• Two-thirds of people with omicron say they’ve had Covid before
    https://www.cnbc.com/2022/01/26/more-than-two-thirds-of-omicron-cases-are-reinfections-study-suggests.html

    Two-thirds of the 3,582 participants who tested positive in January reported they had already tested positive for Covid in the past. A further 7.5% of infected participants said they suspected they had previously had the virus, but had not had this confirmed with a test.

    In an update on Thursday, Imperial researchers cautioned that it was uncertain what proportion of the results are reinfections, or just recent infections picked up again due to the sensitivity of PCR testing.

    When previous variants of Covid were circulating among populations, it was thought that a prior infection, in which people had caught the virus and recovered, could offer some protection from reinfection. But there is concern that this is not the case with omicron, with U.K. health officials estimating in December that the risk of reinfection with omicron is 5.4 times greater than it is with the delta variant.

  • Omicron: Hong Kong to shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3164934/omicron-hong-kong-shorten-its-21-day-quarantine

    Omicron: Hong Kong to shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers
    Move comes after persistent complaints from travellers and companies paying high quarantine costs for employees. Hong Kong will shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers given the much shorter incubation period of the Omicron variant, the Post has learned.A government source said Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor was expected to make the announcement at 5.30pm on Thursday.The move came after persistent complaints from travellers and companies paying high quarantine costs for employees.Currently, Hong Kong residents returning from 147 countries or places deemed high-risk are subject to 21 days of quarantine at designated hotels. Those arriving from 15 countries must isolate at the Penny’s Bay quarantine facility for four days before completing the rest of their quarantine at a hotel. Unvaccinated residents returning from medium-risk countries are also subject to the same.The isolation periods for vaccinated travellers from medium- and low-risk countries are 14 and seven days respectively. But currently nowhere overseas is deemed low-risk by the Hong Kong government.Hong Kong may set new record for daily confirmed coronavirus infections
    27 Jan 2022. Last June when the pandemic situation had stabilised, the quarantine period for high-risk countries was cut to 14 days for travellers who could produce a positive antibody test. Flights from eight major countries, including Australia, Canada, France, India, Pakistan, the Philippines, Britain and the United States have been banned since the start of the fifth wave of infections, to prevent more imported cases from slipping into the community. Earlier this month, Hong Kong cut the quarantine period of Covid-19 patients’ close contacts from the previous 21 days to 14, citing reasons of pressure on the city’s quarantine facilities and the shorter incubation period of people carrying the Omicron variant.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#sante#circulation#frontiere#omicronquarantaine#test#isolement#australie#canada#france#inde#pakistan#philippines#grandebretagne#etatsunis#casimporte

  • Covid-19 : le Danemark va lever ses restrictions alors que le nombre de contaminations n’a jamais été aussi élevé
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/26/covid-19-le-danemark-et-l-autriche-levent-leurs-restrictions_6111062_3244.ht

    Covid-19 : le Danemark va lever ses restrictions alors que le nombre de contaminations n’a jamais été aussi élevé
    Le gouvernement danois juge la couverture vaccinale du pays suffisante face à la moindre sévérité du variant Omicron.
    Le niveau de risque lié au variant Omicron reste très élevé, mais plusieurs pays européens entendent réduire les mesures sanitaires. Le Danemark a décidé de lever ses restrictions à partir du 1er février. L’Autriche, de son côté, va lever lundi le confinement des non-vaccinés. Le Danemark entend lever ses restrictions anti-Covid-19 au 1er février malgré un nombre important de nouveaux cas, jugeant sa couverture vaccinale suffisante face à la moindre sévérité d’Omicron, a annoncé le gouvernement dans une lettre rendue publique mercredi 26 janvier. Cela implique la levée de toutes les restrictions nationales actuellement en vigueur, comme le port du masque ou la fermeture anticipée des bars et restaurants.
    Le gouvernement veut seulement maintenir pendant quatre semaines supplémentaires certaines restrictions à l’entrée du territoire danois, à savoir des tests et/ou une quarantaine selon le pays de provenance des voyageurs.
    Avec plus de 46 000 nouveaux cas, mardi, le taux d’infection est extrêmement élevé dans le pays nordique, « mais notre évaluation actuelle est que l’épidémie atteindra prochainement son pic », a justifié le ministre sur Twitter.« Nous disons adieu aux restrictions et bienvenue à la vie telle que nous la connaissions avant le corona », a dit, lors d’une conférence de presse, la première ministre, Mette Frederiksen. « La forte adhésion au programme vaccinal s’est avérée être ce que nous pensions : une “superarme”, et elle nous a donné une défense solide contre l’infection qui subsiste », a-t-elle justifié. « C’est pourquoi le gouvernement a décidé que le coronavirus ne devait plus être considéré comme une maladie menaçante pour la société », a-t-elle ajouté.Près de 60 % des 5,8 millions de Danois ont reçu une dose de rappel, avec un mois d’avance sur le calendrier envisagé par les autorités sanitaires, qui considèrent que 80 % de la population est protégée contre les formes graves.

    #covid-19#migration#migrant#danemark#sante#omicron#circulation#frontiere#vaccination#test#quarantaine

  • Le ras-le-bol des Marocains bloqués à l’étranger à cause de la fermeture des frontières
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/01/26/le-ras-le-bol-des-marocains-bloques-a-l-etranger-a-cause-de-la-fermeture-des

    Le ras-le-bol des Marocains bloqués à l’étranger à cause de la fermeture des frontières
    En raison de la propagation rapide du variant Omicron, le pays a fermé ses frontières depuis le 28 novembre 2021. La mesure a été reconduite jusqu’au 31 janvier.
    « Je ne comprends pas. Nous sommes marocains et on nous empêche de rentrer chez nous ! » Voilà deux mois que Hind (qui a souhaité garder l’anonymat) est bloquée en France, sans possibilité de regagner Marrakech où l’attendent sa famille, sa maison, son travail.Cette Franco-Marocaine était venue à Montpellier rendre visite à sa fille étudiante lorsqu’elle a été prise de court par l’annonce, le 28 novembre 2021, de la fermeture des frontières du Maroc en raison de la propagation rapide du variant Omicron dans le monde. Initialement prévue pour deux semaines, la mesure a été reconduite jusqu’au 31 janvier. A l’approche de l’échéance, la quadragénaire navigue en plein brouillard, partagée entre colère et désespoir.S’il y a bien eu des vols de rapatriement annoncés le 13 décembre pour les Marocains retenus à l’étranger via le Portugal, la Turquie et les Emirats arabes unis, cette opération de retour a cessé dix jours plus tard, en raison de la recrudescence de la pandémie au Maroc.« Il n’y a pas eu de rapatriement depuis la France. Quant aux prix des vols depuis Lisbonne, Istanbul et Dubaï, ils étaient exorbitants, rien en dessous de 1 400 euros », poursuit Hind qui, depuis, n’a d’autres choix que de vivre « un peu en cachette » dans la résidence universitaire de sa fille. « Au moins, j’ai un endroit où loger. Je connais des gens dans des situations bien plus dramatiques, qui n’ont plus d’argent, plus de solutions d’hébergement », précise-t-elle.Au Maroc, le désarroi des ressortissants bloqués à l’étranger s’est fait entendre au Parlement, où, par deux fois en janvier, des députés ont interrogé le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita, sur les mesures prises à leur égard. Pour l’heure, l’ouverture des frontières est en « discussion », a répondu, lundi, le ministre : « Le but est l’ouverture des frontières, mais avec la garantie des conditions pour préserver la santé aussi bien des visiteurs que des Marocains », a-t-il déclaré selon des propos repris par l’Agence marocaine de presse (MAP).M. Bourita n’a pas évoqué le rapatriement des Marocains et le ministère des affaires étrangères n’a pas donné suite à nos sollicitations. Aucune information n’a par ailleurs été communiquée quant à leur nombre. Lors du premier confinement en 2020, la situation s’était déjà produite et près de 30 000 personnes avaient été recensées.S’y ajoute le cas des Marocains résidant à l’étranger (5 millions), qui n’ont pas pu revenir au cours des deux mois écoulés. « Même pour le motif le plus impérieux qui soit : le décès d’un proche ! », déplore Achraf (également anonyme), un Marocain résidant en France qui a remué ciel et terre pour que sa cousine puisse assister aux funérailles de son père fin décembre au Maroc.« J’ai appelé l’ambassade, contacté les compagnies aériennes, mais aucune solution. Ma cousine a suivi l’enterrement sur WhatsApp. Je vous laisse imaginer la souffrance et les séquelles psychologiques », souligne-t-il.En dernier recours, certains Marocains s’organisent sur les réseaux sociaux pour affréter des avions privés – ceux-ci n’étant pas soumis aux mêmes conditions que les vols commerciaux qui, eux, sont strictement interdits. « Ces dernières semaines, des petits jets d’une dizaine de places multiplient les rotations, le plus souvent au départ de Malaga [Espagne], à des prix de plus en plus élevés, rapporte Taoufiq Lahrech, promoteur immobilier d’Agadir coincé en France. Le procédé est simple : il suffit d’envoyer la liste des passagers et les copies des passeports à une compagnie privée. A elle de demander l’autorisation auprès du ministère des affaires étrangères. »Pour un retour à moindre coût (400 à 600 euros par personne), il a le projet de faire affréter un charter privé de 170 places. Sur les réseaux sociaux, il n’a aucun mal à rassembler les passagers. Reste à trouver l’affréteur.Selon plusieurs compagnies contactées par Le Monde Afrique, la demande est très forte. « Nous recevons entre dix et quinze appels par jour, confirme Isabelle Clerc, chez Aeroaffaires, qui facture le vol autour de 10 000 euros pour un jet de 8 places. Nous ne pouvons pas répondre à toutes les demandes, car les conditions sont strictes. Les autorisations sont plus facilement délivrées pour les entreprises qui doivent poursuivre leur activité sur le territoire. »
    Sur le site du Médias24, la direction de l’aviation civile rappelle que, depuis le début de la pandémie et à chaque fermeture des frontières, des « vols spéciaux », c’est-à-dire soumis à l’autorisation du ministère des affaires étrangères, restent possibles. Reste que cette possibilité est vécue comme discriminatoire par bon nombre de Marocains. « Il y a donc des Marocains qui peuvent rentrer parce qu’ils ont les moyens et les autres non !, regrette Achraf. C’est du deux poids deux mesures : les règles devraient être les mêmes pour tous. »

    #Covid-19#migrant#migration#maroc#ressortissantetranger#sante#rapatriement#retour#santementale#funeraille#frontiere#omicron#discrimination

  • Shenzhen toughens quarantine rules for arrivals from Hong Kong, authorities lock down third building at Omicron-stricken Kwai Chung Estate | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3164610/hong-kong-lock-down-third-building-omicron

    Shenzhen toughens quarantine rules for arrivals from Hong Kong, authorities lock down third building at Omicron-stricken Kwai Chung Estate
    Health authorities in Hong Kong expand lockdown at public housing estate, with five-day order issued for Ha Kwai House
    uThe mainland Chinese city of Shenzhen will impose stricter quarantine rules from Wednesday on travellers from Hong Kong, where a growing Omicron outbreak has prompted authorities to place a third block at a stricken public housing estate under lockdown.Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor on Tuesday pleaded for understanding from the 35,000 residents at Kwai Chung Estate in Kwai Tsing district, saying decisive action was needed to halt the outbreak, which had grown to 276 confirmed and preliminary-positive cases now spread across 12 of the 16 blocks.
    As part of that effort, health authorities not only locked down a third block for five days of testing but also extended restrictions placed upon another tower by two more days, meaning residents will only be allowed to leave on Friday after having spent a full week confined almost entirely to their flats.
    In announcing the change in the quarantine arrangements for Shenzhen, the city’s government said travellers arriving from Hong Kong would be required to spend 14 days isolated at designated facilities and another seven days at home for health observation, in addition to testing negative for Covid-19 within 24 hours of crossing the border.Previously, they would only need seven days of quarantine at designated facilities, seven days of home quarantine and seven days of health observation, in addition to the same testing requirement. Hong Kong recorded 124 new Covid-19 cases on Tuesday, the third day in a row in which the tally exceeded 100. Health authorities said 94 of the latest cases were local, while the remaining 30 were imported, including 21 crew members of a ship that arrived from India.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#hongkong#sante#frontiere#circulation#quarantaine#isolement#test#omicron

  • Covid-19 : au Royaume-Uni, les voyageurs vaccinés n’auront plus besoin de test négatif pour entrer dans le pays
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/25/covid-19-au-royaume-uni-les-voyageurs-vaccines-n-auront-plus-besoin-de-test-

    Covid-19 : au Royaume-Uni, les voyageurs vaccinés n’auront plus besoin de test négatif pour entrer dans le pays
    Les personnes au schéma vaccinal incomplet devront toujours se faire dépister deux jours avant leur voyage et se soumettre à un test PCR après leur arrivée, mais elles n’auront plus à s’isoler.Les voyageurs entièrement vaccinés arrivant au Royaume-Uni n’auront plus besoin d’effectuer de test Covid-19 à partir du 11 février, une mesure annoncée lundi et qui était très attendue avant les prochaines vacances scolaires. « Ce que nous faisons pour les voyages, c’est de montrer que ce pays est ouvert aux affaires, ouvert aux voyageurs », a déclaré le premier ministre britannique, Boris Johnson.
    Actuellement, les voyageurs doublement vaccinés doivent réserver un test (antigénique ou PCR) du Covid-19 à réaliser après leur arrivée. Ceux qui ne sont pas entièrement vaccinés doivent faire un test avant leur départ, puis deux tests PCR après leur arrivée, et doivent s’isoler 10 jours.Au Parlement, le ministre des transports, Grant Shapps, a précisé que les passagers vaccinés seraient dispensés de tout dépistage à compter de vendredi 11 février. « Il est évident pour moi que désormais les tests aux frontières pour les voyageurs vaccinés ont perdu leur utilité », a-t-il expliqué. Il a aussi annoncé que le Royaume-Uni reconnaîtrait les certificats de vaccination de 16 pays supplémentaires, dont la Chine et le Mexique.Les voyageurs dont le schéma vaccinal n’est pas complet n’auront, quant à eux, plus besoin de s’isoler et de réaliser un test huit jours après leur arrivée. Ils devront cependant toujours avoir été testés négatifs deux jours avant leur entrée et faire un test PCR après leur arrivée.
    Si Angleterre, Ecosse, pays de Galles et Irlande du Nord décident chacune de leur propre politique en matière de santé publique, les quatre nations du Royaume-Uni ont convenu d’appliquer les mêmes mesures. M. Shapps a défendu un « système proportionné qui nous rapproche de la normalité, tout en conservant des protections essentielles en termes de santé publique ».La Confédération britannique de l’industrie (CBI), le plus important syndicat patronal du pays, a salué « une avancée bienvenue », permettant au secteur des transports d’espérer « un retour à la normale en 2022 ». Elle a cependant demandé un plan d’action en cas de nouveau variant afin d’éviter de nouvelles modifications inopinées des règles.
    Le directeur général d’easyJet, Johan Lundgren, s’est félicité de cette nouvelle et a déclaré que sa compagnie prévoyait de revenir cet été à des niveaux de vols proches de ceux connus avant la pandémie. Cette annonce « rétablit la confiance des clients et stimulera la demande », s’est aussi réjoui un porte-parole de Virgin Atlantic.
    Parmi les pays les plus endeuillés d’Europe par le Covid-19, avec près de 154 000 morts, le Royaume-Uni a été frappé par une vague de cas attribués au variant Omicron, qui est désormais en décrue.Boris Johnson a annoncé la semaine dernière la levée des dernières restrictions en Angleterre. A partir de jeudi, le port du masque n’y sera plus légalement obligatoire, mais recommandé dans les endroits fermés et bondés. Il est déjà abandonné dans les écoles. Un passe sanitaire ne sera plus imposé pour l’accès aux boîtes de nuit et à certains grands rassemblements. Le dirigeant conservateur a aussi annoncé prévoir pour mars la fin de l’isolement pour les cas positifs, déjà réduit à cinq jours moyennant des tests négatifs.

    #Covid-19#migrant#migration#royaume-uni#test#sante#vaccination#frontiere#circulation#omicron

  • Israël est en train de prouver qu’on peut faire encore pire que la France en terme de contaminations quotidiennes :

    et alors qu’ils s’étaient déjà pris une méchante vague à l’automne dernier, en quelques jours à peine la nouvelle vague envoie les gens massivement en réanimation :

    et va réussir à tuer plus de gens que les précédents épisodes :

  • Omicron : les raisons du raz-de-marée français
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/23/omicron-les-raisons-du-raz-de-maree-francais_6110665_3244.html

    Mais derrière, le trou est creusé : le Portugal, la Belgique et la Suisse comptent entre 3 000 et 4 000 cas, le Royaume-Uni poursuit sa décrue avec 1 300 cas, l’Allemagne a tout juste dépassé les 1 000. « Quelle que soit la manière dont on prend les chiffres, ce constat reste pour nous un mystère, admet Hajo Zeeb, professeur d’épidémiologie à l’université de Brême, en Allemagne. Soit cela vient des tests, soit cela vient des chances que vous laissez au virus de circuler en France. Je crains que la deuxième hypothèse ne soit la bonne. »

    Et à nouveau, toujours ce constat : la politique imposée par le gouvernement n’est possible et « justifiable » que si nos médias font le choix de ne jamais regarder ce qui se passe et ce qui ce fait chez nos voisins immédiats.

    Parce que Omicron est si anodin, si on sait « scientifiquement » que c’est une bonne idée de laisser tout le monde se contaminer, pourquoi alors nos voisins ne font pas ce choix ? Qu’est-ce qui autorise le gouvernement français a être si confiant qu’il laisse le taux de contamination à au moins deux fois le niveau de nos voisins immédiats, sans rigoureusement rien faire ? Qu’est-ce que Véran et Attal savent que nos imbéciles de voisins ignorent ?

    • Sur le site Our world in data, le graphique stupéfie. Les auteurs de cette publication en ligne, de l’université d’Oxford, y tracent l’évolution du nombre de cas quotidiens positifs au Covid-19. A chaque pays d’Europe, sa couleur. En rouge, l’un d’eux sort du lot : la France. Avec sa pente très raide, presque constante depuis le 27 décembre 2021, elle offre un profil unique, et un nombre record de contaminations. Au 20 janvier, la moyenne hebdomadaire des nouveaux cas enregistrés chaque jour y atteint 337 446, quand le deuxième pays, l’Italie, affiche 180 373 tests positifs. Le Royaume-Uni et l’Allemagne plafonnent, quant à elles, à 92 000 et 90 000 nouvelles contaminations quotidiennes. Les autres suivent loin derrière.

      Cette représentation est quelque peu trompeuse. Pour mesurer l’impact réel de la vague Omicron qui déferle sur l’Europe, depuis la fin de l’année 2021, il faut cocher la case « par rapport à la population ». Cette fois, le Danemark accompagne la France parmi les pays comptant, chaque jour, plus de 5 000 nouveaux cas par million d’habitants. Depuis le 18 janvier, le pays scandinave nous a même dépassés.

      Mais derrière, le trou est creusé : le Portugal, la Belgique et la Suisse comptent entre 3 000 et 4 000 cas, le Royaume-Uni poursuit sa décrue avec 1 300 cas, l’Allemagne a tout juste dépassé les 1 000. « Quelle que soit la manière dont on prend les chiffres, ce constat reste pour nous un mystère, admet Hajo Zeeb, professeur d’épidémiologie à l’université de Brême, en Allemagne. Soit cela vient des tests, soit cela vient des chances que vous laissez au virus de circuler en France. Je crains que la deuxième hypothèse ne soit la bonne. »
      Plus de tests au Danemark qu’en France

      La première, très mise en avant par le gouvernement, mérite d’être examinée. Le 3 janvier, sur France Inter, le ministre de la santé Olivier Veran l’avait assuré : « Il n’y a aucun pays, quasiment, qui teste autant que nous ». Le 6 janvier, le premier ministre, Jean Castex, avait renchéri sur BFMTV : « La France est le deuxième pays au monde à tester. » Il s’agissait alors de relativiser les files d’attente observée devant les pharmacies.

      Aujourd’hui, l’argument pourrait permettre d’expliquer le nombre record de contaminations, dont 96 % sont provoquées par le variant Omicron. On le comprend aisément, plus on teste, plus on trouve de cas positifs. Sauf que l’affirmation apparaît sans fondement. Les calculs du Monde, publiés le 7 janvier, l’avaient montré, les chiffres actuels le confirment : la France teste plus que l’Italie, la Belgique ou l’Allemagne. Mais moins que la Grande-Bretagne, le Portugal et surtout le Danemark qui, lui, pourrait légitimement avancer cette explication.

      « Le Danemark fait partie des pays au monde qui pratiquent le plus grand nombre de tests quotidiens, il n’est pas surprenant que l’incidence y soit très élevée », confirme Kare Molbak, professeur d’épidémiologie à l’université de Copenhague. Plutôt que les chiffres d’incidence à un instant donnée, mieux vaut scruter les tendances qui se dessinent dans chaque pays, ajoute-t-il. Là encore, la flambée du nombre de nouveaux cas en France est plus rapide que partout ailleurs.
      Baisse de l’adhésion aux gestes barrières

      Certains experts évoquent une autre hypothèse : celle des autotests. « Si le recours récent aux autotests s’est accentué, cela peut participer à augmenter les taux de positivité dans les bases de données. Mais ce n’est pas la cause principale de la hausse de l’incidence », relève Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. La France, en effet, recommande de confirmer un autotest positif par un test antigénique ou PCR (seuls ceux-ci étant enregistrés dans la base de données SI-Dep), ce qui, de facto, augmente le taux de positivité national.

      Mais la France utilise-t-elle plus d’autotests qu’ailleurs ? Une telle explication devrait s’accompagner d’un taux de positivité clairement plus important. Or, à 22,7 %, il est similaire en France et en Allemagne, supérieur aux taux britannique, portugais ou danois, mais largement inférieur à ceux enregistrés en Belgique ou en Suisse.

      Aussi, c’est bien vers le contexte sanitaire français, le profil vaccinal de la population, mais surtout la réalité des mesures barrières, que la plupart des experts invitent à se tourner. Chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Tenon, à Paris, le professeur Gilles Pialoux voit trois explications à cette récente explosion de cas positifs, qui conduit son service à « voir le stock de malades continuer d’augmenter, malgré toutes les paroles lénifiantes ».

      « D’abord, il y a une baisse de l’adhésion aux gestes barrières, enregistrée dans toutes les enquêtes. Le masque, le lavage de mains, la distanciation, le télétravail : dès le 3e trimestre 2021, on avait vu un relâchement des comportements, il se poursuit. » La politique du gouvernement de tout miser sur le vaccin, encore illustrée par les annonces de Jean Castex, jeudi 20 janvier, pourrait amplifier un mouvement particulièrement fort en France.

      Deux indicateurs, collectés grâce aux données de mobilité de Google, en témoignent avec force. Le premier a mesuré la fréquentation des principales stations de transports collectifs : des six pays observés (France, Espagne, Suisse, Allemagne, Royaume-Uni, Suède), la France est celui dans lequel la baisse est la plus faible. Les experts ont également suivi l’évolution du temps passé à domicile – de quoi observer les changements de pratiques vis-à-vis du travail, des loisirs et des courses. Les Espagnols, avec + 6,14 % au 17 janvier, ont moins modifié leurs comportements que nous (6,86 %). Mais tous les autres pays font mieux.
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      INFOGRAPHIE LE MONDE
      Circulation du virus chez les enfants

      Deuxième explication avancée par le professeur Pialoux : « le taux hallucinant de circulation observé chez les enfants, avec une augmentation de 56 % en semaine 2, juste après la rentrée, et des taux quotidiens de nouveaux cas de 5,5 % chez les 10-19 ans et de 4 % chez les 0-9 ans. C’est considérable. Leurs parents sont ensuite les premiers touchés, par l’intermédiaire des clusters familiaux. Puis, tous les autres. »

      Une explication privilégiée par le conseil scientifique, dans son dernier avis, daté du 19 janvier. « La cinquième vague, liée au variant Omicron, demeure à un niveau très élevé au niveau national, avec un regain épidémique possiblement lié à la reprise de la vie scolaire », écrit cette instance.

      Troisième hypothèse du professeur Pialoux, « l’incapacité à entendre autre chose que l’idée rassurante qu’Omicron n’est pas si méchant, que ce “gros rhume” va nous offrir l’immunité collective, et qu’on a évité le pire ». « Il est vrai qu’on avait envisagé, dans notre groupe hospitalier, de transformer le réfectoire en salle de soins critiques et qu’on n’aura pas à le faire, mais la tension hospitalière demeure forte, poursuit-il. La réanimation est encore essentiellement occupée par des patients [atteints du] Covid, Delta et Omicron, dont certains meurent, des opérations ont été reportées. Et ça restera comme ça, tant qu’on gardera un tel niveau de contamination. Mais c’est inaudible pour la population. Et donc je crains que l’on reste pendant quelques semaines encore sur ce haut plateau. »
      Pas de mesures fortes en France

      A ces explications, l’écologue de l’évolution Samuel Alizon en ajoute quelques autres. D’abord « la forte couverture vaccinale. Elle permet de “tolérer” un fardeau plus élevé en termes d’incidence, car le nombre d’hospitalisations associées est plus faible ».

      Ensuite, et à l’inverse, le niveau limité d’injections de rappel en France, par rapport à plusieurs autres pays européens, qui pourrait entraîner « une immunité plus ancienne en France que dans les pays voisins avec, du coup, un effet encore robuste sur les formes sévères, mais très limité sur la protection contre l’infection ». « Enfin il y a les différences de politiques sanitaires entre pays », souligne-t-il à son tour, avec, selon lui, un choix de l’exécutif français de « laisser filer l’épidémie », particulièrement chez les plus jeunes.

      Tous les épidémiologistes le soulignent : la France n’a pas pris de mesures véritablement fortes, ni pendant la vague Delta, ni même lorsque Omicron est venu s’y ajouter, sans laisser le moindre répit. Pour l’épidémiologiste Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale (université de Genève), le constat est pourtant assez simple : le virus SARS-CoV-2 –
      et le variant Omicron par-dessus tout – se transmet dans les lieux clos, fréquentés, mal aérés ou mal ventilés. « Il faudrait donc les rendre aussi sûrs que les milieux extérieurs », en les équipant de capteurs de CO2, de ventilateurs ou de purificateurs d’air.
      Menace du sous-variant BA.2

      Les écoles n’échappent pas à cette règle. C’est d’ailleurs une recommandation forte du conseil scientifique : « S’il s’avère que la reprise épidémique constatée depuis le 18 janvier 2022 est bien liée à une circulation très active du virus dans les écoles primaires, les maternelles, et les crèches, il conviendra d’y allouer au plus vite des moyens supplémentaires pour renforcer les protocoles sanitaires de prévention et dépistage des infections en milieu scolaire et dans les crèches. »

      Les couches d’immunité protectrice accumulées, grâce aux doses de vaccins et aux infections passées, finiront-elles par faire barrage au virus ? C’est ce sur quoi, à l’évidence, misent les pouvoirs publics. Tout en pariant sur la responsabilité des Français, que préconise le conseil scientifique. Un pari non dénué de risques, si l’on en croit le relâchement déjà observé.

      D’autant qu’une nouvelle menace plane, incertaine : l’arrivée d’un nouvel intrus, le sous-variant d’Omicron BA.2, au visage encore flou. En France, le séquençage n’a permis de détecter, au total, que 17 cas de BA.2 sur l’ensemble du territoire. Un nombre sous-estimé : le criblage ne permet pas distinguer les différents sous-variants d’Omicron, et les remontées du séquençage sont lentes.

      Une fois encore, le virus déjoue les certitudes. « Va-t-on vivre le scénario favorable espéré par tous : une décrue des nouvelles contaminations, s’accompagnant d’une décrue des hospitalisations à partir de février-mars ?, s’interroge Antoine Flahault. Ou bien allons-nous revivre une dynamique analogue à celle de la mi-décembre, avec une nouvelle flambée liée à l’arrivée d’un nouveau variant, qui échappe en partie à l’immunité laissée par le précédent ? » Vertigineuses questions.

    • Qu’est-ce que Véran et Attal savent que nos imbéciles de voisins ignorent ?

      ils savent ce que Manu compte faire pour gagner l’élection en avril :-)

  • Coronavirus (COVID-19) Infection Survey, characteristics of people testing positive for #COVID-19, UK - Office for National Statistics
    https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/healthandsocialcare/conditionsanddiseases/bulletins/coronaviruscovid19infectionsurveycharacteristicsofpeopletestingpositiveforcovid19uk/19january2022

    The risk of #reinfection was 16 times higher in the Omicron-dominant period (20 December 2021 to 9 January 2022) compared with the Delta-dominant period (17 May to 19 December 2021).

    Covid reinfection: how likely are you to catch virus multiple times? | Coronavirus | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/jan/21/covid-reinfection-how-likely-are-you-to-catch-virus-multiple-times

    The team add that this means protection against catching Covid arising from a previous infection within the past six months has fallen from about 85% before Omicron turned up to somewhere between 0% and 27%.

    Covid-19 : avec #Omicron, 16 fois plus de risques d’être réinfecté qu’avec Delta ? | LCI
    https://www.lci.fr/sante/covid-19-avec-omicron-16-fois-plus-de-risques-d-etre-reinfecte-qu-avec-delta-sel

    Face à ce risque plus élevé de réinfection, certains sont plus exposés que d’autres. Les personnes non vaccinées, par exemple, sont environ deux fois plus susceptibles d’être réinfectées que les personnes ayant reçu leur deuxième dose il y a 14 à 89 jours.

  • A La Réunion, le plan blanc activé pour répondre à l’« accélération très violente » de l’épidémie de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/20/a-la-reunion-le-plan-blanc-active-pour-repondre-a-l-acceleration-tres-violen

    A La Réunion, le plan blanc activé pour répondre à l’« accélération très violente » de l’épidémie de Covid-19
    Confrontée à une propagation rapide du variant Omicron, l’île fait face à une pression hospitalière inédite et réfléchit à un durcissement des mesures de restriction.
    Plus de 31 000 nouveaux cas en une semaine entre le 8 et le 14 janvier (dont 27 décès), une moyenne de 4 500 contaminations par jour – dont les deux tiers provoquées par le variant Omicron –, un nombre record de patients hospitalisés. La Réunion n’avait jamais connu de tels chiffres depuis le début de la crise sanitaire. Le week-end des 15 et 16 janvier a été un « enfer aux urgences », témoigne un médecin.

    Alors qu’un recul de l’épidémie semble se dessiner dans certaines régions métropolitaines et que le premier ministre, Jean Castex, a dévoilé, jeudi 20 janvier, son calendrier de levée des restrictions des mesures sanitaires, l’île de La Réunion connaît une « accélération très violente » de la circulation virale, constate le docteur Philippe Ocquidant, directeur de la médecine de crise au centre hospitalier universitaire (CHU) de La Réunion et chef du service de neuroréanimation à Saint-Pierre. Face à une vague d’ampleur inédite, les directeurs des établissements hospitaliers réunionnais – le CHU de Saint-Denis et Saint-Pierre, le centre hospitalier ouest Réunion (CHOR) à Saint-Paul et le groupe hospitalier est Réunion (GHER) à Saint-Benoît – ont déclenché, mercredi, le plan blanc, qui permet de mobiliser des personnels en congés ou de faire appel à la réserve sanitaire.
    « C’est une décision qui a été retardée le plus possible et qui est désormais indispensable, observe Lionel Calenge, directeur du CHU et du GHER. Nous sommes allés jusqu’au bout de ce que nous pouvions faire. De nouveaux moyens sont nécessaires pour assurer la continuité des soins. » Les taux d’occupation des hôpitaux en médecine et en réanimation atteignent régulièrement les 90 % depuis plus d’une semaine. Ces services restent en grande tension en dépit de l’augmentation de leurs capacités d’accueil, avec un total de 108 lits de réanimation pour 860 000 habitants. En raison de l’insularité de La Réunion et de sa distance avec la métropole (onze heures d’avion), le transfert de malades vers d’autres régions reste une solution très difficile à mettre en œuvre.
    L’activation du plan blanc doit permettre l’arrivée de renforts de métropole. Deux médecins et six infirmiers réanimateurs ont atterri dans l’île, jeudi 20 janvier. Les hôpitaux publics réunionnais ont effectué une demande pour six médecins réanimateurs et vingt infirmiers supplémentaires. L’objectif est de porter le nombre de lits en réanimation à 120. « La situation le justifie », souligne le directeur du CHU en estimant que la hausse des contaminations va entraîner mécaniquement une augmentation des hospitalisations dans les prochains jours. Une « prise de conscience de la gravité de la situation » à La Réunion s’impose, selon le docteur Ocquidant. « Pour le personnel, c’est physiquement et psychologiquement compliqué, observe le médecin. Selon l’agence régionale de santé, 67,8 % de la population réunionnaise éligible présente un schéma vaccinal complet (contre près de 78 % dans toute la France). Parmi les patients en réanimation, aucun ne présentait, mercredi 19 janvier, un schéma vaccinal complet.La saturation des cabinets médicaux de l’île pose également problème. « Il faut comprendre que, si l’hôpital explose, la médecine de ville explose également, réagit la docteure Christine Kowalczyk, présidente de l’union régionale des médecins libéraux. Il faudrait un plan blanc pour nous aussi car, sinon, nous risquons de ne plus pouvoir répondre. »

    #Covid-19#migrant#migration#france#Lareunion#metropole#sante#mobilitetherapeutique#personnelmedical#omicron#vaccination#circulation

  • Non-vaccinés : « Le profil-type, c’est la personne âgée isolée » - Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/non-vaccines-le-profil-type-cest-la-personne-agee-isolee

    Emmanuel Macron a "très envie de les emmerder". Depuis la rentrée, les non-vaccinés sont au cœur des débats dans la lutte sanitaire contre le Covid-19 et son variant Omicron. Ils étaient ainsi, en décembre dernier, plus de cinq millions à ne pas avoir entamé leur parcours de vaccination. Les non-vaccinés sont pointés du doigt par le gouvernement, et le corps médical observe qu’ils occupent au moins la moitié, et parfois plus, des lits dans les services de réanimation, retardant certaines interventions chirurgicales nécessitant un accès à la réa. Le Monde et Libération ont décortiqué les différents chiffres à ce sujet ("[...] les non-vaccinés, bien qu’aujourd’hui neuf fois moins nombreux dans la population adulte que les [vaccinés], représentent une part équivalente ou plus importante, en valeur absolue, dans les admissions (ou dans les lits occupés) en réanimation, ou en soins critiques au sens large, écrit Libération). Ils sont par ailleurs souvent confondus, notamment par Emmanuel Macron dans son interview pour le Parisien, avec les « antivax », critiqués pour leur adhésion aux thèses complotistes ou les violences commises contre des élus. 

    Mais qui sont les non-vaccinés ? Quels sont leurs arguments ? Sont-ils les bouc-émissaires médiatiques de la crise du Covid ? nous allons en discuter aujourd’hui avec nos invités : Bruno Andreotti, physicien, professeur à l’université de Paris, qui a travaillé sur la physique des aérosols, au cœur des questionnements sur la circulation du Covid et signataire d’une tribune parue le 12 janvier dans Libération, qui appelle à la mise en place d’un arsenal sanitaire complet, dont la vaccination universelle, pour sortir de la crise https://rogueesr.fr/en_finir_et_prevenir ; Barbara Stiegler, professeur de philosophie à l’université Bordeaux Montaigne, vice-présidente du comité d’éthique du CHU de Bordeaux et membre du conseil de surveillance de l’agence régionale de santé de la région Nouvelle-Aquitaine ; et enfin François Alla, médecin, professeur de santé publique, et chef du service prévention du CHU de Bordeaux, qui a notamment travaillé avec Barbara Stiegler pour la rédaction de son tract paru chez Gallimard, De la démocratie en pandémie.

    #Bruno_Andreotti #non-vaccinés #Covid-19 #Omicron #vaccination_universelle #pharmaco-vigilance

    • Stiegler : il y a des effets secondaires, cardiaques, neurologiques, c’est documenté, et même les laboratoires le reconnaissent, hormonaux et plus généralement d’inflammation

      Andreotti : Epiphare montre que le tiers des hospitalisés n’ont pas de commorbidité ; le covid long aux dommages non pulmonaires doit être pris en compte et pas seulement les décès, les réas, et les hospitalisations.

      Stiegler : le vaccin dégrade les endométrioses (...) à la télé on voit des malades du covid mais pas les malades des effets secondaires du vaccin. il y a une sous déclaration, c’est infaisable de déclarer ces effets secondaires, je peux faire témoigner des soignants qui ont du y renoncer.
      je me réjouis de pouvoir parler sur une chose qui soit pas le mark-web [youtube ? ndc]

      Alla : on cache les effets secondaires réels ou supposés. c’est une stratégie.

      Stiegler se dit d’accord pour les masques la ventilation et la purification de l’air et passe à... l’oxygénation précoce, les traitements dont certains (?) vont bien, mais de tout ça ils n’en parlent pas car ils veulent de l’innovation, du solutionnisme technologique.

      Andreotti ne relève pas, à nouveau, et évoque des groupes d’arpenteurs de santé, mais évoqués nulle part. remettre de l’humain à la place des call center qui ne marchent pas.

    • Andreotti est l’un des initiateurs de l’appel « rogue » et il a une bonne maîtrise des connaissances sur la pandémie, pas seulement sur l’aérosolisation. mais effectivement le plateau est déséquilibré en faveur d’un Geta Barrington aux dehors humanistes (hallucinant la magouille de Stiegler qui dit que cela sera possible de signer un apple à Andreotti, alors qu’elle a signé avec Fouché ailleurs), et du fait d’un journaliste qui touche pas trop sa bille, en plus de rarement donner la parole à Andreotti, trop poli pour la prendre (comme dans le talk show lundi soir, les minoritaires qui sont là pour attester du pluralisme du dispositif s’autocensurent).

      Stiegler éthique, déontologie and so on. c’est pas à cause du covid que l’hôpital s’effondre, regardez, on peut même pas affronter une épidémie de bronchiolite.

      edit Contre l’imposture et le pseudo-rationalisme
      Renouer avec l’éthique de la disputatio et le savoir comme horizon commun, Bruno Andreotti, Camille Noûs
      https://www.cairn.info/revue-zilsel-2020-2-page-15.htm

      Dans cet entretien, il me semble qu’assistée de son collaborateur, Stiegler, cherche un accord avec Andreotti sur l’essentiel : le vaccin n’est pas la panacée, le non pharmaceutique compte, le « social » compte pas pour des prunes (aller vers ≠ visio, doctolib, relation de soin sans relation), ce qui permet de glisser des trucs pas clairs, qui ne sont pas mis en cause. On dira que je suis parano, mais selon moi, ça sent la magouille.

      #Barbara_Stiegler

    • Alla : on cache les effets secondaires réels ou supposés. c’est une stratégie.

      « La suppression du site (blog) du CTIAP entraîne, de façon mécanique, l’arrêt de l’étude sur les effets indésirables (concernant les vaccins c/ la Covid-19) lancée dans la région des Pays-de-la Loire à la demande de professionnels de santé, juristes, citoyens, etc.
      Avec regret. »
      https://twitter.com/ctiap_cholet/status/1484875424526123011?cxt=HHwWhoCy6ZqVq5spAAAA
      Quelques rappels de cette étude sur les effets indésirables (concernant les vaccins c/ la Covid-19) qui est mécaniquement arrêtée suite à la suppression du site (blog) du CTIAP.
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cholet-49300/cholet-covid-19-une-initiative-pour-renforcer-la-surveillance-des-effet

      Des professionnels de santé veulent encourager les personnes confrontées à des effets indésirables survenus après le vaccin contre la Covid-19, à les signaler. La démarche est coordonnée par le responsable de la pharmacovigilance de l’hôpital de Cholet. Sans le soutien de l’établissement.

      Les effets indésirables des vaccins contre la Covid-19 sont-ils sous-évalués ? Alors que se multiplient les recommandations en faveur du rappel et de l’élargissement de la vaccination face à la reprise épidémique, certains continuent de le penser.

      Problèmes hépathiques, cardiaques, urinaires, immunitaires, respiratoires, vasculaires... Au 25 novembre, dernier relevé officiel public en date de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), 116397 cas d’effets indésirables dont 24% qualifiés de graves avaient été enregistrés pour un total de 104 009 500 injections. ( tous vaccins confondus ) soit un taux de 0.11%.

      Un chiffre qui interroge certains médecins je n’ai pas la suite...

    • des interprétations centrifuges qui rejettent non seulement les (demi-)mesures du gouvernement, mais aussi la pandémie elle-même. A leurs yeux, si les Etats se servent de la pandémie comme prétexte pour renforcer leur emprise autoritaire sur la société, cela prouve que la pandémie n’existe pas[14]. Ou bien, si cette pandémie existe bel et bien, elle n’est dangereuse que pour un faible pourcentage de la population déjà vulnérable. Le plus souvent, cette catégorie désignait systématiquement (et à tort) un groupe d’âge spécifique[15]. De ce point de vue, il n’y avait apparemment d’autre raison que l’autoritarisme pour imposer quelque mesure horizontale que ce soit. La forte contagiosité du nouveau virus, ses risques et sa considérable létalité se sont ainsi transformés sur le plan conceptuel en un problème simple, gérable et facile à résoudre pourvu qu’on « protège » les personnes âgées vulnérables (déjà structurellement délaissées), c’est-à-dire qu’on les retire de notre champ de vision. Toute autre mesure, selon les négationnistes, ne saurait avoir d’autre but que d’élargir le périmètre de contrôle et de discipline de l’Etat.

      https://antithesi.gr/?page_id=977

  • Est-il vrai qu’omicron n’a provoqué que 200 réanimations pour 12 millions de contaminations, comme le dit Pujadas ? – Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/est-il-vrai-quomicron-na-provoque-que-200-reanimations-pour-12-millions-d

    Dans son émission sur LCI, l’animateur a multiplié les approximations sur les chiffres des réanimations liées à omicron. Même s’il est vrai que ce variant conduit à beaucoup moins d’entrées en soins critiques.

    Votre question porte sur l’émission 24h Pujadas, diffusée lundi sur LCI. Dans une séquence consacrée au Covid-19, l’animateur David Pujadas explique : « On peut le dire clairement [que] cette vague de contaminations omicron n’a pas eu d’effets sur la réanimation, autrement dit sur les cas critiques, c’est vrai ou c’est faux ? »

    « C’est vrai, lui répond son acolyte, debout face à un écran. […] Premier point spectaculaire, cela fait maintenant six jours que les admissions en réanimation baissent. […] On va faire un petit calcul, au 21 décembre 2021, on comptait 3 096 patients en réanimation. Aujourd’hui, avec un rythme de 250 000 contaminations par jour, on compte 3 852 patients. Ça veut dire qu’on a 756 patients en plus. […] Mais en même temps, si on multiplie le nombre de cas détectés par deux [pour s’approcher du nombre de cas réel, ndlr], on serait sur un ordre de grandeur de 12,5 millions de Français qui ont été contaminés. Or dans le même temps, [pour] les cas graves, on parle de moins de 800 personnes. C’est facile à comprendre […] : ce n’est pas omicron qui est responsable des hospitalisations pour cas graves, c’est la vague delta. Or delta a représenté, il y a encore quelques semaines, 20 % des cas chaque jour. Ce sont ces cas delta qui ont développé des formes graves de la maladie et se sont retrouvés dans les services de réanimation. Ce qui veut dire qu’omicron n’a pas déclenché de vagues dans les services de réanimation. »

    Et Pujadas de reprendre la parole : « Si je résume, avec 12,5 millions de cas en trois semaines, ça a produit un quart des 800 cas de réanimation, les trois quarts étant du delta, donc ça a produit 200 cas ! 200 personnes en réanimation pour 12,5 millions de cas omicron. Autrement dit, on n’est même pas dans l’épaisseur du trait, on est dans le microscope. Omicron n’a pas produit de réanimations – je parle sous votre contrôle Martin [Blachier, présent sur le plateau] –, ce sont des faits, pas de l’analyse, pas du doigt mouillé. Pas de la roulette russe, ce n’est pas un pari, ce sont des faits. »

    Omicron n’a-t-il vraiment conduit qu’à 200 cas en plus en réanimation (plus précisément en soins critiques) durant les trois semaines citées ? Pas vraiment. Le collègue de David Pujadas, chargé de faire la démonstration de ce chiffre, n’utilise, en réalité, pas les bonnes données. Pour déterminer ses « 756 patients en plus », il soustrait du nombre total de personnes en réanimation le 16 janvier le nombre de personnes qui s’y trouvaient le 21 décembre. Autrement dit, il raisonne sur le « stock ». Or, entretemps, nombre de patients en soins critiques en sont sortis, soit parce qu’elles ont guéri (70 à 75 %), soit parce qu’elles sont mortes (25 à 30 %).

    Sur cette période, ce sont en réalité 8 200 personnes qui sont entrées en soins critiques en France avec un diagnostic Covid-19. Combien l’ont été avec le variant omicron ? Difficile à dire. Car le suivi par type de variant est réalisé par la Drees (cellule statistique du ministère de la Santé) et les informations sur le sujet s’arrêtent pour l’heure au 9 janvier (elles seront réactualisées ce vendredi).

    Pour réaliser une estimation sur vingt-six jours, comme dans cette émission, il faut donc faire le calcul du 14 décembre au 9 janvier. Sur cet intervalle, la Drees estime à 966 le nombre de patients entrés en soins critiques avec omicron. Soit 31 % des cas sur la semaine du 2 au 9 janvier. Une proportion qui devrait augmenter dans les semaines qui viennent, omicron étant désormais ultra majoritaire en France.

    Ces données, cependant, qu’elles portent sur les hospitalisations ou les entrées en soins critiques, intègrent aussi les personnes porteuses du virus, mais admises pour d’autres pathologies. Comme nous l’expliquions dans un précédent article, la part des patients Covid-19 pris en charge pour une autre raison que le virus se monte ainsi, pour la semaine du 3 au 9 janvier, à 20 % pour les hospitalisations et à 8 % pour les soins critiques. On peut donc réduire de 8 % le nombre d’entrées en soins critiques avec omicron, ce qui conduit à 889 entrées sur vingt-six jours. Et non pas 200, comme l’avance David Pujadas.

    https://www.liberation.fr/resizer/omuBncMswNHAUH9D9Knt42r_q6w=/1440x0/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/4END2RXGZJCMVONSVUS4RUSCG4.PNG

    Il est vrai, en revanche, qu’omicron provoque beaucoup moins de cas nécessitant un passage en soins critiques que delta. Toujours selon la Drees, une personne non vaccinée âgée de 60 à 79 ans et positive au Sars-CoV-2 n’a qu’un peu moins de 2 % de risques d’être hospitalisée en soins critiques avec omicron, contre près de 6 % avec delta.

    https://www.liberation.fr/resizer/-FMYkHy6q8reDSuSdI2rmWmqKZw=/1440x0/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/YUO622MU7RDHZNZG5ORCH7BT4A.PNG

    Pour une personne positive, dans la même tranche d’âge, et vaccinée avec rappel, le risque passe de 1,3 % à 0,3 % avec omicron. Concernant les hospitalisations conventionnelles (75 % des décès), le risque est diminué également, mais dans une moindre mesure (50 % environ pour les 60-79 ans).
    https://www.liberation.fr/resizer/7XbgJf8zuXSe3VNS0rhiltw-uGU=/1440x0/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/P7ZVY6AYJRCXLOMYHRVJD6LTGU.PNG

    A noter, enfin, que si le nombre d’entrées en soins critiques est effectivement en baisse depuis plusieurs jours, celui des entrées à l’hôpital continue, lui, de progresser.

    #covid-19 #Omicron #protocole_tous_infectés #hospitalisation #Martin_Blachier #media #pathogénécité (à court terme)

  • « Les annonces de Castex ne répondent qu’à une tentative de sauver la candidature de Macron d’un naufrage lié à la gestion désastreuse de la crise du Covid, pas à une quelconque logique sanitaire. »

    Covid-19 : on vous explique pourquoi le calendrier de levée des restrictions sanitaires est critiqué
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-pourquoi-le-calendrier-de-levee-des-restrictions-sanitaires-es

    Plusieurs épidémiologistes ont dénoncé un allègement précipité des mesures sanitaires, alors que la France est toujours en pleine cinquième vague de l’épidémie de coronavirus.

    Le compte à rebours a commencé. Le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé un calendrier de levée progressive des restrictions sanitaires, jeudi 20 janvier. Dans les prochaines semaines, certaines règles comme le port obligatoire du masque en extérieur, l’interdiction des concerts debout ou la fermeture des discothèques vont être abrogées dans toute la France. Le protocole sanitaire à l’école devrait aussi être allégé fin février. Mais en pleine cinquième vague de l’épidémie de Covid-19 et à quelques mois de l’élection présidentielle, ces annonces ont été vivement critiquées. Voici pourquoi.

    Parce la cinquième vague est encore trop haute

    La France est (toujours) sous l’eau, en pleine cinquième vague de l’épidémie, portée par la forte contagiosité d’Omicron. Sur les sept derniers jours, 337 192 nouveaux cas ont été recensés par jour en moyenne, soit près de 30 000 de plus que la semaine précédente. De quoi inquiéter de nombreux épidémiologistes, alors que le gouvernement annonce un allègement des restrictions sanitaires.

    « J’ai du mal à comprendre l’optimisme présenté par le Premier ministre », a réagi l’épidémiologiste et directrice de recherche à l’Inserm Dominique Costagliola sur BFMTV. « Moi je regarde les chiffres. Or on est à 525 000 cas diagnostiqués lundi, une incidence qui ne baisse pas, un nombre d’hospitalisations qui ne baisse pas non plus », a-t-elle mis en garde. « Il faut être sûr que la décrue soit entamée pour pouvoir commencer à relâcher certaines mesures », a renchéri, sur franceinfo, Jonathan Roux, épidémiologiste à l’Ecole des hautes études en santé publique de Rennes.

    "Je comprends qu’on ait envie de prendre des mesures mais elles devraient être basées sur des objectifs, sur les indicateurs."
    Dominique Costagliola, épidémiologiste

    « On peut donner des gages d’allègement aux Français, mais la réalité nous rattrape », constate sur franceinfo Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Tenon à Paris. Le médecin note d’ailleurs que notre pays ne fait pas partie des « bons élèves » du continent. « La France est quand même dans une situation plus compliquée que les autres pays européens, contrairement à ce qui est dit parfois, notamment par rapport à l’Allemagne ou à l’Espagne », explique-t-il. La raison ? En France, « on a un socle d’infections Delta sur lequel est fixée la vague d’Omicron qui est très élevée, ce qui explique cette tension hospitalière ».

    Parce que la situation dans les hôpitaux est toujours compliquée

    Si la part de cas graves, nécessitant une hospitalisation, est beaucoup plus faible avec le variant Omicron qu’avec le variant Delta, les hôpitaux français sont loin d’être vides. Le nombre total de malades hospitalisés avec le Covid-19 a ainsi atteint 27 931, jeudi 20 janvier, dont 3 053 admis ces dernières 24 heures. Un chiffre qui progresse constamment depuis le début de l’année. Le nombre de personnes en soins critiques baisse lui légèrement depuis quelques jours, à 3 842 patients ce jeudi.

    « Il ne faut pas donner l’impression que tout est rose à l’hôpital », a estimé jeudi sur franceinfo Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France (FHF) et maire (Agir) de Fontainebleau. Il souligne que si « les chiffres sont bas » notamment en soins critiques, « la pression globale sur l’hôpital reste forte ». « Nos tutelles n’ont pas pris la mesure de l’état réel » de l’hôpital, s’est aussi inquiété Arnaud Chiche, médecin anesthésiste-réanimateur à l’hôpital d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), et fondateur du collectif Santé en danger, sur BFMTV.

    Parce que les écoles continuent d’être un vecteur de l’épidémie

    Le cas des écoles est aussi pointé du doigt, alors que le Premier ministre a annoncé un possible allègement du protocole sanitaire dans les classes après les vacances de février. Jeudi 20 janvier, près de 19 000 classes étaient fermées en raison de l’épidémie de Covid-19, plus de 450 000 cas de Covid étaient confirmés chez des élèves et 30 000 parmi le personnel de l’Education nationale. Un record depuis le début de la pandémie.

    "L’idée qu’après les vacances de février, on aura un allègement, les bras m’en tombent." Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Tenon à Paris à franceinfo

    « Au niveau scolaire, c’est quand même hallucinant », a réagi, vendredi sur franceinfo, Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Tenon à Paris. « La rentrée des dernières vacances de Noël montre que dans la tranche 0-9 ans, on a eu une augmentation faramineuse avec des chiffres d’incidence qui sont au-delà de 4 000 [pour 100 000], et même de 5 000 pour les 10-19 ans. »

    Parce que la menace d’un nouveau variant plane

    A quoi faut-il s’attendre après Omicron ? La question agite toujours la communauté scientifique. D’autant plus qu’un sous-variant d’Omicron, baptisé BA.2, a récemment été découvert en France et est déjà majoritaire au Danemark. Un constat qui fait craindre aux épidémiologistes une plus grande contagiosité encore que celle du variant Omicron.

    La levée des restrictions sanitaires paraît donc précipitée pour certains spécialistes. « Ce sont des mesures qui sont annoncées sans seuil de levée des contraintes, mais surtout, sans seuil de reprise, s’est inquiété vendredi Gilles Pialoux. C’est un peu le calendrier de l’Avent, on ouvre des portes, on ne sait pas ce qu’il y a derrière très clairement. »

    Parce qu’Emmanuel Macron est accusé de préparer son entrée en campagne

    Si les médecins et épidémiologistes avancent des explications médicales et scientifiques, l’opposition, elle, brandit des arguments politiques. La candidate socialiste à la présidentielle Anne Hidalgo a ainsi dénoncé vendredi sur franceinfo un « calendrier politique » du gouvernement, qui « annonce des mesures d’allègement automatiques » après avoir mis tout le monde « en stress » lors du vote sur le pass vaccinal à l’Assemblée début janvier.

    Selon les informations recueillies par franceinfo, mercredi, à la veille de ces annonces, Emmanuel Macron – qui n’est pas encore officiellement candidat – souhaitait par ces décisions donner des perspectives aux Français, à moins de trois mois du premier tour de la présidentielle. Le chef de l’Etat « doit entrer en campagne dans le climat le plus positif possible », expliquait à franceinfo une source gouvernementale. Les prochaines semaines diront si ce relâchement des contraintes était prématuré ou non.

    https://twitter.com/Pr_Logos/status/1484594376202493953?cxt=HHwWgoC90YWuq5opAAAA

  • Antigen Tests : Real World Data - Your Local Epidemiologist
    https://yourlocalepidemiologist.substack.com/p/antigen-tests-real-world-data

    This study tells us that we need to be super careful when using rapid tests in the first few days of exposure or infection.

    To get the most from your rapid test, wait at least 48 hours after symptoms and 5 days after exposure before taking an antigen test. If you’re negative, test again 24 hours thereafter.

    You can certainly test sooner, but any negative results will be unreliable.

    A positive antigen test result, on the other hand, is very reliable right now, especially after exposure or with symptoms.

  • Pfiou, encore plus de 430 000 cas détectés. Si on continue sur l’estimation d’un tiers seulement des cas officiellement détectés, on tourne à pas loin de 1 300 000 contaminations par jour. À ce rythme, ça va aller vers les 10 millions de contaminations en une semaine, dans un pays de 67 millions d’habitants, c’est dingue.

    On est très clairement en train d’appliquer le Great Barrington.

    • C’est pas une impression, mais un constat. On a vu Taubira. et de cela aussi la LFI est le symptôme https://seenthis.net/messages/944540

      Quant aux écolos, ils en sont là :

      La plupart des discours écologistes veulent se situer au-delà des vieux clivages politiques en énonçant les conditions de survie de la planète, mais ils court-circuitent ainsi la question du sujet politique : quelles forces combattantes, quelles formes de lutte peuvent faire de l’écologie la cause de tous et non celles d’experts s’en remettant au bon vouloir des maîtres du monde ? (J.R)
      https://seenthis.net/messages/944724

      Le PCF est désormais à la remorque du seul syndicat qui compte, celui de la police (Printemps républicain inclus).

      Et ce qui reste de gauchisme, une version sociale démocrate (NPA) s’intersectionne pour tenter sans aucune pratique théorique (même de son vivant, le travail critique de Bensaïd ne comptait plus guère) de recoller au socius, sans avoir giléjauné, c’est à dire hors du temps, si on excepte de rares moments où la puissance entravée de bases syndicales qui ont parfois forcé les directions à les suivre (cf les syndiqués CGT Ratp, le dernier bel exemple en date). Ils ne sont même pas assez « ouvriers » et encore moins devenus suffisamment écolos pour tenir et renouveler la tradition séculaire de défense des conditions de vie contre les effets du principe de non précaution capitaliste (malgré des tentatives où convergent de maigres forces, dans la logistique, Amazon, Géodis, livreurs). Et le reste ne pèse que dans le quotidien du labeur de la grande entreprise, la dispersion de quelques grèves et des périodes de mobilisation plus large.

      La politique est devenue essentiellement politicienne - voir encore la LFI avec ses nauséeux calculs d’apothicaire quant à son potentiel électoral à la ni droite ni gauche, ni faux ni vrai, et ses militants qui doivent s’auto-intoxiquer en se croyant aux portes du pouvoir (ce qui crétinise encore), et ce d’autant que c’est le dernier bal de leur bureaucrate tribun.

      Ce qui y fait exception compte pour peu.
      Il y a un pan de vulgate qui sert décidément trop peu : en bas et à gauche. La politicité n’est pas dans la politique. Elle ne sait ni ne peut encore la contraindre au niveau molaire (la seule concession réelle faite aux gilets jaunes a été une opération de pouvoir : modification de la prime d’activité afin de reconnaitre moins mal le smicard temps plein, au détriment de tous.tes les précaires du smicard horaire et du discontinu), et j’ai bien du mal à en voir des impacts significatifs sur le plan moléculaire, local ou « sectoriel » (cf. l’état de l’école, de la psychiatrie, de l’hosto, centralité de la reproduction, certes, mais dans l’impuissantement).

      Signature : voir dans la foulée de MeToo les fafs dire sans vergogne, « mon corps mon choix ».

      #covid-19 #politisation #présidentielle

    • Un aspect qui m’épate, c’est que je n’ai pas trouvé qu’il y avait eu une énorme communication gouvernementale pour contraindre l’opinion dans le sens du #tous_infectés. On a eu Véran et Attal qui ont lancé l’idée en deux-trois déclarations, sur une période de 3 jours, et ça a suffit à ce qu’absolument tout le monde embraie illico en mode balec’-les-faibles, c’est un rhume, Omicron c’est une chance… etc.

      Je veux dire, par rapport à la lourdeur des procédés (y compris sécuritaires) pour se faire vacciner, la facilité et l’immédiateté de l’adoption du rien-à-battre par l’ensemble de la société a tout de même quelque chose de remarquable. L’idée qu’il y a 300 morts par jour, 500 000 contaminations officielles par jour, et plus personne ne porte le masque dans les lieux clos bondés, c’est tout de même délirant comme vision de ce qu’est notre vie en société…

      On voit certes que pas mal de monde, d’un coup, porte un FFP2 dans les lieux publics, mais même ça c’est un signe plutôt inquiétant : porter un FFP2 n’est pas un geste altruiste, sa généralisation est une forme de marque de la prise de conscience que les autres ne sont pas fiables, et qu’il faut prendre toutes les mesures pour se protéger quand on sort. Du coup, alors qu’il y a un surgissement des FFP2 dans l’espace public début janvier, il n’y a rigoureusement aucune mobilisation/médiatisation d’un refus du « laisser contaminer ». Comme si on avait tous renoncé : le laisser contaminer, bon ben on va faire avec, et si on est contre, on va se protéger soi-même, protéger ses gamins (les petits ne sont plus à l’école depuis la semaine dernière, la grande ne mange plus à la cantine), ne plus aller au cinéma, réduire ses contacts sociaux, bouffer uniquement en terrasse, etc. Mais rien qui ressemble de près ou de loin à une mobilisation.

    • un camarade me faisait remarquer hier que les nombres de nouveaux cas qu’on mesure - et qu’on appelle un peu vite contaminations - sont pour partie des cas de tests positifs sur des personnes potentiellement non-contaminées ; son point, c’est qu’un test un peut sensible peut certainement détecter du virus dans le nez d’une personne qui porte en réalité une charge virale inférieure à la dose requise pour l’infecter.

      vous avez vu passer des stats ou des études ou des réflexions là dessus ? @kassem @simplicissimus @colporteur ou les autres qui suivent ?

    • hum, hum, je vois une foule de témoignages de toutes provenances (dont des toubibs et des laborantins) qui disent exactement l’inverse et pointent une fréquente inefficacité des #tests auto, tag et même PCR ! pour détecter le #covid-19 #Omicron y compris parmi des gens tout à fait symptomatiques (agueusie, anosmie, une signature). c’est d’ailleurs bien embêtant, pour les arrêts de travail, les sous... et le nombre de gens qui se baladent sur la foi de #Faux_négatifs.

      est-ce que ton « camarade » ressemble à ce chauve là ?

    • Pareil que Colporteur. Les tests sont réputés moins sensibles. La charge virale d’Omicron est réputée moins élevée que celle de Delta, d’où des difficultés à le détecter.

      Quant à la porte ouverte à la fin des restrictions, le bruit de fond ne laissait guère de place au doute dès Noël avec Blachier qui t’expliquait partout que nous étions face à une vague fantôme, Véran qui t’expliquait comme tu l’indiques, que nous allions tous acquérir une forme d’immunité, etc. Ce bruit de fond a été tellement bruyant qu’on a été plusieurs ici et sur Twitter totalement sidérés par la vague de déni en train de se former. Trois semaines plus tard, on est toujours sidéré. Et on ne peut que constater que la vague s’officialise en Conseil de Défense ce jour, en France, et simultanément en Grande Bretagne. Et de même aux US, où là-bas aussi, on trouve les mêmes réseaux qui tentent de lutter contre le déni général, et qui alertent contre cet eugénisme qui ne dit pas son nom.

    • Un collègue avait tous les symptômes, toute sa famille est covidée et officiellement positive, mais pour lui ce sera 2 tests négatifs... Le prix à payer pour ces tests non fiables : 3 jours de carence (il a préféré prendre sur ses congés payés au final).

    • Bon, du coup, nous les précautionneux·euses empathiques, on fait comment pour survivre à tout ce « zbeul viral » ?
      Ça me semble une vraie préoccupation. Parce que vivre dans l’angoisse permanente de se faire pécho par le virus (et de le transmettre), ça va pas le faire encore très longtemps (amha).
      Et je dis pas ça pour inciter à baisser la garde.

    • Alors vous êtes obtus tout de même : ça va baisser justement parce que ça augmente, c’est pas compliqué à comprendre.

      Je sais bien que dans notre logique, quand on croit que les Marcheurs ne pourraient pas faire pire, ils trouvent toujours le moyen de le faire, et cela à coup sûr (genre : Blanquer annonce le protocole le dimanche soir pour le lundi, dans un journal sous paywall, tu te dis que vraiment c’est pas possible qu’il fasse pire ; mais dans la semaine où l’école explose en vol à cause de son protocole qu’il a changé 4 fois, il trouve le temps de participer à un colloque contre le wokisme à l’université, là c’est bon, tu te dis qu’il touche le fond ; mais juste après on te dis qu’il a balancé son « interview » depuis Ibiza, OK le gars je crois que là, vraiment… ; ah mais non, le lendemain c’est sa propre épouse qui était à Ibiza avec lui qui anime un débat à la télé pour savoir si c’est un scandale ou pas du tout…).

      Mais dans la vraie politique, c’est pas comme ça que ça marche : il faut bien comprendre que plus c’est pire, plus ça veut dire qu’on se rapproche du mieux.

      (Et puis dans une logique Grand Barrington, ça se tient : si tu contamines 10 millions de Français en une semaine, et que tu peux espérer un petit niveau de protection derrière - même imparfait -, c’est sûr que ça va pas pouvoir durer très longtemps. D’ici mi-février on aura contaminé l’intégralité de la population qui a une vague vie sociale « à risque » parce qu’ils travaillent, étudient et/ou ont des enfants scolarisés, ça va donc baisser très vite et c’est assez logique dans ce cas de se dire qu’on va pouvoir rouvrir les boîtes de nuit. À moins de réussir à re-contaminer tout le monde toutes les 3 semaines…)

  • Omicron creeps towards Beijing ahead of Olympic Games - Asia Times
    https://asiatimes.com/2022/01/omicron-creeps-towards-beijing-ahead-of-olympic-games

    Omicron creeps towards Beijing ahead of Olympic Games
    Highly contagious variant discovered in nearby Tianjin, raising new doubts about the viability of China’s ‘zero Covid’ policy
    China is scrambling to contain a new viral wave as Tianjin, a port city near the capital Beijing, was hit over the weekend by the highly infectious Omicron variant less than one month before the Winter Olympics commence on February 4.Tianjin reported two Omicron cases on Saturday morning involving two women who worked at a children care center and school. By Sunday, the city with a population of 14 million situated just 30 minutes from Beijing by train had reported 21 total cases.Meanwhile, in nearby Henan province, a total of 60 cases were identified on Sunday, of which at least two in Anyang City were caused by Omicron. Health authorities said the Omicron cases in Henan and Tianjin had the same origin.China reported a total of 97 local infections on Sunday, including 15 in Shaanxi province and one in Shenzhen. In Hong Kong, dozens of local Omicron cases have been reported over the past two weeks as some flight attendants carried the virus to the city.Based on epidemiological investigations and gene sequencing results, the source of the Omicron infections in Henan has been identified as a college student who returned to the Tangyin County area of Anyang City from Tianjin’s Jinnan District on December 28.
    But the arrival of Omicron on the mainland is raising hard new questions about the future viability of Beijing’s “zero Covid” policy, particularly as the nation opens its doors to thousands of foreign athletes for the upcoming Winter Olympics to be held from February 4-20.
    On Monday, a commentary published on the website of the China Communist Party (CPC) Central Inspection Discipline Commission said virus outbreaks in different Chinese locales had recently made the country’s epidemic situation more complicated.Local governments should continue to contain the virus and try to stop virus spread within a time frame equivalent to one incubation period, which is about two weeks, the article said.Since Saturday, Tianjin’s local government has stopped residents from leaving the city unless they could prove their journeys were essential and they could provide a negative Covid test in the last 48 hours. On Sunday, the government said the entire population in Tianjin would undergo Covid-19 tests.Tianjin’s leaders, meanwhile, vowed to serve as a moat to protect the Chinese capital from the viral spread, according to a municipal meeting led by the city’s Communist Party Secretary cited in news reports.
    At the same time, the Center for Disease Prevention and Control in Beijing said the capital city was facing domestic and external epidemic risks as people would travel more frequently later this month due to next month’s Chinese New Year, which significantly will coincide with the Winter Olympics.The Center said people must remain vigilant against Covid-19 and avoid unnecessary travel between Beijing and Tianjin.
    The situation in Xi’an city has shown the policy can be porous. The local government there locked down the city from December 23 after daily infections exceeded 100 for several consecutive days. The city has so far recorded more than 2,000 cases in a gathering epidemic wave, which reports say was caused by the Delta, not Omicron, variant.Last week, the city’s epidemic situation improved as the number of cases fell below 100 per day. But the restrictions came at a cost as local residents complained about food shortages and the lack of essential medical services.Zhong Nanshan, a prominent Chinese pulmonologist, said lockdown measures in Xi’an had shown positive results despite the criticism, as the number of daily cases in the city was declining. He said he was confident that people could return to their home towns before the Chinese New Year as interprovincial travel would still be allowed later this month.Zhong added that, theoretically, China had achieved “herd immunity” as 86% of the population in China was vaccinated.However, he did not comment on the low efficacy rates of the locally-made Sinovac and Sinopharm vaccines used in China compared to those applied in the West, as well as the fact that the majority of vaccinated Chinese have not received third booster shots.
    Zhang Wenhong, an infectious disease expert, said Western countries have maintained relatively low death rates during the Omicron wave because their vaccination rates had reached 70-80%. But it’s not clear that will also be the case in China amid reports Sinovac is particularly ineffective against Omicron.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#deplacementinterne#omicron#jeuxolympiques#retour#circulation#frontiere#zerocovid#vaccination

  • #Omicron : #Blanquer a annoncé le nouveau protocole dans les écoles depuis Ibiza

    Les vacances de fin d’année du ministre, mis en cause pour sa gestion tardive de la crise sanitaire, suscitent depuis plusieurs jours des tensions au sein du gouvernement. Son entretien polémique au « Parisien », qui a provoqué la colère des enseignants, a en réalité été réalisé depuis l’île des Baléares, a appris Mediapart. Ce qui avait été caché.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/170122/omicron-blanquer-annonce-le-nouveau-protocole-dans-les-ecoles-depuis-ibiza

    #vacances #Ibiza #écoles #crise_sanitaire #covid #covid-19 #Jean-Michel_Blanquer

    • allez hop, unlock du #paywall :

      Beaucoup de confusion, une communication de dernière minute et des enseignant·es en colère. Depuis une quinzaine de jours, le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, se retrouve sous le feu des critiques pour avoir dévoilé le nouveau protocole sanitaire dans les écoles la veille de la rentrée des classes, dans un entretien – d’abord payant, puis passé en accès libre – publié dans Le Parisien, dimanche 2 janvier, en fin de journée.

      Un choix incompréhensible qui a accentué la défiance des personnels de l’éducation, totalement démunis face aux nouvelles règles édictées en catastrophe, et plongé l’exécutif dans l’embarras. « On est obligés d’être dans cette situation [de donner ces consignes la veille pour le lendemain – ndlr] pour être au plus près de la réalité », s’était justifié le ministre a posteriori.

      En réalité, Jean-Michel Blanquer n’est rentré de vacances à Ibiza, dans l’archipel des Baléares (Espagne), que dans la journée du dimanche 2 janvier. Soit la veille de la rentrée, pas avant, en dépit de la situation sanitaire et de ses conséquences sur la vie des écoles. Cette attitude a provoqué des tensions au sein même du gouvernement, selon des informations de Mediapart.

      Questionné par Mediapart sur les vacances de Jean-Michel Blanquer et son éloignement de Paris en pleine cinquième vague du Covid à la veille de la rentrée scolaire, le cabinet du ministre a affirmé qu’elles n’avaient pas eu d’incidence sur la mise en place tardive du protocole : « Ce n’est pas parce qu’il n’était pas là qu’il n’était pas au travail, qu’il n’était pas connecté et loin de ce qu’il se passait. »

      Selon les explications fournies par le ministère de l’éducation nationale sur le déroulé des événements, le protocole pour les écoles n’a été établi dans sa version définitive que dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 janvier, au lendemain d’un avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) sur la situation sanitaire, ce qui explique sa communication à la dernière minute.

      « Une fois la doctrine arrêtée, le secrétariat général a travaillé à la FAQ [foire aux questions - ndlr], toutes les questions qui se posent autour du nouveau protocole. Cela a pris tout le dimanche matin, avec des allers-retours non-stop, en faisant valider à chaque fois par le ministère de la santé », précise-t-on rue de Grenelle.

      « Le ministre travaille, ce n’est pas parce qu’il aurait été au bureau que cela aurait changé les choses [...] l’équipe était là et lui était en permanence en lien avec nous en télétravail », complète son cabinet, en expliquant que Jean-Michel Blanquer a d’ailleurs réalisé son interview depuis son lieu de vacances. « On avait dit au Parisien : on fait la base [de l’entretien] en visioconférence [le samedi 1er janvier], et ensuite ils nous ont envoyé leur article et là, on a fait les ajustements en fonction des arbitrages [rendus dans la nuit de samedi à dimanche]. »

      Le ministère aurait ensuite attendu que la FAQ soit définitivement prête et mise en ligne pour donner le feu vert de la publication.

      Questionné par Mediapart, le directeur de la rédaction du Parisien, Jean-Michel Salvator, a expliqué que, si son journal ne fait « habituellement jamais » d’entretiens de ministre en visioconférence, « il n’y avait aucune raison de le lui refuser » cette fois-ci. Le quotidien n’a pas évoqué les conditions de l’entretien au moment de sa publication.

      Pire : la photographie de Jean-Michel Blanquer, accompagnant l’interview, le montre dans son bureau au ministère. L’image n’est pas datée. Et pour cause : elle avait été prise par un photographe du Parisien, le 12 novembre 2021, dans le cadre d’un précédent entretien.

      Les explications fournies par Jean-Michel Blanquer pour justifier ses annonces tardives n’ont guère convaincu les oppositions, qui ont rapidement appelé à sa démission. La grève massive du 13 janvier dernier a accentué davantage encore la pression, contraignant l’exécutif à quelques concessions. Pendant tout ce temps, le gouvernement, par la voix de son porte-parole Gabriel Attal, continuait d’afficher un soutien sans faille au ministre de l’éducation nationale.

      Ce dernier faisait d’ailleurs mine de ne pas comprendre les motifs de la mobilisation du 13 janvier. « Ce n’est pas une grève qui résout les problèmes, on ne fait pas une grève contre un virus, lançait-il sur BFMTV, deux jours auparavant. Je sais qu’il y a beaucoup de fatigue, beaucoup de nervosité, donc moi, j’en appelle à la fois au sang-froid, à l’unité de la nation autour de son école, à ne pas confondre les sujets, on est en campagne présidentielle, certains opposants essaient d’en faire un thème. »

      Le 7 janvier, en pleine crise, Jean-Michel Blanquer, qui avait pourtant expliqué au Parisien rester « totalement concentré sur [sa] tâche », trouvait même le temps d’ouvrir les travaux d’un vrai-faux colloque contre le « wokisme ». Une marotte qui interroge plusieurs de ses collègues macronistes. « Il va chercher des marqueurs qui ne sont pas ceux de l’éducation nationale », note l’un d’entre eux, évoquant aussi sa campagne « inopportune » sur la laïcité.

      Et de poursuivre, toujours au sujet des marottes du ministre : « Les enseignants ont besoin d’être aimés alors que Blanquer a quitté symboliquement son ministère. » Affaibli depuis plusieurs mois, objet de nombreuses critiques au sein du gouvernement comme de la majorité, le ministre de l’éducation nationale n’a jamais cessé de défendre sa gestion de la crise, allant même jusqu’à se targuer, dans son dernier livre, d’avoir « sauvé les enfants de France d’un naufrage dramatique ».

    • « En marge du chaos scolaire, l’épisode Blanquer pose une question médiatique. Révélatrice d’une pratique courante, la photo publiée sans date par le Parisien permet de bénéficier de la présomption documentaire qui s’applique par défaut à l’image de presse. »

      Les petits arrangements du document (suite)
      http://imagesociale.fr/10392

      Le Parisien était-il le meilleur canal pour accueillir l’annonce par le ministre de l’éducation, la veille de la rentrée, du protocole allégé destiné à laisser circuler le virus à l’école ? Deux aménagements successifs et une grève des personnels plus tard, on apprend que Jean-Michel Blanquer avait donné l’interview de son lieu de vacances à Ibiza, soulevant une vague de protestations.

      En marge du chaos scolaire, l’épisode pose une question médiatique. Le Parisien a-t’il omis délibérément cette indication, prêtant ainsi la main à la cachotterie du ministre ? Le quotidien a tenu a assurer que l’entretien avait été effectué par téléphone, et que ses journalistes ignoraient où se trouvait leur interlocuteur (dont le numéro avait été opportunément maquillé par ses services). Manque de chance, la rédaction a choisi d’illustrer son article par une photographie réalisée par Olivier Corsan le 12 novembre 2021, à l’occasion d’un précédent entretien. Reprise en Une de l’édition du 3 janvier, cette image laissait penser que le ministre se trouvait à son bureau.

      « Dans beaucoup de journaux, les interviews faites par téléphone sont illustrées par des photos d’archives, je n’y vois pas de malice du Parisien », estime le photographe, interrogé par Libération. « Je n’avais pas le sentiment qu’on prenait au piège le lecteur », confirme de son côté le directeur des rédactions Jean-Michel Salvator. Représentative d’une opinion répandue, cette vision lénifiante n’est pas partagée par la Société des Journalistes du Parisien, qui a réclamé que la mention « photo d’archive » figure à chaque fois.

      Il est peu probable que ce vœu pieux s’applique de façon systématique. Pour des raisons pratiques, économiques ou expressives, le recours à une illustration non strictement documentaire représente en effet aujourd’hui la part majeure de l’iconographie publiée par les organes d’information. Ce choix serait sans conséquences s’il était indiqué en légende. Mais l’absence de précision sur la nature de l’image permet de bénéficier de la présomption documentaire qui s’applique par défaut à l’illustration de presse. Dans l’édition du 15 novembre 2021, première occurrence de la photo, en l’absence de toute mention de date, le lecteur déduit de la présentation de l’article que le portrait du ministre et l’entretien « exclusif » (précision valorisante en capitales) ont été effectués simultanément. Pourquoi appliquerait-il un raisonnement différent le 2 janvier ?

      Les réactions à l’article du Parisien montrent que la photo a effectivement contribué à tromper le lectorat. Il est regrettable que tant de professionnels prennent cette licence à la légère, alors même qu’ils y recourent de façon intéressée.

  • Où l’on nous explique que, à l’échelle mondiale (sauf rares exceptions insulaires et/ou autoritaires), les dirigeants ont fait le choix de laisser filer les contaminations par #omicron sur un air d’immunité collective. C’est comment qu’on leur explique que #SARS-CoV2 n’est pas une grippette ?

    Le Covid bientôt dans une phase endémique ? Voici ce que cela signifiera vraiment le jour venu | Atlantico.fr
    https://atlantico.fr/article/decryptage/le-covid-bientot-dans-une-phase-endemique-voici-ce-que-cela-signifiera-vra

    Tout le monde parle de la Covid qui serait en train de devenir endémique, mais en écoutant ce qui se dit, il devient de plus en plus clair que très peu d’entre vous savent ce que signifie « endémique ». Voici donc une leçon sur la façon dont les pandémies se terminent.

    Au début de toute pandémie, nous avons quatre options pour ce qui pourrait arriver :

    1) une maladie persistante, avec des poussées plus ou moins importantes.

    2) élimination locale de la maladie

    3) éradication mondiale de la maladie

    4) extinction complète de l’agent pathogène

    • Un thread pour remettre un peu de raison dans toute cette affaire « endémique ». Et non, le rassurisme ne marche pas pour lutter contre une pandémie virale.

      https://threadreaderapp.com/thread/1483353969707700224.html

      Je vous rappelle juste que les gens qui disent « laissons le virus devenir endémique, il faut apprendre à vivre avec le virus », vous parlent d’un virus qui a lui seul tue un million d’Européens par an QUAND ON PREND DES MESURES. Eux veulent les supprimer.
      Sérieux quoi
      Tu crois qu’on en a pas marre nous ? Qu’on aimerait pas qu’un vieil antipaludique, un antibiotique, un vermifuge pour cheval ou des compléments alimentaires soignent facilement et efficacement cette saloperie ? Ou n’importe quoi d’autre ! Qu’on préférerait pas que l’infection
      soit immunisante à vie, et qu’une dose de vaccin aussi ? Qu’on rêve pas que le virus mute juste une dernière fois en un semi-rhume, même pas, et hop plus jamais ? Qu’on ne prie pas un dieu auquel on ne croit pas pour qu’un miracle arrête tout ça ?
      Évidemment que si bordel
      On achetèrait des poupées vaudou si ça marchait
      Seulement ça marche pas.
      C’est ça la différence. On ne s’arrête pas à espérer, on regarde aussi ce qu’il en est dans la réalité. Et dans la réalité, les protocoles Raoult (oui, LES) sont des échecs retentissants, l’infection protège au mieux quelques mois, les vaccins ont été développés contre la souche
      sauvage d’un virus qui a muté plusieurs fois depuis – sans déconner c’est déjà un miracle de la science d’avoir des vaccins aussi efficaces aussi rapidement, vous vous rendez pas compte de la chance qu’on a – et qui continue à le faire, parce qu’il circule largement, et que non,
      il n’y a AUCUNE raison de penser qu’il va nécessairement perdre en dangerosité « parce qu’il n’a aucun intérêt à tuer son hôte » ou que sais-je encore. C’est un VIRUS. L’évolution ne suit pas un but, les espèces n’ont pas d’objectif. Il n’y a pas d’intention. C’est pas comme ça que
      ça marche et des exemples de pathogènes qui sont restés graves ou pire, sont devenus plus mortels, il y en a un paquet. Et les interventions divines, ça n’existe pas. Lourdes, on vous a menti, désolé.
      En revanche, des trucs qui marchent, on en a. On en connaît.
      L’objectif à court terme c’est que les gens meurent moins, souffrent moins, aient moins de séquelles, tombent moins malades, soient moins contagieux et que le virus circule moins pour limiter les contaminations et ses possibilités de muter et répandre ses mutations.
      Et ça, on sait au moins en partie le faire.
      Pour ce qui est des soins directs, on a beaucoup appris et quoiqu’on ait pu vous dire, non seulement on soigne les patients mais on les soigne de plus en plus efficacement. Par contre, ceux qui arrivent en soins intensifs ont encore et toujours un taux de survie pas ouf et
      surtout, un temps de rétablissement particulièrement long et pénible ce qui est NORMAL. LA RÉA, C’EST PAS UN SPA. LA RÉA, C’EST CACA. Entrent en soins intensifs les patients EXTRÊMEMENT MALADES OU BLESSÉS. Par définition. Et c’est une épreuve.
      On fait subir à l’organisme des choses dont vous n’imaginez pas la violence. Parce que sinon, le patient meurt. Et ça, ça implique plusieurs vérités insupportables : d’une part, tous les patients ne peuvent y être admis, parce qu’à partir d’un certain point, leur corps ne le
      supporterait tout simplement pas. Cest trop tard, trop loin, trop. En conséquence, tous les patients ne peuvent y être admis. On ne fait pas subir ça à quelqu’un qu’on a aucune chance de sauver. Ça reviendrait à torturer quelqu’un qui va de toute façon mourir de sa maladie ou ses
      blessures. On ne fait pas ça. Autre sinistre vérité, tous les patients ne survivront pas. Parce qu’ils arrivent dans un état tellement dramatique, on ne peut pas tous les sauver. C’est comme ça. Autre chose : ça implique également un personnel à la fois extrêmement qualifié et
      spécialisé et extrêmement nombreux en comparaison avec la médecine « normale », ainsi qu’un matériel extrêmement lourd, complexe, coûteux et spécifique. Et évidemment une charge de travail et une charge psychologique extrêmes. Autre vérité pas très rigolote : quand un patient est
      à ce point malade ou blessé, et qu’il subit tout ce qu’il a fallu lui faire subir pour qu’il ne meure pas, quand il sort des soins intensifs, autant vous dire que c’est loin d’être fini. Il est dans un état DÉPLORABLE. Mais il est VIVANT. Donc il va passer du temps en
      hospitalisation classique et en ambulatoire, il va devoir faire de la rééducation, il va lui falloir du temps et des soins. Et parfois, il gardera des séquelles. LE BUT DU JEU C’EST DE NE PAS ALLER EN RÉA. Vraiment.
      Et là du coup peut-être que vous comprenez pourquoi on vous dit que la surcharge hospitalière est un problème. Parce que la, on en arrive à ne pas accepter en soins intensifs des gens qui y auraient été éligibles en temps normal. On en arrive à renvoyer chez eux des gens qui
      auraient dû bénéficier de soins longs, comme une surveillance et une oxygénation en hôpital, ou de la rééducation. On renvoie des gens chez eux en SACHANT qu’ils auront des séquelles parfois À VIE parce qu’il n’y a personne pour les soigner.
      Mais toujours est-il qu’aujourd’hui, les patients covid grave ont plus de chance de sortir vivant de l’hôpital. On sait mieux les soigner. On a des protocoles – oui vous le connaissez bien ce mot 😏 – efficaces. Pas parfaits, loin s’en faut. Mais on a parcouru un sacré chemin
      depuis les tous débuts de la pandémie. On n’a toujours pas de traitement miracle, et c’est malheureusement assez récurrent pour les infections virales, mais on a des traitements. Et oui, le paracétamol en fait partie, évidemment, surtout dans les covid peu intenses à costauds.
      Parce que oui, le paracétamol est un excellent médicament, qui permet de lutter efficacement contre la fièvre et les douleurs. Or dans les symptômes principaux du covid non grave, on a la fièvre et les douleurs. Donc oui, on donne du putain de paracétamol.
      Sérieux, je croyais que c’était votre truc, les molécules éprouvées et bon marché ? Pourquoi vous gueulez « DOLIPRANE » comme ça dès qu’on parle de soins covid ? Faut arrêter maintenant...
      Comme je le disais, l’objectif c’est que les gens meurent moins et on a vu que ça, on arrive à peu près à le faire mais la meilleure solution, ça reste de ne pas faire de forme grave. Ou au moins qu’il y ait suffisamment peu de formes graves pour que le système de santé aie les Image
      moyens de s’en occuper correctement (ainsi que tous les autres patients, parce qu’il n’y a pas que le covid). Et pour ça, on a réussi à mettre au point une prophylaxie redoutablement efficace.
      Il existe un protocole préventif qui permet de drastiquement réduire les risques de décès, de considérablement réduire les risques de covid grave, de beaucoup réduire les risques de covid symptomatiques, de passablement réduite les risques de transmettre le covid et même
      de réduire les risques d’attraper le covid. Ça semble inespéré, pas vrai ?
      Malheureusement, même si ce produit est en réalité largement disponible et extrêmement bon marché, beaucoup de gens font beaucoup d’efforts pour vous convaincre de ne pas l’employer.
      Ça n’arrange pas leurs affaires, ça entre en conflit avec leurs intérêts, ça bouscule leur vision étriquée du monde. Alors ils mentent sans vergogne, pratiquent un lobbying intensif auprès des responsables politiques, dans les médias mainstream, sur les réseaux sociaux, dans
      la rue. Pourtant, ce protocole préventif existe et il est efficace.
      ÇA S’APPELLE UN VACCIN
      Vaccinez-vous.
      Et arrêtez de dire des bêtises pareilles, nom de dieu. Image
      Sans déconner, un vermifuge pour chevaux serait plus sûr qu’un vaccin ? Spoiler : non.
      On a vérifié.
      L’IVERMECTINE NE FONCTIONNE PAS DANS LE COVID
      Donc les soins et le vaccin, on coche déjà toutes les cases. Mais malheureusement, ça ne suffit pas. Image
      Ben non, parce que – à l’heure où j’écris ces lignes et pour encore un moment malheureusement, j’en ai peur – les vaccins disponibles sont certes très efficaces pour vous éviter de mourir ou de faire une forme grave, mais ils ne sont pas super efficaces pour vous empêcher
      d’attraper le virus, de faire une forme asymptomatique, voire symptomatique mais pas trop grave, ou encore de transmettre la maladie si vous la chopez.
      Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : ils réduisent la contagiosité ET le risque d’infection. À des niveaux loins d’être négligeables et ce d’autant plus qu’ils se cumulent.
      Ben oui : X chances de tomber malade × Y chances de contaminer quelqu’un. Il faut être porteur pour être contagieux. Au minimum. Donc réduire X et Y, ça fait plus que se cumuler.
      Mais malheureusement, on reste quand même à des niveaux insuffisants pour espérer sortir de la pandémie avec juste les vaccins actuels. Il faut donc d’autres solutions. En plus.
      Et ça tombe bien, on en a.
      On sait depuis plus d’un an et demi comment le virus se propage.
      Et c’est dans l’air.
      #COVIDisAirborne
      Donc on renouvelle l’air.
      On aère, on ventile, on filtre si nécessaire.
      Mais sinon, à part ça ?
      Ben on porte un masque.
      Le virus est dans votre nez et vos poumons, globalement. Donc masque et masque SUR LE NEZ. Le problème, ce ne sont PAS les gouttelettes qui suivaient une trajectoire balistique.
      Nope.
      C’est l’air qui sort de vos poumons et votre nez, et celui qui entre dans votre nez et vos poumons.
      Il se comporte exactement comme la fumée de cigarette. Il sort et stagne, des heures si vous ne renouvelez pas l’air régulièrement.
      Donc masque chirurgical ou FFP2 selon le niveau de monde, de proximité et de renouvellement de l’air. Et vaccination.
      Image
      C’est un tout, un ensemble. Un élément ne suffit pas. Image
      Bref.
      On peut s’en sortir. Collectivement. Parce que c’est une crise collective. Elle nous touche tous.
      Nous sommes tous responsables des décisions que nous prenons. Et nous pouvons choisir de prendre des décisions qui accéléreront la sortie de crise pour tout le monde, ou le contraire.
      Et il ne s’agit pas de sacrifier l’économie, ou la jeunesse, ou la liberté pour gratter quelques années de vie pour des vieillards. Ça, c’est un mensonge.
      Tous ensemble, on s’en sortira. Mais faire semblant qu’on en est déjà sorti n’aidera absolument personne, ni à court, ni à moyen, ni à long terme. Au contraire.
      Et essayer de convaincre le plus de gens possible que les solutions existantes n’en sont pas, que la pandémie n’existe pas, bref qu’il ne faut plus lutter, ce n’est pas juste de l’aveuglement ou de la lâcheté.
      C’est lutter activement pour contribuer à aggraver la situation.
      Si c’est votre cas, ayez conscience que vous n’êtes pas anti-mesures, pro-liberté, antivax ou anti-ce-vax. Vous êtes pro-covid.
      Et ça, c’est un peu dommage.
      Je suis le premier à dire que la plupart des gouvernements dans le monde ont géré – et gèrent encore – la situation d’une façon qui oscille entre « mouais » et « dude wtff ?! ».
      Et partant de là, c’est compliqué de faire confiance.
      Je suis le premier à dire que certains médias ont couvert – et couvrent encore – la pandémie d’une façon qui oscille entre « ah, il y a des petites erreurs factuelles, dommage » et « are you fouting my gueule ?!? ».
      Et là aussi, ça complique la relation de confiance.
      Je suis le premier à dire que les spécialistes ont communiqué – et communiquent encore – d’une façon qui oscille entre « wow, impressionnant travail de vulgarisation, factuel, clair et accessible » et « sinon, pourquoi il est pas zonzon déjà lui ? ».
      Et une fois encore, merde.
      Et je ne parle même pas de la loi de Brandolini ou de l’efficacité du marketing des marchands de peur qui ont gagné beaucoup d’argent et de valorisation – voire d’adeptes – en vendant des consultations, des livres, des conférences, des goodies, des extracteurs de jus et autres...
      Loi de Brandolini — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Brandolini?wprov=sfla1
      Ni des politiciens de tous bords qui surfent comme toujours sur la vague sans le moindre scrupule – oh, on parle d’argent, de pouvoir, d’influence, de reconnaissance putain, on fait pas d’omelette sans casser des œufs, et là, quelle omelette mes amis !
      Alors oui, forcément, ça peut être compliqué de savoir qui ment, de savoir à qui faire confiance, surtout quand on n’y connaît pas grand-chose – voire carrément rien.
      Je comprends.
      Mais ça fait deux ans maintenant.
      (Et pour certains, bien plus)
      Qu’ils se trompent systématiquement, qu’ils sont rattrapés par leurs mensonges et leurs falsifications, encore et encore.
      Alors réfléchissez. Il n’y a pas de honte à s’être trompé et à s’en rendre compte. Ça fait un peu chier, ça écorne un peu l’ego. Mais c’est comme ça qu’on avance. Qu’on apprend. C’est honorable.
      Persévérer dans son erreur quand tout autour de nous nous hurle qu’on se trompe, ça n’est pas une preuve de courage ou d’intelligence.
      On va s’en sortir. Tous ensemble. On affronte le problème et on le résout. Même si c’est difficile.

      Source : https://twitter.com/DracoAlpestris/status/1483353969707700224

  • Covid-19 in China: Shenzhen, Beijing and Tianjin in Omicron containment race ahead of Lunar New Year and Winter Olympics | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/politics/article/3163571/covid-19-china-beijing-and-tianjin-racing-contain-omicron

    Covid-19 in China: Shenzhen, Beijing and Tianjin in Omicron containment race ahead of Lunar New Year and Winter Olympics. The Chinese capital has recorded its first Omicron case, while the neighbouring city has recorded more positives
    The southern Chinese city of Shenzhen reported its first locally transmitted case of the Omicron variant of Covid-19 on Sunday, joining Tianjin and Beijing in battling to bring the strain under control before the Lunar New Year holiday and Winter Olympics. Shenzhen reported two new community cases on Sunday, bringing the city’s total to 17 in this outbreak. The city reported no cases for Saturday.State media reported that a woman from Longgang district handling frozen overseas chemical reagents was confirmed with the Omicron variant. The other case is a Delta infection.
    Across China, 119 cases were reported as of midnight Saturday, of which 65 were locally transmitted, the National Health Commission said on Sunday. Among these cases, 33 were in Tianjin, 29 in Henan province, one in Beijing, one in Guangdong and one in Shaanxi’s provincial capital Xian.
    On Saturday, Beijing reported its first case of Omicron, a woman from Haidian district who reported having a sore throat and fever in the past few days.The woman had not left the city in the previous two weeks and had not been in contact with confirmed cases. Two people living with her tested negative but some environmental samples in her home were positive.
    The local health authorities have tracked her movements over the past two weeks and alerted close contacts. People who have visited the same public places as her were told to get tested. Covid outbreaks loom over world’s biggest human migration as China braces for Lunar New Year rush
    Chen also said she has given up any hope of travelling home to the eastern province of Anhui, some 1,000km (600 miles) from the capital, for the holidays, especially with the Winter Olympics opening in a few weeks.
    A series of preventive measures have been put in place for the Games, which will be held inside an isolation bubble. On Saturday, Xu Hejian, a spokesman for the Beijing municipal government, said that all departments had to ensure the safety of the capital and the Olympics.Meanwhile, Vice-Premier Liu He warned of growing uncertainty surrounding the capital’s pandemic controls during the holidays and Winter Games, and called on officials to strengthen their contingency plans.Tianjin, a major port city to the east of the capital, is still battling to contain its outbreak but the NHC said the risk of it spreading to other cities was falling. Tianjin’s most recent cases have been detected in locked down parts of the city.
    On Saturday, Shenzhen reported zero new local cases, raising hopes that the outbreak will be over by Lunar New Year on February 1. But the newly reported cases on Sunday are expected to cast shadow over those holiday plans.The nearby cities of Zhuhai and Zhongshan are continuing mass screening and have imposed travel restrictions since Omicron was detected in both cities last month. The authorities in Macau have also tightened their border controls in response.The National Development and Reform Commission said on Sunday that local governments should refrain from “simplified” and “one-size-fits-all” Covid-control measures during the upcoming holiday to minimise the impact on people’s lives.The state planner urged governments to allow people in low-risk areas to make short trips and encourage measures to boost consumer spending.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#jeuxolympiques#deplacementinterne#omicron#delta#economie#zerocovid#confinement#tracking#frontiere#controle

  • The NHS isn’t ‘coping’ with #Omicron – just ask doctors and patients | Rachel Clarke | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2022/jan/15/nhs-coping-doctors-patients-omicron

    The greater the pressures, the lower the standards of care we can provide. […] What the prime minister announced, in effect, in his press conference was the decision to turn a blind eye to preventable dying – to knowingly sweep it under the carpet.

    Is it any wonder that record numbers of staff are quitting the NHS frontline? More than 27,000 people voluntarily resigned from the NHS from July to September last year, the highest number on record. Too often on the wards I see nurses or doctors breaking down in tears. I know colleagues who have seriously contemplated suicide. Burnout, depression and post-Covid PTSD are rife. We are dismissed as crying wolf, blamed for bleating incessantly about exaggerated winter crises. But only someone privileged enough not to know, or have been, an NHS patient this January could possibly pretend the NHS is coping

    #vivre_avec_le_virus

  • #conjoncture_covid : samedi 15 janvier 2022
    les journées se suivent sans se ressembler : correction à la hausse sur les 3 séries, plus marquée pour entrées en réanimation et décès

    • séries corrigées des variations hebdomadaires

    • les séries rejoignent l’extrapolation de référence,


    les baisses du début de la semaine restent acquises

    en regardant les prolongations des MM7, on note bien les inflexions sur les 3 séries, en gros à partir de samedi dernier
    pour les hospitalisations, un net ralentissement
    pour les réanimations, une légère baisse
    pour les décès, plutôt un plateau

  • Is omicron a sign that SARS-CoV-2 is evolving into a milder virus? : Goats and Soda : NPR
    https://www.npr.org/sections/goatsandsoda/2022/01/14/1072504127/fact-check-the-theory-that-sars-cov-2-is-becoming-milder

    […] #omicron didn’t evolve directly from delta. It evolved from an earlier version of the virus circulating in 2020. And so omicron could actually be more severe than its ancestral virus, and it could be progressing toward higher severity, Bhattacharyya says.

    And thus, there’s no guarantee that the next #variant to emerge will be milder. It could be the most severe yet.

    “I think we don’t really know what direction this virus is taking,” says evolutionary biologist Stephen Goldstein at the University of Utah. “We’ve learned that trying to predict the evolutionary trajectory of this virus is very, very difficult. If not impossible.”

  • Claude-Alexandre GUSTAVE sur Twitter : https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1482036196779958284

    « Les 2 virus [ceux de la #rougeole et du #COVID-19] ont des capacités d’échappement immunitaires incomparables. #SARS-CoV-2 = virus émergent, début de son histoire évolutive, #Omicron n’est que le 1er #variant à échappement immunitaire. Le virus peut encore ↗️ sa transmission et échappement.

    Pour la rougeole, ce n’est pas le cas. Le virus a déjà atteint son optimum de "fitness" et toute mutation associée à l’échappement immunitaire fait ↘️ ses capacités de transmission chez l’Homme = pas d’échappement immunitaire pour la rougeole. »

  • Omicron et charge virale : est-ce qu’on se teste vraiment au bon moment ? - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/omicron-et-charge-virale-est-ce-qu-on-se-teste-vraiment-au-bon-moment_21658

    Afin d’affiner leurs résultats, les chercheurs ont également cultivé les différents échantillons en laboratoire. En effet, des tests PCR peuvent se révéler positifs alors que les prélèvements ne contiennent que des fragments morts du virus. Leurs résultats ont confirmé les valeurs des tests PCR : le virus était non seulement présent, mais également vivant jusqu’à neuf jours après l’apparition des symptômes. En d’autres termes, certains patients étaient toujours contagieux neuf jours après l’apparition des symptômes.

    Ces résultats confirment notamment les analyses de l’épidémiologiste et professeur à l’université de Harvard Michael Mina, qui estime que les personnes infectées par Omicron ont des symptômes plus rapidement qu’avant, mais aussi que le pic de contagiosité d’Omicron survient après les symptômes, contrairement à ce qui était observé avec Delta, Alpha et la souche historique. Les travaux japonais confirment également une étude taïwanaise menée par le Central Epidemic Command Center, l’équivalent taïwanais du CDC américain. Dans ces travaux, les chercheurs ont suivi 23 personnes infectées par Omicron. Ils ont évalué la charge virale des patients à partir du jour où ils ont développé des symptômes ou à partir du jour où ils ont été testés positifs pour la première fois, ce qui peut expliquer certaines différences avec les résultats de l’étude japonaise. Quoi qu’il en soit, les auteurs indiquent que tous les patients avaient encore une charge virale élevée - et étaient donc probablement toujours contagieux - huit jours après leur infection ou l’apparition de leurs symptômes. 26 % d’entre eux avaient toujours une haute charge virale entre à J+9 et J+12.