• 26-29 février : La Via Campesina appelle à une Semaine de Mobilisation contre l’OMC

    La 13e Conférence ministérielle (CM13) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) est prévue du 26 au 29 février 2024 à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis.

    La Via Campesina a appris que les négociations alimentaires et agricoles lors de la 13e ministérielle aborderont (i) une solution permanente à la question de la constitution de stocks publics, en suspens depuis 2013, (ii) le Mécanisme spécial de sauvegarde, une demande de longue date des pays en développement, (iii) les subventions substantielles fournies par les pays développés du Nord global à leurs agro-industries, et (iv) les subventions à la pêche industrielle ainsi que le traitement spécial et différencié demandé par les pays en développement pour protéger la pêche artisanale.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/20/26-29-fevrier-la-via-campesina-appelle-a-une-s

    #international #omc

  • Membre des #BRICS, de l’OCS et de l’OCE, ce pays ne voit plus l’utilité de l’#OMC / #médias

    « Les organisations économiques telles que les BRICS, l’OCS, l’UEEA et l’OCE, assument bien les fonctions de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) au niveau régional, a déclaré à Sputnik le vice-ministre iranien des Affaires étrangères.
    Membre de ces organismes, l’Iran en tire à son profit et n’a plus besoin d’aspirer à adhérer à l’OMC.
    L’Iran ne croit plus nécessaire de rejoindre l’Organisation mondiale du commerce (OMC) alors qu’il y a les BRICS, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), l’Union économique eurasienne (UEEA) et l’Organisation de coopération économique (OCE) dont il est membre ou partenaire privilégié, a déclaré à Sputnik Mehdi Safari, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé de la diplomatie économique. (...) »

    #politique #international #communication #médias #propagande #retour_de_manivelle #envers_du_miroir #société #changement

    tps ://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e4/07/14/1044130693_0:363:2995:2048_1280x0_80_0_0_a8b8d18d7ea6d9db5578a7d5d21500fb.jpg.webp

    https://fr.sputniknews.africa/20240103/membre-des-brics-de-locs-et-de-loce-ce-pays-ne-voit-plus-lutilite

  • CARTOGRAPHIE DES VIOLATIONS SUBIES PAR LES PERSONNES EN DEPLACEMENT EN TUNISIE

    L’#OMCT publie aujourd’hui un rapport, « Les routes de la torture : Cartographie des violations subies par les personnes en déplacement en Tunisie » qui met en lumière l’ampleur et la nature des violations des #droits_humains commises en Tunisie entre juillet et octobre 2023 à l’encontre de migrant-e-s, réfugié-e-s et demandeurs d’asile.

    Depuis octobre 2022, la Tunisie a connu une intensification progressive des violations à l’encontre des personnes en déplacement essentiellement d’origine subsaharienne, sur fond de #discrimination_raciale. Le discours présidentiel du 21 février 2023 les a rendues encore plus vulnérables, et le mois de juillet 2023 a représenté un tournant dans l’échelle et le type des violations des #droits_humains commises, avec une recrudescence des #arrestations et des #détentions_arbitraires, des #déplacements_arbitraire et forcés, ayant donné lieu à des #mauvais_traitement, des #tortures, des #disparitions et, dans plusieurs cas, des #décès. Ce cycle d’#abus commence avec une situation d’irrégularité qui accroît leur #vulnérabilité et qui les expose au risque de violations supplémentaires.

    Cependant, malgré l’ampleur des violations infligées, celles-ci ont été très largement passées sous silence, invisibilisant encore davantage une population déjà marginalisée. A traves les voix de victimes directes de violations ayant voulu partager leurs souffrances avec l’OMCT, ce rapport veut contribuer à contrer cette dynamique d’#invisibilisation des migrant-e-s, refugié-e-s et demandeurs d’asile résidant en Tunisie, qui favorise la perpétuation des violations et un climat d’#impunité.

    Le rapport s’appuie notamment sur plus de 30 entretiens avec des représentant-e-s d’organisations partenaires et activistes travaillant sur tout le territoire tunisien et une vingtaine de témoignages directes de victimes de violence documentés par l’OMCT et ses partenaires. Il dresse une cartographie des violations infligées aux migrants, parmi lesquelles les expulsions forcées des logements, les #violences physiques et psychologiques exercées aussi bien par des citoyens que par des agents sécuritaires, le déni d’#accès_aux_soins, les arrestations et détentions arbitraires, les déplacements arbitraires et forcés sur le territoire tunisien, notamment vers les zones frontalières et les #déportations vers l’Algérie et la Libye. Les interactions avec les forces de l’ordre sont généralement assorties de torture et mauvais traitements tandis que les victimes sont privées, dans les faits, du droit d’exercer un recours contre ce qu’elles subissent.

    Cette #violence institutionnelle touche indistinctement les personnes en déplacement, indépendamment de leur statut, qu’elles soient en situation régulière ou non, y compris les réfugié-e-s et demandeurs d’asile. Les victimes, hommes, femmes, enfants, se comptent aujourd’hui par milliers. A la date de publication de ce rapport, les violations se poursuivent avec une intensité et une gravité croissante, sous couvert de lutte contre l’immigration clandestine et les réseaux criminels de trafic d’êtres humains. La Tunisie, en conséquence, ne peut être considérée comme un pays sûr pour les personnes en déplacement.

    Ce rapport souhaite informer les politiques migratoires des décideurs tunisiens, européens et africains vers une prise en compte décisive de l’impact humain dramatique et contre-productif des politiques actuelles.

    https://omct-tunisie.org/2023/12/18/les-routes-de-la-torture

    #migrations #asile #réfugiés #Tunisie #rapport

    ping @_kg_

  • Europe accuses US of profiting from war
    https://www.politico.eu/article/vladimir-putin-war-europe-ukraine-gas-inflation-reduction-act-ira-joe-biden

    Despite the energy disagreements, it wasn’t until Washington announced a $369 billion industrial subsidy scheme to support green industries under the Inflation Reduction Act that Brussels went into full-blown panic mode.

    “The Inflation Reduction Act has changed everything," one EU diplomat said. "Is Washington still our ally or not?”

    For Biden, the legislation is a historic climate achievement. “This is not a zero-sum game,” the U.S. official said. “The IRA will grow the pie for clean energy investments, not split it.”

    But the EU sees that differently. An official from France’s foreign affairs ministry said the diagnosis is clear: These are "discriminatory subsidies that will distort competition.” French Economy Minister Bruno Le Maire this week even accused the U.S. of going down China’s path of economic isolationism, urging Brussels to replicate such an approach. “Europe must not be the last of the Mohicans,” he said.

    • Dès début septembre, nombre de présidents de grands groupes européens ont commencé à tirer la sonnette d’alarme auprès des dirigeants de leurs pays et de la Commission européenne. Tous ont découvert les effets potentiellement dévastateurs contenus dans le programme de l’IRA. « Sous couvert de verdissement de l’industrie, les États-Unis se livrent à un véritable dumping pour rapatrier les industries et les savoir-faire sur le territoire américain. Et il ne s’agit pas seulement de secteurs ou de technologies stratégiques comme les semi-conducteurs. L’énergie, le solaire, l’hydrogène, l’automobile, l’acier, le zinc, les batteries, tous les secteurs se voient offrir des subventions massives, s’ils s’installent ou se réinstallent aux États-Unis », analyse ce responsable européen.

      [...] Ce qui est vrai pour les batteries l’est tout autant pour les semi-conducteurs, la fabrication d’éoliennes ou de panneaux solaires. Chacun soupèse la situation et se demande, dans ce contexte de totale incertitude, si cela vaut vraiment le coup d’investir en Europe.

      Les uns après les autres, les gouvernements s’alarment : l’Europe est menacée d’une désindustrialisation massive, qui risque de compromettre toute sa transition écologique et son avenir économique et social. Car derrière les grands groupes, ce sont tous les écosystèmes industriels qui sont en péril. Non seulement la chaîne de sous-traitants, de services, mais aussi toutes les chaînes de recherche, de valeur ajoutée travaillant en symbiose avec les grands groupes et qui sont appelées à former la nouvelle matrice de la réindustrialisation, après la grande période d’éclatement liée à la globalisation et aux délocalisations.

      Mais face à cette menace désormais identifiée, les Européens avancent comme à leur habitude en ordre dispersé. Comme souvent, les hauts fonctionnaires de la Commission européenne imaginent une réponse juridique et formelle. La présidente de la Commission a ainsi agité la menace d’aller porter le différend entre l’Europe et les États-Unis devant l’Organisation mondiale du commerce, estimant que l’Inflation Reduction Act contournait les règles du commerce international.

      Cette riposte est jugée totalement inadéquate par ses détracteurs. L’#OMC est une structure morte avec l’échec du cycle de Doha en 2008. Son incapacité à sortir de sa vision dogmatique et à répondre aux défis du changement climatique notamment a démontré son inutilité. Ses avis n’intéressent plus personne. « Et même si elle se saisissait du dossier, elle rendrait un avis dans cinq ans. D’ici là, les dommages seraient devenus irréversibles », estime un connaisseur du sujet.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/281122/entre-les-etats-unis-et-l-europe-l-ombre-d-une-guerre-commerciale
      #Inflation_reduction_act

    • L’Allemagne et la France tentent de rivaliser avec les subventions « vertes » américaines
      https://www.euractiv.fr/section/economie/news/lallemagne-et-la-france-tentent-de-rivaliser-avec-les-subventions-vertes-am

      À cette fin, la France et l’Allemagne ont pour objectif une modification des règles de l’UE en matière d’aides d’État, qui limitent actuellement la capacité des États membres du bloc à #subventionner les entreprises, dans le but de prévenir les distorsions sur le marché unique européen.

  • Déclaration de Genève : Mettons fin à l’OMC !

    Construisons un Commerce International basé sur les Droits des Paysan·nes et la Souveraineté Alimentaire

    Nous, La Via Campesina – la voix de plus de 200 millions de paysan·nes, de peuples autochtones, de travailleur·euses migrant·es, de pastoralistes comprenant des jeunes et des femmes, et comptant parmi nos membres 182 organisations paysannes dans 81 pays – sommes réunis à Genève, en Suisse, depuis le 11 juin 2022, pour dénoncer les politiques néolibérales destructrices de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), qui ont décimé les économies rurales, exacerbé la dette rurale et aggravé la faim dans le monde.

    La Via Campesina est née il y a 30 ans comme une réponse internationaliste des petit·es producteur·trices alimentaires du monde entier pour résister à la mondialisation des politiques de libre-échange et du commerce spéculatif dans l’agriculture et l’alimentation.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/07/03/declaration-de-geneve-mettons-fin-a-lomc

    #international #omc

  • La Via Campesina appelle les États à sortir de l’OMC et à créer un nouveau cadre basé sur la souveraineté alimentaire (+ autres textes)

    La Via Campesina, le mouvement paysan mondial représentant les voix de plus de 200 millions de petit·es paysan·nes d’Asie, d’Afrique, d’Europe et des Amériques, a été mobilisé toute cette semaine contre l’OMC. La crise alimentaire qui frappe le monde aujourd’hui est une preuve supplémentaire que le libre-échange – loin d’apporter la sécurité alimentaire – affame les peuples.

    L’Organisation mondiale du commerce a une fois de plus échoué à proposer une solution permanente quant aux stocks publics à des fins de sécurité alimentaire. Depuis plus de huit ans, les pays riches bloquent les propositions concrètes des membres africains et asiatiques du G33 à cet égard.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/06/21/la-via-campesina-appelle-les-etats-a-sortir-de

    #international #omc

  • OMC : Accord conclu sur la pêche, les levées des brevets sur les vaccins Covid et la sécurité alimentaire Le figaro
    https://www.lefigaro.fr/flash-eco/omc-accord-conclu-sur-la-peche-les-levees-des-brevets-sur-les-vaccins-covid

    Après plusieurs journées de tractations intenses, marqués l’intransigeance de l’Inde sur plusieurs textes, les négociateurs ont fini par s’entendre sur tous ces sujets.
    La ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a annoncé avoir approuvé vendredi 17 juin à Genève des accords « historiques » sur la pêche, la levée des brevets anti-Covid et l’insécurité alimentaire. C’est « un ensemble de résultats sans précédent. Il y a longtemps que l’OMC n’avait pas obtenu un nombre aussi important de résultats multilatéraux. Les résultats démontrent que l’OMC est capable de répondre aux urgences de notre époque » , a déclaré la directrice de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala, devant les chefs de délégation des 164 pays membres de l’organisation.


    La conférence avait pour ambition non seulement de s’attaquer à l’insécurité alimentaire créée par la Russie, mais elle voulait aussi supprimer des subventions qui facilitent la surpêche et vident les océans, lever temporairement les brevets qui protègent les vaccins anti-Covid ou encore réformer l’OMC elle-même. Après plusieurs journées de tractations intenses, marqués par de nombreuses incertitudes et l’intransigeance de l’Inde sur plusieurs textes, les négociateurs ont fini par s’entendre sur tous ces sujets, a annoncé le Président de la Conférence ministérielle Timur Suleimenov, chef de cabinet adjoint du président du Kazakhstan.

    L’OMC n’a toutefois pas publié dans l’immédiat les textes finaux. La ministérielle a duré pratiquement 36 heures de plus que prévu. C’est finalement aux alentours de 03H00 GMT que la directrice générale a abattu le marteau qui marque l’adoption formelle des textes.

    Insécurité alimentaire
    Le texte sur l’insécurité alimentaire était très attendu, bien qu’il ne s’agisse que d’une déclaration ministérielle. La guerre menée par les Russes prive le monde de céréales et d’engrais, fait flamber les prix et menace de faim des millions de gens dans le monde. Le document adopté souligne l’importance « de ne pas imposer de prohibitions ou de restrictions à l’exportation » qui soient contraires aux règles de l’OMC. Il demande que toutes mesures d’urgence introduites pour répondre à des préoccupations en matière de sécurité alimentaire, comme un gel des exportations, « soient temporaires, ciblées et transparentes » , et soient notifiées à l’OMC. Un second texte protège les achats de nourriture du Programme alimentaire mondial de restrictions qui pourraient être imposées par certains pays.

    Pêche miraculeuse
    Jusqu’à pratiquement la dernière minute, l’accord sur la pêche est resté incertain, et même si le texte est édulcoré par rapport aux ambitions initiales, Ngozi Okonjo-Iweala n’a pas moins revendiqué un succès. C’était l’un des sujets phares de cette ministérielle. Les négociations sur le sujet ont été lancées il y a plus de 20 ans et s’inscrivent dans les objectifs du développement durable de l’ONU. Il s’agit en particulier d’interdire certaines formes de subventions qui peuvent encourager les prélèvements illégaux. Pour aider les pays en développement, l’OMC veut mettre en place un fonds permettant d’apporter une assistance technique et renforcer leurs capacités afin que ces pays puissent mettre en œuvre l’accord et aider leurs pêcheurs à se tourner vers une pêche plus durable.

    Propriété intellectuelle
    Après deux ans et demi de lutte contre la pandémie de Covid-19 les États membres ont réussi à s’accorder vendredi sur la facilitation du commerce des biens médicaux nécessaires à la lutte contre les pandémies. Un sujet d’importance pour éviter que le commerce des ingrédients et matériels ne soit restreint au moment ou on en a le plus besoin. La levée temporaire des brevets protégeant les vaccins anti-Covid destinés aux pays en développement a également été adoptée. Ce sujet a fait l’objet d’âpres batailles entre le lobby pharmaceutique, des pays en développement et de nombreuses ONG. L’idée est de faciliter la production de sérum. Les États membres ont aussi reconduit le moratoire sur les transactions électroniques, malgré les réticences de l’Inde et de l’Afrique du Sud, qui regrettent de voir une potentielle douanière de ces échanges leur échapper.

    #omc #vaccins #médicaments #covid #brevets_pharmaceutiques #propriété_intellectuelle #pêche #tafta #libre-échange #ue #mondialisation #multinationales #commerce #coronavirus

  • #Gluten, l’ennemi public ?

    En abordant le sujet de l’explosion contemporaine d’#intolérance au gluten, ce film raconte en fait d’une bataille menée par certaines des sociétés les plus puissantes de la planète contre la science libre et notre #santé à nous tous. En jeu, en plus, est la survie de millions de petits agriculteurs, tout autour de la planète, qui risquent d’être chassés du marché. Comment ces choses peuvent être liées entre elles ?

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/62747_1
    #industrie_agro-alimentaire #gluten #film #documentaire #film_documentaire #blé #céréales #alimentation #gluten-free #allergie #intolérances_alimentaires #business #alimentation #blé #coeliaquie #industrie_chimique #CIMMYT #Fondation_Rockfeller #engrais #engrais_chimiques #Norman_Borlaug #Sonora_64 #révolution_verte #agriculture #industrialisation #glyphosate #ABCD (#Archer_Daniels_Midland, #Bunge, #Cargill, #Louis_Dreyfus_Company) #agriculture_intensive #OGM #Monsanto #herbicide #microbiome #roundup #OMC #barrières_non-tarifaires #protectionnisme #capitalisme

    voir aussi, via @odilon :
    https://seenthis.net/messages/911865

  • Epilogue sur le mouvement anti-mondialisation - Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/epilogue-sur-le-mouvement-anti-6096

    Traduction d’un texte du collectif CrimeThinc qui analyse 22 ans après le blocage de l’OMC à Seattle ce que le mouvement qui a débuté à ce moment là peut nous apprendre aujourd’hui.

    Il y a 22 ans aujourd’hui, des anarchistes et d’autres manifestants ont réussi à bloquer et à fermer le sommet de l’Organisation mondiale du commerce à Seattle. C’était le début spectaculaire de ce que les journalistes ont appelé le « mouvement antimondialisation » - en fait, un mouvement mondial contre le capitalisme néolibéral. Au cours des dernières années, nous avons célébré les vingt ans de plusieurs des moments forts de ce mouvement. Aujourd’hui, nous réfléchissons à ses origines et à ce qu’il peut enseigner aux mouvements contemporains.

    • À Seattle, le 30 novembre 1999, les manifestants ont dû faire face à quelque 400 policiers ; en 2017, les manifestants ont dû affronter plus de 28 000 agents de sécurité lors de l’investiture de Donald Trump à Washington, DC, ou 31 000 lors des manifestations du G20 à Hambourg.

    • Il est important de souligner que pratiquement toutes ces expériences étaient fondamentalement joyeuses, positives et créatives. Reclaim the Streets organisait des fêtes de rue - oui, ils détruisaient les rues avec des marteaux-piqueurs, mais la police ne pouvait ni les voir ni les entendre car les marteaux-piqueurs étaient dissimulés sous les jupes des échassiers et noyés dans la musique techno. Chaque manifestation met en scène des marionnettes géantes et se termine par un concert punk ou une rave party. Les actions d’art performance prolifèrent, de même que les farces comme celles organisées par les Yes Men, qui créent de faux sites web pour les organisations commerciales mondiales et envoient ensuite des porte-parole se faisant passer pour leurs représentants, infligeant des burlesques farces à quiconque prend les faux sites web pour les pages officielles de ces institutions.

      Cette approche joyeuse et créative de la résistance est quelque chose que nous avons perdu, même si les confrontations se sont intensifiées dans le monde entier au cours des 20 dernières années.

    • La police était extrêmement inférieure en nombre lors des manifestations de l’OMC à Seattle. Sinon, les tactiques passives employées par les manifestants majoritairement « non violents » n’auraient pas suffi à les submerger. Au fur et à mesure que la police s’est intensifiée et militarisée au cours des années suivantes, les militants ont dû recourir à des tactiques plus conflictuelles, ainsi qu’à une spontanéité et une décentralisation croissantes, afin de déjouer la police.

    • L’une des principales fonctions de la police est de nous entraîner dans des querelles privées avec les autorités, nous enfermant dans le genre de bataille étroite qu’ils peuvent gagner, afin de nous distraire du reste du terrain social, y compris de tous ceux qui pourraient encore nous rejoindre mais qui restent sur la touche pour le moment.

    • En fin de compte, ce n’est ni l’escalade du maintien de l’ordre, ni notre réduction des effectifs qui ont sonné le glas du mouvement. Le mouvement altermondialiste s’est plutôt retrouvé dans une impasse après les attentats du 11 septembre 2001, lorsque les gouvernements auxquels nous nous opposions ont pu substituer un récit sur le terrorisme, la guerre et la violence ethnique à nos propositions de changement social. Ce changement de discours a été fatal non seulement parce qu’il a distrait ou intimidé ceux qui auraient pu rejoindre le mouvement, mais aussi parce qu’il a permis aux groupes autoritaires qui avaient été mis sur la touche par le mouvement de reprendre l’initiative et d’occuper l’espace de la protestation.

      Le mouvement anti-guerre, qui a suivi immédiatement le mouvement dit anti-mondialisation de la même manière que la réaction suit la révolution, fournit un contrepoint utile concernant ses forces. Dès le début de l’organisation, les organisateurs de partis marxistes traditionnels se sont assurés de tenir les rênes - et le brouillard du discours « anti-guerre » s’est avéré plus propice à leurs ambitions que l’opposition la plus confuse aux institutions financières mondiales. Immédiatement après les attaques du 11 septembre, les membres du Workers World Party ont organisé la coalition ANSWER comme groupe de façade pour leurs ambitions ; six mois plus tard, en mars 2002, les membres du Revolutionary Communist Party ont créé la coalition Not in Our Name. Ces deux dinosaures ont dominé l’organisation des manifestations pendant les années qui ont suivi.

      En conséquence, un nombre beaucoup plus important de personnes ont afflué dans les rues - le 15 février 2003 a connu l’une des plus grandes affluences de tous les temps - sans que les mobilisations énergiques qui ont eu lieu contre la mondialisation capitaliste n’aient eu le moindre impact.

    • Des politiciens comme Donald Trump ont réussi non pas en promettant aux gens un meilleur niveau de vie, mais en promettant à leurs électeurs que la violence inhérente à la société capitaliste sera principalement dirigée contre les autres.

      En réponse, nous pourrions prendre du recul par rapport aux confrontations immédiates - qui vont certainement persister et s’intensifier, que cela nous plaise ou non - pour nous demander ce dont les gens ont désespérément besoin aujourd’hui et réfléchir à la manière dont nous pourrions nous organiser à la base pour fournir ces choses comme point de départ de luttes qui peuvent finalement remplacer le pouvoir de l’État par une nouvelle base pour nos relations. Il ne s’agit pas seulement de nourriture et d’abris - que les groupes d’entraide se sont admirablement mobilisés pour fournir et défendre pendant la pandémie - ni d’assurer notre survie face à des catastrophes écologiques de plus en plus répandues. Il s’agit aussi de créer des liens significatifs entre les personnes, de canaliser la créativité hors des espaces virtuels où elle sert les plateformes des entreprises, d’inventer de nouvelles formes de joie et de convivialité. Tels devraient être nos points de départ à l’approche de la prochaine phase de notre lutte contre le capitalisme et la destruction industrielle de la biosphère.

  • G20 de la santé : cynisme et indécence
    https://www.pardem.org/g20-de-la-sante-cynisme-et-indecence-0

    Avez-vous entendu parler du Sommet du G20 sur la santé qui s’est tenu le 21 mai 2021 ? Un grand moment attendu par ceux qui croyaient au ciel néolibéral et ceux qui n’y croyaient pas !
Résultats : ceux qui croyaient aux bonnes intentions du G20 sur un “droit universel à la santé” sont déçus. Les réalistes, ceux qui n’y croyaient pas parce qu’ils savent que le G20, réunion des pays néolibéraux les plus riches, poursuit son offensive économique et de propagande pour dominer le monde au dépend des peuples, n’ont pas été surpris.


    Plongée dans la nasse du G20
    Le Sommet mondial de la santé du G20, dans sa Déclaration de Rome, ne fait pas une seule fois référence au « droit universel à la santé ». Pour lui, pas question de légitimer le principe de garantir les soins de manière universelle, c’est-à-dire à tous. Car cela serait une obligation institutionnelle pour les pouvoirs publics et les États. Or, pour les pays du G20 la santé se réduit à une option charitable envers les « pauvres » et rester une machine à profit pour les multinationales.


    Certes le G20 parle d’un « accès équitable et abordable » aux outils de lutte contre la pandémie de Covid-19 (vaccins, traitements médicaux, diagnostics et outils de protection individuelle). Il confirme les principes et objectifs du marché, l’échange monétisé (vente et achat) qui n’ont rien à voir avec le droit à la santé pour tous. La déclaration insiste sur le fait que les mesures nécessaires, qui seront prises dans les mois à venir pour « promouvoir l’accès de tous aux vaccins », doivent être définies dans le cadre des traités de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et en particulier des Traités OMC-ADPIC (Accord sur les droits de propriété intellectuelle liés au commerce). L’Organisation mondiale de la santé (OMS, agence des Nations unies) est ainsi évincée.


    Rappelons que, depuis des années, plus de 100 États, des centaines de prix Nobel, des scientifiques, des personnalités du monde de la culture et des milliers d’associations, d’organisations et de syndicats demandent que la santé soit le domaine de l’Organisation des nations unies (ONU) et en particulier de son agence l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La primauté de l’ONU et de l’OMS signifierait que les règles en la matière seraient établies conformément à la Déclaration universelle des droits de l’’Homme de 1948 et aux traités internationaux sur les droits civils, sociaux et politiques.

    Prétendre donc, comme le fait le G20, que l’objectif de la lutte mondiale contre la pandémie est de ne laisser personne de côté est un mensonge éhonté, une pure hypocrisie destinée à enfumer les peuples. La réalité est que la stratégie de lutte contre la pandémie, adoptée il y a un an et demi au nom de l’accès équitable et abordable aux vaccins et dans le respect des traités OMC/ADPIC, a privé de soins des centaines de millions de personnes exclues de la vaccination (seul 1% de la population africaine a été vacciné). Selon l’OMS, plus de la moitié de la population mondiale était, en 2020, toujours privée de couverture sanitaire de base et l’épidémie a aggravé la situation.

    Les pays du G20, chantres du néolibéralisme, maintiennent leur suprématie et leur pouvoir dans les domaines financier, technologique, scientifique, productif et commercial. Leurs entreprises privées restent les seuls propriétaires de la connaissance du vivant, les détenteurs de brevets, les producteurs et distributeurs de vaccins, les maîtres du commerce international, les fournisseurs de services médicaux, les contrôleurs des marchés de la santé, les maîtres de la digitalisation des systèmes de santé, etc.

    COVAX : nouveau nom de la charité et de la dépendance
    Le COVAX est le mécanisme de dépendance des pays du “Sud”, mis en place par les pays du Nord, en accord avec l’OMS, pour faciliter le partage de la recherche, le développement, l’achat et la distribution des vaccins en faveur des pays pauvres. Il est géré par deux organisations publiques-privées : le CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovations) et la GAVI (Global Alliance on Vaccines and Immunisation). Les vaccins sont transférés sous forme d’aide, gratuitement, aux populations des pays dits à faibles revenus, et sous forme d’aide à prix réduit pour celles des pays dits à revenus moyens. Une version payante de la charité chrétienne sans doute…


    Mais la philanthropie a des limites.
La première, c’est que les pays riches et les organismes philanthropiques privés, tels que la fondation Gates, n’ont pas alimenté les finances du COVAX comme ils l’avaient promis la main sur le cœur. COVAX devait disposer de plus de 40 milliards de dollars mais aujourd’hui, seuls 12 milliards sont arrivés dans les caisses… Entre effet d’annonce publicitaire et réalité, il y a un fossé.


    La deuxième est la préservation des brevets qui consacre la propriété privée absolue pendant 20 ans, par les multinationales pharmaceutiques, des vaccins et des dispositifs médicaux. Le but étant de maintenir la domination politique, économique et sociale des pays du Nord sur les pays du Sud par le biais de la mainmise sur la santé des milliards d’êtres humains qui les peuplent.
Les dominants le savent. Refuser la levée des brevets est un comportement cynique, voire criminel.

    Le cirque de la suspension (provisoire) des brevets
    C’était le point le plus attendu du Sommet mondial de la santé du G20. Il a officiellement choisi de ne pas prendre de décision et de reporter le débat à la réunion du Conseil général de l’OMC… qui, depuis, discutaille…


    L’Union européenne est majoritairement opposée à la suspension du régime des brevets et encore plus à son abolition. Elle cherche à déplacer le débat sur la définition d’un nouveau traité mondial de coopération en matière de surveillance et de réponse aux pandémies actuelles et futures… L’Idée de l’UE est de proposer de signer un traité mondial reprenant les grandes lignes du système de coordination intra-européenne mis en place dans le cadre de la “création” (récente) de l’Union européenne de la santé.
La vice-présidente américaine Kamala Harris s’est dite favorable à une suspension des brevets, « à condition qu’elle soit ciblée et limitée dans le temps »…

    Quant à l’Inde, la suspension lui sert à renforcer son rôle de premier producteur mondial de vaccins à faible coût par le biais de l’entreprise privée Serum Institute of India avec le soutien
de l’université d’Oxford et de Astra Zeneca. Le laboratoire a d’ailleurs signé, en 2020, un accord portant sur la production de plus de 1,2 milliard de doses de son vaccin par le Serum Institute of In-dia. La stratégie indienne d’expansion économique dans le secteur pharmaceutique se pose, évidemment, en concurrence avec la Chine.


    De son côté, l’Indonésie (autre membre du G20) a clairement exprimé sa volonté, grâce à la réduction des contraintes imposées par les brevets, de devenir le principal hub de l’Asie du Sud-Est et ce en concurrence avec la Chine et l’Inde.
Bref, la concurrence capitaliste néolibérale au sein du G20 bat son plein.
L’échec prévisible du G20 concernant une coopération mondiale effective dans la lutte conte la Co-vid-19 s’est révélé au grand jour.

    Big Pharma : des profits stratosphériques
    Les pouvoirs publics ont pratiquement financé en totalité (vaccin Astra Zeneca) et en grande partie (vaccins Pfizer, Moderna, Johnson&Johnson, etc.) la conception, le développement, la production et la commercialisation des vaccins. S’il y a des vaccins, ce n’est pas grâce à Big Pharma mais aux colossales sommes d’argent public injectées par les États (plusieurs dizaines de milliards de dol-lars), par tous les moyens possibles, dont celui décisif, des engagements garantis d’achat public de milliards de doses commandées aux entreprises.

    Ce faisant, les entreprises ont empoché le pactole et, sans investissements majeurs, ont déjà récolté des milliards de bénéfices pour les distribuer à leurs actionnaires, sans que les États, les citoyens dont l’argent public a financé les multinationales, n’aient obtenu aucun avantage financier en retour. Les gouvernements ont financé et continuent à financer les entreprises qui , elles, continuent à faire des bénéfices.
Le Sommet mondial de la santé du G20 est bien une tragique mascarade. Car il est clair que la santé des gens n’est pas la priorité des puissants du monde. La réalité d’un droit universel à la santé est inexistante.


    Qui peut croire encore que sans sortie du capitalisme néolibéral tous les peuples, nation par nation, pourront accéder aux soins de santé universels et gratuits ?

    Joël Perichaud, secrétaire national du Parti de la démondialisation, chargé des Relations internationales

    #capitalisme & #vaccination #mascarade #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement #G20 #Inde #Indonésie #profits #Droit_à_la_santé #OMC #ADPIC #COVAX #brevets #ue #union_européenne

  • Autour des brevets pour les vaccins anti-covid

    #Jérôme_Martin de l’Observatoire de la transparence médicale sur C ce soir, 06.05.2021 :

    « On a l’exemple du laboratoire Teva, un laboratoire israélien, un grand génériqueur israélien qui est en négociation depuis 3 mois avec les détenteurs de #brevets, qui ont refusé de déléguer la production. Si jamais ces brevets avaient été suspendus depuis le mois d’octobre - la première demande date du mois d’octobre... Depuis il y a eu 2 millions 300 miles morts dans le monde du #covid. Depuis cette période là on peut nous dire qu’il faut du temps, mais c’était depuis le mois d’octobre. On a pas de machine à remonter dans le temps pour réparer les erreurs et anticiper, faisons-le maintenant. Tout le monde le sait que ça prendra du temps et tout le monde sait que ce n’est pas la seule solution. La capacité de production au niveau mondiale, elle existe. Singapour, le Rwanda. La demande qui a été déposée en octobre est une demande de #suspension_provisoire des brevets. Elle est prévue par les accords de l’#OMC, par l’accord constitutif de l’OMC, l’article 9 de l’#accord_de_Marrakech, ça n’est pas la même chose que les licences obligatoires, qui sont des flexibilités qui sont déjà prévues. Les licences obligatoires, il n’y a pas besoin de passer par l’OMC pour avoir l’autorisation. La France pourrait le faire, ça n’a pas pas beaucoup d’intérêt dans ce cadre actuel parce que c’est national et qu’on a besoin d’une réponse mondiale. En levant les brevets, on permet à des laboratoires qui ont ces capacités de production de le faire. Ce qu’il faut ensuite, c’est qu’il y ait un #transfert_de_technologie. Il s’agit de quelque chose qui est au sein de l’accord de l’OMC, ça n’est pas du communisme, ce n’est pas la révolution. La décision de Biden est historique mais on reste dans un cas très contraint.
    (...)
    Elle est où la #légitimité des brevets quand il y a autant d’argent public qui a été investi ? »

    https://twitter.com/Ccesoir/status/1390418342448488451

    #propriété_intellectuelle #coronavirus

  • E-commerce à l’OMC : l’étau se resserre sur les pays en développement

    Lancées officiellement en janvier 2019, les négociations controversées sur l’e-commerce à l’OMC continuent d’avancer, malgré la pandémie. En décembre 2020, les négociateurs se sont mis d’accord sur un texte consolidé dont le contenu a fuité. Celui-ci confirme les craintes initiales : les pays du Sud ont beaucoup à perdre et pas grand-chose à gagner dans la poursuite de ces négociations.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/04/02/e-commerce-a-lomc-letau-se-resserre-sur-les-pays-en-dev

    #international #OMC

  • #Asie
    La base américaine d’Okinawa, épine dans le pied du premier ministre japonais, par Gavan McCormack (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/MCCORMACK/53686
    La présence militaire américaine au Japon, par Cécile Marin (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/japon-presencemilUS


    Fin du pacifisme au Japon, par Katsumata Makoto (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/MAKOTO/53687

    Navire chinois aux Diaoyu/Senkaku, discours à la nation en Thaïlande et abaissement de la majorité pénale en Inde - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2015/12/23/navire-chinois-aux-diaoyusenkaku-discours-a-la-nation-en-thailande-et-abai
    #Japon #Relations_Internationales_Asie_Japon #Etats_Unis #Relations_Internationales_Etats_Unis

    La Banque du #Japon adopte des taux négatifs dans l’espoir de revigorer l’économie. Par Vittorio De Filippis - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2016/01/29/la-banque-du-japon-adopte-des-taux-negatifs-dans-l-espoir-de-revigorer-l-
    #BoJ #Japon #Monnaie #Politique_monétaire

    Bientôt des robots au chevet des patients japonais, par Arthur Fouchère (Le Monde diplomatique, août 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/08/FOUCHERE/56093
    #Sciences #Santé

    Le gouvernement japonais demande aux universités de ne plus enseigner les sciences humaines | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/106865/japon-sciences-humaines

    "Cette décision correspond au plan de croissance du Premier ministre Shinzo Abe, selon lequel le rôle des universités est de « produire des ressources humaines qui correspondent aux besoins de la société »."

    "Dans un éditorial pour le Japan Times, le président de Shiga University, Takamitsu Sawa, se plaignait qu’un membre du ministère de l’Éducation avait suggéré qu’en dehors de huit universités d’élite, les étudiants devraient apprendre à utiliser des logiciels de comptabilité plutôt que les textes de l’économiste Paul Samuelson, et la traduction anglais-japonais plutôt que Shakespeare."

    –-La #Birmanie en liberté surveillée, par Renaud Egreteau (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/EGRETEAU/54358
    Nature et cultures birmanes, par Agnès Stienne (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/Birmanie-ethnies


    #Asie_Birmanie #Asie_Myanmar #Asie

    Total mis en cause pour le financement de la junte birmane
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/total-en-birmanie-le-groupe-francais-financerait-la-junte-via-des-comptes-o
    Birmanie : vers des sanctions énergiques contre les généraux ?
    https://asialyst.com/fr/2021/05/03/birmanie-vers-sanctions-energiques-contre-generaux
    #Multinationales #Energies_Tubes

    #Vietnam : la mondialisation contre la géographie - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2015/12/15/vietnam-la-mondialisation-contre-la-geographie

    "Le Vietnam et Singapour sont les seuls pays de l’ASEAN à avoir adhéré au Partenariat transpacifique, le fameux TPP lancé par les Américains, et à avoir signé un traité de libre-échange avec l’Union européenne. La position de Singapour n’étonne pas, celle du Vietnam surprend. Qu’est ce qui la motive ?"❞
    #Asie_Vietnam #Asie_Singapour #ASEAN #TPP #Géographie #Commerce #Traités_commerciaux #Asie #Asie_du_sud_est

    Mer de Chine méridionale. Un drone vietnamien pour surveiller les zones contestées | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/mer-de-chine-meridionale-un-drone-vietnamien-pour-surveiller-
    #Hydrocarbures

    Le #Vietnam se rêve en atelier de la planète, par Martine Bulard (Le Monde diplomatique, février 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/02/BULARD/57125

    #TPP #Traités_commerciaux_TPP #Libre_Echange

    "Certes, depuis le lancement de la politique dite « du renouveau » (doi moi), en 1986, des entreprises sont sorties du lot"

    "Pour lui, « l’économie mondiale marche par vagues de délocalisations. Celles-ci sont parties de l’Europe pour aller vers le Japon et la Corée du Sud, puis elles sont passées en Chine. Avec l’augmentation des salaires chinois, elles arrivent désormais au Vietnam, au Bangladesh, en Birmanie. C’est la loi naturelle, l’objectif des entreprises étant de faire du profit. Ce sont des cycles de dix ou quinze ans » — ce qui devrait « nous donner du temps pour qualifier les travailleurs et améliorer les performances », dit-il. On croirait entendre M. Pascal Lamy"

    "Le chef du gouvernement mise aussi sur l’accord signé avec l’Union européenne et ratifié — sans grand débat — par le Parlement français en juin 2016."

    "cette stratégie a un prix : la dépendance"

    "Les autorités vietnamiennes tablent sur le dogme périlleux qui a fait la puissance de Singapour, de Taïwan ou de la Chine : le faible coût de la main-d’œuvre. À une différence près, note M. Erwin Schweisshelm, directeur de la Fondation Friedrich Ebert au Vietnam : « Ces pays ont quand même protégé leurs marchés et imposé des régulations. Aujourd’hui encore, il est impossible de détenir une compagnie chinoise à 100 %, et certains investissements doivent comporter des transferts de technologie. Le Vietnam, lui, est ouvert à tous les vents."

    #Singapour, #Malaisie, #Indonésie : triangle de croissance ou triangle des inégalités ?, par Philippe Revelli (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/REVELLI/55958

    L’Indonésie, "pays musulman" ? Par Anda Djoehana Wiradikarta - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2015/06/05/indonesie-un-pays-musulman

    Indonésie 1965, mémoire de l’impunité, par Lena Bjurström (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/BJURSTROM/54359

    ÉCONOMIE. L’Indonésie près de la case Bric | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2013/01/03/l-indonesie-pres-de-la-case-bric

    -"l’Indonésie ait été désignée pour présider les négociations dans le cadre du Regional Comprehensive Economic Partnership (RCEP).

    Ce partenariat comprend les pays membres de l’Asean plus la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Inde, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, d’où son nom d’Asean + 6. Ce groupe est appelé à jouer un rôle très important dans l’économie mondiale puisqu’il représente 28 % du PNB mondial et rassemble la moitié des 6,9 milliards d’habitants de notre planète. Cette mission confiée à l’Indonésie revêt donc une valeur éminemment stratégique.Reste à savoir si les prévisions de McKinsey et de l’OCDE vont se réaliser. On peut tirer des enseignements de ce qui est arrivé au Brésil, à la Russie, à l’Inde et à la Chine, un groupe connu sous le nom de Bric. En 2001, la banque Goldman Sachs, qui a créé cet acronyme, prédisait qu’ils allaient devenir les superpuissances du monde. Or les voilà confrontés aujourd’hui à une inflation très élevée parce qu’ils n’étaient pas préparés à une croissance aussi rapide." ;
    –"Les manifestations ouvrières, de plus en plus massives, devraient également attirer notre attention. Il ne faudrait pas qu’elles dérapent et sapent la confiance des investisseurs." ;
    –" Les incitations fiscales destinées aux industries stratégiques ne touchent en fait qu’une toute petite partie des entreprises, parce qu’elles ne sont accordées qu’à celles dont le chiffre d’affaires dépasse l’équivalent de 80 millions d’euros et qui emploient plus de 500 personnes.

    Une étude de l’OCDE de septembre 2012 montre pourtant que le tissu industriel indonésien est constitué à 99 % de moyennes, petites et microentreprises. Enfin, faute d’infrastructures adéquates, le développement rapide des investissements ne pourra que provoquer une surchauffe, entraînant à son tour une déstabilisation de l’économie. "

    #Indonésie #ASEAN

    La Banque mondiale et le FMI ont jeté leur dévolu sur le #Timor_Oriental, un État né officiellement en mai 2002. 2 novembre par Eric Toussaint
    https://www.cadtm.org/La-Banque-mondiale-et-le-FMI-ont-jete-leur-devolu-sur-Timor-Oriental-un-Etat-
    #IFI_FMI_Banque_Mondiale #Asie_Pacifique

    #Corée-du-sud
    Virage autoritaire à Séoul, par Sung Ilkwon (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/ILKWON/54458

    -"« Comment la présidente peut-elle parler de “réunion violente et illégale” alors qu’autant de monde manifestait pacifiquement ? Comment peut-elle comparer les manifestants portant un masque à des membres de l’organisation terroriste Daech ? »" ;
    –"A entendre le président du Saenuri, M. Kim Moosung, la responsabilité en incomberait… aux syndicats : « Sans la KCTU, le pays serait beaucoup plus riche. Le produit intérieur brut [PIB] par personne dépasserait les 30 000 dollars »" ;
    –"Par ailleurs, le gouvernement veut privatiser certains services hospitaliers, dans l’objectif de les rendre profitables." ;
    –" la décision de Mme Park d’imposer un seul manuel d’histoire, dont le contenu serait déterminé par une commission qu’elle désignerait elle-même. Il s’agit, dit-elle, « de donner une vision correcte de l’histoire et de rectifier les versions déformées et gauchisantes qui essaient de glorifier la Corée du Nord en discréditant les réalisations capitalistes du Sud (3) »."

    #Corée_du_Sud

    « Révolution des bougies » à Séoul, par Sung Il-kwon (Le Monde diplomatique, janvier 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/IL_KWON/57002
    #Asie #Asie_Corée_du_Sud #Relations_Internationales #Multinationales #Ploutocratie

    "« Ces chaebol qui se sont montrés impitoyables envers leurs salariés et les petites entreprises, mais généreux à l’égard de Choi Soon-sil et de sa fille, méritent des sanctions. »"

    "Les Sud-Coréens estiment également qu’elle et sa majorité n’ont rien fait contre l’évasion fiscale pratiquée à grande échelle par les dirigeants des chaebol et qu’ils ont fermé les yeux sur leur financement occulte des partis et des journaux."

    #Documentaires
    Un oeil sur la planète - Corée : la puissance cachée - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=BJwCMLJmh8Y

    #États-Unis / #Corée_du_Nord : Il n’y a pas de solution militaire. PASCAL BONIFACE·LUNDI 4 SEPTEMBRE 2017
    https://www.facebook.com/notes/pascal-boniface/%C3%A9tats-unis-cor%C3%A9e-du-nord-il-ny-a-pas-de-solution-militaire/10155711423904100

    #Chine #Relations_Internationales
    Secrets chinois dévoilés, présidence birmane nommée en mars et meurtre raciste en Inde - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2016/02/04/secrets-chinois-devoiles-presidence-birmane-nommee-en-mars-et-meurtre-raci

    "-Au moment de son arrestation et de sa mise en examen, son petit frère aurait alors fuit aux Etats-Unis avec en sa possession plus de 2 700 documents internes sensibles. Ces documents représenteraient « les informations les plus précieuses jamais obtenues par un transfuge chinois depuis ces trente dernières années »." ;
    –"Corée du Sud : Séoul promet de détruire le missile nord-coréen" ;
    #TPP : "Le Partenariat transpacifique signé à Auckland, la Chine prend acte" ; #Traités_commerciaux
    –"Dans le même temps, Pékin est en train de mettre sur pied sa propre Zone de Libre-Echange de l’Asie-Pacifique (FTAAP). Sans les Américains, bien sûr." ;
    –"#Thaïlande : la junte accentue sa pression sur les médias étrangers"

    L’#Australie séduite par la Chine, par Olivier Zajec (Le Monde diplomatique, janvier 2015) #Océanie
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/01/ZAJEC/51931

    Le président chinois le plus puissant depuis Mao Zedong, par Emilie Frenkiel (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/FRENKIEL/53964

    Ce que cachent les soubresauts financiers de la Chine, par Michel Aglietta (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/AGLIETTA/53963

    #Taïwan en quête de souveraineté économique, par Tanguy Lepesant (Le Monde diplomatique, mai 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/LEPESANT/55448
    L’#Amérique_centrale lâche Taipei, par Guillaume Beaulande (Le Monde diplomatique, mai 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/BEAULANDE/55450
    Taïwan, pièce manquante du « rêve chinois ». par Tanguy Lepesant
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/10/LEPESANT/63636

    #OMC #UE
    Chine : l’épineuse question du statut d’économie de marché. Par Elodie Le Gal - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2016/05/10/chine-l-epineuse-question-du-statut-d-economie-de-marche

    « Nous en parlons peu mais cela pourrait devenir le sujet chaud de la fin de l’année. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) va devoir traiter la demande de la Chine. Lors de son adhésion à l’OMC en 2001, figurait une clause à l’accord qui précisait que d’ici 2016, le pays pourrait obtenir le statut d’économie de marché. Des réformes du système économique chinois étaient donc attendues. L’heure a sonné, et le pays réclame ce changement. Quels sont les enjeux derrière cette évolution ? »

    « Un refus d’accorder le fameux Graal impliquerait obligatoirement des représailles de la part de l’Empire du Milieu. Celles-ci concerneraient sa participation au plan de financement, mais toucheraient également les exportations vers la Chine et les entreprises européennes installées dans le pays. Certains observateurs parlent même de guerre économique ! Ce qui n’est toutefois pas prêt d’arriver, la Chine étant encore dépendante de la demande extérieure et des investissements étrangers dans certains domaines (luxe, biens de consommations, agroalimentaires, nouvelles technologies…).

    D’un autre côté, une acceptation privilégierait surtout les grands groupes européens qui renforceraient leurs liens commerciaux avec la Chine, dont les débouchés sont incontournables. Les petits industriels seraient les grands perdants, même si le pays a promis de diminuer ses exportations d’acier. »

    « l’Agence Chine Nouvelle insiste sur le fait que l’octroi de ce statut permettrait de renforcer les relations sino-européennes, et que le développement technologique de la Chine ouvrirait de nombreux débouchés aux industries européennes. L’accent est mis sur cette transformation de l’économie, non plus basée sur les exportations mais sur la demande intérieure et les services. L’Europe n’a donc pas à s’inquiéter ! »

    Comment l’État chinois a su exploiter la #Mondialisation, par Philip S. Golub (Le Monde diplomatique, décembre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/12/GOLUB/58218

    Chine : l’élite ouïghoure décapitée au Xinjiang Par Sylvie Lasserre-Yousafzai - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2018/10/19/chine-elite-ouighoure-decapitee-xinjiang

    #Relations_Internationales_Asie #Asie_Relations_Internationales :

    Communauté de l’ASEAN : quel modèle d’intégration pour l’Asie du Sud-Est ? Par Alexandre Gandil - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2015/12/24/communaute-de-l-asean-quel-modele-d-integration-pour-l-asie-du-sud-est


    #ASEAN #Asie_du_sud_est

    Perceptions et réalités de l’autoritarisme dans le Sud-Est asiatique, par Éric Frécon (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/FRECON/56409
    Sud-Est asiatique : repères (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/A/56408

    Crise dans les Paracels, tension entre la junte et les moines en Thaïlande et roupie indienne au plus bas. - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2016/02/17/crise-dans-les-paracels-tension-entre-la-junte-et-les-moines-en-thailande-

    #Documentaires Mer de Chine, la guerre des archipels | ARTE
    http://www.arte.tv/guide/fr/054777-000-A/mer-de-chine-la-guerre-des-archipels
    Mer de Chine, la guerre des archipels ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=3sGNZDrPMbY

    #Philippines
    Quand Manille manœuvre, par François-Xavier Bonnet (Le Monde diplomatique, mai 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/BONNET/57476

  • « Wikileaks révèle des documents secrets sur un traité qui menace l’ensemble des services publics » http://www.bastamag.net/Traite-Tisa-sur-la-liberalisation-des-services-l-avant-projet-revele-les
    #TISA #Wikileaks

    Libre-échange ou libres citoyens ? | ARTE #Documentaires
    http://www.arte.tv/guide/fr/055858-000/libre-echange-ou-libres-citoyens

    "TAFTA
    La Commission européenne passe 90% de son temps avec les lobbys industriels"
    http://www.bastamag.net/La-Commission-europeenne-passe-90-de-son-temps-avec-les-lobbys-industriels

    "TAFTA : vers un compromis au mépris des citoyens ?" https://www.collectifstoptafta.org/l-actu/article/tafta-vers-un-compromis-au-mepris-des-citoyens

    "TTIP : UNE NOUVELLE ANALYSE PUBLIÉE AVANT LE VOTE EUROPÉEN" http://www.cncd.be/TTIP-une-nouvelle-analyse-publiee

    "TAFTA : l’art du compromis social-démocrate contre les citoyens" http://www.politis.fr/TAFTA-l-art-du-compromis-social,31880.html

    "Printemps 2015 : des nouvelles du marché transatlantique (revue de presse)" http://www.contrelacour.fr/printemps-2015-marche-transatlantique

    "Les révélations très gênantes de Wikileaks sur le Traité Transatlantique (TAFTA)" http://www.nice-provence.info/2015/07/revelations-tres-genantes-wikileaks-traite-transatlantique-tafta-jul

    "En effet, il faut se souvenir que l’ISDS « première génération » est actuellement présents dans les accords finalisés par l’Union européenne avec Singapour (2013) et le Canada (2014). Beaucoup restent sceptiques sur les possibilités de rouvrir ces négociations."

    #TAFTA

    TAFTA : Parlement européen : qui vote quoi ? | no-transat.be
    http://www.no-transat.be/plus-infos/articles/parlement-europeen-qui-vote-quoi

    Ces Européens qui défient le libre-échange, par Amélie Canonne & Johan Tyszler (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/CANONNE/53936

    -"Avalisées par le Parlement de Strasbourg le 8 mai 2015, les tractations secrètes en vue d’établir un grand marché transatlantique (GMT) se poursuivent"

    –"Le 10 septembre 2014, la Commission a rejeté l’initiative en estimant que l’ouverture des négociations n’était qu’un acte préparatoire, et non un acte juridique entrant dans le champ légal d’une ICE. « 

    – » Le 8 juillet dernier, le Parlement européen était invité à prendre position sur les négociations(...). Les parlementaires devaient notamment se prononcer sur l’inclusion ou non d’un mécanisme de règlement des différends (...) Alors que, parmi les députés allemands à Strasbourg, seuls les élus écologistes et de Die Linke ont émis un vote défavorable, les socialistes français élus à Strasbourg ont choisi de rejeter ce dispositif et unanimement voté contre la résolution."

    –" Après avoir dû reporter le vote d’un mois faute de majorité, le président social-démocrate du Parlement, M. Martin Schulz, a pu obtenir l’aide des libéraux et des conservateurs en maintenant un mécanisme d’arbitrage, mais avec des juges professionnels, désignés par les pouvoirs publics, et une possibilité de faire appel de leurs décisions."

    « Mon mandat ne provient pas du peuple européen », et c’est la négociatrice du TTIP qui le dit | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/108271/cecilia-malmstrom-mandat-peuple-transatlantique

    "Traité transatlantique : nouvelles révélations" - 7 Lames la Mer, par Geoffroy Géraud Legros,Rédacteur en chef, Éditorialiste
    http://7lameslamer.net/traite-transatlantique-nouvelles-1591.html

    -"Derrière ce titre aux sonorités keynésiennes se profilerait un dispositif pour lequel les multinationales « seraient même prêtes à abandonner les ISDS », selon « Global Justice Now »."

    –"deux institutions, le « Regulatory Cooperation Body » (Organe de coopération règlementaire) et le « Joint Ministerial Body » — un organe politique réunissant des représentant des gouvernements des USA et des États membres de l’UE."

    –"« Il existe une règle d’or dans le lobbying : plus tôt vous êtes associé au processus, plus vous avez d’influence. (…) Avertir les intérêts particuliers des nouvelles lois avant même qu’elles soient proposées donne au monde des affaires un immense avantage » (…) « dont ne disposent ni le public, ni la société civile, ni même les parlementaires », note le rapport." ; (pesticides ; traitement de la viande de bœuf à l’acide lactique ; Directive européenne sur la qualité du fuel)

    –"l’ONG met en exergue la manière dont les négociations ont d’ores et déjà « sapé les normes européennes »."

    –"Au-delà, « Global Justice Now » pointe la forte influence du Traité transatlantique sur le programme « Mieux légiférer » (...) qui « recherche de manière explicite l’allègement du fardeau législatif » en « retardant, notamment, l’application de nouvelles règles de sécurité dans des domaines tels que la fixation des seuils de risques liés aux produits chimiques »."

    #TAFTA

    Tafta : des documents confidentiels révèlent l’avancée des négociations
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/05/01/tafta-des-documents-confidentiels-revelent-l-avancee-des-negociations_491173

    -"Malgré l’insistance européenne, ils se refusent toujours, après douze cycles de négociation, à ouvrir les discussions sur la coopération réglementaire dans les services financiers" ;
    –"L’UE et les Etats-Unis vont vers une reconnaissance mutuelle de leurs standards, ouvrant la voie à une course vers le bas des multinationales en matière d’environnement et de santé publique », assure Jorgo Riss, chef du bureau de Greenpeace UE à Bruxelles."

    TTIP Leaks – Greenpeace vient de dévoiler 2/3 du TAFTA | Mr Mondialisation
    https://mrmondialisation.org/greenpeace-vient-de-devoiler-les-documents-secrets-du-tafta

    Au 13e round, le TAFTA proche du K.O. - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/au-13e-round-le-tafta-proche-du-k

    "Un des éléments qui a le plus contribué au désaveu des négociations est leur opacité. Le mandat de la Commission européenne était resté secret jusqu’à ce qu’il soit "fuité" par plusieurs ONG, obligeant Bruxelles à le publier. Le contenu des discussions était pour autant resté opaque, et placé sous l’influence des lobbies privés. En publiant, le 2 mai, une série de documents sur ce contenu (baptisée TTIP Leaks), Greenpeace Pays-Bas a levé une part du voile et révélé les positions des deux parties. Parmi ces révélations, la différence d’attitude entre le volontarisme des Européens et la passivité des Américains, peu enclins à céder sur leurs propres lignes rouges"

    "Greenpeace pointe déjà l’option privilégiée de la reconnaissance mutuelle des normes plutôt que celle de leur convergence. « L’UE et les États-Unis vont vers une reconnaissance mutuelle de leurs standards, ouvrant la voie à une course vers le bas des multinationales en matière d’environnement et de santé publique », a commenté Jorgo Riss, responsable du bureau de l’ONG à Bruxelles. Les menaces sont directes pour le principe de précaution, l’administration américaine préconisant que des preuves scientifiques "indiscutables" (selon une définition favorable à ses intérêts et à ceux des industriels, inversant la charge de la preuve) étayent toute norme et les interdictions qu’elle implique. Or, en contradiction totale avec les assurances réitérées des négociateurs européens, la défense du principe de précaution contre cette conception ne figure nulle part"

    "Le chapitre sur la coopération réglementaire indique ainsi la volonté d’obtenir un « environnement réglementaire favorable à la concurrence » qui soit « prévisible » pour les investisseurs : on retrouve là l’objectif consistant à interdire ou à dissuader toute réglementation – sanitaire ou environnementale – qui viendrait contrarier les intérêts économiques des entreprises. En la matière, le credo du "libre-échange" (contre le "protectionnisme") dissimule une volonté de déréglementer et de retirer aux États encore plus de souveraineté au profit du marché"

    "Attac France souligne que « TAFTA n’oppose pas les intérêts américains et européens, mais les intérêts des multinationales et ceux des populations ». L’association s’appuie sur le document 16, qui insiste sur la nécessité de consulter les multinationales, quand la société civile et les citoyens sont soigneusement écartés des débats"

    "Attac et Greenpeace constatent aussi que les objectifs climatiques, pourtant affirmés avec constance par les chefs d’États depuis la COP21, sont eux aussi totalement absents des discussions"

    "les TTIP Leaks confirment qu’elles constituent un processus profondément antidémocratique, conçu et mené pour en exclure les citoyens et les priver d’informations essentielles… tout en préparant de nouveaux abandons de souveraineté populaire. Les gouvernements nationaux comme les institutions européennes [5] s’y sont engagées avec une politique délibérée de dissimulation aggravée par des assurances qui se révèlent mensongères."

    "Un autre scénario s’esquisse : la transformation du traité en accord mixte, qui nécessiterait d’être ratifié par les gouvernements et les parlements des vingt-huit pays membres"

    mercredi 17 avril 2019 :
    Ouverture de négociations commerciales avec les Etats-Unis : Un mauvais coup pour la démocratie, le climat et la justice sociale. Les multinationales se frottent les mains - Attac France
    https://france.attac.org/se-mobiliser/stop-impunite-des-multinationales/article/ouverture-de-negociations-commerciales-avec-les-etats-unis-un-mauvais-

    UE-Etats-Unis : "Le TTIP pourrait être signé fin 2016" (Cecilia Malmström) | France info
    http://www.franceinfo.fr/emission/l-interview-eco/2015-2016/commerce-le-ttip-pourrait-etre-signe-fin-2016-cecilia-malmstrom-08-12-201

    "Les négociations vont-elles devenir plus transparentes ? Oui, promet la Commissaire européenne chargée du commerce : « Toutes les propositions européennes sont en ligne (…) Et nous allons ouvrir, avant Noël ou juste après, des salles de lecture à Paris où les ministres et les parlementaires nationaux auront accès aux documents consolidés, c’est-à-dire aux documents que nous partageons avec les Américains. Les élus européens auront aussi accès à ces documents. Ce sont les négociations les plus ouvertes qu’on ait jamais connues. »"

    #TTIP

    Le TAFTA sacrifié… pour sauver les traités de libre-échange - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/le-tafta-sacrifie-pour-sauver-les-traites-de-libre-echange
    #PS #TPP #Traités_commerciaux

    "Appuyé par François Hollande, le secrétaire d’État au Commerce extérieur a expliqué que « les Américains ne donnent rien ou alors des miettes (…) ». Évoquant le « déséquilibre » de cet accord du fait du manque de réciprocité(...) Matthias Fekl entend « donner un coup d’arrêt clair et définitif aux négociations » afin de « repartir sur de bonnes bases »."

    "Pierre Moscovici a également réaffirmé son souhait de « poursuivre » les négociations, et de « rehausser » les exigences vis-à-vis de Washington. « C’est l’attitude la plus réaliste et celle qu’on attend d’un grand pays qui est au cœur de l’Europe et au cœur de nos relations transatlantiques », abonde-t-il, faisant écho à la déclaration d’Angela Merkel"

    "C’est également la position de la Commission. Réaffirmant l’ambition de conclure l’accord d’ici la fin de l’année, Cecilia Malmström, la commissaire européenne en charge du dossier a assuré mardi 30 août que « les négociations continuent »."

    " Il s’inscrit en fait dans la stratégie de libéralisation à grande échelle, entreprise par Barack Obama au travers de trois traités. Les Three Big T’s – composés du #TTIP, du TTP et du #TISA (Accord sur le commerce des services) – visent à dépasser le cadre juridique mis en place en 1994 par l’Acte final de l’Uruguay Round de l’#OMC, qui poursuivait déjà la libéralisation au travers de la dérèglementation et de l’abaissement des barrières tarifaires, notamment. (...) cette stratégie vise notamment à faire face au décollage annoncé des BRICS, qui comprennent la Chine devenue première puissance économique mondiale en 2014."

    "En semblant renoncer aux accords de libre-échange, ceux-ci profiteraient du regain de popularité apporté par cette posture pré-électorale, tout en détournant l’attention du grand public du vote pour l’adoption définitive du #CETA qui surviendra en octobre."

    "même sans le TTIP, les entreprises américaines qui ont des filiales au Canada pourront utiliser le #CETA"

    Tafta : l’élaboration des normes et des lois bientôt confiée aux lobbies industriels ? PAR RACHEL KNAEBEL - Basta !
    http://www.bastamag.net/Tafta-comment-la-cooperation-reglementaire-permet-deja-aux-lobbys-industri
    #Lobbying

    " Dans cette histoire qui commence au début des années 1990, une date marque un tournant : celle du lancement du « Dialogue transatlantique entre entreprises » (Trans-Atlantic Business Dialogue, TABD), par le département états-unien du Commerce et la Commission européenne. Son objectif : « Servir de dialogue officiel entre les leaders états-uniens et européens du business et entre les secrétaires de cabinet états-uniens et les commissaires européens. »"

    –-
    #TISA :
    Au royaume des aveugles, l’accord TISA est roi…
    http://www.marianne.net/Au-royaume-des-aveugles-l-accord-TISA-est-roi_a239874.html

    -"Ils l’ont votée, sans même savoir ce que c’était. Pire, sans même savoir qu’ils l’avaient fait. « J’ai voté ça, moi ? », s’interroge l’ex-PS Françoise Castex. « Honnêtement, je n’en sais plus rien du tout », lui emboîte l’écologiste Corinne Lepage. « Ils », ce sont la plupart des députés français du Parlement européen lors de législature précédente (2009-2014). Et « ça », c’est la résolution sur l’ouverture de négociations relatives à un accord plurilatéral sur les services."

    –"Les négociations étaient censées rester secrètes. « Jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord » ou l’éventuel échec des négociations, d’après un document Wikileaks dévoilé par l’Humanité. C’est le Conseil de l’Union européenne (UE) qui, le 18 mars 2013, alors qu’il est réuni… en session « Agriculture et pêche » a mandaté la Commission pour négocier cet accord. Le tout, sous le regard bienveillant donc de notre ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll"

    –" le Parlement a, lui, voté la résolution le 4 juillet 2013, à la grande majorité. Il s’est même « félicité de l’ouverture » de ces négociations qui vont, nous assure-t-on, « promouvoir [les] intérêts » de l’UE. Soutenu par 526 des 765 eurodéputés, et par tous les parlementaires français du PS, du centre et de l’UMP (voir en fin d’article la liste complète des votants)."

    –"L’accord TISA, Arnaud Danjean (UMP), ne sait pas vraiment de quoi il s’agit. « Au Parlement, le travail est très cloisonné : on vote tout, mais sur la base de recommandations. » Alors il a voté « par principe d’ouverture ». « Par principe, mon groupe parlementaire est toujours ouvert aux négociations. De toute façon, les ouvrir ne préjuge en rien de leur résultat. » En bon démocrate, Arnaud Danjean a un dernier argument : celui du nombre. « Si ce texte était si dangereux que ça, ils ne seraient pas qu’une centaine à l’avoir refusé. Je veux bien qu’ils aient la science infuse mais bon… »"

    –" Après lecture du texte, Françoise Castex lui trouve un avantage : « chaque partenaire reste maître de ses propres normes et peut exclure certains services de l’accord. »(...)« Il sera toujours temps de revenir sur la privatisation d’un service par la suite », devise-t-elle. Sauf que non : l’accord prévoit un effet cliquet qui rend la chose irréversible. « La volonté politique est toujours première, même si c’est plus difficile quand on a mis le doigt dans l’engrenage… », improvise alors Françoise Castex qui confessera finalement qu’elle « aurait pu s’abstenir »."

    –"« Les coûts de ces accords sont largement sous-estimés, rajoute Yannick Jadot. A la fin, ce sera forcément négatif pour les services publics. Ce qu’ils veulent, c’est Bolkenstein ! L’idée c’est qu’en achetant un panneau solaire chinois, on s’offrira en même temps le service qui va avec, c’est-à-dire l’installation du panneau par un travailleur chinois. »

    Cet horizon plait bien à l’ancien soixante-huitard Henri Weber, rapporteur du projet pour le groupe socialiste au Parlement européen. « Il faut jouer sur la scène mondiale !, s’enthousiasme-t-il. Alstom crève d’être une entreprise pas assez mondiale. Après, si on considère que toute forme d’ouverture au monde est ultralibérale… » Lui est pragmatique (...) Et si les services, potentiellement publics, français étaient eux-mêmes rachetés par l’étranger ? « Mais non, nous sommes des géants, nous devons arrêter d’avoir peur de notre ombre. C’est nous qui allons les bouffer ! » Néo-colonialiste mais, ouf !, encore un peu idéaliste."

    –"Le Sénat français (voir document ci-dessus) semble avoir lui-aussi signé les yeux fermés… Le 12 mars 2013, soit six jours avant le Conseil de l’Union européenne, la commission des Affaires européennes examine « en urgence » la question de l’ouverture de ces négociations. « Honnêtement, je ne m’en souviens pas du tout. Vous parlez du traité transatlantique ? », s’étonne Simon Sutour, président de la commission des Affaires européennes du Sénat qui a, elle-même, « indiqué » au gouvernement qu’il pouvait soutenir l’ouverture des négociations !"

    L’Uruguay fait l’impensable en rejetant la corporatocratie mondiale, par Don Quijones
    http://www.les-crises.fr/luruguay-fait-limpensable-en-rejetant-la-corporatocratie-mondiale-par-don
    /wp-content/themes/lescrises+responsives/images/share-logo.jpg

    -"Au début de ce mois, le gouvernement de l’Uruguay a décidé de mettre fin à sa participation aux négociations secrètes relatives à l’accord sur le commerce des services" ;

    –"Bien qu’elle soit, ou plutôt parce qu’elle est symboliquement importante, la décision historique de l’Uruguay a été accueillie par un silence assourdissant. Au-delà des frontières du pays, les grands médias ont refusé d’évoquer ce sujet." ;

    –"Selon Wikileaks, il s’agit « de la plus grande composante du trio de traités “commerciaux” stratégiques des États-Unis », trio qui inclut également le Partenariat TransPacifique (Trans Pacific Partnership ou TPP) et le partenariat transatlantique" ;

    –"Cependant, comme le souligne le rédacteur technologique Glyn Moody, la défection de l’Uruguay – comme le refus des Islandais d’assumer les dettes de ses banquiers voyous – est d’une énorme portée symbolique"

    #TISA #Uruguay #TAFTA #TPP
    #Relations_Internationales #Traités_commerciaux

    Energie et transport : malgré la COP21, Tisa déréglemente à tout-va, PAR MARTINE ORANGE ET JULIAN ASSANGE (WIKILEAKS) | Mediapart
    (en accès libre)
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/031215/energie-et-transport-malgre-la-cop21-tisa-dereglemente-tout-va?onglet=full

    -"la déréglementation de tout reste leur horizon indépassable. C’est ce qui transparaît des nouveaux documents révélés par WikiLeaks sur l’accord en cours de négociation sur les services (Trade in services agreement ou Tisa) publiés en partenariat par Mediapart et 12 autres médias et organisations internationaux. " ;
    –" tout est censé rester classé « secret défense » ou plus exactement « secret affaires » pendant cinq ans après l’adoption du traité" ;
    –"En juin 2014, WikiLeaks avait révélé le contenu des négociations (...) sur les services financiers. Depuis, le site dévoile régulièrement les différentes étapes des discussions, portant sur d’autres chapitres comme les services informatiques, les transports maritimes, les télécommunications. En juillet 2015, de nouveaux documents démontraient la volonté de mettre à bas tous les services publics. Aujourd’hui, WikiLeaks dévoile les avant-projets portant sur l’énergie et les transports négociés à l’automne 2014." ;
    –"Alors que les dirigeants politiques de tous les pays soutiennent en chœur la nécessité d’adopter une croissance « verte », de lutter contre le réchauffement climatique, d’autres responsables des mêmes pays négocient en coulisses pour tenter d’arracher le plus possible de concessions, pour dynamiter les règles environnementales « contraires à la grande libéralisation des affaires »."
    –"dans le grand fatras de la loi Macron votée à coups de 49-3, un article a été inclus au milieu de la réforme des taxis, des notaires et des services d’autobus : la réforme du code minier. Revenant sur les dispositions prises dans le code civil napoléonien, qui prévoit que le sous-sol appartient à l’État et que son exploitation est strictement encadrée, l’article prévoit de revenir sur nombre d’encadrements, dans l’espoir de « revitaliser l’activité d’exploration minière »." ;
    –"C’est le même objectif de dérégulation à tout-va, de contestation de tout pouvoir étatique qui domine dans les négociation sur les transports. Les documents publiés par Wikileaks ne parlent que d’une seule activité de transport : le transport routier. C’est sans doute le domaine qui intéresse le plus les « très bons amis des services »." ;
    –"toutes les dispositions pour limiter le transport routier, faire payer le transit international, imposer le ferroutage, comme en Suisse par exemple, seraient aussi considérées comme des entorses à la concurrence et jugées illégales" ;
    –" « ITF croit qu’il est important pour les gouvernements de développer une politique de transports correspondant au niveau de développement des pays. En principe, chaque pays devrait fonder sa politique sur des objectifs et des programmes sociaux et économiques (…) Ce n’est pas la façon dont les champions de Tisa veulent organiser le monde. Les conséquences combinées des propositions de Tisa constitueraient d’importants obstacles pour n’importe quel État désireux d’investir et de gérer ses infrastructures nationales, de planifier leur développement ou de défendre des normes sociales et de santé dans l’industrie du transport elle-même », dénoncent-ils, avant de rappeler les dégâts causés dans ce milieu par les chauffeurs envoyés de l’Europe de l’Est, exploités et sous-payés. « Et bien sûr, ce texte a été négocié en secret, sans discussion significative, sans possibilité d’inclure des clauses environnementales ou sociales », ne peuvent-ils s’empêcher de relever."

    http://zinc.mondediplo.net/messages/10639
    http://zinc.mondediplo.net/messages/8440#message9700
    http://zinc.mondediplo.net/messages/10805

    #TISA #ACS #Multinationales #environnement #PS #Energies #Transports

    Wikileaks dévoile comment TISA dérégulera les politiques énergétiques
    http://cgspwallonne.be/documentations/actualite/item/522-wikileaks-devoile-comment-tisa-deregulera-les-politiques-energetiqu

    "Rosa Pavanelli a appelé les gouvernements à publier l’intégralité des textes. « Il est scandaleux de devoir compter sur Wikileaks pour nous tenir au courant de ce que nos gouvernements trament en notre nom. »

    Par le passé, l’ISP avait déjà publié une étude démontrant de quelle façon l’ACS va pérenniser les privatisations manquées en empêchant l’Etat d’en reprendre le contrôle, et dans quelle mesure il limitera la capacité des gouvernements à réglementer."❞
    #Wikileaks

    Le Parlement européen veut reprendre la main sur le TiSA, l’autre grand traité qui effraie. Maxime Vaudano | La bataille transatlantique
    http://transatlantique.blog.lemonde.fr/2016/02/04/le-parlement-europeen-veut-reprendre-la-main-sur-le-tis

    « le Parlement européen a voté le 3 février à une très large majorité une série de recommandations à destination de la Commission européenne, qui négocie TiSA au nom des Vingt-Huit Etats membres. »

    Commerce : L’OMC joue sa survie, au bluff, décembre 2021
    https://www.politis.fr/articles/2021/12/commerce-lomc-joue-sa-survie-au-bluff-43887

     Il était négocié depuis quatre ans et l’échec des négociations sur le fameux « Tisa ».

  • Le néo-populisme est un néo- libéralisme

    Comment être libéral et vouloir fermer les frontières ? L’histoire du néolibéralisme aide à comprendre pourquoi, en Autriche et en Allemagne, extrême droite et droite extrême justifient un tel grand écart : oui à la libre-circulation des biens et des richesses, non à l’accueil des migrants.

    https://aoc.media/analyse/2018/07/03/neo-populisme-neo-liberalisme

    –-> je re-signale ici un article publié dans AOC media qui date de 2018, sur lequel je suis tombée récemment, mais qui est malheureusement sous paywall

    #populisme #libéralisme #néo-libéralisme #néolibéralisme #fermeture_des_frontières #frontières #histoire #extrême_droite #libre-circulation #migrations #Allemagne #Autriche

    ping @karine4 @isskein

    • #Globalists. The End of Empire and the Birth of Neoliberalism

      Neoliberals hate the state. Or do they? In the first intellectual history of neoliberal globalism, #Quinn_Slobodian follows a group of thinkers from the ashes of the Habsburg Empire to the creation of the World Trade Organization to show that neoliberalism emerged less to shrink government and abolish regulations than to redeploy them at a global level.

      Slobodian begins in Austria in the 1920s. Empires were dissolving and nationalism, socialism, and democratic self-determination threatened the stability of the global capitalist system. In response, Austrian intellectuals called for a new way of organizing the world. But they and their successors in academia and government, from such famous economists as Friedrich Hayek and Ludwig von Mises to influential but lesser-known figures such as Wilhelm Röpke and Michael Heilperin, did not propose a regime of laissez-faire. Rather they used states and global institutions—the League of Nations, the European Court of Justice, the World Trade Organization, and international investment law—to insulate the markets against sovereign states, political change, and turbulent democratic demands for greater equality and social justice.

      Far from discarding the regulatory state, neoliberals wanted to harness it to their grand project of protecting capitalism on a global scale. It was a project, Slobodian shows, that changed the world, but that was also undermined time and again by the inequality, relentless change, and social injustice that accompanied it.

      https://www.hup.harvard.edu/catalog.php?isbn=9780674979529

      #livre #empire #WTO #capitalisme #Friedrich_Hayek #Ludwig_von_Mises #Wilhelm_Röpke #Michael_Heilperin #Etat #Etat-nation #marché #inégalités #injustice #OMC

    • Quinn Slobodian : « Le néolibéralisme est travaillé par un conflit interne »

      Pour penser les hybridations contemporaines entre néolibéralisme, #autoritarisme et #nationalisme, le travail d’historien de Quinn Slobodian, encore peu connu en France, est incontournable. L’auteur de Globalists nous a accordé un #entretien.

      L’élection de Trump, celle de Bolsonaro, le Brexit… les élites des partis de #droite participant au #consensus_néolibéral semblent avoir perdu le contrôle face aux pulsions nationalistes, protectionnistes et autoritaires qui s’expriment dans leur propre camp ou chez leurs concurrents les plus proches.

      Pour autant, ces pulsions sont-elles si étrangères à la #doctrine_néolibérale ? N’assisterait-on pas à une mutation illibérale voire nativiste de la #globalisation_néolibérale, qui laisserait intactes ses infrastructures et sa philosophie économiques ?

      Le travail de Quinn Slobodian, qui a accordé un entretien à Mediapart (lire ci-dessous), apporte un éclairage précieux à ces questions. Délaissant volontairement la branche anglo-américaine à laquelle la pensée néolibérale a souvent été réduite, cet historien a reconstitué les parcours de promoteurs du néolibéralisme ayant accompli, au moins en partie, leur carrière à #Genève, en Suisse (d’où leur regroupement sous le nom d’#école_de_Genève).

      Dans son livre, Globalists (Harvard University Press, 2018, non traduit en français), ce professeur associé au Wellesley College (près de Boston) décrit l’influence croissante d’un projet intellectuel né « sur les cendres de l’empire des Habsbourg » à la fin de la Première Guerre mondiale, et qui connut son apogée à la création de l’#Organisation_mondiale_du_commerce (#OMC) en 1995.

      À la suite d’autres auteurs, Slobodian insiste sur le fait que ce projet n’a jamais été réductible à un « #fondamentalisme_du_marché », opposé par principe à la #puissance_publique et au #droit. Selon lui, l’école de Genève visait plutôt un « #enrobage » ( encasement ) du #marché pour en protéger les mécanismes. L’objectif n’était pas d’aboutir à un monde sans #frontières et sans lois, mais de fabriquer un #ordre_international capable de « sauvegarder le #capital », y compris contre les demandes des masses populaires.

      Dans cette logique, la division du monde en unités étatiques a le mérite d’ouvrir des « voies de sortie » et des possibilités de mise en #concurrence aux acteurs marchands, qui ne risquent pas d’être victimes d’un Léviathan à l’échelle mondiale. Cela doit rester possible grâce à la production de #règles et d’#institutions, qui protègent les décisions de ces acteurs et soustraient l’#activité_économique à la versatilité des choix souverains.

      On l’aura compris, c’est surtout la #liberté de l’investisseur qui compte, plus que celle du travailleur ou du citoyen – Slobodian cite un auteur se faisant fort de démontrer que « le #libre_commerce bénéficie à tous, même sans liberté de migration et si les peuples restent fermement enracinés dans leurs pays ». Si la compétition politique peut se focaliser sur les enjeux culturels, les grandes orientations économiques doivent lui échapper.

      L’historien identifie dans son livre « trois #ruptures » qui ont entretenu, chez les néolibéraux qu’il a étudiés, la hantise de voir s’effondrer les conditions d’un tel ordre de marché. La guerre de 14-18 a d’abord interrompu le développement de la « première mondialisation », aboutissant au morcellement des empires de la Mitteleuropa et à l’explosion de revendications démocratiques et sociales.

      La #Grande_Dépression des années 1930 et l’avènement des fascismes ont constitué un #traumatisme supplémentaire, les incitant à rechercher ailleurs que dans la science économique les solutions pour « sanctuariser » la mobilité du capital. Les prétentions au #protectionnisme de certains pays du « Sud » les ont enfin poussés à s’engager pour des accords globaux de #libre_commerce.

      L’intérêt supplémentaire de Globalists est de nous faire découvrir les controverses internes qui ont animé cet espace intellectuel, au-delà de ses objectifs communs. Une minorité des néolibéraux étudiés s’est ainsi montrée sinon favorable à l’#apartheid en #Afrique_du_Sud, du moins partisane de droits politiques limités pour la population noire, soupçonnée d’une revanche potentiellement dommageable pour les #libertés_économiques.

      Le groupe s’est également scindé à propos de l’#intégration_européenne, entre ceux qui se méfiaient d’une entité politique risquant de fragmenter le marché mondial, et d’autres, qui y voyaient l’occasion de déployer une « Constitution économique », pionnière d’un « modèle de gouvernance supranationale […] capable de résister à la contamination par les revendications démocratiques » (selon les termes du juriste #Mestmäcker).

      On le voit, la recherche de Slobodian permet de mettre en perspective historique les tensions observables aujourd’hui parmi les acteurs du néolibéralisme. C’est pourquoi nous avons souhaité l’interroger sur sa vision des évolutions contemporaines de l’ordre politique et économique mondial.

      Dans votre livre, vous montrez que les néolibéraux donnent beaucoup d’importance aux #règles et peuvent s’accommoder des #frontières_nationales, là où cette pensée est souvent présentée comme l’ennemie de l’État. Pourriez-vous éclaircir ce point ?

      Quinn Slobodian : Quand on parle d’ouverture et de fermeture des frontières, il faut toujours distinguer entre les biens, l’argent ou les personnes. Mon livre porte surtout sur le #libre_commerce, et comment des #lois_supranationales l’ont encouragé. Mais si l’on parle des personnes, il se trouve que dans les années 1910-1920, des néolibéraux comme #von_Mises étaient pour le droit absolu de circuler.

      Après les deux guerres mondiales, cette conception ne leur est plus apparue réaliste, pour des raisons de #sécurité_nationale. #Hayek a par exemple soutenu l’agenda restrictif en la matière de #Margaret_Thatcher.

      Même si l’on met la question de l’immigration de côté, je persiste à souligner que les néolibéraux n’ont rien contre les frontières, car celles-ci exercent une pression nécessaire à la #compétitivité. C’est pourquoi l’existence simultanée d’une économie intégrée et de multiples communautés politiques n’est pas une contradiction pour eux. De plus, une « #gouvernance_multiniveaux » peut aider les dirigeants nationaux à résister aux pressions populaires. Ils peuvent se défausser sur les échelons de gouvernement qui leur lient les mains, plus facilement que si on avait un véritable #gouvernement_mondial, avec un face-à-face entre gouvernants et gouvernés.

      Cela pose la question du rapport entre néolibéralisme et #démocratie

      Les néolibéraux voient la démocratie de manière très fonctionnelle, comme un régime qui produit plutôt de la #stabilité. C’est vrai qu’ils ne l’envisagent qu’avec des contraintes constitutionnelles, lesquelles n’ont pas à être débordées par la volonté populaire. D’une certaine façon, la discipline que Wolfgang Schaüble, ex-ministre des finances allemand, a voulu imposer à la Grèce résulte de ce type de pensée. Mais c’est quelque chose d’assez commun chez l’ensemble des libéraux que de vouloir poser des bornes à la #démocratie_électorale, donc je ne voudrais pas faire de mauvais procès.

      Les élections européennes ont lieu le 26 mai prochain. Pensez-vous que l’UE a réalisé les rêves des « globalists » que vous avez étudiés ?

      C’est vrai que la #Cour_de_justice joue le rôle de gardienne des libertés économiques au centre de cette construction. Pour autant, les règles ne se sont pas révélées si rigides que cela, l’Allemagne elle-même ayant dépassé les niveaux de déficit dont il était fait si grand cas. Plusieurs craintes ont agité les néolibéraux : celle de voir se développer une #Europe_sociale au détriment de l’#intégration_négative (par le marché), ou celle de voir la #monnaie_unique empêcher la #concurrence entre #monnaies, sans compter le risque qu’elle tombe aux mains de gens trop peu attachés à la stabilité des prix, comme vous, les Français (rires).

      Plus profondément, les néolibéraux sceptiques se disaient qu’avec des institutions rendues plus visibles, vous créez des cibles pour la #contestation_populaire, alors qu’il vaut mieux des institutions lointaines et discrètes, produisant des règles qui semblent naturelles.

      Cette opposition à l’UE, de la part de certains néolibéraux, trouve-t-elle un héritage parmi les partisans du #Brexit ?

      Tout à fait. On retrouve par exemple leur crainte de dérive étatique dans le #discours_de_Bruges de Margaret Thatcher, en 1988. Celle-ci souhaitait compléter le #marché_unique et travailler à une plus vaste zone de #libre-échange, mais refusait la #monnaie_unique et les « forces du #fédéralisme et de la #bureaucratie ».

      Derrière ce discours mais aussi les propos de #Nigel_Farage [ex-dirigeant du parti de droite radicale Ukip, pro-Brexit – ndlr], il y a encore l’idée que l’horizon de la Grande-Bretagne reste avant tout le #marché_mondial. Sans préjuger des motivations qui ont mené les citoyens à voter pour le Brexit, il est clair que l’essentiel des forces intellectuelles derrière cette option partageaient des convictions néolibérales.

      « L’hystérie sur les populistes dramatise une situation beaucoup plus triviale »

      De nombreux responsables de droite sont apparus ces dernières années, qui sont à la fois (très) néolibéraux et (très) nationalistes, que l’on pense à Trump ou aux dirigeants de l’#Alternative_für_Deutschland (#AfD) en Allemagne. Sont-ils une branche du néolibéralisme ?

      L’AfD est née avec une plateforme ordo-libérale, attachée à la #stabilité_budgétaire en interne et refusant toute solidarité avec les pays méridionaux de l’UE. Elle joue sur l’#imaginaire de « l’#économie_sociale_de_marché », vantée par le chancelier #Erhard dans les années 1950, dans un contexte où l’ensemble du spectre politique communie dans cette nostalgie. Mais les Allemands tiennent à distinguer ces politiques économiques du néolibéralisme anglo-saxon, qui a encouragé la #financiarisation de l’économie mondiale.

      Le cas de #Trump est compliqué, notamment à cause du caractère erratique de sa prise de décision. Ce qui est sûr, c’est qu’il brise la règle néolibérale selon laquelle l’économie doit être dépolitisée au profit du bon fonctionnement de la concurrence et du marché. En ce qui concerne la finance, son agenda concret est complètement néolibéral.

      En matière commerciale en revanche, il est sous l’influence de conseillers qui l’incitent à une politique agressive, notamment contre la Chine, au nom de l’#intérêt_national. En tout cas, son comportement ne correspond guère à la généalogie intellectuelle de la pensée néolibérale.

      Vous évoquez dans votre livre « l’#anxiété » qui a toujours gagné les néolibéraux. De quoi ont-ils #peur aujourd’hui ?

      Je dirais qu’il y a une division parmi les néolibéraux contemporains, et que la peur de chaque camp est générée par celui d’en face. Certains tendent vers le modèle d’une intégration supranationale, avec des accords contraignants, que cela passe par l’OMC ou les méga-accords commerciaux entre grandes régions du monde.

      Pour eux, les Trump et les pro-Brexit sont les menaces contre la possibilité d’un ordre de marché stable et prospère, à l’échelle du globe. D’un autre côté figurent ceux qui pensent qu’une #intégration_supranationale est la #menace, parce qu’elle serait source d’inefficacités et de bureaucratie, et qu’une architecture institutionnelle à l’échelle du monde serait un projet voué à l’échec.

      Dans ce tableau, jamais la menace ne vient de la gauche ou de mouvement sociaux, donc.

      Pas vraiment, non. Dans les années 1970, il y avait bien le sentiment d’une menace venue du « Sud global », des promoteurs d’un nouvel ordre économique international… La situation contemporaine se distingue par le fait que la #Chine acquiert les capacités de devenir un acteur « disruptif » à l’échelle mondiale, mais qu’elle n’en a guère la volonté. On oublie trop souvent que dans la longue durée, l’objectif de l’empire chinois n’a jamais consisté à étendre son autorité au-delà de ses frontières.

      Aucun des auteurs que je lis n’est d’ailleurs inquiet de la Chine à propos du système commercial mondial. Le #capitalisme_autoritaire qu’elle incarne leur paraît tout à fait convenable, voire un modèle. #Milton_Friedman, dans ses derniers écrits, valorisait la cité-État de #Hong-Kong pour la grande liberté économique qui s’y déploie, en dépit de l’absence de réelle liberté politique.

      Le débat serait donc surtout interne aux néolibéraux. Est-ce qu’il s’agit d’un prolongement des différences entre « l’école de Genève » que vous avez étudiée, et l’« l’école de Chicago » ?

      Selon moi, le débat est un peu différent. Il rappelle plutôt celui que je décris dans mon chapitre sur l’intégration européenne. En ce sens, il oppose des « universalistes », partisans d’un ordre de marché vraiment global construit par le haut, et des « constitutionnalistes », qui préfèrent le bâtir à échelle réduite, mais de façon plus sûre, par le bas. L’horizon des héritiers de l’école de Chicago reste essentiellement borné par les États-Unis. Pour eux, « l’Amérique c’est le monde » !

      On dirait un slogan de Trump.

      Oui, mais c’est trompeur. Contrairement à certains raccourcis, je ne pense pas que Trump veuille un retrait pur et simple du monde de la part des États-Unis, encore moins un modèle autarcique. Il espère au contraire que les exportations de son pays s’améliorent. Et si l’on regarde les accords qu’il a voulu renégocier, quels sont les résultats ?

      Avec le Mexique, on a abouti à quelque chose de très proche de ce qui existait déjà. Dans le débat dont j’ai esquissé les contours, il serait plutôt du côté des constitutionnalistes, avec des accords de proximité qui s’élargiraient, mais garderaient la Chine à distance. De façon générale, l’hystérie sur les populistes au pouvoir me semble dramatiser une situation beaucoup plus triviale, qui oppose des stratégies quant à la réorganisation de l’économie mondiale.

      Est-ce que le rejet de la Chine s’inscrit dans la même logique que les positions hostiles à l’immigration de Hayek en son temps, et de Trump ou des pro-Brexit aujourd’hui ? En somme, y aurait-il certains pays, comme certains groupes, qui seraient soupçonnés d’être culturellement trop éloignés du libre marché ?

      On retrouve chez certains auteurs l’idée que l’homo œconomicus, en effet, n’est pas universel. Les règles du libre marché ne pourraient être suivies partout dans le monde. Cette idée d’une altérité impossible à accommoder n’est pas réservée à des ressentiments populaires. Elle existe dans le milieu des experts et des universitaires, qui s’appuient sur certains paradigmes scientifiques comme le #néo-institutionnalisme promu par des auteurs comme #Douglass_North. Cette perspective suppose qu’à un modèle socio-économique particulier, doivent correspondre des caractéristiques culturelles particulières.

      https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/100319/quinn-slobodian-le-neoliberalisme-est-travaille-par-un-conflit-interne #WWI #première_guerre_mondiale

  • First generic #remdesivir will be sold by #Bangladesh drug maker
    https://www.statnews.com/pharmalot/2020/05/22/gilead-remdesivir-covid19-coronavirus-beximco-patent

    Un règlement de l’#OMC permet aux pays « moins développés » de produire (et même de l’exporter semble-t-il) une version #générique d’un nouveau médicament sans autorisation préalable du détenteur du #brevet ni expiration de ce dernier,

    Beximco [Bangladesh Export Import Company] Pharmaceuticals is donating copies of the Gilead Sciences (GILD) medicine to state-run hospitals free of charge, but will sell the intravenous treatment to private clinics. Moreover, the company is reportedly willing to export its version if other governments request the drug, although it does not have a license from Gilead to do so.

    Beximco is able to take this step under provisions of a World Trade Organization agreement, which permits a “least-developed” country to grant a public agency or a company a license to copy a patented medicine without the consent of the patent holder. As a result, Bangladesh is not required to grant pharmaceutical patents until 2033.

    #génériques

  • Culture : L’exception faite au marché - #DATAGUEULE 89 - DataGueule
    https://peertube.datagueule.tv/videos/watch/18fa924a-abf0-4676-acf3-49d0541e23a4

    Prenez tout mais laissez moi la #culture !
    On lui doit certainement nos plus beaux chefs d’oeuvre mais on la méconnaît. Voici, l’#exception_culturelle. Qui affirme que la culture n’est pas une #marchandise comme les autres. Qui place notre #production_audiovisuelle hors de griffes de la libéralisation continue. L’idée a permis au #cinéma_français d’exister malgré la force de frappe des majors d’#Hollywood. Mais face aux géants #Netflix, #Amazon et consorts et à l’orée d’une nouvelle ère d’hyperoffre audiovisuelle, le risque d’homogénéisation culturelle se fait à nouveau sentir. Les industries américaines voudraient nous faire croire que la culture se résume à un catalogue de produits. Que le plus compétitif gagne ! Laissons le choix au consommateur ! Mais souhaitons-nous vraiment que des marchandises envahissent nos imaginaires ? Peut-on accepter que les créations audiovisuelles ne deviennent qu’un article sur les étagère d’un supermarché mondial ?

  • [RussEurope-en-Exil] Quelle démondialisation aujourd’hui ? par Jacques Sapir
    https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-quelle-demondialisation-aujourdhui-par-jacques-sapir

    Lorsque j’écrivis mon ouvrage La Démondialisation, ouvrage qui fut publié en 2011 aux éditions du Seuil, il était déjà nettement possible de percevoir les signes d’une crise de la mondialisation, et même de l’amorce d’un processus de démondialisation. Le constat minimal que l’on peut tirer des dix dernières années est que cette mondialisation, ou globalisation, […]

    #Économie #Géopolitique

  • L’initiative « Fairfood » viole les règles de l’OMC, affirment les opposants Marc Menichini/oang - 13 Aout 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/suisse/9768331-l-initiative-fairfood-viole-les-regles-de-l-omc-affirment-les-opposants.

    L’initiative pour des aliments #équitables, soumise à #votation le 23 septembre, viole les accords internationaux en matière de commerce, selon les opposants. Ses partisans contestent, avis juridique à l’appui.
    Le texte, intitulé « Pour des denrées alimentaires saines et produites dans des conditions équitables et écologiques », propose notamment que la Suisse importe de l’étranger des denrées alimentaires qui respectent certaines #normes_sociales et écologiques.
    http://www.rts.ch/2018/07/02/17/49/9690001.image?w=900&h=506
    Mais selon les opposants, l’initiative - une fois appliquée - pourrait contrevenir à de nombreuses règles de l’Organisation mondiale du commerce (#OMC). Les pays avec lesquels la #Suisse a conclu des accords commerciaux pourraient alors exiger des sanctions.

    « Avec les règles de l’OMC, on ne peut pas refuser d’importer ces produits », relève le conseiller national UDC fribourgeois Pierre-André Page. « Et en Suisse, si on commence à mettre des règles supplémentaires, on pourrait créer des problèmes avec d’autres entreprises. Des partenaires pourraient nous dire : ’Ecoutez, si vous ne prenez plus notre viande, nous, on ne prend plus vos montres, on ne prend plus votre chocolat ou votre lait.’ C’est un danger qui est vraiment présent. »

    Texte conforme aux engagements suisses
    Mais ce scénario est écarté par les partisans de l’initiative, qui s’appuient sur un avis juridique de l’Université de Berne. Sa conclusion est, à leurs yeux, sans appel : le texte peut être mis en œuvre conformément aux engagements internationaux de la Suisse - même en abaissant certains tarifs douaniers.

    « On peut jouer avec les droits de douane et les contingents douaniers pour favoriser les produits durables », souligne la conseillère nationale vaudoise Adèle Thorens (Verts). « Il y a un exemple dans le domaine des biocarburants qui entrent en Suisse : s’ils correspondent à un certain nombre de critères de durabilité, ils sont favorisés. Et c’est un succès que l’on pourrait reproduire notamment sur les denrées alimentaires. »

    Les partisans de cette initiative, si elle venait à être acceptée, comptent donc sur la sagesse et la créativité du Parlement pour élaborer de tels instruments. Il s’agira de trouver comment appliquer très concrètement les grands principes énoncés par le texte, tout en respectant le #droit_international. C’est justement ce chemin potentiellement tortueux que les opposants à l’initiative veulent à tout prix éviter. 

  • Huawei and ZTE Targeted While Security Ban Advances at U.S. FCC - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-04-17/huawei-zte-targeted-as-security-ban-advances-at-u-s-fcc

    U.S. regulators moved to extend a crackdown on China equipment makers as security risks, backing a ban on federal subsidies to buy networking gear from manufacturers such as Huawei Technologies Co. and ZTE Corp.

    The Federal Communications Commission voted 5-0 on Tuesday in favor of banning federal funds from being spent with companies determined to be a risk to U.S. national security. The ban won’t be final until a second vote by the FCC, which in a draft order noted congressional scrutiny of Huawei and ZTE as possible security threats.

    “For years, U.S. government officials have expressed concern about the national security threats posed by certain foreign communications equipment providers in the communications supply chain," FCC Chairman Ajit Pai said. "Hidden ‘backdoors’ to our networks in routers, switches, and other network equipment can allow hostile foreign powers to inject viruses and other malware, steal Americans’ private data, spy on U.S. businesses, and more.”

    #Commerce_international #OMC #Cybersécurité #Cyberwarfare #Surveillance

  • Trade conflicts deepen at WTO meeting - World Socialist Web Site

    https://www.wsws.org/en/articles/2017/12/18/trad-d18.html

    Trade conflicts deepen at WTO meeting
    By Nick Beams
    18 December 2017

    A three-day meeting of the World Trade Organisation (WTO) held in Buenos Aires, Argentina, last week, barely received any media coverage. Nonetheless, it was very significant for it revealed the deepening divisions wracking the global trading system.

    The eleventh ministerial meeting of the 164-member international trade organisation concluded without any final statement because of US intransigence over its wording. In fact, attempts to draft such a statement were abandoned last month when the US insisted on removing longstanding references to the role of the multilateral system in the world economy.

    Under its “America First” agenda, the Trump administration has criticised the operations of the WTO for acting in ways inimical to the US and accused its disputes-settling procedures of creatively interpreting trade rules rather than applying them. In the lead-up to the meeting, US officials reportedly wanted language to be included in the final statement to prevent the WTO’s appellate body, which decides on trade disputes, from violating the “sovereignty” of its members.

    #commerce #omc #commerce_international