#oeuvre_d’art

  • Bruxelles, le mystère de la bite géante
    http://www.allcityblog.fr/111037-bruxelles-le-mystere-de-la-bite-geante


    Rien que le titre, ça fait rêver !

    Cela ressemble à une blague belge et pourtant cela s’est réellement produit à Bruxelles. Les habitants du quartier de Saint-Gilles ont eu la surprise de découvrir une bite géante au repos, peinte en noir et blanc sur un mur aveugle de l’avenue du Parc, juste en face d’un institut catholique.

    #gorafi_encore_plagié

    • Ce pénis va bel et bien disparaître, à l’initiative du collège communal de Saint Gilles, qui a statué après quelques jours de débats, et a décidé que la #fresque devrait disparaître dans les semaines à venir. Ce contre l’avis de la municipalité de #Bruxelles, et du gouvernement belge, qui ont déclaré que la fresque était une #oeuvre_d’art, et en tant que telle devait être respectée. Une pétition recueillant près de 2700 signatures réclame la sauvegarde du #phallus_géant de Saint Gilles. La ville de Bruxelles, qui par ailleurs fait nettoyer tous les jours des dizaines de #dessins et de #graffitis, avait ainsi décidé de sauver le dessin rue des Poissonniers au titre qu’elle se situe en hauteur, et que donc c’est une “fresque”, et non pas un graffiti. Étrange distinction, qui laisse entendre que le choix de conserver ou non une oeuvre illégalement peinte dans l’espace public dépend de la hauteur de sa réalisation. L’affaire du pénis de Bruxelles pose la question du #street_art - l’art de rue, et de son encadrement. Comme dans la plupart des villes européennes, il est interdit, mais en fait chaque cas donne lieu à des débats et des issues différentes. Par ailleurs de plus en plus de lieux sont dédiés, on pourrait dire cédés au street art, les artistes sont alors conviés à venir exprimer leurs talents légitimes sur des façades plus ou moins faites pour eux. Le collège Saint Gilles a d’ailleurs l’intention de réserver le pan de mur une fois nettoyé à un ou plusieurs street artists, en accord avec les propriétaires et les riverains Ce qui d’ailleurs pose question sur la démarche même de cet art dont l’éventuel intérêt repose sur son caractère buissonnier. La question de savoir si l’oeuvre a le droit de cité est totalement liée à la valeur artistique de l’oeuvre en question. Il est intéressant d’entendre que dans les micro-trottoirs réalisés à Saint Gilles par des journalistes, les passants ne se posaient absolument pas la question de la légalité ou même de la légitimité du dessin mais : est-ce qu’un sexe masculin au repos, représenté ainsi de manière ultra réaliste, c’est beau ou c’est pas beau ?

      http://www.franceculture.fr/emissions/le-petit-salon/un-penis-dans-la-ville#