#oecuménisme

  • 15.000 jeunes accueillis en familles à Riga pour la 39è rencontre œcuménique internationale de Taizé

    https://www.lettonie-francija.fr/riga-taize-rencontre-jeunessse-oecumenique-1180?lang=fr&var_mode=r

    Riga accueille 15000 jeunes : 39è rencontre oecuménique internationale de Taizé

    Les jeunes ont soif de paix et de réconciliation dans un pays qui chante
    Pour la 1ère fois un pays Balte accueille les rencontres internationales de Taizé.

    Le 39è rassemblement œcuménique international de la jeunesse de Taizé, du 28 décembre 2016 au 1er janvier 2017 est à Riga, capitale de la Lettonie. Cette rencontre préparée par la communauté de Taizé, à l’invitation des diocèses luthérien, catholique de Riga et d’autres églises, va rassembler plusieurs dizaines de milliers de jeunes : une nouvelle étape du « pèlerinage de confiance sur la terre » commencé par frère Roger à la fin des années 70. Des jeunes de toute l’Europe et d’ailleurs seront accueillis par les paroisses, les communautés et les familles de toutes confessions de la Lettonie.

    Depuis 1978, entre le 28 décembre et le 1er janvier, la Communauté de Taizé organise un rassemblement annuel qui réunit des dizaines de milliers de jeunes adultes de toute l’Europe, de toutes les Églises chrétiennes et de tous les milieux.

    Frère Benoît, l’un des membres de la communauté de Taizé, rappelle cette longue tradition luthérienne de la capitale européenne au micro d’Antonino Galofaro de Radio Vatican :
    http://media02.radiovaticana.va/audio/audio2/mp3/00562910.mp3

    Taizé {JPEG} Après Rome (2012), Strasbourg (2013), Prague (2014) et Valence en 2015, la rencontre de 2016 a lieu à Riga, en Lettonie, comme l’a annoncé frère Alois, prieur de la communauté de Taizé depuis la mort de frère Roger (août 2005). Pour la première fois dans un pays balte.

    La Communauté installée depuis plus de 76 ans à Taizé, un petit village de Saône & Loire, y accueille chaque année des milliers de jeunes et moins jeunes de toutes nationalités. Il faut avoir été au moins une fois dans sa vie à Taizé, pour mesurer et comprendre son rayonnement pacifique international. Le site web des frères de Taizé, est un des rares traduit en 35 langues dont le letton

    Frère Roger, fondateur de la Communauté, est arrivé dans le village de Taizé en août 1940, au début de la Seconde Guerre mondiale. «  Depuis ma jeunesse, je pense que jamais ne m’a quitté l’intuition qu’une vie de communauté pouvait être un signe que Dieu est amour, et amour seulement. Peu à peu montait en moi la conviction qu’il était essentiel de créer une communauté avec des hommes décidés à donner toute leur vie, et qui cherchent à se comprendre et à se réconcilier toujours  : une communauté où la bonté du cœur et la simplicité seraient au centre de tout.  » Frère Roger

    "Ce sont les jeunes qui font l’Europe"

    Cette fin d’année 2016 les 39e rencontres européennes de jeunes se déroulent à Riga à l’autre bout de l’Europe. Du 28 décembre 2016 au 1er janvier 2017 près de 15000 jeunes vont être accueillis en Lettonie.

    https://dai.ly/x56io76

    Radio RCF se mobilise pour couvrir la rencontre de Riga.
    Une équipe est sur place pour réaliser reportages, interviews et magazines en direct. Point d’orgue de la programmation spéciale : 3h30 d’antenne en direct le 31 décembre au soir.
    Samedi 31 décembre journée spéciale :

    8H et 8H45 Deux séquences spéciales
    12H-13H Table-ronde spéciale "Accueillir les migrants et les réfugiés" , avec des personnes engagées dans l’hospitalité.
    21H-00H30 Émission spéciale en direct de Riga, avec la participation de nombreux jeunes, des reportages et un temps de prière pour la paix

    Dimanche 1er janvier Journée Mondiale de la Paix .
    Le dimanche 1er janvier à 8h, à l’occasion de la journée mondiale de la paix, séquence spéciale depuis Riga. Sans oublier une couverture de la rencontre de Riga dans tous les journaux de la rédaction à 7h30 et 19h.

    "Les jeunes ont soif de paix"

    L’espoir qui rayonne de ce rassemblement pacifique de la jeunesse internationale est fort. Qu’il se déroule aujourd’hui en Lettonie indépendante, un pays qui a subi l’occupation russe soviétique entre 1940 et 1991 est significatif. Le Pape François l’a bien mesuré en appelant les jeunes à « être des protagonistes de l’histoire et ne pas laisser les autres décider de leur avenir ».

    La Lettonie, pays naturellement œcuménique
    En Lettonie, les chrétiens de toutes confessions ont pris l’habitude de construire des liens profonds. Antoine Jacob, correspondant à Riga l’explique dans son article paru dans la Croix ce 27 décembre :
    "En Lettonie, les Églises chrétiennes « collaborent et dialoguent bien »

    "À Riga même, la majorité des chrétiens sont orthodoxes. Les 2 000 jeunes Ukrainiens et les 100 à 200 Russes attendus cette semaine ne seront pas dépaysés. Limitrophe de la Russie et de la Biélorussie, la Lettonie compte des minorités en provenance de ces pays, arrivés avant la création de l’État letton, en 1918, ou durant la période soviétique (1944-1991).

    Cette spécificité lettonne n’est généralement pas source de tensions, au contraire. Réprimées durant l’occupation, les Églises chrétiennes « collaborent et dialoguent bien » : « Nous nous aidons les unes les autres, autant que possible. Quand le cardinal Pietro Parolin, le secrétaire d’État du Vatican, est venu en mai, il a dit n’avoir jamais vu une aussi bonne entente ailleurs », se félicite l’archevêque catholique, Mgr Zbignevs Stankevics.

    Recevant dans son bureau, au cœur de la vieille ville, ce responsable cite des exemples. « En août, pour le 25e anniversaire de la restauration de notre indépendance, j’ai été invité à faire le sermon principal à la cathédrale luthérienne de Riga. Et tous les 18 novembre, jour de la Fête nationale, nous tenons une liturgie œcuménique », en présence des dirigeants politiques.
    « Les hommes politiques prennent en considération nos points de vue »

    Cette entente sert à peser dans le débat public, en particulier sur des questions de société. Ensemble, les Églises chrétiennes ont obtenu que soit mentionné dans la Constitution de la République le fait que le mariage est « l’union entre un homme et une femme ». En 2014, un préambule est ajouté à ce document, qui évoque les « valeurs communes humanistes et chrétiennes » fondant « l’identité » du pays. Préambule qui se termine par « Dieu bénisse la Lettonie ! » qui est l’hymne national Letton.

    La Lettonie, est le pays qui s’est choisi une prière non violente comme hymne national, parmi des centaines de chansons légendaires, regardez ici quand les lettons entonnent "Dievs, Sveti Latviju"
    https://www.youtube.com/watch?v=PU4RW2a2nK0

    A votre avis, ce naturel œcuménisme, est-il renforcé ou créé, par la culture chorale de la Lettonie ?

    Chanter en grands chœurs, développer la culture chorale dans tout le pays, favorise-t-il cette création de profonds liens de respect dans la société lettone, malgré les difficultés économiques ?

    –* Qu’en pensez-vous ?

    #Riga #Lettonie #oecuménisme #Taizé #Rcf #hymne #églises #chrétiens #orthodoxe #catholique #luthérien #juif #paix #réconciliation

  • La Lettonie accueille les milliers de jeunes européens de Taizé

    http://www.la-croix.com/Religion/Monde/La-Lettonie-prepare-accueillir-jeunes-europeens-Taize-2016-12-27-120081315

    La Lettonie se prépare à accueillir les jeunes européens de Taizé
    Antoine Jacob, correspondant à Riga (Lettonie)

    Quinze mille jeunes sont attendus à partir du 28 décembre et jusqu’au 1er janvier à Riga, en Lettonie, pour la Rencontre européenne de Taizé.

    Les Églises catholique, luthérienne et orthodoxe du pays s’entendent pour peser sur des débats de société.
    « Que près de 15 000 jeunes viennent ici, nouent des relations entre eux et avec les familles d’accueil, c’est formidable ! »
    ZOOM


    « Que près de 15 000 jeunes viennent ici, nouent des relations entre eux et avec les familles d’accueil, c’est formidable ! » / Antoine Jacob

    À l’église Sainte-Gertrude, dans le centre de Riga, le repas de Noël pour les nécessiteux vient à peine de s’achever qu’arrivent les premiers volontaires étrangers, sac au dos. Ceux-ci viennent d’Allemagne. Ils aideront au bon déroulement de la première rencontre européenne organisée par la communauté de Taizé dans un pays balte, à partir du 28 décembre et jusqu’au 1er janvier.

    Krists Kalnins, pasteur officiant dans cette église de style néogothique, n’en revient toujours pas que cette communauté œcuménique basée en Saône-et-Loire ait choisi la capitale de la Lettonie pour la 39e édition de cet événement. « Que près de 15 000 jeunes viennent ici, nouent des relations entre eux et avec les familles d’accueil, c’est formidable ! »

    Pour ce Letton né il y a 47 ans, durant l’occupation soviétique de son pays, l’événement revêt une signification particulière. Une fois l’indépendance lettonne retrouvée, en 1991, il s’est rendu à Taizé à une douzaine de reprises. Comme pour des compatriotes de sa génération, c’était sa première sortie dans le monde occidental.

    « Nous n’avions pas un sou. Les autobus étaient en mauvais état. Nous dormions là où on pouvait. C’était une époque un peu folle… », glisse-t-il. Autre pasteur servant à Sainte-Gertrude, Rinalds Grants, lui, y est allé sept ou huit fois : « Il y avait beaucoup plus de candidats au voyage que de places disponibles. Notre pasteur sélectionnait les chanceux. »
    En Lettonie, les Églises chrétiennes « collaborent et dialoguent bien »

    Cette année, c’est donc vers Riga que convergent des jeunes de toute l’Europe, ainsi que, en nombre plus faible, d’autres continents. L’invitation a été formulée en commun par les responsables des Églises catholique, orthodoxe, évangélique-luthérienne et baptiste de Lettonie.

    Les trois premières d’entre elles sont les mieux représentées dans ce pays peuplé d’à peine deux millions d’habitants, où le christianisme a pris racine au début du XIIIe siècle. Environ un quart de la population est catholique, un quart luthérienne et un quart orthodoxe.

    À Riga même, la majorité des chrétiens sont orthodoxes. Les 2 000 jeunes Ukrainiens et les 100 à 200 Russes attendus cette semaine ne seront pas dépaysés. Limitrophe de la Russie et de la Biélorussie, la Lettonie compte des minorités en provenance de ces pays, arrivés avant la création de l’État letton, en 1918, ou durant la période soviétique (1944-1991).

    Cette spécificité lettonne n’est généralement pas source de tensions, au contraire. Réprimées durant l’occupation, les Églises chrétiennes « collaborent et dialoguent bien » : « Nous nous aidons les unes les autres, autant que possible. Quand le cardinal Pietro Parolin, le secrétaire d’État du Vatican, est venu en mai, il a dit n’avoir jamais vu une aussi bonne entente ailleurs », se félicite l’archevêque catholique, Mgr Zbignevs Stankevics.

    Recevant dans son bureau, au cœur de la vieille ville, ce responsable cite des exemples. « En août, pour le 25e anniversaire de la restauration de notre indépendance, j’ai été invité à faire le sermon principal à la cathédrale luthérienne de Riga. Et tous les 18 novembre, jour de la Fête nationale, nous tenons une liturgie œcuménique », en présence des dirigeants politiques.
    « Les hommes politiques prennent en considération nos points de vue »

    Cette entente sert à peser dans le débat public, en particulier sur des questions de société. Ensemble, les Églises chrétiennes ont obtenu que soit mentionné dans la Constitution de la République le fait que le mariage est « l’union entre un homme et une femme ». En 2014, un préambule est ajouté à ce document, qui évoque les « valeurs communes humanistes et chrétiennes » fondant « l’identité » du pays. Préambule qui se termine par « Dieu bénisse la Lettonie ! »

    Mgr Stankevics parle volontiers des « lettres ouvertes » qu’il a envoyées, avec les responsables des autres Églises, pour plaider, par exemple, en faveur d’une loi « visant à interdire la propagande immorale à l’école, c’est-à-dire, implicitement, la propagande homosexuelle », précise-t-il. Malgré les vives critiques d’une partie de la société civile et des médias, le texte a été adopté en 2015. « Quand nous agissons ensemble, les hommes politiques prennent en considération nos points de vue, même s’ils ne sont pas nécessairement d’accord avec nous », constate l’archevêque.

    À Sainte-Gertrude, le pasteur Krists est sur la même longueur d’onde. Et il regrette que l’Église luthérienne de Suède, de l’autre côté de la Baltique, beaucoup plus libérale que celle de Lettonie, « ait perdu les valeurs communes des Églises chrétiennes, qui viennent de l’Évangile. » Autant de thèmes qui pourraient être abordés parmi les jeunes réunis à Riga.

    > À lire : Quand des jeunes catholiques et protestants font leur confirmation ensemble
    Antoine Jacob, correspondant à Riga (Lettonie).

    #Églises_chrétiennes #Riga #Lettonie #taizé #jeunes #jeunesse #chrétiens #orthodoxes #oecuménisme

  • Le Mans : deux prêtres catholiques en soutien à la mosquée des Sablons pour la prière du vendredi / France Bleu
    http://www.francebleu.fr/infos/le-mans/le-mans-deux-pretres-catholiques-en-soutien-la-mosquee-des-sablons-pour-l

    Ce vendredi, deux prêtres sont venus accueillir les musulmans en signe de solidarité, dans ce lieu de culte attaqué à la grenade à plâtre mercredi dernier, quelques heures après l’attentat contre Charlie Hebdo. Une initiative saluée par les représentants des fidèles du Mans.

    L’image a fait le tour des réseaux sociaux : deux prêtres catholiques avec aube et étole postés devant l’entrée de la mosquée des Sablons, pour accueillir les musulmans du Mans en ce jour de grande prière. Poignées de main, embrassades : le contact est chaleureux et la présence des prêtres est appréciée. « Finalement, c’est normal : on est comme des frères. C’est ça la fraternité, le vivre ensemble qu’on connait au Mans », explique Majid.

    Le père Benoit Moulay, l’un des curés des quartiers sud, n’a pas attendu les attentats pour tisser des liens avec les musulmans des Sablons. Mais avec les autres prêtres du secteur, il a décidé de marquer le coup : « On se connait déjà bien, on se croise régulièrement, notamment sur le marché du jeudi. Mais on a senti qu’il fallait aller à leur rencontre, dire simplement ‘on est avec vous’. C’est important d’avoir des gestes symboliques, même s’ils sont simples ».

    Sécurité renforcée pour les lieux de culte en Sarthe

    La mosquée des Sablons avait été attaquée dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 janvier, quelques heures après l’attentat contre Charlie Hebdo. Une attaque dont un Sarthois de 69 ans a reconnu être l’auteur ; il doit d’ailleurs être jugé le 18 février prochain .

    #oecuménisme #sodalité
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    Geste symbolique au Mans. Deux curés devant la mosquée pendant la prière

    http://www.ouest-france.fr/geste-symbolique-au-mans-deux-cures-devant-la-mosquee-pendant-la-priere