#onomastique

  • L’#agriculture sera bio… ou ne sera plus
    http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/clermont-ferrand/2016/01/27/lagriculture-sera-bio-ou-ne-sera-plus_11757828.html

    Qu’on le taxe de passéiste ne saurait détourner Marc Dufumier de la mission qu’il estime d’urgence vitale : « promouvoir une agriculture plus artisanale » sous peine de catastrophe économique. Il redira cette vulgate écologiste, mardi à Clermont dans une conférence-débat.

  • Onomastique des principales organisations libertaires en Argentine (1870-1943)
    http://revuesshs.u-bourgogne.fr/dissidences/document.php?id=2776

    Le XIXième siècle voit éclore une variété et une multiplicité de propositions sociétales et d’alternatives dont l’esprit est fort bien représenté dans le foisonnement de courants qui s’unissent puis s’affrontent au sein de l’icône emblématique du mouvement ouvrier de ce siècle : la 1ère internationale (AIT 1). Pour autant, la courte existence de l’AIT la mène à voir deux camps se cristalliser autour de personnalités fortes 2 : un camp taxé de « socialiste autoritaire » autour de Marx et un camp taxé de « socialiste antiautoritaire » autour de Bakounine. Deux grandes orientations toutes aussi riches l’une que l’autre en expériences, en questionnements, en positionnements divers et qui perdurent. Or, s’il ne vient plus à l’idée de quiconque de raisonnable de confondre Staline et Gramsci (pour caricaturer), il n’en va toujours pas de même pour « l’anarchisme » et ses variantes.
    Il n’est en effet pas tout à fait exagéré de dire que ce(s) mouvement(s) pâti(ssent) encore aujourd’hui d’un certain ostracisme dans beaucoup de pays, quant ils ne sont tout simplement pas inconnus.

    Les raisons en sont multiples.

    Sans doute, la radicalité inhérente au discours anarchiste en est une. Pourtant, il existe selon nous une raison relativement circonstanciée historiquement qui fait qu’ « en moins d’une dizaine d’années, le mouvement appelé à l’origine socialiste révolutionnaire, antiautoritaire et fédéraliste, puis désigné sous le nom d’anarchiste, avait changé de stratégie et, par voie de conséquence, de nature. Il était passé, dans sa majorité, d’un mouvement ouvrier fédératif dont l’axe principal était une sorte de présyndicalisme d’action directe à un mouvement organiquement informel dont l’activité principale devint, pour un temps, l’action terroriste. » 3

    Cette raison a un nom : la « propagande par le fait » 4. Adoptée lors du Congrès socialiste révolutionnaire international de Londres de 1881 5, cette motion sur la propagande par le fait supposait de porter désormais le combat sur le terrain de l’illégalité et le Congrès va même spécifier l’utilité de la chimie pour le faire...
    Conséquence de l’adoption de cette motion, le cliché de l’anarchiste poseur de bombes s’ancre dans l’inconscient collectif d’autant plus que, « contrairement au marxisme qui a connu un développement significatif dans le monde universitaire (le marxisme de chaire), l’anarchisme n’a pas eu cette consécration académique. » 6 L’adhésion de sommités intellectuelles au marxisme termine d’enfoncer le clou.
    Conséquence de la conséquence, les diverses organisations qui ont été créées, inspirées ou animées par des « anarchistes » bénéficient rarement de définitions précises quant à leurs idéologies, leurs tactiques ou leurs stratégies -y compris au sein même du mouvement libertaire.

    L’#Argentine n’est épargnée ni d’un point de vue historiographique, ni d’un point de vue de la science politique - et par conséquent #onomastique -, par ce manque de discernement. Et si dans les faits, cela n’a empêché en rien le développement concret des mouvements libertaires sur le territoire de cette jeune République jusqu’au début des années 1940, ce manque de discernement participe aujourd’hui d’un flou quant à l’étude de ses réussites, de ses échecs et de ses enjeux. Or, l’analyse et les propositions « anarchistes » peuvent avoir leur pertinence en Argentine, plus de dix ans après ce que l’Histoire a retenu comme l’Argentinazo - littéralement, le « Coup des Argentins » - de décembre 2001 et sa cohorte d’usines récupérées, d’assemblés de quartier, de réseaux de troc… bref, de pratiques dites « horizontales ».

    Le problème est d’autant plus intéressant que l’organisation symbolique des anarchistes argentins, la Federación Obrera Regional Argentina (#FORA 7) va elle-même jouer sur l’ambiguïté de sa nature réelle pour des raisons parfois tactiques et sème le trouble de ce fait auprès des historiens et politologues qui se sont intéressés à cette organisation et, au-delà, à cette mouvance.

    Tentons donc de démêler l’écheveau.

    #anarchisme
    #anarchosyndicalisme

  • RUSSIE • Le retour de Stalingrad ? | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2012/10/18/le-retour-de-stalingrad

    Le régime de Poutine est en quête de symboles patriotiques forts. A quelques semaines du soixante-dixième anniversaire de la fin de la bataille de Stalingrad, les rumeurs de la restitution du nom de Staline à la ville de Volgograd se précisent.

    #Russie #Stalingrad #Poutine #onomastique