Les femmes de droite : qui sont-elles ? Quels sont leurs réseaux ?
▻http://aucreuxdemoname.fr/blog/100-femmes-pour-la-liberte-de-harceler
les femmes ont trois possibilités :
Se soumettre dans le silence et la rage
Se révolter, au risque d’être victimes de violence
Pactiser avec l’ennemi pour être tranquilles
Concrètement, nos femmes de droites ont choisi la troisième voie. Devant le constat de ces violences existantes, c’est une stratégie somme toute assez logique :
Les hommes exercent une violence. Si je me révolte je subirai encore plus de violence. Je choisis donc de me mettre sous la protection du patriarcat pour ne pas subir cette violence. Et je fais en sorte de permettre que ce système perdure.
[Dworkin] De la maison du père à la maison du mari et jusqu’à la tombe qui risque encore de ne pas être la sienne, une femme acquiesce à l’autorité masculine, dans l’espoir d’une certaine protection contre la violence masculine. Elle se conforme, pour se mettre à l’abri dans la mesure du possible. C’est parfois une conformité léthargique, en quel cas les exigences masculines la circonviennent progressivement, comme une enterrée vive dans un conte d’Edgar Allan Poe. Et c’est parfois une conformité militante. Elle sauvera sa peau en se démontrant loyale, obéissante, utile et même fanatique au service des hommes qui l’entourent. […]. Quelles que soient les valeurs ambiantes, elle les incarnera avec une fidélité sans faille.
Les hommes respectent rarement leur part du marché tel qu’elle l’entend : la protéger contre la violence masculine.
[Dworkin] Les femmes de droite ont examiné le monde ; elles trouvent que c’est un endroit dangereux. Elles voient que le travail les expose à davantage de danger de la part de plus d’hommes ; il accroît le risque d’exploitation sexuelle.[…] Elles voient que le mariage traditionnel signifie se vendre à un homme, plutôt qu’à des centaines : c’est le marché le plus avantageux. […]. Elles savent également que la gauche n’a rien de mieux à offrir : les hommes de gauche veulent eux aussi des épouses et des putains ; les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça. Elles n’ont pas tort. Les femmes de droite voient que, dans le système où elles vivent, si elles ne peuvent s’approprier leur corps, elles peu-vent consentir à devenir une propriété masculine privatisée : s’en tenir à un contre un, en quelque sorte.
]]>L’orgasme féminin et le fameux #point_G
▻https://www.franceculture.fr/conferences/ecole-normale-superieure/lorgasme-feminin-et-le-fameux-point-g
La gynécologue Odile Buisson explore un domaine longtemps rejeté par ses pairs : la médecine sexuelle féminine. Elle nous explicite les mystères de l’orgasme féminin et le fonctionnement de l’organe clitoridien. Sans clitoris, pas de point G, révèle-t-elle face à un auditoire coi...
]]>Clitoris : pourquoi avoir attendu 2017 pour le représenter dans les manuels scolaires ?
►https://www.franceculture.fr/societe/clitoris-pourquoi-avoir-attendu-2017-pour-le-representer-dans-les-manu
Pour la première fois, le #clitoris a été correctement dessiné dans le nouveau livre de SVT des éditions Magnard, destiné à entrer dans le cartable des collégiens à la rentrée prochaine. Avec sa double arche interne de 10 cm de long. Cette représentation vient briser un tabou anatomique de longue date. Pourtant, les premières représentations anatomiques correctes du clitoris remontent à 1600... Retour sur l’histoire et les raisons de cette longue #omerta.
#femmes #anatomie #sexualité #sexologie #plaisir #masturbation_réciproque #orgasme #Freud #protestantisme
]]>France, 2017 : le clitoris apparaît de manière complète dans un manuel de SVT
▻https://www.actualitte.com/article/patrimoine-education/france-2017-le-clitoris-apparait-de-maniere-complete-dans-un-manuel-de-svt/82688?origin=newsletter
La question de la représentation des organes génitaux, et en particulier de l’organe génital féminin, est récurrente depuis quelques années : chaque rentrée scolaire, les manuels observés ne manquent pas d’afficher des représentations erronées, et les résultats se font d’ailleurs sentir dans les classes. Selon un rapport du Haut Conseil à l’égalité entre femmes et hommes sur l’éducation à la sexualité publiés en juin 2016, une fille de 13 ans sur deux et une fille de 15 ans sur quatre ne savent pas qu’elles ont un clitoris, tandis que 83 % d’entre elles ignorent sa fonction.
On remarquera que 68 % des garçons du même âge, interrogés, le savent. Sans verser dans le stéréotype, il est probable que le porno sur Internet, avec les défauts qu’on lui connaît, a pris le relais des manuels de SVT...
En effet, en 2016, sur les huit manuels de SVT publiés en France, aucun ne représentait correctement le clitoris : il est figuré sur les schémas par un point, carrément abstrait, ou, au mieux, par le seul gland, l’extrémité de cet organe. Pire encore, deux manuels l’ignoraient franchement.
En cette rentrée 2017, grande nouvelle : un manuel de SVT, celui des éditions Magnard, propose une représentation anatomiquement correcte du clitoris, comme le révèle le site spécialisé sur ces questions SVT Égalité. « Tous les autres (Belin, Bordas, Didier, Nathan, Hachette, Lelivrescolaire) ont recyclé leurs éternels schémas faux : sans clitoris, ou le mentionnant sans le représenter, ou en le réduisant à un organe de quelques millimètres (alors qu’il en fait 10 cm en moyenne). Pourtant, l’anatomie complète du clitoris (non seulement son gland mais également les bulbes du vestibule et les piliers) est connue depuis... le XVIIe siècle ! », indique l’équipe de SVT Égalité sur Facebook.
]]>« Le trône des plaisirs et des voluptés » : anatomie politique du clitoris, de l’Antiquité à la fin du xixe siècle *
▻http://chrhc.revues.org/2483
Ce texte présente une brève histoire anatomique du clitoris telle qu’elle peut être reconstituée à partir des ouvrages médicaux de l’Antiquité jusqu’au xixe siècle. Il rappelle le faible nombre de descriptions existantes dans le corpus antique connu, la multiplicité des termes introduits par les traductions gréco-latines ou arabo-latines ainsi que les récits récurrents des opérations génitales. Il s’attarde ensuite sur les investigations anatomiques menées par les anatomistes de la Renaissance, de la période moderne ou du xixe siècle. Il se termine par la brutale dévaluation médicale du clitoris à la fin du xixe siècle. L’article s’interroge aussi sur les raisons expliquant l’évolution de ces conceptions.
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