• “People interested to learn how to use enterprise [sic] hardware routers usually won’t have the possibility to access those devices in an experimental lab environment because its price. Hence, to get pratice you need some workarounds: This is where “Olive” enters the game. #Olive the pure software skeleton, forming the essential software component of a #JUNOS #router. [...] I am going to present you a step by step tutorial how to install and configure a virtual machine image based on the #VirtualBox platform.”

    http://daemonkeeper.net/563/deploy-junos-on-a-virtualbox-virtual-machine

    #Juniper

  • Vous reprendrez bien un peu de caviar ? - Libération
    http://www.liberation.fr/economie/2014/05/02/vous-reprendrez-bien-un-peu-de-caviar_1009464
    http://md1.libe.com/photo/600684-le-pdg-de-petrossian-armen-petrossian-g-regarde-un-employe-remplir-

    Les prédateurs se portent bien. Selon une étude de l’OCDE publiée mercredi, les 1% les plus riches continuent de s’approprier une part toujours plus importante des revenus, notamment dans les pays anglo-saxons.

    Travaillant sur les données compilées, entre autres, par l’économiste Thomas Piketty, l’Organisation de coopération et de développement économiques souligne ainsi que « les 1% de la population aux revenus les plus élevés ont capté une part disproportionnée de la progression globale des revenus » ces trente dernières années. Jusqu’à 37% au Canada, et surtout 47% aux Etats-Unis…

    Résultat : les plus aisés accaparent aujourd’hui, outre-Atlantique, 19,3% de l’ensemble des revenus (avant impôts) contre 8,2% il y a trente ans. Viennent ensuite la Grande-Bretagne, où les 1% les plus riches concentrent 12,9% des revenus (contre 6,7% en 1980), l’Allemagne (12,7% en 2012, 10,7% en 1981), et le Canada (12,2% en 2012, 8,1% en 1981). Même les pays scandinaves voient leur tradition redistributive mise à mal. En Norvège, Suède et Finlande, la part des revenus des plus aisés est ainsi passée de près de 4% il y a trente ans à plus de 7% aujourd’hui. La France, de son côté, reste sage, avec 8,1% de l’ensemble des revenus concentrés entre les mains des plus riches en 2012, contre 7,6% il y a trente ans......

    #OCDE
    « les #1% de la population aux revenus les plus élevés ont capté une part disproportionnée de la progression globale des revenus »
    #riches

  • Comment trouver 50 milliards sans casser les #Protections_sociales ni taxer les classes moyennes : notre plan alternatif
    http://www.bastamag.net/Comment-trouver-50-milliards-sans

    Économiser ou trouver 50 milliards d’euros, ce n’est pas si compliqué. Et sans taxer les classes populaires et moyennes, sans amoindrir les protections sociales, sans affaiblir les services publics, ni geler les salaires des fonctionnaires. Basta ! suggère quelques mesures alternatives au plan d’austérité concocté par le gouvernement de Manuel Valls : s’attaquer vraiment aux niches fiscales et aux fraudeurs du fisc, réduire la rente de l’industrie pharmaceutique qui creuse le déficit de la Sécurité (...)

    #Décrypter

    / #A_la_une, #Oligarchies, #Paradis_fiscaux, Protections sociales, #Contrôler_la_finance, (...)

    #Enquêtes

  • Exposition : Political Imaginaries: Making the World Anew by Oliver Ressler

    http://www.wyspa.art.pl/title,pid,44,oid,38,cid,432,lang,2.html

    How, if at all, can we start over? How can the world be imagined as a better, fair, equally accessible location? Imagination is the long-forgotten word in mainstream political thinking.

    Wyspa Institute of Art is pleased to announce the first Alternativa 2014 exhibition, Political Imaginaries: Making the World Anew by Oliver Ressler, opening on April 29 at 7 p.m. The artist, who is based in Vienna and with whom Wyspa bonded with its inaugural show Health and Safety in 2004, is the key artist shaping our thinking upon matters of alternative forms of organisation of social, economic and environmental life. For Wyspa, frequently working with Ressler, he is the artist who, by his stance, engagement and matters of concern, is the recurring point of reference. How we can get organised? What is our relation to power structures? What are the economic links and dependencies? How, if at all, can these conditions be thought anew? Since the mid-1990s, Ressler has travelled around the world to research, work in the field, document and distribute alternatives to the mainstream models of communal organisation and its economies, modes of protest and environmental issues.

    #art #olivier_ressler

  • De l’incongruité des pratiques agricoles et alimentaires du XXIe siècle
    http://www.laviedesidees.fr/De-l-incongruite-des-pratiques.html

    Ce discours a été prononcé par le Surintendant européen du territoire et de l’alimentation à l’occasion des XXVIIIe Causeries d’Oulan-Bator, qui se sont tenues en Mongolie du 9 au 13 juillet 2112. Il rappelle – avec indulgence – les errements de la civilisation prébatorienne : destruction de la biodiversité, technolâtrie, misère de l’#agroforesterie, #surpêche, pauvreté de l’#alimentation.

    Mesdames, Messieurs,

    Notre humanité a connu, au siècle dernier, une crise et une mutation dont le seul précédent digne de comparaison est la grande révolution néolithique. Nos ancêtres eurent à faire face à la fois aux dérèglements #climatiques, à l’épuisement des ressources fossiles (le #pétrole, incontournable pour produire des engrais azotés, les phosphates) et à la demande de production d’agro- ou bioénergie, énergies issues de la biomasse, comme le bois, l’éthanol issu des sucres ou l’huile. Il s’en est suivi des tensions sociales, voire géopolitiques, pour l’accès à l’#eau, à la terre, à la #biodiversité ou tout simplement à la nourriture. C’était là le fond de la grande crise des années 2020 dont vous avez tous entendu parler et qui s’est heureusement conclue par le fameux traité d’Oulan Bator, qui façonna de façon décisive le monde actuel auquel il donna d’ailleurs son nom d’« ère batorienne ».

    Si vous reprenez les textes de l’époque, disons ceux produits entre 1970 et 2020, vous constaterez en effet qu’il y eut alors un immense débat, moins sur la nécessité de la transition qui s’imposait à tous, que sur la nature de cette #transition. Vous m’excuserez de caricaturer les choses, mais, compte tenu des limites de temps, je dirai qu’il y avait globalement deux grandes positions.

    La première nous apparaît, avec le recul, totalement incroyable et fantaisiste, et je vous surprendrai sans doute encore plus en vous disant qu’elle eut longtemps la faveur des décideurs et de l’opinion. Mais je tiens à vous rappeler l’état primitif de la conscience politique et morale de l’âge industriel prébatorien. Cette position reposait sur l’idée que l’ensemble des problèmes seraient résolus en perpétuant la logique qui les avait favorisés ! Il s’agissait de s’appuyer sur des innovations techniques (#biotechnologie, #géo-ingénierie, biologie synthétique, grands #barrages, clonage, fermes verticales dans des grandes tours, etc.) développées et contrôlées par une #oligarchie d’entreprises privées, quoique très liées aux États. Bien sûr, l’avantage de cette proposition était d’éviter toute réforme en profondeur des modes de vie et de la gouvernance du système.

    S’il est si important de rappeler les termes de ce projet, que l’on peut qualifier de « technolâtre », c’est que notre société a fait un choix opposé. C’est la deuxième option. Considérez en effet un instant notre mode de gestion de la biodiversité. Au contraire du projet de centralisation et de normalisation à outrance (c’est la logique des clones), la plupart des plantes et des animaux domestiques que nous cultivons et élevons sont sélectionnés sur un mode décentralisé et diversifié en réseau, impliquant des stations de sélection locales et des maisons des #semences, qui animent elles-mêmes des réseaux de paysans-sélectionneurs.

    Vous voyez apparaître sur l’écran une photo de la Beauce datant de 1990. Je dis bien la Beauce, car ceux qui connaissent ce pays actuellement croiront plutôt qu’il s’agit d’une image prise par un de nos satellites sur quelque planète hostile. Eh bien oui, mesdames et messieurs, au moment même où des projets délirants prétendaient « biotiser » la planète Mars en y implantant une vie primitive en vue d’hypothétiques colonisations, les hommes dégradaient toute forme d’#écosystème élaboré dans ces plaines si fertiles de la région parisienne. Ils prétendaient créer sur Mars ce qu’ils avaient détruit sur la Terre. Et sachez pourtant que la #civilisation_industrielle prébatorienne considérait ces terres comme les plus prospères !

    Si vous imaginez ce qu’était alors l’état de nos territoires, le degré de dégradation biologique qui les affectait dans leur ensemble, vous pourrez vous représenter l’effort considérable de nos prédécesseurs pour inverser cette tendance mortifère et couvrir d’un vert manteau la terre dénudée. Pardonnez-moi ce lyrisme, mais la question est absolument capitale. Il a fallu une réforme profonde de nos systèmes psychologiques, économiques, techniques et fiscaux pour retrouver le potentiel détruit. Nous sommes les héritiers – et les heureux bénéficiaires – de cet effort sans précédent, et nous nous devons d’en conserver soigneusement les avantages pour nos enfants.

    Mais, me direz-vous, que mangeait-on en ce temps-là ? L’alimentation a connu un appauvrissement stupéfiant dans le premier quart du siècle dernier. L’alimentation mondiale tenait à une poignée de productions : #blé, #maïs, canne et betterave à sucre, riz, #soja et #palmier_à_huile. Seuls les trésors d’imagination et de technicité de l’#agro-industrie permettaient de recréer par les couleurs et odeurs de synthèse un faux-semblant de diversité. Les animaux étaient soumis au même régime. Des #vaches ne mangeaient jamais d’herbe, des #porcs jamais de glands et des #poulets jamais d’insectes. Maïs, soja, sels minéraux : telle était alors pour tous la triade miracle.

    Quel contraste avec notre politique vigoureuse visant à utiliser au mieux la #biomasse fixée par le territoire ! Ces merveilleux systèmes associant production de chênes de qualité et élevage de porcs, que nous nommons Dehesa et qui nous semblent si évidemment performants, ne se trouvaient plus qu’en Espagne et sur une surface qui n’excédait guère 20 000 kilomètres carrés. Faute d’une attention soutenue et d’une recherche de qualité – notamment sur la fructification des chênes –, cette Dehesa n’avait d’ailleurs que peu de chose à voir avec celle que nous avons aujourd’hui sous les yeux.

    Après de vrais progrès au XXe siècle, on était allé beaucoup trop loin dans la même direction, sans avoir le courage ou l’idée de sortir de l’ornière. On mangeait trop de #viande de qualité médiocre, trop de sucre, trop de sel. Il s’ensuivait une perte de #fertilité, des #maladies_cardiovasculaires, du #diabète, de l’#obésité, etc. Étrange civilisation que la civilisation prébatorienne, où la mauvaise alimentation allait de pair avec une surmortalité évitable ! Obnubilée par les maladies bactériennes, qu’elle réussit à prévenir avec succès (du moins momentanément), cette civilisation en oublia toutes les autres dimensions du lien entre santé et alimentation. Il y avait, dans tout l’espace public – je dis bien dans tout l’espace public, jusque dans les établissements scolaires – des distributeurs de boissons et d’aliments surchargés en sucre et en sel !

    Nous n’avons pas seulement diminué la quantité moyenne de viande consommée, nous avons surtout appris à la moduler dans le temps. Ainsi, si les enfants et les adolescents continuent de consommer de la viande, nous diminuons rapidement cette quantité à partir de trente ou quarante ans, selon les âges et les professions.[...] Il m’arrive de rencontrer des mouvements végétariens stricts qui me demandent pourquoi nous n’avons pas interdit la viande purement et simplement. À ceux-là je rappelle que notre élevage n’est pas dépourvu de qualités agronomiques et également paysagères. C’est partout un élevage raisonné et bien intégré que nous avons promu. Dans certains territoires particulièrement frais, voire froids et humides, favorables à une pousse abondante de l’herbe, l’élevage demeure le meilleur mode de valorisation des surfaces. Si donc nous avons cessé de faire de l’élevage pour l’élevage et d’accumuler #surproduction et #pollution, nous n’avons pas renoncé à l’élevage partout où celui-ci nous paraissait bénéfique tant d’un point de vue agricole que paysager. Certes, les produits animaux sont redevenus des produits semi-festifs. Mais il vaut mieux savourer en petites quantités un bon fromage avec des amis que d’avaler quotidiennement et précipitamment à la cantine un succédané lacté dépourvu de saveur.

    J’en viens, pour terminer, au #poisson et autres produits aquacoles. Vous raffolez tous de la carpe, ce « cochon des étangs » que nous préparons sous un nombre incroyable de formes. Au point que le mot carpe est désormais synonyme de « poisson » pour beaucoup d’entre vous. C’est en effet un poisson d’eau douce que nous élevons dans les nombreux étangs que nous entretenons. Rappelons que ces étangs jouent un rôle fondamental aussi bien en réserves d’eau et en lieux d’épuration, qu’en réserves de biodiversité et d’#agronomie ! Vidés tous les sept ans, ils offrent trois ans d’excellentes récoltes. Au début du XXIe siècle pourtant, cette culture des étangs et des poissons d’eau douce était résiduelle, sauf en Asie, dans les cultures de rizière. C’est bien simple : le poisson d’eau douce avait quasiment disparu, au profit du poisson de mer. Mais la surpêche avait presque vidé les océans. Quant à l’élevage de poissons tels que les saumons, le remède était pire que le mal. Le saumon étant carnivore, il fallait pêcher toujours plus de poisson pour élever les saumons. C’est un peu comme si nous avions mangé du tigre et raflé régulièrement tous les animaux de la jungle pour nourrir nos tigres d’élevage !

    Ce sont paradoxalement les problèmes climatiques et le problème des réserves en eau qui nous ont amenés à réfléchir à des modes intelligents de retenues d’eau. Quitte à construire des barrages, pourquoi ne pas en faire également des lieux de production piscicole ? Ainsi, dans un lieu donné, plutôt que de faire un seul grand bassin, il est apparu qu’il valait mieux en faire toute une série, reliés entre eux et permettant une exploitation raisonnée. L’obligation alors émise, pour toute demande de construction d’une retenue, de fournir une capacité de production piscicole a profondément changé la logique des aménagements. Au lieu de créer quelques grands barrages, profonds, lourds d’entretien, concentrés en un lieu, nous avons constitué un système hydraulique #décentralisé, complexe, flexible, d’une grande #résilience et hautement productif ! C’est à lui que nous devrons le délicieux pâté de carpe au coulis de groseille avec sa mousse de châtaigne qui constitue l’entrée de notre repas.

    et aussi #permaculture #agroécologie #aquaculture #paysannerie #prospective

  • RFC 7181 : The Optimized Link State Routing Protocol version 2

    Il existe désormais plusieurs protocoles de #routage pour le problème difficile des #MANETs, ces réseaux ad hoc (c’est-à-dire non organisés et non gérés) de machines diverses connectées de manière intermittente. On est loin des réseaux structurés classiques, avec leurs routeurs bien administrés qui se parlent en OSPF. Dans un MANET, le réseau doit se configurer tout seul, il n’y aura pas d’administrateur pour cela. Notre nouveau #RFC décrit la version 2 d’un de ces protocoles de routage les plus répandus, #OLSR.

    http://www.bortzmeyer.org/7181.html

    #cccp

  • #Old_Money’s #Mothership Is Here to Save Us All
    http://africasacountry.com/old-moneys-mothership-is-here-to-save-us-all

    Dutty Artz, the New York-based record label I run and release #MUSIC with, just put out a new EP by Old Money. This morning I put my remix of the title track ’Mothership’ on Soundcloud, and for a limited time it is available for #Free_Download. To get the rest of the EP, which includes a fire […]

    #Afro-Futurism #Afropolitanism #DJ_Spoko #pan-Africanism

  • A Practical Utopian’s Guide to the Coming Collapse | David Graeber | The Baffler
    http://www.thebaffler.com/past/practical_utopians_guide

    What is a revolution? We used to think we knew. Revolutions were seizures of power by popular forces aiming to transform the very nature of the political, social, and economic system in the country in which the revolution took place, usually according to some visionary dream of a just society. Nowadays, we live in an age when, if rebel armies do come sweeping into a city, or mass uprisings overthrow a dictator, it’s unlikely to have any such implications; when profound social transformation does occur—as with, say, the rise of feminism—it’s likely to take an entirely different form. It’s not that revolutionary dreams aren’t out there. But contemporary revolutionaries rarely think they can bring them into being by some modern-day equivalent of storming the Bastille.

    P.S. Merci http://seenthis.net/messages/184058

    • If, on the other hand, we stop taking world leaders at their word and instead think of neoliberalism as a political project, it suddenly looks spectacularly effective. The politicians, CEOs, trade bureaucrats, and so forth who regularly meet at summits like Davos or the G20 may have done a miserable job in creating a world capitalist economy that meets the needs of a majority of the world’s inhabitants (let alone produces hope, happiness, security, or meaning), but they have succeeded magnificently in convincing the world that capitalism—and not just capitalism, but exactly the financialized, semifeudal capitalism we happen to have right now—is the only viable economic system. If you think about it, this is a remarkable accomplishment.

      How did they pull it off? The preemptive attitude toward social movements is clearly a part of it; under no conditions can alternatives, or anyone proposing alternatives, be seen to experience success. This helps explain the almost unimaginable investment in “security systems” of one sort or another: the fact that the United States, which lacks any major rival, spends more on its military and intelligence than it did during the Cold War, along with the almost dazzling accumulation of private security agencies, intelligence agencies, militarized police, guards, and mercenaries. Then there are the propaganda organs, including a massive media industry that did not even exist before the sixties, celebrating police. Mostly these systems do not so much attack dissidents directly as contribute to a pervasive climate of fear, jingoistic conformity, life insecurity, and simple despair that makes any thought of changing the world seem an idle fantasy. Yet these security systems are also extremely expensive. Some economists estimate that a quarter of the American population is now engaged in “guard labor” of one sort or another—defending property, supervising work, or otherwise keeping their fellow Americans in line. Economically, most of this disciplinary apparatus is pure deadweight.
      In fact, most of the economic innovations of the last thirty years make more sense politically than economically. Eliminating guaranteed life employment for precarious contracts doesn’t really create a more effective workforce, but it is extraordinarily effective in destroying unions and otherwise depoliticizing labor. The same can be said of endlessly increasing working hours. No one has much time for political activity if they’re working sixty-hour weeks.

      #brown_tech #néolibéralisme #oligarchie #surveillance
      #histoire #longue_durée

    • it’s only when we reject the idea that such labor is virtuous in itself that we can start to ask what is virtuous about labor. To which the answer is obvious. Labor is virtuous if it helps others. A renegotiated definition of productivity should make it easier to reimagine the very nature of what work is, since, among other things, it will mean that technological development will be redirected less toward creating ever more consumer products and ever more disciplined labor, and more toward eliminating those forms of labor entirely.
      At the moment, probably the most pressing need is simply to slow down the engines of productivity. This might seem a strange thing to say—our knee-jerk reaction to every crisis is to assume the solution is for everyone to work even more, though of course, this kind of reaction is really precisely the problem—but if you consider the overall state of the world, the conclusion becomes obvious. We seem to be facing two insoluble problems. On the one hand, we have witnessed an endless series of global debt crises, which have grown only more and more severe since the seventies, to the point where the overall burden of debt—sovereign, municipal, corporate, personal—is obviously unsustainable. On the other, we have an ecological crisis, a galloping process of climate change that is threatening to throw the entire planet into drought, floods, chaos, starvation, and war. The two might seem unrelated. But ultimately they are the same. What is debt, after all, but the promise of future productivity? Saying that global debt levels keep rising is simply another way of saying that, as a collectivity, human beings are promising each other to produce an even greater volume of goods and services in the future than they are creating now. But even current levels are clearly unsustainable. They are precisely what’s destroying the planet, at an ever-increasing pace.
      Even those running the system are reluctantly beginning to conclude that some kind of mass debt cancellation—some kind of jubilee—is inevitable.

      #dette #productivité #critique_techno #crise #climat

    • Occupy was surely right not to make demands, but if I were to have to formulate one, that would be it. After all, this would be an attack on the dominant ideology at its very strongest points. The morality of debt and the morality of work are the most powerful ideological weapons in the hands of those running the current system. That’s why they cling to them even as they are effectively destroying everything else. It’s also why debt cancellation would make the perfect revolutionary demand.