• Un ministre israélien annonce la création de 22 nouvelles colonies en Cisjordanie occupée
    https://www.franceinfo.fr/monde/proche-orient/guerre/guerre-au-proche-orient-un-ministre-israelien-annonce-la-creation-de-22-n

    La colonisation israélienne de ce territoire palestinien est régulièrement dénoncée par l’ONU comme illégale au regard du droit international, et comme l’un des principaux obstacles à une solution de paix durable.

  • Israël ferme des écoles de l’Unrwa à Jérusalem, l’Autorité palestinienne dénonce « une violation du droit à l’éducation »
    RFI | Publié le : 08/05/2025 - 14:54
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20250508-isra%C3%ABl-ferme-des-%C3%A9coles-de-l-unrwa-%C3%A0-j%C3%A9rusalem-l-au

    À Jérusalem, la police israélienne a fermé, ce jeudi 8 mai au matin, les écoles de l’Unrwa. Cette fermeture intervient trois mois après l’entrée en vigueur de l’interdiction, par Israël, des activités de cette agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, et après un ordre émis le 8 avril par le ministère israélien de l’Éducation. (...)

    #Occupation #Apartheid

  • Gerd Heidemann collection
    https://digitalcollections2.hoover.org/browse/collection/2921609?limit=10&sort=metadata.coll_id_seq_number.en.key

    Contientdraitl quatorze heures d’une interview avec Klaus Barbie réalisée sur six jours, en août 1979 alors qu’il était en exil en Bolivie.

    https://digitalcollections2.hoover.org/browse/collection/2921609?q=must,any,contains,Barbie&limit=10

    The Gerd Heidemann collection documents major world events, war, and dictatorship in the 20th century through the eyes of German investigative reporter and photojournalist Gerd Heidemann.

    The audio recordings in this collection document Heidemann’s journalistic career with the German current-affairs magazine Stern, his interviews with “The Perpetrators” (former Nazi officials) and their associates conducted in South America in 1979, and recorded conversations between Heidemann and Konrad Kujau in relation to the “Hitler Diaries scandal.” See the finding aid for more information.

    Transcripts of the audio recordings are available in both the original German and as English translations.

    cf. « Il prenait de l’élan et entrait la tête dans le mur » : les enregistrements inédits de Klaus Barbie sur la mort de Jean Moulin https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/auschwitz/il-prenait-de-l-elan-et-entrait-la-tete-dans-le-mur-les-enregistrements

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/pJYvxPRWOznHX1tloH0k88b1qqA/500x0:2500x2000/1024x1024/filters:format(avif):quality(50)/2025/05/04/079-img1500411565-68169886067c7895711722.jpg Klaus Altmann, soupçonné d’être Klaus Barbie, lors d’une interview en février 1972, depuis la Bolivie, pays où il était réfugié, diffusée dans l’émission télévisée « Plein cadre ». (CHRISTIAN VAN RYSWYCK / INA)

    #histoire #France #Allemagne #nazis #ueerre #occupation #résistance #nazis #Gestapo #archive #enrégistrement_sonore #audio #k7

    • Zeitgeschichtlich überaus wertvolle Interviews, in denen man sich im scheinbar unverbindlichen Plauderton über den Ablauf von diversen Ereignissen der Weltgeschichte unterhält, und hierbei z.T. in kleinste Details geht. Es handelt sich bei den aufgezeichneten Interviews weit mehr um eine Gesprächsstil, wie er aus meiner persönlichen Erfahrung im Rahmen von Feldforschungen praktiziert wird.

  • « Le #racisme_environnemental est un angle mort des #luttes écologiques », dénonce le juriste #William_Acker

    Une #proposition_de_loi visant à « réformer l’accueil des #gens_du_voyage », examinée le 3 avril à l’Assemblée nationale, est portée par le député Horizons Xavier Albertini. Elle introduit la notion de « #préjudice_écologique », parmi les facteurs aggravants liés à une #occupation_illicite. Le point avec le Brestois William Acker, juriste et délégué général de l’Association nationale des gens du voyage citoyens (ANGVC).

    Réfléchir aux enjeux de la mobilité, dans le cadre d’un durcissement des lois sur les installations illicites. Voilà la mission confiée au député (EPR) Ludovic Mendes par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en février. Sa proposition de loi « pour la #répression des occupations illégales et l’amélioration de l’#accueil des gens du voyage », a été déposée le 4 février 2025 sur le bureau de l’Assemblée nationale. Certaines de ses dispositions ont ensuite été introduites en commission des lois dans un autre texte, porté cette fois par le député Horizons Xavier Albertini.

    Plus de vingt ans après la loi de « sécurité intérieure » du 18 mars 2003, le bloc gouvernemental et le Rassemblement national militent pour renforcer les sanctions « lorsqu’il y a un délit d’installation illicite sur une propriété privée ou publique au moyen d’un véhicule automobile ». L’article 2 de la proposition de loi Albertini « ajoute le préjudice écologique, ou l’imminence de ce dernier comme constituant un nouveau motif de trouble à l’ordre, l’ordre public écologique, à la liste des motifs légaux d’évacuation forcée en vigueur en cas d’installation illicite ».

    Un article de loi qui, s’il devait être voté, renforcerait « le racisme environnemental, dont sont déjà victimes les Voyageurs », et consacrerait le détournement d’un principe, visant « à poursuivre et punir les grands pollueurs et non à devenir une menace juridique envers une partie de la population », dénonce auprès de Splann ! William Acker.

    Mise à jour du 5 avril 2025

    Examinée le 3 avril dans le cadre de la « niche parlementaire » du groupe Horizons, la proposition de loi « pour réformer l’accueil des gens du voyage » a été retirée par son auteur, Xavier Albertini, conscient qu’elle ne pourrait pas être votée avant minuit en raison des 115 amendements déposés sur le texte émanant majoritairement des bancs du Nouveau Front populaire. Dans un communiqué, le député a indiqué que son travail se poursuivrait par le biais d’un groupe de travail amorcé par le ministère de l’Intérieur et le dépôt d’une nouvelle proposition de loi transpartisane.

    Splann ! : En 2022, vous avez reçu le Prix du livre d’écologie politique pour votre ouvrage « Où sont les gens du voyage ? » Une cartographie précise qui établit un lien direct entre l’endroit où l’on vit et les différents degrés de racisme pouvant en découler…

    William Acker : Il s’agit d’une référence à la notion de racisme environnemental. Les premiers à l’avoir théorisée sont les militants des droits civiques afro-américains. Dans le contexte d’une Amérique post-ségrégationniste, ils ont démontré qu’il existe une corrélation très forte entre discriminations raciale et environnementale. Et même si, chez nous, on ne parle pas de race, l’inventaire des aires d’accueil que j’ai réalisé, en 2021, confirme que l’on peut voir le racisme du ciel.

    C’est-à-dire ?

    W.A : Que dans notre pays, les zones de stationnement pour gens du voyage sont toujours situées en proche banlieue ou en périphérie. Bordées par des sites industriels ou de traitement des déchets. Le plus souvent, à proximité des centres de rétention administrative ou des mosquées.

    Pour autant, ce constat permet-il de transposer cette notion de racisme environnemental en France ?

    W.A : A priori, non. Mais deux éléments m’ont incité à le faire. D’abord, cette étude de 2019 du Bureau européen de l’environnement démontrant que les quartiers roms d’Europe de l’Est se situent quasi systématiquement en zones fortement polluées. Ensuite, le fait qu’en France, le statut des gens du voyage est juridiquement différent du droit commun s’appliquant à l’immense majorité de nos concitoyens. Or, dès que des lois ciblent une partie de la population, il y a racisme. Si vous ajoutez à cela mon inventaire des aires d’accueil, on peut dire qu’il existe une forme de racisme environnemental, en France.

    Cette double discrimination touche-t-elle d’autres personnes que les Voyageurs ?

    W.A : En élargissant la focale, on constate que le racisme environnemental touche également toutes celles et ceux qui n’ont d’autre choix que de vivre en habitat mobile ou léger. Les travailleurs pauvres, les travailleuses du sexe, les exilé·es. Ces précaires, au sens large, qui sont indirectement visés par la proposition de loi du député Ensemble pour la République, Ludovic Mendes.

    Que dit exactement cette proposition de loi ?

    W.A : Qu’il faut « rééquilibrer la répression visant les installations illicites, tout en améliorant les conditions d’accueil des gens du voyage ». A quelque chose près, une reprise de cette vieille idée qui consiste à voir les Voyageurs comme un groupe marginal nécessitant « une réforme sociale » constante. Or, depuis les années 1950, on sait qu’ajouter de nouveaux dispositifs à ceux déjà existants ne résout en rien cette impossibilité légale de s’établir dans la commune de son choix. J’en veux pour preuve les métropoles brestoises et rennaises où l’on dénombre entre 100 et 200 familles en errance. Toutes contraintes au stationnement illicite, faute de places disponibles dans les aires d’accueil dédiées.

    Face à ce manque structurel de places, de plus en plus de Voyageurs se voient dans l’obligation d’acheter des terrains privés…

    W.A : Oui, mais des terrains en zones de loisirs ou agricoles. Ce qui les empêche, légalement, de s’y installer à l’année. Résultat, ce qui devait être une réponse au manque structurel, dont vous parlez, devient un problème supplémentaire à gérer. Faute d’avoir été correctement renseignée ou accompagnée par les collectivités, la majorité des gens du voyage en situation d’installation illicite, le sont sur leur propre terrain !

    Et, comme si cela ne suffisait pas, Ludovic Mendes a décidé de s’engouffrer dans la brèche pour instaurer un principe d’application de mesures de mise en demeure des propriétaires, en cas de « motif d’intérêt général lié au préjudice écologique ». Une double peine supplémentaire, infligée aux Voyageurs. Où l’on voit qu’au nom de la protection environnementale, on peut rapidement glisser vers une forme de régulation des plus précaires.

    On pourrait aussi voir cette disposition comme un moyen de lutter plus efficacement contre les infractions environnementales ou les entorses aux règles de salubrité publique ?

    W.A : Bien sûr. Et l’on pourrait aussi espérer que cette notion de « préjudice écologique » soit brandie avec la même célérité lorsque ce « motif d’intérêt général » impliquera des groupes industriels, dont les installations provoqueront des pollutions en ville. La réalité, c’est que cette proposition de loi n’a qu’un objectif : stigmatiser encore davantage les Voyageurs, en les faisant passer pour des pollueurs qui n’ont aucune conscience de l’environnement dans lequel ils vivent.

    Ce qui est cocasse, quand on sait que la majorité des aires d’accueil sont construites sur de larges dalles de béton, sans arbre ni gazon. Ce qui est absurde, quand on se souvient que la notion de « préjudice écologique » a fait son entrée dans le droit moderne, suite au procès en cassation de l’Erika, en 2012. Dans son essence même, ce dispositif législatif vise à poursuivre et punir les grands pollueurs. Aussi, il devrait continuer à servir de moyen de régulation du capitalisme écocidaire et non de menace juridique envers une partie de la population.

    Selon vous, comment peut-on expliquer ce détournement d’usage du « préjudice écologique » ?

    W.A : En reconnaissant simplement que le racisme environnemental est un angle mort des luttes écologiques. Je prends un exemple. À l’été 2023, j’étais invité aux universités d’été des Écologistes pour évoquer cet enjeu. Au fur et à mesure que je parlais, je sentais qu’une partie de la salle était comme sonnée. De l’aveu même de certain·es militant·es, la question des gens du voyage et des aires d’accueil n’a jamais été identifiée comme un enjeu de la lutte écologique.

    On retrouve d’ailleurs ce genre de discours avec les habitant·es des quartiers populaires. Comme si les uns et les autres étaient étrangers à ces combats. Comme s’ils n’avaient rien à dire là-dessus, alors même que je démontre dans cette cartographie inédite que les Voyageurs comptent parmi les premières victimes des différentes pollutions de l’air, de l’eau et des sols. Dans un cas comme dans l’autre, on oublie d’écouter les premiers concernés et on calque nos vieux schémas de pensée sur des combats actuels. Cela participe non seulement à une forme de délégitimation de ces personnes, mais établit une sorte de hiérarchie des luttes entre les barrières légales à faire tomber, et les autres.

    Que voulez-vous dire par là ?

    W.A : Prenons l’exemple de la tiny house et de la caravane. Dans le premier cas, le mode de vie bohème est sublimé. Et, comme par magie, les règles d’urbanisme s’assouplissent, les PLU s’aménagent. Dans le deuxième cas, le nomadisme est vu comme une mobilité « à rééquilibrer », « à contrôler », « à sédentariser ».

    C’est exactement ce qu’il est en train de se passer à Saint-Brieuc. Cette ville est à la fois l’une des collectivités bretonnes les plus dures en matière de politique d’accueil des Voyageurs et pionnière dans l’accueil étudiant avec son Ty-Village.

    Je tiens à préciser que je n’ai rien contre ce projet et que je ne nie pas les actes de délinquance liés à certains Voyageurs de cette agglomération. Mais si je prends cet exemple, c’est pour pointer l’hypocrisie de ce double discours qui interdit aux « mauvais nomades » le droit de vivre dans leurs caravanes, en même temps qu’il érige ce mode de vie comme une solution possible aux problèmes écologiques et de mal-logement, notamment grâce aux tiny houses.

    Au-delà de la violence du procédé, ce double discours implique l’instauration d’un double standard : des facilités législatives, d’un côté ; des barrières légales, de l’autre. Face à cette hypocrisie, on se doit de répondre par la convergence des luttes sociales et écologiques. Parce que si l’écologie sans lutte des classes, c’est du jardinage ; l’écologie sans lutte antiraciste revient à peindre la domination en vert.

    https://splann.org/le-racisme-environnemental-est-un-angle-mort-des-luttes-ecologiques
    #écologie

  • Fin de la trêve hivernale : Contre-Attaque Juridique Organisée !
    https://nantes.indymedia.org/posts/142953/fin-de-la-treve-hivernale-contre-attaque-juridique-organisee

    Lancement officiel de la CAJO, outil collaboratif de contre-attaque juridique pour la défense des squats ! La CAJO (cajo.squat.net) se veut être un outil collectif par et pour toutes les personnes mal logé.es : squatteuses, occupantes, locataires, … Partout les difficultés s’accentuent pour accéder à un #logement. De plus en…

    #Autodéfense_juridique #Expulsion #Expulsions #Justice #Logement/squat #Occupation #Police #Pratique #Répression #sans-papiers #squat #squatt #Global

  • Serbie : grande marche sur Belgrade pour la démocratie directe le 15 mars - vers la révolution ?
    https://ricochets.cc/Serbie-marche-sur-Belgrade-pour-la-democratie-directe-8259.html

    Les Balkans et l’Europe centrale manifestent et se révoltent. Que va-t-il se passer en Serbie ce mars ? Ces contestations serbes vont-elles renforcer les révoltes dans les pays voisins ? Et dans le reste de l’Europe ? Certains, comme ci-dessous, semblent enthousiastes et confiants, à suivre... SERBIE : REVOLUTION EN MARCHE UNE REVOLUTION EN SERBIE QUI VA EBRANLER LES BALKANS, L’EUROPE CENTRALE ET TOUTE L’EUROPE Feux d’artifice à Lazarevac pour accueillir la marche des étudiants (...) #Les_Articles

    / Révoltes, insurrections, débordements..., Démocratie directe, communes libres..., #Occupations_et_blocages

    #Révoltes,_insurrections,_débordements... #Démocratie_directe,_communes_libres...

  • Invitation depuis la #ZAD de Notre Dame Des Landes
    https://nantes.indymedia.org/posts/141422/invitation-depuis-la-zad-de-notre-dame-des-landes

     La Grée, un des derniers squats de la ZAD, ancienne ferme dotée de hangars, expérimentant tant bien que mal « l’autogestion » et « l’accueil inconditionnel » depuis le printemps 2015 (bientôt 10ans), a reçu la visite de représentants de l’État propriétaire, et pour la première fois d’un huissier, accompagnés de gendarmes en…

    #Aéroport_Notre-Dame-des-Landes #Logement/squat #Occupation #Local

  • #Italie : fuite en avant répressive du gouvernement #Meloni

    La #loi_1660, approuvé par les députés italiens en septembre 2024, envoyait un message clair : #ordre et répression. Elle dévoile toute sa dimension anti-sociale. Prévoyant de sanctionner plus fermement les #contestations, elle durcit également les conditions imposées aux détenus dans les prisons – et ouvre la voie aux entreprises dans le système pénitentiaire. Par Carlotta Caciagli, traduction Letizia Freitas [1].
    Radicalisation de mesures pré-existantes

    De nombreuses larmes de crocodile ont été versées, de Marco Minniti [ancien ministre de l’Intérieur NDLR] et Maurizio Lupi [ancien ministre des Infrastructures et des Transports NDLR] jusqu’au dernier maire ayant mis en application le décret Daspo [qui interdit d’accès à un lieu déterminé pour des raisons d’ordre public NDLR]. Parmi les voix qui, aujourd’hui, s’indignent, de nombreuses ont soutenu des décrets répressifs ces quinze dernières années.

    De quelle manière le débat a-t-il pu se détériorer au point que la question des inégalités sociales et de la pauvreté puisse être traitée comme un simple problème d’ordre public ? Les mesures auparavant en vigueur étaient déjà inadaptées et, à bien des égards, anticonstitutionnelles. Une détérioration ultérieure était difficile à imaginer, mais le gouvernement italien y est parvenu. Comment ? Principalement par des modifications ad hoc et quelque peu artificielles du code de procédure pénale.

    Le projet de loi intervient essentiellement dans trois domaines : gestion des comportements individuels et collectifs dans l’espace public, conditions imposées aux détenus dans les prisons et prérogatives des forces de l’ordre. Si chacune des mesures se traduit par une réduction des droits sociaux et humains, elle sous-traite également à des acteurs privés des tâches autrefois assumées par les pouvoirs publics.

    En ce qui concerne l’espace public et urbain, des actions telles que « l’occupation arbitraire d’immeubles destinés à l’habitation d’autrui » sont qualifiées de criminelles. Une peine allant de deux à sept ans de réclusion est prévue pour toute personne qui occuperait des habitations ou des dépendances (garages, jardins, terrasses). Le projet ne prévoit pas de circonstances atténuantes pour l’occupant, mais uniquement des circonstances aggravantes fondées sur le profil du propriétaire dont le bien est occupé.

    Mais sur cette mesure comme sur d’autres, il faut bien reconnaître que Giorgia Meloni ne part pas de zéro. L’ancien ministre Maurizio Lupi n’avait-il pas ouvert la voie à l’actuelle réforme avec le Piano Casa, ce décret de 2014 visant à protéger le droit de propriété des immeubles contre les mouvements sociaux en faveur du droit au logement ?

    L’introduction d’une règle surnommée « anti-Gandhi » est plus digne d’attention encore. Elle vise à punir d’emprisonnement quiconque bloque une route ou une voie ferrée. Si les participants sont nombreux – c’est-à-dire si l’action prend une dimension politique – les peines sont durcies. Si, au cours de la manifestation, des dommages (de toute nature, y compris morale) sont causés à des agents publics, la peine est majorée. Tout comme elle l’est si « la violence ou la menace est commise dans le but d’empêcher la réalisation d’un ouvrage public ou d’une infrastructure stratégique ».

    Stratégique, comme le pont du détroit de Messine, comme la Tav [Treno ad alta velocità, TGV, NDLR] Turin-Lyon, et comme tous les incinérateurs, gazéificateurs et bases militaires que l’on tente régulièrement d’implanter sur le territoire. De plus, le Code pénal sera à son tour modifié afin de punir davantage les auteurs de délits commis à proximité des gares.
    Américanisation du système pénitentiaire ?

    En ce qui concerne la prison, le projet de loi intervient de deux manières. Tout d’abord, en tentant de réglementer les émeutes dans les établissements pénitentiaires – caractérisées comme des actes de violence, de menaces ou de résistance aux ordres – en introduisant le délit de « résistance passive ». Par « résistance passive », il faut entendre « les conduites qui, compte tenu du nombre de personnes impliquées et du contexte dans lequel opèrent les agents publics ou les chargés d’une mission de service public, empêchent l’accomplissement des actes nécessaires à la gestion de l’ordre et de la sécurité ». Sont ainsi visées les révoltes contre la malnutrition et les conditions dégradantes d’incarcération.

    Mais il y a plus : désormais, l’organisation du travail des détenus est révisée par décret. Les initiatives de promotion du travail entendent davantage impliquer… les entreprises privées. En somme, il s’agit de préparer une force de travail docile et peu chère à se mettre au service du privé.

    Limitations généralisée des droits ? Pas pour les forces de l’ordre. En plus de permettre aux policiers et aux gendarmes de porter leur arme en-dehors des heures de service, le projet introduit la possibilité, sans aucune contrainte, pour le personnel de police, de s’équiper de « dispositifs de vidéosurveillance portables adaptés à l’enregistrement de l’activité opérationnelle et de son déroulement ». Des appareils qui peuvent également être utilisés dans n’importe quel lieu où sont détenues des personnes soumises à une restriction de leur liberté personnelle.

    Ces mesures pourront être financées grâce à une autorisation de dépenses pour les années 2024, 2025 et 2026. Pour promouvoir le travail en milieu carcéral, on y fait entrer les entreprises, tandis que pour les « body cam » des agents de la Police ferroviaire, l’addition sera payée par les contribuables…

    Face à une attaque aussi massive contre les droits individuels et sociaux, s’indigner et dénoncer les « mesures fascistes » ne suffira pas. Il est nécessaire de reconstruire des organisations professionnelles, des syndicats et des partis d’opposition. Un exercice face auquel l’opposition italienne bute depuis des décennies.

    Note :

    [1] Article initialement publié par notre partenaire Jacobin Italia sous le titre « La repressione è servita »,

    https://lvsl.fr/italie-fuite-en-avant-repressive-du-gouvernement-meloni
    #Giorgia_Meloni #répression #détention #conditions_de_détention #forces_de_l'ordre #police #privatisation #espace_public #criminalisation #occupation #Piano_Casa #Maurizi_Lupi #droit_de_propriété #droit_au_logement #anti-Gandhi #emprisonnement #blocage #américanisation #système_pénitentiaire #émeutes #résistance_passive #vidéosurveillance #Etat_policier

  • Pierre France : au Liban, la plus longue phase de guerre depuis des décennies. Ce que les drones changent à la guerre
    https://www.facebook.com/pierre.france.37/posts/pfbid08wQ7HY5AhUgF7Va4xBFK8aGEibQ9ttKqnFjuNefDpv93GuYaxqowJbx4xog6cpNZl

    Ca fait 50 jours qu’on a commencé 2025. Et même 500 jours de guerre au Liban tiens.
    Comment on termine un projet en ayant en tête les revers d’autres projets similaires, soit brutalement arrêtés soit petit à petit éteints, terminés par épuisement et lassitude des auteurs ? Je m’étais donné un an maximum pour celui-ci, quand il est apparu que le temps commençait à devenir long, et en sachant combien l’exercice était usant. Ce premier janvier j’ai décidé que la dernière page du carnet, et il en reste par hasard seulement une, serait réservée à une anti-chronologie, un rebours complet de tout le reste : chaque jour sans rien, sans dynamitage, sans raid aérien, sans incident, aurait son signe.
    Depuis c’est simple, il n’y en a pas eu un seul et je n’ai rien noté. Avant-hier il y a eu retrait israélien officiel, minus 5 positions, mais hier encore il y a eu une bombe à Aita-al-Shaab, et un mitraillage à Chebaa. Pas un seul jour sans dynamitages, raids, tirs, morts. Israël est revenu à une guerre à bas bruit, pas si loin de la campagne d’octobre 2023 à septembre 2024 (cette guerre d’attrition avant de procéder à une campagne d’autant plus massive qu’ils anticipaient un combat féroce et des milliers de morts)(des articles sont sortis ces dernières semaines sur le désarroi des israéliens et des américains au fil de l’opération, à réaliser que tout était tellement plus facile que prévu), mais désormais au sol et en pouvant flinguer sans les roquettes en face.
    Il y aura donc eu, entre octobre 2023 et aujourd’hui, trois guerres, trois phases, et il faut continuer à dire que c’est une guerre, encore aujourd’hui, au risque sinon de faire dangereusement ressembler les opérations israéliennes au Liban à une opération de police à bas bruit dans le cadre d’une trêve. Si l’on admet que c’est encore la guerre, alors je crois réellement que c’est simplement la période de guerre au Liban la plus longue depuis des décennies, guerre civile et occupation comprise : on peut se moquer des trêves qui n’ont jamais tenu (il y a comme ça un wikileaks marrant des années 1970 où un diplomate américain ironise sur la 51e de suite), ce sera toujours mieux qu’une trêve qui n’en a pas été une.
    Entre temps Israël a réussi à modeler le débat d’une manière à nouveau totalement hallucinante, c’est à dire d’une part à faire porter le débat sur la date de son retrait plutôt que sur ce qu’il fait entre temps dans les zones encore occupées, et à ralentir tout ça à loisir ; et d’autre part à maintenir un débat faussement familier, comme si on était encore en 1982 ou en 2006, alors que le véritable contrôle ne porte plus sur le sol que de manière secondaire, comparé à l’occupation par les airs.
    Ce même si en fait 1982 c’était en fait déjà une date importante pour l’histoire des drones : « le 9 juin 1982. Israël est en train d’envahir le Liban, mais les batteries de missiles sol-air syriennes, dissimulées dans la plaine de la Bekaa, font peser une menace importante sur l’aviation israélienne. Des drones Mastiff et Scout identifient leurs positions. Des engins-leurres, dont des drones Delilah, sont alors dirigés vers les batteries. Les opérateurs syriens, croyant être survolés par des avions hostiles, allument leurs radars de tir pour les abattre. Mais l’émission de ces radars attire des missiles conçus pour se précipiter sur les sources de radiation. Les dix-neuf batteries sol-air sont détruites en moins de deux heures. La chasse syrienne décolle alors pour reprendre le contrôle du ciel. Cependant, d’autres drones rôdent autour des bases syriennes et diffusent vers les postes de commandement israéliens des images des parkings où stationne l’aviation syrienne. L’activité des MiG peut ainsi être anticipée. En outre, des avions de détection israéliens E-2C, évoluant à haute altitude, suivent les trajectoires des avions syriens et en informent les pilotes de chasse israéliens, qui peuvent intercepter leurs adversaires dans les meilleures conditions. En un après-midi, les Syriens perdent 22 avions, et les Israéliens n’essuient aucune perte. Les drones viennent de prouver leur valeur ajoutée quand ils sont intégrés dans des architectures regroupant différents capteurs et effecteurs. Les informations spécifiques qu’ils recueillent et leur distribution en temps réel améliorent l’efficacité de l’ensemble. » (cf. Noël, J. (2013) . Occuper sans envahir : drones aériens et stratégie. Politique étrangère, Automne(3), 105-117)
    Depuis, c’est n’est plus une histoire de combats aériens (dans le temps le contrôle de l’espace aérien, c’était d’empêcher l’adversaire de voler), ni de frappes, ni d’opérations ponctuelles d’une aviation qui passe les frontières à sa guise, encore moins de compléments du reste par les drones. C’est une occupation aérienne constante, lente et invisible qu’induisent les drones et contre laquelle aucun discours public n’a émergé à ce stade - on continue à entendre des drones à Beyrouth, ces marqueurs d’une époque où il n’y a plus besoin de chars et d’encombrants checkpoints ou de présences physiques de soldats dès lors dangereusement exposés.
    Avec l’infiltration et la paralysie des télécommunications du HzB (ce que les russes n’avaient pas réussi à faire en Ukraine - lors de l’invasion de 2022 la préparation à un choc virtuel était pourtant intense), qui montrent que la guerre est redevenue asymétrique même quand on pensait l’avoir symétrisée en se dotant d’une quasi-armée, c’est l’autre enseignement sur ce que peuvent être les guerres d’aujourd’hui : les drones permettaient auparavant d’aller là où l’on ne voulait pas perdre des hommes, notamment pour les assassinats ciblés, ou de compléter l’offensive utilement (comme dans les opérations en Irak dans les années 2000), ils sont devenus un scan permanent, associé à des logiciels de gestion de la donnée en volume (comme Palantir) : ils ne tuent plus nécessairement, ils narguent.
    Le reste au sol depuis plusieurs semaines n’est probablement qu’un complément de ça, l’occasion de pouvoir visiter et détruire les sous-sol et bunkers, et toute l’infrastructure non-visible depuis les airs, d’enlever les obstacles à la visibilité en dynamitant. Et à vrai dire je ne suis pas tout à fait certain que les cinq postes d’observation aient une réelle utilité militaire - ou peut-être comme bases de drones ? - comparé à leur capacité de test des limites diplomatiques et de leurre.

    #drones #guerre #occupation

  • Students occupy #Humboldt_University to establish “#Jabalia_Institute
    (publié en mai 2024, ici pour archivage)

    Protestors have symbolically adopted the name of one of the largest refugee camps in the Gaza strip. The university will hold a meeting with the students this afternoon.

    Students occupy Humboldt University to establish “Jabalia Institute”

    On Wednesday evening, around 50 students established an occupation of the Institute for Social Sciences at Humboldt University (HU), with another 300 supporters gathering outside to demonstrate in support of their actions. So far, the university has tolerated the protest, and they are set to hold a two-hour discussion with the student groups on Thursday afternoon.

    This action is the latest in a series of protests which have been taking place in Berlin since the outbreak of Israel’s war on Gaza, but it may mark a slight turning of the tide in terms of the approach of Berlin institutions. The violent clearing of the attempted occupation of the Freie Universität (FU) campus on May 7 was heavily criticised from many within higher education, with academics signing an open letter in favour of the students’ right to freedom of assembly. Legal scholars have since commented that the clearing of the FU protest may itself have been illegal.

    The HU students meanwhile have symbolically renamed the Institute for Social Sciences as the Jabalia Institute, assuming the name of one of the largest refugee camps in the Gaza Strip. They also raised barricades, spray painted walls with slogans of solidarity and distributed leaflets from the windows out onto the street of Universitätsstraße.

    https://www.the-berliner.com/english-news-berlin/students-occupy-humboldt-university-gaza-palestine-israel-establish-ja
    #toponymie #toponymie_politique #résistance #occupation #Palestine #Gaza

  • The BMW That Never Was: The R73 - Motorcycle Classics
    https://www.motorcycleclassics.com/classic-german-motorcycles/classic-bmw-motorcycles/bmw-r73-zm0z22jfzram

    article image by Somer Hooker

    13.12.2021 by Somer Hooker - Even with all BMW models since 1923 being referred to numerically like the R32 and the R90S, there is one moniker you won’t find in BMW history books, the R73.

    BMW motorcycle nomenclature has always been about “numbers.”

    Since 1923, all models have been referred to numerically, such as R32, R69S, R90S, and R1200GS, with the “R” standing for rad or cycle in German. However, there is one moniker you won’t find in BMW history books, the R73.

    A BMW R73 speedway sidecar rig “drifting” during a race long ago.

    In 1944 as the Wehrmacht troops began retreating from Paris, they left behind a motorcycle repair depot with a cache of replacement engines and parts for BMW motorcycles. Amongst them were approximately 80 unused 750cc R75M engines. Recognizing an opportunity, the enterprising French soon set up a corporation and began manufacturing motorcycles under the name CMR, short for Centre de Montage de Reparation. Having little use for lugging a heavy sidecar, the French adapted the 750cc engine for use in the lighter, civilian R71 frame. Once the supply of surplus BMW frames was exhausted, CMR produced a close copy with the slight difference of round instead of oval frame tubing. These machines would later become known as the R73, a mix between R71 and R75 (71+75/2=73). The moniker is akin to Norvin for a Norton-Vincent conversion or Triton for a Triumph-Norton conversion. The popular BMW plunger frame design was subsequently copied by numerous manufacturers around the world. In Russia, Ural produced a near-direct copy with their M72 motorbike. The Chinese Chang Jiang is a knock off as well. Indeed, many of the parts interchange. It is common for bikes that saw postwar service behind the iron curtain to be a mix of parts.

    An alloy sleeve on the rear brake drum aids in keeping things cool.

    On the road and track

    Like many post-war scenarios, surplus R75 engines were plentiful, similar to the flooding of the U.S. market with Harley Davidson and Indian Scout engines after the war. The R75 engines were large and reliable with abundant horsepower. It didn’t take long for them to find their way into racers, typically side-car outfits. The plunger frame’s transmission and differential were typically retained for use as the units from the R51-R71 were a direct fit. Depending on how the engine was mounted in the frame, a shorter drive shaft was sometimes required. There was a rarer postwar conversion in which the transmission and differential from a Zundapp KS-601 was grafted onto a BMW engine. The Zundapp transmission was considered more reliable. The large displacement BMW engines (750cc) were occasionally sleeved down to 500cc to qualify for the contemporary FIM classes.

    — Advertisement —

    A BMW R73 outfit being scrambled.

    The BMW wears Hoske mufflers.

    In addition to road racing, speedway and scrambling were quite popular in the early 1950s. The usually torquey, low-revving R75 engines were hopped up with new cam grinds, and the cylinder heads were milled to increase the compression ratio. As part of the disarmament of Germany, BMW was prohibited from building any new engines in the first few years after the war. As restrictions eased, displacement was limited to 250cc. In order to compete, BMW also began using surplus R75M engines in some of their own bikes for continental competition. Today an over-bored sidecar outfit with a 905cc engine is on display in their factory museum! It was successfully campaigned in the one-liter class.

    The transmission and differential were “upgraded” with Zundapp components.

    These bikes became a reflection of the desire to return to normalcy after a tumultuous six years. Improvise and keep on with life; a motoring life is a good balm.
    The “sweaty” BMW pictured here turned up in Greece a few years ago. Built using a post-war R51 plunger frame and war-time R75 engine, it is in the spirit of the R73. The front fender is a Meier aftermarket and the mufflers are Hoske megaphones. The racing outfit or “seitenwagen” was campaigned in the 1950s around Germany and garnered 36 ribbons during its career. It was upgraded with a Zundapp KS-601 transmission and rear end. MC

    https://web.archive.org/web/20080512001127/http://www.russianmotorcycles.co.uk/dnepr_manuals.htm

    #Allemagne #motos #BMW #histoire #occupation #Dnepr #Ural

  • Six questions à « Pas d’enfant à la rue »
    https://www.lantivol.com/2025/02/six-questions-pas-denfant-la-rue.html

    Un an après le début, le collectif a décidé d’occuper le Palais des Sports au moment de la fin de la trêve hivernale, alors qu’une vingtaine d’enfants #scolarisés dans l’agglomération était remise à la rue par la #Préfecture.

    Après plus d’un an et demi d’existence, le collectif a obtenu :

    l’implication du Département (dont c’est la prérogative) qui prend désormais en charge les femmes seules enceintes ou avec enfants quand la Préfecture ne le fait pas ;

    l’implication de la Municipalité de #Tours (dont ce n’est pas la prérogative) dans la prise en charge (ouverture à deux reprises d’un gymnase non réquisitionné par la Préfecture, relogement temporaire en appartement de trente-deux personnes, nuits d’hôtels, recours gracieux engagé contre l’État) ;

    l’implication de la Métropole de Tours (dont ce n’est pas la prérogative) dans la prise en charge de nuits d’hôtels ;
    l’implication de la députation de la circonscription de Tours (transformation de la permanence parlementaire en hébergement d’urgence pendant une dizaine de jours, question posée au gouvernement, déblocage d’une enveloppe supplémentaire votée à l’Assemblée qui n’a d’ailleurs jamais été reversée aux Préfectures depuis) ;
    un relais médiatique sur la question.

    Les institutions et pouvoirs publics qui n’ont pas comme « prérogative » l’hébergement d’urgence inconditionnel ont pour autant des instances décisionnelles en ce qui concerne le logement social (attribution et construction). Le 115 est en partie occupé par des personnes qui sont éligibles au logement social ou qui devraient avoir une place en Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) (déficit de 200 places en Indre-et-Loire). L’hébergement d’urgence journalier représente entre 600 et 850 places. Si l’on enlève les 200 places qui devraient être pourvues en CADA et celles mobilisées par les personnes relevant du logement social, il n’y a plus de problème de « surcharge » de l’hébergement d’urgence. Aussi est-il important de mentionner que les institutions dont ce n’est pas la prérogative ont tout autant leur rôle à jouer dans la chaîne générale du logement.

    #enfants_à-la_rue #luttes #occupation #hébergement_d'urgence

  • Mostly civilians were killed in IDF attack on Lebanon village, BBC finds
    https://www.bbc.com/news/articles/cgrn0nwn0eqo

    The Israel Defense Forces (IDF) says the building was targeted because it was a Hezbollah “terrorist command centre” and it “eliminated” a Hezbollah commander. It added that “the overwhelming majority” of those killed in the strike were “confirmed to be terror operatives”.

    But a BBC Eye investigation verified the identity of 68 of the 73 people killed in the attack and uncovered evidence suggesting just six were linked to Hezbollah’s military wing. None of those we identified appeared to hold a senior rank. The BBC’s World Service also found that the other 62 were civilians - 23 of them children.

    #menteurs_depuis_1948
    #sionisme #crimes #civils #victimes_civiles #impunité #états-unis

  • 30e jour d’occupation de la Gaîté Lyrique - MANIFESTATION DEMAIN 15H - Collectif des jeunes du parc de Belleville

    Nous avons attendu tout ce temps sans recevoir de réponses de la Mairie, et c’est maintenant, après un mois, que la Mission d’urgence sociale accepte une réunion formelle avec le Collectif. On espérait que ce soit l’occasion pour discuter des propositions d’#hébergement, mais tel n’a pas été le cas. Ils sont venus nous expliquer où on peut se laver et manger, mais surtout ils nous ont communiqué l’intention de lancer une procédure judiciaire d’expulsion au Tribunal Administratif, la venue d’un huissier et un comptage par la #police_municipale tous les jours.

    Quelle honte : où est l’action sociale dans tout ça ? Nous, on savait où nous laver et où manger même avant leur venue et avant l’#occupation de la Gaîté Lyrique. Tous les soirs le collectif fournit 350 repas, financés avec la caisse de solidarité. Nous ne voulons pas de leur hypocrisie : au lieu de faire semblant de se préoccuper pour nous, ils auraient pu nous proposer une solution digne. La bonne nouvelle c’est qu’aujourd’hui nous sommes plus de 300 jeunes à occuper ce lieu : c’est seulement grâce à l’action et à la détermination du Collectif que la quasi-totalité des jeunes à Paris sont à l’abri, même si c’est dans des conditions très dures.

    Pendant ce temps, les différentes institutions, les centres d’évaluations, les associations comme France Terre d’Asile dirigent les jeunes vers la Gaîté, le seul lieu où un mineur en recours puisse passer la nuit à l’abri. Cela prouve que rien n’est organisé pour nous, par une mairie qui s’est positionnée publiquement contre la loi immigration le 27 janvier 2024 et qui refuse de mettre en place une vraie politique d’accueil. Contrairement à ce qui se fait en Espagne et en Italie. On se demande donc en quoi la « mission d’urgence sociale » accomplit sa mission de trouver une solution avant que la situation n’empire et ne devienne encore plus urgente.

    La mairie pense à une procédure d’expulsion alors que nous demandons une protection. Chaque année, la Mairie organise une “Nuit de la Solidarité” pour compter les gens qui dorment à la rue. Alors qu’ils ne cherchent aucune solution d’accueil réelle. Ils font semblant de se soucier d’eux et de les aider, pour se couvrir politiquement. Compter n’est pas accueillir. Nous ne sommes pas du bétail. On en a marre de tout ça. Si la Mairie n’est pas d’accord avec la politique raciste de l’État, elle n’a qu’à s’y opposer publiquement et montrer que d’autres manières de faire sont possibles.

    Le Collectif dénonce et démasque l’hypocrisie de ces institutions, et pour cela organise une manifestation le samedi 11 janvier à 15h00, au départ de la Gaîté Lyrique occupée jusqu’à l’Hôtel de Ville.

    Pour gagner, le collectif a besoin de soutien. On appelle toustes celleux qui ont compris la gravité de la situation et la nécessité d’affronter le #racisme et le fascisme à se mobiliser avec nous dans les jours à venir. Militant.es, syndicalistes, retraité.es, étudiant.es, travailleur.euses, chômeur.euses, on est tous et toutes concerné.es !

    #migrants #mineurs_isolés #scolarisation #luttes #Paris #Ville_de_Paris

  • UN experts horrified at blatant disregard for health rights in Gaza following deadly raid on Kamal Adwan hospital | OHCHR
    https://www.ohchr.org/en/press-releases/2025/01/un-experts-horrified-blatant-disregard-health-rights-gaza-following-deadly

    “Under #occupation, intentional assaults on healthcare facilities have the potential to expose individuals to cruel, inhuman, and degrading treatment and may constitute a war crime. In #Gaza, this is clearly part of a well-established pattern of #genocide, for which Israeli leaders will have to be held accountable,” the experts said.

  • Occupation de la Gaîté Lyrique par les mineur.e.s isolé.es et le collectif des Jeunes de Belleville
    https://paris-luttes.info/occupation-de-la-gaite-lyrique-par-18947#:~:text=Les%20mineur.es%20is.

    Ce soir, nous sommes 215 mineur.es isolé.es à occuper la Gaîté Lyrique pour exiger un toit pour toutes et tous.

    [...]

    Hier, nous avons interpellé Madame Hidalgo lors du « Procès fictif des droits de la Seine », pour lui rappeler que des centaines de jeunes dorment sur ses quais. Applaudi par toute la salle, cela n’a pas suffi à obtenir une rencontre avec Mme la Maire, ni à obtenir des solutions d’hébergements.

    Nous sommes donc entrés aujourd hui dans la Gaité Lyrique lors d’une conférence intitulée « Réinventer l’accueil des réfugiés en France », organisée par la Fondation Croix-Rouge.

    Notre occupation cherche à rendre effectif cet accueil au-delà des mots, comme nous l’avons déjà montré à plusieurs reprises. Nos actions ont permis à environ 800 jeunes d’être mis à l’abri par la Ville de Paris.

    #occupation #logement #mineurs_isolés_en_lutte #Paris

  • Livre Les marchands de soleil - Face à la machine photovoltaïque
    https://ricochets.cc/Livre-Les-marchands-de-soleil-Face-a-la-machine-photovoltaique-8002.html

    Rando sur la montagne de Lure Je vous invite à randonner dans la montagne de Lure dans les Alpes de haute-provence sans oublier ses contreforts Drômois de la Méouge et du Buech en Baronnies Provençales. Pour l’heure, imaginez votre rythme de marche et votre respiration tranquille en ce petit jour. Les chants matinaux des Grives, des Fauvettes , des Tarriers vous saluent, vous accueillent. Des Azurés et quelques Alexanor patientent et captent les premiers rayons de soleil, dans quelques (...) #Les_Articles

    / #Ecologie, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, #Occupations_et_blocages

  • Pour soutenir les familles de Gambetta expulsées, écrivez aux élu.e.s ! (reçu par mel)

    A nous de nous mobiliser le plus largement possible pour exiger la réouverture de l’annexe de l’école Berthelot [occupée puis expulsée mercredi 20 novembre à la demande de la Mairie de Montreuil] et mettre à l’abri les membres du collectif Gambetta, qui se retrouvent maintenant sans toit, et sans solution de relogement.

    Comme première action, soyons le plus possible à envoyer ce mail à la mairie de #Montreuil pour continuer à mettre la pression.

    Vous pouvez copier/coller ces deux adresses mail ( patrice.bessac@montreuil.fr, gautier.demolliere@montreuil.fr ) dans les destinataires, copier/coller l’objet du mail (soutien au collectif de Gambetta), et copier/coller le message à envoyer ci dessous :

    "Monsieur le maire,

    Nous avons été témoins hier soir de la trentaine d’adultes et de nombreux enfants en bas âge qui se sont retrouvés devant l’hôtel de ville pour demander une mise à l’abri suite à leur expulsion de l’annexe de l’école Berthelot.
    Nous ne comprenons pas votre demande de recours à la force publique alors que vous avez pourtant soutenu publiquement le collectif Gambetta : https://www.montreuil.fr/fil-infos/detail/declaration-elus-montreuil-10102024

    Nous sommes profondément indigné.e.s par cette situation d’autant plus au vu des températures glaciales de ces prochains jours. La SOLIPAM et Médecins du monde alertent sur l’urgence sanitaire d’une telle situation.
    Plusieurs associations sont entrées dans les lieux et ont pu constater que le bâtiment est en bon état et qu’une mise au norme incendie est possible en l’espace de quelques jours.
    Nous vous demandons solennellement de permettre à ces familles de s’abriter dans cette annexe d’école qui est vide depuis trois ans.

    Cordialement,
    Des habitant.e.s concerné.e.s par cette situation"

    Nous, les expulsé.e.s du 30 rue Gambetta, Montreuil (octobre 2024)
    https://paris-luttes.info/nous-les-expulse-e-s-du-30-rue-8881

    #occupation #expulsion #gauche #NFP

    • Appel à mobilisation du collectif Gambetta.
      https://paris-luttes.info/appel-a-mobilisation-du-collectif-18865#maj70907

      La mairie de Montreuil a refusé de répondre aux emails, aux appels et n’a pas daigné se déplacer. Deux heures après le début de l’occupation, P.Bessac a procédé à une réquisition de la force publique. Quatre heures après le début de l’occupation, un arsenal policier a été déployé pour déloger le rassemblement : 7 camions de CRS et une dizaine de motos de la BRAV-M sont venus renforcer les effectifs des polices municipale et nationale. Des matraques, des boucliers et des lance-grenades ont donc été considérés comme une réponse adéquate à la détresse de personnes cherchant un toit pour l’hiver.

      #logement

  • Strasbourg. Quatre familles abritées dans un collège occupé
    https://www.rue89strasbourg.com/college-lezay-marnesia-mobilisation-illimitee-heberger-eleves-sans-

    80% des personnels enseignant et de vie scolaire ont fait #grève mardi 12 novembre pour obtenir l’hébergement de #collégiens sans-abri dans des logements de fonction vides. Face au refus réaffirmé par la Collectivité d’Alsace, les enseignants ont installé des familles dans les locaux.

    « C’est du jamais vu. » Devant le collège Lezay Marnésia, quartier Meinau, Octave, assistant d’éducation, vient de faire le compte des grévistes mardi 12 novembre. 80% des personnels enseignant et de vie scolaire sont mobilisés pour obtenir l’hébergement de huit élèves de leur établissement. Après trois jours d’#occupation d’un bâtiment, ils sont une trentaine devant le portail et attendent toujours une réaction de la Collectivité européenne d’Alsace (CeA), responsable des collèges d’Alsace et propriétaire d’une centaine de logements de fonction vides.

    Le soir même, la mobilisation montera encore d’un cran. Sans solution proposée par la CeA, ils décideront d’abriter quatre familles dans le CDI du collège, « jusqu’à ce qu’un hébergement leur soit proposé ». Céline, enseignante en histoire, résume la situation :

    « Nous avons conscience que notre place est en classe, devant nos élèves. Nous avons également conscience que la place de nos élèves n’est pas dans la rue. Nous allons remplacer aujourd’hui nos cours de français, de musique et de maths, par une leçon de #solidarité. Nous espérons qu’ainsi leur génération sera moins égoïste que la nôtre. Nous informons la CeA que nous nous lançons dans une mobilisation qui prendra fin avec la mise à l’abri de ces enfants. »

    #hébergement #droit_au_logement #lutte

    • [22 mètres carrés par famille] Strasbourg « Des familles précaires avec des enfants scolarisés » : des maisons de poche pour les sans-abri
      https://www.leparisien.fr/bas-rhin-67/des-familles-precaires-avec-des-enfants-scolarises-a-strasbourg-des-maiso.

      Ce sont 5 à 7 maisonnettes de 22 m2 chacune qui seront installées cet hiver au cœur du quartier huppé de la Robertsau à Strasbourg. « Nous avons choisi ces tiny houses pour y loger des familles précaires actuellement à la rue mais avec des enfants scolarisés », justifie Floriane Varerias, adjointe à la maire de Strasbourg (Bas-Rhin) en charge de la lutte contre la précarité. Montant de l’investissement : 480 000 euros avec une partie financée grâce au mécénat suite à une convention adoptée par le conseil municipal.
      La ville a fait le choix de ne pas équiper ces maisonnettes de toilettes et de douches individuelles, mais de sanitaires en commun.
      Selon un récent décompte de la ville, entre 800 et 900 personnes vivent à la rue dans la capitale alsacienne. La municipalité doit encore trouver l’association partenaire chargée de sélectionner les futurs résidents qui pourront bénéficier de ce logement.

    • La mairesse les loge dans les cabanes du marché de Noël dont les commerçants ne veulent plus ?
      480000/7 maisonnettes = 70.000€ pour 22m2 ultra précaire (ça durera pas 2 ans) sans chiotte ni douche et où jour et nuit faut sortir pour chier, même l’hiver quand on est un petit ?
      C’est bolloré ou bouygues qui empoche la mise pour construire ce taudis honteux ?

    • Strasbourg : Après la mobilisation de leurs profs, des collégiens sans-abri relogés
      https://www.20minutes.fr/societe/4129206-20241214-strasbourg-apres-mobilisation-profs-collegiens-abri-relog

      Il aura fallu un mois. Depuis le week-end du 11 novembre, des personnels du collège Lezay-Marnésia, à Strasbourg, étaient mobilisés afin que des solutions d’hébergement soient trouvées pour plusieurs de leurs élèves sans-abris. Certains avaient même dormi dans la salle des professeurs pendant plusieurs nuits… Ils ont annoncé vendredi en avoir obtenu de la part de la mairie.
      « Nous sommes très contents que les familles soient mises à l’abri, c’était notre priorité », a déclaré Emilie Gimenez, enseignante en histoire-géographie dans cet établissement situé dans le quartier de la Meinau. « C’est la mairie qui loge ces familles dans un logement intercalaire, dont le loyer sera payé par l’association les Petites roues », s’est-elle réjouie.

      « La mairie a pris ses responsabilités mais notre demande initiale était que les logements de fonction de la Collectivité européenne d’Alsace (le conseil départemental, gestionnaire des collèges) _puissent être utilisés dans des cas d’extrême urgence, donc on attend encore des réponses », a-t-elle précisé.
      Selon elle, un des logements de fonction du collège a depuis été utilisé par la Collectivité
      européenne d’Alsace (CeA) pour accueillir « des jeunes majeurs isolés » mais un autre est « toujours inoccupé ». « Il y a suffisamment de logements normalement pour loger ces jeunes majeurs et des familles d’élèves qui se retrouveraient en situation de précarité »_, a-t-elle estimé.

    • Quatre enfants SDF supplémentaires recensés à l’école Saint-Jean
      https://www.rue89strasbourg.com/enfants-sdf-supplementaires-ecole-saint-jean-323186

      Dans un communiqué diffusé jeudi 19 décembre, les parents et les enseignants mobilisés contre le #sans-abrisme de l’école Saint-Jean à Strasbourg indiquent que « deux parents et leurs 4 enfants de 10, 8, 6 et 3 ans dorment depuis vendredi 13 décembre dans leur voiture ». Selon leur comptage, « ce sont donc 12 enfants de l’école qui sont à la rue ».
      Pour ces parents d’élèves, « ces situations ne sont que la partie visible d’une urgence humaine qui concerne, chaque soir à Strasbourg, près de 200 enfants sans toit ». La Ville de Strasbourg a pu trouver une solution d’hébergement pour une mère et ses deux enfants de 6 et 3 ans, expulsés de leur hôtel le 29 novembre.

      Une cagnotte en ligne
      Mais les parents poursuivent une mobilisation entamée le 5 décembre pour venir en aide à toutes ces familles. Cette solidarité a déjà permis de collecter des vêtements et d’assurer des mises à l’abri temporaires. Une cagnotte a été mise en ligne pour subvenir aux besoins les plus urgents.
      Dans leur communiqué, les parents d’élèves indiquent qu’à « l’approche des vacances scolaires, laisser les familles sans solution est impensable et indigne. Les températures baissent, les fêtes de fin d’année approchent, et l’inaction ne peut être une réponse. » Ils appellent à des réponses concrètes et durables de la part des pouvoirs publics ».
      Ils préviennent également : « Parce que chaque enfant mérite de dormir sous un toit et de vivre dignement, nous poursuivrons notre mobilisation jusqu’à ce que toutes les familles de l’école Saint-Jean ne soient plus à la rue ».

  • Ni loi, Ni loyer ! – Parole aux squatteur·euses
    https://radioparleur.net/2024/11/18/ni-loi-ni-loyer-documentaire-2

    La trêve hivernale a débuté le 1er novembre et se termine le 31 mars 2025. Durant cette période, les expulsions des locataires qui n’ont pas de solution de relogement sont interdites. Mais, cette trêve ne s’applique pas dans le cas de #squat. Qui s’intéresse vraiment au regard de celles et ceux qui occupent ? Entendre […] L’article Ni loi, Ni loyer ! – Parole aux squatteur·euses est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #L'actu_des_luttes #Reportages_-_Les_Incontournables #Anarchisme #Histoire #occupation

  • Polluer, c’est coloniser

    « Les structures qui rendent possibles la distribution mondiale des #plastiques et leur complète intégration dans les #écosystèmes et le quotidien des humains reposent sur une #relation_coloniale au #territoire – c’est-à-dire sur le présupposé que les colons et les projets coloniaux ont accès aux #terres_autochtones pour mener à bien leurs visées d’#occupation et de #colonisation. »

    Salué comme incontournable dès sa parution en anglais, Polluer, c’est coloniser est d’abord un livre de méthode, qui cherche à définir une #éthique, une manière collective d’être au monde. Au fil d’une enquête sur l’histoire, la conception et la réglementation de la pollution engendrée par les plastiques, il montre que cette dernière n’est pas une expression ou un effet du #colonialisme mais la mise en œuvre de rapports coloniaux à la terre, rapports que peuvent involontairement reproduire des militant·es et des scientifiques animé·es des meilleures intentions.
    Mais, éthique ne voulant pas dire leçon de morale, l’ouvrage rejette les jugements expéditifs et les idées toutes faites. La clé réside dans l’attention aux lieux : parce qu’une méthode est toujours située, inscrite dans des relations particulières à des territoires, elle est investie d’une responsabilité particulière vis-à-vis d’eux. S’appuyant sur un travail mené à #Terre-Neuve-et-Labrador, #Max_Liboiron propose de bâtir une #science_anticoloniale, avec le double souci d’échapper aux cadres de pensée uniformisants et de livrer des enseignements dont d’autres, ailleurs, pourront s’emparer.

    http://www.editionsamsterdam.fr/polluer-cest-coloniser
    #pollution #plastique #recherche #science #méthodologie #Canada #peuples_autochtones
    #livre
    ping @reka

  •  »Nach Hause sind wir nie zurückgekehrt« 
    https://www.spiegel.de/kultur/nach-hause-sind-wir-nie-zurueckgekehrt-a-6e5afea4-0002-0001-0000-00001352298


    Une photographie inédite d’Arletty et de Hans Jürgen Soehring, en promenade à cheval, au château de Condé, en avril 1942, avant le tournage des Visiteurs du soir. L’actrice s’entraînait à monter à cheval avec lui en prévision du film de Marcel Carné .
    Source : https://www.pointdevue.fr/culture/livres/lincroyable-destin-darletty-mome-de-banlieue-devenue-star-du-cinema

    J’aime bien l’histoire de l’ancien nazi, membre de la Legion Condor et amant de l’actrice Arletty (jusqu’en 1949) qui a trouvé une "fin avantgardiste"(1960) en tant qu’ambassadeur de l’état capitaliste allemand au Congo : Pendant un bain dans le fleuve il a été mangé par un crocodile.

    J’y pense quand j’entends la chanson d’enfants sur "Schnappi" le petit crocodile.

    https://www.youtube.com/watch?v=Oe3FG4EOgyU

    28.12.1986 - SPIEGEL-Gespräch mit Gottfried und Brigitte Bermann Fischer über die 100jährige Geschichte ihres Verlages
    ...
    BBF: Von den Amerikanern und Engländern gar nicht zu reden. Wir brachten eine ganze Generation von Schriftstellern nach Deutschland: Joseph Heller, James Jones, Arthur Miller, Tennessee Williams, Virginia Woolf und andere .

    GBF: Und der inzwischen vergessene Hans Jürgen Soehring hat bei Fischer bereits 1950 nicht nur ein Buch mit dem avantgardistisch klingenden Titel »Casaducale« veröffentlicht, er nahm auch ein avantgardistisches Ende: Soehring wurde während einer Afrika-Safari von einem Krokodil verspeist .

    SPIEGEL: Wie kamen Sie zu Boris Pasternak und dessen »Doktor Schiwago«, der 1958 bei Fischer erschien?

    GBF: Pasternaks »Schiwago« war zuerst in italienischer Sprache bei Feltrinelli erschienen, und ich habe Feltrinelli die deutschen Rechte für die damals schwindelerregende Summe von 5000 Dollar abgekauft. Schon wenige Jahre später zahlte man für das ungelesene Manuskript eines solchen Autors 200000 Dollar und mehr an dessen Agentur.

    SPIEGEL: Mit Giangiacomo Feltrinelli waren Sie doch eng befreundet.

    BBF: Nur wenige Wochen vor seinem Tod hat er uns hier in Camaiore besucht. Er kam wie ein Gehetzter spät abends, setzte sich in das Sofa, in dem Sie jetzt sitzen, und sprach so gut wie kein Wort. Er schien völlig am Ende zu sein.

    GBF: Sein schrecklicher Tod ist für uns völlig unaufgeklärt. Jedenfalls halten wir die Version, er sei das Opfer des eigenen Terroranschlages geworden, für absolut unglaubwürdig. Denn Feltrinelli war ein manuell viel zu ungeschickter Mensch, als daß er mit einer Bombe unter dem Arm auf diesen Hochspannungsmast hätte klettern können.

    BBF: Es spricht vielmehr alles dafür, daß ihn Rechtsleute dorthin gebracht und die Bombe gezündet haben. Dann haben sie die Sache vermutlich so arrangiert, daß sie wie das verunglückte Attentat eines Anarchisten aussah.

    A propos de Gruppe 47 et Hans Jürgen Soehring

    Richters Richtfest
    https://www.spiegel.de/politik/richters-richtfest-a-9a5de268-0002-0001-0000-000045124094

    Dans le contexte de l’après-guerre Arletty aurait fait ces remarques mémorables.

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Arletty

    Elle parle de sa propre situation en ces termes : « Après avoir été la femme la plus invitée de Paris, je suis la femme la plus évitée. »

    et

    Symbolisant la « collaboration horizontale », elle aurait répondu à ses juges : « Si vous ne vouliez pas que l’on couche avec les Allemands, fallait pas les laisser entrer ».

    puis

    Prise à partie par l’un des FFI lors de son arrestation, elle répond : « Si mon cœur est français, mon cul, lui, est international ! », phrase qui lui a été suggérée par Henri Jeanson mais dont l’origine est peut-être apocryphe6

    encore à Drancy

    Elle répond à une détenue qui lui demande des nouvelles de sa santé : « Pas très résistante »

    23.10.1962 - 1949 hatte Richter seinen Erstlingsroman »Die Geschlagenen« veröffentlicht. Die Rezensenten verglichen das Erfolgsbuch, das seither in sieben Sprachen übersetzt worden ist, mit Remarques eklatantem Anti-Kriegsroman »Im Westen nichts Neues«. Der seigneurale »Gegenwart«-Kritiker Friedrich Sieburg, seit Anbeginn dezidierter Gegner der Kahlen Welle, gestand damals dem Fontanepreisträger Richter »hohe Erzählgabe« zu.

    Zuvor schon waren vom frühen Gruppenmitglied Ernst Kreuder die Nullpunkt-Romanzen »Die Gesellschaft vom Dachboden« und »Die Unauffindbaren« erschienen. Der Richter-Gefolgsmann und spätere deutsche Botschafter Hans Jürgen Soehring - er ertrank 1960 beim Baden im Kongo - hatte seinen Erzählungsband »Cordelia« herausgebracht, dessen Titelheldin der französischen Filmschauspielerin und zeitweiligen Soehring-Gefährtin Arletty ("Kinder des Olymps") nachgebildet war. Von Böll wurden Bücher mit Kurzgeschichten, von Eich Gedichtbände verlegt, von der Wienerin Ilse Aichinger erschien der Roman »Die größere Hoffnung«.

    Aber den schreibfleißigen Nachkriegsautoren schwand selbst geringere Zuversicht. Sie mußten erkennen, daß im jüngsten Deutschland schöner Geist noch weniger gefragt war als sozialistische Taten. »Das Publikum kauft keine Bücher«, stellte 1949 das »Sonntagsblatt« fest, und noch drei Jahre später erkannte der »Rheinische Merkur": »Der Beruf des Schriftstellers gehört heutzutage zu den armseligsten Lebensmöglichkeiten.«

    Richters Engagierte mußten zu tieferen Erwerbsquellen hinabsteigen, um sich und ihre Familien zu nähren. Sie fertigten Illustrierten-Ware, dichteten Schlagertexte und Heimatfilm-Dialoge und begaben sich unter die »Diktatur der Feuilletonredakteure« (Richter).

    So gering das Publikums-Interesse an Büchern aber auch sein mochte - das Prestige der Richter-Gruppe stieg zusehends an. Die Zeitungen der Bundesrepublik lieferten Tagungsberichte; italienische, französische und brasilianische Zeitungen machten ihre Leser mit dem deutschen Unikum vertraut.

    Die Pariser »Nouvelles Littéraires« befanden sogar, daß »ungefähr alles, was in Deutschland an junger Literatur vorhanden ist«, in der Gruppe 47 zu suchen sei. Outsider Sieburg allerdings befand anders. Er attestierte dem Dichter-Fähnlein »schlechtestes Deutsch« und »geistige Unzulänglichkeit": »Wenn einige jüngere Schriftsteller durch ’Absage an das Ästhetentum’ die Aufmerksamkeit auf sich zu lenken versuchen, so verbirgt sich dahinter das Bedürfnis, bei ihren Kriechübungen nicht durch die Anwendung von Qualitätsmaßstäben gestört zu werden.«

    La dernière phrase de Sieburg est à récycler dans pas mal de situations. Merci Friedrich !

    1939 wurde Sieburg in den deutschen Auswärtigen Dienst berufen. Nach Longerich, der sich auf Max W. Clauss beruft, wurden etwa zwei Dutzend NS-nahe Journalisten im Sommer zu Ribbentrop nach Fuschl am See geholt und dort von Friedrich Berber, der hier als Chef auftrat, ultimativ zum Auslandseinsatz als NS-Propagandisten aufgefordert. Clauss gibt an, sich verweigert zu haben, während Sieburg, Hans Georg von Studnitz und Karl Megerle sofort zusagten.
    Sieburg war ab Februar 1940 an der Deutschen Botschaft in Brüssel als „Sonderbeauftragter“ des Auswärtigen Amtes tätig.
    Er erhielt den Rang eines Botschaftsrats. Von 1940 bis 1942 hielt er sich im besetzten Frankreich auf. In einer später auch gedruckten Rede vom März 1941 mit dem Titel France d’hier et de demain vor der „Groupe Collaboration“, deren Ziel ebendiese Kollaboration mit den Nazis war, erklärte Sieburg, er sei durch das Leben in Frankreich „zum Kämpfer und zum Nationalsozialisten erzogen“ worden. In der Mitgliederkartei der NSDAP liegt sein Aufnahmeantrag vom 9. April 1941 vor, den er in Paris bei der NSDAP-Auslandsorganisation stellte und der am 1. September 1941 bewilligt wurde. Im Fragebogen der französischen Militärregierung gab er nach dem Zweiten Weltkrieg an, nicht Mitglied der NSDAP gewesen zu sein.

    Voilà pourquoi il faut être prudent quand on cite Der Spiegel . A l"époque il représentait l’esprit des génocidaires mués en démocrates philosemites occidentales.

    #post-colonialisme #nazis #occupation #déportations #photo d #équitation

  • Palestine Israël, une Histoire visuelle, Le Seuil, octobre 2024

    https://www.seuil.com/ouvrage/palestine-israel-philippe-rekacewicz/9782021568875

    256 pages, un corpus de plus d’une centaines de cartes et de représentations visuelles. Ce livre que j’ai le plaisir de publier avec l’ami Dominique Vidal sortira demain vendredi 11 octobre en librairie.

    Pour présenter cet ouvrage, nous avons écrit un texte qui revient sur les raisons qui nous ont poussé à l’écrire, et qui décrit aussi de manière synthétique ce qu’on peut y trouver. C’est par ici :

    « Parce que l’Histoire ne commence pas le 7 octobre »
    https://www.visionscarto.net/l-histoire-ne-commence-pas-le-7-octobre

    #Palestine #Israël #Gaza #Occupation #Colonisation