• #Russie : la société civile russe est étouffée par un « régime de guerre »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120416/russie-la-societe-civile-russe-est-etouffee-par-un-regime-de-guerre

    La pression s’accroît sur les #ONG russes, dont beaucoup ont été classées « agents de l’étranger ». Cet hiver, l’une d’entre elles, #Agora, est même passée par une liquidation judiciaire. Elle fournissait de l’aide juridique et avait pris la défense des cas les plus emblématiques de la répression à l’œuvre en Russie. Rencontre avec l’un de ses membres, #Damir_Gaïnoutdinov.

    #International #Bolotnaïa #Cour_européenne_des_droits_de_l'homme #Libertés

  • Lush sells bath bombs and cosmetics. It also gives nearly £6 million a year to far-left groups - Quartz
    http://qz.com/609641/lush-sells-bath-bombs-and-cosmetics

    blockading a runway at London’s Heathrow airport to protest planned expansion, occupying Westminster Abbey to oppose cuts to disability benefits, and campaigning fiercely against border controls. Staff members once tried to board a train to France using a travel document called the “world passport.”

    #ONG #fondations #business

  • Feeding the Parasites - ZAM
    https://www.zammagazine.com/chronicle/chronicle-18/312-feeding-the-parasites

    an investigation by the African Investigative Publishing Collective in partnership with ZAM shows little evidence of a victory in the fight against the mosquito-spread fever that kills hundreds of thousands children and pregnant women worldwide, mainly in Africa. In the partnership between donors and corrupt local elites, only the glossy consultants’ reports look good.

    (...) The donor industry keeps partnering with, financing, and therefore empowering, scores of such unaccountable, opaque and incompetent malaria elites.

    #paludisme #ONG #santé #évasion_fiscale #corruption #enquête

  • The World Bank Is Supposed to Help the Poor. So Why Is it Bankrolling Oligarchs? Mother Jones
    http://www.motherjones.com/politics/2015/11/world-bank-ifc-fund-luxury-hotels

    In recent years, [Malaysian billionaire Robert] Kuok has teamed up with a far more respectable business partner to expand his chain of luxury hotels and resorts throughout Asia: the International Finance Corporation. A branch of the World Bank, the IFC finances the private sector in developing countries, via loans and direct investments, to help meet the bank’s goals of ending extreme poverty and “boosting shared prosperity.” In 2009, the IFC invested $50 million in the construction of a 142-villa Shangri-La resort in the Maldives. In 2012, it sank another $50 million into Kuok’s new five-star hotel in Ulaanbaatar, Mongolia. And in 2014, the IFC signed off on an $80 million investment in Kuok’s Burma properties that backed the construction of the luxury apartment complex and a makeover at the Rangoon hotel he built with Law. It was the IFC’s largest investment in Burma to date.

    [...]

    The IFC is a moneymaker for the rest of the World Bank, handing over hundreds of millions of dollars annually to the bank’s International Development Association fund for the “poorest” countries. But in its pursuit of profits, the IFC has at times partnered with controversial oligarchs and made investments that, while contributing to its balance sheet, are of questionable benefit to the people it is supposed to be lifting out of poverty. And, says the former World Bank staffer, “there are examples of IFC making people worse off.”

    #Banque_mondiale #socialisme_pour_les_riches

  • Quelle #aide_humanitaire apporte l’Europe à la #Syrie ? - Bruxelles2
    http://www.bruxelles2.eu/2016/03/02/aide-humanitaire-apporte-lue-a-syrie

    L’arrivée de l’aide humanitaire dans les villes assiégées et ailleurs en Syrie est un des points clés de l’accord de Münich, avec la cessation des hostilités. Et l’aide humanitaire européenne (#ECHO) est sans doute ce qu’il y a de plus rôdé et de plus efficace dans le système européen.

    Combien l’Europe a offert à la Syrie ?

    L’#Union_européenne a décidé de mettre la main à la poche. L’Europe (le budget de l’Union européenne + celui des Etats membres) est le premier donateur en Syrie. Lors de la dernière conférence, à Londres le 4 février, les Européens se sont engagés ainsi à fournir plus de 3 milliards d’euros, multipliant par trois l’aide déjà proposée lors de la troisième conférence des donateurs, au Koweit le 31 mars 2015.

    De son seul budget, l’Union a décidé de débloquer 2,4 milliards d’euros sur deux ans : 1,1 milliard d’euros en 2016 et 1.3 en 2017. Un montant qui ira aux organisations humanitaires présentes sur place : agences des Nations Unies telles que le #PAM et l’#UNOCHA, ainsi que le Mouvement de la #Croix-rouge (Croissant-rouge syrien, etc.) et les #ONG.

  • Violations des droits humains : Survival International porte plainte contre une organisation de protection de la nature
    http://www.survivalfrance.org/actu/11131

    Survival International, le mouvement mondial pour les droits des peuples indigènes, a déposé une plainte devant l’OCDE au sujet des activités soutenues par le #WWF au #Cameroun. L’organisation finance des brigades anti-braconnage qui ont commis de violents abus sur des membres de la communauté baka. Elle soutient également des zones protégées sur les territoires des Baka auxquelles ils sont interdits d’accès.

    C’est la première fois qu’une requête est présentée devant l’OCDE – Organisation de coopération et de développement économiques – à l’encontre d’une organisation de protection de la nature par le biais d’une procédure généralement réservée aux entreprises multinationales.


    Depuis des générations, les Baka chassent et cueillent de manière raisonnée dans la forêt tropicale d’Afrique centrale.
    © Selcen Kucukustel/Atlas

    #braconnage #droits_humains #chasse #philanthropie_hum #ONG

    • #novlang : « chasser et cueillir de manière raisonnée ? »
      mais ce terme n’existe tout simplement que pour permettre aux agriculteurs de ne pas à rendre compte du pourquoi ils ne sont pas encore tous passés en bio et pour les autoriser à continuer à déverser leurs flots de pesticides et d’engrais « de manière raisonnée » ! Une blague par ici est « On ne dit plus capitalisme, on dit développement durable »
      Bref, mais pourquoi donc accoler « manière raisonnée » à des tribus qui vivent simplement en harmonie avec leur environnement ?
      #mdr

    • It is only in Africa that we talk about having population reduction funded by western NGOs and governments. Is it because Africa does not have resources to feed 2 billion people? No. It’s because some other nations want those resources for their own people instead.

      #ONG

  • Syrie : les comptes sont-ils bons ?
    Plus qu’anecdotique, le [vrai] bilan des frappes internationales en Syrie est nécessaire. Karim MOHSEN

    Agences de presse et « observateurs » s’attachent à tenir le compte des victimes de la guerre en Syrie de manière générale, celles des frappes des coalitions internationales en particulier. De prime abord, c’est une bonne chose – excellente même – dès lors où cela part du souci d’informer (auditeurs, téléspectateurs et lecteurs) sur les exactions qui ont lieu dans un pays livré à la vindicte et aux règlements de comptes.


    Toutefois, il y a comme un défaut quand ceux qui se sont donné la responsabilité de comptabiliser les morts, le font à sens unique, dans une seule direction, qui consiste à diaboliser une partie, tout en minimisant les méfaits de l’autre. Il y aurait ainsi les « bons » rebelles « modérés » qui ne tuent que les « spadassins » de Bachar al-Assad [cf ; l’agence française AFP qualifie, systématiquement, l’armée syrienne de « troupes de Bachar al-Assad »] lesquels assassinent les civils. L’Agence reprend sans aucun contrôle ni recoupement in extenso, telles quelles, les données de l’ONG, dite syrienne, l’Observateur syrien des droits de l’homme (Osdh, basée en Grande-Bretagne), partie prenante dans le drame qui secoue la Syrie, dès lors qu’elle affiche un soutien sans équivoque à la rébellion syrienne. Aussi, les chiffres avancés par cette ONG prêtent-ils à suspicion et auraient dû être pris avec beaucoup de précautions. Ainsi, selon l’Osdh, dans cette guerre atroce, l’assassin c’est le régime syrien qui tuerait les civils, ou pour reprendre Obama, Hollande et autre Erdogan, Bachar al-Assad « tue son peuple ».

    Cela pour ce qui est de la guerre inter-syrienne [encore que le terme n’est pas correct] dès lors que le régime syrien fait face à une coalition de mercenaires (lesdits « jihadistes » appartenant à 80 nationalités, selon le ministère états-unien de la Défense). Que dire des coalitions qui s’appliquent à réduire et à détruire Daesh-EI ? Là également on retrouve la même dichotomie entre la « bonne » coalition, menée par les Etats-Unis qui ne tue que les sbires de Daesh-EI et les « mauvais », les Russes qui – à l’instar de l’armée syrienne – ne tuent que les civils. Et c’est l’ONG, dite syrienne, l’Osdh qui le dit. Il faut donc la croire. Ainsi, les médias internationaux, ont repris sans autre forme de procès les bilans de l’ONG donnés le 30 décembre dernier par l’Osdh qui recense 2371 morts en trois mois de frappes de l’aviation russe. Selon ces chiffres il y aurait donc, 792 victimes civiles, dont 180 enfants de moins de 18 ans et 116 femmes. On ne peut être plus précis. Les autres victimes sont des membres de la rébellion dite « modérée » (opposition et al-Nosra) qui ont perdu 924 éléments, pour finir, les « terroristes » de Daesh-EI qui perd 655 de ses membres.

    Au final l’aviation russe aura « tué » selon l’Osdh, 1716 « civils » pour une minorité de jihadistes. Notons que l’ONG, dite syrienne, n’a jamais fait le bilan des victimes civiles des frappes de la coalition occidentale, lorsque cela arrive, on qualifie la chose, au mieux et par défaut, de « dommages collatéraux ». Le bel euphémisme ! C’est ainsi que le public dans le monde est « informé » des évènements de la guerre de Syrie. De son côté, le porte-parole du département d’Etat étasunien, Mark Toner en rajoutait une couche, ce même 30 décembre, indiquant que « les frappes aériennes russes en Syrie ont tué des centaines de civils, dont des secouristes, et touché des centres médicaux, des écoles et des marchés » citant des rapports provenant d’ « organisations crédibles de défense des droits de l’homme ». Il ne fait pas de doute que M.Toner, fait allusion à la fameuse ONG, dite syrienne, qui a quasiment le monopole des bilans de la guerre en Syrie. Or, qui dit monopole, dit exclusivité. Une prérogative qui exclut tout autre version des événements. Et depuis près de cinq ans, l’Osdh a alimenté les médias internationaux d’une information à sens unique, mettant en exergue les « bons » (les rebelles et al-Nosra, branche syrienne dAl Qaîda) qui combattent le « mal » en les personnes du régime syrien et Daesh. Cela est par trop manichéen pour être acceptable ou crédible surtout de la part de médias qui ne cessent de nous rabâcher le principe cardinal du recoupement de l’information par des sources multiples et indépendantes. Or, ceux-là qui nous font la leçon s’abreuvent à une seule source : l’Osdh, y compris l’honorable ONU. De fait, réagissant au communiqué états-unien, un porte-parole du ministère russe de la Défense, tout en assurant « infondés » et « absurdes » les accusations de Washington ironise : « Toutes ces déclarations anonymes et infondées sur la prétendue utilisation de l’aviation russe contre des cibles civiles en Syrie nous rappellent de plus en plus les performances d’un hypnotiseur de cirque ambulant. » C’est le cas de le dire. On se rend bien compte que les comptes, au final, sont loin d’être bons !
    Source : http://www.lexpressiondz.com/edito/232670-syrie-les-comptes-sont-ils-bons.html
    #Information #presse #Syrie #journaliste #propagande #guerre #ONG #Daesh #aviation_russe #Osdh

  • Pourquoi les #ONG sont un problème (par Stephanie McMillan) – Le Partage
    http://partage-le.com/2016/01/pourquoi-les-ong-et-le-complexe-industriel-non-lucratif-de-gauche-sont-u


    Lundi, au supermarché, j’ai justement croisé Jérémy, le petit soldat de l’#humanitaire dont j’avais écrit le portrait (http://blog.monolecte.fr/post/2010/01/14/limposture-humanitaire ). Il a laissé tombé cette vocation, parce qu’il en arrive au même constat : quoi que l’on fasse, les ONG sont structurellement nuisibles et il est impossible de travailler directement avec les bénéficiaires des programmes humanitaires et de les aider à s’organiser pour qu’ils décident réellement de ce qu’ils ont besoin et non pas de ce que nous décidons qu’ils ont besoin.
    Du coup, il bosse dans son coin et il bricole des trucs…

    Les soi-disant agences “d’aide” financées par les gouvernements capitalistes et impérialistes ont récupéré les fonctions des États dans les pays dominés, qui ont été forcés à couper les prestations sociales comme condition des crédits de la part de ces États impérialistes. Conflit d’intérêt, un peu, non ?

    Au cœur de l’empire comme en sa périphérie, les ONG prennent en charge les responsabilités de l’État pour répondre aux besoins sociaux. La « déliquescence » des programmes sociaux d’État ne signifie pas que les états capitalistes s’affaiblissent (désolé, chers anarchistes et libertaires). Cela signifie simplement qu’ils peuvent allouer une part plus importante de leurs ressources à la conquête, à la répression et à l’accumulation, et moins à la prévention et gestion de la populace pour éviter les soulèvements de masse liés au mécontentement.

    Nous sommes désormais conditionnés afin que nos besoins soient comblés par des cliniques bon marché, des banques alimentaires et une myriade d’autres agences de la « société civile ». Les soins médicaux, la nourriture, l’eau, le logement, les soins aux enfants et une activité ayant du sens sont les nécessités fondamentales de la vie humaine. Toute société décente devrait prodiguer tout cela, mais on nous fait nous sentir comme des mendiants humiliés tandis que nous pataugeons à travers la paperasse bureaucratique et que nous nous disputons avec des fonctionnaires. C’est foutrement n’importe quoi. Nous avons droit à des vies décentes. Nous devons nous organiser et lutter pour ça, ensemble.

    #capitalisme #impérialisme

    • J’ai bien aimé le papier qui m’a aussi permis d’aller lire un de tes papiers de 2010 que j’avais loupé mais que j’ai bien aimé également.
      Par contre, en plein désaccord avec pratiquement tous les commentaires (comme celui de FIL par exemple).
      Une citation amusante :

      Les ONG servent à saper, à détourner et à remplacer les luttes de masse.

      Une autre dans laquelle si tu remplaces « activistes » par « antifas » cela devient ...troublant :

      Lors de ce genre de mobilisations, lorsqu’une personne auparavant inorganisée est repérée, elle se retrouve encerclée comme de la viande fraiche par une bande de hyènes, instantanément dévorée par des activistes cherchant à atteindre leur quota de recrutement. La prochaine fois que vous verrez ces nouveaux conscrits, ils porteront le t-shirt violet, rouge, orange ou vert citron de la marque d’organisation à laquelle ils ont été vendus.

      Enfin, il ne faut pas exonérer le « gauchiste » moyen (ou le bobo ou l’écolo car aujourd’hui c’est pareil) de tout ce b*$@# car *c’est plus simple d’aller manifester pour secourir les autres à l’étranger que d’aller manifester pour virer ceux qui font qu’on a besoin d’aller secourir les autres #je_suis_OG

    • Je suis en train de lire un bouquin d’enquête sur la Fondation Gates qui valide l’essentiel de la critique (j’y reviendrai dès que j’ai fini). Mais puisqu’on m’interpelle, je copie-colle ça m’évitera la redite :

      Fil
      14 janvier 2010 at 17 h 05 min

      Article intéressant mais qui, à mettre tout le monde dans le même sac pour tirer ensuite la chasse, ne fait que conforter le système.

      Je connais des tas de gens qui sur le terrain agissent ET militent ; filer du fric aveuglément, c’est certes bête. Mais au nom d’un « on me la fait pas » gauchiste et primaire, laisser tomber des gens comme tac en afrique du sud, ou pih.org en haiti, c’est criminel.

    • Savais pas si c’était « un » Fil ou @fil , c’est plus clair.

      Ouais @fil, t’as raison, y’a des tas de gens qui agissent et militent de bonne foi sur le terrain et de plus, qui pourrait leur en vouloir ? Personne, et surtout pas moi.

      Pour le fric aussi je partage, et qui pourrait être contre, là aussi ? Surtout pas moi.
      Enfin, le fait d’aider des êtres humains dans la super merde, là aussi qui pourrait être contre ?

      Mais le problème n’est pas là @fil, le problème c’est que d’un côté on file du fric « aveuglément » et c’est sympa et de l’autre les mêmes boivent un café au bistrot à 1,4 € ou profitent de leur bagnole ou de leur électricité bon marché et ça sur le dos des mecs pour lesquels on s’est déculpabilisé « aveuglément » en filant la pièce.

      Nous avons un « vie facile » parce qu’en Afrique ils en chient pour que nos matières premières ne nous coûtent rien, parce qu’on installe et on garde au pouvoir dans les pétromonarchies des or*%@# assoiffées de sang, parce que sous couvert d’interventions humanitaires on va conforter tous les fachos de la terre, parce qu’on aime bien quand même nos amis américains qui ont sur les mains les pires ignominies don monde, etc.

      Les ONG existent parce que t’as de la misère chez les autres, et t’as de la misère chez les autres parce que t’as les gvt qu’on a, et ces gvt c’est ceux qui filent la pièce « aveuglément » qui les mettent en place « démocratiquement ».

      La solution c’est pas la pièce, et pas de faire des manifs pour qu’on file la pièce. La solution c’est de foutre dehors ceux qui cachés derrière leur masque de gauche (ou de droite c’est pareil) ou de démocrate, font que t’as peur maintenant quand tu vois un beur ou un voile et que bientôt on ne pourra plus poster ça sur seenthis.

      La solution c’est d’apprendre à nos gosses ce que c’est que l’universalisme et ce que n’est pas l’universalisme. Nos gvt ne sont pas l’universalisme, notre je_suis_taratata n’est pas de l’universalisme, tout ça c’est la défense de ce qu’on aime et qu’on ne veut surtout pas changer.

      C’est utopique peut-être, mais c’est un chemin difficile, très difficile et certainement plus difficile que celui qui consiste à être je_suis_machin ou à donner la pièce, même (et j’allais écrire surtout) quand c’est fait de bonne foi et avec compassion.

      Je crois que c’est seulement en suivant ce chemin très difficile que tu ne confortes pas le système et que t’as aucune chance d’être un jour invité chez Drucker. Le système, quand tu l’emmerdes il t’écarte, il ne te met pas aux 20h.

      Je pense que notre désaccord vient du fait que pour toi le gauchiste est celui qui remet en cause le fait de filer la pièce (du style « tous pourris donc fô pas »), alors que moi je crois que le gauchiste c’est celui qui file la pièce et qui regarde benoitement Besancenot à la tv après avoir fait sa BA.

  • A brief history of governments hacking human rights organizations, by Morgan Marquis-Boire & Eva Galperin (Amnesty International)
    https://www.amnesty.org/en/latest/campaigns/2016/01/brief-history-of-government-hacking-human-rights-organizations

    We always knew that governments and military forces spied on each other. But over the last five years or more, we’ve seen them spying on NGOs, journalists and human rights workers, too.

    #hackers #cyberguerre #surveillance #ONG #bahrain #maroc mais pas seulement

  • Evidence based policy or policy based evidence? Supply and demand for data in a donor dominant world, by Morten Jerven | People, Spaces, Deliberation
    http://blogs.worldbank.org/publicsphere/evidence-based-policy-or-policy-based-evidence-supply-and-demand-da

    Comment l’INSEE zambienne a perdu son dernier statisticien… un exemple des effets de l’#ONG-isation des États “en développement”.

    I was sitting in the Central Statistical Office in Lusaka, talking to the then only remaining member of the economic statistics division. In 2007, this division was manned by three statisticians, but when I returned in 2010, there was only one person there. The other two had been pulled from economic statistics to social and demographic statistics where there was more donor money for per diem payments. The phone rang. DfID Lusaka was on the other end. They had a problem. They had financed a report on social statistics, but the office statistician tasked with completing the report had recently travelled to Japan to participate in a generously funded training course, leaving the report incomplete. Could someone help out? And so it was that the last remaining economic statistician for the Zambian government temporarily left the office to come to the rescue.

    (...) Hand in hand with the demand for a data revolution comes the idea that the development community should not only embrace evidence-based policy, but also move towards paying for results. This would be a great idea if poor countries were closely-observed labs where you could make objective observations, and the Hawthorne effects – where the act of observation affect the facts – were not profound. It may be a terrible idea if this is not the case. What you get instead is policy-driven evidence, the opposite of what we need. When we falsely assume that a child is vaccinated, has escaped the poverty line, goes to school and has enough food, it is not just a statistical error but a real tragedy.

    Morten Jerven est l’auteur de Poor Numbers, How We Are Misled by African Development Statistics and What to Do about It
    http://www.cornellpress.cornell.edu/book/?gcoi=80140100939320

    #statistiques #données #afrique #ONG

  • Pourquoi Ursula Gauthier, de l’Obs, a dû quitter la Chine et pourquoi on s’en f...
    Ursula Gauthier, celle qui appelle gentiment « minorité remuante » les auteurs d’attentats aveugles 

    Pour lire sans a priori ce qui va suivre, il faut avoir remarqué que l’auteur d’un article sur les USA (un film, un livre, des inondations, le Grand Canyon du Colorado...) n’a jamais à préciser au préalable qu’il se démarque du génocide des Peaux Rouges ou des massacres de l’armée US au Vietnam (ou en plein d’autres endroits, il n’en manque pas).

    De même, il devrait être possible d’écrire sur l’engagement russe en Syrie sans commencer par une longue dénonciation du goulag. Par conséquent, il devrait être admis d’écrire sur un événement précis survenu en Chine sans être obligé de prendre ses distances avec la Révolution culturelle, Mao, le culte de la personnalité, le système politique, médiatique, policier, judiciaire chinois, sans jurer que l’auteur n’y voit pas un modèle dont il souhaiterait l’importation en France.
    Oui, il devrait être permis d’éviter pareil préambule mais, en vérité, il est préférable d’y faire une halte, faute de quoi les menteurs, les tricheurs, les enfumeurs attaquent sur une étiquette, sur une supposée allégeance politique, pour ne pas avoir à contre-argumenter sur le fond.

    Parlons maintenant d’Ursula Gauthier.

    Le 18 septembre 2015, des extrémistes #ouïgours (que le ministre sarko-socialiste Kouchner appela les « Yoghourts ») habitants du Xinjiang, République autonome chinoise « géographiquement plus proche de Kaboul que de Pékin » , armés de couperets et autres armes blanches, ont assassiné une cinquantaine de mineurs #Han travaillant dans une mine de charbon. La chasse policière aux terroristes s’est soldée par la mort de 28 d’entre eux.

    Alors que la Chine est sous le choc, Ursula_Gauthier, correspondante de L’ Obs à Pékin, nie le caractère terroriste du pogrom anti-mineurs puisque, à ses yeux, ce qui s’est passé au Xinjiang n’avait rien de commun avec les attentats parisiens de janvier et novembre : il s’agissait d’une réplique à la politique de la Chine qui brime ses minorités ethniques.

    Le monde entier a exprimé son émotion après les attentats du 13 novembre à Paris. La Chine aussi, mais Ursula Gauthier décèle dans ce pays (et dans lui seul) une « arrière-pensée » . Arrière-pensée qui vise ici à créer « un amalgame entre la lutte contre le terrorisme international et la répression contre la minorité ouïgoure, dans le Xinjiang ».

    Ces partis pris de la journaliste ont indisposé les autorités de Pékin et le visa de presse d’Ursula Gauthier ne lui a pas été renouvelé. Elle doit quitter la Chine.

    L’immuable #ONG pro-américaine #Reporters_sans_frontières dénonce le « lynchage médiatique » et la « campagne de diffamation et d’intimidation » visant la #journaliste. Son patron, #Christophe_Deloire (un Ménard-bis, à croire qu’ils en font l’élevage, à #RSF) demande au gouvernement français « une défense ferme » , etc.

    La plupart des médias hexagonaux se déclarent solidaires de la journaliste de l’Obs, mais se gardent de publier l’article qui a ulcéré Pekin.

    Le magazine Challenge s’étonne de l’adhésion du peuple chinois à la réaction chinoise : http://www.challenges.fr/media/20151228.AFP1401/chine-les-medias-et-le-gouvernement-saluent-l-expulsion-d-une-journaliste

    « Chine : 95% des internautes "soutiennent l’expulsion" de la journaliste française Ursula Gauthier, selon la presse officielle.
Selon un pointage réalisé lundi soir, 202.318 votes sont en faveur de la décision d’expulsion, soit 94,4% du total.
La plupart des internautes chinois n’ont cependant pas pu lire l’article de la journaliste, non traduit intégralement en mandarin et désormais inaccessible dans sa version française sur le web en Chine, où les autorités maintiennent une stricte #censure des contenus en ligne. »

    La plupart des citoyens français ne l’ont pas lu non plus. Il n’est même pas sûr que tous les journalistes qui font corps l’ont lu. Probablement des extraits. Pour combler cette lacune, LGS vous invite donc à lire l’article dans son intégralité :http://tempsreel.nouvelobs.com/attentats-terroristes-a-paris/20151117.OBS9681/apres-les-attentats-la-solidarite-de-la-chine-n-est-pas-sans-ar
    A présent, nous allons en examiner quelques détails ensemble.
    Ursula Gauthier  : « Or, aussi sanglante qu’elle ait été, l’attaque de Baicheng [le 18 septembre 2015] ne ressemble en rien aux attentats du 13 novembre [en France]. Il s’agissait en réalité d’une explosion de rage localisée ». En effet, « Poussé à bout, un petit groupe de Ouïgours armés de hachoirs s’en était pris à une mine de charbon et à ses ouvriers chinois han, probablement pour venger un abus, une injustice, une expropriation ... »

    Traduire « s’en était pris » par « ont massacré plusieurs, dizaines de... » . Comprendre dans le « probablement »  que la journaliste n’en sait rien, mais il importe de nous persuader que les tueurs répondaient à une possible agression antérieure sur laquelle les historiens nous en diront plus un de ces quatre, mais dont il semble établi que les ouvriers saignés à l’arme blanche n’étaient pas responsables.

    Et encore : « Mais pour #Pékin qui refuse de reconnaître sa propre responsabilité dans la montée de l’exaspération de ses minorités, la multiplication récente des incidents sanglants au #Xinjiang ne peut être que l’œuvre d’une organisation #djihadiste internationale. »
    Si vous êtes joueur, remplacez dans la phrase ci-dessus, Pékin par Paris, Xinjiang par #Bataclan et calculez à quelle heure le #RAID va débarquer chez vous, vous plaquer à terre et vous déboiter l’épaule devant vos enfants.

    Et encore : « Le hic, c’est que de nombreux experts doutent que l’ETIM [mouvement terroriste ouïgour] soit ce groupe cohérent et dangereux décrit par la Chine. Certains vont même jusqu’à douter de son existence. Après les attentats du 11 septembre, George Bush, désireux par dessus tout de nouer une alliance avec Pékin, avait accepté d’inscrire l’ETIM sur sa liste des organisations terroristes. Aujourd’hui, il ne figure plus sur cette liste ».
    Notez : de « nombreux experts » (Lesquels ?) doutent de l’existence de ce groupe naguère inscrit sur la liste des organisations terroristes par G. W. Bush dont on connaît la faiblesse, la naïveté et le refus de créer une CIA ou une NSA pour lui ouvrir les yeux.
    Ursula Gauthier invoque aussi comme explication « la #radicalisation de jeunes poussés à bout par la répression impitoyable qui écrase tous les aspects de la vie des Ouïgours : culture, langue, religion, accès à l’éducation, au travail, voire à un simple passeport ». 

    Le problème est que ce genre d’affirmations a déjà été avancé pour le #Tibet et que les observateurs pour qui le goût de la vérité journalistique l’emporte sur la #sinophobie ont démontré qu’elles étaient fausses (Voir mon livre : « Le #dalaï_lama pas si zen » , éditions Max Milo, 2011). Elles entrent en contradiction avec d’autres informations. Par exemple, dans son livre publié chez Denoël, « Les Chinois sont des hommes comme les autres » , Zheng Ruolin, grand ami de la France où il a vécu une vingtaine d’années, révèle que dans le Xinjiang, quand l’assemblée des élus se réunit il faut 5 interprètes pour qu’ils se comprennent. Cinq langues pratiquées, donc.
    L’article d’Ursula Gauthier est un article à charge contre le gouvernement chinois. Et pourquoi pas ? C’est son droit. Il n’a jamais été exigé (et c’est heureux) aux correspondants de presse occidentaux d’adhérer au PCC.

    Cette correspondante de l’Obs a même le droit (tenez-vous bien), de trafiquer un peu la réalité, de manipuler le lecteur, de parer des atours de l’information un texte de propagande que des terroristes ne renieraient pas. En France, on est habitué à ça. Le Grand Soir, Acrimed, Investig’action (pour ne citer qu’eux) en font régulièrement la démonstration.

    Mais dans ce cas précis se posent trois problèmes spécifiques  :

    1- Ursula Gauthier escamote la réalité d’un terrorisme ouïgour. Les autorités chinoises, en butte à une minorité de Ouïgours musulmans contaminés par les propagandistes d’#Al_Qaida à travers leurs centaines de kilomètres de frontière poreuse avec le Pakistan (et une autre, plus courte, avec l’Afghanistan) doivent faire face à un terrorisme réel, sanglant, appuyé depuis l’étranger. Les USA déploient (financent), via la National Endowment for Democracy (#NED) plusieurs programmes en direction du Xinjiang (comme en direction du Tibet d’ailleurs, ces deux régions voisines étant chacune un talon d’Achille de la Chine). La plupart des figures historiques de la CIA ont siégé un jour ou l’autre au Conseil d’administration ou à la direction de la NED, dont John Negroponte, nommé ensuite ambassadeur en Irak occupé, puis, de retour aux USA, big chief de tous les services de renseignements US (à ce titre, c’est lui qui avait la charge de nommer le directeur de la CIA).
    • La responsabilité d’un commando ouïgour est établie dans l’attaque d’un poste de police le 4 août 2008 au moment des jeux Olympiques de Pékin dans le Xinjiang : 16 morts.
    •  Le 28 octobre 2013, un commando ouïgour commet un attentat sur la place #Tian’anmen à Pékin : 5 morts et 40 blessés.
    • Le 1er mars 2014, un commando ouïgour commet un attentat à la gare de Kunming, capitale du Yunnan : 29 tués au couteau et 130 blessés.
    • Le 18 septembre 2015 donc, c’est l’assassinat d’une cinquantaine de mineurs.
    Policiers, touristes et promeneurs, voyageurs, travailleurs, telles sont les catégories de victimes dont on serait étonné d’apprendre qu’elles ont commis un abus, une injustice, une expropriation au Xinjiang avant d’être rassemblées par pas-de-chance sur le lieu de leur mort.

    2- Dans une vidéo, Ursula Gauthier se défend http://www.lemonde.fr/actualite-medias/video/2015/12/28/chine-entretien-avec-la-correspondante-de-l-obs-sur-le-point-d-etre-expulsee
    en disant qu’à aucun moment elle n’a approuvé le terrorisme. Certes, mais à aucun moment elle ne l’a dénoncé, à aucun moment elle n’a exprimé de la compassion envers les victimes, à aucun moment elle n’a eu une once de compréhension pour le gouvernement chinois qui prend des mesures (trop nombreuses, trop tatillonnes, trop brutales ?) pour préserver sa population des attentats et massacres aveugles contre des innocents.

    A aucun moment elle n’a des mots d’amitié pour le peuple chinois, sentiment qu’elle revendique un mois après son article militant, à quelques jours de l’expiration de son visa.

    Comment croire en effet à la sincérité de son amour (tardif et brisé) qu’elle clame dans une vidéo (ci-dessus) sous l’avalanche des reproches et dont les mots sont en contradiction avec le ton de son article, lequel est consacré à trouver, sinon des excuses, tout au moins des « justifications » aux actes sanglants ? Comment parier un yuan sur son objectivité quand pas un mot de son article n’est de nature à irriter les tueurs ?

    Si les mots « terroristes » ou « terrorisme » reviennent 17 fois dans son article, c’est toujours, entre guillemets.
    Et qui se douterait, à la lire, que des combattants Ouïgours ont rejoint #Daesh en Syrie ? 
Pour y retrouver leur langue et la maison dont ils ont été expropriés ? Par horreur de l’autorité, poussés à bout par l’impossibilité d’obtenir un passeport ? C’est cela-même ; évitons, avec l’Obs, de les confondre avec les terroristes qui ravagent la Syrie et qui envoient en Europe leurs métastases.

    3- Si Ursula Gauthier avait écrit sur les attentats terroristes de Paris _ (janvier et novembre) ce qu’elle a écrit sur les attentats au Xinjiang, elle aurait eu à en répondre devant la Justice française et elle aurait été licenciée par son journal, avec l’approbation des médias et dans le silence de RSF.

    Car, rappelons-nous Charlie Hebdo, ce n’est pas si vieux

    Des fous du même métal que les fanatiques ouïgours se sont livrés à un massacre odieux à Charlie Hebdo. Et, dans la France saisie d’effroi et de pitié, pas une seule Ursula Gauthier ne s’est avisée d’écrire ce qu’elle écrit des massacres aveugles en Chine. Pas un seul journaliste n’a mis alors des guillemets à terroristes !

    En janvier 2015, le gouvernement français a demandé qu’une minute de silence soit observée dans les écoles. Les cas de non respect ont été signalés. Ecoutons la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, le 14 janvier 2015, à l’Assemblée nationale (Questions au gouvernement) : http://www.dailymotion.com/video/x2eq7hn_najat-vallaud-belkacem-je-mobilise-la-communaute-educative-pour


      « S’agissant de la minute de silence elle-même c’est une centaine d’incidents qui nous ont été remontés. Les jours qui ont suivi nous avons demandé la même vigilance, et c’est une nouvelle centaine d’évènements et d’incidents qui nous ont été remontés. Parmi eux une quarantaine ont d’ailleurs été transmis aux services de police, de gendarmerie, de justice, parce que pour certains il s’agissait même d’apologie du terrorisme. Nous ne pouvons pas laisser passer cela. »

    La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a publié une circulaire demandant aux procureurs de la République de faire preuve d’une « extrême réactivité » et de « fermeté ». 
    • Un enfant de 8 ans a été conduit au commissariat pour ne pas avoir voulu « être Charlie » et pour avoir parlé de terroristes, mot dont il s’est avéré qu’il ne connaissait pas la signification.
    • Un basketteur professionnel, Akin Akingbala, pivot nigérian de l’équipe de Rouen, a été mis à la porte de son club sportif le 17 février pour un message privé repris sur le réseau social Twitter. Celui-ci, écrit à l’origine par un journaliste britannique, disait en anglais « Je ne suis pas Charlie, je suis Ahmed, le policier mort.... ».
    • Le mensuel Le Monde Diplomatique de Janvier 2015 signale que la répression va de « l’inculpation de jeunes pour des dessins (oui !) à la condamnation à Grenoble à six mois de prison ferme d’un déficient mental »
    • Un homme de 28 ans qui avait crié à l’adresse de policiers : « Ils ont tué Charlie, moi j’ai bien rigolé » , a été condamné à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu, en Isère. 
    • Le quotidien Ouest France du 14 janvier 2015 nous apprend que « Plus de cinquante procédures pour apologie du terrorisme ont été ouvertes en France depuis l’attentat à Charlie Hebdo il y a une semaine, d’après le ministère de la Justice ».

    Les rigolos, les ivrognes, les bravaches, qui se défoulent avec des plaisanteries de mauvais goût sur le sujet sont jugés sans tarder. Une dizaine de condamnations - plutôt lourdes - sont prononcées dans les jours qui suivent.

    C’était la France traumatisée de janvier 2015, celle qui sentait le Patriot act, celle où un message privé, un mot dans la rue, un article pouvaient vous conduire devant un tribunal.
    Pour Ursula Gauthier , si la Chine « une société qui n’éprouve que peu de sympathie pour le reste du monde » (mais qu’elle adôôôre, découvre-t-elle en bouclant ses valises) s’est associée en novembre à la douleur de la France c’est pour obtenir « en retour le soutien de la communauté internationale dans ses propres démêlés avec sa minorité la plus remuante : les Ouïgours du Xinjiang ». 

    D’où le titre de l’article d’Ursula Gauthier dans l’Obs : « Après les attentats, la solidarité de la Chine n’est pas sans arrière-pensées ».

    A croire que le rassemblement des chefs d’Etat pour Charlie Hebdo à Paris était dépourvu d’arrière-pensées.
    Si la presse française traverse une crise grave, si elle est obligée pour subsister de se vendre à des industriels et à des banquiers, de solliciter des aides financières importantes de l’Etat, la conjoncture n’explique pas tout : la profession est largement discréditée et nous venons de mieux comprendre pourquoi, grâce à Ursula Gauthier. Le péché mortel d’un journaliste est de croire qu’il est intellectuellement supérieur à tous ses lecteurs, que ceux-ci n’ont aucun moyen de vérifier ce qu’il écrit ni de sentir, sous la présentation partielle et partiale des faits, un discours engagé et un coeur froid.

    Et ces silences !
    Comment faire comprendre au lecteur la nervosité de Pékin face aux terroristes islamistes et aux séparatistes si l’on ne lui dit pas que le Xinjiang est la seconde région productrice de pétrole du pays, qu’il fournit un tiers de la consommation nationale en gaz naturel, qu’il est le premier producteur de charbon avec 40% des réserves nationales. On y trouve le plus grand gisement d’uranium du pays. Ajoutez à cela les passages de gazoducs et d’oléoducs et vous en saurez plus sur le Xinjiang.

    Ah, vraiment, il n’est pas besoin d’avoir la nostalgie de la Révolution culturelle, du Grand Timonier, Grand Commandant en Chef et Grand Pilote, de vouloir importer en France le système politique, médiatique, policier, judiciaire, culinaire (je fais référence aux insectes grillés et aux brochettes de scorpions, pas à la Tsingtao) chinois pour se démarquer de cette journaliste et pour ne pas rejoindre la meute qui regrette son expulsion alors qu’il urge surtout de dénoncer ce qu’elle écrit et son manque de probité qui est pointé par une grande partie des Internautes... sur le site de l’#Obs.

    Ah, madame Gauthier, comme vous nous dites bien que vous vous en f... des 50 mineurs massacrés à la machette, 50 #prolos qui travaillaient pour nourrir leur famille, mais qui, aux yeux « d’assassins que craignent les panthères et dont tremble un poignard quand leurs mains l’a touché » (Aragon) présentaient les défauts rédhibitoires qui attisent les haines et qui leur ont été signifiés par des cris : « On est chez nous ! » et « Allahou akbar ! ». Probablement, comme vous diriez.

    PS *. Il y a quelque chose de glaçant dans le raisonnement d’#Ursula_Gauthier pour qui des ouvriers chinois qui extraient du charbon au #Xinjiang sans être originaires de cette région chinoise ne méritent pas plus de compassion (ou alors, qu’elle l’exprime enfin !) que celle que manifestait chez nous l’extrême droite dans les #pogroms meurtriers anti-italien de 1893 à Aigues-Mortes, ou dans le racisme anti-polonais dans le Nord ou dans les récentes exactions corses contre les lieux de culte musulmans.

    Malgré une hostilité envers la Chine que ses articles précédents attestent, Ursula Gauthier aurait sans doute obtenu une fois de plus la prolongation de son visa, si elle ne s’était avisée de tracer les frontières de la Chine, de délivrer des droits du sol, d’insinuer qu’il y a des #Chinois moins Chinois que d’autres (les Han) et qui feraient bien de rester chez eux, de déguiser en patriotes (jusqu’à les absoudre) des terroristes vérolés par le #nationalisme, le #racisme, l’#intégrisme_religieux, la #sauvagerie, le mépris de la vie des autres Chinois.

    Mais, puisqu’elle rentre en France, je conseille à l’Obs (par gentillesse) de ne pas lui commander des articles sur le #terrorisme, calqués sur sa vision pékinoise du problème.
    http://www.legrandsoir.info/pourquoi-ursula-gauthier-de-l-obs-a-du-quitter-la-chine-et-pourquoi-on

    Maxime Vivas
    Site Le Grand Soir

  • La Pologne introduit un impôt sur les banques et les assureurs
    Le parlement polonais dominé par les conservateurs a approuvé mardi soir l’introduction d’un nouvel impôt sur les banques et les assureurs, conçu pour contribuer à financer les promesses électorales du parti de Jaroslaw Kaczynski.Soutenu par 284 députés, contre 157 et une abstention, le nouvel impôt a été fixé à un taux annuel de 0,44% des actifs des banques et des sociétés d’assurances.
    L’impôt qui, selon ses critiques, risque de faire augmenter les frais du crédit, des dépôts bancaires et des assurances, ou même de déstabiliser le système financier du pays, doit entrer en vigueur le 1er février 2016. Il doit apporter dans les caisses de l’Etat plus de 4 milliards de zlotys (950 millions d’euros) supplémentaires, selon les calculs officiels.
    Le parti Droit et Justice (PiS, au pouvoir) compte, dans un premier temps, réaliser sa promesse électorale d’allocations mensuelles de 500 zlotys (120 euros) par enfant. Son coût annuel est estimée à environ 20 milliards de zlotys.
    D’autres promesses prévoient l’introduction d’une rémunération horaire minimale, un relèvement substantiel du montant des revenus exonérés d’impôt et la distribution gratuite de médicaments pour les plus de 75 ans, ainsi que l’abaissement de l’âge de la retraite à 65 ans pour les hommes et à 60 ans pour les femmes, après que le gouvernement libéral précédent l’avait fait reculer progressivement à 67 ans. La loi des finances pour 2016 table sur une croissance de 3,8% du PIB, un déficit des finances publiques de 2,8% du PIB et une inflation de 1,7%.

    Source : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-pologne-introduit-un-impot-sur-les-banques-et-les-assureurs?id=917452

    Dans toute l’europeu, une politique de #droite_extreme. En Pologne l’inverse semble t’il. J’ai un peu de mal à suivre
    Avec une politique pareille, nul doutes que le gouvernement polonais soit salement vilipendé par tout ce qui est #européen. Reste à voir, si ce sera vraiment appliqué dans les faits
    Excuser le ton négatif de cet article, mais comme vous les savez les journalistes doivent obéir à leur patron

    #banques #assurances #retraites #sécurité_sociale #allocations_familiales #smic #Frédéric_lordon #Indépendance

    • Article dans Libération sur le sujet : http://www.liberation.fr/planete/2015/12/30/les-manoeuvres-des-conservateurs-divisent-la-pologne_1423582

      Les promesses électorales ont un prix. Le parti polonais Droit et Justice (PiS), au pouvoir depuis octobre, a fait voter mardi soir un impôt sur les banques et les assurances. Puisqu’il détient la majorité absolue à la Diète (la Chambre basse du Parlement), le PiS n’a pas eu de difficultés à faire approuver sa nouvelle réforme. Conçue pour aider à financer le programme social onéreux du parti, la nouvelle taxe entrera en vigueur le 1er février. Le PiS n’a jamais dissimulé son ambition de « repoloniser » l’économie. Le parti en campagne avait promis de taxer les institutions financières et de renationaliser certaines banques. Le premier volet vient d’être réalisé. Le second risque de faire grincer des dents.

      Une autre loi, qui doit encore recevoir l’assentiment du Sénat - une formalité puisqu’il est lui aussi à majorité conservatrice - suscite déjà le mécontentement de l’Union européenne et des ONG : il s’agit d’un texte approuvé mercredi par la Diète qui donne aux conservateurs de Droit et Justice le contrôle des médias publics. Les nouvelles dispositions font expirer avec effet immédiat les mandats des membres des directions et des conseils de surveillance de la télévision et de la radio publiques. C’est au ministre du Trésor qu’il reviendra désormais de nommer et de révoquer les nouveaux chefs des médias publics, jusque-là choisis sur concours par un Conseil de l’audiovisuel. [...]

    • Au programme aussi, en Pologne :
      – Immigration zéro concernant les musulmans clandestins
      #religion, quand tu les tiens . . .
      – Renforcement de l’exécutif et du pouvoir personnel du président, centralisation, main basse sur le pouvoir judiciaire, les médias publics, les services secrets.
      – En gros, copie de la #V_république en France
      – Education : Création d’un « #baccalauréat_religieux »
      Bientôt chez nous aussi, ce baccalauréat _

      Le parti au pouvoir en Pologne s’appelle le #PIS , il porte bien son nom.
      Le #PS en France va bientôt changer de nom, vu les brillants résultats électoraux, et ajouter la lettre I à son nom.

      Pour ce qui est de l’avis des #ONG, méfions nous. # RSF , Reporter Sans Frontières, qui ne s’intéressait qu’à certaines frontières, trés sélectivement, a pu être rebaptisé Revolver Sans Frontières grâce à son brillant dirigeant, robert ménard, qui continue la carrière que l’on sait à Béziers.
      Ce n’est pas la seule ONG dans ce cas là.

  • Brazilian environmental NGOs depend heavily on corporate money
    http://news.mongabay.com/2015/12/brazilian-environmental-ngos-depend-heavily-on-corporate-money

    The tragedy that struck Minas Gerais in early November caused by the rupture of two dams controlled by the Samarco mining company brings us to an uncomfortable fact: Vale S.A., one of the owners of Samarco — along with BHP Billington — also funds various environmental NGOs in Brazil.

    As the third largest mining company in the world, in 2009 it created Fundo Vale, a nonprofit association that “seeks to connect institutions and initiatives for sustainable development,” according to Fundo Vale’s website.

    But this type of association also begs the question: is it a conflict-of-interest for environmental NGOs — which, in principle, fight for the preservation of nature — to receive contributions from mining companies, which by their very nature, can cause negative impacts on the environment?

    According to the Fundo Vale Activity Report, between 2009 and 2014 the nonprofit invested more than $30 million in environmental projects by 25 organizations in seven Amazonian states throughout Brazil. Out of this total, 90% was donated by Vale S.A. and 10% by Companhia Portuária da Baía de Sepetiba (CPBS).

    #brésil #ONG #corruption #extraction_minière #environnement

  • À la #COP21, les #négociations se jouent dans l’ombre
    http://www.lemonde.fr/cop21/article/2015/12/02/climat-des-negociations-a-l-abri-des-regards_4821900_4527432.html

    Les séances plénières représentent la partie éclairée d’une scène diplomatique où la majeure partie du spectacle se joue dans l’ombre, dans le secret de salles fermées aux observateurs et aux journalistes. Regroupées dans une aile du site du Bourget, ces zones de pouvoir portent des noms de fleuve – Loire, Garonne, Maroni… – ou simplement un numéro. Des vigiles filtrent l’entrée principale et d’autres gardes de l’ONU, positionnés à l’entrée de chaque salle, vérifient scrupuleusement les badges des participants.

    [...]

    « En sous-groupe, on étudie une pièce du puzzle, résume une observatrice. En groupe de contact, on rassemble les pièces, on tente de les emboîter et, si nécessaire, on les redimensionne. » Pour l’ambassadeur suisse pour l’environnement, Franz Xaver Perrez, la difficulté de l’exercice consiste à « trouver des espaces où les pays accèdent à une zone de compromis puisque, finalement, négocier, c’est abandonner quelque chose ». « Plus l’on se rapproche de la date butoir, plus la confidentialité s’impose », ajoute le cofacilitateur, qui admet organiser par ailleurs de nombreuses discussions bilatérales autour d’un café ou d’une pause cigarette.

    En juin, les représentants des ONG avaient pu assister aux travaux des groupes et de certains sous-groupes. A la mi-octobre, pendant la dernière session préparatoire à la COP21, ils en ont été exclus, à la demande du Japon, resté muet sur les motifs de sa mauvaise humeur. Depuis le début de la conférence onusienne, ils restent à la porte ou se voient proposer de suivre les débats dans des salles de capacité insuffisante. « Il y a un vrai problème de #transparence », grognent la plupart des #ONG.

    Une autre critique apparaît, cette fois à l’intérieur de ces cercles restreints, sur le primat de la #langue anglaise. « C’est un frein, estime le délégué béninois Is Deen Akambi. Les pays francophones ont moins de chances de voir leurs positions remonter en réunion. »

    Les négociateurs doivent composer avec une dernière contrainte, le rythme soutenu de la présidence française, qui souhaite qu’un texte consolidé soit présenté vendredi 4 décembre au matin, discuté pendant encore vingt-quatre heures puis soumis au président. Près de 1 200 phrases entre crochet restent à négocier« Il n’est plus temps de reformuler des positions. Le temps est venu d’élaborer des positions collectives, a insisté Daniel Reifsnyder, coprésident des débats. Nous avons rendez-vous samedi midi dans le bureau de M. Fabius, et nous n’avons pas prévu de le faire attendre. »

    #francophonie

  • Meeting Ed Snowden: Things That Can And Cannot Be Said | John Cusack in Conversation with Arundhati Roy | Outllok India, Nov 16,2015
    http://www.outlookindia.com/article/things-that-can-and-cannot-be-said/295796

    “We Brought You The Promise Of The Future, But Our Tongue Stammered And Barked…”
    My phone rang at three in the morning. It was John Cusack asking me if I would go with him to Moscow to meet Edward Snowden...
    by Arundhati Roy
    http://www.outlookindia.com/article/we-brought-you-the-promise-of-the-future--but-our-tongue-stammered-and-barked/295797

    Things That Can And Cannot Be Said (Contd)
    The Arundhati Roy — John Cusack conversation continues.
    by John Cusack
    http://www.outlookindia.com/article/things-that-can-and-cannot-be-said-contd-/295810

    What Shall We Love?
    Human beings seem unable to live without war, but they are also unable to live without love.
    by Arundhati Roy
    http://www.outlookindia.com/article/what-shall-we-love/295799

    #empire #États-Unis #surveillance #ONG #guerre #whistleblowers #militer #Inde #non-violence #violence et tant d’autres tags dans cette conversation à laquelle participe aussi Dan Ellsberg

    • The Snowden Principle
      Posted : 06/14/2013 10:45 am EDT Updated : 08/14/2013 5:12 am EDT
      http://www.huffingtonpost.com/john-cusack/snowden-principle_b_3441237.html

      And legal, or not, he saw what the government was doing as a crime against the people and our rights.

      For the sake of argument — This should be called The Snowden Principle.

      When The Snowden Principle is invoked and revelations of this magnitude are revealed; it is always met with predictable establishment blowback from the red and blue elites of state power. Those in charge are prone to hysteria and engage in character assassination, as are many in the establishment press that have been co-opted by government access .

      Dans ce texte John Cusack invente intuitivement un principe qui depuis 1968 fait partie du texte faisant fonction de constitution pour l’Allemagne de l’Ouest : La Grundgesetz stipule le droit à la résistance contre des mesures qui menacent la capacité de l’état à garantir aux citoyens l’exercice de leurs droits démocratiques.

      Grundgesetz der Bundesrepublik Deutschland - Artikel 20
      http://dejure.org/gesetze/GG/20.html

      (1) Die Bundesrepublik Deutschland ist ein demokratischer und sozialer Bundesstaat.
      (2) Alle Staatsgewalt geht vom Volke aus. Sie wird vom Volke in Wahlen und Abstimmungen und durch besondere Organe der Gesetzgebung, der vollziehenden Gewalt und der Rechtsprechung ausgeübt.
      (3) Die Gesetzgebung ist an die verfassungsmäßige Ordnung, die vollziehende Gewalt und die Rechtsprechung sind an Gesetz und Recht gebunden.
      (4) Gegen jeden, der es unternimmt, diese Ordnung zu beseitigen, haben alle Deutschen das Recht zum Widerstand, wenn andere Abhilfe nicht möglich ist.

      Sa signification exacte est toujours sujet à controverse, il est pourtant évident que des actes visant á abolir la démocratie justifient la résistance de la part de chaque Allemand.

      Ce droit est le résultat d’un marchandage typique pour les démocraties représentatives europénnes. Quand en 1968 la droite cherche à faire passer des lois sur l’état d’urgence en Allemagne qui autorisent des mesures dictatoriales en cas de révolte communiste, il lui faut une modification de la constitution nécessitant l’accord des social-démocrates. Le parti de Willi Brandt accepte alors à jouer le jeu en échange de l’introduction du célèbre paragraphe 20 autorisant la résistance contre la pire conséquence de ces lois.

      Deutscher Bundestag - Widerstandsrecht zum Schutz der Verfassung : Das Recht auf Widerstand zum Schutz der Verfassung
      https://www.bundestag.de/dokumente/textarchiv/2013/47878421_kw50_grundgesetz_20/214054

      „Der Widerstandsfall ist ein Staatsstreich“

      Doch in welchen Situationen ist der Widerstand durch Artikel 20 Absatz 4 legitimiert? Laut Isensee geht es um Angriffe, die sich gegen die Verfassung als Ganzes richten und die grundgesetzliche Ordnung als solche von Grund auf bedrohen. „Der Widerstandsfall ist ein Staatsstreich“, schreibt er.
      ...
      Artikel 20 rechtfertigt keinen zivilen Ungehorsam

      „Das Widerstandsrecht reagiert nicht auf einzelne Rechtsverstöße, für die ohnehin Abhilfe besteht.“ Daher decke es auch nicht den zivilen Ungehorsam, der sich gegen einzelne Handlungen oder Einrichtungen richte, die als „rechtswidrig, unmoralisch gefährlich“ empfunden würden
      ...
      Um die Frage zu beantworten, wann denn Widerstand im Sinne des Artikel 20 gerechtfertigt ist, geben die letzten sechs Wörter Aufschluss: „..., wenn andere Abhilfe nicht möglich ist.“ Es geht also um den absoluten Ausnahmefall: Es müssten „alle Mittel der Normallage“ versagen, um die Gefahr abzuwehren, ehe die Bürger zu den „heiklen Mitteln des Rechtsbruchs und der Gewaltsamkeit greifen“, betont Isensee. Doch solange „Konflikte noch in zivilen Formen“ ausgetragen werden können, das demokratische System intakt ist und solange „friedlicher Protest noch Gehör“ finden kann, dürften sie es nicht.

      Quelqu’un qui considère que le système démocratique ne fonctionne systématiquement plus est autorisé par la constitution à commettre des actes de résistance. Sa position sera forcément contestée par les détenteurs du pouvoir. Le droit constitutionnel à la résistance ne sera alors effectivement applicable que dans le cas d’une révolte populaire armée.

      État d’urgence en Allemagne
      https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_d'urgence_en_Allemagne

      Deutsche Notstandsgesetze – Wikipedia
      https://de.wikipedia.org/wiki/Deutsche_Notstandsgesetze

      #Allemage #droit #résistance

    • à propos du mécanisme de corruption ...
      http://www.outlookindia.com/article/things-that-can-and-cannot-be-said-contd-/295810

      JC: People want to do something good, something useful....

      AR: Yes. And it is these good intentions that are dragooned and put to work. It’s a complicated thing. Think of a bead necklace. The beads on their own may be lovely, but when they’re threaded together, they’re not really free to skitter around as they please. When you look around and see how many NGOs are on, say, the Gates, Rockefeller or Ford Foundation’s handout list, there has to be something wrong, right? They turn potential radicals into receivers of their largesse—and then, very subtly, without appearing to—they circumscribe the boundaries of radical politics. And you’re sacked if you disobey...sacked, unfunded, whatever. And then there’s always the game of pitting the “funded” against the “unfunded”, in which the funder takes centrestage. So, I mean, I’m not against people being funded—because we’re running out of options—but we have to understand—are you walking the dog or is the dog walking you? Or who’s the dog and who is you?

      JC: I’m definitely the dog...and I’ve definitely been walked.

      AR: Everywhere—not just in America...repress, beat up, shoot, jail those you can, and throw money at those whom you can’t—and gradually sandpaper the edge off them. They’re in the business of creating what we in India call Paaltu Sher, which means Tamed Tigers. Like a pretend resistance...so you can let off steam without damaging anything.

    • Je viens de la relire (ça a été édité en petit #livre) ; pas vu traduit en français malheureusement !

      The US government - the Deep State, as well as both the major political parties - wants to punish him for the enormous damage he has inflicted, in their perception, on the security establishment. (It’s got Chelsea Manning and the other whistleblowers where it wants them.) If it does not manage to kill or jail Snowden, it must use everything in its power to limit the damage that he’s done and continues to do. One of those ways is to try to contain, co-opt and usher the debate around whistleblowing in a direction that suits it. And it has, to some extent, managed to do that. In the Public Security vs. Mass Surveillance debate that is taking place in the establishment Western media, the Object of Love is America. America and her actions. Are they moral or immoral? Are they right or wrong? Are the whistleblowers American patriots or American traitors? Within this constricted matrix of morality, other countries, other cultures, other conversations - even if they are the victims of US wars - usually appear only as witnesses in the main trial. They either bolster the outrage of the prosecution or the indignation of the defence. The trial, when it is conducted on these terms, serves to reinforce the idea that there can be a moderate, moral superpower. Are we not witnessing it in action? Its heartache? Its guilt? Its self-correcting mechanisms? Its watchdog media? Its activists who will not stand for ordinary (innocent) American citizens being spied on by their own government? In these debates that appear to be fierce and intelligent, words likepublic and security and te rrorism are thrown around, but they remain, as always, loosely defined and are used more often than not in the way the US state would like them to be used.

      ajoutons quelques tags => #nucléaire #État #terreur #terrorisme

  • THE PENTAGON’S MISSIONARY SPIES
    U.S. Military Used Christian NGO as Front for North Korea Espionage
    https://theintercept.com/2015/10/26/pentagon-missionary-spies-christian-ngo-front-for-north-korea-espionag

    But as the evangelical Christian Hiramine crossed the stage to shake hands with President Bush and receive his award, he was hiding a key fact from those in attendance: He was a Pentagon spy whose NGO was funded through a highly classified Defense Department program.

    #ONG#Etats-Unis#innocents

  • Aid agencies accused of hiding scale of sexual assaults on employees | World news | The Guardian

    http://www.theguardian.com/world/2015/oct/19/aid-agencies-accused-of-hiding-scale-of-sexual-assaults-on-employees

    Women working for international aid agencies are facing a hidden threat of sexual violence and harassment which their employers routinely ignore or sweep under the carpet, according to testimonies gathered by the Guardian.

    While exact statistics on the scale of sexual assault in the sector are hard to come by, many working for humanitarian groups worldwide say sexual predation is an unreported and growing evil that needs to be addressed by those at the top.

    #viols #culture_du_viol #humanitaire #ong

  • « Aiding & Abetting? The limits of humanitarian aid in the Occupied Palestinian Territories » (MSF, blog, 21 juillet)

    Par Jason Cone, directeur général de Médecins sans frontières - Etats-Unis

    http://blogs.msf.org/en/staff/blogs/msf-in-the-occupied-palestinian-territories/aiding-abetting-the-limits-of-humanitarian

    http://blogs.msf.org/sites/blogs/files/styles/wysiwyg_full_column/public/uploaded/msb11088_medium_0.jpg?itok=6vTGLa2q

    For the past 15 years, our programs in the West Bank and Gaza have focused mainly on mental health — but my colleagues at times feel like they can only give patients a thicker coat of psychological armor against the daily trauma of their lives.

    These patients are parents of teenagers being held in Israeli or Palestinian prisons, children with one or both parents in detention, families on the frontlines of settler-Palestinian violence or intra-Palestinian violence, and those affected by nighttime IDF search operations or other military actions.

    What our staff sees, day in and day out, are the medical consequences of the occupation. But while we can treat some of our patient’s symptoms, we can’t alter the underlying causes of their suffering. And as the suffering has become normalized, we have been questioning the wisdom of our presence. This is the humanitarian’s dilemma: how to alleviate the suffering of a population while not enabling the powers at the root of the pain. (...)

    MSF teams in the Occupied Palestinian Territories and other war zones around the world are always reflecting on their actions with an eye toward ensuring aid does not do more harm than good. For now, we will continue stitching up the physical and psychological wounds of Palestinians, knowing that another war with Israel may not be far off, and that a great many people already need assistance right now.

    This is our role, one constantly questioned by our medical teams on the ground, who are always struggling to see the invisible line between complicity with the occupation and a refusal not to ignore its consequences. Ultimately, though, our humanitarian action has been consistently justified as a response to the needs of Palestinians trapped by this endless war.

    As has been the case for the past 15 years, our presence is our protest in the face of an occupation that has taken on a near-permanent character. While there is no shortage of suffering in Gaza and the West Bank, an international acceptance of the unacceptable is now the deadliest form of the occupation for Palestinians—with no end in sight.

    #Palestine #Cisjordanie #Gaza #Israël #occupation #MSF #aide_humanitaire #ONG #dip

  • Les médias adorent la fondation Gates, les experts beaucoup moins
    http://www.slate.fr/story/104235/medias-adorent-fondation-gates-experts-beaucoup-moins

    "Si on prend la peine d’échapper aux clichés, à l’étalage facile de bons sentiments et à la volonté de ne pas compromettre des financements considérables, la réalité est tout autre. De nombreux experts, économistes, spécialistes du développement, de la #médecine, sont en fait très sceptiques et critiques sur les objectifs, les méthodes et les résultats des campagnes menées par la fondation Bill & Melinda Gates et sur son impact sur les questions de santé dans le monde."(Permalink)

    #ong #santépublique #bill-gates #transparence

  • Malades du travail en #chine : chronique d’un désastre
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5055

    En Chine, les conditions de travail sont très mauvaises dans un grand nombre d’entreprises : un nombre d’heures qui dépasse de beaucoup la réglementation, pas d’équipements de sécurité, le non-respect des […]

    #Abus_patronaux #Lutte_des_classes_en_Chine #maladies_professionnelles #ONG #Patronat

  • Pakistan expels aid agency Save the Children - The Washington Post
    http://www.washingtonpost.com/world/asia_pacific/pakistan-expels-aid-agency-save-the-children/2015/06/11/5ff94be0-1079-11e5-a0dc-2b6f404ff5cf_story.html

    The official, who spoke on the condition of anonymity because he was not authorized to discuss the matter, declined to discuss the specific reason for the action. But the move appeared to be related to long-standing allegations of Save the Children’s ties to the Pakistani physician recruited to help the CIA gain information about Osama bin Laden’s whereabouts prior to the 2011 U.S. military mission that killed him in northwestern Pakistan.

    #ONG