• À #Genève, un musée met en débat la restitution d’œuvres

    Le musée d’ethnographie de Genève met au jour ses errements passés, dans une exposition stimulante consacrée au rôle joué par la ville suisse dans le monde colonial. Et envisage, sur un registre apaisé, la restitution de pans de sa collection.

    La manœuvre n’est pas si fréquente : à Genève, un vénérable musée a décidé de faire en grand son autocritique, et d’égratigner la légende de ses pères fondateurs. À travers l’exposition « Mémoires. Genève dans le monde colonial », le musée d’Ethnographie (MEG), inauguré en 1901, interroge ses collections sous le prisme colonial. Il pose aussi de manière subtile l’enjeu des restitutions, non sans écho avec le film de Mati Diop Dahomey, qui sort en salles mercredi 11 septembre.

    Sur le parcours conçu dans l’immense sous-sol sombre du musée, une vitrine est consacrée à l’un des glorieux donateurs de l’établissement, le peintre suisse Émile Chambon (1905-1993), qui avait amassé un millier de pièces d’Afrique et d’Océanie : il surgit dans un autoportrait de 1931, portant le casque et l’uniforme de son oncle, qui fut administrateur colonial en Afrique équatoriale française. C’est de cet oncle qu’il avait hérité les premiers artefacts africains de sa collection.

    Un artiste contemporain, Mathias Pfund, a inversé les bordures du cadre de cette peinture malaisante, l’un des cœurs malades de cette exposition : une discrète intervention, qui signale que quelque chose s’est déréglé. Face aux objets personnels de Chambon, qui traduisent sa fascination pour l’Afrique, ont été rassemblés, dans une autre vitrine, certains de ses dons au musée : des statues de cuivre ou de fer qui représentent des gardiens de reliquaires kotas, sur les territoires du Gabon et de la République du Congo.

    Lorsque des missionnaires ont arraché ces figures au XIXe siècle, ils se sont débarrassés, en les brûlant ou en les cachant en forêt, des corbeilles d’os qu’elles surveillaient. Depuis, le MEG les a exposées comme de simples statues africaines. Cette fois, le musée a sculpté de nouvelles urnes funéraires glissées au pied de leurs gardiens, avec l’aide de visiteurs réguliers du MEG d’origine kota, pour tenter de rendre à ces objets une forme d’intégrité.

    « Dans l’exposition, les objets n’illustrent pas les discours. Les propos historiques viennent étoffer, dans un deuxième temps, l’histoire de ces objets. C’est pourquoi il y a beaucoup de choses que nous ne disons pas, sur le colonialisme à Genève et en Suisse, parce que les objets de notre collection ne le racontent pas », précise la Française Floriane Morin, commissaire de l’exposition.
    Le colonialisme suisse

    La Suisse, puissance coloniale ? L’affirmation peut surprendre, en particulier depuis la France. Dans l’exposition, une carte interactive relaie les conclusions d’un rapport de 2022 sur « l’héritage raciste et colonial dans l’espace public genevois ». « L’État suisse n’a pas conquis de territoires ni administré directement de colonies, explique Fabio Rossinelli, l’un des historiens qui ont travaillé sur l’exposition, rattaché aux universités de Lausanne et de Genève. Mais des sociétés suisses se sont formées spontanément, en Égypte ou encore au Brésil, qui étaient reconnues par le corps consulaire, et entretenaient des relations avec Berne. »

    Il poursuit, soucieux de « ne pas dédouaner l’État de ses responsabilités » : « L’État était bien présent, mais plutôt un peu à l’arrière-plan, en cachette. Prenez la Société de géographie de Genève [fondée en 1858 – ndlr]. C’était une société privée. Des collaborations avec l’État avaient lieu, des subventions étaient au besoin octroyées. On voulait favoriser l’intégration du pays dans le monde impérial et colonial. » Beaucoup des missionnaires suisses partis à cette époque, soutenus par cette société, ont rapporté des objets qui constituent le socle des collections actuelles du MEG.

    Quant à l’implication de la Suisse dans la traite négrière, elle est, là encore, bien réelle. D’après l’historienne Béatrice Veyrassat, la participation suisse à la traite, d’une manière « active » (des commerçants suisses qui recourent à l’esclavage dans leurs plantations aux Amériques) ou « indirecte » (via des investissements dans des compagnies maritimes dotées de bateaux négriers) « est estimée entre 1 % et 2 % de l’ensemble des Africain·es déplacé·es vers les Amériques ».

    Avec Nantes, Genève fut aussi, à partir des années 1670, l’un des centres de production des « indiennes », ces tissus fabriqués à partir de coton importé des comptoirs d’Inde (les collections suisses d’indiennes sont accrochées au château de Prangins, on ne voit que des reproductions frustrantes dans l’exposition genevoise). Ces indiennes pouvaient servir de monnaie d’échange des Européens contre des êtres humains mis en esclavage dans les ports africains, lors du commerce triangulaire. En 1785, pas moins de 20 % de la population active à Genève travaille pour une dizaine d’« indienneries ».
    Objets éclatés

    À bien des endroits, l’exposition est coupante et inconfortable, en particulier lorsqu’elle revient de manière très précise sur le travail problématique des équipes passées du MEG. Alors que Genève organise une « exposition nationale suisse » en 1896, dotée en son sein d’un « village noir », dans la sinistre tradition des zoos humains, le MEG achète à l’époque 85 artefacts fabriqués par ces captifs africains, majoritairement venus du Sénégal et de Gambie. Mais les experts du musée gomment ensuite leur origine et les font passer pour des objets fabriqués en Afrique de l’Ouest.

    Autre silence complice : une sublime coiffure de femme faite de cuir et de fer, attribuée à une femme d’origine herero, rapportée de Namibie par un couple de collectionneurs en 1906. Au même moment se déroule, de 1904 à 1908, le génocide des Herero (et des Nama), premier génocide commis par l’Allemagne. « La datation de ces objets laisse peu de doutes quant au contexte génocidaire et d’extrêmes violences qui a rendu leur acquisition possible », tranche un cartel de l’exposition.

    Une vitrine montre encore un ustensile aux allures de fouet, utilisé pour repousser les mouches, dans le Ghana du XIXe siècle. Ce chasse-mouches, peut-être détenu par un roi, avait aussi valeur de talisman coranique. À une date inconnue, des employés du musée l’ont éventré pour lui retirer sa charge magique, constituée notamment d’une lame de couteau – disparue – et de cinq feuillets de prières, retrouvés des décennies plus tard dans un tiroir du musée. « Comment perdre l’intégrité d’un objet au musée ? », s’interroge un cartel.

    L’exposition revient aussi sur l’essor de l’anthropologie telle qu’elle est enseignée à Genève à partir de 1860, discipline qui s’est distinguée en justifiant l’impérialisme occidental et en décrétant la supériorité européenne. C’est le point d’ancrage morbide des premières collections d’objets amassées à Genève, qui, là encore, alimenteront les réserves du MEG. Dans les années 1920, Eugène Pittard, fondateur du musée, tire aussi profit du trafic de restes humains dans les colonies britanniques.
    « Ramatriement »

    Floriane Morin assume cette approche « incisive » vis-à-vis de l’histoire de son musée, « parce qu’elle est la seule condition à la possibilité d’une réparation ». Mais est-il encore possible de décoloniser un musée construit sur des mensonges aussi lourds ? Même si le MEG s’est doté d’un nouveau bâtiment en 2014, en forme de pirogue blanche spectaculaire et facile à reconnaître dans le paysage genevois, ne faudrait-il pas plutôt fermer ses portes à jamais ?

    L’un des espaces les plus originaux de l’exposition prouve en tout cas que le musée a encore des choses à dire, et des chantiers à mener. « Nous ne parviendrons pas à décoloniser notre musée, à redéfinir l’institution, sans engager des relations sur le temps long, avec des personnes qui sont le plus à même [originaires des pays et populations concernés – ndlr] de reconsidérer ces collections et de réfléchir à leur avenir », avance encore Floriane Morin.

    Cinq « capsules » ont été aménagées, comme autant de cocons qui posent la question de la restitution d’objets aux populations qui les réclament. Dans ces salles, des registres de paroles se mêlent – juridiques, historiques, administratifs, intimes, mais aussi depuis le Nord et les Suds –, pour restituer le dialogue entretenu au fil des décennies entre le MEG et des populations autochtones.

    Ici, des objets déjà restitués à une communauté autochtone du Canada – un « ramatriement » plutôt qu’un rapatriement, précise le cartel – sont représentés par de simples silhouettes de papier noir sur le mur. On prend des nouvelles de leur vie d’après, réintégrés à des cérémonies rituelles. Ailleurs, un réseau de huit musées suisses négocie directement avec le Nigeria, pour le retour de biens originaires de l’ancien royaume du Bénin.

    L’histoire de deux mâts-totems est sans doute la plus emblématique. Achetés en 1955 par un collectionneur suisse dans une ville du sud-est de l’Alaska, les deux immenses totems aux motifs d’oiseaux ont été plantés dans le jardin du musée suisse pendant trente-quatre ans. Stockés par la suite dans des entrepôts dans un souci de protection, ils ont été remplacés par des copies. Mais ils sont restés des emblèmes de ce quartier de Genève au fil des années. L’exposition donne la parole aux descendants du sculpteur de ces mâts, qui disent leur sensation de manque et l’importance qu’ils revêtent encore pour eux, mais décrit aussi l’attachement de générations de Genevois·es à ces objets aux pouvoirs manifestement actifs des deux côtés de l’Atlantique.

    « Il y a une histoire qui se crée après la restitution, insiste Floriane Morin. Les restitutions ne sont pas la fin de quelque chose. Rendre un objet n’est pas fermer la porte, mais entamer une nouvelle histoire avec des personnes qui nous font confiance, cela crée plein de choses, déclenche de nouveaux projets, et c’est aussi ce que nous avons voulu raconter dans cette exposition. »

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/100924/geneve-un-musee-met-en-debat-la-restitution-d-oeuvres

    #Suisse #Suisse_coloniale #colonialisme_suisse #MEG #exposition
    #oeuvres_d'art #art #décolonial #Afrique #pillage #musées #colonisation #Emile_Chambon #Océanie #héritage #Société_de_géographie_de_Genève #missionnaires #objets #traite_négrière #indiennes #tissus #industrie_textile #coton #esclavage #exposition_nationale_suisse #village_noir #zoo_humain #ramatriement #réparation #mensonges

    ping @reka @cede

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    • La Collection

      La Collection propose de (re)découvrir les objets muséifiés par le prisme de leur ancrage dans l’histoire coloniale du Musée d’ethnographie de Genève. Ils se sont imposés dans ce parcours. La trame narrative se tisse autour d’eux, par les récits, les indices ou les silences de leurs trajectoires jusqu’au Musée, par les assignations qu’ils ont subies, mais aussi par les multiples identités qu’ils assument, selon qui interagit avec eux. Les biographies fragmentaires de ces objets se mêlent à l’énonciation du contexte colonial spécifique à Genève ainsi qu’à certains épisodes de l’histoire des impérialismes européens. La plume d’historien-ne-s, géographes et anthropologues spécialistes de l’ère coloniale, les gestes et les œuvres d’artistes contemporain-e-s, l’implication d’héritières et d’héritiers culturel-le-s se lient ici aux archives que le MEG partage en toute transparence.

      Au fil de La Collection, les sept « Mémoires d’objet », reconnaissables à leurs vitrines individuelles, apportent un éclairage approfondi sur des artefacts singuliers aux histoires surprenantes.

      https://colonialgeneva.ch/la-collection

  • Une recension de livre qui interroge à la fois la politisation du passé colonial et la possibilité de caractériser des legs coloniaux dans la longue durée

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/02/hecatombe-oceanienne-dans-le-pacifique-la-memoire-d-un-depeuplement_6214429_

    « Hécatombe océanienne » : dans le Pacifique, la mémoire d’un dépeuplement

    Des premiers contacts avec les explorateurs européens, au XVIᵉ siècle, jusqu’au début du XXᵉ siècle, Christophe Sand analyse dans un livre le phénomène massif de dépopulation des Océaniens, lié aux crises et aux guerres engendrées par les maladies.

    Par Nathalie Guibert, 2 février 2024

    Fernand de Magellan, James Cook, Louis-Antoine de Bougainville… Ces navigateurs ont inscrit l’exploration des îles du Pacifique au chapitre de la grandeur européenne. Leurs étapes charrient néanmoins une effroyable hécatombe, exposée par le chercheur basé en Nouvelle-Calédonie Christophe Sand, dans son dernier ouvrage. Entre leurs premiers contacts au XVIe siècle et le début du XXe siècle, la population des Océaniens est passée de quelque 3 millions à 410 000 personnes.

    Christophe Sand n’est pas démographe, mais archéologue. Ce sont « les concentrations de sites d’habitat, de structures cérémonielles inventoriées dans les îles » qui l’ont « obligé à questionner les évaluations démographiques » existantes. Il a travaillé à la lumière des récits d’aventuriers, des textes des missionnaires et des fonctionnaires coloniaux, et des synthèses des chercheurs. Il en résulte une démonstration solide dans un livre, Hécatombe océanienne. Histoire de la dépopulation du Pacifique et ses conséquences (XVIe-XXe siècle), richement illustré.

    Quand ils débarquent, les Européens découvrent des populations nombreuses. Parvenu à Tahiti le 19 juin 1767, avec le capitaine Samuel Wallis, atteint d’une maladie vénérienne et alité, l’officier George Robertson n’en revient pas : sur plus de cinq cents pirogues, quatre mille hommes les entourent, quand, à terre, « personne à bord n’a jamais vu un rassemblement d’autant de gens si loyaux ». Ces derniers vont vite être exposés à de puissants agents pathogènes qui ont pour noms « dysenterie », « grippe », « lèpre », « syphilis », « gonorrhée », « oreillons », « rougeole », « tuberculose », « variole »…
    Lire aussi la critique : Article réservé à nos abonnés « Océaniens », de Nicholas Thomas : le Pacifique cosmopolite

    Faisant exploser les sociétés et les pouvoirs locaux, l’extermination est si violente que, « dans la première moitié du XIXe siècle, tout le Pacifique se trouve en guerre », précise au Monde Christophe Sand. Quant aux conversions chrétiennes massives de l’époque, elles ont servi autant à asseoir de nouveaux pouvoirs politiques qu’à « rechercher une réponse et une protection face à l’incompréhensible effondrement démographique en cours dans les îles ».

    A Tahiti, quand les visites des navires européens s’enchaînent, à la fin du XIXe siècle, « la succession d’épidémies ne laisse pas le temps pour des reprises démographiques », appuie l’auteur. Après l’annexion française de 1842, l’île compte moins de dix mille résidents. Entre 1760 et 1880, elle aura perdu 95 % de ses habitants.

    « Sentiment d’infériorité »

    La célèbre île de Pâques, Rapa Nui, vit « un drame à épisodes multiples ». L’étude de squelettes pascuans démontre la transmission précoce de maladies vénériennes importées à partir de l’arrivée du Hollandais Jakob Roggeveen, en 1772. Les animaux européens débarqués sur l’île ravagent ensuite l’environnement, tandis que les chefferies traditionnelles se déchirent.

    Quand, à partir de 1800, les baleiniers succèdent aux explorateurs commerçants, « la population refuse que les marins débarquent » pour se protéger. Mais les navires négriers du Pérou vont saigner les élites de l’île, déportant mille personnes d’un coup. En 1720, Rapa Nui comptait environ dix mille habitants. Cent soixante ans plus tard, ils sont moins de cent.

    En Nouvelle-Calédonie, les évaluations divergent encore, tant l’effondrement de la population des Kanak demeure un sujet sensible, très politique, entre indépendantistes et héritiers des colons. Avant la prise de possession de la Grande Terre, l’île principale de l’archipel, au nom de la France, en septembre 1853, les épidémies sévissent, là aussi. Puis la violence de la colonisation foncière décime les tribus. Un premier recensement colonial compte 39 000 autochtones en Nouvelle-Calédonie, après l’écrasement de la grande révolte kanak de 1878.

    Pour les Kanak, l’hécatombe serait « au moins comparable », selon l’auteur, à celle des pays voisins, soit une baisse de population de 80 % entre 1850 et 1900. « Jamais l’équipe archéologique calédonienne sous ma direction n’a proposé un chiffre », précise-t-il néanmoins. On peut regretter cette prudence. « J’aurais pris une balle si j’en avais donné un, le pays n’était pas prêt [après la quasi-guerre civile de 1984-1988] », explique-t-il au Monde. Le contexte s’est apaisé. Des archives européennes, et de nouvelles données archéologiques, devraient permettre de proposer une estimation dans un prochain livre, promet-il.

    Les observateurs coloniaux ont longtemps nié leur responsabilité. Outre les « liqueurs » et la « dépravation des mœurs », « la domestication et le désœuvrement (…) sont les véritables raisons de la décadence des Polynésiens », assure le médecin de la marine Charles Clavel, en 1884, au sujet des îles Marquises. Le drame, démontre Christophe Sand, a pourtant touché toutes les générations suivantes, bien au-delà des épidémies.

    L’ouvrage éclaire ainsi la relation contemporaine des peuples du Pacifique vis-à-vis de l’Occident : « Les Océaniens, ayant compris très tôt le lien direct entre les Occidentaux et l’apparition de maladies, ont tenté de se préserver de relations prolongées. » Voyant les Blancs épargnés, les populations ont développé un « traumatisme sur la perte de confiance en soi », un « sentiment d’infériorité ». La mémoire de la dépopulation reste vivace : lors de la pandémie de Covid-19, « des communautés insulaires se sont spontanément isolées » dans de « nombreux lieux du Pacifique ».

    « Hécatombe océanienne. Histoire de la dépopulation du Pacifique et ses conséquences (XVIe-XXe siècle) », de Christophe Sand, Au vent des îles, 376 p., 33 €.

    #Océanie #Polynésie #Nouvelle-Calédonie #épidémies #colonisation #déportations

  • Du tatouage au(x) territoire(s) : quel ancrage du patutiki en Polynésie française ?
    https://metropolitiques.eu/Du-tatouage-au-x-territoire-s-quel-ancrage-du-patutiki-en-Polynesie-

    Marque intime par excellence, le tatouage est aussi porteur d’identités territoriales. En sondant la renaissance de l’art du tatouage des îles Marquises, Florence Mury montre à quel point ce dernier transforme le rapport à l’archipel, à la Polynésie française et à la colonisation. Longtemps réprimé par les pouvoirs coloniaux en Polynésie française, l’art du tatouage connaît un renouveau depuis les années 1970. Dans les « shops » (les salons de tatouage) de l’agglomération de Pape’ete, à Tahiti, et dans les #Terrains

    / #corps, #ancrage_local, #culture, #Océanie, #arts

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_mury.pdf

  • Comment l’Europe est devenue une plaque tournante du marché de la cocaïne Miroslav Mares - RTS
    https://www.rts.ch/info/monde/13642897-comment-leurope-est-devenue-une-plaque-tournante-du-marche-de-la-cocain

    Le marché mondial de la cocaïne a changé. Le Vieux Continent n’est plus seulement un marché sur lequel les criminels écoulent leurs produits, il est le nouvel eldorado des trafiquants. A tel point, qu’il y a un mois, l’agence européenne de la police criminelle reconnaissait faire face à un phénomène d’une ampleur à laquelle elle ne s’attendait pas.

    Fin novembre, après des mois d’enquête, Europol a démantelé un « super-cartel ». A partir des Emirats arabes unis, il contrôlait près d’un tiers du commerce de la cocaïne en Europe. Des arrestations de dizaines de suspects ont eu lieu en France, en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas et à Dubai.

    Ce coup de filet emblématique démontre un déplacement du marché des drogues. Le Vieux Continent est non seulement une des destinations principales de la cocaïne, mais aussi une escale pour l’acheminer ailleurs dans le monde.

    Plus de 30 tonnes de cocaïne ont été saisies. Depuis cinq ans, ces mises sous séquestre augmentent de façon exponentielle, explique Laurent Laniel, analyste à l’Observatoire européen des drogues et de la toxicomanie, dans l’émission de Tout un monde mardi : « Entre 2017 et 2021, chaque année a été un record de saisies ».

    Expansion et nouveaux canaux de distribution
    Selon l’Observatoire européen, la croissance s’effectue en direction de l’Europe orientale et du Nord. Historiquement ces zones ne sont pas de gros marchés : « Il y a une augmentation des cas de pays rapportant la présence de crack, de cocaïne fumée. Ceci indique que la disponibilité de la drogue est très forte », indique Laurent Laniel.

    D’autres indicateurs, tels que l’analyse des eaux usées, montrent la présence de cocaïne dans un plus grand nombre de villes européennes.

    Pour élargir leur réseau de vente, les dealers adaptent leurs techniques marketing. Aujourd’hui, il est possible de se procurer les produits au travers des réseaux sociaux. Les dealers affichent toute une gamme de produits : dès 30 euros, il est possible de trouver de la marchandise, sans doute de qualité douteuse, « mais si tu payes 100 euros, alors là, tu as le super truc, » affirme l’analyste.

    Une métamorphose liée à la volonté des cartels colombiens
    Depuis les années 2000, les cartels colombiens se sont tournés vers l’Europe pour diversifier leurs canaux de distribution. Selon David Weinberger, co-directeur de l’Observatoire des criminalités internationales à l’Institut de relations internationales et stratégiques à Paris, le but des criminels colombiens était de court-circuiter les trafiquants mexicains : « Pour atteindre les Etats-Unis, ils avaient l’obligation de passer par le Mexique, ce qui les obligeait à diminuer leurs profits. »

    Désormais, ils sont présents dans d’autres zones du monde, notamment en Océanie, où la consommation par habitant est la plus importante au monde, localisée principalement en Australie et en Nouvelle-Zélande.

    Les nouvelles techniques de dissimulation
    En Europe, la drogue arrive majoritairement dans les ports d’Anvers, de Rotterdam ou de Valence. Le commerce de containers y est si dense que la surveillance systématique est illusoire.

    Les méthodes de dissimulation de la cocaïne sont aussi très sophistiquées, affirme Laurent Laniel. Il est possible de la cacher de manière chimique, de la faire se confondre avec d’autres matériaux, par exemple du plastique, du charbon de bois. Les trafiquants arrivent également à la mélanger avec de la peinture ou du plâtre.

    C’est seulement une fois les laboratoires démantelés que la police et les douanes arrivent à comprendre quel a été le subterfuge qui a permis d’introduire des tonnes de cocaïne sur le sol européen.

    Le marché européen contrôlé par plusieurs groupes
    La N’drangheta, la mafia calabraise, a la haute main sur une partie du trafic de cocaïne. Selon David Weinberger, c’est un marché fluide, pas tenu par un seul groupe mais par une multitude de gangs, notamment albanais ou turcs.

    Dans une logique de marché globalisé, ceux qui acheminent la drogue la moins chère et la plus pure possible arrivent à occuper le terrain et à grignoter celui des autres criminels.

    Cela peut aboutir à une augmentation de la violence, à des règlements de comptes, voire à des assassinats comme celui d’un journaliste néerlandais l’an dernier.
    A tel point qu’en Belgique et surtout aux Pays-Bas - où règne la Mocro Mafia, une organisation d’origine marocaine - des personnalités comme le Premier ministre et même une princesse ont été placés sous protection.

    #ue #union_européenne #drogue #drogues #cocaïne #crack #mafia #santé #addiction #société #cocaine #police #trafic #criminalité #héroïne #Australie #Nouvelle-Zélande #Océanie #Anvers #Rotterdam #Valence #containers #marché

    • Le géant maritime MSC aurait été infiltré par un gang de trafiquants de drogue RTS - Katja Schaer/jop
      https://www.rts.ch/info/economie/13644414-le-geant-maritime-msc-aurait-ete-infiltre-par-un-gang-de-trafiquants-de

      Une affaire de trafic de drogue embarrasse le plus grand transporteur maritime au monde. Selon une enquête de Bloomberg parue vendredi, l’entreprise MSC, établie à Genève, serait infiltrée par des trafiquants et participerait indirectement à un gigantesque trafic de cocaïne.

      Selon une estimation de l’ONU, l’Europe occidentale à elle seule compterait 4,5 millions de consommateurs et consommatrices de cocaïne, soit 1,5% de la population de plus de 15 ans. Le Vieux Continent serait ainsi en passe de devenir le premier marché mondial, devant l’Amérique du Nord. De quoi générer des montant vertigineux et constituer des organisations criminelles tentaculaires.


      Dans ce contexte, les enquêteurs de l’agence de presse américaine ont décortiqué les affaires qui ont concerné MSC ces trois dernières années, et plus particulièrement son porte-conteneurs Gayane, bloqué à Philadelphie en juin 2019 après la découverte d’un volume record de 20 tonnes de cocaïne destinées au port de Rotterdam.

      Dans l’oeil du cyclone aux Etats-Unis
      Le navire entier avait alors été saisi et l’affaire avait permis de démontrer la complicité d’une partie de l’équipage. Selon l’enquête, ces marins de MSC n’étaient pas à l’origine du trafic, mais ils auraient communiqué avec les fournisseurs de drogue, via des téléphones cryptés, et auraient coordonné le chargement de drogue sur le navire. Sur 22 membres d’équipage, huit d’entre eux ont ensuite plaidé coupable et ont été condamnés.

      Mais d’après Bloomberg, l’affaire fait encore l’objet d’un bras de fer juridique entre MSC et le gouvernement américain, qui estime que la complicité des marins rend l’entreprise partiellement responsable de ce trafic, et voudrait la sanctionner à hauteur de 700 millions de dollars.

      En 2019, plusieurs autres saisies ont eu lieu : 1,6 tonne de cocaïne a été trouvée sur le MSC Carlotta dans le New Jersey (USA), puis 2,4 tonnes ont été saisies par les autorités péruviennes sur le même bateau. Cette année encore, 450kg de poudre blanche ont été saisies au port de Gênes, en Italie, à bord du MSC Adélaïde.

      MSC « particulièrement exposée »
      Bloomberg précise que l’armateur se défend de toute participation, s’estimant victime et non complice. Par communiqué de presse, le groupe rappelle que les transporteurs ne sont ni responsables ni formés pour lutter contre le crime organisé, même s’ils s’efforcent de déjouer les techniques des criminels.

      Mais surtout, MSC s’oppose à l’affirmation de Bloomberg selon laquelle la société entière serait infiltrée par un gang. Elle estime en outre avoir subi « un préjudice financier et réputationnel conséquent ».

      En définitive, l’enquête de Bloomberg https://www.bloomberg.com/news/features/2022-12-16/how-world-s-top-shipping-company-became-hub-for-drug-trafficking?leadSour montre surtout comment les gangs et cartels viennent se greffer au transport maritime international pour garantir leurs chaînes d’approvisionnement. Et MSC serait particulièrement exposé, parce qu’il couvre des trajets de l’Amérique du Sud à l’Europe du Nord, décrits comme les « autoroutes » de la cocaïne. Il est aussi le premier employeur de marins issus du Monténégro, pays d’origine du « Gang des Balkans », spécialisé dans le trafic de cocaïne.

      #transport_maritime #msc #mer #transport #conteneurs #containers #container #drogue #capitalisme #alexis_kohler

  • South Koreans rush for holidays in US, Europe, Southeast Asia as Covid-19 rules ease | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3172489/south-koreans-rush-holidays-us-europe-southeast-asia-covid-19

    South Koreans rush for holidays in US, Europe, Southeast Asia as Covid-19 rules ease
    The boom started after March 21 when South Korea lifted a seven-day quarantine for fully vaccinated travellers arriving from most countries
    Airlines and travel agencies have reported exploding demand for routes to Hawaii, Saipan and Guam, as well as some destinations in Europe and Southeast Asia. After spending two years being socially distanced in his home country of South Korea, Kim Hoe-jun booked a last-minute flight to Hawaii, where he had enjoyed his honeymoon six years ago, giving in to his craving for overseas travel.“I bought the ticket just a week ago, but it was rather a no-brainer. It felt like I was making up for those two years not being able to go abroad often as I used to before Covid,” he said, before boarding the plane from Incheon International Airport on Friday.
    Vaccinated and boosted, Kim and his wife are among South Koreans joining in a rush for “revenge travel” – a term that has been trending on social media as people scramble to book overseas trips that were delayed by coronavirus restrictions.
    The boom started after March 21 when South Korea lifted a seven-day mandatory quarantine for fully vaccinated travellers arriving from most countries. The restriction had been eased last year but was reimposed in December as the highly infectious Omicron variant spread.The country has largely scrapped its once-aggressive tracing and containment efforts despite a record Covid-19 wave, joining a growing list of countries across the Asia-Pacific which have eased quarantine rules, including Japan, Australia, New Zealand and Singapore.
    Singapore starts ‘living with the virus’, shedding masks outdoors and allowing quarantine-free entry South Koreans now appear more ready to travel. Polls showed people are less worried about the implications of catching the virus, and increasingly see its prevention as out of their hands.
    Sales of overseas flight tickets on 11st, an e-commerce unit of SK Telecom Co Ltd, South Korea’s top mobile carrier, rose more than eight-fold compared with a year before between March 11, when the lifting of quarantine was announced, and March 27, the company said.
    Saipan and Guam, both of which have travel lane pacts with South Korea, also offer free Covid-19 testing and pay for quarantine expenses if a traveller tests positive. Each South Korean national visiting Saipan even receives US$100 in “travel bucks” incentives to spend at businesses there.
    The tour arm of online retail giant Interpark Corp reported a 324 per cent growth in flight bookings for Oceania between March 11-22 from the same period of 2021, a 268 per cent increase for Southeast Asia and 262 per cent more bookings for Europe.On Sunday, the company sold a record 5,200 Hawaii tour packages within just 70 minutes. CJ Corp’s home shopping unit said it received some 2,800 orders for a Spain and Italy trip in one hour on Sunday, totalling 15 billion won (US$12.41 million), days after garnering 9 billion won from its sales of a Hawaii package.
    “The surge reflects growing customer sentiment that an end of Covid travel curbs might be in the offing after the mandatory quarantine was lifted,” said Lee Jeong-pil, general manager of CJ’s home shopping unit. Lee Tae-woo, a 36-year-old frequent traveller to Japan, said he had changed some money into yen, taking advantage of the currency’s sharp decline and hoping to jump on the revenge travel bandwagon soon. Though Japan has yet to allow tourists back in, it has reduced the quarantine period for arrivals for business and other purposes to three days from seven this month, and signalled further easing of travel curbs. “It’s been a long wait, and I’m ready to go back as soon as they finally open up again, and visit my favourite coffee roastery and enjoy the night view from Shibuya station,” Lee said, referring to Tokyo’s bustling central district

    #Covid-19#migrant#migration#coreedusud#sante#frontiere#mobilité#japon#asiedusudest#tourisme#oceanie#europe

  • L’épidémie de Covid-19, « une crise jamais vue dans toute l’histoire » de la Nouvelle-Calédonie
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/22/covid-19-la-nouvelle-caledonie-traverse-une-crise-jamais-vue-dans-toute-son-

    L’épidémie de Covid-19, « une crise jamais vue dans toute l’histoire » de la Nouvelle-Calédonie. Au total, 49 personnes sont mortes du Covid-19 depuis la découverte des premiers cas autochtones, le 6 septembre. Confinement et couvre-feu sont en vigueur jusqu’au 4 octobre. Jusqu’à présent épargnée par l’épidémie de Covid-19 grâce à sa stratégie « zéro Covid », la Nouvelle-Calédonie a enregistré 16 morts en vingt-quatre heures, ont annoncé les autorités locales mercredi 22 septembre, soit le bilan le plus lourd depuis le début de l’épidémie, au début de septembre. Ce territoire français du Pacifique Sud « traverse une crise jamais vue dans toute son histoire », a alerté Gilbert Tyuienon, un des porte-parole du gouvernement local. Au total, 49 personnes sont mortes du Covid-19 depuis la découverte des premiers cas autochtones, le 6 septembre. Seize sont mortes mardi, le double du nombre de victimes enregistrées la veille. Cinquante-deux personnes sont en réanimation et 323 hospitalisées en unités Covid alors que le pic épidémique n’est pas atteint, explique la direction des affaires sanitaires.
    Selon l’hôpital local, le pays entre dans la phase la plus dure de l’épidémie et elle pourrait durer longtemps malgré les mesures prises pour casser les chaînes de transmission, comme le confinement et le couvre-feu en vigueur jusqu’au 4 octobre. Les Calédoniens souffrent en effet de nombreux facteurs de comorbidités : 67 % des adultes sont obèses et le nombre de diabétiques est estimé à 10 %. Ces problèmes de santé concernent majoritairement la population océanienne, qui affiche aussi le plus de défiance envers la vaccination.Dans une conférence de presse retransmise en direct sur les radios et chaînes de télévision, Vaimu’a Muliava, membre du gouvernement d’origine wallisienne, a supplié sa communauté de se faire vacciner au plus vite : « L’heure est grave (…). On vous en supplie. Si vous ne croyez pas la parole politique, croyez en la parole du médecin qui vous soigne tous les jours ! », a lancé M. Muliava. Lors de cette même conférence de presse, Gilbert Tyuienon a demandé aux Calédoniens de devenir « des combattants antivirus » dans cette « guerre sanitaire inédite » : « Le couvre-feu, nous ne l’avons pas connu depuis les Evénements [1984-1988], autant de morts, en si peu de jours, on a jamais connu, des Calédoniens bloqués à l’extérieur, à part pendant la seconde guerre mondiale, non plus », a rappelé le porte-parole du gouvernement.

    #Covid-19#migrant#migration#nouvellecaledonie#oceanie#sante#comorbidite#circulation#retour#guerresanitaire

  • Le monde vu de Canberra en 2010 : quelque part en bas, enjeux géopolitique australiens
    https://visionscarto.net/monde-vu-de-canberra

    Titre : Le monde vu de Canberra en 2010 : quelque part en bas, enjeux géopolitique australiens Mots-clés : #archives #australie #asie_du_sud_est #océanie #géopolitique Contexte : Série « Le monde vu de... » dans le Monde diplomatique de mars 2010 page 20 et 21 Source : - Auteur : Philippe Rekacewicz Date : 2010 Esquisses préparatoires 1 et 2 #Musée_et_archives

  • #Asie
    La base américaine d’Okinawa, épine dans le pied du premier ministre japonais, par Gavan McCormack (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/MCCORMACK/53686
    La présence militaire américaine au Japon, par Cécile Marin (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/japon-presencemilUS


    Fin du pacifisme au Japon, par Katsumata Makoto (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/MAKOTO/53687

    Navire chinois aux Diaoyu/Senkaku, discours à la nation en Thaïlande et abaissement de la majorité pénale en Inde - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2015/12/23/navire-chinois-aux-diaoyusenkaku-discours-a-la-nation-en-thailande-et-abai
    #Japon #Relations_Internationales_Asie_Japon #Etats_Unis #Relations_Internationales_Etats_Unis

    La Banque du #Japon adopte des taux négatifs dans l’espoir de revigorer l’économie. Par Vittorio De Filippis - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2016/01/29/la-banque-du-japon-adopte-des-taux-negatifs-dans-l-espoir-de-revigorer-l-
    #BoJ #Japon #Monnaie #Politique_monétaire

    Bientôt des robots au chevet des patients japonais, par Arthur Fouchère (Le Monde diplomatique, août 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/08/FOUCHERE/56093
    #Sciences #Santé

    Le gouvernement japonais demande aux universités de ne plus enseigner les sciences humaines | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/106865/japon-sciences-humaines

    "Cette décision correspond au plan de croissance du Premier ministre Shinzo Abe, selon lequel le rôle des universités est de « produire des ressources humaines qui correspondent aux besoins de la société »."

    "Dans un éditorial pour le Japan Times, le président de Shiga University, Takamitsu Sawa, se plaignait qu’un membre du ministère de l’Éducation avait suggéré qu’en dehors de huit universités d’élite, les étudiants devraient apprendre à utiliser des logiciels de comptabilité plutôt que les textes de l’économiste Paul Samuelson, et la traduction anglais-japonais plutôt que Shakespeare."

    –-La #Birmanie en liberté surveillée, par Renaud Egreteau (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/EGRETEAU/54358
    Nature et cultures birmanes, par Agnès Stienne (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/Birmanie-ethnies


    #Asie_Birmanie #Asie_Myanmar #Asie

    Total mis en cause pour le financement de la junte birmane
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/total-en-birmanie-le-groupe-francais-financerait-la-junte-via-des-comptes-o
    Birmanie : vers des sanctions énergiques contre les généraux ?
    https://asialyst.com/fr/2021/05/03/birmanie-vers-sanctions-energiques-contre-generaux
    #Multinationales #Energies_Tubes

    #Vietnam : la mondialisation contre la géographie - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2015/12/15/vietnam-la-mondialisation-contre-la-geographie

    "Le Vietnam et Singapour sont les seuls pays de l’ASEAN à avoir adhéré au Partenariat transpacifique, le fameux TPP lancé par les Américains, et à avoir signé un traité de libre-échange avec l’Union européenne. La position de Singapour n’étonne pas, celle du Vietnam surprend. Qu’est ce qui la motive ?"❞
    #Asie_Vietnam #Asie_Singapour #ASEAN #TPP #Géographie #Commerce #Traités_commerciaux #Asie #Asie_du_sud_est

    Mer de Chine méridionale. Un drone vietnamien pour surveiller les zones contestées | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/mer-de-chine-meridionale-un-drone-vietnamien-pour-surveiller-
    #Hydrocarbures

    Le #Vietnam se rêve en atelier de la planète, par Martine Bulard (Le Monde diplomatique, février 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/02/BULARD/57125

    #TPP #Traités_commerciaux_TPP #Libre_Echange

    "Certes, depuis le lancement de la politique dite « du renouveau » (doi moi), en 1986, des entreprises sont sorties du lot"

    "Pour lui, « l’économie mondiale marche par vagues de délocalisations. Celles-ci sont parties de l’Europe pour aller vers le Japon et la Corée du Sud, puis elles sont passées en Chine. Avec l’augmentation des salaires chinois, elles arrivent désormais au Vietnam, au Bangladesh, en Birmanie. C’est la loi naturelle, l’objectif des entreprises étant de faire du profit. Ce sont des cycles de dix ou quinze ans » — ce qui devrait « nous donner du temps pour qualifier les travailleurs et améliorer les performances », dit-il. On croirait entendre M. Pascal Lamy"

    "Le chef du gouvernement mise aussi sur l’accord signé avec l’Union européenne et ratifié — sans grand débat — par le Parlement français en juin 2016."

    "cette stratégie a un prix : la dépendance"

    "Les autorités vietnamiennes tablent sur le dogme périlleux qui a fait la puissance de Singapour, de Taïwan ou de la Chine : le faible coût de la main-d’œuvre. À une différence près, note M. Erwin Schweisshelm, directeur de la Fondation Friedrich Ebert au Vietnam : « Ces pays ont quand même protégé leurs marchés et imposé des régulations. Aujourd’hui encore, il est impossible de détenir une compagnie chinoise à 100 %, et certains investissements doivent comporter des transferts de technologie. Le Vietnam, lui, est ouvert à tous les vents."

    #Singapour, #Malaisie, #Indonésie : triangle de croissance ou triangle des inégalités ?, par Philippe Revelli (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/REVELLI/55958

    L’Indonésie, "pays musulman" ? Par Anda Djoehana Wiradikarta - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2015/06/05/indonesie-un-pays-musulman

    Indonésie 1965, mémoire de l’impunité, par Lena Bjurström (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/BJURSTROM/54359

    ÉCONOMIE. L’Indonésie près de la case Bric | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2013/01/03/l-indonesie-pres-de-la-case-bric

    -"l’Indonésie ait été désignée pour présider les négociations dans le cadre du Regional Comprehensive Economic Partnership (RCEP).

    Ce partenariat comprend les pays membres de l’Asean plus la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Inde, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, d’où son nom d’Asean + 6. Ce groupe est appelé à jouer un rôle très important dans l’économie mondiale puisqu’il représente 28 % du PNB mondial et rassemble la moitié des 6,9 milliards d’habitants de notre planète. Cette mission confiée à l’Indonésie revêt donc une valeur éminemment stratégique.Reste à savoir si les prévisions de McKinsey et de l’OCDE vont se réaliser. On peut tirer des enseignements de ce qui est arrivé au Brésil, à la Russie, à l’Inde et à la Chine, un groupe connu sous le nom de Bric. En 2001, la banque Goldman Sachs, qui a créé cet acronyme, prédisait qu’ils allaient devenir les superpuissances du monde. Or les voilà confrontés aujourd’hui à une inflation très élevée parce qu’ils n’étaient pas préparés à une croissance aussi rapide." ;
    –"Les manifestations ouvrières, de plus en plus massives, devraient également attirer notre attention. Il ne faudrait pas qu’elles dérapent et sapent la confiance des investisseurs." ;
    –" Les incitations fiscales destinées aux industries stratégiques ne touchent en fait qu’une toute petite partie des entreprises, parce qu’elles ne sont accordées qu’à celles dont le chiffre d’affaires dépasse l’équivalent de 80 millions d’euros et qui emploient plus de 500 personnes.

    Une étude de l’OCDE de septembre 2012 montre pourtant que le tissu industriel indonésien est constitué à 99 % de moyennes, petites et microentreprises. Enfin, faute d’infrastructures adéquates, le développement rapide des investissements ne pourra que provoquer une surchauffe, entraînant à son tour une déstabilisation de l’économie. "

    #Indonésie #ASEAN

    La Banque mondiale et le FMI ont jeté leur dévolu sur le #Timor_Oriental, un État né officiellement en mai 2002. 2 novembre par Eric Toussaint
    https://www.cadtm.org/La-Banque-mondiale-et-le-FMI-ont-jete-leur-devolu-sur-Timor-Oriental-un-Etat-
    #IFI_FMI_Banque_Mondiale #Asie_Pacifique

    #Corée-du-sud
    Virage autoritaire à Séoul, par Sung Ilkwon (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/ILKWON/54458

    -"« Comment la présidente peut-elle parler de “réunion violente et illégale” alors qu’autant de monde manifestait pacifiquement ? Comment peut-elle comparer les manifestants portant un masque à des membres de l’organisation terroriste Daech ? »" ;
    –"A entendre le président du Saenuri, M. Kim Moosung, la responsabilité en incomberait… aux syndicats : « Sans la KCTU, le pays serait beaucoup plus riche. Le produit intérieur brut [PIB] par personne dépasserait les 30 000 dollars »" ;
    –"Par ailleurs, le gouvernement veut privatiser certains services hospitaliers, dans l’objectif de les rendre profitables." ;
    –" la décision de Mme Park d’imposer un seul manuel d’histoire, dont le contenu serait déterminé par une commission qu’elle désignerait elle-même. Il s’agit, dit-elle, « de donner une vision correcte de l’histoire et de rectifier les versions déformées et gauchisantes qui essaient de glorifier la Corée du Nord en discréditant les réalisations capitalistes du Sud (3) »."

    #Corée_du_Sud

    « Révolution des bougies » à Séoul, par Sung Il-kwon (Le Monde diplomatique, janvier 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/IL_KWON/57002
    #Asie #Asie_Corée_du_Sud #Relations_Internationales #Multinationales #Ploutocratie

    "« Ces chaebol qui se sont montrés impitoyables envers leurs salariés et les petites entreprises, mais généreux à l’égard de Choi Soon-sil et de sa fille, méritent des sanctions. »"

    "Les Sud-Coréens estiment également qu’elle et sa majorité n’ont rien fait contre l’évasion fiscale pratiquée à grande échelle par les dirigeants des chaebol et qu’ils ont fermé les yeux sur leur financement occulte des partis et des journaux."

    #Documentaires
    Un oeil sur la planète - Corée : la puissance cachée - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=BJwCMLJmh8Y

    #États-Unis / #Corée_du_Nord : Il n’y a pas de solution militaire. PASCAL BONIFACE·LUNDI 4 SEPTEMBRE 2017
    https://www.facebook.com/notes/pascal-boniface/%C3%A9tats-unis-cor%C3%A9e-du-nord-il-ny-a-pas-de-solution-militaire/10155711423904100

    #Chine #Relations_Internationales
    Secrets chinois dévoilés, présidence birmane nommée en mars et meurtre raciste en Inde - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2016/02/04/secrets-chinois-devoiles-presidence-birmane-nommee-en-mars-et-meurtre-raci

    "-Au moment de son arrestation et de sa mise en examen, son petit frère aurait alors fuit aux Etats-Unis avec en sa possession plus de 2 700 documents internes sensibles. Ces documents représenteraient « les informations les plus précieuses jamais obtenues par un transfuge chinois depuis ces trente dernières années »." ;
    –"Corée du Sud : Séoul promet de détruire le missile nord-coréen" ;
    #TPP : "Le Partenariat transpacifique signé à Auckland, la Chine prend acte" ; #Traités_commerciaux
    –"Dans le même temps, Pékin est en train de mettre sur pied sa propre Zone de Libre-Echange de l’Asie-Pacifique (FTAAP). Sans les Américains, bien sûr." ;
    –"#Thaïlande : la junte accentue sa pression sur les médias étrangers"

    L’#Australie séduite par la Chine, par Olivier Zajec (Le Monde diplomatique, janvier 2015) #Océanie
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/01/ZAJEC/51931

    Le président chinois le plus puissant depuis Mao Zedong, par Emilie Frenkiel (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/FRENKIEL/53964

    Ce que cachent les soubresauts financiers de la Chine, par Michel Aglietta (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/AGLIETTA/53963

    #Taïwan en quête de souveraineté économique, par Tanguy Lepesant (Le Monde diplomatique, mai 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/LEPESANT/55448
    L’#Amérique_centrale lâche Taipei, par Guillaume Beaulande (Le Monde diplomatique, mai 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/BEAULANDE/55450
    Taïwan, pièce manquante du « rêve chinois ». par Tanguy Lepesant
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/10/LEPESANT/63636

    #OMC #UE
    Chine : l’épineuse question du statut d’économie de marché. Par Elodie Le Gal - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2016/05/10/chine-l-epineuse-question-du-statut-d-economie-de-marche

    « Nous en parlons peu mais cela pourrait devenir le sujet chaud de la fin de l’année. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) va devoir traiter la demande de la Chine. Lors de son adhésion à l’OMC en 2001, figurait une clause à l’accord qui précisait que d’ici 2016, le pays pourrait obtenir le statut d’économie de marché. Des réformes du système économique chinois étaient donc attendues. L’heure a sonné, et le pays réclame ce changement. Quels sont les enjeux derrière cette évolution ? »

    « Un refus d’accorder le fameux Graal impliquerait obligatoirement des représailles de la part de l’Empire du Milieu. Celles-ci concerneraient sa participation au plan de financement, mais toucheraient également les exportations vers la Chine et les entreprises européennes installées dans le pays. Certains observateurs parlent même de guerre économique ! Ce qui n’est toutefois pas prêt d’arriver, la Chine étant encore dépendante de la demande extérieure et des investissements étrangers dans certains domaines (luxe, biens de consommations, agroalimentaires, nouvelles technologies…).

    D’un autre côté, une acceptation privilégierait surtout les grands groupes européens qui renforceraient leurs liens commerciaux avec la Chine, dont les débouchés sont incontournables. Les petits industriels seraient les grands perdants, même si le pays a promis de diminuer ses exportations d’acier. »

    « l’Agence Chine Nouvelle insiste sur le fait que l’octroi de ce statut permettrait de renforcer les relations sino-européennes, et que le développement technologique de la Chine ouvrirait de nombreux débouchés aux industries européennes. L’accent est mis sur cette transformation de l’économie, non plus basée sur les exportations mais sur la demande intérieure et les services. L’Europe n’a donc pas à s’inquiéter ! »

    Comment l’État chinois a su exploiter la #Mondialisation, par Philip S. Golub (Le Monde diplomatique, décembre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/12/GOLUB/58218

    Chine : l’élite ouïghoure décapitée au Xinjiang Par Sylvie Lasserre-Yousafzai - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2018/10/19/chine-elite-ouighoure-decapitee-xinjiang

    #Relations_Internationales_Asie #Asie_Relations_Internationales :

    Communauté de l’ASEAN : quel modèle d’intégration pour l’Asie du Sud-Est ? Par Alexandre Gandil - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2015/12/24/communaute-de-l-asean-quel-modele-d-integration-pour-l-asie-du-sud-est


    #ASEAN #Asie_du_sud_est

    Perceptions et réalités de l’autoritarisme dans le Sud-Est asiatique, par Éric Frécon (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/FRECON/56409
    Sud-Est asiatique : repères (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/A/56408

    Crise dans les Paracels, tension entre la junte et les moines en Thaïlande et roupie indienne au plus bas. - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2016/02/17/crise-dans-les-paracels-tension-entre-la-junte-et-les-moines-en-thailande-

    #Documentaires Mer de Chine, la guerre des archipels | ARTE
    http://www.arte.tv/guide/fr/054777-000-A/mer-de-chine-la-guerre-des-archipels
    Mer de Chine, la guerre des archipels ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=3sGNZDrPMbY

    #Philippines
    Quand Manille manœuvre, par François-Xavier Bonnet (Le Monde diplomatique, mai 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/BONNET/57476

  • La possibilité d’une #île… pour migrants

    Partout dans le monde, les demandeurs d’asile sont de plus en plus souvent relégués sur des îles comme on le faisait autrefois des bagnards et des lépreux. Qu’est-ce que ces prisons à ciel ouvert disent de notre regard sur les migrants ?

    Un lieu le plus loin possible des regards et d’où il serait impossible de s’échapper. C’était déjà ce que les Anglais cherchaient pour se débarrasser de l’encombrant Napoléon. Ils l’avaient trouvé à #Sainte-Hélène, îlot volcanique paumé au milieu de l’Atlantique sud à près de 2 000 km des côtes de la Namibie et plus de 3 000 km du Brésil.

    Deux cents ans plus tard, les voilà qui envisagent de nouveau d’avoir recours à cette improbable petite île devenue célèbre malgré elle. Cette fois, ce ne serait pas un empereur qu’on enverrait croupir sur ce bout de terre, mais des réfugiés. Oui, des réfugiés. Le ministère de l’Intérieur britannique étudie la possibilité d’installer un centre de rétention pour demandeurs d’asile sur l’un de ses territoires d’outre-mer, à Sainte-Hélène ou sur l’île de l’Ascension. Insensé ?

    Ce ne seraient pourtant pas les premiers à se laisser séduire par la possibilité d’une île. Les Australiens ont déjà une longue expérience en la matière. Ne voulant pas de demandeurs d’asile chez eux, ils ont ouvert, dès 2001, un centre de rétention sur l’île Christmas, un territoire extérieur australien au large de l’Indonésie. Et depuis 2012, ils expédient tout migrant débarquant clandestinement sur leurs côtes dans des camps offshore situés sur Manus, une île de #Papouasie-Nouvelle-Guinée, et Nauru, une république insulaire d’#Océanie.

    https://www.nouvelobs.com/art/fdff98b8-7bb0-4806-a83f-799cec7d59e2
    #îles #réfugiés #asile #migrations #Australie #Manus_Island #Nauru #UK #Angleterre

  • Bougainville, bientôt le plus jeune État du monde ?
    https://www.courrierinternational.com/article/independance-bougainville-bientot-le-plus-jeune-etat-du-monde

    L’#Océanie comptera-t-elle bientôt un nouvel État insulaire indépendant ? C’est ce que sont en train de décider les 200 000 électeurs de Bougainville via un référendum qui se tient jusqu’au 7 décembre. Cette île, qui porte le nom du navigateur français l’ayant explorée en 1768, a été colonisée par l’#Allemagne puis l’#Australie avant d’être intégrée en 1975 à la #Papouasie-Nouvelle-Guinée lorsque celle-ci est devenue indépendante.

    “Les habitants de #Bougainville se sont toujours sentis plus proches, culturellement et ethniquement, des îles Salomon, situées au sud, souligne le magazine indonésien Tempo. Pendant les années 1980, cette province était devenue la plus riche du pays grâce à ses mines d’or et de cuivre, dont les revenus représentaient 14 % du PIB. Seulement un quart des employés de ces mines étaient originaires de Bougainville, le reste étant des étrangers ou des Papous.”

    #référendum #indépendance

    • Injustices économiques et sentiment de spoliation donnent naissance en 1988 à l’Armée révolutionnaire de Bougainville, qui dynamite les exploitations minières et réclame la tenue d’un référendum. Une répression sanglante menée par les militaires de Papouasie-Nouvelle-Guinée dure plus de dix ans et fait plus de 20 000 victimes.

      … sur une population de 175 000 habitants (en 2000)
      (source : WP)

    • Mais les résultats de ce scrutin ne sont pas contraignants et ne changeront pas nécessairement le statut de Bougainville. Ils devront être entérinés par le Parlement de Papouasie-Nouvelle-Guinée via des négociations avec l’île. Un processus qui peut prendre des années.

      Un signe pour la Papouasie indonésienne ?
      En titrant “Bougainville, une nouvelle voisine”, le magazine Tempo semble aussi lancer un clin d’œil en direction des deux provinces indonésiennes de Papouasie. Elles pourraient bien, elles aussi, un jour, devenir de “nouvelles grandes voisines”.

      De nombreux parallèles peuvent être établis entre Bougainville et les deux provinces indonésiennes de l’île de Nouvelle-Guinée. Elles sont les plus riches d’Indonésie, et des revendications d’indépendance n’ont pas cessé depuis 1975.

      Ces derniers mois, un regain de tension contre le paternalisme de Jakarta vis-à-vis des Papous a entraîné des émeutes dans les deux provinces. De plus en plus de Papous réclament d’ailleurs un référendum. Affaire à suivre.

      #Papouasie-occidentale ex-#Irian-Jaya

    • Après le référendum, la longue route de l’île de Bougainville pour devenir un Etat
      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/12/12/apres-le-referendum-la-longue-route-de-l-ile-de-bougainville-pour-devenir-un


      Des électeurs brandissent le drapeau de Bougainville, le 26 novembre.
      STRINGER / REUTERS

      Ils se sont exprimés à plus de 98 % en faveur de l’indépendance. L’ex-premier ministre irlandais Bertie Ahern, président de la Commission référendaire de Bougainville, a annoncé, mercredi 11 décembre, que 176 928 électeurs de l’île, l’une des plus grandes des îles Salomon, avaient voté massivement pour quitter le giron de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, un pas majeur vers la création d’un nouvel Etat de 300 000 habitants.

      A New York, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a salué « l’organisation réussie du référendum » et félicité les autorités et tous les électeurs « pour leur dévouement et la conduite pacifique du processus ». Il a appelé toutes les parties à s’assurer que la suite sera « inclusive et constructive », précise son communiqué.

      Ce vote historique, dont les résultats définitifs seront annoncés le 20 décembre, doit permettre de tourner définitivement la page d’une décennie de conflit armé qui a fait quelque 20 000 morts – soit 10 % de la population – avant le cessez-le-feu de 1998.

      Pourtant, c’est après le référendum que les choses vont se compliquer : le résultat du référendum étant non contraignant, le parlement de Papouasie-Nouvelle-Guinée doit en ratifier le résultat. Puka Temu, le ministre papouasien chargé des affaires de Bougainville, a déclaré que le premier ministre de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, James Marape, ferait une déclaration dans les prochains jours sur la voie à suivre et a demandé que les électeurs de Bougainville « laissent suffisamment de temps au reste de la Papouasie-Nouvelle-Guinée pour absorber ce résultat ».

      Avant le référendum, James Marape s’est dit personnellement favorable à ce que Bougainville reste une province et certains élus de la Papouasie-Nouvelle-Guinée se sont vigoureusement opposés à l’indépendance, redoutant un effet de contagion dans un pays divisé entre plusieurs provinces (Papouasie, Hautes Terres, Momaes et Iles), avec plusieurs centaines de groupes ethniques et autant de langues.
      De son côté, le président du gouvernement autonome de Bougainville, John Momis, a déclaré qu’il pensait que James Marape était « intelligent (…) et prêt à écouter ».

  • L’Amérique de Trump se mesure à Pékin en #mer_de_Chine | Patrick BAERT | #Asie & #Océanie
    http://www.lapresse.ca/international/asie-oceanie/201705/25/01-5101148-lamerique-de-trump-se-mesure-a-pekin-en-mer-de-chine.php

    La limite de 12 milles nautiques (environ 22 km) a une valeur symbolique : elle constitue la largeur maximale des eaux territoriales d’un pays aux termes de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. En pénétrant dans cette zone, Washington ignore de facto les prétentions chinoises sur le récif de Mischief.

    #Chine #Etats-Unis

  • Papua New Guinea soldiers attack refugees in Australian-run prison camp - World Socialist Web Site
    http://www.wsws.org/en/articles/2017/04/18/refu-a18.html

    Papua New Guinea soldiers attack refugees in Australian-run prison camp
    By Max Newman
    18 April 2017

    Escalating tensions at the Australian refugee detention centre on Papua New Guinea’s (PNG) Manus Island erupted last Friday when armed soldiers fired shots into the camp and assaulted detainees. Videos posted on-line showed terrified asylum seekers seeking shelter as gunfire peppered the centre.

    Eye-witness accounts indicate that a vehicle rammed the entrance gates, and rocks were thrown at refugees. Anxious to whitewash the assault, the Australian government continues to claim that only a single shot was fired, into the air, despite photos and videos showing multiple bullet holes.

    #réfugiés #asile #migrations #australie #papouasie_mouvelle_guinée #océanie

  • #documentaire. «The Price of Peace», sept ans de combat maori
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/230216/documentaire-price-peace-sept-ans-de-combat-maori

    Tame Iti, militant Maoris, dans « The price of peace » de Kim Webby © Jos Wheeler Ce documentaire de Kim Webby, qui vient de recevoir le deuxième prix du Festival international du film documentaire d’Océanie (Fifo), raconte les sept années de combat du leader maori Tame Iti pour que les droits de sa tribu soient reconnus par la Nouvelle-Zélande. Film en intégralité sur Mediapart.

    #Culture-Idées #Festival_international_du_film_documentaire_d'Océanie #Fifo #Océanie #Polynésie

  • #documentaire. « Tupaia », l’homme qui fit se rencontrer Anglais et Maori
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/210216/documentaire-tupaia-lhomme-qui-fit-se-rencontrer-anglais-et-maori

    Extrait du documentaire « Tupaia » De la découverte du Pacifique, les Occidentaux retiennent le Capitaine Cook. Les Polynésiens, eux, retiennent Tupaia. Le documentaire de Lala Rolls consacré à cet homme toujours très présent dans la mémoire néo-zélandaise, a reçu le 3e prix du Festival international du film documentaire d’Océanie, qui s’est achevé le 7 février à Papeete. À voir en intégralité sur Mediapart.

    #Culture-Idées #Festival_international_du_film_documentaire_d'Océanie #Océanie #Polynésie

  • Historical cross-border relocations in the Pacific: lessons for planned relocations in the context of climate change | Professor Jane McAdam

    Professor Jane McAdam focuses here on the relocation of the Banaban population from Ocean Island (previously one of the Gilbert & Ellice Islands, now Kiribati) to Rabi Island in Fiji after the Second World War, and the lessons that can be drawn from this.

    http://www.rsc.ox.ac.uk/news/historical-cross-border-relocations-in-the-pacific-lessons-for-planned-rel
    #Océanie #Pacifique #climat #changement_climatique #migration
    cc @reka

  • Tartiflette calédonienne
    http://www.cuisine-libre.fr/tartiflette-caledonienne

    Tartiflette aux ignames et patates douces ! Préchauffer le #Four à 210°C. Peler et couper les oignons, les faire revenir à la poêle avec les lardons. Attendre qu’ils blondissent, puis les réserver. Peler les patates douces et les ignames, les couper en lamelles et les faire cuire à l’eau salée pendant environ 30 minutes. En fin de cuisson, les faire revenir à la poêle, puis ajouter le lait de coco. Faire revenir 5 minutes, saler et poivrer. Mettre dans un plat à gratin, recouvrir de #Reblochon coupé (...)

    #Patate_douce, #Igname, Reblochon, #Gratins / #Hiver, Four, #Sans_œuf, #Sans_gluten, #Familial, #Plat_principal, (...)

    #Océanie

  • Romazava en verdure
    http://www.cuisine-libre.fr/romazava-en-verdure

    Variation verte, du Romazava, plat traditionnel malgache. Triez les brèdes : conservez les feuilles et extrémités florales. Laver la verdure très très soigneusement. Faire revenir le #Bœuf, coupé en gros dès, dans une cocotte à fond épais. Y ajouter les oignons, le gingembre et l’ail émincé. Ajouter la verdure et un peu d’eau. Salez, poivrez, pimentez. Couvrez et laissez cuire… longtemps : 2 ou 3 heures et plus si affinité, à feu doux, en vérifiant le niveau (...)

    Bœuf, #Légumes_verts, #Râgoûts / #Sans_œuf, #Plat_principal, #Océanie, Mijoté, #Familial

    #Mijoté