• L’humanité à l’ère d’une spirale d’#autodestruction, prévient l’ONU | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2022/04/1118902

    L’UNDRR attribue la forte augmentation des catastrophes dans le monde à une « perception brisée du risque basée sur l’optimisme, la sous-estimation et l’invincibilité ». Une perception qui conduit naturellement à « des décisions politiques, financières et de développement qui exacerbent les vulnérabilités existantes et mettent les gens en danger ».

    • La #perception erronée des risques par l’humanité renverse les progrès mondiaux dans une « #spirale_d'autodestruction », selon un nouveau rapport de l’ONU

      Le monde pourrait défaire les progrès sociaux et économiques et faire face à 1,5 catastrophe quotidienne d’ici 2030, selon le Bilan mondial phare de l’ONU.

      26 avril 2022, NEW YORK/GENÈVE – Les activités et comportements humains contribuent à l’augmentation du nombre de catastrophes à travers le monde, mettant en danger des millions de vies ainsi que l’ensemble des acquis sociaux et économiques, avertit un nouveau rapport de l’ONU.

      Publié par le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR), en amont de la Plate-forme mondiale pour la réduction des risques de catastrophe qui se déroulera en mai, le Bilan mondial 2022 (GAR 2022) révèle qu’entre 350 et 500 catastrophes de moyenne à grande ampleur ont été enregistrées chaque année au cours des deux dernières décennies. Ce chiffre devrait atteindre 560 catastrophes par an, soit 1,5 par jour, d’ici 2030.

      Le Bilan mondial 2022 attribue ces catastrophes à une perception erronée des risques guidée par « l’optimisme, la sous-estimation et l’invincibilité », conduisant à des décisions politiques, financières et de développement qui exacerbent les vulnérabilités et mettent des vies en danger.

      Le monde doit redoubler d’efforts pour intégrer les risques de catastrophe dans notre façon de vivre, de construire et d’investir, qui entraîne actuellement l’humanité dans une spirale d’autodestruction », a déclaré Amina J. Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, qui a présenté le rapport au siège de l’ONU à New York.

      « Nous devons transformer notre complaisance collective en action. Ensemble, nous pouvons ralentir le rythme des catastrophes évitables tout en nous efforçant d’atteindre les objectifs de développement durable pour tous, partout. »

      Le rapport, intitulé « Notre monde en danger : transformer la gouvernance pour un avenir résilient », constate que la mise en œuvre des stratégies de réduction des risques de catastrophe préconisées par le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe 2015-2030 a réduit le nombre de personnes touchées et tuées par des catastrophes au cours de la dernière décennie.

      Malgré cela, l’ampleur et l’intensité des catastrophes augmentent, et plus de personnes ont été tuées ou touchées par des catastrophes au cours des cinq dernières années qu’au cours des cinq précédentes.

      Les catastrophes ont un impact disproportionné sur les pays en développement, qui perdent en moyenne 1% de leur PIB par an sous l’effet de catastrophes, contre 0,1 à 0,3% dans les pays développés. C’est la région Asie-Pacifique qui supporte le coût le plus élevé, avec une perte de PIB imputable aux catastrophes de 1,6% en moyenne chaque année. Dans les pays en développement, ce sont aussi les personnes les plus pauvres qui souffrent le plus.

      Aux effets à long terme des catastrophes s’ajoute l’absence d’assurance soutenant les efforts pour reconstruire des bâtiments sûrs. Depuis 1980, seulement 40% des pertes liées aux catastrophes étaient couvertes par une assurance, les taux de couverture dans les pays en développement étant souvent inférieurs à 10%, et parfois proches de zéro, selon le rapport.

      « Les catastrophes peuvent être évitées, mais seulement si les pays investissent du temps et des ressources pour comprendre les risques et les réduire », a déclaré Mami Mizutori, Représentante spéciale du Secrétaire général pour la réduction des risques de catastrophe et chef de l’UNDRR.

      « Ignorer délibérément les risques, sans les intégrer dans la prise de décision, revient pour le monde à financer sa propre destruction. Les secteurs essentiels, des gouvernements au développement, en passant par les services financiers, doivent de toute urgence repenser la façon dont ils perçoivent et gèrent les risques de catastrophe. »

      Les phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes qui résultent du changement climatique font partie des risques les plus menaçants. Le Bilan mondial 2022 réitère les appels à accélérer les efforts d’adaptation lancés lors de la COP26 en démontrant comment les responsables politiques peuvent prendre en compte la résilience climatique dans leurs décisions de développement et d’investissements. Ces initiatives comprennent la réforme de la planification budgétaire nationale pour tenir compte des risques et de l’incertitude, tout en reconfigurant les systèmes juridiques et financiers pour inciter à la réduction des risques. Elles offrent également des exemples dont les pays peuvent s’inspirer, comme l’innovante taxe carbone sur les carburants introduite par le Costa Rica en 1997, qui a contribué à inverser la déforestation, facteur majeur de risques de catastrophe, tout en stimulant l’économie. En 2018, 98% de l’électricité au Costa Rica provenait de sources d’énergie renouvelables.

      Rédigé par un groupe d’experts issus du monde entier, le Bilan mondial est une synthèse des domaines d’expertise indispensables pour comprendre les risques complexes et les réduire. Ses conclusions alimenteront l’examen à mi-parcours de la mise en œuvre du Cadre de Sendai, occasion de recenser les défis et de passer en revue les progrès de chaque pays par rapport à l’objectif, aux cibles et aux priorités d’action dudit cadre.

      « À l’heure de l’examen à mi-parcours du Cadre de Sendai, ce rapport doit être entendu comme un signal d’alarme pour accélérer l’action sur les quatre priorités du Cadre et arrêter la spirale ascendante des catastrophes », a déclaré Mami Mizutori.

      « La bonne nouvelle est que les décisions humaines sont les principaux catalyseurs des risques de catastrophe ; nous avons donc le pouvoir de réduire considérablement les menaces qui pèsent sur l’humanité, et en particulier sur les plus vulnérables. »

      https://www.undrr.org/fr/news/la-perception-erronee-des-risques-par-lhumanite-renverse-les-progres-mondiaux

      pour télécharger le rapport : "Global Assessment Report on Disaster Risk Reduction 2022"
      https://www.undrr.org/publication/global-assessment-report-disaster-risk-reduction-2022

      #rapport #ONU #risques #UNDRR #optimisme #sous-estimation #invincibilité #climat #changement_climatique #catastrophes #effondrement #collapsologie

  • The Missing Link in a UN Cold Case? A French Death Warrant Against Dag #Hammarskjold Comes to Light
    https://www.passblue.com/2022/04/14/the-missing-link-in-a-un-cold-case-a-french-death-warrant-against-dag-hamm

    Six decades after the unexplained death of United Nations Secretary-General Dag Hammarskjold and 15 other people in a plane crash in Central Africa, a new discovery in French government archives may bring researchers closer to the truth and answer a famous Cold War riddle: Who killed Hammarskjold?

    The discovery of an important clue happened in November 2021, following yearslong research into the death of the secretary-general. It began with a yellow folder, whose cover was marked with an “H” in blue and the words “TRÈS SECRET” written across the top in a red stamp. “H” stood for Dag Hammarskjold, it turned out. The file from the French intelligence service (SDECE), dated July 1961 and destined for French Prime Minister Michel Debré, was kept in the French National Archives. It contained a typewritten death warrant against UN Secretary-General Dag Hammarskjold, issued by a mysterious “executive committee” that had “gathered to examine . . . the behaviour of Mister Hammarskjoeld in Tunisia,” where French forces were besieged by Tunisian militias in the coastal town of Bizerte and the secretary-general tried to intervene on July 26, 1961.

    Asserting that Hammarskjold’s “angst of the Russians” made him “change his mind and decide to support them in the Congo,” another serious crisis facing the UN at the time, the warrant concluded that it was “high time to put an end to his harmful intrusion [sic]” and ordered “this sentence common to justice and fairness to be carried out, as soon as possible.”

    The “angst of the Russians” openly referred in the letter to the UN presence in Congo and the oversize influence of Afro-Asian countries in the peacekeeping mission there.

    The warrant had no signature. Just three letters and a notorious acronym: OAS (Organisation Armée Secrète, or Secret Armed Organization), a far-right French dissident paramilitary group opposing Algerian independence and the the Gaullist regime. The clandestine movement, which was mostly operational from 1961 to 1962, even tried to murder President Charles de Gaulle on Aug. 22, 1962. It killed 1,700 to 2,200 people, mostly French and Algerian civilians, French soldiers, police officers, politicians and civil servants, during its brief existence.

    Somehow, the death warrant — a facsimile that seemed to be a transcription of an original letter — ended up in the personal files of a legendary man from the shadows and chief adviser to President de Gaulle on African affairs and mastermind of the “Françafrique” networks, Jacques Foccart (who lived from 1913 to 1997). The document appears to be authentic, given the fact that it was found in Foccart’s confidential files preserved by the French National Archives.

    The text itself mentions the Bizerte crisis and Hammarskjold’s intervention in Tunisia, which puts the letter sometime between July 26 and 31, 1961, as the date cannot be fully read on the envelope. A 2019 investigation by the French government into the cause of Hammarskjold’s death makes no reference to link the OAS to the 1961 crash of the Albertina plane carrying the secretary-general and others.

    Was the original letter intercepted before it reached New York City and Hammarskjold himself?

    It is impossible to know.

    Did the UN ever see it?

    Probably not, considering there are no traces of it in the UN archives or in Brian Urquhart’s personal notes on Hammarskjold, who was originally a Swedish diplomat. As a former UN under secretary-general for special political affairs, Urquhart, who was British, wrote a biography of his boss.

    Six weeks after the approximate date on the letter, Hammarskjold was dead. On Sept. 18, 1961, he was killed along with his party of 15 other UN officials and air crew in a plane crash that night near Ndola, in Northern Rhodesia (now Zambia), while trying to stop hostilities in Katanga, a breakaway province in the newly independent Congo.

    Their deaths were ruled an accident by a North Rhodesian official investigation, while a subsequent UN investigation refrained from reaching such a conclusion, given the many outstanding questions regarding the crash. The UN investigation was reopened in 2016 by then-Secretary-General Ban Ki-moon, following newly uncovered testimonies of African eyewitnesses and renewed suspicions that there had been another plane in the air that night.

    After six years and two interim reports, Mohamed Chande Othman, a former Tanzanian chief justice who has been leading the independent inquiry for the UN on Hammarskjold’s death, is expected to hand his conclusions to UN Secretary-General António Guterres in September 2022. Since 2016, Othman had tirelessly been asking member states to “conduct a thorough review of their records and archives, particularly from their intelligence agencies,” as part of the inquiry’s mandate. Despite having gathered a “significant amount of evidence,” Othman, known as a UN “eminent person,” is at pains to “conclusively establish” the exact circumstances of the crash, Othman’s latest report says.

    Several major countries have been openly reluctant to cooperate, in particular the United States, Britain, South Africa and, to a lesser extent, France.

    Indeed, in 2018, the French government finally named a historian, Maurice Vaïsse, to respond to Othman’s request. The result was disappointing. The report of Vaïsse, confidentially released in 2019, established that after an exhaustive search marred by bureaucratic and regulatory hurdles, there was no groundbreaking document to be found by the French regarding Hammarskjold’s death.

    As to why the OAS, the far-right French paramilitary group, would have threatened the secretary-general may be manifold: the Swedish diplomat was loathed within French military circles for his intervention in the Suez crisis in 1956, when he tried to broker a cease-fire; for his repeated attempts to take the issue of the Algerian war to the Security Council; and for his controversial intervention in Bizerte, where he again tried to broker a cease-fire, this time unsuccessfully.

    The OAS, however, never claimed responsibility for Hammarskjold’s death. In Paris, the group was known as “OAS Metro” and was led by a fugitive Foreign Legion captain, Pierre Sergent, under the distant command of Gen. Raoul Salan, who was hiding in Algeria.

    “If this is the work of OAS Metro, this could only have been done by Pierre Sergent himself, since it was a very military organization, in a hierarchic sense,” claims French historian Rémi Kauffer. “No subordinate would have dared author such a letter.”

    Other experts, such as Olivier Dard, a French historian at Paris La Sorbonne University, and an expert on the history of the OAS, nevertheless “doubt” it could have been penned by Sergent, a prolific writer who became a right-wing politician and died in 1992. While use of harsh language was an OAS trademark, the style of writing in the letter, improper and trivial, tends to exonerate Sergent, who remained at large until an amnesty law was approved in 1968.

    If the death warrant reached would-be assassins in Katanga, another question remains: Who could have carried out the killing? Until now, no OAS presence in Katanga has ever been established. Yet a trove of previously disconnected documents found in declassified French, Belgian, British and Swedish national archives that I thoroughly examined while researching Hammarskjold’s death gives credence to a potential OAS plot against the secretary-general.

    Surely, there were OAS sympathizers among the two dozen French officers who had been sent to fight under the Katangese flag, including Yves de La Bourdonnaye, a paratrooper and expert on psychological warfare, and Léon Egé, a seasoned clandestine radio operator who would later be identified as the man who threatened a Norwegian officer with a knife on July 14, 1961, according to an archived UN document. The Norwegian officer, Lt.Col. Bjorn Egge, turned out to head the UN Military Information Branch in Katanga and was in charge of tracking and expelling all foreign mercenaries hired by the separatist regime.

    Egé described Katanga as “the last bastion of white influence in Africa,” contending that “every white man in the UN is a traitor to his race.” On Sept. 20, 1961, Egé wrote to a Katangese official, in a letter found in Belgian archives: “H is dead. Peace upon his soul and good riddance. He bears a heavy responsibility in this bitter and sad adventure.”

    In 1967, Egé was named by Le Monde as an OAS recruiter in Portugal. A third man, Edgard Tupët-Thomé, a former Special Air Service (or SAS, a British special forces unit) and French commando, also had a brief stint in Katanga. He is mentioned by French historian Georges Fleury in a book about OAS as being a member of OAS Metro.

    Before leaving Katanga, Tupët-Thomé, a demolition specialist, had been heard boasting, according to the UN representative in Katanga at the time, Conor Cruise O’Brien: “The UN? No problem. 20 kilos of plastic and I will take care of it!” Plastic, a soft and hand-moldable solid form of explosive material, was the weapon of choice among OAS operatives.

    On Aug. 30, 1961, O’Brien, who was also a former Irish diplomat and politician as well as a writer, warned his superiors in Léopoldville (now called Kinshasa) and New York City that his deputy, Michel Tombelaine, had been threatened by members of OAS: “The following message arrived in an envelope with the Elisabethville postmark. ’28 August 1961 — Tombelaine UNO Elisabethville. 48 hours ultimatum departure from Katanga or else. O.A.S. / Katanga,’” according to UN archives.

    On Sept. 6, the UN discovered that a guerrilla warfare group led by a French mercenary officer, Maj. Roger Faulques, who used to be Sergent’s direct superior in the Foreign Legion, was planning to “use plastic bombs against UN buildings” and had set up a “liquidation” list against UN civilian and military leaders, according to another UN archived document.

    When the Albertina carrying Hammarskjold and the 15 others crashed on Sept.18, a South African witness in the area, Wren Mast-Ingle, walked to the site and stumbled upon a group of white mercenaries wearing combat fatigues, before they ordered him to leave at gunpoint. When shown different types of camouflage outfits much later, Mast-Ingle pointed at a leopard-like scheme and “funny caps, with a flap,” he recalled, identical to the type of cap worn by French paratroopers in Algeria.

    Another witness, a Belgian named Victor Rosez, would later identify the same kind of fatigues discarded by a group of mercenaries wearing civilian clothes in Ndola, near the crash site.

    In the decades since the crash, a string of testimonies has also mentioned a small outfit of French mercenaries spotted near Ndola around the time of the tragedy. The testimonies seem to originate from a UN Swedish officer in Katanga, Col. Jonas Waern, who shared his views with Hammarskjold’s nephew, Knut Hammarskjold, who would later become director-general of IATA (International Air Transport Association) and died in 2012.

    On April 5, 1962, a former UN director of public information and close confidant of Hammarskjold, George Ivan Smith, wrote to Conor Cruise O’Brien, in a letter found at the Bodleian Library at Oxford University: “I am more and more convinced of a direct OAS link.” In December 1962, the Scotsman newspaper reported that “O’Brien still thinks it possible that Hammarskjöld and his party were murdered by French OAS men.”

    “I now understand that during all this time a psychological warfare commando, led by famous French ‘Colonel’ Faulques [sic], was stationed in Ndola,” Knut Hammarskjold wrote to Smith on Feb. 5, 1963.

    Could such a group have carried out the death warrant apparently issued by the OAS?

    To answer this question, the UN investigation led by Othman — who is likely to conclude his work by September — must first and foremost clarify these points:

    • If the original warrant stills exists, where is it and can it be authenticated?

    • Did the French government in 1961 notify the UN and Hammarskjold of a threat to his life?

    The family members of the 16 people killed in the Ndola crash deserve to know, at long last, the truth. Only then will the UN come closer to solving one of the last great mysteries of the Cold War: How did Dag Hammarskjold die?

    Maurin Picard is a French journalist and the author of a book on Dag Hammarskjold, “Ils ont tué Monsieur H?” ("Who Killed ’Monsieur H.?’ "), Seuil, 2019.

  • Human Rights in Flux: New Directions beyond Universalism

    Human rights remain more crucial to the world’s future than ever. The rise of populism and identity politics, new alliances that strengthen authoritarian governments, or even some of the responses to the current epidemic by democratic states have contributed to fragilise human rights. How will the human rights regime likely evolve faced by such challenges? Can the protection of human rights worldwide reinvent itself and, if so, how?


    https://globalchallenges.ch/issue/11/human-rights-beyond-the-end-of-universalism
    #droits_humains #universalisme #populisme #autoritarisme #égalité #citoyenneté #histoire #timeline #ONU #Nations_Unies #traités_internationaux #inclusivité

    ping @karine4 @isskein @reka

  • Recent Suspension of Russia from the UN Human Rights Council: Brief Reflections on Diverse Manoeuvres

    http://derechointernacionalcr.blogspot.com/2022/04/russias-recent-suspension-from-un-human.html

    The suspension of a State from membership at the Human Rights Council following a vote in the UN General Assembly has only one precedent: in 2011, Libya was subject to a very similar resolution suspending its membership (see text of resolution A/RES/65/265 of March 2011). This resolution on Libya has been adopted in 2011 without a vote by UN General Assembly.

    In June 2018, United States opted to withdraw from the Human Rights Council voluntarily, as a sign of solidarity with its staunch Israeli ally: Israel’s highest authorities welcomed this unprecedented gesture by their unconditional American ally

    #ONU #Russie

  • Israël impose aux Palestiniens « une réalité d’#apartheid dans un monde post-apartheid », dit un rapport de l’ONU
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20220323-isra%C3%ABl-impose-aux-palestiniens-une-r%C3%A9alit%C3%A9-d-apartheid-d

    Michael Lynk, rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans « le Territoire palestinien occupé depuis 1967 », a publié son dernier rapport avant de mettre fin à son mandat et d’être remplacé par Francesca Albanes. Et il y conclut que la situation et les preuves en vigueur sont satisfaisantes pour parler de l’existence d’un apartheid qu’Israël impose aux Palestiniens.

    #sionisme #Palestine

  • https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/20/sahara-occidental-en-voulant-mettre-fin-a-la-crise-diplomatique-avec-le-maro

    Sahara occidental : en voulant mettre fin à la crise diplomatique avec le Maroc, l’Espagne fâche l’Algérie
    La décision du gouvernement de Pedro Sanchez de soutenir les plans marocains pour le territoire a provoqué le rappel de l’ambassadeur d’Algérie à Madrid.

    Par Sandrine Morel, 20 mars 2022

    En voulant clore dix mois de crise avec le Maroc, l’Espagne pourrait bien en avoir ouvert une autre, avec l’Algérie. Pris entre l’intérêt stratégique de rétablir les relations diplomatiques avec le Maroc – essentielles notamment dans la lutte contre l’immigration illégale –, et le maintien de sa neutralité sur l’avenir du territoire disputé du Sahara occidental, Madrid a pris une décision osée. Vendredi 18 mars, le président du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, a envoyé un courrier à Mohammed VI dans lequel il s’aligne sur les thèses marocaines.

    Le plan marocain « d’autonomie » du Sahara occidental est « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend », écrit M. Sanchez, en saluant « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ». De quoi « envisager une feuille de route claire et ambitieuse afin d’inscrire, durablement, le partenariat bilatéral », a réagi le ministère marocain des affaires étrangères, dans un communiqué.

    Les propos de M. Sanchez constituent un revirement inattendu de la position de Madrid sur une question très sensible, qui empoisonne depuis des dizaines d’années les relations entre le Maroc, l’Algérie et l’Espagne. Favorable à une résolution du conflit « dans le cadre des Nations unies », Madrid avait jusque-là refusé de se positionner sur la question du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole classée comme « non autonome » par l’ONU, et dont la majeure partie du territoire est sous contrôle du Maroc depuis la guerre menée en 1976 contre les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger (...)

    #Algérie #Maroc #Sahara_occidental #ONU #décolonisations #Front_Polisario

  • Pointe avancée de l’islamophobie, la France s’oppose même à une résolution proposée par l’ONU
    http://www.revolutionpermanente.fr/Pointe-avancee-de-l-islamophobie-la-France-s-oppose-meme-a-une-

    Pointe avancée de l’islamophobie, la France s’oppose même à une résolution proposée par l’ONU

    En début de semaine la France s’est exprimée contre une résolution proposée par le Pakistan à l’ONU visant à créer une journée internationale contre l’islamophobie. Une fois de plus le gouvernement est à l’avant-poste quand il s’agit de stigmatiser les personnes musulmanes.

    Esther Tolosa

    vendredi 18 mars

    Crédit photo : O Phil des Contrastes

    En début de semaine, le Pakistan a proposé une résolution à l’ONU visant à la création d’une journée internationale contre l’islamophobie chaque 15 mars en estimant que l’islamophobie est une « violation des droits humains et des libertés de religion et de conviction des musulmans ». Si cette résolution a été adoptée par consensus, certains pays comme la France ou l’Inde ont manifesté leur opposition en désapprouvant notamment le terme islamophobie.

    Nicolas de Rivière, le représentant de la France à l’ONU a justifié son opposition en invoquant l’argument classique de l’universalité. Selon le représentant de l’Etat français donc, ce texte serait insuffisant et excluant car il « segmente la lutte contre l’intolérance religieuse en sélectionnant qu’une religion à l’exclusion des autres ». De plus il réfute le terme d’islamophobie qui ne ferait l’objet d’aucune définition agréée dans le droit internationale.

    Cette opposition de la France contre une proposition aussi minimale qu’est la création d’une journée internationale contre l’islamophobie est peu surprenante lorsqu’on voit l’offensive islamophobe que mène le gouvernement français. Contrairement à ce qu’affirme Nicolas de Rivière, non seulement l’islamophobie existe, mais elle est en premier lieu alimentée et rendue possible par les politiques du gouvernement à l’image de la loi séparatisme, de la loi interdisant le port du voile des mères dans les sorties scolaires ou des différentes fermetures de mosquées dont une cette semaine encore en Gironde.

    Si ce n’est évidemment pas la création de cette journée qui permettra de lutter contre l’islamophobie, le refus de la France même de reconnaître le terme est révélateur d’un gouvernement réactionnaire qui a fait de l’islamophobie un de ses chevaux de bataille. D’ailleurs comme le soulignait Rafik Chekkat dans une interview pour Révolution Permenente : « la France est devenue la capitale de l’islamophobie » avant d’ajouter « le racisme n’est pas une diversion. Il fait pleinement partie du projet néolibéral (…) les attaques contre les personnes musulmanes sont une attaque contre le corps social tout entier ».

    Alors que le gouvernement pousse toujours plus loin ses velléités islamophobes et se positionne en tête de fil de l’islamophobie, jusque sur la scène internationale, il est urgent de construire une riposte, par en bas, qui dépasse de loin le cadre d’une journée internationale de l’ONU et que notre camp social face front contre le racisme.

    #islamophobie #France #Pakistan #ONU

  • « Il y a dans le macronisme un désir fanatique de détruire toutes les structures collectives en particulier les services publics et les politiques publiques par cabinets de conseil interposés. »
    Ne nous laissons pas déposséder.
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/campagne-presidentielle-pasdedebatpasdemandat-par-adele-haenel-annie-erna


    Par Un collectif d’écrivains, de réalisateurs, de philosophes, de psychiatres et d’économistes...

    Face à Emmanuel Macron et sa stratégie de la « tacite reconduction » qui n’a pas caché sa volonté de poursuivre sur sa lancée mais en pire, un collectif dont Ariane Ascaride, Laurent Binet ou Alice Zeniter… riposte avec le hashtag #PasDeDébatPasDeMandat.

    Oui, il y a la guerre. Mais il se trouve qu’il y a aussi une campagne présidentielle. De qui cette situation fait les affaires, la chose est assez claire pour tout le monde. Une réélection sans campagne, quelle riche idée. Une campagne annulée par cas de force majeure, quelle providence. Nous avions compris que Macron avait pour idéal le renouvellement de son mandat par tacite reconduction. Qu’il y aurait une guerre et qu’il s’en servirait avec le dernier degré d’hypocrisie opportuniste, nous pouvions plus difficilement le voir venir. L’expérience historique enseigne assez qu’un état de guerre soude un pays pour le moins pire ou pour le pire – c’est-à-dire produit sur le débat public un effet comparable à celui d’une pelleteuse sur un parterre floral. On ne parle plus d’aucune autre chose, et on n’en parle plus que pour en dire la même chose.

    Or une campagne est un moment où – en théorie… – toutes les autres choses reviennent à l’agenda, et avec elles leur charge de dissensus. Qu’elles en aient été si radicalement chassées est une situation d’une anomalie choquante. Elle l’est d’autant plus que nous voyons assez dans quel état de démolition le quinquennat a laissé le pays, et que s’il est une chose que le candidat-par-tacite-reconduction n’a pas cachée, c’est son « projeeeet » de poursuivre en pire. Comme Bourdieu l’avait fait remarquer très généralement à propos du néolibéralisme, il y a dans le macronisme un désir fanatique de détruire toutes les structures collectives, en particulier les services publics, et jusqu’à l’« Etat de politiques publiques » par cabinets de conseil interposés.

    Une politique anti-sociale violente

    La réalité après cinq ans de macronisme, c’est que l’hôpital est en ruine, la justice est en ruine, l’école est en ruine, les libertés publiques sont en ruine, la grande cause du féminisme est une blague, Make Our Planet Great Gain est une énorme blague – mais la police est toute-puissante et la surveillance numérique en train de passer des caps orwelliens. La réalité de cinq ans de #macronisme, c’est qu’on n’a jamais connu une politique anti-sociale d’une telle violence, si outrageusement occupée des riches, si acharnée à mépriser ceux qui ne le sont pas. Le macronisme nous aura fait découvrir les gilets jaunes qui font un repas tous les deux jours, les étudiants à la soupe populaire, les parents d’enfant décédé dont les jours de congé « pénalisent les entreprises », la recherche d’emploi en traversant la rue, la négation de l’assurance chômage transformée en férule à mettre les individus à la merci des employeurs – et le mensonge et la violence érigés en moyens ordinaires de gouvernement.

    Emmanuel Macron en est si satisfait qu’il a l’intention de tout prolonger et de tout aggraver – on comprend que dans son esprit il n’y ait pas lieu d’en discuter puisqu’au menu il n’y a que du même en davantage. Pour toutes celles et ceux sur qui ce « même » va s’abattre, en revanche, on aimerait bien pouvoir en parler un peu : massacre des retraites, démolition de l’université, poursuite des cadeaux fiscaux aux entreprises, abandon des salariés à la vague d’inflation là où ni le capital ni le gouvernement ne lâcheront plus que quelques miettes sur le smic ou sur le point, approfondissement silencieux de la désertification des zones rurales par « rationalisation » (fermetures, regroupements, des services publics).

    La démocratie de confiscation

    Entré en campagne le plus tard possible, ayant avancé la date du premier tour au plus tôt possible, amateur de « débats » mais seulement devant des auditoires soigneusement composés, promoteur de conventions citoyennes dont il n’écoute rien, nous savons à quel type de « démocratie » va la faveur du candidat : la #démocratie-de-confiscation, faite de conseils de défense, de procédures d’exception, de cabinets restreints, de majorités godillots et d’interviews de complaisance. Tout ceci qui avait déjà été particulièrement odieux pendant cinq ans, devient inadmissible en campagne électorale.

    Seule l’idéologie des institutions peut faire croire que les élections sont des périodes de haute politique et de « débat ». Passées à la moulinette médiatique, elles sont plutôt des machines à neutraliser et à divertir. Avant même l’Ukraine, le scandale des Ehpad aurait dû mettre tout le débat cul par-dessus tête en exposant le type de société dont le macronisme, en dépit de ses dénégations, est l’incarnation la plus achevée – et rien. Entre-temps, rapport du Giec – et rien. On peut ne pas se faire d’illusion mais ne pas se résigner non plus à ce que l’escamotage de tout prenne des proportions aussi colossales. Ce pouvoir, contesté comme aucun, aura usé et abusé des appels « démocratiques » à attendre patiemment les élections pour exprimer du dissentiment « avec un bulletin de vote ». Voilà que le scrutin arrive… et la campagne est dérobée sous nos pieds. Derrière la stratégie de la « #tacite-reconduction », il y a dans la tête du reconduit des images d’autoroute ou d’open bar.

    Ne le laissons pas faire. Il se planque ?

    #OnVaLeChercher. #PasDeDébatPasDeMandat.

    Signataires : Bruno Amable Economiste, Joseph Andras Ecrivain, Ariane Ascaride Actrice, Ludivine Bantigny Historienne, enseignante, Eva Barto Artiste, Allan Barte Dessinateur, Loriane Bellhasen Psychiatre, Mathieu Bellhasen Psychiatre, Laurent Binet Ecrivain, Stéphane Brizé Réalisateur, Olivier Cadiot Ecrivain, Aurélien Catin Ecrivain, François Cusset Historien des idées, Laurence De Cock Historienne, enseignante, Caroline De Haas Militante féministe, David Dufresne Ecrivain, réalisateur, Dominique Dupart Ecrivaine, professeure de littérature, Annie Ernaux Ecrivaine, François Gèze Editeur, Robert Guédiguian Réalisateur, Adèle Haenel Actrice, Chantal Jaquet Philosophe, Razmig Keucheyan Sociologue, Stathis Kouvelakis Philosophe, Mathilde Larrère Historienne, Jean-Jacques Lecercle Linguiste, Frédéric Lordon Philosophe, Sandra Lucbert Ecrivaine, Arnaud Maïsetti Ecrivain, Xavier Mathieu Acteur, militant, Guillaume Mazeau Historien, Daniel Mermet Journaliste, Jacques-Henri Michot Ecrivain, Olivier Neveux Philosophe, Ugo Palheta Sociologue, Willy Pelletier Sociologue, Fred Sochard Dessinateur, Barbara Stiegler Philosophe, Julien Théry Historien, Nicolas Vieillescazes Editeur, Gisèle Vienne Chorégraphe, Alice Zeniter Ecrivaine.

    https://twitter.com/Ludivine_Bantig/status/1503986339745779718?cxt=HHwWjMCy-fDmnd8pAAAA

    #PasDeDebatPasDeMandat

    • Lordon : « Nous parlons tout de même du personnage qui a tous ceux qui l’ont contesté aura donné de la matraque du LBD et de la grenade mutilante ! Du personnage qui en guise de sortie de crise des GJ aura fourgué aux médias un "grand débat" qui n’a été qu’un éprouvant monologue »
      – Lordon

      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1504122466544795655/pu/vid/480x270/bzl3xZnUDtnSYNYL.mp4?tag=12

      https://twitter.com/DebatMandat/status/1504122666856456194?cxt=HHwWhIC9iZXm298pAAAA

    • Comment convaincre que nous ne méritons pas de souffrir encore ?

      Et pourtant, quand on demande aux gens ce qu’ils pensent des grandes questions économiques et sociales, et même d’égalité des droits, ils sont, en France, majoritairement à gauche, voire anticapitalistes.

      C’est un lieu commun plutôt répandu dans les discussions de comptoir et les réunions militantes : plus ça va mal, plus ça a de chance de « péter ». Le « çavapétisme », comme le dit François Bégaudeau. Cette théorie repose sur l’idée, à notre sens erronée, selon laquelle la ruine, le chômage, les fins de mois impossibles… poussent à vouloir le changement… par les urnes ? Rien n’est moins sûr. La galère individuelle pousse plutôt à se tourner vers ceux en qui on a confiance, sa famille, ses amis, éventuellement ses collègues, plutôt que de croire dans le collectif ou les institutions. C’est ce qu’explique le youtubeur Le Stagirite dans une vidéo très bien faite, « pourquoi les Français sont de gauche mais votent à droite ». Le repli sur la sphère privée, qui n’a rien d’un individualisme, comme on le dit trop souvent, est une forme de solidarité « chaude » au sein d’un cercle de confiance, le collectif à l’échelle de sa classe sociale ou de son pays, la solidarité « froide », plus impersonnelle et abstraite, ayant été trop souvent source de déception…

      Macron bénéficie du chaos qu’il a semé. En transformant l’assurance-chômage en organisme de charité qui vous engueule, l’hôpital en service sous-doté où l’on vous malmène, l’Education nationale en loterie inégalitaire où l’on humilie vos enfants, le travail un lieu où l’arbitraire patronal peut briser toutes les résistances collectives, il a détruit en nous tous l’idée qu’ensemble, on est plus fort.

      Lui et sa clique de technocrates ont par ailleurs convaincu beaucoup d’entre nous que nous méritions de tout perdre. Que notre retraite était infinançable (ce qui est entièrement faux, pour convaincre c’est ici), que notre temps de travail était lamentable (alors que nous sommes parmi les plus productifs d’Europe), que nos industries étaient condamnées à la délocalisation, que nos entreprises publiques devaient se saborder pour permettre la « libre concurrence »… Combien d’entre nous sont convaincus de « coûter trop cher » ou accusent les autres de leur faire payer leur « assistanat » pendant qu’un patronat et des actionnaires sous perfusion de fric public s’apprêtent à fêter la réélection de celui qui a imposé ces idées ?

      Le mois qu’il nous reste suffira-t-il à convaincre que nous méritons tous mieux qu’un second quinquennat Macron ? Que la solidarité que nous avons tous en nous peut s’appliquer à l’ensemble des gens – « migrants » réfugiés inclus ? Qu’aucun des mythes économiques et sociaux que la bourgeoisie a voulu nous faire gober pour que nous acceptions ses punitions ne sont vrais ?

      De notre côté, nous nous y emploierons chaque jour.

      Nicolas Framont

      https://www.frustrationmagazine.fr/qui-voter-macron

    • Derrière le monologue #Macron, le plus dur est à venir : retraite à 65 ans, RSA ( 563 € bruts ) assujetti à 20h de travail hebdo, autant dire un mi-temps. Les profs payés au mérite, les devoirs avant les droits, notion inique de l’ancien régime. La purge sociale se profile...

      Gilets Jaunes, retraites, mépris : ce quinquennat que Macron a peur de défendre
      https://linsoumission.fr/2022/03/16/gilets-jaunes-retraites-mepris-macron
      Déclaration sur le RSA : Macron poursuit sa guerre sociale
      https://blogs.mediapart.fr/economistes-parlement-union-populaire/blog/180322/declaration-sur-le-rsa-macron-poursuit-sa-guerre-sociale

  • L’Assemblée générale adopte une résolution exigeant le retrait des forces russes de l’Ukraine
    2 mars 2022
    https://news.un.org/fr/story/2022/03/1115472


    https://twitter.com/julianborger/status/1499067053793234958

    L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté mercredi une résolution déplorant dans les termes les plus énergiques « l’agression » commise par la Russie contre l’Ukraine et exigeant que la Russie retire immédiatement ses forces militaires du territoire ukrainien.

    Le texte a été adopté par 141 votes pour, 5 votes contre (Russie, Bélarus, Erythrée, Corée du Nord et Syrie) et 35 abstentions. La résolution, qui était coparrainée par 96 Etats membres, nécessitait une majorité des deux tiers pour être adoptée. Elle n’est pas contraignante.

    Ce vote intervient quelques jours après que la Russie a opposé son veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité qui déplorait également l’agression de l’Ukraine par la Russie.

    Il n’y a pas de droit de veto à l’Assemblée générale des Nations Unies, qui réunit 193 Etats membres. (...)

    #ONU #Ukraine

  • Pourquoi avons-nous l’impression d’être coincés dans « Un jour sans fin » depuis deux ans ?
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/pourquoi-avons-nous-l-impression-d-etre-coinces-dans-un-jour-sans-fin-d

    Les faux départs se multiplient, les bouts du tunnel succèdent aux bouts du tunnel. « Avec l’été, #on a cru que c’était fini et ça recommence. Avec la vaccination, #on a cru que c’était fini et ça recommence. Et maintenant les variants Delta puis Omicron », énumère l’historien.

    "#on a cru"

    Là, il t’explique que les plus hautes instances de gouvernance, on peut les désigner d’un simple "#on" qui les exonère en quelque sorte de leur parfaite incapacité à additionner 1+1.

    La dépolitisation fait des ravages.

    • Qu’est ce qui est le plus facile, d’imaginer qu’ils ne sont pas capables d’1+1 ou qu’ils en sont parfaitement capables mais qu’ils se moquent totalement de notre santé ?
      Ça serait si horrible parce qu’alors toutes les autres stratégies choisies depuis deux années ne seraient non-pas dans l’intérêt du plus grand nombre ou dans l’intérêt de notre santé (celles des adultes et des enfants) mais purement que mensonges, poudre aux yeux et euros dans leurs poches.

    • il y a au moins deux « on », celui de l’article qui veut nous faire croire que c’est un nous, et celui qui désigne le monstre froid, façon « on a décidé que les masques à l’intérieur n’était plus nécessaire, on a décidé que 300 morts par jours relevait de l’acceptable ». ce on là est très incriminant puisqu’il vise l’impersonnalité du pouvoir (on pourrait dire les militants de l’économie dans leur ensemble, histoire de ne pas s’en tenir à une petite couche de « décideurs » ou de fondés de pouvoir du capital à vilipender)

      quant à notre santé, si elle est à nous, elle n’est pas à eux. elle ne compte donc qu’au regard de critères qui sont les leurs ; faire travailler, faire faire la guerre, tabler sur la population comme signe de puissance face à une autre puissance, etc. et si elle est à eux, si elle leur appartient, leur pouvoir sur la chose dont ils sont propriétaires c’est d’en user, et d’en abuser (c’est la liberté du propriétaire, au fondement de la violence sociale actuelle), en tout cas il me semble.

      https://seenthis.net/messages/947083

      edit « on veut nous faire fabriquer de l’immunité, et c’est l’#apoptose qui vient »

  • Pfizer ne serait pas responsable des effets indésirables de son vaccin, une plainte déposée contre le contrat - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2022/01/31/pfizer-ne-serait-pas-responsable-des-effets-indesirables-de-son-vaccin-un-

    L’avocat marseillais, Me Eric Lanzarone a dénoncé une clause d’irresponsabilité de Pfizer dans le contrat signé par l’Etat. Il a déposé un recours contre ce contrat.

    L’avocat marseillais Me Eric Lanzarone compte bien comprendre pourquoi l’Etat français aurait accepté de signer un contrat avec Pfizer en dédouanant ce dernier en cas de problèmes liés à son vaccin.

    En effet, l’avocat qui défend un adolescent de 13 ans qui a pratiquement perdu la vue après sa première injection du vaccin de Pfizer, a affirmé sur France 3 ce samedi 29 janvier que sur le contrat figure « une clause qui dédouane la société Pfizer de toute responsabilité dans le cas de survenance d’effets indésirables potentiels ».

    Et d’après l’avocat le contrat a été retiré du site de la Commission européenne.

    L’avocat a tenu à préciser au micro de France Bleu qu’il n’est ni un antivax, ni un complotiste et qu’il s’est personnellement fait vacciner.
    Une clause imposée qui peut empêcher toute indemnisation

    Pour lui pas de doute, la société Pfizer a imposé cette clause à l’Etat français et ce dernier a accepté pour pouvoir le conclure et avoir des doses.

    Scandale d’Etat ? #Pfizer non responsable en cas d’effets indésirables, selon une clause du contrat signé avec l’Etat français. Me Lanzarone, attaque la société au nom de son client, un enfant de 13 ans qui a perdu 90% de la vue après sa première dose. pic.twitter.com/IiVuvqGIuW
    — France 3 Provence (@France3Provence) January 29, 2022

    Mais en cas de soucis liés au vaccin, les patients ne pourront pas être dédommagés selon le conseil.

    Il a d’ailleurs complété son propos sur BFM : « Concrètement la clause dit que Pfizer sera complètement irresponsable en cas de préjudice lors de vaccination et la responsabilité de Pfizer ne pourrait être engagée que dans le cadre de quantité de livraison de vaccin, mais cette clause s’arrête juste au niveau de cette clause de cette quantité de livraison de vaccins ».

    Avant d’ajouter pour affirmer son propos une fois de plus : « Par cette clause, Pfizer se dégage en réalité de toute garantie minimale d’efficacité du vaccin et de toute nocivité minimale. »

    Et il précise une clause écrite en anglais : « Elle dit qu’en cas de préjudice qui résulterait de la deuxième, troisième dose, d’effets secondaires graves, la société Pfizer ne sera absolument pas responsable. »
    Une plainte déposée

    Il a donc déposé un recours devant le tribunal administratif de Paris contre le contrat signé entre le fabricant de vaccins Pfizer et l’Etat Français car il précise que cette clause est illégale dans des contrats publics.

    Cette plainte pour lui est nécessaire pour savoir qui va indemniser les victimes en cas de problèmes liés à cette vaccination.

    Dans ce type de dédommagements, c’est habituellement l’Oniam, l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux, mais d’après l’avocat « avec cette clause, ce ne sera sûrement pas possible. »
    La réponse de Pfizer jette le trouble

    Pour savoir ce qu’il en était au niveau de ce contrat, nos confrères de France 3 ont questionné la société Pfizer qui n’a pas vraiment répondu à la question de cette clause d’irresponsabilité.

    Le laboratoire a précisé que les bons de commande étaient des documents contractuels confidentiels, donc pas de possibilité de les consulter...

    Ensuite Pfizer a fait savoir que la société ne commentait pas « les clauses incluses dans nos contrats signés avec les Etats ou la Commission Européenne. Pfizer a tenu ses engagements contractuels en livrant les quantités commandées selon le calendrier défini et en assurant la mise à disposition d’un vaccin sûr et efficace pour lutter contre la pandémie de la Covid-19 ».

    Donc Pfizer n’a pas spécifié une telle clause mais elle n’a pas dit non plus qu’elle n’existait pas...

  • 41°C, coupures de courant, incendies... Une canicule record s’abat sur l’Amérique du Sud – Libération
    https://www.liberation.fr/international/amerique/41c-coupures-de-courant-incendies-une-canicule-record-sabat-sur-lamerique
    https://www.liberation.fr/resizer/iahC1cutIQEoyi6DuaqDWNgZXLo=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/5ZJSRYE7HZAJFPBX55B5VMN4EE.jpg
    A Rosario, à 300 km au nord-ouest de Buenos Aires, le 12 janvier.
    Luciano Bisbal /REUTERS

    Les records de températures élevées devraient être battus cette fin de semaine en Argentine, en Uruguay et dans le sud du Brésil. A Buenos Aires, la forte demande en électricité provoque des coupures de courant.

  • UN expert: Israel must be held to account for prolonging occupation
    Dec 25, 2021 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/un-expert-israel-must-be-held-to-account-for-prolonging-occupation

    GENEVA, Friday, December 24, 2021 (WAFA) – Michael Lynk, the UN Special Rapporteur for the situation of human rights in the Palestinian territory occupied since 1967, said yesterday that the international community must hold Israel to account for its 54-year occupation of Palestine.

    The statement by the UN expert marked five years after the UN Security Council passed a resolution calling for an end to all settlement activities in Palestinian territories. “On the fifth anniversary of the adoption of Resolution 2334 by the United Nations Security Council, the international community has to take its own words and its own laws seriously.”

    “Without decisive international intervention to impose accountability upon an unaccountable occupation, there is no hope that the Palestinian right to self-determination and an end to the conflict will be realized anytime in the foreseeable future,” Lynk added. (...)

    #ONU #Israel

  • Bois hors de prix ou introuvable : la scierie Foulon, à Lumbres, met la clé sous la porte !
    https://www.lavoixdunord.fr/1101000/article/2021-11-18/bois-hors-de-prix-ou-introuvable-la-scierie-foulon-lumbres-met-la-cle-s

    Un gâchis. Le 31 décembre, Francis, Florent et Fabrice Foulon mettront un terme à 111 ans d’histoire dédiée au bois. La filière, qui a perdu les pédales, a mis fin aux illusions de la famille Foulon, sans perspective de développement à Lumbres. Une décision imputable à plusieurs difficultés.

    Une filière qui a perdu la tête
    « Au niveau de la production, c’est devenu compliqué d’avoir des grumes, relève Fabrice Foulon, 35 ans, qui gère l’entreprise avec son frère Florent, 41 ans. Il est devenu plus facile de trouver de l’iroko du Cameroun que du douglas de la forêt de Boulogne.  »

    derrière barrière de péage, mais circule sur FB l’argumentaire de la scierie :

    On explique tout !
    Cela fait pile un mois que la fin d’activité a été annoncée. Nous avons reçu des centaines de messages de votre part et nous vous en remercions sincèrement.

    Quasi systématiquement, il nous a été demandé les raisons de cet arrêt. On en parle plus en dessous, ce sera l’occasion de faire un (triste) bilan du secteur bois en France 🧐

    Tout d’abord, comme indiqué en Novembre, tout va bien pour nous 🙂 Il ne s’agit pas d’une faillite, personne n’est malade. Tout va bien de ce coté. Au contraire, c’est durant ces 5 dernières années que la scierie a investi le plus, que ce soit en matériel, ou en termes de stock (et oui, quand on fait rentrer des gros volumes de zebrano, il ne faut pas trembler quand on signe le bon de commande 😃)

    Les raisons sont plutôt à chercher ailleurs. Si nous étions amenés à continuer en 2022, nous n’aurions déjà pas grand chose à vendre et de deux, les risques d’attraper une « mauvaise surprise » auraient été élevés
    Pour rappel, nous avons la double casquette de producteur et de négociant, c’est à dire que nous scions nous-mêmes nos arbres, mais nous achetons aussi du bois « semi travaillé », généralement dans des essences bien spécifiques que l’on ne trouve pas localement 🌳🌲

    Et l’on attaque à la raison principale du problème : on ne trouve plus de matières premières ! Nous ne sommes certes pas dans
    une région énormément boisée, mais il y’a largement de quoi faire fonctionner des dizaines de scieries comme la notre, tout en gardant
    une gestion durable des ressources. Le hic, c’est que l’immense majorité des bois français s’en vont à l’étranger. USA ou Chine, au choix. Dans les Hauts de France, c’est plutôt nos amis Chinois qui raflent la mise.

    Vous voulez rigoler ? La Chine a justement décrété un moratoire sur l’abattage des arbres pendant 99 ans. Pendant quasiment un siècle,
    les Chinois n’exploiteront pas leurs forêts. Inutile de préciser que cela ne s’applique aux forêts des autres pays.... 😏 On ne vise personne en particulier, les USA ne sont guère mieux, avec des méthodes d’achat pour le moins, agressives 👊

    D’autant plus ironique quand on sait que notre scierie, comme la plupart des acteurs de la filière, ont financé pendant des décennies le Fond Forestier National, une contribution financière destinée au … reboisement et à l’entretien des forêts nationales. En résumé, on nous a taxé pour avoir de belles forêts, qui sont maintenant revendues à l’étranger. Le rôle de l’Etat est clairement pointé, puisque les scieries de taille « intermédiaire » sont ignorées. Les seuls lots proposés sont généralement des frênes malades ou des épicéas scolytés. Inutilisable en scierie, destinés au bois de chauffage. C’est sympa d’avoir pensé à nous 🤬

    Les critères d’attribution des lots sont le pour moins opaques. On en arrive à un point où il est plus facile pour nous de trouver de l’iroko du Cameroun, que du douglas des Hauts de France...

    C’est une situation que nous dénonçons depuis près de 20 ans, mais qui s’est furieusement accentuée après le déconfinement. C’est surement cela le « monde d’après » 🤥

    La partie Négoce n’est pas mieux lotie. Nous travaillions essentiellement avec la Scandinavie pour le Sapin Rouge du Nord, pour ses qualités naturelles et de longévité sans équivalent. Sur cette essence, et comme sur d’autres (coucou le Mélèze 🙂 ), les prix ont explosé depuis un an. On ne parle pas de petite augmentation, mais bien d’explosion. Sur certains sections, le coût a quasiment triplé. Le tout avec des délais en forte hausse, et surtout une qualité qui n’a jamais été aussi mauvaise. La demande étant tellement forte que le processus de séchage des bois est bâclé ! Les planches restent moins longtemps, et dans des séchoirs à trop haute température. Il en résulte des bois cassants, tordus, nerveux. Du jamais vu ! On en arrive à un point où acheter du Sapin Rouge revient à jouer au trader : il faut acheter en aveugle, sans avoir aucune idée de la date de livraison, et avec des qualités totalement aléatoires. Qui veut jouer à la roulette russe ? 🤦‍♂️

    Le tout dans un contexte économique épouvantable. Il y’a certes du boulot, mais la plupart des entreprises se sont endettées pour
    continuer à avoir de la marchandises, tout en devant réduire ses marges. En devant rembourser les charges sociales non prélevées, et toujours avec une menace sanitaire qui n’est jamais loin 💊💉 La plupart des fédérations de commerce annoncent de la casse pour 2022

    Vous avez maintenant conscience du contexte général. On résume ? Vous n’avez plus de matières premières pour produire, des grosses difficultés pour trouver de la marchandise à revendre, et potentiellement vous aurez beaucoup d’impayés l’an prochain. Que souhaitez vous faire dans ce cas précis ? C’est vite vu 🛑❌

    Agir de la sorte nous permet de nous « retirer » de cette course folle qui n’a ni queue ni tête, tout en préservant nos intérêts : nous
    restons maitre de nos futurs choix. Pour revenir dans le futur ? Pourquoi pas, c’est une possibilité à laquelle nous travaillons fortement

    Si vous suivez cette page depuis un moment, vous connaissez la passion qui nous habite. Nous restons persuadés qu’il est possible de proposer du bois de qualité, hors de la grande distribution et de ses bois traités. Qu’il est possible de trouver des essences extraordinaires, tout en continuant de valoriser les bois locaux. A vrai dire les idées ne manquent pas 💡

    Reste quelques questions en suspens :
    –Faut-il garder le même emplacement ?
    –Où trouver de la matière ?
    –Quand le marché se calmera ?

    Il serait suicidaire de reprendre dans 6 mois. Il faut une remise en question en cause profonde de la gestion des forêts en France, dans les niveaux les plus hauts de l’Etat. A l’heure des COP et des grands discours sur le climat, comment expliquer que nos arbres se font travailler à l’autre bout du monde (dans des conditions humaines précaires), avant de refaire le trajet inverse et de retrouver dans les rayons de grande surface avec une belle étiquette « Chêne d’origine Française » 🇫🇷🤔

    Vous savez maintenant tout. De ce qui nous a amené à prendre cette décision, jusqu’à nos plans hypothétiques pour le futur

  • Les fonds marins, un nouvel eldorado minier qui menace les océans Alexandre Shields
    https://www.ledevoir.com/societe/environnement/652542/environnement-les-fonds-marins-un-nouvel-eldorado-minier-qui-menace-les-oc

    Une organisation méconnue associée à l’ONU prépare activement le terrain en vue de l’exploitation minière des fonds océaniques de la planète. Elle a déjà accordé des permis d’exploration totalisant des centaines de milliers de kilomètres carrés pour la recherche de minerais convoités pour le développement technologique et la transition énergétique. Cette nouvelle industrie risque toutefois de menacer les écosystèmes marins jusqu’aux plus grandes profondeurs des océans.


    Photo : NOAA Office of Ocean Exploration and Research Les scientifiques redoutent les répercussions de l’exploitation minière en milieu marin sur des écosystèmes toujours méconnus.
    L’appétit de l’humanité pour l’exploitation minière devrait continuer de prendre de l’ampleur au cours des prochaines années, stimulé notamment par l’électrification des transports, le développement de l’énergie solaire et éolienne, le recours à de nouvelles technologies et la fabrication toujours effrénée d’appareils qui ont une courte durée de vie et qui sont très peu recyclés.

    Or, plusieurs des minerais qui seront utilisés pour répondre à la demande industrielle sont soit rares sur la terre ferme soit peu présents dans certains pays où leur utilisation est croissante, notamment en Europe et en Asie. Cette situation a pour effet d’attirer l’attention sur les imposantes ressources minières qui se trouvent dans les fonds marins de plusieurs régions de la planète, expliquent au Devoir les chercheurs Pierre-Marie Sarradin et Jozée Sarrazin, de l’unité de recherche Étude des écosystèmes profonds de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).

    L’idée d’explorer et d’exploiter le potentiel minier des fonds marins, jusqu’à plus de 4000 mètres de profondeur dans certains cas, n’a d’ailleurs rien de théorique. Selon les données fournies par l’Ifremer, un total de 31 permis d’exploration https://www.isa.org.jm/minerals/exploration-areas ont déjà été accordés par l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), un organisme indépendant mis sur pied dans le cadre de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Celui-ci n’a pas répondu à nos nombreuses demandes de précisions. Il tient sa 26e session jusqu’au 10 décembre.

    De multiples détenteurs
    Les permis concernent tous des eaux internationales, c’est-à-dire des zones situées loin au large des côtes, et ils sont détenus par 22 entreprises ou États. Selon la liste figurant sur le site de l’AIFM, les détenteurs viennent de plusieurs régions du monde. On y retrouve notamment les gouvernements de l’Inde, de la Pologne et de la Corée du Sud, mais aussi le ministère des Ressources naturelles de la Russie, une entreprise britannique, une société d’État allemande, deux entreprises japonaises et trois promoteurs chinois, dont une entreprise spécialisée dans le développement technologique.

    Les détenteurs des permis d’exploration ont la mainmise sur une superficie de fonds marins des océans Atlantique, Indien et Pacifique qui totalise plusieurs centaines de milliers de kilomètres carrés. On retrouve notamment des gisements potentiels de sulfures polymétalliques le long de la côte ouest canadienne. Ces gisements peuvent contenir de l’or, de l’argent, du fer, du cuivre et du zinc. Plus au large, dans les eaux internationales du Pacifique Nord, on retrouve des dépôts de ferromanganèse riches en manganèse, en cobalt et en nickel.

    Une vaste région du Pacifique située à l’ouest du Mexique suscite toutefois particulièrement la convoitise : la zone de Clarion-Clipperton. Des permis pour plus de 1,2 million de kilomètres carrés y sont actifs, détenus par 16 promoteurs différents. On retrouverait dans ces fonds marins plus de 20 milliards de tonnes de nodules polymétalliques, qui comptent plus d’une dizaine d’éléments chimiques différents.

    Toutes ces ressources trouvées dans le fond des océans pourraient répondre à une demande industrielle croissante au cours des prochaines décennies. Elles contiennent en outre des terres rares utilisées dans le développement de plusieurs technologies, notamment pour la fabrication de nos téléphones cellulaires, de nos ordinateurs et des véhicules électriques, mais aussi pour la production d’énergie solaire et éolienne.

    Exploitation à venir
    Sous la pression de certains États qui souhaitent lancer des projets expérimentaux d’exploitation, l’AIFM, qui est basée en Jamaïque, travaille actuellement à compléter un cadre réglementaire pour la zone internationale des fonds marins, soit tout le territoire situé hors des frontières nationales. Dans un communiqué publié le 23 novembre, l’organisation a indiqué qu’elle recherchait un « consultant légal » afin, notamment, qu’il lui fournisse un avis en vue de la « finalisation » du projet de règlements pour l’exploitation minière.

    Selon Mme Sarrazin et M. Sarradin, cette réglementation devrait être établie d’ici deux ans, ce qui ouvrira la porte à l’octroi de permis d’exploitation. Dans un contexte où la demande pour certaines ressources augmente rapidement et où plusieurs entreprises développent les techniques qui permettraient d’exploiter les fonds marins, même à de grandes profondeurs, les chercheurs de l’Ifremer estiment que la technologie « pourrait être opérationnelle d’ici 5 à 10 ans ».

    Le Devoir a consulté le site de certaines des entreprises https://metals.co qui lorgnent ce potentiel minier inexploité. Toutes font valoir que les ressources des fonds marins constituent un élément essentiel de la transition énergétique, et donc de la lutte contre la crise climatique. Qui plus est, toutes les entreprises assurent que cette exploitation serait peu risquée pour l’environnement, et ce, malgré l’absence d’études indépendantes portant sur les effets environnementaux.

    Les chercheurs de l’Ifremer font d’ailleurs une mise en garde contre les répercussions potentielles de cette industrie : destruction d’habitats, panaches de particules, bruits, vibrations, remise en circulation de sédiments et de composés toxiques qui pourraient voyager sur de très grandes distances, etc. « Tous ces éléments risquent de perturber des fonctions biologiques de base comme la reproduction, la migration, le recrutement, les cycles de vie, voire les grands cycles géochimiques de l’océan », préviennent Pierre-Marie Sarradin et Jozée Sarrazin.

    Demande de moratoire
    Pour l’organisation Deep Sea Conservation Coalition, il faut donc imposer « un moratoire » sur les projets miniers en milieu marin avant que ceux-ci provoquent des dégâts qui risqueraient de perdurer pendant plusieurs années.

    « La biodiversité des zones ciblées pourrait prendre des siècles à revenir, d’autant plus que l’extraction détruirait complètement les fonds marins », souligne Sian Owen, qui coordonne la stratégie de l’organisme depuis une dizaine d’années. Elle ajoute que la « transition » énergétique devrait aller de pair avec l’idée de réduire la demande en ressources, ce qui ne cadre pas avec la volonté d’aller exploiter des minerais jusqu’au fond des océans. Mme Owen rappelle du même coup que plusieurs produits technologiques sont toujours très peu recyclés, ce qui constitue un important gaspillage de ressources non renouvelables.

    Devant le tollé soulevé dans une partie de la communauté scientifique https://www.seabedminingsciencestatement.org , des entreprises comme Samsung, BMW, Google, Volvo et Microsoft ont réclamé un moratoire sur le développement de cette nouvelle industrie minière.

    Ce principe semble, aux yeux de plusieurs, la voie à suivre. « La connaissance du fonctionnement des écosystèmes associés à ces ressources, même si elle s’accroît un peu plus chaque année, est encore largement insuffisante pour qu’on puisse évaluer de manière robuste les effets de l’exploitation, mais également pour qu’on puisse proposer des stratégies de surveillance environnementale efficaces », font valoir M. Sarradin et Mme Sarrazin.

    #saccage des #fonds_marins #océans #nodules_polymétalliques #transition_énergétique #crise_climatique #écosystèmes #mines #minerais #ONU

  • BALLAST • #Sahara_occidental : la dernière colonie du continent africain [portfolio]
    https://www.revue-ballast.fr/sahara-occidental-la-derniere-colonie-du-continent-africain-portfolio
    #conflit #photo

    Sahara occidental : la dernière colonie du #continent_africain [portfolio]

    16 novembre 2021

    Photoreportage inédit pour le site de #Ballast
    Au milieu des années 1970, le #Front_Polisario pro­cla­mait l’in­dé­pen­dance de la République arabe sah­raouie démo­cra­tique et, par­tant, l’au­to­dé­ter­mi­na­tion du peuple sah­raoui. Le #Maroc, qui occupe la majo­ri­té du #Sahara occi­den­tal depuis le départ de l’État espa­gnol, n’a eu de cesse de com­battre la jeune répu­blique. En 1991, un ces­sez-le-feu était conclu entre les deux par­ties. Après trente ans de gel d’un conflit qui a fini par som­brer dans les limbes diplo­ma­tiques et média­tiques, les com­bats ont repris fin 2020. Le Front Polisario dénonce aujourd’­hui « le mutisme de la com­mu­nau­té inter­na­tio­nale et de ses ins­tances à leur tête, l’#ONU, face aux exac­tions répé­tées de l’oc­cu­pant maro­cain ». #Rosa_Moussaoui, #grand_repor­ter à L’#Humanité, en revient : un #pho­to­re­por­tage par­mi les com­bat­tants et la #popu­la­tion civile.

    • l’ANFR dit avoir identifié dans un premier temps 24 sites mobiles concernés par le brouillage, à Clermont-Ferrand et dans plusieurs communes voisines, dans le compte-rendu de son enquête publié mercredi sur son site.

      . . . .
      Deux enquêteurs de l’ANFR venus de Lyon sont finalement parvenus à localiser le quartier puis l’immeuble hébergeant le brouilleur, grâce à un radiogoniomètre (NDLR : appareil de radiorepérage) fixé sur le toit de leur « véhicule laboratoire ».

      Notamment utilisé par les criminels
      Accompagnés de six policiers de la BRI (Brigade de recherche et d’intervention) mandatés par le parquet de Paris, encagoulés, casqués et armés de fusils d’assaut, ils avaient pénétré dans l’immeuble pour identifier l’appartement.
      . . . . . .

    • lien vers l’asso francophone
      https://echap.eu.org

      Nous avons publié et nous maintenons à jour des guides pour aider les personnes victimes de violences à se protéger d’utilisations abusives de la technologie.

      Guides généraux
      Guide : Se déconnecter de son ex-partenaire
      Guide : Stratégies de mots de passe
      Guides sur la sécurité de comptes en ligne :
      Vérifier les accès à son compte Google
      Guide de confidentialité pour WhatsApp
      Guide de confidentialité et de sécurité pour Instagram
      Guide de confidentialité et de sécurité pour Twitter
      Guide de sécurité pour Facebook
      Guides sur la sécurité d’appareils informatiques :
      Identifier des signes de la présence d’un logiciel espion sur Android
      Vérifier les informations partagées sur un téléphone Android
      Guide de sécurité pour iPhone

      Le contenu de ces guides est distribué sous licence Creative Common BY-NC-SA. L’identité graphique de Echap ainsi que les guides sous format PDF sont distribués sous licence Creative Common BY-NC-ND.
      Ressources externes

      Vous trouverez également des ressources pertinentes sur les sites web suivants :

      En français :
      Par le centre Hubertine Auclert (centre francilien pour l’égalité femmes-hommes)
      Le rapport sur les cyber-violences conjugales (2018)
      Le guide Aider les femmes à être en sécurité en ligne (sur Facebook)
      Le guide de protection numérique
      Le ressources du collectif Féministes contre le cyber-harcèlement
      Les ressources contre le stalking de l’association Protects
      Des listes d’organisations travaillant sur les violences conjugales sont disponibles sur le site Solidarité Femmes et sur la page d’orientation du centre Hubertine Auclert pour la région parisienne
      En anglais :
      Resources from the Clinic to End Tech Abuse
      Women’s Technology Safety and Privacy Toolkit by Technology Safety Australia

    • voir aussi:
      International Womens Media Foundation (#IWMF)

      Safety Training: Online Abuse and Harassment
      https://www.iwmf.org/programs/online-harassment

      Know Your Trolls

      About This Course

      Welcome to this course on online harassment developed by the IWMF, digital security experts, journalists, and online education experts who collaborated during workshops and sprints to co-create it. The goal of this course is to help journalists identify the abuse they are receiving online and who may be behind it as well as offer some key strategies that may help journalists to be better prepared.

      https://learn.totem-project.org/courses/course-v1:IWMF+IWMF_OH_EN+001/about

      Keep it Private

      About This Course

      Welcome to this course about online privacy for journalists developed by the IWMF, digital security experts, journalists, and online education experts who collaborated during workshops to co-create it. The goal of this course is to get journalists thinking about privacy and the information they share online. Journalists face the difficult task of needing to have an online presence while trying to protect themselves from being harassed and attacked online. This course will provide them with practical tips on how to better protect themselves and their families.

      https://learn.totem-project.org/courses/course-v1:IWMF+IWMF_KP_EN+001/about

      #online_harassment #online_abuse #digital_security #online_course #safety_training #journalism #privacy

    • SaferNet (Spanish)
      https://new.safernet.org.br/#

      About SaferNet

      SaferNet Brazil is a non-profit organization, that provides nationwide services in Brazil, without political, religious or racial party. Founded on December 20, 2005 by a group of computer scientists, professors, researchers and law graduates, the organization started to put into practice research and social projects to fight crimes and violations of the Human Rights on the Internet.

      At that time, it was urgently necessary to provide an effective, consistent and lasting response to the serious problems related to the misuse of the Internet: the practise of crimes and violations against human rights. Solicitation, production and large-scale dissemination of images related to child sexual abuse, racism, neo-nazism, religious intolerance, homophobia, incitement to crimes against life and cruelty against animals are examples of cyber crimes witnessed on the Internet.

      However, Brazil has a lack of concrete policies and actions that could help to cope with these complex matter, which involves economic, social and cultural factors, with implications in the fields of ethics, morality, education, health, law, public safety, science and technology.

      Once SaferNet Brazil was established, the organization became a national reference in the struggle against crimes and violations of human rights on the Internet and has been strengthened due to the national and international capacity for mobilization, the production of content and technology for the struggle against cyber crimes and the co-operation agreements signed with government institutions such as the Federal Public Ministry.

      Through the dialogue, SaferNet Brazil leads the search of solutions together with the Civil Society, the Internet Industry, the Federal Government, the Federal Public Ministry, the National Congress and Police authorities.

      Our goal is to transform the Internet in a responsible and ethical environment, that allows children, youngsters and adults to create, develop and build social relationships, knowledge and citizenship in a safe manner.

      We count on you to build a safer cyber world!

      http://www.safernet.org.br/site/node/2686

  • La professionnalisation de l’assistance aux #migrants en #Tunisie
    https://metropolitiques.eu/La-professionnalisation-de-l-assistance-aux-migrants-en-Tunisie.html

    En Tunisie, la gestion des #migrations subsahariennes est devenue ces dernières années un nouveau secteur d’emploi. Camille Cassarini montre les effets de cette professionnalisation, qui se traduit notamment par l’incorporation des objectifs étatiques de contrôle des migrants par les #ONG. En Tunisie, la question de l’accueil des populations migrantes subsahariennes en situation irrégulière se pose de manière relativement récente. Jusqu’en 2011, la gestion de ces migrations s’opérait dans un cadre #Terrains

    / Tunisie, migrations, #droit, migrants, ONG, #accueil

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_cassarini.pdf

  • Ondes électromagnétiques, mot barbare Babelouest
    https://www.legrandsoir.info/ondes-elctromagnetiques-mot-barbare.html

    Hélas, l’électromagnétisme n’est pas d’un abord facile. C’est pourtant une des composantes les plus présentes du quotidien de nos concitoyens, mais aussi des habitants du monde entier. Y réchappent encore les Peuples Premiers, isolés semble-t-il dans des déserts, des jungles difficilement pénétrables, ou des montagnes quasi infranchissables.

    C’était sans compter sur des multimilliardaires complètement accros à la technique, qui ont oublié consciencieusement qu’il existe des humains. Ceux-ci ont commencé (oui, déjà) à mettre en orbite dans un ciel déjà bien chargé des dizaines de milliers de satellites de communication en orbite basse. leur but : permettre à des personnes déjà bien argentées de se connecter aux réseaux mondiaux directement, quelle que soit leur position dans le monde : en plein Time Square, comme au sommet de l’Everest, au centre du désert du Sahara, dans la fourmilière de Hong Kong ou leur baignoire douillette. Pour couvrir ce défi énorme, il est prévu un chiffre allant jusqu’à cent mille satellites en orbite basse... dont selon les derniers chiffres quarante deux mille chez Elon Musk.

    Ne nous y trompons pas. Cela oblige déjà à installer de très grandes paraboles partout dans le monde, dont rien que pour Starlink la filiale de Musk trois en France (celle de Bordeaux est déjà opérationnelle). Cela oblige à considérablement renforcer la production électrique, car si ces stations vont consommer, les mini-terminaux que seront les téléphones directs, par milliards, devront recharger leurs batteries. Cela oblige à augmenter encore l’extraction de ressources rares où dans des conditions relevant de l’enfer opèrent même des enfants. Un ami revenant du Kivu, paradis sur Terre il y a cinquante ans, peut en témoigner. Cela oblige à augmenter la production des modules nécessaires. Cela oblige à augmenter le transit de ces matières premières vers les lieux peu nombreux où ils sont traités (souvent avec des produits extrêmement toxiques), en Chine principalement. Malheureux Chinois ! Mais le transit se fait grâce à d’immenses navires, utilisant un fioul tellement lourd et polluant qu’il est nécessaire de le préchauffer avant de l’introduire dans les moteurs. Cerise sur le gâteau, un satellite en orbite très basse ne tient en l’air que deux ans, ensuite il retombe en polluant consciencieusement, donc il faut le renouveler. Il y a généralement du mercure dans les combustibles pour fusées. Hum...

    Nous n’avons traité ici que l’une des utilisations de ces ondes. De plus en plus hautes en fréquences, pulsées comme la plupart des ondes artificielles, donc de plus en plus percutantes sur les êtres vivants (même les plantes), elles sont là, partout, invisibles mais actives. C’est au point que par un plaisir malin les « micro-cells » de la 5G en cours de déploiement (on parle au moins de sept cent mille rien que pour la France) auront le loisir de concentrer, selon le trafic, leurs faisceaux sur de nombreuses personnes possédant un « portable », ou sur une seule : saturation bien au-delà de normes déjà inadéquates, sachant que chaque émetteur, lui, ne dépassera pas ce seuil déjà contestable. Vicieux, non ? Il est prévu que chaque « micro-cell » comporte en fait 64 mini-émetteurs. Houille ! On n’ose imaginer le résultat, surtout sur des locuteurs jeunes et seuls, se connectant le soir avec des copains pour de longues durées.

    Ajoutons à ce bilan « intéressant » le fait que chaque locuteur puisse être contrôlé, observé, même si le contenu de ses conversations est théoriquement protégé. Que reste-t-il de l’intimité ? Rien.

    Pour illustrer tous ces dires, les références abondent : d’où le choix de n’en mettre aucune ou presque. Il suffira de demander : même des livres très pertinents, assez nombreux, existent, au point d’en être gênants pour les Grands Décideurs. Ici, le choix a été d’être assez court, pour que tous en profitent. En revanche, pourquoi en parle-t-on si peu ?

     #satellite #espace #surveillance #satellites #internet #pollution #musk #elon_musk #ondes #réseaux #starlink #smartphones #micro-cell #5G

  • Humeurs de Marissé : Je finance des groupes terroristes
    http://humeursdemarisse.blogspot.com/2021/10/je-finance-des-groupes-terroristes.html

    Je finance des groupes terroristes

    Amira Hass

    Alors que 25 ONG israéliennes de défense des droits de l’homme ont condamné l’annonce israélienne de l’interdiction de 6 associations majeures de la société civile israélienne, Amira Hass publie dans Haaretz un article soulignant que les vrais terroristes se trouvent au sein de l’Etat d’Israël.

    J’annonce et j’avoue ici que je finance le terrorisme. Une partie de l’argent des impôts que je paie au gouvernement israélien est transférée à ses activités terroristes et à celles de ses représentants, les colons, contre le peuple palestinien. Si par « terrorisme » on entend imposer la terreur et la peur – alors que font les commandants de l’armée et des services de sécurité du Shin Bet lorsqu’ils envoient des soldats masqués pour piller les maisons des Palestiniens nuit après nuit ? Accompagnés de chiens et fusils braqués, les militaires réveillent les familles de leur sommeil, renversent le contenu des placards, confisquent les biens et frappent les adultes devant les enfants.

    Que font les inspecteurs de l’ « Administration Civile » (administration en charge des territoire palestiniens occupés NDLR) lorsqu’ils se promènent parmi les communautés de bergers, et vérifient s’il y a peut-être une tente ou un toboggan pour les enfants qu’il faut démolir ? Que font les caméras de surveillance collées à chaque poste de contrôle à la sortie d’une ville palestinienne, sinon intimider et régimenter ? Et les hommes et les femmes de la police des frontières à Jérusalem qui arrêtent tous ceux qui ont l’air arabe, et les soldats et les policiers qui donnent un coup de pied ici, une gifle là, à quiconque ose leur tenir tête, ou récolter des olives – quel est leur travail sinon d’instiller la peur ?

    Et les gangs de colons masqués, torses nus, franges sacrées, fusils et armes « non létales » – comment appellerons-nous leurs orgies d’attaques contre les gens et les arbres sinon la terreur ? Des fractions de pourcentage des impôts que je paye leur parviennent certainement : peut-être finissent-ils par aller aux comités de colons qui accueillent les voyous, peut-être à leurs fonctionnaires et aux fonctionnaires du ministère de la Défense qui, ensemble, ont planifié et mis en œuvre le modèle réussi des « avant-postes » coloniaux.

    Dans toute la Cisjordanie, les avant-postes fonctionnent selon le même schéma : une famille de colons chevronnés s’empare d’une parcelle de terre palestinienne, reçoit un troupeau de moutons ou de chèvres et de bétail, puis, à l’aide de fusils, de pierres, de chiens, et de drones, menace les Palestiniens et empêche leurs troupeaux d’atteindre leurs pâturages.

    Le concept de « terreur » a depuis longtemps dépassé les limites de la simple intimidation et inclut également les actes de destruction et de meurtre. Mes impôts, et ceux de tous les citoyens et résidents israéliens, les financent. Une partie de mes impôts est allée au bombardement de structures résidentielles et au meurtre de leurs habitants palestiniens, y compris de jeunes enfants et de femmes. Mes impôts financent les balles qui tuent et blessent des manifestants dans le village cisjordanien de Beita et à Gaza. Nos impôts subventionnent les colonies et couvrent le coût de la démolition des maisons palestiniennes par l’administration civile et la municipalité de Jérusalem.

    Sous le camouflage d’un pays respectueux des lois et au moyen de notre financement, Israël a perpétré tous ces actes de terreur et bien d’autres. Au jour le jour. Heure par heure. Ceux qui contrôlent les centres de pouvoir ont toujours essayé et essaient d’assumer aussi le monopole de la langue, afin de perpétuer leur suprématie. Le patriarcat a dérivé le terme médical « hystérie » de la racine grecque de l’utérus, comme un moyen de cimenter le statut inférieur des femmes. Les Anglais se sont assurés que « Irlandais » serait synonyme de stupide, et plus tard de paresseux et d’ivrogne, pour expliquer leur colonisation de l’Irlande. « Stupide », « noir » et « terroriste » étaient aussi des synonymes chez les Blancs d’Afrique du Sud, utilisés pour justifier l’exploitation, la ségrégation raciale et l’oppression terroriste.

    Et c’est ainsi que l’occupant israélien décide ce qu’est le terrorisme, et y inclut six autres ONG palestiniennes. La raison de leur persécution est si claire : ces organisations de la société civile ont enregistré plusieurs réalisations impressionnantes dans leur opposition à la cruelle occupation israélienne. Ce sont eux qui ont agi et agissent pour poursuivre les Israéliens responsables de crimes de guerre et de crimes d’apartheid devant la Cour pénale internationale de La Haye, et ont exhorté l’Autorité palestinienne à emprunter cette voie. Ce sont eux qui dénoncent le système israélien de détention massive, y compris de mineurs, et le scandale appelé tribunal militaire. Ce sont eux qui soutiennent les agriculteurs palestiniens contre le harcèlement de l’administration civile et des colons. Ils nourrissent les valeurs de gauche et féministes, et critiquent également les autorités palestiniennes.

    Ils (et pas seulement eux) sont dans une bataille constante contre la terreur de l’occupation. Et l’occupation, par la persécution de ces organisations, aspire à terroriser d’autres Palestiniens et à les dissuader d’organiser toute résistance.

    Source : Haaretz

    #israël #ong #terrorisme

  • Complotisme : « En souhaitant acquérir un domaine dans le Lot, One Nation monte à un nouvel échelon, celui du rassemblement “physique” », Valérie Igounet

    Valérie Igounet, historienne et directrice adjointe de Conspiracy Watch, analyse l’idéologie du mouvement et de sa principale figure, Alice Pazalmar.

    Dans un petit village du Lot, Alice Pazalmar et son mouvement complotiste One Nation tentent d’acheter un domaine de 200 hectares pour lancer leur « laboratoire du nouveau monde ». Valérie Igounet, historienne et directrice adjointe de Conspiracy Watch, site Internet édité par l’Observatoire du conspirationnisme et des théories du complot, analyse leur idéologie et les risques à les laisser s’implanter.

    Comment définiriez-vous la pensée d’Alice Pazalmar et de One Nation ?

    Alice Pazalmar, de son vrai nom Alice Martin Pascual, est une des figures de la mouvance antisystème et complotiste. Elle est une des cofondatrices du site One Nation qui se dit « profondément non violent », rejette « toute forme d’autorité illégitime » et prône la « désobéissance créative ».

    Elle et ses adeptes (dont son compagnon Sylvain) considèrent qu’ils n’ont de comptes à rendre à personne et que s’il existe des lois auxquelles ils doivent se soumettre, celles-ci sont exclusivement « naturelles ». Une idéologie dans la mouvance des « êtres souverains », qui développent la croyance conspirationniste de la « fraude du nom légal » [l’Etat volerait secrètement à ses administrés son « nom légal », autrement dit sa « personnalité juridique »] et tendent à remettre en cause la réalité de l’Etat dans lequel ils vivent. Dans une des vidéos de sa chaîne YouTube, on voit d’ailleurs Alice Pazalmar mettre le feu à son passeport ou encore revenir sur sa « carte d’être humain » en disant refuser de « cautionner cette République française coupable de multiples crimes contre l’humanité ».

    Pourquoi vous semblent-ils dangereux ? Ils ressemblent de prime abord à de nouveaux « hippies », prônant la paix et la bienveillance…

    Ils prennent l’option « nouveaux hippies » pour avancer masqués. Comme vous le dites : « ils ressemblent à »… C’est ce qu’on pourrait qualifier – et cela est inhérent à la stratégie et à l’intention conspirationnistes – de subterfuge complotiste avec des valeurs qui peuvent être considérées au premier abord comme nobles et attirantes pour nombre de personnes : retour à la nature, à la terre, à l’éveil, rejet de la société de consommation, authenticité, etc. Le gros problème est évidemment que ces « valeurs » prônées ne le sont pas sans arrière-pensées.

    Alice Pazalmar appelle ainsi à établir une frontière infranchissable entre deux mondes. Le sien est une société littéralement coupée de la société civile et en opposition aux valeurs fondamentales de notre République. Les conséquences sont évidemment nombreuses : idéologiques, comportementales, sanitaires… On sait aujourd’hui le rôle que des membres du mouvement One Nation ont joué dans la radicalisation de Lola Montemaggi, la mère de Mia [enlevée le 13 avril alors qu’elle était placée chez sa grand-mère dans les Vosges, puis retrouvée en Suisse quelques jours plus tard] et dans le contact établi avec Rémy Daillet-Wiedemann [figure des milieux complotistes d’ultradroite].

    Sont-ils nombreux ou le mouvement reste-t-il finalement marginal ?

    Depuis 2020, Alice Pazalmar exprime ses positions complotistes, covido-sceptiques, antivaccination, pro-hydroxychloroquine dans des vidéos très suivies sur YouTube. Sa chaîne cumule aujourd’hui près de 1,5 million de vues pour plus de 34 000 abonnés.
    Il est toutefois très compliqué de chiffrer le nombre de leurs « adeptes », car visionner une vidéo ne veut pas dire adhérer. Mais on sait la place grandissante qu’occupent les théories conspirationnistes en France. Et ces groupes savent aujourd’hui tisser des liens entre eux et en dehors des réseaux sociaux. Début juin 2021, Alice Pazalmar est même intervenue à une « université citoyenne » à Avignon organisée par des groupes covido-sceptiques aux côtés de figures du complotisme comme Louis Fouché et Richard Boutry.

    Dans le cadre du premier anniversaire de l’émission « L’info en Questions », sorte de rendez-vous conspirationniste, Alice Pazalmar est aussi annoncée comme le « coup de cœur » d’une autre personnalité influente de la sphère complotiste covido-sceptique et antivaccination, Chloé Frammery, qui dit admirer cette « gardienne de la souveraineté ».

    Alice Pazalmar suit une partie de la galaxie complotiste sur un autre aspect central du conspirationnisme, en diffusant des vidéos tournant autour de la seconde guerre mondiale avec une sorte de « mise à jour » empreinte de complotisme. Celle intitulée « Résistant ou collabos » est ainsi accompagnée de ce préambule : « Tu consens ou tu refuses ? Tu collabores ou tu résistes ? Vigilance face aux dérives d’un système répressif prêt à tout pour maintenir la Matrice ». Une autre vidéo est même intitulée Souvenirs de Nuremberg…

    Autre palier important : en un mois – c’est inédit –, Alice Pazalmar et son compagnon sont parvenus à récolter plus de 265 000 euros (sur un objectif de 750 500 euros) de dons défiscalisables sur la seule plate-forme de financement participatif HelloAsso… La cagnotte a certes été suspendue mais, avec ce projet d’achat foncier, on passe à une phase de rassemblement « physique » de leur stratégie de séduction et de visibilité.

    Peut-on parler d’une dérive sectaire ?

    Sans aucun doute, et d’une dérive sectaire finalement assez classique. Une fois la séduction opérée auprès de ses fidèles, elle peut passer à l’autre étape, à savoir la mise en application de sa ligne de conduite : One Nation prône une attitude d’enfermement et instaure une frontière plus qu’étanche entre sa communauté et la société civile. Un vase clos qu’ils ont entrepris de construire (ceci dans tous les sens du terme) depuis un bon moment.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/10/18/complotisme-en-souhaitant-acquerir-un-domaine-dans-le-lot-one-nation-monte-a

    https://seenthis.net/messages/915407#message933198

    #fascistes

    • un « système » parano à emprise, avec sa propagande basée sur le mensonge et la confusion, son eugénisme mal masqué, son appel au salvateur respect de prétendues « lois de la nature » (un marqueur d’un anti-humanisme fascisant qui ne trompe pas) une pincée de « Souvenirs de Nuremberg », un petit coup d’"êtres souverains" (dans les clous de lois hétéronomes racontées par des escrocs) et d"expérimentations sur la résonance vibratoire des graines", je sais pas ce qu’il te faut. le fascisme se limite pas à la prise du pouvoir d’État, aux ratonnades, pogroms et milices, c’est aussi un paquet de « roue de secours » non pas tant du capital, comme le dit classiquement l’antifasciste, mais du désir (de liberté, d’être commandé, de transformation, de restauration, etc.)

    • Ce n’est pas forcément fasciste au premier degré, mais en poussant mes recherches j’ai en effet constaté que la pente est hyper-glissante, et qu’en effet une recherche sur les «  Êtres souverains  » (par exemple) mène en effet vers des racines clairement antisémites, ou des éléments trumpistes (#Alice_Pazalmar fait ouvertement référence au #Pizza_Gate par exemple).
      Alors tout ça s’est un peu dilué et s’est adapté à la France depuis les USA et le Canada, mais les origines sont bien là, et il y a encore une intersection assez large entre les mouvements.