• What’s your favorite old-school video game?
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    Feel free to define “old-school” any way you like. by austin pocus. continue discussion at community.hackernoon.comI’m personally curious to hear which games the HN community holds dear.My favorite has to be Chrono Trigger. It has artwork by Akira Toriyama of Dragon Ball fame, time travel, talking frogs…all the essential elements are there. It’s the quintessential JRPG — if you haven’t tried it, I can’t recommend it enough.Honorable mention: Final Fantasy VI. It was by far the most epic RPG of its time (over a dozen playable characters!) and it still holds up today as one of the best RPGs of all time.What are your favorite old-school games? What makes them so great?continue discussion at community.hackernoon.comWhat’s your favorite old-school video game? was originally published in Hacker Noon on (...)

    #old-school-video-game #old-school-gaming #gaming #old-video-games #videogames

  • En Norvège, jusqu’à l’âge de dix ans au moins, des équipes de football mixtes

    C’est dimanche, c’est le jour des matchs de foot pour les enfants... Aujourd’hui à Kristiansand (Sud de la Norvège), dans la grande halle, plusieurs centaines d’enfants de 6 à 10 ans se sont réunis pour la coupe du Sørlandet.

    J’en parle ce soir, parce que je me suis rendu compte que la plupart des équipes de la région sont mixtes. Il y a un peu moins de filles que de garçons, mais tout de même au moins dans une proportion de 30-40 % pour 60-70 %.

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    Je ne suis pas un fan de foot, loin de là, et mon fiston pas vraiment non plus, mais il aime l’ambiance et l’exercice sportif. J’en parle ici puisque je sais que Seenthis est le théâtre de nombreuses discussions sur le genre, l’égalité des sexes, l’éducation différente entre les filles et les garçons.

    Un petit témoignage ici, qui ne vaut que pour ce qu’il est, une observation partielle, mais quand même : je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’il y a dans cette initiative une attitude résolument progressiste. Il y a des entraîneurs et des arbitres hommes et des entraîneurs et des arbitres femmes. On apprend aux enfants :

    – à jouer en « fair-play » : on s’excuse systématiquement auprès des adversaires en cas de coup de pied malencontreux, on remercie et on se sert la main en fin de partie, on boit ensuite éventuellement un jus de pomme.

    – à respecter l’autre sexe, à faire en sorte qu’il n’y ai pas de différence dans le jeux entre les filles et les garçons. C’est un objectif de travail annoncé, sachant que les comportements machistes sont toujours possibles (ça dépend de l’éducation) : ce qui montre que l’égalité dans les comportements ne va pas encore tout à fait de soi, mais que la Norvège prend cette question très sérieusement puisque des programmes pour un traitement « non-genré » des enfants est mis en place, par exemple, dans de nombreux jardins d’enfants.

    On insiste sur le collectif (passer le ballon à l’autre aussi souvent que possible si il ou elle est mieux placé(e), etc... La moindre réflexion ou blague mal placée de la part d’un garçon envers une fille qui aurait raté le ballon serait immédiatement relevée et discutée. Mais en fait, ça arrive extrêmement rarement. En deux ans, je n’ai vu ça qu’une seule fois.

    Et aujourd’hui, ce spectacle m’a touché, En ce dimanche pourtant pluvieux et venteux, il y avait quelque chose de doux et d’assez beau, de voir les filles et les garçons mélangé(e)s prendre le même plaisir à faire partie de ces équipes, alors que d’habitude, ma perception du foot, c’est plutôt le machisme et la brutalité.

    Pour le débat, donc.

    Le foot pour les enfants, je n’ai aucune idée comment ça se passe ailleurs en général et en France en particulier.

    #genre #égalité #égalité_de_sexes

    • Ma fille a fait du foot pendant un an. Jusqu’à 12 ans, un truc comme ça, les équipes sont mixtes. Je crois que la FFF lutte contre la baisse des licences et donc pèse à mort pour l’intégration des filles. En moyenne, les entraîneurs jouent le jeu, mais dès qu’on gratte sous la surface, franchement, ce n’est pas glorieux. Tous pensent réellement qu’il y a des différences physiques indépassables entre les garçons et les filles, qu’il faut les séparer à la puberté pour éviter qu’elles « distraient les garçons » ou qu’elles « prennent des coups ». Le fait est que la FFF a autorisé l’intégration des petites filles dans des équipes plus jeunes que leur âge... donc, le mythe de leur faiblesse, de leur moindre endurance, de leur moindre force, de leurs moindres capacités, lui, se porte très bien.

    • J’ai suivi une équipe de rugby féminin, des filles de 15-17 ans qui ont dû un peu braver tout le monde pour vivre leur passion. Il m’a été confirmé que l’entraîneur était très #old-school et qu’il avait traîné de pied pour le placage. J’ai assisté à un entraînement, et oui, j’ai entendu des remarques sur le jeu des filles qui m’ont pas mal écorché les oreilles. Ensuite, je suis allée à un match contre une équipe constituée depuis plus longtemps. Là, l’équipe du bled s’est faite laminée. J’ai discuté avec les filles d’en face qui m’ont confirmé que leur entraîneur les avait poussées exactement comme les gars et du coup, elles étaient aptes à aller durement au contact. Celles de mon bled n’ont absolument pas peur de s’en prendre plein la gueule, c’est juste qu’on a choisi pour elles.

    • Sur la question de la mixité dans le sport, je remonte une discussion initiée par @mad_meg.
      Le sport est un laboratoire social passionnant..

      Si vous voulez expliquer concrètement ce qu’est la question de la domination à un non-initié, posez lui la question de savoir quel est le dernier français qui a remporté Roland Garros.
      Vous allez voir, après sa réponse, la façon dont notre cerveau est formaté pour hiérarchiser et occulter apparaît au grand jour..

      http://seenthis.net/messages/166443

    • Ma fille jouait théoriquement dans sa catégorie, mais comme elle était débutante, elle s’entraînait aussi avec des plus jeunes. Sinon, il y a eu des rencontres départementales à la fin de l’année et là, elle a joué dans sa catégorie. Maintenant, elle a laissé tomber, parce que son plus grand problème avec le sport, ce n’est pas tant le sexisme que la #compétition. Il lui faut des sports sans lutte des places. Du coup, on fait de l’#escalade ensemble. Dans le groupe où je pratique, il n’y a aucune catégorie, ni par l’âge, ni par le sexe, ni même par l’ancienneté. Et l’enjeu, c’est de se faire plaisir, de passer un bon moment...