#ocde

  • #PISA 2015 : l’école française est toujours plus inégalitaire
    https://www.mediapart.fr/journal/france/061216/pisa-2015-lecole-francaise-est-toujours-plus-inegalitaire

    La dernière livraison de l’enquête PISA confirme, sans surprise, que l’école française demeure la plus inégalitaire de la plupart des pays de l’OCDE. La #France parvient très bien à continuer de fabriquer des élites mais échoue encore à permettre aux plus défavorisés de réussir.

    #classement #école #éducation #inégalités #OCDE

  • Après deux gouvernements non-élus, les Italiens votent pour la démocratie Solidaire - Marc Botenga - 5 Décembre 2016
    http://solidaire.org/articles/apres-deux-gouvernements-non-elus-les-italiens-votent-pour-la-democratie

      No ! » Les Italiens ont été clairs. Lors du référendum qui a eu lieu ce dimanche 4 décembre, ils ont majoritairement rejeté la réforme de la Constitution. Un message clair au social-démocrate Renzi, à toute la classe politique italienne, mais aussi à l’Union européenne : les gens veulent plus de participation populaire. Après deux gouvernements non-élus, les Italiens disent « Basta ! ».

    Le résultat du référendum est sans appel, avec un taux de participation de 65 % et 60 % des votants qui ont dit « non » au projet du premier ministre Matteo Renzi. Il s’agit d’un message clair des Italiens au social-démocrate Renzi, à toute la classe politique italienne, mais aussi à l’Union européenne. Un message de démocratie à cette classe politique qui a voulu exclure le peuple. Parce que c’est bien de cela qu’il s’agissait : une constitution moins démocratique, avec moins de participation populaire. Après deux gouvernements non-élus, les Italiens ont maintenant dit : Basta !


    Des gouvernements sans et contre le peuple
    La campagne pour le « Non » a en premier lieu été une campagne démocratique. Son succès est celui des militants de base et du travail de terrain d’une grande variété d’acteurs.

    Après la chute de Berlusconi, en 2011, l’Union européenne avait imposé – sans élections - Mario Monti comme premier ministre et ministre de l’économie. Ancien conseiller de la banque d’affaires Goldman Sachs et de Coca-Cola, Monti avait passé dix ans à la Commission européenne. Il en profitait pour faire passer des mesures d’austérité et des coupes dans les pensions. Monti avait aussi initié la réforme du marché du travail que Renzi terminera.

    En 2014, Renzi devient le deuxième Premier ministre (Président du Conseil, selon la terminologie italienne) non-élu en trois ans, remplaçant son collègue de parti Enrico Letta. Renzi se fait un ardent défenseur des « réformes structurelles » de l’Union européenne. Sa loi Peeters à lui, qu’il appelle « Jobs Act », facilitera les licenciements collectifs, et supprime l’article 18 de la loi du travail. Cet article 18, dont la portée avait déjà été fortement affaiblie, garantissait une protection en cas de licenciement illégal. Berlusconi avait essayé d’abolir cet article, mais les travailleurs italiens s’étaient mobilisés en masse. Sans aucun mandat populaire, Renzi a ensuite forcé la main, là où les gouvernements de droite avaient échoué.

    Marre
    C’est ce même Renzi, non-élu et anti-social, qui voulait maintenant réformer la Constitution à son image. Le Sénat ne serait plus élu directement, et proposer une loi au Parlement deviendrait plus difficile pour les citoyens. Pas question, rétorquent donc les Italiens en masse.

    Des années faites de cadeaux aux banques et aux multinationales, des années d’austérité et de concurrence européenne ont quasiment mis à genoux l’économie italienne. C’est aussi cette politique qu’a refusé la population. Pour Eleonora Forenza, parlementaire européenne italienne du groupe de la Gauche unie européenne (GUE/NGL), Renzi appliquait à la lettre ce que demandent le capital financier, l’Europe des banques et notamment la banque d’affaires américaine JP Morgan. En 2013, cette société financière américaine affirmait que les systèmes politiques des pays du Sud paraissaient inadaptées à favoriser une plus grande intégration de la zone européenne.

    Face à l’ampleur du désaveu de ce dimanche 4 décembre, Renzi a démissionné. Durant la campagne pour le référendum, il avait en effet annoncé qu’il démissionnerait en cas de victoire du « non ». Cela avait encore davantage transformé le référendum en plébiscite pour sa politique. Avec un résultat éloquent.

    Il n’est cependant pas sûr que la classe politique, ni l’Union européenne, comprenne réellement le message. Au sein de l’establishment, des voix s’élèvent pour que le président italien Sergio Matarella nomme un « gouvernement technocratique ». Le nom de Pier Carlo Padoan circule notamment. Padoan a été directeur du Fonds Monétaire international (FMI) et vice-secrétaire général de l’OCDE. Imposer un autre gouvernement technocrate pour appliquer la politique des banques et de l’Union européenne. Voilà la première réaction de ceux d’en haut.

    Un message solidaire à porter
    C’est se voiler la face que de penser pouvoir ignorer le message du référendum. La droite traditionnelle et le richissime Silvio Berlusconi l’ont bien compris. Ainsi, dans une première réaction, même d’anciens ministres de Berlusconi se présentent désormais comme anti-élite. L’extrême droite, elle, veut donner une interprétation étroitement nationaliste ou même raciste à ce référendum.

    Ce serait une grossière manipulation. La campagne pour le « Non » a été portée très largement. Elle a en premier lieu été une campagne démocratique. Son succès est celui des militants de base et du travail de terrain d’une grande variété d’acteurs. Le Mouvement des 5 Étoiles (Movimento 5 Stelle) de Beppe Grillo y a joué un rôle important, mais il y avait aussi le grand syndicat CGIL, tous les comités locaux et les syndicats de base. Des militants des syndicats de base USB étaient d’ailleurs les premiers à descendre dans la rue devant le siège du Premier ministre pour exiger sa démission.

    Un sentiment de colère justifiée se répand contre cette élite qui essaie d’exclure la population de la politique, ainsi qu’un dégoût justifié des politiques qui ne favorisent que les grandes fortunes. Les Italiens ont voté en masse contre un gouvernement asocial au service des banques, contre l’Europe de la concurrence, pour davantage de démocratie. Le défi pour la gauche, pour tous ces militants qui se sont battus corps et âme, sera de donner une expression politique à la hauteur des aspirations de la population. Ce vote prouve une nouvelle fois que l’Europe doit changer de cap. Soit nous construisons une Europe de la solidarité et de la coopération, soit des tendances nationalistes qui devraient rester au 20e siècle domineront les années à venir.

    #Italie #Renzi #référendum #Constitution #anti-social #banques #silvio_berlusconi #fmi #ocde #Basta

  • Les banquiers #Suisses ont le blues, la transparence leur est imposée
    https://www.mediapart.fr/journal/international/041216/les-banquiers-suisses-ont-le-blues-la-transparence-leur-est-imposee

    La Suisse passera en 2018 à l’échange automatique d’informations fiscales avec 38 pays dont ceux de l’UE. Les banquiers commenceront la collecte l’année prochaine. Ils s’offusquent de cette marche forcée vers la transparence, qui laisse cependant un répit à la clientèle fortunée des pays émergents, comme la Russie.

    #International #banques #échange_automatique_d'information #évasion_fiscale #Gafi #OCDE #secret_bancaire

  • La #droite met au programme la récession et le #chômage
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/201016/la-droite-met-au-programme-la-recession-et-le-chomage

    Pour les candidats de droite, le #néolibéralisme reste un horizon indépassable. C’est ce qu’ils affirment, à l’opposé des institutions internationales et d’une partie des droites européennes. Comme si la crise de 2008 et toutes les expériences qui l’ont suivie n’avaient jamais existé. Leur « purge patronale », selon le mot du libéral Alain Madelin, conduira à la récession et à encore plus de chômage.

    #Economie #dettes #economie #finances_publiques #FMI #G20 #inégalités #OCDE #primaire

  • Aux origines de la #croissance
    http://www.laviedesidees.fr/Aux-origines-de-la-croissance.html

    Alors que les dégâts sociaux et environnementaux causés par la course effrénée à la croissance sont connus, celle-ci reste considérée comme la solution miracle aux maux de la société. L’historien Matthias Schmelzer revient sur les racines de ce dogme des « 3P » : puissance, #progrès, prospérité.

    Livres & études

    / croissance, progrès, #catastrophe, #OCDE, #statistiques

    #Livres_&_études

  • L’#OCDE pointe les insuffisances de la #politique_environnementale de la #France
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/07/11/l-ocde-pointe-les-insuffisances-de-la-politique-environnementale-de-la-franc

    Bien, mais peut et doit mieux faire. En cette période de résultats aux examens, la France reçoit, lundi 11 juillet, son carnet de notes de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur ses engagements et sa politique environnementale. [...] Le tableau d’ensemble est plutôt louangeur, marqué au début de la décennie étudiée par le Grenelle de l’environnement en 2007 et conclu par l’accord de Paris de la conférence sur le climat. Mais, chapitre par chapitre, l’examen se montre plus nuancé, voire plus sévère. Et les recommandations, les « défis », comme l’écrivent prudemment les économistes de l’OCDE, soulignent les points faibles des politiques environnementales françaises

  • Quand un « think tank » de l’#OCDE propose la fin de la #voiture en #ville
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/07/06/quand-un-think-tank-de-l-ocde-propose-la-fin-de-la-voiture-en-ville_4964730_

    Imaginez une capitale où les voitures privées n’ont pas le droit de circuler, ni les taxis traditionnels, ni les autobus classiques à itinéraires fixes et où tous ces modes de transport ont été remplacés par un système de taxis-bus électriques connectés. Cette idée radicale n’a pas germé dans le cerveau d’un écologiste dément passé par la Silicon Valley, mais dans les bureaux feutrés du très sérieux Forum international des transports, laboratoire d’idées affilié à l’Organisation de coopération et de développement économiques et regroupant 57 pays.

    Mardi 5 juillet, son secrétaire général, José Viegas, a dévoilé une #simulation réalisée à partir des données de mobilité réelles de la ville de Lisbonne (2,8 millions d’habitants). Le concept suppose la disparition des véhicules qui sillonnent traditionnellement le réseau routier urbain et leur remplacement par deux types d’engins. Le système de métro, lui, ne change pas.

    #mobilité #technologie

  • Les entreprises belges ont envoyé 62 milliards d’euros vers le Luxembourg en 2014 RTBF avec Belga 31 Mai 2016
    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-entreprises-belges-ont-envoye-62-milliards-d-euros-vers-le-luxembour

    Selon leurs déclarations fiscales, au moins 13 270 entreprises belges ont réalisé en 2014 d’importantes transactions financières avec le paradis fiscal qu’est le Luxembourg. Le montant total de celles-ci atteint quelque 62,6 milliards d’euros.

    Le Luxembourg figure depuis quelques années déjà sur la liste noire de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) car le pays échange trop peu d’informations bancaires et ne se montre pas assez transparent.

    L’an dernier, les entreprises belges ont dû déclarer au fisc pour la première fois toutes les transactions financières d’au moins 100 000 euros avec le Grand-Duché. Au moins 13 270 entreprises étaient dans ce cas, selon Francis Adyns, porte-parole du SPF Economie.

    Le fisc belge examine soigneusement le flux de ces fonds., révèle mardi De Standaard.

    #évasion_fiscale #paradis_fiscaux #union_européenne #luxleaks #fiscalité #Belgique #Luxembourg #jean_claude_juncker #Rulings #Fraude-fiscale #OCDE

  • Politiques d’éducation et de formation
    En finir avec l’échec scolaire
    DIX MESURES POUR UNE #ÉDUCATION ÉQUITABLE
    par Simon Field, Małgorzata Kuczera, Beatriz Pont

    https://www.oecd.org/fr/education/scolaire/45179203.pdf
    Source #OCDE
    ISBN 978-92-64-03261-3

    Mesures pour nouer des liens entre les écoles et les familles
    ça doit pas être en France, ou les parents sont considérés comme des emmerdeurs …

    Des études ont montré que les établissements qui réussissent favorisent une plus grande communication avec les parents, encouragent les parents à aider leurs enfants à faire leurs devoirs à la maison et recrutent des parents qui travaillent bénévolement ou participent à la gestion de l’école (Epstein,1995). Si ces actions peuvent améliorer les résultats de l’école, ils présentent aussi un dilemme au regard de l’équité. Des mesures généralistes non ciblées visant à encourager les partenariats parents-écoles sont presque inévitablement plus fructueuses dans les écoles où les parents sont plus instruits et ont davantage de ressources. L’effet pervers pourrait être une amélioration des résultats, mais seulement dans les établissements des quartiers les plus cossus – ce qui accroît les inégalités. C’est pourquoi les initiatives doivent s’efforcer d’aller au devant des secteurs les plus défavorisés de la société.

    #échec_scolaire pfff #2007

  • Pays #riches : les 10% d’#enfants les plus #pauvres de plus en plus laissés pour compte
    https://www.unicef.fr/contenu/espace-medias/pays-riches-les-10-d-enfants-les-plus-pauvres-de-plus-en-plus-laisses-pour-co

    Paris / Genève / New York, 14 avril 2016 – Le Bilan 13, Equité entre les enfants : Tableau de classement des inégalités de bien-être des enfants dans les pays riches, établit le classement de 41 pays de l’#UE et de l’#OCDE et cherche à savoir jusqu’où les sociétés riches laissent se creuser le fossé entre les 10% d’enfants les plus pauvres et les enfants qui se situent dans la partie médiane de la distribution. Le rapport s’intéresse aux inégalités sur 4 angles : en matière de revenus, d’#éducation, de #santé et de satisfaction dans la vie et à partir de données recueillies entre 2002 et 2014.

    Le #Danemark est en tête du classement général avec l’inégalité la plus faible entre les enfants. Israël et la Turquie occupent les dernières places du classement.

    La nouveauté du Bilan 13 réside à la fois sur sa méthodologie - le focus sur les inégalités entre les enfants de la médiane et ceux des 10% les plus défavorisés, et dans la mise en commun et la comparaison des données connues mais éparses concernant les revenus, l’éducation, la santé et la satisfaction individuelle dans 41 pays. De plus, pour la première fois, certaines données sont fondées sur la perception qu’ont les enfants eux-mêmes de leur santé et de leur satisfaction dans la vie.

    Revenus : Dans 19 pays sur les 41 de ce classement, plus de 10% des enfants vivent dans la pauvreté, c’est-à-dire dans des foyers avec moins de la moitié du revenu médian. Dans un tiers des pays l’écart s’est considérablement creusé entre 2008 et 2013.

    Education : Les inégalités relatives à la réussite scolaire ont reculé dans la majorité des pays. Cependant, très peu de pays sont parvenus à réduire à la fois l’écart de réussite et le nombre d’élèves en difficulté en lecture.

    Santé : Les inégalités concernant les problèmes (auto-déclarés) de santé ont augmenté chez les enfants dans la majorité des pays entre 2002 et 2014. Malgré cela, on constate des réductions significatives des inégalités dans la pratique d’une activité physique et en matière de mauvaises habitudes alimentaires.

    Satisfaction : Les enfants ont évalué leur satisfaction dans la vie sur une échelle de 1 à 10, et le score médian est de 8. Les données montrent que l’écart de satisfaction a augmenté dans plus de la moitié des pays, en particulier en Belgique, en Espagne et en République tchèque.

    Résultats pour la France

    Sur l’ensemble des critères d‘inégalité, la France occupe le 28e rang sur 35 pays de l’UE/OCDE, juste au-dessus de 5 autres pays européens : la Belgique, la Bulgarie, l’Italie, le Luxembourg et la Slovaquie.

    Si on constate qu’en matière de revenus, les inégalités entre les enfants sont relativement faibles, cela ne doit pas occulter les mauvais résultats pour l’éducation, où la France se situe presque à la dernière place du classement (35e sur 37) en terme d’écarts. Concernant les problèmes de santé, la France est 23e sur 35 pays de l’UE/OCDE et enfin 28e sur 35 en matière de satisfaction dans la vie. Ce qui signifie qu’il existe un fort taux d’enfants qui ne sont pas satisfaits de leur vie, et un grand fossé entre les moins satisfaits et leurs pairs.

    « Ce décalage est tout à fait préoccupant, » affirme Sébastien Lyon, Directeur général de l’UNICEF France. « Le problème ne se situe pas à un niveau seulement économique : il s‘agit plutôt d’un déploiement inégal des services et des ressources au détriment des enfants les plus vulnérables, ayant pour conséquence une accumulation des difficultés pour ces derniers. »

  • #Aide_au_développement : « La #France n’est qu’à la moitié de son engagement » - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2016/04/13/aide-au-developpement-la-france-n-est-qu-a-la-moitie-de-son-engagement_14

    L’#OCDE a publié, ce mercredi, les chiffres de l’aide publique au développement (APD). En 2015, on constate une hausse de près de 7% par rapport à 2014. Fait notoire : l’aide consacrée aux réfugiés dans les pays hôtes a plus que doublé, pour atteindre en 2015 12 milliards de dollars (10,6 milliards d’euros). Malgré cette hausse globale, la France ne consacre que 0,37% de son revenu national brut à l’aide au développement, bien en dessous des 0,7% promis. Christian Reboul, chargé des questions de l’aide au développement à #Oxfam France, regrette le manque d’engagement de la France.

  • L’#OCDE invite le #Japon à encourager plus de #femmes et de #personnes_âgées à travailler
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/04/11/l-ocde-invite-le-japon-a-encourager-plus-de-femmes-et-de-personnes-agees-a-t

    « Le défi démographique du Japon est de taille, mais n’est pas insurmontable », a déclaré à Tokyo Angel Gurria, le secrétaire général de l’OCDE. Il demande à Tokyo de prendre des dispositions pour « stimuler la productivité et encourager plus de femmes et de personnes âgées à travailler ».

    #démographie #travail

  • LuxLeaks : « La guerre fiscale en Europe n’est pas près de prendre fin »
    http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/luxleaks-la-guerre-fiscale-en-europe-n-est-pas-pres-de-prendre-f

    S’il se félicite du retentissement qu’a eu l’affaire « LuxLeaks », qui révélait les pratiques permettant à des multinationales d’échapper à l’impôt, le jeune lanceur d’alerte Antoine Deltour juge très insuffisantes les mesures prises par l’Union européenne pour lutter contre l’évasion fiscale.

    Dans son programme de lutte contre l’évasion fiscale, l’OCDE a préconisé la publication du reporting pays par pays, c’est-à-dire l’obligation de transparence sur les effectifs, les profits, et donc les impôts payés par les multinationales dans chaque pays. Dans sa loi de finances pour 2016, le gouvernement français a finalement renoncé à rendre publiques ces informations. Seule l’administration fiscale les détiendra. Vous le regrettez ?

    Evidemment ! Car ce ne sont pas des données confidentielles, à la différence des rescrits fiscaux. Le nombre de salariés ou le chiffre d’affaires réalisé par telle ou telle filiale dans un pays constituent, au contraire, des informations d’utilité publique permettant d’identifier les plus grandes anomalies. L’OCDE propose l’échange de ces informations mais sans les rendre publiques ; l’Union européenne refuse, pour l’instant, de montrer l’exemple.

    C’est incroyable puisqu’un reporting public pays par pays a déjà été rendu obligatoire pour les banques. Et, à ma connaissance, personne n’a démontré que leur compétitivité ou leurs résultats financiers en avaient pâti. C’est une revendication prioritaire de la société civile.

    #fiscalité #LuxLeaks #Commissioneuropéenne #taxrulings #ocde #évasionfiscale

  • Violations des droits humains : Survival International porte plainte contre une organisation de protection de la nature
    http://www.survivalfrance.org/actu/11131

    Survival International, le mouvement mondial pour les droits des peuples indigènes, a déposé une plainte devant l’OCDE au sujet des activités soutenues par le #WWF au #Cameroun. L’organisation finance des brigades anti-braconnage qui ont commis de violents abus sur des membres de la communauté baka. Elle soutient également des zones protégées sur les territoires des Baka auxquelles ils sont interdits d’accès.

    C’est la première fois qu’une requête est présentée devant l’OCDE – Organisation de coopération et de développement économiques – à l’encontre d’une organisation de protection de la nature par le biais d’une procédure généralement réservée aux entreprises multinationales.


    Depuis des générations, les Baka chassent et cueillent de manière raisonnée dans la forêt tropicale d’Afrique centrale.
    © Selcen Kucukustel/Atlas

    #braconnage #droits_humains #chasse #philanthropie_hum #ONG

    • #novlang : « chasser et cueillir de manière raisonnée ? »
      mais ce terme n’existe tout simplement que pour permettre aux agriculteurs de ne pas à rendre compte du pourquoi ils ne sont pas encore tous passés en bio et pour les autoriser à continuer à déverser leurs flots de pesticides et d’engrais « de manière raisonnée » ! Une blague par ici est « On ne dit plus capitalisme, on dit développement durable »
      Bref, mais pourquoi donc accoler « manière raisonnée » à des tribus qui vivent simplement en harmonie avec leur environnement ?
      #mdr

  • L’économie mondiale fait le bonheur des 1%
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/180116/leconomie-mondiale-fait-le-bonheur-des-1

    En 2015, 62 milliardaires possédaient autant que la moitié la plus pauvre de la population, relève un rapport publié ce lundi par #Oxfam. L’accaparement des richesses se double d’un accaparement du politique. « La concentration du pouvoir économique ne fait que servir davantage les intérêts d’une élite au détriment d’autrui », accuse l’ONG.

    #Economie #1% #Anthony_Atkinson #grandes_fortunes #inégalités #OCDE #pauvreté #Thomas_Piketty

  • Toute l’économie au service des 1%
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/180116/toute-leconomie-au-service-des-1

    En 2015, 62 milliardaires possédaient autant que la moitié la plus pauvre de la population, relève le rapport publié ce lundi par #Oxfam. L’accaparement des richesses se double d’un accaparement du politique. « La concentration du pouvoir économique ne fait que servir davantage les intérêts d’une élite au détriment d’autrui », accuse l’ONG.

    #Economie #1% #Anthony_Atkinson #grandes_fortunes #inégalités #OCDE #pauvreté #Thomas_Piketty

  • Which Countries Have The Highest Rates Of Child Poverty? [Infographic]
    http://www.forbes.com/sites/niallmccarthy/2016/01/04/which-countries-have-the-highest-rates-of-child-poverty-infographic

    While countries in northern Europe have the lowest rates of child poverty, according to the OECD, the highest rates can be found in Israel, Turkey and Mexico where over a quarter of children live in poor families. Child poverty is seven times higher in Israel and Turkey than in lowest-placed Denmark. Since 2007, child poverty has risen in over two-thirds of OECD countries with considerable increases seen in Turkey, Spain and Greece.

    #pauvreté #enfants #OCDE

  • Le soutien aux #combustibles #fossiles est encore considérable et le temps du changement est arrivé
    http://www.oecd.org/fr/environnement/le-soutien-aux-combustibles-fossiles-est-encore-considerable-et-le-temps-du-ch

    L’Inventaire 2015 des mesures de soutien pour les combustibles fossiles de l’OCDE recense près de 800 programmes de dépenses et allégements fiscaux mis en œuvre dans les 34 pays de l’#OCDE et six grandes économies émergentes du #G20 (Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Russie et Afrique du Sud) qui incitent à produire ou à consommer des combustibles fossiles. Il s’agit notamment de mesures qui réduisent les prix pour les consommateurs ainsi que les coûts d’exploration et d’exploitation pour les compagnies pétrolières et gazières.

    #subventions subvention du #réchauffement_climatique #climat

  • OCDE | Nouveaux rapports sur l’évolution des flux et politiques migratoires
    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/09/22/ocde-nouveaux-rapports-sur-levolution-des-flux-et-politiques-migratoires

    Les deux nouveaux rapports de l’OCDE intitulés Perspectives des migrations internationales 2015 et Synthèse sur la crise des réfugiés, proposent une « analyse des évolutions récentes des flux et politiques migratoires dans les pays de l’OCDE » et insistent notamment sur l’urgence d’agir au plus vite et de manière coordonnée. Dans la même optique, Angel Gurría, Secrétaire [...]

    #Publications_-_Analyses_récentes #politique_migratoire

  • #Evasion_fiscale: l’#OCDE traque les #multinationales - Europe - RFI
    http://www.rfi.fr/europe/20140917-evasion-fiscale-ocde-traque-multinationales

    L’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économiques a présenté le 16 septembre une première série de mesures contre l’évasion fiscale et l’optimisation à outrance. Le but est d’obliger des géants comme Google et Amazon de payer les taxes sur les bénéfices là où ils sont réalisés. Ces deux multinationales sont devenues les champions de ce que l’on appelle « l’optimisation fiscale », profitant de différences de réglementations, parfois au sein même de l’Union européenne.

    Les mesures de l’OCDE pourraient être un choc pour les multinationales. L’Organisation met à la disposition des Etats une batterie d’instruments pour lutter contre les stratégies d’optimisation fiscale trop agressives des entreprises pour échapper à l’impôt fiscal. Le but est de les empêcher de localiser leurs profits dans des paradis fiscaux à travers des schémas juridiques complexes qui ne correspondent à aucune activité réelle.

    La transparence

    Pour y arriver, #Pascal_Saint-Amans, directeur de l’administration fiscale de l’OCDE recommande la transparence : « On va empêcher les entreprises de localiser leurs profits dans des paradis fiscaux. Cela se traduit par des règles en prix de transfert ou en traités fiscaux. On va obliger les entreprises à déclarer dans tous les pays où elles ont des opérations, où sont localisées leurs ventes, leurs profits et leurs employés. Là on pourra voir s’il y a des écarts. Si tous les profits sont aux Bermudes, les employés en France, et les actifs déployés aux Etats-Unis, on verra bien qu’il y a un problème. »

    Hémorragie financière

    Ce phénomène a pris de l’ampleur. Des centaines de milliards d’euros échappent chaque année aux Etats à cause de l’évasion fiscale des multinationales vers les paradis fiscaux. Pascal Saint Amans dénonce ces pratiques. Selon le directeur de l’administration fiscale de l’OCDE, « les Iles Vierges britanniques - 30 000 habitants dans les Caraïbes - représentent 10 % de l’investissement direct en Russie. EIles sont parmi les cinq premiers investisseurs en Chine. Cela pose un problème. Plus du quart de l’investissement direct en Inde vient de l’Ile Maurice. Ce n’est pas de l’argent mauricien. »

    Quarante-quatre pays, dont tous les membres de l’OCDE, ont donné leur accord sur ces mesures pour traquer l’évasion fiscale et l’optimisation à outrance, soit 80 % de l’économie mondiale. L’Organisation espère que ces règles seront entérinées par les ministres des Finances du G20 à la fin de la semaine. Parmi ces vingt pays, il y a aussi des émergents comme la Chine ou l’Inde qui ne font pas partie de l’OCDE.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/4525 via BoOz

    • lmd 2015

      [...]

      L’#euro était, dans sa conception même, une construction contradictoire. La France et d’autres pays européens, comme l’Italie, ne supportaient plus de devoir se plier à la rigueur monétaire imposée par la #Bundesbank, qui fonctionnait de facto comme la banque centrale de l’#Europe. Avec la création d’une authentique Banque centrale européenne (#BCE), ils espéraient reconquérir en partie leur souveraineté monétaire : l’assouplissement de la politique monétaire et la rupture avec l’obsession de la stabilité permettraient d’atteindre des objectifs politiques comme le plein-emploi. En même temps, le président François Mitterrand et son ministre des finances, M. Jacques Delors, mais aussi la Banque d’Italie, voulaient un régime monétaire plus rigoureux pour porter un coup sévère à leurs partis communistes et à leurs syndicats : en rendant impossibles les dévaluations externes, ils contraindraient la gauche à renoncer à ses ambitions politiques et économiques.

      En #Allemagne, la Bundesbank et le milieu économique — dominé par des ordolibéraux et des adversaires du keynésianisme — étaient absolument opposés à l’union monétaire, craignant qu’elle ne mette en cause la « culture de la stabilité » de leur pays. Helmut Kohl lui-même aurait préféré qu’une union politique soit mise en place avant la monnaie unique. Mais comme ses partenaires européens ne l’entendaient pas ainsi, et pour ne pas mettre en péril l’unification allemande, le chancelier accepta cette solution, dans l’espoir que l’union politique en découlerait plus tard. Dans son propre camp politique, des acteurs de poids hésitaient à le suivre ; pour vaincre leurs résistances, il leur assura que le régime monétaire commun aurait pour modèle l’Allemagne et sa Bundesbank.

      Le gouvernement allemand promut l’euro auprès de son électorat en le disant « aussi stable que le mark ». Comme les partenaires de l’Allemagne avaient besoin d’une solution, ils signèrent le traité, espérant sans doute que les réalités économiques obligeraient à l’amender. Mais, dans les années 1990, les différents pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (#OCDE), Etats-Unis en tête, s’accordaient sur l’objectif de consolidation budgétaire, dans un contexte de financiarisation et de transition vers un régime monétaire néolibéral. L’esprit de l’époque était à la limitation de l’endettement public à 60 % du produit intérieur brut (PIB) et des déficits publics à 3 %. De toute façon, les marchés financiers auraient regardé avec méfiance tout pays refusant de s’aligner.

      Aujourd’hui, c’est l’Allemagne qui, avec les Pays-Bas, l’Autriche ou la Finlande, récolte les bénéfices de l’#UEM. N’oublions pas, toutefois, que ce succès remonte seulement à l’effondrement financier de 2008. Car, dans les années qui suivirent son entrée en vigueur, l’Allemagne fut le « malade de l’Europe », en grande partie à cause de l’union monétaire. Le taux d’intérêt unique fixé par la BCE en tenant compte de la situation économique de l’ensemble des Etats membres était trop élevé pour l’économie politique allemande, fondée sur un faible niveau d’inflation. Des syndicats combatifs auraient pu tenter d’imposer des augmentations de salaire ; mais, dans un pays aussi industrialisé et dépendant des exportations, cette solution aurait entraîné une baisse des exportations et, dans un contexte de forte volatilité des capitaux, des délocalisations. Voilà qui explique la modération salariale des syndicats allemands depuis le début des années 2000, qui semble si mystérieuse à nombre d’observateurs extérieurs.

      [...]

  • La dépense pour le parcours d’un élève ou d’un étudiant en France et dans l’OCDE en 2011 (MEN)
    http://www.education.gouv.fr/cid58241/la-depense-pour-le-parcours-d-un-eleve-ou-d-un-etudiant-en-france-et-

    La France est donc largement sous la moyenne OCDE pour le primaire et juste à la moyenne en ajustant le secondaire.

    Et depuis 2011 ?
    En France, les dépenses d’éducation par élève seraient restées stables si j’en crois la lecture de ce graphique, contrairement à d’autres pays européens (baisse de 7% par an en Grèce).

    http://www.facebook.com/photo.php?fbid=802217123148782

    #éducation #budget #dépenses_d'éducation #statistiques #OCDE

  • SUD Éducation - #OCDE, Cahier 13 : un plan de #destruction massive
    http://sudeducation.org/OCDE-Cahier-13-un-plan-de.html

    Tout d’abord, il faut savoir que l’OCDE développe ces #stratégies à l’échelle internationale :« L’expérience de nombreux #ajustements a montré que le succès #politique de l’ajustement repose sur une suite de compromis et sur le pragmatisme. La mise au point d’un programme est déjà la résultante d’une série de compromis entre les gouvernements et les organisations internationales puis, au sein de l’exécutif, entre les différents ministres » (p.36).

    Ensuite, à l’échelle nationale, le gouvernement se doit d’être préparé : « Si un gouvernement arrive au pouvoir au moment où les #déséquilibres macro-économiques se développent, il bénéficie d’une courte période d’ouverture (quatre à six mois), pendant laquelle l’opinion publique le soutient et il peut rejeter sur ses prédécesseurs l’impopularité de l’ajustement. (…) Cela suppose une bonne stratégie de #communication, cette stratégie étant une arme importante dans le #combat politique. Il faut dès l’arrivée au pouvoir insister, voire en exagérant, sur la gravité des déséquilibres » (p.24). Autrement dit, il s’agit de créer une forte inquiétude et une grande #insécurité. Ce Cahier n°13 se penche donc surtout sur les moyens de faire avaler la pilule au peuple.

    Mais au fait, c’est quoi cet « ajustement » ? Dans le vocabulaire de l’OCDE, la #stabilisation est une baisse subite des dépenses de l’État, et l’ajustement structurel est une réorganisation de l’économie du pays pour diminuer les dépenses de l’État. Par exemple : « Une politique monétaire restrictive, des coupures brutales de l’investissement public ou une réduction des dépenses de fonctionnement ne font prendre aucun risque à un gouvernement. Cela ne signifie pas que ces mesures n’ont pas des conséquences économiques ou sociales négatives : la chute des investissements publics ralentit la croissance pour les années à venir et met sur-le-champ des milliers d’ouvriers du bâtiment au #chômage, sans allocation. Mais nous raisonnons ici en fonction d’un seul critère : minimiser les risques de troubles. » (p.16). Quant aux fonctionnaires : « Les salaires nominaux peuvent être bloqués (...) ; on peut ne pas remplacer une partie des salariés qui partent en retraite ; ou bien l’on peut supprimer des primes dans certaines administrations, en suivant une politique #discriminatoire pour éviter un front commun de tous les fonctionnaires. Évidemment, il est déconseillé de supprimer les primes versées aux forces de l’ordre dans une conjoncture politique difficile où l’on peut en avoir besoin. (...) L’essentiel est d’éviter un mouvement de #grève générale dans le secteur public qui remettrait en question un objectif essentiel du programme de stabilisation : la réduction du déficit budgétaire » (p.30). Ajustement, stabilisation, dans tous les cas, une #privatisation au moins partielle du secteur public est imposée, et ce en évitant les troubles politiques et sociaux que constituent la grève générale, les émeutes ou les blocages économiques.

    « Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux #écoles ou aux #universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population » (p.30). Or, sans les moyens matériels et financiers, tout dysfonctionne. On ne le constate que trop bien actuellement dans le secteur de l’#éducation notamment.
    Mais les stratégies sont variées : « Cette politique peut prendre diverses formes : garantie d’un service minimum, formation d’un personnel qualifié complémentaire, privatisation ou division en plusieurs entreprises concurrentes, lorsque cela est possible » (p.23).

    #spoliation #démantèlement