#onépluchénou

  • « Il va falloir se poser des questions sur les dispositifs d’intervention multi-#attentats, constate un policier parisien. Nous avons été dépassés sur tout. »

    https://www.mediapart.fr/journal/france/191115/comment-manuel-valls-ete-exfiltre-300-metres-des-tirs

    « C’est de la communication », commente un haut responsable policier à Paris.

    http://lemonde.fr/police-justice/article/2015/11/23/dans-le-val-d-oise-recit-d-une-perquisition-musclee_4815543_1653578.html

    • Comment Manuel Valls a été exfiltré à 300 mètres des tirs (Mediapart) « Les policiers ont évacué M. #Valls cinq minutes après les tirs. » C’est le récit du patron d’un café voisin du domicile du premier ministre, et situé à trois cents mètres de l’attaque de la rue de Charonne. « On a entendu les coups de feu, explique-t-il à Mediapart, et on a pensé à un règlement de comptes. Une personne est arrivée en courant, et elle est allée vers les policiers qui se trouvaient en face. Ils se sont mis en position de tir (en joue). Très vite M. Valls est parti. » Dans un autre bar, aussi, le départ du premier ministre n’est pas passé inaperçu. « On a entendu les coups de feu d’ici, explique l’autre patron. On a vu un convoi qui emmenait Manuel Valls : il y avait cinq ou six voitures noires. »

      La présence de Valls dans le quartier est notoire. Il n’hésitait pas à prendre longuement la pose aux terrasses de certains cafés. Et à fait interdire par force #police bien de manifestations de sans papiers qui risquaient de passer sous ses fenêtres.

      #onépluchénou

      #paywall

    • #police #renseignement #services_secrets

      Un ex-directeur de la DGSE : « On a baissé la garde sur le renseignement humain » | Mediapart
      https://www.mediapart.fr/journal/france/201115/un-ex-directeur-de-la-dgse-baisse-la-garde-sur-le-renseignement-humain?ong

      Manquons-nous de renseignements en provenance de pays déstabilisés ou en guerre comme la Syrie, l’Irak, la Libye ?

      Alain Chouet : Énormément, oui. La France a rompu tous les liens de la DGSE avec les services syriens. Or les services secrets sont faits pour dîner avec le diable, sinon ils ne servent à rien. Que le pouvoir politique ait voulu rompre avec le régime syrien, c’est une décision qu’il a toute légitimité pour prendre. Mais le rôle des services spéciaux est de permettre – si besoin est – de maintenir un canal discret de communication.

      Quand, récemment, les services syriens ont tenté de rétablir un canal discret via d’anciens responsables des services français [il s’agit notamment de Bernard Squarcini, l’ancien patron de la DCRI – ndlr], il leur a été opposé un refus catégorique. Que ce soit à droite ou à gauche, il y a une méconnaissance de ce qu’est un service spécial. Notre métier est de garder le contact avec des gens infréquentables. Nous ne sommes ni des juges, ni des flics, ni des diplomates, qu’on nous laisse parler aux agents syriens ne serait pas une reconnaissance politique du régime de Bachar.

      Avec la Libye et l’Irak, on a aussi perdu quelques bons clients ces dernières années. Ce n’était pas toujours blanc de poil, mais on avait l’habitude de travailler avec eux contre la violence islamiste. On savait que sur une liste de 50 islamistes qu’ils nous envoyaient, il y avait en fait cinq opposants à leur régime. On en tenait compte. Aujourd’hui, on est aveugles, on n’a plus rien qui vienne de ces trois pays. Et dans les zones grises où il n’y a plus vraiment de pouvoir d’État, au Sahel ou ailleurs, il est difficile d’envoyer un blond aux yeux bleus se trimballer, ou de recruter des agents sur place, avec des groupes islamo-mafieux très dangereux qui tuent sans hésiter.

      (…) À la #DGSE aujourd’hui, il doit y avoir 4 500 à 5 000 personnes, dont 1 000 qui font de l’administratif. Le problème n’est pas tant les effectifs que la qualité et l’utilisation des effectifs, comme à la #DGSI. J’ajoute qu’à la #gendarmerie, il y a 80 000 personnes qui, à une époque, quadrillaient le territoire et parlaient à tout le monde. On les a reconvertis en percepteurs d’impôts et pères Fouettard sur le bord des routes, au lieu de créer un corps spécifique, une police des routes. Du coup, le maillage territorial du renseignement et la défense opérationnelle du territoire ont été affaiblis.