• Monsanto GMO Seeds in Nigeria, Breaking the Agricultural Cycle, Complicity of UN World Food Program | Global Research - Centre for Research on Globalization
    http://www.globalresearch.ca/monsanto-gmo-seeds-in-nigeria-breaking-the-agricultural-cycle-complicity-of-un-world-food-program/5571539

    Nigeria’s Farmers Alliance of over 14 million farmers have called on all farmers especially in the Northeast to reject the genetically modified organisms (GMO) and Hybrid seeds distributed by the United Nation’s World Food Program (WFP) and the World Bank.

    The body in a letter to the UN Security Council (UNSC), called for intervention to stop WFP and World Bank from using their international status to spread GMO seeds for Monsanto and Cargill in Nigeria and elsewhere in Africa.

    Farmers’ Alliance said that ‘Bill Gates has used the UN World Food Program and World Bank to promote and distribute GMO seeds aimed at displacing use of natural seeds in Black Sub-Saharan Africa as the first step of displacing all indigenous farmers, who will be left out with no means of livelihood, while Monsanto (owned by #Bill_Gates) would have a monopoly of the seed market’.

    This was in reaction to a news release, by the Executive Director of WFP, Ms. Ertharin Cousin, which said that one million returning Internally Displaced Persons (IDPs) from the Northeast are to be assisted with improved seeds and agricultural inputs in the process of rebuilding destroyed communities during this year’s cropping season.

    However, what was kept silent and unknown to the poor Nigerian farmers is that their natural crops were destroyed by hired mercenaries called Boko Haram by the same billionaire sponsors, so that they would be replaced with GMO and Hybrid seeds from Monsanto and Cargill. This would mean that after this first cropping season with the GMO and Hybrid seeds planted in the entire Northeast food basket of Nigeria, the Food Security of Nigeria would be effectively captured by Monsanto! Farmers cannot replant the patented GMO and Hybrid seeds from Monsanto.

    #OGM #Nigeria #contestation #semences #privatisation

  • #CRISPR Cas9 : la dernière #folie de la #génétique
    https://www.franceinter.fr/sciences/crispr-cas9-la-grande-menace

    Autre secteur prometteur pour CRISPR Cas9 : l’#agro-industrie. L’université de Pennsylvanie a mis au point un champignon de Paris qui ne brunit plus quand on le coupe. [...]

    Aux #Etats-Unis, les autorités sanitaires ont décidé que ce champignon ne serait pas considéré comme un #OGM, car aucun gène n’a été « ajouté ». Ils ont donc autorisé sa mise sur le marché. Mais en #Europe, le débat fait rage et la question devrait être tranchée dans les mois qui viennent par la Cour de justice de l’Union Européenne. Plusieurs membres du Haut-Comité pour les #biotechnologies en France ont claqué la porte à la suite de la publication par le HCB d’un rapport soutenant que ces nouvelles plantes n’étaient pas des OGM. Pour l’un des démissionnaires, Yves Bertheau, directeur de recherches à l’INRA, ces végétaux modifiés en sont clairement.

    Jean-Claude Ameisen, l’ancien président du Comité consultatif national d’éthique, souligne un autre problème : "Contrairement aux OGM actuels, on ne peut pas déceler la trace de la modification génétique avec ces nouvelles méthodes. Et donc comment rend-on identifiable ce qui n’est pas traçable ?"

    #traçabilité

  • Quand le maïs pousse le grand hamster d’Alsace à l’infanticide
    http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2017/01/25/quand-le-mais-pousse-le-grand-hamster-d-alsace-a-l-infanticide_5068957_16526

    Chez le grand hamster, le maïs est source de drames familiaux. La surconsommation de la céréale pousse en effet ces paisibles rongeurs à commettre l’irréparable. Des femelles de cet emblématique mammifère d’Alsace, soumises à un régime essentiellement maïsicole, ont mangé 95 % de leur progéniture, sous les yeux médusés de chercheurs strasbourgeois. Des infanticides qui freinent la reproduction d’un animal en voie d’extinction, déjà menacé par la prédation des renards, la fragmentation de l’habitat sous l’effet d’une urbanisation et d’aménagements routiers croissants ou le changement climatique. Ces conclusions étonnantes ont été publiées dans la dernière édition de la revue anglaise Proceedings of the Royal Society B.

    Ces scientifiques, qui appellent à diversifier les cultures agricoles dans le nord-est de la France, font partie du projet Life Alister (pour « Alsace Life Hamster »), un programme de cinq ans et de 3,3 millions d’euros financé par la Commission européenne et le ministère de l’environnement. Il vise à comprendre les causes de la disparition du rongeur, protégé depuis 1992 en Europe et 1993 en France, et les solutions pour y remédier.

    #paywall

  • L’#Europe nous impose-t-elle les #OGM ?
    https://www.franceinter.fr/emissions/le-vrai-faux-de-l-europe/le-vrai-faux-de-l-europe-07-janvier-2017

    C’est à la fois vrai et faux [...]

    Chaque État peut faire ce que bon lui semble : interdire ou autoriser. La France les interdit, tout comme 18 autres pays en Europe. Cette interdiction vaut, même si à Bruxelles, on a délivré une autorisation de mise sur le marché européen. Il suffit pour un État d’invoquer différents motifs, comme par exemple la politique agricole, l’environnement, ou les conséquences socio-économiques de ces OGM. Seule une dizaine de pays en Europe autorisent les cultures d’OGM ; mais en pratique seul le mais Monsanto 810 a reçu une autorisation européenne, il n’est cultivé que dans cinq pays, essentiellement d’ailleurs en Espagne.

    [...] On peut malgré tout importer des aliments à base d’OGM. Ces OGM, ils servent avant tout à nourrir du bétail, des volailles et des porcs. Quant au consommateur, il doit en être avertit, l’Europe impose que la présence d’OGM figure sur l’étiquette dès que la présence de 0,9% d’OGM.

    [...]

    Au final ces OGM se retrouvent donc dans nos assiettes ! Au total 72 aliments contenant des OGM ont reçu une autorisation de commercialisation en Europe : ça va du #maïs, au #soja en passant par le #colza, le coton ou la betterave sucrière.

    Les écologistes pointent que si en Pologne on éleve des porcs à base d’OGM, le jambon sera vendu dans les supermarchés en Allemagne ou en France. Ce qui n’est pas réglé c’est donc la cohabitation entre des pays qui autorisent et ceux qui interdisent les OGM. Il y a aussi le problème de la dispersion des semences le long des frontières.

    La Commission européenne a tenté de clarifier les choses, mais pour le moment, ni le Parlement Européen ni les états européens ne semblent très pressés de régler la question, autrement dit, le problème reste entier....

  • Heineken et Carlsberg étudient des bières aux OGM cachés
    https://reporterre.net/Heineken-et-Carlsberg-etudient-des-bieres-aux-OGM-caches

    Les groupes Heineken et Carlsberg ont déposé deux brevets européens pour de l’#orge obtenue par #mutagenèse. Ce procédé biotechnologique permet selon ses opposants d’obtenir des #OGM dits « cachés ». Le flou de la réglementation permettrait de les généraliser sans avertir les consommateurs.

    #bière

  • These Foods Aren’t Genetically Modified but They Are ‘Edited’
    https://www.nytimes.com/2017/01/09/science/genetically-edited-foods-crispr.html

    A new generation of crops known as gene-edited rather than genetically modified is coming to the market. Created through new tools that snip and tweak DNA at precise locations, they, at least for now, largely fall outside of current regulations.

    Unlike older methods of engineering genes, these techniques, like #Crispr, so far have generally not been used to add genes from other organisms into the plants.

    [...] Hundreds of acres of gene-edited crops have already been grown in several states, unencumbered by oversight or regulations. And a few people have eaten them already.

    #OGM #alimentation

  • New Research Shows Failings of GMO Insect Resistance, Corn Crop in Jeopardy | The Huffington Post
    http://www.huffingtonpost.com/carey-gillam/new-research-shows-failin_b_14003604.html

    New research adds to evidence that the effectiveness of popular genetically engineered traits used to protect corn and cotton from insects is failing, putting U.S. corn production potential in jeopardy, and spurring a need for increased insecticide use.

    The study, authored by a trio of independent researchers, documents resistance in a major crop pest called corn earworm, and adds to warnings that the popular GMO insect-resistant technology known as Bt, after the soil-dwelling bacteria Bacillus thuringiensis, has lost its luster. It is noteworthy as the first long-term, in-field assessment of transgenic Bt corn’s effectiveness against one of the most damaging pests of sweet corn, field corn, cotton and many other high-value crops. Before publishing their findings, which cover 20 years of observations, the researchers presented them to the Environmental Protection Agency (EPA) as well as to the corporations that developed and market the traits, said Galen Dively, a University of Maryland entomologist and lead researcher on the study.

    #OGM #brown_tech

  • Is GMO Corn Safe to Eat?
    http://www.ecowatch.com/is-gmo-corn-safe-to-eat-2177185201.html

    “Our study clearly shows that the GM transformation process results in profound compositional differences in NK603, demonstrating that this GMO corn is not substantially equivalent to its non-GMO counterpart,” Dr. Antoniou said. “The marked increase in putrescine and especially cadaverine is a concern since these substances are potentially toxic, being reported as enhancers of the effects of histamine, thus heightening allergic reactions and both have been implicated in the formation of carcinogenic nitrosamines with nitrite in meat products. Our results call for a more thorough evaluation of the safety of NK603 corn consumption on a long-term basis.”

    In-depth analysis of types of proteins ("proteomics") and small biochemical molecules ("metabolomics") revealed major compositional differences between NK603 and its non-GMO parent. The results obtained show not only disturbances in energy utilisation and oxidative stress (damage to cells and tissues by reactive oxygen), but worryingly large increases in certain substances (polyamines).

    #ogm #maïs #santé

  • Des chercheurs de l’Inra démontrent le lien entre conflits d’intérêts et études favorables à l’industrie OGM
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/chercheurs-inra-ogm-conflits-interets-resultats-etudes-industrie

    Des scientifiques de l’Inra ont analysé la recherche sur les OGM. Les conflits d’intérêts y sont répandus, selon les auteurs. Or, le phénomène augmente de 50% les probabilités que le résultat soit favorable aux intérêts de l’industrie OGM.

    Bon, on s’en doutait un peu...

  • OGM : l’INRA pointe une recherche sous influence

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/19/ogm-l-inra-pointe-une-recherche-sous-influence_5050955_3244.html

    Selon une étude menée par l’Institut national de la recherche agronomique, une importante proportion d’articles scientifiques consacrés aux OGM est entachée de conflits d’intérêts.

    Pas moins de 40 % de conflits d’intérêts. Le chiffre, frappant, caractérise tout un corpus d’articles scientifiques portant sur les organismes génétiquement modifiés (OGM). Voilà la première conclusion d’une étude publiée par une équipe de chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) dans la revue scientifique PLOS ONE, le 15 décembre. Seconde conclusion : ces conflits d’intérêts ont une influence patente sur les résultats de ces publications. Quand conflit d’intérêts il y a, « les conclusions ont 49 % de chances d’être plus favorables aux intérêts des industries semencières », écrivent les chercheurs.

    Ce n’est pas l’intégralité de la littérature scientifique sur les OGM qui a été ici analysée, mais un ensemble de 672 articles publiés entre 1991 et 2015 sur une question bien précise. Ils concernaient l’efficacité et la durabilité de l’efficacité de certains OGM qui produisent les protéines d’une bactérie, Bacillus thuringiensis (Bt). Toxiques contre des insectes qui les infestent, les plantes OGM Bt sont principalement utilisées pour les cultures de maïs, de coton et de soja. Comme il est rare que ce type de revues systématiques inclue un aussi grand nombre d’articles, les conclusions en sont d’autant plus significatives.

    Fait notable, c’est la première étude de cette importance portant sur les conflits d’intérêts dans le domaine des OGM. Directeur de recherche à l’institut Sophia Agrobiotech, Thomas Guillemaud travaille sur la chrysomèle des racines du maïs. Ancien membre du Haut Conseil des biotechnologies, Denis Bourguet est quant à lui un spécialiste de la pyrale du maïs au Centre de biologie pour la gestion des populations (CBGP) de Montpellier. Chacun d’eux se heurtait régulièrement à la question du biais dans les publications sur les OGM. « En dépit de l’ampleur extraordinaire des enjeux financiers, politiques et idéologiques liés aux cultures génétiquement modifiées », seules deux études s’étaient penchées sur la question, ont-ils constaté. Mais l’une d’elles posait aussi un problème de conflit d’intérêts. « C’est pour cette raison que nous avons décidé de faire cette analyse », a expliqué Thomas Guillemaud au Monde.

    Cause ou conséquence ?

    Comment les chercheurs de l’INRA ont-ils eu connaissance de ces conflits d’intérêts ? Tout simplement en relevant ceux déclarés dans les articles par les auteurs eux-mêmes. Ainsi, ils ont retenu deux types de relations avec les fabricants d’OGM : soit une affiliation directe (les auteurs étaient des employés des groupes), soit un financement total ou partiel des travaux d’au moins un des auteurs. Il est donc ici principalement question de liens avec Monsanto – en cours de fusion avec l’allemand Bayer –, le suisse Syngenta, et les firmes américaines Dow AgroSciences et DuPont Pioneer – également en train de fusionner. Des groupes qui représentent aujourd’hui 60 % du marché des semences.

    Par conflit d’intérêts, les chercheurs entendent « un ensemble de circonstances qui créent un risque que le jugement professionnel ou les actions concernant un intérêt principal soient indûment influencés par un intérêt secondaire » – ainsi que les définit l’Académie nationale des sciences américaine. En raison de ces « intérêts secondaires », donc, « les résultats étaient à 104 % plus susceptibles d’être favorables pour les articles consacrés à l’efficacité que pour ceux explorant la durabilité ». Cela s’explique par le fait que « les groupes ont plus intérêt à financer des études qui montrent que leurs produits tuent effectivement les insectes », analyse Thomas Guillemaud, tandis que les études de durabilité nécessitent davantage de temps pour une issue plus incertaine.

    Impossible, en revanche, d’établir si les conflits d’intérêts financiers sont la cause ou la conséquence de résultats favorables aux sponsors. En d’autres termes, de déterminer avec certitude si les résultats sont favorables à un industriel parce qu’il a financé l’étude, même seulement en partie. Pour mettre cela en évidence, développe M. Guillemaud, il faudrait disposer de trois éléments : « Le projet avant qu’il ne commence, l’étude avant qu’elle ne soit publiée et l’étude après publication. »

    « Système de soutien financier indirect »

    Quand les chercheurs de l’INRA soulignent les limitations de leur propre travail, ils montrent en fait que leur conclusion ne représente que le sommet de l’iceberg. Car seuls 7 % des articles contenaient une déclaration d’intérêts des auteurs. Quid des autres ? Par ailleurs, certains liens avec les industriels, susceptibles d’avoir un impact notable, sont rarement déclarés et n’ont pas pu être pris en compte. Comme par exemple le fait d’être membre du conseil scientifique d’une firme, consultant ou détenteur de brevets. Difficile d’enquêter sur chacun des 1 500 auteurs du corpus… Tout comme il était irréalisable d’explorer les conflits d’intérêts non financiers, dits intellectuels.

    Cette étude sur les OGM Bt vient renforcer le domaine de recherche consacré à l’influence des sponsors sur les résultats des études scientifiques, un phénomène connu sous le nom de « biais de financement » (funding effect). Produits pharmaceutiques, tabac, sodas, sucre, certains pesticides, nucléaire et maintenant OGM : les études ont quatre à huit fois plus de chances d’atteindre des conclusions favorables au sponsor que celles financées par des fonds de source non industrielle.

    Soucieux de préserver l’intégrité de la recherche, les scientifiques de l’INRA proposent une solution de plus en plus souvent évoquée pour la surveillance des médicaments, des produits chimiques ou des pesticides. Il s’agirait d’« un système de soutien financier indirect de la recherche par l’industrie : les groupes producteurs d’OGM et d’autres parties prenantes (gouvernements, organisations non gouvernementales) feraient une contribution financière à un pot commun géré par une agence indépendante ».

  • #ogm : l’INRA pointe une recherche sous influence
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/19/ogm-l-inra-pointe-une-recherche-sous-influence_5050955_3244.html

    Pas moins de 40 % de conflits d’intérêts. Le chiffre, frappant, caractérise tout un corpus d’articles scientifiques portant sur les organismes génétiquement modifiés (OGM). Voilà la première conclusion d’une étude publiée par une équipe de chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) dans la revue scientifique PLOS ONE, le 15 décembre. Seconde conclusion : ces conflits d’intérêts ont une influence patente sur les résultats de ces publications. Quand conflit d’intérêts il y a, « les conclusions ont 49 % de chances d’être plus favorables aux intérêts des industries semencières » — Permalink

  • Many GMO studies have financial conflicts of interest
    http://phys.org/news/2016-12-gmo-financial-conflicts.html

    Thomas Guillemaud, director of research at France’s National Institute for Agricultural Research (INRA), told AFP that the team originally looked at 672 studies before narrowing down to the pool to 579 that showed clearly whether there was or was not a financial conflict of interest.

    “Of this total, 404 were American studies and 83 were Chinese,” he said.
    To determine whether there was a conflict, researchers examined the way the studies were financed.

    Conflicts of interest were defined as studies in which at least one author declared an affiliation to one of the biotech or seed companies, or received funding or payment from them.

    “The most important point was how we also showed there is a statistical link between the presence of conflicts of interest and a study that comes to a favorable conclusion for GMO crops,” Guillemaud said.

    “When studies had a conflict of interest, this raised the likelihood 49 percent that their conclusions would be favorable to GMO crops.”
    Among the 350 articles without conflicts of interest, 36 percent were favorable to GM crop companies.

    Among the 229 studies with a conflict of interest, 54 percent were favorable to GM companies.

    “We thought we would find conflicts of interest, but we did not think we would find so many,” Guillemaud said.

    #OGM #recherche #conflit_d’intérêt

  • André Choulaki, Réécrire la vie , éd. Hugo&Cie, 2016.

    Pour cet ex-chercheur, PDG de Cellectis, société cotée en #Bourse, spécialisée dans les traitements contre le cancer à base de cellules immunitaires génétiquement modifiées, « la peur liée à l’édition du génome [...] ne repose sur aucun élément rationnel ».

    Lu dans La Recherche n°518, décembre 2016.

    Cellectis compte également beaucoup sur sa filiale Calyxt, une société de biotechnologie agricole qui, par l’édition du génome, modifie les plantes pour améliorer certaines de ses propriétés ou lui en apporter de nouvelles.

    S’il s’agit d’organismes mutés par édition du génome, André Choulika estime « qu’on ne peut les considérer comme des organismes génétiquement modifiés car n’étant pas transgénique ».

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/cellectis-nous-ne-sommes-pas-sauves-des-eaux-601296.html

    Quel monde merveilleux, n’est-ce pas, que celui où la « #rationalité » est cotée en Bourse !!!

    #scientisme, #OGM, #André_Choulaki

  • Semences OGM : l’américain Monsanto échoue au Burkina Faso et quitte le pays | Le360 Afrique
    http://afrique.le360.ma/autres-pays/economie/2016/10/10/6350-semences-ogm-lamericain-monsanto-echoue-au-burkina-faso-et-quitte

    C’est peut-être l’épilogue de l’histoire de la firme américaine en Afrique de l’Ouest. En effet, Monsanto, la société qui voulait convertir les cotonculteurs burkinabè aux Organismes génétiquement modifiés (OGM) « a décidé de suspendre ses activités au Burkina Faso » affirme l’un de ses collaborateurs qui a envoyé un courrier électronique à ses contacts. Doulaye Traoré, le Bobolais, était jusqu’ici le représentant de Monsanto en Afrique de l’Ouest. Le spécialiste des #pesticides et #OGM qui vient d’être racheté par l’Allemand Bayer ne maintient que les activités liées aux aspects réglementaires, notamment les tests en cours sur le maïs transgénique, menés en collaboration avec l’Institut de recherche agricole, l’Inera burkinabè.

    #Burkina_Faso #coton #flop

    • #bonne_nouvelle et n’oubliez pas de revoir Noir coton

      Documentaire « Noir Coton » - FilmsDocumentaires.com
      http://www.filmsdocumentaires.com/films/1290-noir-coton

      Noir Coton est un voyage dans la région cotonnière du Burkina Faso. Au gré des rencontres avec paysans, agronomes, syndicalistes, représentants du monde agricole, le film expose les enjeux d’une agriculture axées sur l’exportation et l’articulation avec la souveraineté alimentaire du pays.
      Privatisation, OGM, culture bio, agro-écologie, relocalisation de la production industrielle, indépendance alimentaire…
      « Nous devons accepter de vivre africain c’est la seule façon de vivre libre et de vivre digne. » - Thomas Sankara - ancien Président du Burkina Faso
      « Julien Després et Jérôme Polidor explorent l’histoire de l’« or blanc » sur le continent noir à partir du XIXe siècle. Grâce à des témoignages bien choisis, ils en expliquent les enjeux économiques, sociaux et culturels. Documenté et porté par de belles prises de vues, le documentaire se termine par la présentation de pratiques agricoles de rechange. » - Le Monde diplomatique
      Bonus (DVD) : 4 films - 47 mn - 2010

    • Burkina Faso : Monsanto plie bagage

      Dans un e-mail envoyé à ses amis et collaborateurs le 23 septembre, Doulaye Traoré (photo), le représentant de Monsanto en Afrique de l’Ouest, basé à Bobo-Dioulasso, annonce que la firme américaine spécialisée dans les pesticides et les OGM « a décidé de suspendre ses activités au Burkina Faso », exception faite « de celles relatives aux aspects réglementaires » – comme les tests en cours sur le maïs transgénique, réalisés avec des chercheurs de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (Inera).


      http://www.jeuneafrique.com/mag/361768/economie/burkina-faso-monsanto-plie-bagage

  • A #la_haye, la société civile juge #Monsanto pour « écocide »
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/171016/la-haye-la-societe-civile-juge-monsanto-pour-ecocide

    Les cinq juges du tribunal Monsanto, avec la Belge Françoise Tulkens au milieu. © TM / G. De Crop. Trente témoins venus d’Argentine, du Sri Lanka ou de France ont défilé pendant deux jours à La Haye devant des juges professionnels chargés d’une mission inédite : juger les « crimes » de Monsanto, le champion des #OGM. Aucun verdict à attendre. Mais les promoteurs de l’initiative espèrent imposer un concept juridique, celui d’« #écocide ». Reportage dans l’ébullition de ce vrai-faux tribunal, en l’absence de l’accusé.

    #Economie #Argentine #Colombie #Cour_pénale_internationale #Ecologie #environnement #glyphosate #justice_internationale #Marie-Monique_Robin #Round_Up

  • #OGM - Mensonges et vérités
    Réalisation : Frédéric Castaignède
    Année : 2015
    Origine : ARTE F
    Documentaire - 101 min - 41473 vues
    Replay : Plus que 4 jours

    La controverse entre pro-OGM (organismes génétiquement modifiés) et anti-OGM rend le débat passionnel et parfois incompréhensible. Ce tour d’horizon mondial démêle le vrai du faux, preuves scientifiques à l’appui.

    Tourné dans onze pays et sur quatre continents, ce documentaire s’emploie ainsi avec succès à explorer l’ensemble des enjeux liés aux plantes et #animaux transgéniques, tant dans le champ de la santé que dans celui de l’environnement et de la biodiversité. Véritable thriller politico-scientifique, captivant de bout en bout, il rencontre les acteurs et les témoins de l’avancée des cultures génétiquement modifiées, interrogeant ceux qui en étudient les effets dans les laboratoires, ainsi que les fabricants d’OGM, dont les portes restent le plus souvent closes.

    http://www.arte.tv/guide/fr/057483-000-A/ogm-mensonges-et-verites

    @odilon #AGM #Rosita #saumon

  • « #OGM_cachés » : le Conseil d’État fait valoir le principe de précaution
    http://www.bastamag.net/OGM-caches-le-Conseil-d-Etat-fait-valoir-le-principe-de-precaution

    Les « plantes mutées » – grâce aux nouvelles techniques de modifications génétiques – relèvent-elles ou non de la réglementation OGM ? Le 3 octobre, le Conseil d’État a décidé de saisir la Cour de Justice européenne qui devra donner sa réponse dans les 18 mois. Une décision saluée par plusieurs organisations anti-OGM qui demandent depuis plusieurs années un moratoire sur les cultures et la commercialisation de « variétés rendues tolérantes aux herbicides », dite « VrTH ». Exclues du champ d’application de la (...)

    En bref

    / #Génétique, Quelle agriculture pour demain ?, OGM , #Sciences, #Europe

    #Quelle_agriculture_pour_demain_ ?

  • Le biocontrôle revisité par l’Académie d’Agriculture
    http://agriculture-environnement.fr/dossiers/agronomie/article/le-biocontro%CC%82le-revisite%CC%81-par-l-acade%CC%81mie-d
    http://agriculture-environnement.fr/IMG/arton1069.jpg?1474884287
    Autrement dit, c’est assez facile de faire du #biocontrôle avec des #OGM

    Comme le note l’Académie, le terme même de biocontrôle couvre plusieurs définitions. Aux États-Unis, les « biopesticides » comprennent trois catégories de moyens : microbial pesticides (ex : les protéines insecticides de B. thuringiensis), biochemical pesticides (ex : les phéromones) et plant-incorporated protectant (PIP). Ce dernier groupe rassemble les substances que les plantes fabriquent à partir de leur matériel génétique, y compris celui introduit dans leur génome, concernant de ce fait le domaine de l’amélioration des plantes. En revanche, en Europe, le terme de biocontrôle a été décliné en quatre catégories de moyens : les macro-organismes (ex : insectes auxiliaires), les micro-organismes (ex : bactérie Bacillus thuringiensis), les médiateurs chimiques (ex : phéromones) et les substances naturelles extraites de plantes ou produites par des micro-organismes.

  • Bayer - Monsanto : Et si l’Union européenne empêchait la fusion ?
    http://www.taurillon.org/bayer-monsanto-et-si-l-union-europeenne-empechait-la-fusion

    La fusion des deux grands groupes de chimie et de biotechnologies agricoles suscitent des inquiétudes. Les consommateurs européens veulent des garanties quant au respect des réglementations européennes en vigueur. L’action de la Commission européenne est très attendue sur ce dossier. La fusion Bayer - Monsanto : une bonne chose ? Mercredi 14 septembre dernier, coup de tonnerre : le géant allemand de la chimie et des pesticides Bayer rachète Monsanto, le colossal groupe américain de semences pour (...)

    Actualités

    / #Allemagne, #OGM, #Environnement, #Agriculture

  • Fusion Bayer-Monsanto : quelles conséquences ?
    http://www.mirador-multinationales.be/divers/a-la-une/article/fusion-bayer-monsanto-quelles-consequences

    Quand 2 des plus grosses entreprises de l’agrochimie fusionnent, on obtient un résumé de « l’idéal capitalistique » actuel :
    Des entreprises au-dessus de tout soupçon...

    Monsanto et Bayer étaient déjà parmi les entreprises les plus détestées du monde. La première fait même l’objet d’une marche mondiale annuelle pour dénoncer ses activités [10]. Il faut dire que le passif des deux géants de la chimie ne joue pas en leur faveur : OGM, agent orange utilisé lors de la guerre du Vietnam, Round Up, gliphosate [11] ont rendu tristement célèbre le semencier américain. Quant à Bayer il a par le passé rempli les chroniques des faits divers et scandales pour son implication dans des essais médicaux sur des déportés pendant la 2de Guerre Mondiale, la mise sur le marché de contraceptifs dangereux, la vente de néonicotinoïdes (accusés de causer la mortalité des abeilles) où pour ses négligences dans les scandales du sang contaminé.

    ...pour qui le brevetage du vivant n’est qu’une source de revenus à optimiser...

    Un autre intérêt de la fusion pour le nouvel acteur est à rechercher dans la propriété des brevets. En acquérant son concurrent Monsanto, Bayer met en effet la main sur les brevets appartenant à l’entreprise américaine. Un élément primordial dans un secteur où la possession des droits de propriété sur telle semence ou tel pesticide équivaut à un monopole, et permet donc de mesurer la puissance économique du groupe.

    ...qui savent exploiter les effets secondaires de la crise financière de 2008 et de son traitement par le « quantitative easing » (ou comment le sauvetage des banques aux frais des contribuables permet le financement des fusions/acquisitions des plus grosses multinationales)...

    L’économie mondiale est depuis plusieurs années en situation de surliquidités. Les sauvetages bancaires menés entre 2008 et 2010 et les « quantitative easing » pratiqués par les principales banques centrales de la planète – qui consistent en des rachats de dette (bons du Trésor, obligations d’entreprise), auprès d’acteurs financiers - ont conduit à une situation de surliquidités sur les marchés financiers. Une partie de ces liquidités se retrouve dans les trésoreries des banques, et des entreprises qui ont fortement réduit leurs investissements ces dernières années (la Banque centrale européenne rachète même depuis juin 2016 des obligations d’entreprises [3]). Elles doivent désormais être placées : une des options choisies est celle du rachat d’entreprise, en d’autres termes, des acquisitions.

    ...afin de permettre l’amélioration de la rentabilité des fonds de pension américains...

    On l’aura donc compris, l’opération présente des intérêts du point de vue de la croissance de l’entreprise et du pouvoir de marché que Bayer-Monsanto va acquérir. Une garantie de plus de profitabilité pour les années à venir, et donc de dividendes pour les actionnaires. Mais qui sont les propriétaires des entreprises de la chimie ?
    Comme pour la plupart des sociétés transnationales, les actionnaires sont des fonds d’investissement ou des fonds de pension qui doivent placer leurs liquidités (abondantes en ce moment, voir supra) afin de garantir des retours promis pour les déposants/cotisants. En s’intéressant d’un peu plus près à leur identité, on peut observer la présence des mêmes fonds dans presque toutes les entreprises.

    ...comme d’habitude au détriment des employés des entreprises fusionnées :

    Dans le jargon entrepreneurial, synergie signifie généralement que des doublons dans les sites de productions, la logistique, les services centraux ont été identifiés entre les deux entreprises et qu’ils pourront donner lieu à des coupes. Les fusions-acquisitions sont donc souvent synonymes de restructurations, et donc de perte d’emploi. La question du sort des travailleurs n’a pour l’instant pas été évoquée par les directions des deux entreprises, qui préfèrent axer leur discours sur la croissance des activités. Pourtant, ce genre d’opération n’est généralement pas neutre pour les travailleurs concernés.

    ...et d’une encore plus grande perte d’autonomie pour les paysans :

    70% du marché mondial des pesticides sera désormais entre les mains des 4 acteurs. Aux États-Unis, les 4 mêmes firmes représenteront 80% des graines de maïs commercialisées. Comme l’affirme Guy Kastler de la Confédération paysanne française, « en maitrisant l’ensemble de la filière, les firmes dictent aux paysans quoi faire, et comment le faire, et petit à petit, notre autonomie disparait. »

    #monsanto #bayer #ogm #chimie #agrochimie #semencier #monopole

  • « Interdire les #OGM revient à pénaliser les pays en développement » – EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/interview/nobelist-eu-politicians-ignore-politically-unwelcome-science


    C’est beau un prix Nobel qui fait du #lobbying pour les pauvres et tout ça, un type complètement neutre et désintéressé http://www.invivotherapeutics.com/scientific/sir-richard-roberts-ph-d https://www.tipranks.com/insiders/richard-john-roberts# !

    Dans la pétition, vous vous demandez combien de personnes devront mourir avant que nous réalisions le refus des OGM comme un « crime contre l’humanité ». Vous êtes sérieux ?

    Très sérieux ! On empêche sciemment nombre d’habitants des pays en développement d’avoir accès à des techniques agricoles modernes pour améliorer leur niveau de vie.

    Rien que pour le riz doré, si ce développement n’était pas entravé, de nombreux enfants ne deviendraient pas aveugles, ou éviteraient des retards de développement importants. À l’heure actuelle, deux millions d’enfants meurent chaque année d’un manque de vitamine A.

    En Ouganda, les plantations de bananes sont attaquées par une bactérie contre laquelle il n’existe de résistance naturelle dans aucune espèce de banane. Or, l’apport calorifique de 30 % de la population vient des bananes. S’ils perdent cette source alimentaire importante, des millions de personnes des zones subsahariennes pourraient en mourir. Pourtant, il existe une solution, grâce aux OGM.

  • Les #OGM changent, les vieux mythes demeurent ! - Les Amis de la Terre
    http://www.amisdelaterre.org/Les-OGM-changent-les-vieux-mythes-demeurent.html

    Même les media « sérieux » sont sur l’affaire. Le magazine Nature titrait en juillet 2015 « Des cochons super-musculeux créés par un petit coup de ciseaux génétique ». Deux jugements de valeur dans une phrase de 7 mots (en anglais) : « petit » et « coup de ciseaux », aucun des deux n’étant étayé par le contenu de l’article. Toujours aussi émerveillé et faisant preuve de beaucoup d’originalité, la rubrique opinion du New York Times offrait ce titre « Sauver des espèces grâce aux ciseaux génétiques ».

    Comment est-ce que je sais qu’il s’agit d’une guerre de propagande ? Parce que je l’ai entendu à la source même. En février, j’étais à une réunion de l’ONU sur les biotechnologies à Rome. Un haut représentant de BIO (l’Organisation des Industries des Biotechnologies) expliquait aux délégués présents, la « précision » et l’"exactitude raffinées" de l’édition de génomes.

    Mythe 1 : Les technologies actuelles d’édition de génomes ne sont pas sujettes à l’erreur

    L’exposé de BIO est démenti par les faits. Si la méthode CRISPR était déjà précise, exacte et spécifique, il n’y aurait pas par exemple dans des journaux scientifiques renommés, de publication intitulée « Improving CRISPR-Cas nuclease specificity using truncated guide RNAs » (Améliorer la spécificité de CRISP-Cas nucléase en utilisant des ARN guides tronqués). Et ces publications ne commenceraient pas par décrire comment un CRISPR ordinaire « peut induire des mutations à des emplacements qui varient jusqu’à cinq nucléotides de l’emplacement ciblé », c’est-à-dire que la méthode CRISPR peut agir dans des emplacements non connus du génome où cela n’est pas souhaité (Fu et al., 2014).

  • En achetant #Monsanto, #Bayer contrôlera près d’un tiers du marché mondial des semences
    http://multinationales.org/En-achetant-Monsanto-Bayer-controlera-pres-d-un-tiers-du-marche-mon

    C’est un mariage redouté par les militants écologistes qui vient d’être officialisé. Le 14 septembre, le groupe chimique et pharmaceutique allemand Bayer a annoncé la signature d’un accord de fusion définitif avec la multinationale américaine Monsanto pour 66 milliards de dollars (59 milliards d’euros). C’est l’acquisition la plus chère jamais payée par un groupe allemand. . La fusion de ces deux mastodontes – d’un côté Bayer, fabricant des très décriés néonicotinoïdes, de l’autre Monsanto, spécialiste (...)

    Actualités

    / Bayer, Monsanto, #Agroalimentaire, #Chimie, #Agriculture_et_alimentation, #influence, #OGM, #impact_sur_l'environnement, #agriculture, (...)

    #concentration
    « http://blorg.canalblog.com »
    « https://www.bayer.fr/sites/default/files/Bayer-Monsanto-09142016_0.pdf »
    « https://www.bastamag.net/Industrie-chimique-societes-de »
    « http://www.bastamag.net/Meteo-Monsanto-semences-Monsanto »

  • Behind the Monsanto Deal, Doubts About the GMO Revolution
    http://www.wsj.com/articles/behind-the-monsanto-deal-doubts-about-the-gmo-revolution-1473880429

    A l’origine les semences #OGM devaient nécessiter moins de pesticides et de logistique ce qui devait avoir pour résultat des grains plus sains et plus rentables.

    C’est le contraire qui est vrai aujourd’hui.

    Behind a wave of multibillion-dollar mergers in the agriculture business is a moment of change in American farming. The dominance of genetically modified crops is under threat.

    [...]

    Today, farmers are finding it harder to justify the high and often rising prices for modified, or GMO, seed, given the measly returns of the current farm economy. Spending on crop seeds has nearly quadrupled since 1996, when Monsanto Co. became the first of the companies to launch biotech varieties. Yet major crop prices have skidded lower for three years, and this year, many farmers stand to lose money.

    [...]

    Biotech farming has also shown limitations, given how certain weeds are evolving to resist sprays, forcing farmers to fork out for a broader array of chemicals. Some are starting to seek out old-fashioned seed, citing diminished returns from biotech bells and whistles.

    [...]

    The premise of biotech seeds was simple: Plants engineered to grow even while farmers applied a single, all-purpose herbicide to the field to attack weeds would let farmers buy fewer chemicals. Crops also secreting their own bug-killing toxins would reduce reliance on insecticides. Corn, soybean and cotton were natural markets, spanning tens of millions of acres in the U.S.

    Monsanto and other seed companies could charge a premium for biotech seeds that were “Roundup Ready”—engineered to withstand Monsanto’s popular brand of herbicide—for those crops, splitting savings with farmers who would in theory save money spent on chemicals and labor.