#ocde

  • Actions coordonnées européenne pour les droits des #chômeurs
    Ils nous veulent précaires, nous serons inflexibles
    Vendredi 14 novembre (article mis à jour au fil de l’arrivée des infos).
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7413

    #Occupation en cours du siège de l’#OCDE, 2 rue André Pascal, 75016 Paris, métro La muette (ligne 9), appel à venir soutenir les occupants

    Les #chômeurs, #précaires et salariés de Pôle Emploi tiennent une Assemblée générale dans le hall sous la pancarte « OCDE - des politiques meilleures pour une vie meilleure ». Ils rédigent un communiqué pour expliquer en quoi ces politiques rendent leur vie toujours pire... : casse des #droits_sociaux, harcèlement et #contrôle des chômeurs, dérégulation du marché du travail, politiques d’#austérité...

    Une représentante de la Confédération Internationale des Syndicats vient parler aux occupants et se propose de servir d’intermédiaire, mais ils lui demandent surtout d’attendre les décisions prises par l’AG.

  • La Cour de justice européenne sanctionne le « tourisme social », Europe
    http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203929104390-tourisme-social-la-cour-de-justice-europeenne-pose-ses-condit

    DOCUMENT Les Etats membres ne sont pas tenus d’octroyer des aides à des étrangers ne cherchant pas de travail. L’arrêt intervient sur fond de débat intense au Royaume-Uni et en Allemagne.

    L’Allemagne a soufflé de soulagement, ce mardi, après un #arrêt de la #Cour_de_justice_de_l’Union_européenne contre le « tourisme social », qui est également au cœur de la polémique au Royaume-Uni. La Cour a statué que les Etats membres de l’Union n’étaient pas tenus d’octroyer des #prestations_sociales à des citoyens d’autres Etats membres ne se rendant sur leur territoire que dans le but de bénéficier de l’aide sociale.

    Elle avait été saisie par une mère roumaine, Elisabeta Dano, qui vit avec sa fille chez sa sœur à Leipzig depuis 2010 et s’est vue refuser les aides sociales (Hartz 4) par l’Agence pour l’emploi. Selon la Cour, cette dernière a agi conformément à la directive européenne sur la libre circulation, car la jeune femme n’avait pas de relation particulière avec l’Allemagne et s’y était rendue que pour toucher les aides sociales.

    « L’une des conditions (...) pour un permis de #séjour est que les personnes économiquement inactives aient des #ressources propres suffisantes », a-t-elle jugé.
    Le sujet est sensible en Allemagne , qui connaît sa plus grosse vague d’immigration depuis les années 1990. Si une majorité des immigrés sont qualifiés et viennent chercher du travail, de plus en plus de ressortissants de Bulgarie ou de Roumanie touchent les aides sociales, financées par les communes.

    Dans le débat européen depuis deux ans
    Cet arrêt devrait être lu et commenté bien au delà de l’Allemagne, notamment en France. La question du tourisme social s’est en effet invitée dans le débat européen depuis près de deux ans. Première concernée, la Grande-Bretagne puisqu’il s’agit d’un des principaux angles d’attaque d’un David Cameron clamant renégocier les conditions d’appartenance de la Grande-Bretagne à l’Union Européenne. Mais au delà, l’Allemagne, les Pays-Bas ou l’Autriche ont eux aussi dans un passé récent émis des critiques contre les #migrants_européens profitant de leurs systèmes sociaux. De son côté, la Belgique a déjà procédé à des expulsions de certains immigrés de l’Union, qui étaient #demandeurs_d’emplois et donc considérés comme une « charge déraisonnable » pour le pays, soit un motif très comparable à celui invoqué par la Cour de Justice européenne.

    Face à ces critiques de plus en plus sonores, Bruxelles cherche depuis des mois à calmer le jeu, arguant qu’aucune donnée fiable ne vient prouver des abus en matière de tourisme social. « Ce tourisme social est un mythe ! Personne ne peut penser qu’il est aisé de s’installer dans un autre pays et d’y profiter sans délai des prestations sociales » , assurait au début de l’année Laszlo Andor, le Commissaire en charge des Affaires sociales dans l’équipe Barroso. L’arrêt de la justice européenne vient en tout cas prouver que les Etats membres disposent de flexibilités pour traiter ce genre de problème, si jamais ils existent.

    Toutefois, il faut s’efforcer de ne pas faire dire à cette décision de la justice européenne ce qu’elle ne dit pas : si elle exclut des aides sociales pour des migrants européens ne cherchant pas de travail, elle ne tranche en rien par exemple pour ceux en recherche d’emplois ou qui en ont eu un. Elle n’autorise pas non plus des quotas à l’entrée de travailleurs européens, interdits par les Traités et qui sont pourtant une des demandes du Royaume-Uni.

    A Londres, précisément, où le débat sur les prestations sociales versées aux étrangers fait rage, le gouvernement s’est immédiatement félicité de la décision. « Ce qu’elle souligne, c’est que la liberté de circuler n’est pas un droit inconditionnel , a estimé un porte-parole du Premier ministre David Cameron. Nous allons voir ce que nous et d’autres Etats pourrons faire ensemble pour faire suite à ce jugement. »

    Les Conservateurs au pouvoir veulent limiter l’accès des Européens aux allocations familiales, aux aides au logement ou à l’assurance-chômage . Sur ces questions, ils sont attaqués sur leur droite par le parti populiste et europhobe Ukip . Même l’opposition travailliste s’est réjouie de l’arrêt de la Cour. « C’est maintenant au gouvernement d’agir », a déclaré le Labour.

    #préférence_nationale_européenne #xénophobie #drois_sociaux

    • Le mot tourisme est assez offensant quand on considère la situation des personnes concernées. Ce vocabulaire fait partie des outils de propagande des xénophobes qui font pression pour que ce genre de loi européenne soit adoptée.

    • « Le tourisme social est un phénomène marginal en Europe »
      http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/11/12/20002-20141112ARTFIG00311-le-tourisme-social-est-un-phenomene-marginal.php

      INTERVIEW - Selon Jean-Christophe Dumont, chef de la division des migrations internationales à l’#OCDE, les migrants européens représentent moins de 1% des bénéficiaires des prestations sociales en Europe.

      Quelle est l’ampleur du « tourisme social » en Europe ?

      Ce n’est qu’un phénomène marginal. Les migrants européens représentent une part très faible des bénéficiaires des prestations sociales en Europe : moins de 1% en Belgique ou au Portugal, et entre 1% à 5% en France, en Allemagne ou en Suède. Mais parmi eux, la plupart n’ont pas émigré dans un autre pays d’Europe pour toucher des allocations plus généreuses que dans leur pays d’origine. Il peut par exemple s’agir de retraités britanniques, qui ont choisi d’habiter en France, et se retrouvent finalement bénéficiaires d’une allocation parce que leur situation a changé... Selon la Commission européenne, qui a réalisé une étude sur le sujet, les immigrants européens consomment globalement moins de prestations sociales que les citoyens du pays. Elle conclut dans cette étude que le « tourisme social » est globalement « statistiquement non significatif ».

      Il s’agit donc d’un faux problème ?
      Il n’est pas non plus possible de dire cela. D’abord parce que les migrants qui cherchent à profiter de la générosité de certains pays d’Europe ne sont pas répartis également sur le territoire européen. Si le phénomène est globalement marginal en Europe, il peut en revanche être pesant localement. Certaines villes allemandes, qui font face à un afflux important de Roumains et de Bulgares, sont par exemple particulièrement touchées. 25 millions d’euros leur ont été récemment attribués pour y faire face. Deuxième argument pour prendre le phénomène en considération : il est en augmentation. Même si les abus sont encore marginaux, l’arrêt de la Cour de justice européenne vise justement à éviter que le phénomène ne prenne de l’ampleur.

      La Cour de justice européenne a rappelé que les migrants européens doivent soit subvenir à leurs propres besoins, soit chercher activement un travail. Les migrants inactifs sont-ils nombreux ?
      Non. Globalement, les migrants européens ont plus souvent un emploi que les citoyens de leur pays d’accueil. Ceux qui sont inactifs représentent à peine 0,7% à 1% de la population européenne. Mais la situation diffère selon les pays et la nationalité des migrants. Le taux d’emploi des Roumains et des Bulgares installés au Royaume-Uni est par exemple plus élevé que celui des Britanniques. On observe la même chose en Italie. Mais ce n’est pas le cas en France, en Allemagne et en Espagne. En France, le taux d’emploi des migrants de ces deux pays y est de 13 points inférieur à celui des Français et leur taux de chômage atteint 19%, contre 10% pour l’ensemble de la population. Mais en France, les nationaux ont globalement légèrement plus de chance d’occuper un emploi que les immigrés venus d’autres pays d’Europe, tous confondus.

      L’immigration représente-t-elle globalement un coût pour l’économie ?
      En Europe, l’impact fiscal global de l’immigration est globalement positif : tous pays confondus, les immigrés contribuent davantage qu’ils ne reçoivent. Les cotisations sociales et les impôts dont ils s’acquittent sont supérieurs aux prestations sociales perçues. Ce constat est d’autant plus vrai pour les migrants européens, qui ont un taux d’emploi supérieur aux immigrés des pays hors UE.

    • « Tourisme social » : un vocabulaire scandaleux et un fantasme d’eurosceptiques pour Karima Delli.

      « L’emploi du terme de "tourisme social" est scandaleux, il présuppose qu’aujourd’hui, il existerait une foule d’Européens qui se rendent dans des pays voisins afin de bénéficier de leurs avantages sociaux. Or dispose-t-on de quelconques éléments probants qui prouveraient que les migrants européens plombent nos économies ! Je serais curieuse de les connaître ? C’est bien simple, cette preuve n’existe pas, car les migrants européens ne représentent qu’à peine 5% des bénéficiaires de prestations sociales fournies par les Etats-membres de l’Union européenne. Voilà les faits !

      http://www.karimadelli.com/index.php?rub=au-parlement&pg=commission-emploi-affaires-sociales&spg=&

  • 3 idées reçues sur l’éducation française démontées par l’OCDE (L’instit’humeurs)
    http://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2014/09/13/3-idees-recues-sur-leducation-francaise-demontees-par-locde.html

    1. Non, la France ne dépense pas beaucoup pour l’éducation (encore moins pour le primaire)
    […]
    2. Oui, le temps accordé aux fondamentaux est parmi les plus élevés
    […]
    3. Oui, le niveau des jeunes français est supérieur à celui de leurs aînés

    #éducation #évaluation #PISA #OCDE #salaires #budget_éducation #programme_scolaire #le_niveau_baisse_ou_pas

  • http://alternatives-economiques.fr/blogs/chavagneux/2014/09/16/fiscalite-des-multinationales-la-contre-attaque-des-etats

    L’OCDE a présenté le 16 septembre ses 1ères propositions pour remettre en causes les pratiques fiscales douteuses des multinationales. Si les Etats mettent en œuvre ces recommandations, ce seront les 1ers pas d’une fiscalité des entreprises à l’heure de la mondialisation. Mais la bataille est loin d’être terminée.

    Le contexte politique

    Le G20 de Saint Pétersbourg de septembre dernier avait validé politiquement le lancement de BEPS (Base Erosion and Profit Shifting), un plan en 15 points destiné à lutter contre les pratiques fiscales douteuses des multinationales, habiles à utiliser tous les instruments disponibles pour priver les Etats de la possibilité de taxer leurs activités.

    On attendait de l’OCDE des propositions concrètes pour contrecarrer ces stratégies d’évitement fiscal : les voici pour sept points précis sur les 15 ; les huit autres sont attendus pour 2015.

    #économie #ocde #évasion-fiscale

  • Regards sur l’éducation 2014 : Les indicateurs de l’OCDE (OCDE)
    http://www.oecd.org/fr/edu/rse.htm

    Les Regards sur l’éducation de l’OCDE version 2014 sont parus.

    Source d’informations précises et pertinentes, Regards sur l’éducation : Les indicateurs de l’OCDE fait figure de publication de référence sur l’état de l’éducation dans le monde.

    Avec plus de 150 graphiques, 300 tableaux et 100 000 chiffres, Regards sur l’éducation présente des données clés sur la structure, le financement et les performances des systèmes d’éducation.

    Regards sur l’éducation est le fruit d’une longue et intense collaboration entre les gouvernements des pays de l’OCDE, les experts et institutions qui participent au programme des indicateurs des systèmes d’enseignement de l’OCDE (INES), et le Secrétariat de l’OCDE.

    La presse déborde d’exégèses de cette nouvelle bible, quelques articles en commentaires au fur et à mesure de mes lectures.

    #éducation #OCDE #systèmes_scolaires #comparaison_internationale #statistiques

  • Les élèves français doués pour résoudre les problèmes… non scolaires (LeMonde.fr)
    http://campus.lemonde.fr/societe/article/2014/04/01/les-eleves-francais-doues-pour-resoudre-les-problemes-non-scolaires_4

    La résolution de problème n’est pas une discipline scolaire. Elle ne fait appel à aucune connaissance spécifique en mathématiques ou sciences, mais requiert une réflexion et la mise en place de stratégies plus ou moins évoluées. Pour réussir, comme l’explique Mme Vayssettes, « les élèves doivent être ouverts à la nouveauté, accepter le doute et l’incertitude, et oser utiliser leur intuition pour s’orienter vers une solution ».
    […]
    Les résultats à cette épreuve sont moins corrélés à l’origine sociale que les scores en maths et en français.
    […]
    Difficile pour autant de conclure que l’école française serait moins inégalitaire qu’on ne le croyait puisque la résolution de problèmes n’est pas une discipline qui y est enseignée. […] c’est même dans cette direction qu’il faut chercher les raisons du succès à l’épreuve.

    « Les élèves ne se retrouvent pas face à une discipline estampillée scolaire. Ce qui leur évite les a priori et les angoisses qu’on observe sur les mathématiques », observe [la directrice de la DEPP].

    Pour la directrice de la DEPP, l’autre facteur désinhibant reste le fait que cette épreuve se déroule sur écran. […]

    Ce bon classement serait donc moins celui de l’école française que celui de la capacité qu’a la jeunesse du pays à acquérir des compétences essentielles à la vie économique, en dehors de l’école…

    #éducation #évaluation #situations_problème #OCDE #PISA

  • L’OCDE note la gestion de l’argent de poche des élèves (LeMonde.fr)
    http://campus.lemonde.fr/campus/article/2014/07/09/l-ocde-note-la-gestion-de-l-argent-de-poche-des-eleves_4453697_440146

    L’organisation internationale avait pourtant bien fait les choses. En rendant gratuite la participation à la première session, elle espérait appâter. L’OCDE cherche à innover et à se diversifier dans ce secteur lucratif de l’évaluation des élèves, où elle s’est imposée.

    Outre cette envie de devenir évaluateur à tout-va, l’OCDE veut aussi faire passer sa vision du monde. En avril 2010, devant le comité directeur de PISA, le secrétariat général de l’OCDE rappelait que « la crise financière qu’a traversée le monde entier en 2009-2010 a montré la nécessité d’avoir des systèmes financiers bien gérés. Les pays dont les populations ont le plus de compétences financières pourront tirer parti de ces ressources pour mieux relever les défis financiers auxquels ils seront confrontés dans l’avenir ».

    Pour ceux qui n’auraient pas compris, la crise financière mondiale était moins due à la rapacité des banques et à la déréglementation des marchés financiers qu’au manque d’éducation des populations. Avec un tel raisonnement, il est urgent que chaque adolescent apprenne à gérer son argent de poche : il en va de l’avenir de la planète.

    #éducation #culture_financière #OCDE #argent_de_poche

  • OCDE_-_Le-point-sur-les-inegalites-de-revenu.pdf
    http://www.onpes.gouv.fr/IMG/pdf/OCDE_-_Le-point-sur-les-inegalites-de-revenu.pdf

    Des nouvelles données de l’OCDE montrent que, malgré une reprise économique déjà bien avancée, la
    distribution des revenus avant impôts et transferts reste nettement plus inégalitaire qu’elle ne l’était avant la crise économique mondiale. Les impôts et les transferts sociaux atténuent une grande partie du creusement des inégalités de revenu marchand , avec relativement peu
    d’évolution des inégalités de revenu disponible des ménages, mais, compte tenu de la faiblesse de la reprise dans la plupart des pays, les revenus des 10 % les plus pauvres de la population continuent de diminuer ou augmentent moins que ceux des 10 % les plus riches.
    La pauvreté monétaire relative (part de la population dont le revenu est inférieur à la moitié du revenu médian national annuel) est restée globalement inchangée entre 2007 et 2011 , mais la pauvreté « ancrée » ( dont le seuil est établi, en valeur réelle, au niveau de 2005) a augmenté de 2 points de pourcentage dans la zone OCDE. Une évolution de long terme, déjà évoquée dans d’autres rapports de l’OCDE, s’est encore accrue pendant la crise : les jeunes ont remplacé les personnes âgées en tant que groupe le plus exposé au risque de pauvreté monétaire.........

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    La distribution des revenus du travail et du capital devient plus inégale

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    #OCDE
    #économie
    #inégalité
    #revenus
    #travail
    #capital
    #impôts
    #transferts

  • Les pays du nord champions du « Bonheur National Brut »
    http://fr.myeurop.info/2014/08/27/europe-pays-du-nord-champions-bonheur-national-brut-14155

    Etienne Cabot

    L’Europe, serait la championne du « Bonheur National Brut » si l’on en croit l’OCDE. Elle a mis en place un « indicateur du #vivre_mieux ». Il permet de mesurer le bien-être dans chaque pays. Mais la #France est loin derrière les pays sacndinaves.

    Dans un rapport sur le #Bonheur de l’ lire la suite

    #Société #INFO #VIE_D'EUROPE #Danemark #Europe #Islande #Norvège #Pays-Bas #Suède #Suisse #classement #éducation #logement #niveau_de_vie #OCDE #ONU #PIB #qualité_de_vie #santé #Santé

  • Catastrophe urbanistique au #Kosovo : le #chaos_urbain de #Pristina

    Connaissez-vous le « style classico-orientalo-américano-victorien improvisé » ? C’est lui qui caractérise les nouvelles constructions de la capitale du Kosovo. En 15 ans, 75% du bâti existant a été détruit, y compris les vieux quartiers, et la majorité des constructions nouvelles sont illégales.


    http://balkans.courriers.info/article25337.html

    #urbanisme #géographie_urbaine #ville

    • [citation du lien donné]

      Pour Visar Geci, l’un des architectes fondateurs d’Archis Interventions, la cause majeure de cette situation invraisemblable fut la #corruption. « Un inspecteur du bâtiment tolérait le début de votre construction et s’arrangeait pour qu’il n’y ait aucune visite de contrôle. Puis, un autre inspecteur découvrait votre chantier non autorisé et empochait des ’frais’. Ce petit manège se répétait plusieurs fois au cours de la construction. Aucun de ces édifices n’a été terminé sans que leurs propriétaires ne déboursent des milliers d’euros en ’frais complémentaires’ »...

      Quand-même pas si étonnant que ça, vu que Kosovo ainsi que l’ #Albanie est classifié par la #OCDE [ #OECD ] comme pays du #tiers_monde

      Un peu plus sur des conditions en détail

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Kosovo

      [...]

      Les problèmes économiques sont nombreux :

      Un taux de #chômage officiel autour de 40 %, qui favorise l’économie souterraine au détriment des finances publiques, et peut encourager des dérives mafieuses. De fait, un développement mafieux de l’#économie, un fort #crime_organisé, trafic de #drogue, d’organes et des détournements des fonds d’aide internationale sont soulignés.
      Les tensions irrédentistes du nord du pays accroissent les difficultés du pays.
      Le pays doit faire face à la dégradation ou à l’insuffisance des infrastructures que la guerre de 1999 n’a fait qu’aggraver. La distribution d’#électricité est souvent interrompue faute de réseaux et de moyens de #production suffisants. La principale #centrale_électrique du pays, située à Obilić, alimentée par le lignite extrait à proximité, est partiellement inopérante malgré les aides reçues de l’’Union_européenne. Le manque de fiabilité du réseau électrique a des conséquences sur toute l’économie et en particulier l’#industrie.
      Le pays n’offre pas assez de protection pour les #investissements étrangers, qui s’avèrent peu ou pas rentables, et qui par ailleurs manquent cruellement de promotion par le jeune État pour réellement soutenir et développer leurs activités.
      Aujourd’hui le #secteur_privé se développe toutefois plus vite que le #secteur_public largement sous-financé au regard des missions qu’il devrait offrir à la population.
      Mais depuis le début de la Grande Récession en 2008, dont le centre s’est déplacé vers l’Europe, l’État kosovar souffre lourdement de difficultés à trouver des #financements, mais aussi à rentabiliser les investissements et dépôts réalisés auprès des #banques étrangères et normalement utilisés pour garantir la #solvabilité de ses #emprunts. Il peine par ailleurs du fait du ralentissement mondial de l’activité (surtout avec les pays européens voisins eux aussi en difficulté, qui constituent pourtant son principal débouché commercial) et de sa forte dépendance énergétique qui se facture entièrement en devises étrangères. Enfin les apports de #devises par les populations kosovares émigrées se sont raréfiés et les efforts pour développer le #tourisme depuis l’#Europe se sont avérés coûteux, peu efficaces sans les #infrastructures vitales qu’il peine à garder fonctionnelles, et donc trop peu rentables pour lui apporter des entrées de taxes supplémentaires.

      Le principal employeur du pays (et pourvoyeur de devises) reste encore la base américaine de #Camp_Bondsteel, la plus grande aux #Balkans, faisant du Kosovo un État très dépendant économiquement des #États_Unis. Ces derniers se servant de cette base stratégique comme point de contrôle de la région, et d’observation de la Fédération de #Russie.

      [...]

      #USA #militaire
      #migration

  • Où est-on le plus heureux en #Europe ?
    http://fr.myeurop.info/2014/07/11/ou-est-plus-heureux-europe-14155

    Etienne Cabot

    L’OCDE a mis en place un « indicateur du #vivre_mieux ». Ce service interactif, accessible à tous, permet de mesurer le bien-être dans plusieurs pays. Où vit-on le mieux en #Europe ?

    Le rapport 2013 sur le #Bonheur de l’ lire la suite

    #Société #INFO #VIE_D'EUROPE #Danemark #France #Islande #Norvège #Pays-Bas #Suède #Suisse #classement #éducation #logement #niveau_de_vie #OCDE #ONU #PIB #qualité_de_vie #santé #Santé

  • Chômage des #seniors : la #France à la recherche d’une solution
    http://fr.myeurop.info/2014/07/02/chomage-seniors-france-recherche-solution-14100

    Etienne Cabot

    Passés la cinquantaine, généralement aux alentours des 55 ans, les salariés sont le plus souvent jugés « has been ». Trop chers, pas assez performant ils sont, au mieux, mis au placard, au pire, poussés dehors. Constat caricatural ? Pas vraiment.

    L’OCDE, dans un rapport publié en janvier dernier sur " lire la suite

    #INFO #Économie #Social #Allemagne #Europe #Pays-Bas #Royaume-Uni #Suède #âge_légal #chomage #contrat_de_génération #coût_du_travail #crise #emploi #OCDE #Rebsamen #réforme #retraite #taux_d'emploi #taux_de_chômage #travail

    • Il (F. Rebsamen) propose notamment de s’attaquer au coût du travail des salariés les plus âgés qui, du fait de leur expérience professionnelle, ont des prétentions salariales plus importantes que leurs jeunes collègues.

      Mais faute de moyens, le ministre du travail se contentera de proposer, lors de la « grande conférence sociale pour l’emploi » des 7 et 8 juillet avec les partenaires sociaux, d’augmenter la prime du contrat de génération en faveur de salariés en fin de carrière.

      Que faut-il comprendre par « s’attaquer au coût du travail » ?

      Quant à la prime du contrat de génération encore un cadeau au #Medef qui ne marche pas :

      Pour leur remettre le pied à l’étrier, le ministre du Travail compte notamment jouer sur l’incitation financière, en étendant la prime du contrat de génération à l’embauche d’un senior, tout en la doublant pour ce public.Aujourd’hui, les entreprises de moins de 300 salariés touchent 2.000 euros pour le maintien en activité d’un senior (plus de 57 ans), à la condition de recruter en CDI un jeune (moins de 26 ans), pour lequel ils reçoivent 2.000 euros supplémentaires. Avec la nouvelle formule proposée aux partenaires sociaux, l’employeur pourrait donc bénéficier de 6.000 euros d’aides (4.000 pour une embauche de senior et 2.000 pour le maintien ou l’embauche d’un jeune).

      Idée phare de François Hollande, ce dispositif est boudé par les entreprises : seules 29.000 aides à l’embauche d’un jeune en CDI (tout en maintenant un senior en activité) ont été demandées depuis son lancement en mars 2013, bien loin de l’objectif de 75.000 en un an.

      lu dans : http://www.20minutes.fr/economie/1408889-contrat-de-generation-rebsamen-propose-de-doubler-la-prime-pour-l-

      #qu'est_ce_qu'on_rigole

  • Vers le chaos - Chroniques du Yéti
    http://yetiblog.org/index.php?post/vers-le-chaos

    L’OCDE vient de publier ses prévisions : 10 pays sont en faillite.

    Le Japon, la Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, la France, l’Espagne, la Belgique, les États-Unis, le Royaume-Uni vont se déclarer en défaut de paiement.

    La question est :

    « QUAND ces 10 pays vont-ils se déclarer en défaut de paiement ? »

    Prévisions de l’OCDE :

    À la fin de l’année 2014, la dette publique du Japon atteindra 229,6 % du PIB.

    La dette publique de la Grèce atteindra 188,7 % du PIB.

    La dette publique de l’Italie atteindra 147,2 % du PIB.

    La dette publique du Portugal atteindra 141,3 % du PIB.

    La dette publique de l’Irlande atteindra 133,1 % du PIB.

    La dette publique de la France atteindra 115,1 % du PIB.

    La dette publique de l’Espagne atteindra 108,5 % du PIB.

    La dette publique de la Belgique atteindra 106,8 % du PIB.

    La dette publique des États-Unis atteindra 106,2 % du PIB.

    La dette publique du Royaume-Uni atteindra 101,7 % du PIB.......

    #économie
    #OCDE
    #chaos
    #Japon, la #Grèce, l’ #Italie, le #Portugal, l’ #Irlande, la #France, l’ #Espagne, la #Belgique, les #États-Unis, le #Royaume-Uni vont se déclarer en défaut de paiement.

  • L’#OCDE lance un site interactif sur le #bien-être dans les régions de ses Etats membres
    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20140624.AFP0405/l-ocde-lance-un-site-interactif-sur-le-bien-etre-dans-les-regio

    Paris, 24 juin 2014 (AFP) - L’OCDE a lancé mardi un site interactif sur le bien-être régional dans ses 34 pays membres, basé sur une carte interactive et une notation sur 10 avec des indicateurs comme l’espérance de vie, la qualité de l’air ou la sécurité.

    « Aller au-delà des moyennes nationales est essentiel pour obtenir une image précise de la qualité de vie et permet d’orienter les politiques publiques régionales et locales », indique l’Organisation pour la coopération et le développement économique dans un communiqué.

    « Ce nouvel outil compare 362 régions infranationales avec une notation relative sur 10 pour chacun des huit thèmes suivants : le revenu, la santé, la sécurité, l’accès aux services, l’engagement civique, l’éducation, l’emploi et l’environnement », poursuit l’OCDE.

    Ces huit thèmes, représentés par des pétales aux couleurs différentes, se basent sur le revenu des ménages, l’espérance de vie, le taux de mortalité, le taux d’homicides, l’accès aux services à haut débit, le taux de participation aux élections, le niveau d’éducation, le taux d’emploi, le taux de chômage et la pollution de l’air.

    En France, c’est la Bretagne qui est la mieux notée pour l’éducation, l’engagement civique, et parmi les mieux placées pour l’environnement et la sécurité. Elle est en revanche moins bien placée pour l’emploi, même si elle reste en haut du classement pour cet indicateur.

    Le Nord-Pas-de-Calais est quant à elle la région la moins bien notée pour le revenu, l’espérance de vie et l’accès aux services. C’est également l’une des régions de la zone OCDE où il est le plus difficile de trouver un emploi.

    En Suisse, la région de Zurich arrive au premier rang pour le revenu, la sécurité, l’accès aux services et l’éducation mais est la dernière région de la Confédération, et l’une des dernières de la zone OCDE, pour ce qui est de l’environnement avec une note de 1/10.

    En Belgique, la région Bruxelles-Capitale est au dernier rang pour l’emploi, l’environnement, la sécurité, l’accès aux services et l’éducation, tandis qu’en Wallonie, l’engagement civique est très fort avec la note de 9,6/10.

    Aux Etats-Unis, les habitants de Hawaï ont une espérance de vie de six années plus longues que ceux du Mississippi, soit la même différence qu’entre les moyennes nationales des Etats-Unis et du Mexique.

    Enfin, l’Australie est le pays de l’OCDE aux plus fortes disparités en termes de revenu par ménage.

    L’adresse du site est http://oecdregionalwellbeing.org

  • La flambée de l’immobilier à #Londres inquiète le #FMI
    http://fr.myeurop.info/2014/06/09/la-flamb-e-de-l-immobilier-londres-inqui-te-le-fmi-13984

    Ludovic Clerima

    Attention, danger d’explosion ! Selon le FMI, les prix de l’immobilier à Londres ont atteint un tel niveau que cette bulle spéculative peut exploser. Le #gouvernement ne semble pas s’en inquiéter. Les premières victimes sont les classes moyennes.

    Carton jaune pour les Britanniques. La hausse croissante des prix de l’immobilier au #Royaume-Uni cacherait les prémisses d’une bulle spéculative. lire la (...)

    #INFO #Économie #bulle_spécualtive #catégorie_sociale #classe_moyenne #David_Cameron #Economie #immobilier #OCDE #premier_ministre

  • Salle de presse - #OCDE
    http://www.oecd.org/fr/presse/sante-bonheur-et-savoir-themes-prioritaires-des-utilisateurs-en-2014-de-l-indi

    05/05/2014 - Les utilisateurs japonais de l’Indicateur du vivre mieux s’inquiètent avant tout de la sécurité, les australiens se préoccupent de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, les latino-américains s’attachent à une meilleure éducation tandis que les danois veulent juste être heureux, d’après les informations fournies par les utilisateurs de l’Indicateur qui fête ses trois années d’existence.

    OECD Better Life Index
    http://www.oecdbetterlifeindex.org/responses

    #visualisation

  • Vous reprendrez bien un peu de caviar ? - Libération
    http://www.liberation.fr/economie/2014/05/02/vous-reprendrez-bien-un-peu-de-caviar_1009464
    http://md1.libe.com/photo/600684-le-pdg-de-petrossian-armen-petrossian-g-regarde-un-employe-remplir-

    Les prédateurs se portent bien. Selon une étude de l’OCDE publiée mercredi, les 1% les plus riches continuent de s’approprier une part toujours plus importante des revenus, notamment dans les pays anglo-saxons.

    Travaillant sur les données compilées, entre autres, par l’économiste Thomas Piketty, l’Organisation de coopération et de développement économiques souligne ainsi que « les 1% de la population aux revenus les plus élevés ont capté une part disproportionnée de la progression globale des revenus » ces trente dernières années. Jusqu’à 37% au Canada, et surtout 47% aux Etats-Unis…

    Résultat : les plus aisés accaparent aujourd’hui, outre-Atlantique, 19,3% de l’ensemble des revenus (avant impôts) contre 8,2% il y a trente ans. Viennent ensuite la Grande-Bretagne, où les 1% les plus riches concentrent 12,9% des revenus (contre 6,7% en 1980), l’Allemagne (12,7% en 2012, 10,7% en 1981), et le Canada (12,2% en 2012, 8,1% en 1981). Même les pays scandinaves voient leur tradition redistributive mise à mal. En Norvège, Suède et Finlande, la part des revenus des plus aisés est ainsi passée de près de 4% il y a trente ans à plus de 7% aujourd’hui. La France, de son côté, reste sage, avec 8,1% de l’ensemble des revenus concentrés entre les mains des plus riches en 2012, contre 7,6% il y a trente ans......

    #OCDE
    « les #1% de la population aux revenus les plus élevés ont capté une part disproportionnée de la progression globale des revenus »
    #riches

  • L’#OCDE rappelle les #riches à leur devoir #fiscal face à la montée des #inégalités
    https://fr.news.yahoo.com/locde-rappelle-riches-à-devoir-fiscal-face-à-165539463.html

    Le patron de l’OCDE, le « club des pays les plus riches », a rappelé mercredi les plus fortunés à leur devoir fiscal alors que les inégalités ne cessent de croître.

    « Sans action politique concertée, le fossé entre riches et pauvres risque de s’agrandir encore dans les années à venir », a averti dans un communiqué Angel Gurria, secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), connue pour ses prises de position très libérales en matière économique.

    Et l’OCDE de faire une liste de propositions pouvant surprendre de sa part pour réduire les inégalités via la fiscalité : « abolir ou réduire une grande partie de déductions et niches fiscales profitant de manière disproportionnée aux plus aisés », « réfléchir aux moyens d’harmoniser la taxation du capital et celle du revenu », « taxer comme le revenu ordinaire les stock-options » et avantages divers et aussi « réfléchir à d’autres formes de taxes sur le patrimoine ».

    L’organisation a publié mercredi de nouvelles données statistiques montrant un bond des inégalités depuis le début des années 1980, qui s’est encore accéléré depuis la crise financière à partir de 2008, notamment dans le monde anglo-saxon.

    Selon un graphique, aux Etats-Unis la part du revenu allant au « dernier centile », c’est-à-dire les 1% de la population aux revenus les plus élevés, a bondi de 8% en 1981 environ à 20% en 2012.

    Même phénomène en Grande Bretagne avec un passage en trente ans de 6% à environ 14%, tandis qu’elle passait de 10% à environ 13% en Allemagne.

    L’OCDE note aussi de fortes poussées dans des pays réputés plus égalitaires, ainsi la Finlande, la Norvège ou la Suède, ou la part des revenus détenus par « les 1% » a grimpé de 70% en 30 ans.

    La France fait exception dans ce paysage puisque la « part des 1% », un concept populaire pour décrire les inégalités, y est restée stable, passant de 7 à 8% environ. L’OCDE constate la même stabilité en Espagne ou aux Pays-Bas.

  • OECD countries accounted for around 50% of the world’s Gross Domestic Product (GDP) expressed in Purchasing Power Parities (PPPs) in 2011

    http://www.oecd.org/std/prices-ppp/oecdnowaccountsforslightlylessthan50ofworldgdplargeemergingeconomiesforabout30

    A reprendre avec les chiffres et rechercher des représentations plus mieux ! cf. géographie du vide, géographie du plein.

    30/04/2014

    Large emerging economies (China, Brazil, India, Indonesia, the Russian Federation and South Africa) together accounted for around 30% of the world’s GDP in 2011, compared with about 20% in 2005. In 2011, the three largest economies in the world were the United States (17.1%), China 2 (14.9%)and India (6.4%).

    #richesse #pauvreté #ocde #pib

  • Il n’y a que dans deux pays de l’OCDE que l’on souffre plus de la faim...
    http://www.express.be/business/fr/economy/il-ny-a-que-dans-deux-pays-de-locde-que-lon-souffre-plus-de-la-faim-quaux-etats-unis/204296.htm

    La vie n’est pas si mauvaise en Europe, parce que même si au sein de l’UE, le nombre de personnes qui n’ont pas assez d’argent pour acheter toute la nourriture dont elles auraient besoin a fortement augmenté depuis 2007, suite à la crise financière, c’est aux Etats-Unis que la situation s’est le plus détériorée.

    L’agence de presse Bloomberg a repris des données de l’OCDE pour les combiner dans le graphique ci-dessous.

    Il montre qu’il existe une population de gens qui ne peuvent se permettre d’acheter de la nourriture dans tous les pays d’Europe, et qu’elle représente 4,6% de la population totale en Allemagne, 9% de celle de la Belgique, et jusqu’à 30,1% de la population hongroise.

    En Grèce, la proportion de personnes qui ne peuvent se permettre de s’acheter toute la nourriture dont elles auraient besoin a doublé, passant de 8,9% en 2007, à près de 18% aujourd’hui.

    Mais dans la plus grande puissance économique mondiale, les États-Unis, 21,1% de la population ne gagnent pas suffisamment d’argent pour pouvoir se permettre d’acheter toute la nourriture dont ils auraient besoin. Au sein de l’OCDE, seules la Hongrie et l’Estonie font pire.

    Près de 14% des achats de produits alimentaires américains sont payés avec des bons d’alimentation. C’est ce qu’a révélé l’année dernière un tweet assorti d’un graphique publié par le journaliste Michael McDonough de Bloomberg. Le nombre de personnes qui dépendent des coupons alimentaires pour manger a quasiment doublé sur les sept dernières années. Désormais, près de 48 millions d’Américains en bénéficient.

    >>

    Il montre qu’il existe une population de gens qui ne peuvent se permettre d’acheter de la nourriture dans tous les pays d’Europe, et qu’elle représente 4,6% de la population totale en Allemagne ,
    9% de celle de la Belgique , et jusqu’à 30,1% de la population hongroise .

    >>

    .. la plus grande puissance économique mondiale, les États-Unis, 21,1% de la population ne gagnent pas suffisamment d’argent pour pouvoir se permettre d’acheter toute la nourriture dont ils auraient besoin

    #États-Unis
    #pauvreté
    #misère
    #OCDE

  • La grande braderie transatlantique - Gresea
    http://www.gresea.be/spip.php?article1259

    Lundi 7 avril 2014, Henri Houben, 54432 signes.
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    Gresea asbl (Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative)

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    On pouvait penser que la crise économique, la plus grave depuis celle des années 30, avait calmé les ardeurs capitalistes à exiger plus de marché, plus de concurrence, plus de libéralisation. On pouvait estimer que des échecs répétés en la matière les avaient amenés à renoncer à ces projets. Il n’en est rien. Que du contraire !
    Le 13 février 2013, le président américain, Barak Obama, et les responsables de la Commission européenne annoncent officiellement que des négociations vont être entamées entre les deux parties à partir de juillet de la même année pour aboutir à un vaste marché transatlantique prévu pour 2015. L’accord à obtenir se veut d’emblée ambitieux, englobant aussi bien les matières commerciales que celles de la propriété intellectuelle, c’est-à-dire les brevets et licences, ou la question des investissements à l’étranger. En même temps, en réunissant les deux puissances occidentales, les promoteurs du projet veulent créer un précédent qui moulera les futurs traités commerciaux dans un cadre clairement libéral.

    Ce n’est pas la première fois qu’est lancée une telle initiative des deux côtés de l’Atlantique. Dès 1990, un après la chute du mur de Berlin, une résolution est signée par les deux régions, soulignant les communautés de vues et la nécessité de coopérer dans ce monde nouveau. En particulier, il fallait « promouvoir les principes de l’économie de marché, rejeter le protectionnisme, renforcer et ouvrir davantage (les pays) à un système de commerce multilatéral » [1].

    A ce moment, le commissaire à la Concurrence était le Britannique thatchérien, sir Leon Brittan. Il va tenter de créer avec son homologue américain plusieurs associations réunissant des membres venant des deux continents. Ce sera le nouveau partenariat transatlantique inauguré officiellement en décembre 1995. La seule organisation qui existera réellement est le TransAtlantic Business Dialogue [2] (devenu par la suite TransAtlantic Business Council [3]), soit le TABD [4]. Cet organe, rassemblant quelques dizaines des plus grandes multinationales européennes et américaines, va se vanter de voir 60% de ses propositions reprises par les administrations respectives et transformées sous forme de lois ou de directives.

    En 1997, l’OCDE [5] va tenter d’obtenir de ses États membres un accord multilatéral sur l’investissement (AMI), incorporant ce que les firmes désirent à ce niveau : la protection de la propriété des entreprises, le traitement favorable et non discriminatoire entre national et étranger, un tribunal indépendant où les entreprises peuvent déposer plainte contre les États qui ne respecteraient pas ces règles.

    Plus récemment, en 2006, plusieurs États, dont les États-Unis, le Japon et l’Union européenne, vont tenter d’instaurer un pacte dans la lutte contre le piratage des produits brevetés, intitulé accord commercial anti-contrefaçon (ACTA [6] selon le sigle anglais). Il s’agissait d’appliquer des règles très strictes en matière de marques, de labels, de défense d’appellations régionales, impliquant entre autres que des médicaments génériques n’auraient pas pu circuler entre pays. Face à une opinion publique manifestement hostile, le parlement européen rejettera ce traité. Mais 22 des 28 États membres de l’Union le signeront.

    A chaque fois, un projet est mené dans la plus grande discrétion, si ce n’est le secret le plus absolu. Il suscite une opposition populaire justifiée, qui émeut l’un ou l’autre organe institutionnel. Les contradictions entre les États parties prenantes provoquent le refus de l’accord négocié.

    Mais la Commission est persévérante et a de la suite dans ces idées. Comme on a pu le voir à de nombreuses reprises, quand les populations votèrent négativement à ses propositions, elle a toujours outrepassé ces consultations démocratiques et elle a resservi les mêmes plats totalement indigestes, juste en changeant parfois les couverts.
    L’influence patronale décisive

    L’initiative de lancer à nouveau ce grand marché transatlantique a été prise en novembre 2011 lors d’un de ces sommets quasi annuels regroupant le président américain et les principaux responsables de l’Union européenne. En fait, elle est précédée par toute une série d’avancées qui remontent aux années 90.

    Le 30 avril 2007, alors qu’Angela Merkel, la chancelière allemande, est à la tête de l’Union [7], la même rencontre des dirigeants des deux côtés de l’Atlantique tenue à Washington (à l’époque, c’est toujours George Bush Jr. qui est président) décide de créer un nouvel organisme, le TransAtlantic Economic Council (le conseil économique transatlantique). Celui-ci sera composé de représentants des administrations en charge du commerce et sera mené à la fois par un commissaire européen (d’abord Günther Verheugen, au nom des Entreprises et de l’Industrie, puis Karel De Gucht, pour le Commerce) et membre du cabinet personnel du président américain (d’abord Allan Hubbard, ensuite Michael Froman). Sa mission est d’accélérer l’harmonisation transatlantique pour supprimer toutes les règles et règlements inutiles. Il doit en même temps préparer dorénavant les sommets euro-américains et publier un rapport d’avancement tous les six mois [8].

    Il est immédiatement en relation étroite avec les différentes structures du dialogue transatlantique, les consommateurs, les législateurs, mais surtout le TABD. Rapidement, de nombreuses voix du côté patronal vont proposer d’aller plus loin et d’imaginer une initiative stratégique d’envergure. D’autant que la crise s’approfondit et qu’elle s’étend largement dans l’Union européenne. Certains imaginent le grand marché transatlantique comme la solution à la récession.....

    #économie
    #capitalistes
    #marché
    #influence-patronale
    #Permis-d’exploiter
    #multinationales
    #OCDE
    #Union-Européene

  • The OECD’s “Society at a Glance” report: a portrait of a failed system - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2014/03/24/pers-m24.html

    The Organization for Economic Co-operation and Development (OECD) published its biannual “Society at a Glance” report last week, documenting the staggering rise of poverty, hunger, unemployment and social distress in countries throughout the world in the aftermath of the 2008 economic crash.

    The report, which draws a balance sheet of the nearly six years since the 2008 financial crash, is a damning indictment of the capitalist system and the social policies pursued by governments throughout the world.

    #ocde #économie #société

  • Comment la France a sacrifié son école primaire (Le Nouvel Observateur)
    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20140221.OBS7316/comment-la-france-a-sacrifie-son-ecole-primaire.html

    Après ce constat sur les différences de salaires entre pays, ce sont les différences internes à la France qui frappent dans ce document. Elles montrent à quel point nous avons maltraité notre enseignement primaire, par rapport à notre secondaire, en termes de moyens investis. Notre école reçoit 17% de moyens en moins que la moyenne OCDE, alors que nos lycées reçoivent 38% en plus !
    […]
    Ainsi quand on se désole qu’un jeune sur cinq débarque au collège sans savoir lire, écrire et compter, il faut comprendre tout simplement qu’on paye cash le choix historique d’avoir négligé notre primaire.

    #éducation #école #primaire #secondaire #SQNES #salaires #budget #taux_d'encadrement #OCDE