• Covid-19 : le débat sur le « passeport vaccinal » en six questions
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/03/03/le-debat-sur-le-passeport-vaccinal-en-six-questions_6071847_4355770.html

    Des Allemands en Espagne, des Néerlandais en Grèce et des Français en Italie ? Cette carte postale du « monde d’avant » pourrait être d’actualité cet été si la vaccination s’accélère et si, contrairement à la cacophonie en 2020, les différents pays arrivent à s’accorder sur les conditions d’entrée sur leur territoire.C’est dans cette optique que la Commission européenne a annoncé, lundi 1er mars, qu’elle allait présenter un projet de « passeport vaccinal » dans le courant du mois de mars. La France et l’Allemagne, qui jugeaient au départ un tel dispositif prématuré, montrent finalement leur intérêt pour la question, tandis que d’autres pays membres expérimentent d’ores et déjà différents types de certificats sanitaires.
    Ce projet pose de nombreuses questions, tant du point de vue de sa faisabilité à l’échelle européenne que de son efficacité d’un point de vue sanitaire. Le tour du sujet en six questions.
    A quoi pourrait ressembler un passeport vaccinal ?Traditionnellement, un passeport est un document délivré par l’administration d’un Etat attestant de l’identité et de la nationalité d’une personne. Dans le cadre de la pandémie, il pourrait s’agir d’un ou plusieurs documents attestant qu’une personne ne risque pas d’être contaminée ou de contaminer d’autres personnes.Concrètement, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a avancé l’idée d’une plate-forme qui « connecterait les différentes solutions nationales ». Il ne s’agirait donc pas d’un document unique valable dans toute l’Union européenne. Plusieurs critères pourraient être pris en compte :une vaccination ; en cas d’impossibilité de vaccination, un test négatif récent au Covid-19 ; la présence d’anticorps pour une personne qui aurait déjà été infectée par le virus. Une telle démarche n’est pas nouvelle : l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a ainsi mis en place un « carnet jaune », un certificat de vaccination exigé à l’entrée de plusieurs pays d’Afrique. « Ce type de certification a été utilisé dans le passé — par exemple, avec la fièvre jaune —, et il n’est pas déraisonnable de l’utiliser à l’avenir pour d’autres maladies contagieuses, y compris le Covid-19 », rappelle Françoise Baylis, spécialiste d’éthique scientifique et médicale et professeure de philosophie à l’université Dalhousie, à Halifax (Canada).Dans la course au sésame pour retrouver une liberté de mouvement, certaines organisations, particulièrement concernées, ont pris un temps d’avance par rapport aux Etats et aux institutions internationales. L’Association internationale du transport aérien (IATA), a par exemple lancé, en novembre, le « Travel Pass », permettant d’éditer l’équivalent d’un passeport sanitaire, en rassemblant l’ensemble des documents exigés selon le lieu de destination. Une initiative concurrente, « AOK Pass », sera testée par Air France à partir du 11 mars, pour les tests PCR de moins de soixante-douze heures, demandés pour aller aux Antilles.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#passeportvaccinal#UE#OMS#circulation#frontiere

  • #Covid-19 : les #variants britannique et sud-africain continuent de s’étendre (OMS) | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2021/03/1090712

    Les variants du coronavirus continuent encore de s’étendre à de nouveaux pays, même si cette progression territoriale ralentit légèrement, selon des données de l’Organisation mondiale de la santé (#OMS) publiées mardi soir à Genève.

  • StructuresMinimalistes sur Twitter

    https://twitter.com/Minimaliste13/status/1364613730533847042

    Aujourd’hui, nous sommes le 24/02.

    Il me semble que nous devrions nous souvenir de cette date, de ce qu’il s’est passé il y a exactement un an, le 24/02/2020, qui fut un point de bascule dans l’histoire de l’épidémie de #Covid_19 en France.

    Le 24/02/2020, l’OMS termine sa mission d’évaluation de la réponse chinoise à l’épidémie de #Covid_19 à Wuhan. Le rapport afférent souligne le danger présenté par #Sars-CoV-2.

    https://www.who.int/publications/i/item/report-of-the-who-china-joint-mission-on-coronavirus-disease-2019-(covid-19)

    « It must be considered capable of causing enormous health, economic and societal impacts in any setting. It is not SARS and it is not influenza. [We risk failing to] exploit all possible measures to slow transmission of the COVID-19 virus, reduce disease and save lives. »

    Ce rapport recommande le port du masque en population générale, recommande de se préparer à une augmentation drastique des besoins en oxygène et réanimation et informe du risque de pénurie globale d’équipements médicaux de base, en pointant à nouveau spécifiquement les masques.

    Dès cette date, la plus haute autorité compétente en la matière alertait sur la nécessité de planifier le port du masque en population générale, de préparer l’approvisionnement des soignants en masques FFP2 (p32 et 33) et de préparer des lits de réanimation.

    Toute personne qui, passée cette date, vous a dit que l’on ne savait pas, que c’était une grippette, que l’#OMS ne recommandait pas le masque, que « moi par exemple je ne sais pas mettre un masque », que « un masque pour mes enfants, ah non pas du tout »

    https://www.vie-publique.fr/discours/273863-sibeth-ndiaye-04032020-crise-coronavirus-covid-19

    ou que « au début du mois de mars même, encore plus en février ou en janvier, personne ne parlait de masques » est un incompétent criminel ou un menteur (ou plus probablement les deux).

    https://twitter.com/Minimaliste13/status/1262621727588319233

    Le 24/02, c’est aussi le lundi suivant le meeting évangélique de Mulhouse, l’un des événements majeurs de super-contamination en France. C’est aussi la semaine où les résultats de traçages du cluster de l’Oise révèlent... que l’on a perdu le contrôle de l’épidémie dans l’Oise.

    Le lendemain, la première victime française du #Covid_19, un enseignant de Crépy-en-Valois décèdera. De nombreux enseignants des établissements scolaires seront testés positifs. Ils se seront contaminés « ailleurs ».

    Je ne laisserai personne dire que l’exécutif ne s’est pas montré à la hauteur. Le 24/02, #Agnès_Buzyn, qui était ministre de la santé exactement 7 jours auparavant encore, déclare que le traçage suffit en France, que l’épidémie est sous contrôle mais reproche à Hidalgo de ne pas avoir assez préparé l’arrivée de la pandémie. Il faut (re)voir cette vidéo.

    « Nous avons tout anticipé, nous avons préparé, dans l’hypothèse où le virus circulerait. S’il y a une chose que je sais faire, c’est de la gestion de crise ».

    https://www.europe1.fr/politique/pour-agnes-buzyn-anne-hidalgo-na-pas-prepare-paris-a-larrivee-du-coronavirus

    Surtout, il faut voir le visage ravagé d’Agnès Buzyn qui, contrairement à #Jean-Michel_Blanquer n’a pas reçu la grâce d’être une psychopathe et de pouvoir mentir sans vergogne.

    #Olivier_Véran, le ministre en activité, déclare de son côté que le virus ne circule plus en France.

    « Il n’y a pas de malade identifié ce soir sur le territoire national. Il n’y a ce soir pas de circulation du virus sur le territoire national »

    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/coronavirus-une-11e-guerison-en-france-plus-aucun-malade-hospitalise-202002

    Du côté de la majorité législative, on est aussi très en pointe dans la surveillance de l’épidémie. Ce jour-là, c’est #Cendra_Motin qui se distinguera. Dans une intervention devenue célèbre, elle demande « honnêtement qui aujourd’hui, s’il connaissait le régime universel, accepterait de revenir en arrière ? Nous vous proposons un grand bond en arrière (applaudissements sur les bancs de la majorité) ».

    C’est vrai, qui refuserait ce grand bond en arrière ?

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1232006648736120832/pu/vid/854x480/aNzYrjRCUU3S4BbL.mp4?tag=10

    https://twitter.com/sebastienjumel/status/1232006750292893696

    Tous les métiers du soin peut-être, pour qui l’impact de la #réforme_des_retraites est résumé ci-dessous sur la base du travail exceptionnel de simulation produit par #Bruno_Scherrer

    Aide-soignante, départ à 62 ans : 42% du SMIC. Infirmière : 71%.

    https://twitter.com/Minimaliste13/status/1244648706277806082

    Et encore, c’est la première pension et sous l’hypothèse (improbable) d’une longue carrière sans temps partiel ni interruption, après cela se dégrade.

    Une infirmière qui part à la retraite à 62 ans avec 71% du SMIC.

    Rien que d’y penser, j’ai des larmes aux yeux. Et la rage.

    Voilà ce qu’il s’est passé il y a un an. On savait ce qu’il fallait faire, Buzyn reprochait à sa rivale de ne pas en faire assez, Véran déclarait qu’il n’y avait plus de circulation du virus et Motin célébrait la destruction de la retraite des infirmières.

    Ni oubli, ni pardon.

    #in_retrospect

  • #Covid-19 : un recul mondial en trompe-l’œil ?
    https://www.france24.com/fr/europe/20210212-covid-19-un-recul-mondial-en-trompe-l-%C5%93il

    Mais ce spécialiste précise que ces données de l’#OMS ne racontent qu’une partie de l’histoire. Elles montrent essentiellement la trajectoire du #Sars-CoV-2 « historique »... sans refléter l’émergence des #variants. « Ce qui transparaît dans les chiffres, c’est l’évolution des cas de contamination à la #souche majoritaire du virus, qui est encore la forme originale du Covid-19 », résume-t-il.

    Pour lui, le monde pourrait être, en réalité, à un moment de bascule : le variant historique arrive en bout de course car les autorités ont réussi à le maîtriser, ce que montrent les chiffres de l’OMS, mais les nouvelles formes du Sars-CoV-2 sont prêtes à prendre le relais.

    Pour avoir une vision plus réaliste de l’évolution de l’épidémie, « il faudrait faire du #séquençage massif du virus dans la population contaminée pour savoir au plus vite quand un nouveau ‘#mutant’ apparaît et s’il est plus contagieux ou dangereux », assure Jean-Stéphane Dhersin. Sans ça, on risque de continuer à se fier aveuglément à des chiffres de l’OMS qui ne peuvent pas prendre en compte ces variants qui, petit à petit, deviennent moins petits.

    • Quand le Monde présente les hypothèses d’une mission d’enquête de l’OMS sous l’angle des « gagnants », on peut difficilement s’étonner ensuite que les gens abordent n’importe quelle question scientifique sous un angle paranoïaque : c’est-à-dire de « valider » un énoncé non pas sur sa rigueur scientifique ou journalistique, mais sous l’angle « à qui profite cet énoncé ? ».

  • #Covid-19 dans le monde : l’#OMS constate une baisse des nouveaux cas depuis trois semaines | #ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2021/02/1088222

    Mais derrière ces chiffres encourageants, l’agence onusienne rappelle que de telles tendances avaient été déjà observées avant de voir l’épidémie prendre une nouvelle direction.

    « Nous sommes déjà passés par là. Au cours de l’année écoulée, il y a eu des moments dans presque tous les pays où les cas de Covid-19 ont diminué », a rappelé le Dr Tedros. Du coup, certains gouvernements se sont ouverts trop rapidement et les individus ont baissé leur garde, pour ensuite voir le virus revenir en force », a regretté le chef de l’OMS, exhortant les pays à la #vigilance.

  • L’OIM salue l’inclusion des migrants dans le déploiement du vaccin contre la COVID-19 aux États-Unis | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/loim-salue-linclusion-des-migrants-dans-le-deploiement-du-vaccin-contre-la-covi
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/20190329_063330000_ios_1_0.jpg?itok=3-KrYeel

    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) salue l’inclusion des migrants dans la nouvelle stratégie nationale de réponse à la COVID-19 du gouvernement américain et son engagement à « faire en sorte que des vaccins sûrs, efficaces et gratuits soient mis à la disposition de l’ensemble de la population américaine, quel que soit son statut d’immigration ». À la lumière de cette annonce, l’OIM appelle tous les pays à adopter des approches similaires d’inclusion des migrants afin de garantir que le plus grand nombre de vies possible puisse être sauvées. « Le vaccin contre la COVID-19 offre l’opportunité que nous attendions, mais seulement si nous l’utilisons avec sagesse et stratégie, en protégeant d’abord les plus à risque, quels que soient leur nationalité et leur statut d’immigration légal », a averti le Directeur général de l’OIM, António Vitorino. « Je félicite les gouvernements qui ont choisi la voie de l’inclusion et de la solidarité pour le déploiement de leurs vaccins ». Selon le pilier COVAX, le mécanisme multilatéral créé pour assurer une distribution équitable des vaccins contre la COVID-19, des campagnes de vaccination ont déjà commencé dans plus de 50 pays. De nombreux pays n’ont pas encore publié leurs stratégies de priorité pour le déploiement du vaccin, mais les États-Unis, l’Allemagne et la Jordanie, entre autres, ont déjà annoncé diverses mesures pour assurer un accès équitable au vaccin, notamment pour les demandeurs d’asile, les migrants en situation irrégulière et les personnes déplacées de force. L’année dernière, des approches similaires incluant les migrants ont été adoptées pour les tests de dépistage de la COVID-19, le traitement et l’accès aux services sociaux en Irlande, en Malaisie, au Portugal, au Qatar et au Royaume-Uni. Pour faciliter des campagnes de vaccination véritablement efficaces et équitables, l’OIM travaille en étroite collaboration avec le pilier COVAX, les États membres, l’Organisation mondiale de la Santé et d’autres partenaires, et recommande aux autorités nationales d’adopter des pratiques permettant de prendre en compte tous les migrants

    #covid-19#migrant#migration#etatsunis#grandebretagne#malaisie#portugal#qatar#sante#vaccination#covax#oms#inclusion#santepublique#oim#demandeurdasile#personnedeplacee#migrantirregulier

  • Covid-19 : le gouvernement français « très réticent » à l’idée un passeport vaccinal pour voyager en Europe
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/01/17/covid-19-le-gouvernement-reticent-sur-un-passeport-vaccinal-europeen_6066574

    Covid-19 : le gouvernement français « très réticent » à l’idée un passeport vaccinal pour voyager en EuropePour le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune, ce débat « n’a pas lieu d’être » alors que la campagne de vaccination ne fait que commencer.Le premier ministre grec a appelé mardi l’UE à adopter un certificat « standardisé » de vaccination pour donner un coup de pouce à l’industrie du tourisme.Le premier ministre grec a appelé mardi l’UE à adopter un certificat « standardisé » de vaccination pour donner un coup de pouce à l’industrie du tourisme. « Nous sommes très réticents. » Le gouvernement est plus que sceptique sur la mise en place d’un passeport vaccinal européen et estime que la question ne doit pas être au menu du Conseil européen de la semaine prochaine, a déclaré, dimanche 17 janvier, Clément Beaune, secrétaire d’Etat aux affaires européennes. « Si on parle d’un papier, un document qui vous autorise à voyager en Europe, je crois que c’est très prématuré », a-t-il dit sur Franceinfo.« Ce n’est pas notre conception de la protection et de l’accès aux vaccins », a ajouté le secrétaire d’Etat aux affaires européennes. « C’est une idée (…) sur laquelle la France considère qu’on ne doit pas ouvrir le débat maintenant. Quand l’accès au vaccin sera généralisé, ce sera un sujet différent », a insisté Clément Beaune.
    Le chef du gouvernement grec, Kyriakos Mitsotakis, avait appelé mardi l’Union européenne à adopter un certificat « standardisé » de vaccination pour donner un coup de pouce à l’industrie du tourisme, terrassée par la pandémie due au coronavirus. La Grèce a déjà mis au point son propre certificat sanitaire destiné à prouver que l’on a été vacciné. « Même si nous n’allons pas rendre la vaccination obligatoire ou en faire une condition préalable en cas de déplacement, les personnes vaccinées devraient être libres de voyager », a ainsi estimé le premier ministre grec dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Selon cette dernière, la Commission européenne est favorable à cette idée qui divise les Vingt-Sept (Malte y est par exemple favorable, tandis que les Pays-Bas sont plus réticents). Ursula von der Leyen évoque pour sa part un « impératif médical ». A l’inverse, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’y est déclarée opposée « pour le moment » à l’échelle planétaire.
    Clément Beaune a par ailleurs évoqué la situation des travailleurs frontaliers – 350 000 Français selon lui. « Nous envisageons de renforcer au sein de l’espace européen les mesures de contrôle », a-t-il dit, assurant qu’il n’y aurait pas de fermeture des frontières de l’espace Schengen. « On vérifie aussi le type de tests que l’on peut exiger. On réfléchit à une liste de tests antigéniques qui seraient reconnus partout en Europe. Aujourd’hui ce n’est pas encore le cas. »Six Français sur dix se disent favorables à la vaccination obligatoire pour prendre un avion à destination de l’étranger ou rendre visite à une personne vulnérable dans un Ehpad ou un hôpital, selon le sondage Ifop réalisé pour Le Parisien Dimanche. Toujours selon l’Ifop, les Français sont aujourd’hui 54 % à souhaiter se faire vacciner, une hausse de 15 points par rapport à un précédent sondage le 29 décembre.

    #Covid-19#migrant#migration#ue#france#grece#sante#oms#circulation#certificatvaccination#passeportvaccinal#travailleurtransfrontalier#tourisme

  • WHO’s Covid mission to Wuhan: ’It’s not about finding China guilty’ | Coronavirus | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/jan/12/who-experts-covid-mission-not-about-finger-pointing-at-china
    https://i.guim.co.uk/img/media/6acdc29443a8e9282d279d3fd0df409f2c8c0c19/0_50_5802_3481/master/5802.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    When the scientists on the World Health Organization’s mission to research the origins of Covid-19 touch down in China as expected on Thursday at the beginning of their investigation they are clear what they will – and what they will not – be doing.They intend to visit Wuhan, the site of the first major outbreak of Covid-19, and talk to Chinese scientists who have been studying the same issue. They will want to see if there are unexamined samples from unexplained respiratory illnesses, and they will want to examine ways in which the virus might have jumped the species barrier to humans. What the mission will not be, several of the scientists insist, is an exercise in “finger pointing at China” – something long demanded by the Trump administration and some of its allies.
    While some of the scientists will travel to China, others will be part of a wider effort that has drawn in global experts in diseases.
    The importance of being on the ground in China, of seeing sites associated with the Wuhan outbreak, was underlined by Fabian Leendertz, professor in the epidemiology of highly pathogenic microorganisms at Germany’s public health body, the Robert Koch Institute, and part of the team.Involved in tracking down the source of the 2014 Ebola outbreak in west Africa to a bat colony in a tree, he has also worked on identifying when measles may have first jumped to humans. While some have built up considerable expectations around the first visit, Leendertz cautions that his experience suggests it can take time to get to the initial bottom of outbreaks, if at all.
    “We will see how long it takes. There’s small possibility we will only come up with scenarios, that we wont be able to come up with a scientific proof. For example my group published a paper last summer in Science where we found it was probably 25,000 years since measles spread from cattle to humans. Hopefully it won’t take that long,” he joked.
    Leendertz, like other colleagues involved in the mission, is clear, however, about one thing. “This is not about finding China guilty or saying ‘it started here, give or take three metres.’ This is about reducing the risk. And the media can help by avoiding Trump style finger-pointing. Our job is not political.“There will never be no risk, which is why it’s not the time to say it is farming animals or people going into bat caves for guano. It has be a data-based investigation and at the moment there is very limited data around the origin.“We know the closest relative viruses in bat species. But we still need to find the original reservoir, if there were intermediate hosts and even intermediate human hosts.”And while China has suggested other places outside of the country where the virus could have originated Leendertz believes that Wuhan remains the best starting point.“I think the WHO philosophy is a good one. Start at the point which has the most solid description of human cases even if we do not know that the Wuhan wet market was the point where it first spilled over into humans or was simply the first mega spreading event.
    “From Wuhan we can go back in time to follow the evidence. [The origin] may stay in the region. It may go to another part of China. It may even go to another country.”While there was a conversation in the team about whether the research could be done remotely, when it looked for a moment last week the visit might be blocked by China, he is not convinced that would have been a useful strategy.“You can’t do an investigation of any outbreak remotely,” he told the Guardian. “It’s just not really possible. I don’t want to give the impression we’ll be taking swabs or finding bats, but it is really important to see the locations and the settings, the wet market in Wuhan, the virology institute, to see the wildlife farms, the potential interface between the virus and humans.“We have already had a few productive online meetings with our Chinese counterparts but it is better to be sitting down and brainstorming to develop hypotheses.”Leendertz’s remarks on finger pointing were echoed by fellow team member Marion Koopmans in an interview with the Chinese television channel CGTN.“The WHO warned about the risk of emerging diseases, and I don’t think any country is immune to that. So I don’t believe this is about blaming. It’s about understanding and learning that for the future of our global preparedness. So, I don’t think we should be pointing fingers here. But it is important to start in Wuhan, where a big outbreak occurred. We need to have an open mind to all sorts on the hypothesis. And that’s what we’ve been asked to do. But we need to start in Wuhan where we first learned about the situation.”
    Professor John Watson, a UK member of the team and a former deputy chief medical officer, echoed many of the same sentiments. “I’ve worked on outbreaks mainly in the UK,” he told the Guardian. “And although in theory you could do it remotely being on the spot makes a big difference. Understanding how a place works and having direct contact with the individuals involved.“I am going into this with an entirely open mind and the colleagues on the team I have managed to speak to are the same. This is a chance to go and find out the facts: what is available to know now and what lines of investigation might be fruitful in the future. I’m not sure a single trip will find all the answers, it may never be wholly sorted, but it is a start.”
    Leendertz is clear about one thing, however. While the international scientists on the team do the investigation, the complex and sensitive diplomacy around access will be handled by the WHO amid concerns in some circles that China might try and obstruct the work.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#oms#sante#pandemie#circulation#coronavirus#propagation#expert#ebola

  • La Chine bloque l’enquête de l’OMS sur les origines du SARS-CoV-2
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/07/la-chine-bloque-l-enquete-de-l-oms-sur-les-origines-du-sars-cov-2_6065473_32

    Les dix experts-enquêteurs internationaux n’ont toujours pas reçu les autorisations pour entrer sur le territoire chinois. La Chine ne semble pas disposée à laisser l’Organisation mondiale de la santé (OMS) enquêter sur l’origine du SARS-CoV-2. Alors qu’une équipe internationale de dix scientifiques était, mardi 5 janvier, en route pour Pékin, certains de ses membres avaient encore des « problèmes de visas ». « Aujourd’hui, nous avons appris que les responsables chinois n’ont pas encore finalisé les autorisations nécessaires à l’arrivée de l’équipe en Chine », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les silences de la Chine, un virus repéré dès 2013, la fausse piste du pangolin... Enquête sur les origines du SARS-CoV-2 « Je suis très déçu de cette nouvelle, étant donné que deux membres avaient déjà commencé leur voyage et que d’autres n’ont pas pu voyager à la dernière minute », avait ajouté le diplomate, pourtant considéré depuis le début de la crise comme proche de Pékin. Mercredi 6 janvier, Pékin a pourtant confirmé que le problème n’était pas qu’administratif. « La recherche de la source est très compliquée. Pour assurer le bon déroulement des travaux du groupe international d’experts en Chine, les procédures nécessaires doivent être respectées et des arrangements spécifiques pertinents doivent être pris. A l’heure actuelle, les deux parties sont en cours de négociation à ce sujet », a déclaré Hua Chunying, porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois.
    La désignation des dix experts-enquêteurs avait déjà été au centre d’intenses tractations entre Pékin et l’OMS. La Chine avait déjà obtenu de coopter les scientifiques en question et de restreindre leur marge de manœuvre. En particulier, les termes de l’accord conclu entre la Chine et l’organisation onusienne stipulent que leur enquête « s’appuiera (…) sur les informations existantes et viendra compléter, plutôt que dupliquer, les efforts en cours ou existants ». Les enquêteurs de l’OMS devront donc se fonder, au moins en partie, sur des travaux déjà conduits sous l’égide de Pékin, sans être habilités à reproduire eux-mêmes certaines analyses.
    Une grande part de leur travail sera d’identifier le « chaînon manquant » ayant permis le passage du SARS-CoV-2, le virus à l’origine de la pandémie de Covid-19, de son réservoir naturel – une espèce de chauve-souris rhinolophe – à l’homme. Les chercheurs s’interrogent en particulier sur l’espèce animale ayant pu servir de « tremplin biologique » vers les humains. Cependant, des membres de la mission cités dans la presse scientifique ont déclaré que toutes les hypothèses seraient considérées, suggérant à mots couverts qu’une erreur de manipulation intervenue dans l’un des laboratoires de virologie de Wuhan n’était pas exclue.« Les études préliminaires n’ont pas généré de pistes crédibles permettant de restreindre le domaine de recherche, lit-on dans le mémo de cadrage de l’enquête internationale. Les études se concentreront donc sur l’élaboration de plans d’étude complets pour aider à générer des hypothèses sur la façon dont l’épidémie a pu commencer à Wuhan. » Mais plus le temps passe, moins la Chine accepte d’être désignée comme étant le pays à l’origine du virus

    #Covid-19#migrant#migration#chine#wuhan#mondialisation#circulation#virus#santé#pandemie#oms#circulationctherapeutique#expert

  • China blocks WHO while Covid conspiracy theories fly - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/01/china-blocks-who-while-covid-conspiracy-theories-fly

    China has yet to explain why it delayed approval for a World Health Organization (WHO) team of experts to visit the country, significantly at a time when state media publish claims that the coronavirus pandemic started elsewhere.The WHO team’s members were supposed to arrive in Beijing this week and possibly make a field visit to Wuhan, where Covid-19 cases apparently first emerged a little more than a year ago and before the disease began its lethal global spread. The unexpected delays triggered today rare criticism from WHO Director-General Tedros Adhanom Ghebreyesus, who said he was “deeply disappointed” by the delay in issuing visas for the team.Ghebreyesus said that the 10-member group could not enter China for an epidemiological survey of the novel coronavirus, a key part of the WHO’s endeavor to ascertain the likely origins of the respiratory disease.
    He said the infectious disease experts, led by food safety and zoonotic diseases scientist Peter Ben Embarek, were still waiting for their visas to travel to China.
    Reports indicate Embarek made a sortie to the country in July and convinced Beijing to open its doors to WHO personnel to conduct a prognosis probe.
    At the beginning of last year Chinese authorities closed Wuhan after a ‘viral pneumonia of unknown origin’ was reported. This year, the city has recovered and people crowded together for a New Year’s countdown. Chinese Foreign Ministry spokeswoman Hua Chunying said on Tuesday in response to a media question that she had “no new information” on the WHO team’s trip and itinerary. Instead, Hua reiterated Beijing’s latest line, first purveyed by Foreign Minister Wang Yi, that “more signs and studies worldwide” had suggested Covid-19 could have “multiple sources” and that the pandemic had erupted globally across “multiple locations” since the second half of 2019.Hua said related surveys have indicated a much earlier emergence of the pathogen in many more places than previously thought. She also hoped other countries could make “joint efforts” with the WHO to trace Covid-19 to its source. “We hope scientists can uphold professionalism and truth to find [Covid-19] origins worldwide, and that other countries can cooperate with and assist [the WHO] like what we have been doing since day one,” claimed Hua.
    While several WHO officials and experts like Embarek were indeed allowed into China in 2020, Wuhan was glaringly and constantly missing on their Beijing-approved itineraries.It’s not clear yet that the delay in the WHO expert team’s arrival reflects a change in policy by Beijing. In December, the state-run nationalistic Global Times revealed a WHO “advance team” could go to Wuhan in January to inspect a wet market trading in exotic wildlife in the city that is believed to be a possible origin of the virus.
    The paper also cited WHO officials as saying that all team members from Japan, Qatar, Denmark, Russia and others would first be put in quarantine in Beijing for 14 days. It added that an “open, fair” WHO investigation would help debunk the “mudslinging, fake news and conspiracy theories about the ‘China virus’” being spread by some American politicians, not least outgoing US President Donald Trump.

    #Covid-19#migration#migrant#chine#oms#pandemie#expert#circulation#visas#epidemiologie#originevirus

  • #Coronavirus : L’équipe de l’#OMS en route vers la #Chine n’a pas obtenu les visas nécessaires de Pékin
    https://www.20minutes.fr/monde/2945663-20210105-coronavirus-equipe-oms-route-vers-chine-obtenu-visas-nece

    Un peu plus d’un an après la découverte des premiers cas dans la région chinoise de Wuhan, ces dix éminents scientifiques choisis par l’OMS, après un long processus de sélection, doivent se rendre en Chine pour tenter de remonter aux origines du virus afin de savoir comment il s’est transmis aux êtres humains.

    Mais cette visite est ultra-sensible pour le régime chinois, soucieux d’écarter toute responsabilité dans l’épidémie qui a fait plus de 1,8 million de morts à la surface du globe. Au point que la visite prend des allures de mission secrète. Ses dates n’avaient pas même été précisées, l’OMS ayant évoqué jusqu’à présent simplement « la première semaine de janvier ».

    Malgré cette déconvenue de dernière minute, le haut responsable de l’OMS s’est dit convaincu les problèmes pourront être résolus dans les « heures à venir ».

  • Un bateau viking refait surface | Actu de science - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=7uQW1qiS62w&list=TLPQMDUwMTIwMjFR9BEKfEw3cw&index=2

    En Norvège, les archéologues s’affairent à exhumer un bateau-tombe viking récemment découvert. Menacées par les moisissures, ces ruines appartiennent à l’un des plus grands bateaux de ce genre jamais retrouvés.

    Réalisation : Anaïs Poncet
    Production : Universcience 2020

  • Coronavirus emerged in many places, Chinese foreign minister says | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3116176/coronavirus-emerged-many-places-chinese-foreign-minister-says

    Coronavirus emerged in many places, Chinese foreign minister says
    China was first to identify the pathogen, but research suggests it was prevalent elsewhere, Wang Yi tells state media Country is ‘resolutely against the politicisation of the pandemic and labelling the virus’, he says
    Chinese Foreign Minister Wang Yi says China is resolutely against the politicisation of the pandemic.
    Coronavirus evidence is growing that the pathogen emerged in multiple locations around the world, Chinese State Councillor and Foreign Minister Wang Yi said on Saturday.“We raced to report the epidemic first,” he said in an interview with Xinhua.“More and more research studies have shown that the pandemic is likely to have emerged in many places around the world.”
    China identified the first cases of a then unknown pneumonia-type disease in Wuhan on December 31, 2019, and soon after closed down a seafood market from where it was thought to have originated. But Beijing insisted it had found no evidence of human-to-human transmissions until three weeks later, a claim that sparked widespread criticism from the West, which accused China of a cover-up. Wang’s comments echo those of some of China’s top health officials and state media, as the government has sought to reshape the narrative on the origin of the virus.In November, Zeng Guang, a former chief epidemiologist at the Chinese Centre for Disease Control and Prevention (CDC), said that although Wuhan was where the coronavirus was first detected it might not have been where it originated.
    Wu Zunyou, the CDC’s incumbent chief epidemiologist, said the virus could have come into the country on frozen seafood or meat products.But Wang is the most senior government official to promote the idea, which has been welcomed domestically but shunned by most Western audiences.
    “We are on the front line of the struggle for public opinion,” he told Xinhua. “We are resolutely against the politicisation of the pandemic and labelling the virus, and will never allow lies to contaminate the objective narrative and collective memory of fighting the pandemic.”
    His comments came as the World Health Organization (WHO) is preparing to send a group of international experts to Wuhan for a six-week mission this month to investigate the origin of the virus based on human and animal samples collected by Chinese researchers.However, George Gao Fu, director of the CDC, said in an interview with Xinhua last week that the WHO team did not have an easy task.“It may take a long time to find the virus,” he said. “It’s also possible that the virus will disappear before we find the origin.”
    Beijing has said repeatedly that similar studies should be conducted in other countries, while Chinese nationalist tabloid newspaper Global Times has called for the WHO team to look into people who visited Wuhan before the outbreak, including foreign athletes who took part in the Military World Games in the city in October 2019.Research conducted in other countries, including Italy and the US, has suggested that the novel coronavirus might have been circulating elsewhere in the world before it was identified in Wuhan and became a pandemic.A study carried out by the United States Centres for Disease Control and Prevention found antibodies for Covid-19 in blood samples collected from American subjects on December 13, 2019, two weeks before China announced the pneumonia caused by a new virus..
    A study based on serological samples in Italy suggested their may have been antibodies against the virus as early as September 2019.Those findings, however, are not conclusive. Government records seen by the South China Morning Post in March traced the first Chinese Covid-19 patient back to November 17, 2019 or even earlier, though the case might have been identified retrospectively.
    China’s first confirmed Covid-19 case traced back to November 17, 2019
    14 Mar 2020. Mike Ryan, director of the WHO’s Health Emergencies Programme, said in November that it would be “highly speculative” for the WHO to say the coronavirus did not emerge in China.“It is clear from a public health perspective that you start your investigations where the human cases first emerged,” he said, adding that any evidence gathered in China might then lead the inquiry to elsewhere in the world.
    Besides trying to redirect the narrative on the origins of the coronavirus, Wang highlighted China’s contribution to the global effort to combat the pandemic. “Made in China has become a continuous supply line in the global fight against the pandemic. We were the first to pledge to make vaccines a global public good.”

    #Covid-19#migrant#migration#chine#pandemie#globalisation#santeglobale#oms#santepublique

  • WHO issues its first emergency use validation for a COVID-19 vaccine and emphasizes need for equitable global access
    https://www.who.int/news/item/31-12-2020-who-issues-its-first-emergency-use-validation-for-a-covid-19-vaccine

    The World Health Organization (WHO) today listed the Comirnaty #COVID-19 mRNA vaccine for emergency use, making the Pfizer/BioNTech vaccine the first to receive emergency validation from WHO since the outbreak began a year ago.

    The WHO’s Emergency Use Listing (EUL) opens the door for countries to expedite their own regulatory approval processes to import and administer the vaccine. It also enables UNICEF and the Pan-American Health Organization to procure the vaccine for distribution to countries in need.

    #oms #vaccin

  • #Covid-19 : la #pandémie ne sera pas la dernière, alerte l’#OMS - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-la-pandemie-ne-sera-pas-la-derniere-alerte-l-oms-27-12-2020-8416

    Le monde reprend un peu espoir avec les débuts de la vaccination, mais l’Organisation mondiale de la santé (OMS) reste, elle, pessimiste sur l’avenir si rien ne bouge. La pandémie provoquée par le coronavirus ne sera pas la dernière et les tentatives pour améliorer la #santé humaine sont « vouées à l’échec » si on ne s’attaque pas au changement climatique et au bien-être animal, estime ainsi le patron de l’OMS.

    Tedros Adhanom Ghebreyesus condamne aussi l’engrenage « dangereusement myope » qui consiste à dépenser de l’argent sans compter lorsque flambe une épidémie mais à ne rien faire pour se préparer à la prochaine, dans un message vidéo marquant, dimanche, la première Journée internationale de préparation aux #épidémies.

    Il me semble que pour les « premiers de cordée », ceux qui dictent les politiques, prévenir les pandémies n’est pas aussi rentable que le fait d’agir dans l’urgence.

  • #Covid-19 : la #Turquie annonce enfin les « cas » dans son bilan quotidien | lepetitjournal.com
    https://lepetitjournal.com/istanbul/covid-19-la-turquie-annonce-enfin-les-cas-dans-son-bilan-quotidien-2

    pourquoi ce revirement ? Certaines voix soulignent une possibilité selon laquelle la Turquie se conformerait aux directives de l’#OMS, qui a établi une feuille de route pour l’établissement des priorités concernant l’utilisation des #vaccins anti-covid-19 dans un contexte d’approvisionnement limité, nécessitant donc la transparence des états dans le processus d’accès au vaccin.

    #sans_vergogne #criminels

  • Coronavirus. L’#OMS est opposée à l’utilisation du #remdesivir
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-l-oms-est-opposee-a-l-utilisation-du-remdesivir-7057831

    « Le médicament antiviral remdesivir n’est pas conseillé pour les patients admis à l’hôpital pour le #Covid-19, quel que soit le degré de gravité de leur maladie, car il n’y a actuellement pas de preuve qu’il améliore la survie ni qu’il permette d’éviter d’être placé sous ventilation artificielle », selon un communiqué de l’OMS (Organisation mondiale de la santé).

    Elle s’est prononcée après l’avis de son panel d’experts, dont les conclusions sont publiées dans la revue médicale BMJ.

    Ces experts soulignent « la possibilité d’importants effets secondaires » de ce médicament, de même que « son coût relativement important et ses implications logistiques », puisqu’« il doit être administré par intraveineuse ».

    • Covid-19 : comment Gilead a vendu son remdésivir à l’Europe
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/27/covid-19-comment-gilead-a-vendu-son-remdesivir-a-l-europe_6061300_3244.html

      Un contrat a été passé avec la Commission, alors même que le laboratoire Gilead connaissait les résultats négatifs d’un essai clinique de l’OMS. La #France est le seul pays majeur à ne pas avoir passé commande.

      [...]

      Comment Gilead, qui a réalisé plus de 22 milliards de dollars (18,5 milliards d’euros) de chiffres d’affaires en 2019 grâce à ses médicaments contre le VIH et l’hépatite C, a-t-il réussi un tel tour de #passe-passe ? Retour sur une stratégie scientifique et commerciale parfaitement orchestrée, qui a déjà permis au laboratoire américain d’empocher près de 900 millions de dollars à travers le monde.

      « De nombreux manques »

      Testé sans grand succès contre Ebola, le remdésivir a été opportunément repositionné au début de l’épidémie de Covid-19, sur la base d’études antérieures avec d’autres coronavirus (SARS-CoV-1 et MERS-CoV). Gilead n’a pas grand-chose à perdre : il ne sait que faire des doses qu’il n’a pas utilisées lors des essais cliniques menés en Afrique.

      Le 6 février, un petit essai est lancé avec 237 patients recrutés dans les hôpitaux de Wuhan, foyer chinois de l’épidémie. L’espoir est immense, alors que la ville est déjà confinée depuis deux semaines, mais les résultats sont loin d’être à la hauteur : publiés en avril dans la prestigieuse revue scientifique The Lancet, ils ne montrent aucune efficacité sur la mortalité.

      Le cours de Gilead perd quelques points sur les indices boursiers, mais le laboratoire américain ne se décourage pas. Un essai de plus grande ampleur − un millier de patients − a été lancé en février aux Etats-Unis : Gilead compte dessus pour convaincre la FDA, l’agence américaine du médicament. Un peu ébranlé par les résultats chinois, le laboratoire modifie cependant son critère d’efficacité principal : ce ne sera plus la mortalité, mais la « durée de récupération ».

      [...]

      D’après les calculs d’une équipe de chercheurs anglais, américains et australiens, le coût total de fabrication du remdésivir se situe aux alentours de 0,93 dollar par dose, soit 5,58 dollars pour un traitement en six doses. Autrement dit, 420 fois moins cher que le prix fixé par Gilead. Par ailleurs, le développement du remdésivir a déjà bénéficié d’investissements publics, pour environ 70 millions de dollars, d’après les calculs du cercle de réflexion américain Public Citizen. Selon l’Institute for Clinical and Economic Review, une organisation américaine qui évalue la valeur des médicaments, le prix de Gilead n’est « raisonnablement rentable » que si un bénéfice existe sur la mortalité des patients. Ce qu’aucun essai clinique ne parviendra à mettre en évidence.

  • #Santé des migrants

    Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 8 % des personnes vivant en Europe sont des personnes migrantes. En 2012, la section Europe de l’OMS lance le projet Phame. Phame (Public Health Aspects of Migrations in Europe, Migration et santé publique en Europe) soutient les services de santé publique des pays soumis à d’importants flux migratoires. Ses objectifs sont au nombre de trois : compenser l’impact négatif du parcours migratoire, réduire les inégalités des états de santé en facilitant l’#accès_aux_soins, et garantir les #droits_à_la santé des personnes migrantes. En recensant les meilleures pratiques et les éventuelles lacunes des services de santé publique, le projet sollicite la #coordination des interventions et l’établissement de plans d’urgence adaptés. Certes, les #services_de_santé ne peuvent, à eux seuls, assurer une #prise_en_charge globale de la santé des personnes migrantes et agir sur l’ensemble des #déterminants_sociaux tels que le #logement, l’#éducation, l’#emploi et la #protection_sociale. L’#OMS Europe insiste donc sur la nécessité de mettre en place des #actions_intersectorielles en réponse aux enjeux spécifiques à la santé de ces personnes, d’autant que l’ensemble des déterminants sociaux ont un impact sur l’état de santé des personnes.

    Sous une appellation unique – « les personnes migrantes » – se cachent des situations complexes, régies selon le #titre_de_séjour, le #droit_d’asile, la protection des frontières, les conventions européennes et internationales et les clauses humanitaires. Notre dossier prévoit de définir ces catégories, dont les #situations_sanitaires varient aussi selon leur #statut_administratif. On ne saurait considérer de manière uniforme ces personnes dont la santé est fonction de l’âge, du sexe, de la situation dans le pays d’origine, mais surtout des #risques encourus lors du #parcours_migratoire. Arrivées dans une zone de langue et de culture différentes, il leur est quasi impossible de se repérer sans aide dans un #système_de_soins inconnu, de se plier aux contraintes de #dépistages, dont ils peuvent redouter les conséquences, d’accorder de l’attention à des gestes de santé éloignés de la simple nécessité de survivre.

    Incluses dans l’appellation générale de « personnes migrantes » se trouvent les mêmes catégories hautement vulnérables : les enfants exposés, utilisés, exploités, qui mûrissent trop vite avec parfois, mais c’est loin d’être la règle, des développements spectaculaires, et puis les #femmes, qui ont rarement le choix de leur vie, sont souvent traitées comme des marchandises, ayant elles-mêmes la charge d’#enfants nés durant leur parcours chaotique.

    Les professionnels de santé confrontés aux problèmes de santé ou, au contraire, à la non-demande de soins de personnes migrantes, se réfèrent à des grilles diagnostiques où figurent tout à la fois les maladies transmissibles, les maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle notamment) et les séquelles de traumatismes sur des corps dont l’usure est majorée par une hygiène de vie précaire, la malnutrition, la prise quotidienne de risques, et trop souvent la vie à la rue.

    Comment nommer ce mal venu d’ailleurs ? Cette question nous obsède depuis plusieurs semaines avec la menace de la Covid-19, mais elle est en fait très ancienne. On craint depuis fort longtemps ces maladies étranges contractées sous les tropiques et autres lieux perçus hostiles, au point d’ouvrir des services spécialisés en médecine tropicale, et d’enseigner dans les facultés de médecine les maladies des populations immigrées. On redoute la résurgence de pathologies désormais bien maîtrisées dans nos régions, et on s’inquiète également de l’ancrage des maladies de la misère chez ces personnes étrangères recueillies sur notre territoire. S’ils sont, comme le montrent les chiffres, de plus en plus nombreux à souhaiter entrer sur les territoires européens, saurons-nous endiguer les conséquences sur leur santé physique et psychique de parcours de vie aussi difficiles et souvent violents ?

    On constate que dans les situations d’urgence les mesures ne se discutent pas et sont généralement adaptées, mais les professionnels de santé observent également des manifestations plus torpides, souvent consécutives à des agressions physiques et psychiques, qui se pérennisent et pour lesquelles les symptômes ne sont pas toujours lisibles ou s’expriment tardivement. Dans le vaste champ de la #santé_mentale, les services susceptibles de répondre à ces troubles au long cours sont peu disponibles et leur répartition est inégale sur le territoire français.

    Une pratique ordinaire de soins fait le constat des conditions de vie souvent marginales de la plupart de ces personnes. Lorsque l‘organisation de la vie quotidienne est déstructurée, un accompagnement et un suivi particuliers sont nécessaires pour leur permettre un accès explicite et légitime aux ressources du système de soins en place et à la solidarité du régime de protection sociale. Or, le plus souvent, en France comme dans les pays voisins, l’accès à des filières de soins adaptées aux personnes migrantes est balisé par des contraintes administratives qui restreignent leur portée et retardent les soins.

    L’état de santé des étrangers en France, quelle que soit leur catégorie, est mal connu car la variable « étranger » ou « pays d’origine » ne figure pas dans les grandes enquêtes nationales de santé. Il n’y a donc pas de #donnés_épidémiologiques synthétiques sur l’état de santé des personnes immigrées. Néanmoins nous disposons de quelques connaissances. L’Académie de médecine a consacré en 2019 un numéro de son Bulletin à « La santé des migrants » puis a publié en février 2020 un rapport sur L’Immigration en France : situation sanitaire et sociale, qui proposait dix recommandations. Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publie et actualise des dossiers dédiés à la santé physique et mentale des migrants en France. Le ministère des Solidarités et de la Santé a publié en juin 2018 une « Instruction relative à la mise en place du parcours santé des migrants primo-arrivants »quel que soit leur statut administratif.

    Nous espérons que ce dossier dédié à la santé des migrants contribuera de manière complémentaire aux connaissances existantes. Le thème retenu pour ce dossier est vaste, universel, sans cesse remanié. Volontairement, l’accent a été mis sur les groupes les plus vulnérables, femmes et enfants, et sur la prise en compte de la santé mentale, en particulier des #stress_post-traumatiques, afin d’éviter la chronicisation des #troubles_psychiques.

    Il est bien dans l’optique du Haut Conseil de la santé publique de promouvoir les actions intersectorielles. Dans les problématiques relevant de la santé des personnes migrantes, chaque échelon territorial, et le département plus particulièrement, doit veiller à la cohérence entre ces actions. Certaines conventions existent entre des services de l’Éducation nationale, du Logement, de la Justice et de la Santé, mais la plupart du temps, ce sont des structures privées, associations ou fondations, qui prennent l’initiative de ces mises en réseau.

    Qu’il s’agisse des services publics ou du secteur privé, la voix des professionnels comme celle des bénévoles, engagés auprès des populations migrantes, est toujours forte. Il faut au moins toute cette intensité et cette vigilance pour que l’accueil et la protection de leur santé s’établissent et se maintiennent dans le respect de la dignité et de la protection des droits de la personne.

    https://www.hcsp.fr/explore.cgi/adsp?clef=1172
    #migrations #santé_publique #asile #réfugiés

    via @karine4
    ping @_kg_ @isskein

  • Covid lockdowns are cost of self-isolation failures, says WHO expert | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2020/nov/02/covid-lockdowns-are-cost-of-self-isolation-failures-says-who-expert
    https://i.guim.co.uk/img/media/3dd871d125165d8dde428a96b15cfa9550c4c8fd/388_207_2178_1307/master/2178.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Lockdowns affecting entire populations is a price countries pay for failing to ensure people with coronavirus and their contacts self-isolate, according to an expert from the World Health Organization. The WHO does not recommend that countries enter lockdowns. It has consistently said that the key to controlling epidemics, whether Covid-19, Sars or flu, is to test people, trace their contacts and ensure all those who are positive or who have been close to those infected are quarantined.While countries like the UK have been massively increasing the numbers of tests carried out, contact tracing has fallen short, and studies have shown that as few as 20% of people in England fully comply with self-isolation. For me, the big missing link in what’s going on in many European countries is management of isolation,” said Dr Margaret Harris of the WHO. “That’s not just isolation of people who are sick – it’s isolation of people who have contacts and are first-degree contacts.
    “They don’t think they have Covid, because they feel fine, and even if they are told they should stay home, they don’t feel a strong social obligation or they do not necessarily have that reinforced as happens in some countries.
    “So for instance, in a place like Hong Kong, you would be called every day, or the police come to your house,” she said. Across Asia, there is a mixture of economies that have managed the virus well – not just those that may be non-liberal, non-democratic command economies, she added. “Taiwan, for instance, probably has the best management. They are definitely a highly liberal society.”
    A lockdown which effectively isolates everyone does work, Harris said, “but it also causes massive dislocation, massive disruption. And unless you’ve worked out how you can possibly put that pause button on and maintain your economic and social lives, the price you pay is very, very high.” The WHO doesn’t say don’t do it, she said. “We just say, if you’re doing it, you’re paying a very high price, so therefore get some return for what you pay.”
    That means getting test and trace to work efficiently “and you could think very hard about how to make self-isolation doable” she said.“You’ve got to do it at grassroots level, because it’s very different, say, in London from somewhere rural, it’s different in housing estates, you may have people living on the streets, you may have people living in institutions. So, you have to really know your society, and know how you’re going to make it possible for them to self-isolate

    #Covid-19#migrant#migration#sante#confinement#immobilite#mobilite#oms

  • Le Covid-19, un virus capitaliste : entretien avec Rob Wallace
    31 octobre 2020

    https://acta.zone/le-covid-19-un-virus-capitaliste-entretien-avec-rob-wallace

    Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, les gouvernements du monde entier plaident la surprise, généralement pour justifier les manquements de systèmes de santé exsangues, lessivés par des décennies de néolibéralisme. Il y a quelques jours encore, Emmanuel Macron a justifié de nouvelles mesures de restriction des libertés publiques par l’avancée « inattendue » de la propagation du virus sans pour autant conférer plus de moyens aux infrastructures hospitalières. Il n’en reste pas moins que les épidémiologistes radicaux alertent depuis des années sur les risques d’irruption de nouvelles pandémies.

    Dénonçant le modèle de l’agrobusiness et son intégration dans les circuits du capitalisme mondialisé, Rob Wallace montre ici combien l’apparition du Covid s’inscrit dans la logique même du capital qui favorise la déforestation, met à sac les écosystèmes locaux et fait passer le profit avant toute chose. Il se livre également à une analyse impitoyable de la classe politique états-unienne et de son incapacité à prévenir la population du pays contre la contagion du virus, tout en indiquant combien les pressions exercées par les États et les multinationales sur les institutions internationales comme l’Organisation mondiale de la santé nous ont désarmés collectivement contre l’émergence de nouveaux virus, dont il y a fort à craindre que le Covid-19 ne soit pas le dernier.

    #COVID-19 #SARS-2 #OMS #Etats-unis #agro_industrie

  • Covid-19 : l’OMS mise sur des tests rapides en Afrique
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/10/23/coronavirus-l-oms-mise-sur-des-tests-rapides-en-afrique_6057076_3212.html

    Selon l’OMS, « de nombreux pays africains ont eu du mal à effectuer des tests en nombre suffisant pour contrôler la pandémie ». « L’utilisation généralisée de tests rapides de haute qualité en Afrique peut révolutionner la réponse du continent » au virus, a déclaré le docteur Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Les nouveaux tests de diagnostic rapide basés sur la détection de l’antigène aideront à répondre aux énormes besoins de diagnostic en Afrique », a-t-elle ajouté.
    Dans des nombreux pays africains, le nombre de tests est réduit, limité aux grandes villes et aux voyageurs, et le délai d’attente des résultats varie entre 48 heures à plus de dix jours, selon l’OMS. « La plupart des pays africains se concentrent sur le test des voyageurs, des patients ou des contacts, et nous estimons qu’un nombre important de cas ne sont pas détectés », a dit le docteur Moeti. Les nouveaux tests rapides « sont faciles à utiliser, moins chers que les tests PCR et fournissent les résultats en 15 à 30 minutes seulement, ce qui permet aux pays de décentraliser les tests », estime l’organisation.

    #Covid-19#migrant#migration#sante##test#casimporte#voyageur#afrique#oms

  • What Does It Mean If a Vaccine Is ‘Successful’ ? | WIRED
    https://www.wired.com/story/what-does-it-mean-if-a-vaccine-is-successful

    Aux #états-unis, alors même que de l’#argent_public à été massivement injecté, la #FDA a laissé les #laboratoires_pharmaceutiques définir les critères d’efficacité de leur(s) propre(s) #vaccin(s) contre le #SARS_Cov2 ; par exemple chez Pfizer il suffira d’avoir significativement moins de #COVID-19 non graves que dans le bras placebo pour conclure à l’efficacité du vaccin ..., avec, de plus, comme corollaire la possibilité de pouvoir arrêter leur essai lors des résultats intérimaires et d’homologuer le vaccin. quitte à voir apparaître des effets secondaires graves par la suite.

    Par ailleurs il n’existe aucun essai comparant les candidats vaccins entre eux, pour le plus grand bonheur des labos bien sûr..

    L’#OMS a bien prévu des essais rigoureux en #Europe avec des comparaisons entre produits, mais les choses ont à peine démarré..

    It’s worth it to do these things [comparaison entre vaccins]. And the companies don’t want us to do it. They’d much prefer being oligopolists than to compete,” Bach says. Head-to-head tests would let the market compare their products, and the companies would have no way of spinning the results. (He pitched the idea in an op-ed in Stat.) “They don’t want binary events that would cause their market to evaporate,” Bach says. “Here we have a situation where we have financed a lot of the development, there’s a lot of government IP, we’ve given advance marketing commitments—which are guarantees of revenue—and we’re paying for the distribution. We’ve run the table on reasons why the government should have an interest in managing and guiding the science.”

    Yet that only happened in one case—the government-run trial of the antiviral drug remdesivir. It didn’t happen with any other therapeutics, and hasn’t happened with vaccines. Instead, the regulatory agencies let the pharmaceutical companies define the terms of their own trials. “It makes me bonkers that we think we should let the companies decide on the study designs, because their incentives are off,” Bach says. “When we know definitively that X or Y are not what we want, and we want something slightly different, that’s where the government is supposed to step in and modify the market’s behavior.”

    #vaccins #santé #santé_publique #pharma #big_pharma #marché #dérégulation #délétère

  • Efficacité des médicaments réaffectés au traitement de la #COVID-19

    L’essai clinique #Solidarity produit en un temps record des preuves concluantes sur l’efficacité des médicaments réaffectés au traitement de la #COVID-19
    https://www.who.int/fr/news/item/15-10-2020-solidarity-therapeutics-trial-produces-conclusive-evidence-on-the-ef

    Ou plutôt l’inefficacité,

    Les résultats préliminaires de l’essai clinique Solidarity, coordonné par l’Organisation mondiale de la Santé, indiquent que les schémas thérapeutiques à base de #remdesivir, d’#hydroxychloroquine, de lopinavir/ritonavir et d’#interféron semblent avoir peu ou pas d’effet sur la mortalité à 28 jours ou sur l’évolution de la maladie chez les patients hospitalisés.

    Cet essai, qui s’étend sur plus de 30 pays, a examiné les effets de ces traitements sur la mortalité globale, le début de la ventilation et la durée du séjour à l’hôpital parmi les patients hospitalisés.

    #OMS