRW demands an immediate exit of all energy companies from the occupied territory, and asks the UNFCCC and its State Parties to challenge Morocco’s systematically erroneous climate reporting.

    https://wsrw.org/en/news/report-morocco-uses-green-energy-to-embellish-its-occupation

    #Maroc #Sahara_occidental #occupation #green_washing #rapport #énergie_éolienne #énergie #transition_énergétique #énergies_renouvelables

    ping @visionscarto

    • Il Sahara Occidentale di fronte all’estrattivismo “green”
      Report del workshop al Venice Climate Camp, di Héctor Santorum

      L’8 settembre 2022 si è tenuto al Venice Climate Camp il workshop “Sahrawi: Colonialismo, estrattivismo e repressione nel Sahara Occidentale” a cura della Sahrawi Youth Union. Proponiamo qui il report del workshop stilato da uno degli organizzatori. Ulteriori informazioni sull’operato delle multinazionali nel Sahara Occidentale sono reperibili sul sito Western Sahara Resource Watch. Traduzione di Fiorella Zenobio.

      Il Sahara Occidentale produce il 50% del PIL marocchino. Alla sommità dell’ordine sociale si trova il colonizzatore, che sia esso un militare, un funzionario o un commerciante; nella parte inferiore troviamo invece il colonizzato. Le azioni dei colonizzatori beneficiano loro stessi e la classe dirigente marocchina. È piuttosto facile individuare il funzionario e il militare. Ma chi è il commerciante? È ognuna delle aziende, statali o private, marocchine o straniere, che operano nel Sahara Occidentale, con la complicità di diversi paesi. Sono questi gli strumenti necessari per la colonizzazione.

      Nel 1884, si svolge la Conferenza di Berlino, nella quale le potenze europee si spartiscono l’Africa. Quello stesso anno avviene la colonizzazione ufficiale del Sahara Occidentale da parte della Spagna. Nel 1957, l’ONU elabora una lista di territori non autonomi, nella quale è incluso il Sahara Occidentale. Due anni dopo, la Spagna avvia le attività di estrazione di risorse e dichiara il Sahara la sua provincia numero 53, concedendo forme di rappresentanza ai sahrawi al fine di evitare la decolonizzazione.

      Nel 1960, l’Assemblea Generale delle Nazioni Unite approva la risoluzione 1514 secondo la quale “qualsiasi territorio non autonomo deve poter esercitare il proprio diritto all’autodeterminazione attraverso un referendum” e il Marocco inizia a reclamare il Sahara come proprio. Nel 1975, il Marocco chiede alla Corte Internazionale di Giustizia un parere consultivo riguardo all’appartenenza del Sahara al Marocco e/o alla Mauritania. La risposta è che il Sahara non è mai appartenuto a nessuno dei due. La Spagna comunica allora che si terrà il referendum.

      La reazione a questi avvenimenti è la cosiddetta “Marcia Verde”, una colonna composta da migliaia di persone – civili e militari marocchini – che si dirige verso il territorio sahrawi il 6 novembre 1975. Il 14 novembre si tiene a Madrid il vertice tra Spagna, Marocco e Mauritania per firmare gli “Accordi di Madrid”, a partire dai quali la Spagna abbandona il territorio del Sahara Occidentale cedendone la titolarità a Marocco e Mauritania. Questa cessione non viene riconosciuta dalle Nazioni Unite, motivo per cui la Spagna continua a essere considerata responsabile della decolonizzazione del territorio.

      Parallelamente a questo accordo, le truppe spagnole abbandonano i sahrawi, che in quel momento erano considerati una delle tante province spagnole e possedevano documenti identificativi spagnoli. Il Fronte Polisario, successore del Movimento Nazionale di Liberazione Sahrawi, dà inizio alla guerra contro il Marocco e la Mauritania.

      Nel 1979, la Mauritania si ritira dalla guerra e riconosce la Repubblica Democratica Araba dei Sahrawi. Nel 1991, le Nazioni Unite intervengono affinché venga firmato il “Plan de Arreglo” [una sorta di Piano d’Intesa] tra il Sahara e il Marocco, vale a dire: il cessate il fuoco, lo svolgimento del referendum entro sei mesi e la creazione di MINURSO, organo incaricato di portare a termine il referendum.

      Un muro minato di oltre duemila chilometri divide le famiglie sahrawi da circa quarant’anni. Durante tutto questo tempo, il popolo sahrawi ha fatto affidamento sulle Nazioni Unite per trovare una soluzione pacifica attraverso il referendum, che però non è mai stato realizzato. La guerra è riscoppiata nel novembre 2020 in seguito alla rottura del cessate il fuoco da parte del Marocco all’altezza del villaggio di Guerguerat. Un gruppo di sahrawi aveva infatti manifestato pacificamente bloccando un’autostrada illegale costruita dal Marocco nel villaggio di Guerguerat, una rotta terrestre per il commercio di prodotti provenienti anche dal Sahara occupato.

      Nei territori occupati dal Marocco si trovano quasi 600.000 persone, delle quali circa 400.000 sono sahrawi. Questi ultimi sono soggetti a violazioni dei diritti umani ed emarginazione sociale (l’80% è disoccupato). È uno spazio chiuso, il Marocco vieta l’accesso agli organi internazionali rendendolo un carcere a cielo aperto. La situazione nei campi per rifugiati di Tindouf è precaria. I loro abitanti hanno accesso limitato a elettricità e acqua, vivono in condizioni climatiche estreme e dipendono dagli aiuti umanitari, in calo a causa delle diverse crisi internazionali.

      Il Marocco non ha gas o petrolio, per cui dipende dalle importazioni. L’azienda norvegese Wisby Tankers AB consegna ogni giorno mezzo milione di litri di petrolio al porto di El Laayoune. Il 30% di questo petrolio viene impiegato da veicoli militari. Il Marocco vuole incrementare la propria capacità produttiva di energia solare ed eolica, rispettivamente del 47% e del 32% entro il 2030. Ci sono diverse aziende coinvolte, tra le quali Siemens Gamesa ed Enel Green Energy, che sostengono di avere il consenso della popolazione, affermazione che risulta essere falsa. Infatti, il consenso dev’essere ottenuto innanzitutto dal Fronte Polisario, il rappresentante riconosciuto dalle Nazioni Unite.

      Per cosa vengono usati questi progetti rinnovabili? Nel Sahara occupato si trovano grandi quantità di fosfato. Il 95% dei bisogni energetici dell’azienda statale marocchina per il fosfato viene soddisfatto dal parco eolico di Foum El Oued. L’industria dei fosfati sahrawi genera annualmente 400 milioni di euro per il Marocco. Il nuovo progetto di Dakhla mira a supportare ed espandere l’industria agricola. Annualmente vengono prodotte 160.000 tonnellate di pomodori, meloni e cetrioli, per il 95% esportate sui mercati internazionali. Tali prodotti provenienti da Dakhla vengono rietichettati ad Agadir per nasconderne la vera provenienza e commercializzarli nei mercati europei.

      Questi progetti ripuliscono la propria immagine con l’energia rinnovabile, fenomeno che chiamiamo “greenwashing”, ma in realtà aiutano a perpetuare l’estrattivismo, ottimizzandolo e consolidandolo. La presenza di queste compagnie si traduce in un supporto implicito alla colonizzazione. Esse affermano che il loro lavoro beneficerà il Sahara (Enel Green Energy), che non si occupano di politica (Enel Green Energy) e che non ci sono sanzioni internazionali (Enel Green Energy, Wisby Tankers AB). Tali argomentazioni dimostrano l’inesistenza della loro etica aziendale.

      Per quanto riguarda l’Unione Europea, la sua posizione ufficiale è la difesa delle risoluzioni delle Nazioni Unite. Tuttavia, l’Europa riserva un trattamento differenziato al Sahara occupato e alla Crimea. La Siemens è stata investigata a causa dell’installazione delle sue turbine in Crimea in violazione delle sanzioni contro la Russia. Sembra però che le aziende europee e il governo marocchino abbiano il via libera per fare nei e dei territori occupati ciò che vogliono, senza timore di ripercussioni.

      Di recente, il 29 settembre 2021, la Corte di Giustizia dell’Unione Europea ha annullato alcune decisioni del Consiglio relative all’Accordo tra l’Unione Europea e il Marocco. Questi ultimi volevano estendere l’Accordo ai prodotti agricoli provenienti dal Sahara Occidentale e modificare l’Accordo di Pesca includendovi acque territoriali sahrawi. Le acque in questione sono molto proficue per la pesca, producono circa due milioni di tonnellate annuali, rendendo il Marocco il primo esportatore ittico dell’Africa. Il 70% di queste esportazioni arriva in Europa.

      In conclusione, la situazione attuale è difficile. Al livello globale, si stanno creando zone di sacrificio, dove non hanno importanza né i diritti umani, né l’ambiente, né alcunché. Il Sahara Occidentale è una di queste zone, dove importa solo il tornaconto economico delle attività che le aziende straniere svolgono nel territorio. Non conta se sono immorali o se supportano la colonizzazione, in quanto i mezzi di comunicazione non ne parlano. Nonostante siano trascorsi quasi cinquant’anni dall’inizio dell’occupazione, il popolo sahrawi continua a lottare.
      Fonti

      - Corte di Giustizia dell’Unione Europea, comunicato stampa n° 166/21, settembre 2021 (es – en – fr)
      - Western Sahara Resource Watch (WSRW) ed Emmaus Stockholm, Report “Combustible para la ocupación”, giugno 2014.
      – Western Sahara Resource Watch (WSRW), Report “Greenwashing Occupation”, ottobre 2021.
      - Western Sahara Resource Watch (WSRW) ed Emmaus Stockholm, Report “Conflict Tomatoes”, febbraio 2012.

      https://www.meltingpot.org/2022/09/il-sahara-occidentale-di-fronte-allestrattivismo-green
      #extractivisme

  • Deux vidéos montrent des Israéliens agresser des Arabes à Jérusalem Par Times of Israel Staff
    https://fr.timesofisrael.com/deux-videos-montrent-des-israeliens-agresser-des-arabes-a-jerusale

    Plusieurs suspects ont attaqué un homme sur le marché Mahane Yehuda et un Arabe israélien a été frappé par un groupe dans un supermarché de Ramat Shlomo le mois dernier

    Plusieurs Israéliens juifs ont attaqué dimanche un Arabe sur le marché Mahane Yehuda de Jérusalem, un lieu populaire, une agression qui vient suivre la diffusion d’une vidéo montrant un assaut similaire survenu le mois dernier dans la capitale.


    Une agression sur le marché Mahane Yehuda de Jérusalem, le 21 août 2022. (Capture d’écran : Twitter)

    Sur des images du marché, plusieurs hommes habillés en noir frappent un homme en lui donnant des coups de poing et des coups de bâton. La victime parvient toutefois à se libérer et à prendre la fuite.

    Selon la police, les suspects ont ensuite brisé les vitres d’un restaurant après être entrés dans l’établissement pour retrouver l’homme qu’ils avaient pris pour cible, en vain.

    Les policiers ont ratissé le secteur pour retrouver les coupables mais il n’y a pas eu d’arrestation.

    Il est difficile de dire ce qui a provoqué cet incident.

    De son côté, la Treizième chaîne a diffusé des images filmées par les caméras de sécurité dans un supermarché de Ramat Shlomo, le mois dernier, où un groupe d’Israéliens juifs pourchassent un Arabe, un salarié, le frappant. La victime a été identifiée. Elle s’appelle Mahdi Jabarin.

    Selon le reportage de la chaîne, les hommes juifs, l’un d’entre eux n’était âgé que de douze ans, étaient spécifiquement à la recherche d’un Arabe à agresser. Dans la vidéo, les gardiens de sécurité du magasin apparaissent en train d’affronter les agresseurs et tentent de les arrêter, en vain.

    « Il n’est plus retourné travailler à partir de ce jour. Il ne veut pas y retourner », a confié le père de Jabarin à la chaîne, qui a dénoncé une attaque « raciste ».

    L’un des suspects a été mis en examen dans cette affaire, et les forces de l’ordre ont indiqué à la Treizième chaîne qu’elles se préparaient à inculper d’autres agresseurs présumés.

    #israël #israel #violence #ratonnades #colons #palestine #gaza #bds #occupation #colonisation #palestine_assassinée #racisme #apartheid

    • Les restaurateurs protestent contre une loi qui empêchera les réfugiés de travailler Times of Israel Staff
      La nouvelle législation, qui entrera en vigueur en octobre, nuira aux secteurs de la restauration, de la livraison et du nettoyage ; beaucoup d’Israéliens rechignent ces emplois

      Des restaurateurs et d’autres patrons ont protesté contre une réglementation gouvernementale qui interdira aux demandeurs d’asile de travailler, affirmant que les migrants sont nécessaires pour que certains secteurs puissent fonctionner correctement.

      Des dizaines de milliers de demandeurs d’asile vivent en Israël, la plupart provenant de pays d’Afrique de l’Est déchirés par la guerre. La majorité d’entre eux sont maintenus dans un flou juridique depuis plus de dix ans, ne jouissant que de droits civils élémentaires, sans obtenir le statut de réfugié.


      Des demandeurs d’asile africains et des militants des droits de l’homme manifestant contre l’expulsion des demandeurs d’asile, sur la place Rabin, à Tel Aviv, le 24 mars 2018. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

      Une législation publiée par l’Autorité de l’immigration et de la population empêchera les migrants de travailler légalement à partir d’octobre, a rapporté la Treizième chaîne.

      Cette décision devrait entraîner une grave pénurie d’employés, en particulier dans le secteur de la restauration, ce qui aura des conséquences pour les consommateurs, selon les propriétaires.

      Cela implique que des milliers de migrants concernés par cette décision vont faire face à d’extrêmes difficultés pour gagner leur vie.

      Yakir Lisitzki, un représentant de l’Association des restaurateurs israéliens, a déclaré que les restaurants israéliens ne pourront pas fonctionner sans cette précieuse main-d’oeuvre, dont beaucoup sont à la plonge ou aux fourneaux.

      « Les Israéliens ne sont pas intéressés par ce type d’emploi. Ils ne sont pas intéressés à travailler comme technicien de surface », a-t-il déclaré.

      De nombreux demandeurs d’asile travaillent également pour des entreprises de livraison de nourriture et pour des sociétés de nettoyage qui entretiennent les bureaux et les centres commerciaux.

      David Hadar, propriétaire de deux bars, a déclaré : « On ne sait pas trop ce qui va se passer. En fin de compte, il n’y aura pas d’autre moyen que de faire venir de la main-d’œuvre de l’étranger en Israël. »

      « Si cette réglementation passe vraiment et est adoptée tel quel, nous allons en pâtir, sans aucun doute », a-t-il ajouté. « Il y a de fortes chances que ce soit politique, en raison des prochaines élections. C’est une honte que ce soit sur notre dos, celui des patrons. »

      Selon la réglementation publiée en juin, les demandeurs d’asile ne seront pas autorisés à travailler à Jérusalem, Eilat, Netanya, Ashdod, Tel Aviv et ses banlieues environnantes. Ces zones représentent une grande partie des centres de population d’Israël, et les zones où vivent la plupart des migrants.

      La Fédération des chambres de commerce israéliennes a protesté contre cette décision dans une lettre adressée à la ministre de l’Intérieur, Ayelet Shaked, indiquant qu’elle allait tenter de porter l’affaire devant la Cour suprême.

      Dans son appel à Shaked, l’association a déclaré qu’empêcher les gens de travailler « uniquement en raison de leur origine » n’était pas sans rappeler « l’expérience des jours sombres pour notre nation, lorsque nous étions en exil, soumis à un antisémitisme systématique et humiliant ».

      « Ce sont des mesures qui ne sont pas dignes de l’État d’Israël », a déclaré Oriel Lin, chef de la Fédération des chambres de commerce israéliennes. « Ce sont des êtres humains. »

      En juin, le taux de chômage en Israël était de 3,3 %, soit un retour aux niveaux d’avant la pandémie.

      Au moins 30 000 migrants africains ont fui vers Israël pour échapper aux guerres, aux dictatures brutales et à d’autres difficultés depuis 2006. Le flux migratoire s’est arrêté en 2013, lorsqu’Israël a achevé la construction d’une clôture le long de la frontière égyptienne. La plupart sont originaires d’Érythrée et du Soudan.

      Israël leur a offert un refuge, mais s’est montré peu disposé à les reconnaître comme réfugiés, dans beaucoup de cas.

      Selon un rapport de 2020 de la Hotline pour les réfugiés et les migrants basée à Tel Aviv, 18 000 Erythréens et 5 000 migrants soudanais ont demandé l’asile. Seules quelques dizaines d’entre eux ont reçu ce statut en vertu de la Convention sur les réfugiés, selon l’Autorité de la population et de l’immigration du ministère de l’Intérieur.

      Ne pouvant les renvoyer chez eux, Israël a accordé aux Soudanais et aux Érythréens une autorisation légale de rester, par le biais d’un statut appelé « libération conditionnelle », qui ne leur confère que les droits civils les plus élémentaires.

      Le refus d’accorder le statut de résident temporaire fait partie de ce qui semble être une tentative de faire en sorte que les migrants africains ne puissent pas se sentir à l’aise en Israël et, dans de nombreux cas, finissent par vouloir partir. D’autres mesures visant le même objectif prises par les gouvernements successifs ont été freinées ou annulées par la Haute Cour.

      L’une de ces mesures consistait à emprisonner les migrants arrivant d’Afrique, d’abord à la prison de Saharonim, puis au centre de détention de Holot, construit spécialement et aujourd’hui fermé, tous deux dans le désert du Néguev, dans le sud d’Israël. Une autre, en 2018, a été d’essayer de les envoyer dans d’autres pays africains dans le but d’apaiser les Israéliens vivant dans le sud de Tel Aviv qui souhaitaient le départ de leurs voisins africains.

      Shaked s’oppose depuis longtemps à l’intégration des migrants africains, estimant qu’ils ne cherchent en fait qu’à améliorer leur vie sur le plan économique en Israël.

      « Ce ne sont pas des réfugiés », avait déclaré l’ancien Premier ministre de longue date Benjamin Netanyahu au début d’une réunion hebdomadaire du cabinet en 2017.
      « Ou du moins, la plupart d’entre eux ne le sont pas », a-t-il ajouté. « La plupart d’entre eux sont à la recherche d’un emploi. »

      Un petit groupe d’Israéliens de Neve Shaanan, au sud de Tel Aviv, où vivent de nombreux migrants, réclame leur expulsion depuis plusieurs années.

      #migrants #migrantes #migration #demandeurs_d’asile #intégration #racisme #réfugiés #bullshit job

  • « 61 rue Schaeffer », écoutez les luttes des personnes sans-papiers
    https://radioparleur.net/2022/06/29/61-rue-schaeffer-ecoutez-les-luttes-des-personnes-sans-papiers

    Cette semaine dans l’Actu des Luttes, on vous propose un documentaire exclusif. Avec 61 rue Schaeffer, écoutez le récit conté d’une histoire vraie, celle du Collectif Schaeffer. Découvrez comment ces habitant·es, tous et toutes sans-papiers en situation de précarité, se rencontrent, s’accordent et se mobilisent pour mener un même combat face à « l’accueil de merde » […] L’article « 61 rue Schaeffer », écoutez les luttes des personnes sans-papiers est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • #Sahel et #Sahara, une emprise française

    Alors que l’#opération_Barkhane menée par la France au Sahel et au Sahara touche à sa fin, l’historienne #Camille_Lefebvre revient sur l’histoire de la colonisation de ces régions par les forces militaires françaises au début du XXe siècle.

    En savoir plus

    La présence militaire française au Sahel semble remise en cause. Elle avait été décidée en 2013 par François Hollande, alors chef de l’État, afin de protéger ces régions contre les assauts terroristes des djihadistes venus du Nord, à partir du Sahara. Mais l’#opération_Serval, devenue Barkhane en 2014, et qui a déployé plus de 5 000 soldats français dans la région, serait vouée à toucher, à terme proche, à sa fin. « La France ne peut pas se substituer, a dit Emmanuel Macron, à la stabilité politique et au choix des États souverains ».

    Chez nous, l’approbation donnée par l’opinion à l’engagement de nos armées s’effrite, si l’on en croit les sondages. Ce désamour se nourrit notamment de la constatation que l’impopularité de la présence française grandit parmi les populations des pays concernés, ce qui provoque chez certains de nos compatriotes un sentiment d’ingratitude.

    Dans le même temps il se répand sur place, notamment parmi la jeunesse, le thème d’une nouvelle colonisation qui ne dirait pas son nom et qui dissimulerait sa perversité sous les oripeaux d’une fausse solidarité.

    Ce rebond d’une époque à l’autre incite à aller rechercher en arrière ce que furent la colonisation du Sahara et du Sahel, sa nature propre, ses ressorts et ses procédés. Il s’agit de débusquer et de délimiter les éventuelles ressemblances et aussi de comprendre pourquoi cette #mémoire conserve tant d’importance, sur place, aujourd’hui.

    Cette émission a été diffusée une première fois le samedi 4 décembre 2021.
    Pour en parler

    Pour éclairer cela, nous disposons depuis peu du beau livre que Camille Lefebvre, directrice de recherches au CNRS, consacre au moment spécifique où, au début du XXe siècle, une force militaire française envahit deux villes puissantes du Sahara et du Sahel, Agadez et Zinder. Les incompréhensions entre deux mondes soudain mis face à face s’y révélèrent déjà violemment. Il se peut bien qu’elles durent toujours.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/concordance-des-temps/sahel-et-sahara-une-emprise-francaise-0-7388960
    #France #colonisation #colonialisme #occupation #histoire #colonialisme_français #armée #armée_française
    #podcast #audio

    ping @cede @karine4 @_kg_

    • Des pays au crépuscule

      Camille Lefebvre nous immerge dans les premiers temps de la colonisation et redonne vie aux mondes qui s’enchevêtrent alors, pour nous aider à saisir comment s’est peu à peu construite la domination coloniale.
      Au début du xxe siècle, quatre-vingts militaires français accompagnés de six cents tirailleurs envahissent deux puissantes villes du Sahara et du Sahel. La France, comme plusieurs autres pays européens, considère alors les territoires africains comme des espaces à s’approprier. Elle se substitue par la force aux gouvernements existants, au nom d’une supériorité civilisationnelle fondée sur le racisme.
      Depuis le cœur de ces deux villes, grâce à une documentation exceptionnelle, Camille Lefebvre examine comment s’est imposée la domination coloniale. Militaires français, tirailleurs, mais aussi les sultans et leur cour, les lettrés et les savants de la région, sans oublier l’immense masse de la population, de statut servile ou libre, hommes et femmes : tous reprennent vie, dans l’épaisseur et la complexité de leurs relations. Leur histoire révèle la profondeur des mondes sociaux en présence ; elle retisse les fils épars et fragmentés des mondes enchevêtrés par la colonisation.
      Les sociétés dans lesquelles nous vivons, en France comme au Niger, sont en partie issues des rapports de domination qui se sont alors noués ; s’intéresser à la complexité de ce moment nous donne des outils pour penser notre présent.

      https://www.fayard.fr/histoire/des-pays-au-crepuscule-9782213718101

      #livre

  • Montpellier : #occupycomico @lundimatin
    https://lundi.am/occupycomico


    Une salle de #tortures au #commissariat de #Montpellier

    7h30 – Un conflit éclate entre un gardien et un détenu d’une autre cellule. Il est amené dans la salle de derrière.

    7h35 – On entend des bruits de coups, des cris. De la fenêtre on voit des gardiens qui mettent des gants noirs pour rentrer dans la fameuse salle de derrière et les enlèvent quand ils sortent. On entend ce qui semble être un jet d’eau. Puis des cris. Une thalassothérapie gratuite ? Hum, ce n’était pas prévu dans le forfait …

  • Frontiera del Monginevro, nasce un nuovo rifugio autogestito a #Cesana_Torinese !

    Ieri, 21 Giugno 2022, giorno di ingresso in estate, è nato un nuovo #rifugio_autogestito lungo la frontiera del Monginevro tra Italia e Francia!

    Dopo le numerose occupazioni che hanno attraversato l’alta Val Susa negli ultimi anni, e a quasi un anno dall’ultimo sgombero della Casa Cantoniera di Claviere, le compagnx noborder sono rimastx su quei territori, su quella frontiera assassina e razzista.

    Una casa abbandonata a Cesana, lungo la direttrice di passaggio delle persone in movimento, oggi torna ad essere vissuta come luogo di autorganizzazione e solidarietà nella lotta alle frontiere, riappropriandosi e costruendo spazi liberi ed inclusivi. Un luogo distante e slegato dalle dinamiche assistenzialiste e spesso razziste proprie delle istituzioni.

    Di questa nuova esperienza ne parliamo con delle compagne che ci raccontano l’inizio dell’occupazione e invitano tuttx ad andare a Cesana a conoscere il nuovo rifugio e ad alimentare la lotta noborder.

    https://radioblackout.org/2022/06/frontiera-del-monginevro-nasce-un-nuovo-rifugio-autogestito-a-cesana-
    #frontières #asile #migrations #réfugiés #Alpes #Montgenèvre #Briançon #Briançonnais #montagne #frontière_sud-alpine #Hautes-Alpes #Val_de_Suse #Cesana #refuge #refuge_auto-géré #Italie #France #occupation #squat
    –—

    ajouté à cette métaliste :
    https://seenthis.net/messages/733721

    Et plus précisément ici :
    https://seenthis.net/messages/733721#message966839

    • Un nuveau réfuge autogeré est né !

      Presqu’un an après la dernière expulsion de la Casa Cantoniera de Clavière, nous sommes resté.exs ici, dans cette vallée, sur cette frontière sanglante et raciste, près des personnes qui, chaque jour, la défient et la surmontent, bien qu’elles soient forcées de le faire “illégalement” : contrôlées, rejetées et violentées par l’État et ses forces armées.
      Dans cette même vallée où, des milliers de “migrant.ex” avec de bons papiers, appelé.ex touristes, transitent sans être dérangé.ex. Dans la même vallée où, seulement en janvier de cette année, la frontière a tué deux personnes, Fatallah Belhafif et Ullah Rezwan.

      A partir d’aujourd’hui, nous revenons nous organiser dans un lieu abandonné depuis des décennies, qui n’appartient plus à personne mais qui revit grâce à celleux qui l’habitent, le construisent et l’autogèrent, en opposition à un et tous les états et lois qui veulent voir disparaitre toute forme d’autonomie collective et individuelle.

      Nous avons continué et continuerons à nous battre en nous réappropriant et en construisant des espaces libres et inclusifs. Des lieux loins des dynamiques violentes, racistes et infantilisantes des institutions, qui se manifestent à la frontière franco-italienne des Alpes occidentales, au refuge Massi à Oulx, à la Croix-Rouge (qui participe aux refoulements en collaboration avec la police) et dans les appareils de contrôle et de répression italiens et français.

      Nous sommes resté.exs ici, en nous organisant sur cette frontière, non pas pour faire du travail humanitaire et de l’aide sociale POUR les “migrant.exs”, mais par choix politique, pour rester debout et lutter AVEC les personnes qui transitent par ces vallées.

      Aujourd’hui, de manière plus flagrante que jamais, nous assistons à une rationalisation de l’accueil et de la “solidarité”. Depuis le début de la guerre, des associations, des particuliers, des municipalités, des États, des médias grand public ont concentré des actions, du temps, des fonds pour les réfugié.exs ucrainien.nexs. Nous nous demandons donc si cette solidarité existe parce que les personnes en question sont blanches ? Ou parce qu’elles sont chrétiennes ?
      Nous luttons avec toutes victimes de la guerre et de l’impérialisme.

      Il est évident que lutter contre des oppressions n’empêche pas d’en reproduire.
      Nous gardons en tête les violences survenues durant les autres occupations et voulons vivre dans un espace qui cherchera à déconstruire et à gérer la violence.

      Ce nouveau refuge n’est pas né sur une terre stérile, mais dans le Val de Suze qui résiste depuis des décennies par la lutte contre le projet honteux du TAV et son monde. Un monde d’industrie et de destruction du vivant, ce monde qui, toujours plus, pousse les personnes à l’exil.

      Nous vous invitons à rejoindre la lutte.
      Dans tout le territoire, la frontière laisse ses traces ; dans tous les territoires, nous devons la combattre.
      Brulons les frontières.


      https://www.passamontagna.info/?p=4008&lang=fr

  • Les 54 premières années (1/2) - Manuel abrégé d’occupation militaire - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/101610-001-A/les-54-premieres-annees-1-2
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/101610-001-A/1920x1080?ts=1629965624&type=TEXT&watermark=true

    Bien planqué au plus profond du site d’Arte (qui tout de même le diffuse, il faut le reconnaître), ce film indispensable d’Avi Moghrabi intitulé (ironiquement) Manuel abrégé d’occupation militaire.

    Pour le second volet : https://www.arte.tv/fr/videos/101610-002-A/les-54-premieres-annees-2-2

    #Avi_Moghrabi #Palestine #occupation

  • Paris : un bâtiment inoccupé du 9e arrondissement investi par des sans-papiers
    https://www.bfmtv.com/paris/paris-un-batiment-inoccupe-du-9e-arrondissement-investi-par-des-sans-papiers_

    Ce lundi, les migrants et militants soutenant les sans-papiers sont entrés dans d’anciens bureaux, vides, rue Saulnier, ont occupé les étages et déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire « Non au racisme ! Egalité » ou encore « Migrants’ life matter ».

    #migrants #logement #occupation

  • Un nouvel article rappelant à quel point pour de nombreux Ukrainiens l’agression russe doit être considérée comme une occupation coloniale et une guerre impérialiste.

    https://www.thenation.com/article/world/ukraine-russia-european-left

    ❝“F*ck Leftist Westsplaining!”
    Listening to voices of the Central and East European left.
    By Linda MannheimTwitter
    April 4, 2022

    Berlin—This was once the fault line between East and West in Europe. Almost 35 years after the momentous change brought about by the fall of the Wall, Germany still feels tied to two regions, two histories. Russia’s invasion of Ukraine is viewed and spoken about in a very different way here than it is in the United States.

    This part of Europe has already changed in a fundamental way. Nearly 2 million refugees from Ukraine reached Poland by March 18. Ten thousand refugees are arriving in Berlin every day. At the Romanian border, children fleeing Ukraine cross a footbridge lined with toys volunteers have left to welcome them.

    To understand how each of these places is connected to the other, you need to know that the distance between Berlin and the Polish border is shorter than distance between New York and New Haven, that there are no hard borders between most countries in the EU, that both university instructors and house cleaners sometimes commute to work from one country to another. And to understand how close the war feels, you need to know that, when rockets struck Volodymyr Ukraine, windows shook in Poland.
    The Smearing of Ketanji Brown Jackson Will Haunt Democrats

    Approximately 80 years after the Second World War and 30 years after the end of the Cold War, in Central and Eastern Europe the memory of both remain very present. Stories of life during invasions, said Zosia Brom, are “passed from generation to generation.” Brom, editor of the anarchist journal Freedom, grew up in Poland.

    “Like most Eastern Europeans, I have spent the past week or so living in some kind of haze, where news cycles really last 24hrs, there is no sleep, and your phone rings constantly,” Brom wrote in a recent essay titled “Fuck leftist westplaining.” Written like an angry letter to a friend, the piece calls out Western leftists for their lack of knowledge about Eastern Europe and their disregard for the perspectives of people who grew up in countries that were colonised by Russia.

    Brom’s missive is one of the “Many vital texts…on the problems with #westsplaining, coloniality and the denial of a voice, agency & self-determination in debates on Ukraine, Central & Eastern Europe,” identified by political philosopher Tereza Hendl, who grew up in Prague. Hendl created a much-referenced Twitter thread linking to work by writers from the East European left.

    When we spoke recently on Zoom, Hendl, like many of those writers, expressed her appreciation for the anti-imperialist and anti-racist work produced by the US left, but noted: “It’s really remarkable that when the Western left discusses Russian imperialism, it so often does not engage and build on the voices of those who have survived those imperial acts of aggression…and the long history of colonial violence in Central and in North Asia and of course Syria as well.”
    (...)
    #Ukraine #Russie #impérialisme #occupation #colonialisme