• ONU : Les Etats-Unis subissent un camouflet sur l’embargo sur les ventes d’armes à l’Iran
    Publié le 16/08/20 à 05h46
    https://www.20minutes.fr/monde/2840651-20200816-onu-etats-unis-subissent-camouflet-embargo-ventes-armes-i

    Alors que l’Iran jubile, Donald Trump l’a mauvaise. La république islamique a crié victoire samedi, après le rejet à une écrasante majorité par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution américaine visant à prolonger l’embargo sur les armes en Iran.

    Trump boude le sommet de Poutine

    Le premier effet boomerang de cette décision ne s’est pas fait attendre : le président américain a affirmé samedi qu’il ne participerait « probablement pas » au sommet des cinq membres permanents du Conseil de sécurité avec l’Iran proposé par Vladimir Poutine. « Je pense que nous allons attendre jusqu’après l’élection », a affirmé Donald Trump, interrogé sur son éventuelle venue.

    Il faut dire que c’est une véritable humiliation pour Washington. Seuls deux des quinze membres du Conseil ont voté vendredi pour la résolution, mettant en exergue les divisions entre les Etats-Unis et ses alliés européens. Téhéran en a donc profité pour railler Washington pour son incapacité à obtenir plus qu’une seule voix de soutien, celle de la République dominicaine. Les alliés européens de Washington se sont tous abstenus. (...)

    #ONU-IRAN

    • Embargo sur les armes : l’Iran jubile, Washington humilié à l’ONU
      Téhéran (AFP) 15.08.2020 - 15:25
      https://www.courrierinternational.com/depeche/embargo-sur-les-armes-liran-jubile-washington-humilie-lonu.af

      (...) « L’incapacité du Conseil de sécurité à agir de manière décisive pour défendre la paix et la sécurité internationales est inexcusable », a réagi M. Pompeo dans un communiqué.

      L’ambassadeur d ?Israël aux Nations unies a lui qualifié le vote de « disgrâce ». « Cette décision déstabilisera encore plus le Moyen-Orient, et augmentera la propagation de la violence dans le monde », a affirmé Gilad Erdan.

      La décision du Conseil devrait poser les jalons d’une longue épreuve de force avec des répercussions sur l’accord international conclu en 2015 pour empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire.

      L’embargo sur les armes arrive à expiration le 18 octobre, selon les termes de la résolution entérinant cet accord.

      Or, bien que Donald Trump ait retiré les Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, qu’il jugeait insuffisant, la diplomatie américaine menace désormais d’invoquer son statut de pays « participant » à ce même texte, pour imposer unilatéralement le rétablissement des sanctions de l’ONU qui avaient été levées en échange de l’engagement iranien à ne pas se doter de l’arme nucléaire.

      Une telle manoeuvre, sur la base d’un argument juridique contesté par de nombreux membres du Conseil, risquerait de pousser l’Iran à claquer définitivement la porte de l’accord nucléaire, dont il a déjà commencé à se désengager.

      Les détracteurs de la démarche américaine soupçonnent l’administration Trump de vouloir justement parvenir à cette issue fatale avant la présidentielle de novembre aux Etats-Unis. Plusieurs pays pourtant a priori favorables à une prolongation de l’embargo, à l’instar des européens, ont donc refusé de jouer le jeu américain.

      La fin de l’embargo « pourrait avoir de graves conséquences pour la sécurité et la stabilité régionales », a reconnu Anne Gueguen, représentante permanente adjointe de la France auprès des Nations unies.

      Selon la Maison Blanche, M. Trump et son homologue français, Emmanuel Macron, ont évoqué vendredi, lors d’un entretien téléphonique, « le besoin urgent d’une action de l’ONU pour prolonger l’embargo sur les armes en Iran ».

  • Travail des enfants en Côte d’Ivoire : des plantations Fairtrade concernées
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_travail-des-enfants-en-cote-d-ivoire-des-plantations-fairtrade-concernee

    Une enquête de la télévision danoise l’affirme. Le travail des enfants dans les plantations de cacao certifiées Fairtrade en Côte d’Ivoire est bien réel.

    Ce label sur les bananes, le café ou encore le chocolat oblige les producteurs à répondre à certaines règles et notamment à ne pas recourir au travail des enfants.
    La chaîne TV 2 et le média d’investigation Danwatch ont tourné en caméra cachée dans plusieurs exploitations.
    Dans 4 des 6 plantations qu’ils ont visitées, ils ont trouvé des enfants travaillant entre les palmiers.
    Leur interview fait froid dans le dos. Marcelin, 14 ans, explique qu’il bosse 11 heures par jour.

    Diffusées au Danemark, les images ont choqué plus d’une personne et notamment les commerçants dont les boutiques vendent du chocolat ivoirien étiqueté Fairtrade.
    Dorthe Pedersen en est encore bouleversée. « C’est horrible. Je suis tellement émue de savoir que les enfants travaillent dans ces conditions » a-t-elle témoigné au micro des journalistes de TV2.

    Interrogée sur cette pratique, Camilla Erika Lerberg, la PDG de Fairtrade Danemark a déclaré : « Cette affaire est très, très triste, donc nous l’examinons avec gravité. Il est important pour nous de réagir et de corriger cela immédiatement. L’affaire fait toujours l’objet d’une enquête et nous essayons de comprendre ce qui s’est passé. En général, je tiens à dire que si nous recevons une observation du travail des enfants, et qu’elle est confirmée, alors nous avons un dialogue avec la famille de cet enfant, ensuite nous observerons si cela continue et si cela continue, nous procédons à une décertification. »

    Rappel des règles
    Les Standards Fairtrade pour les organisations de petits producteurs, les travailleuses et les travailleurs ainsi que les négociants interdisent le travail abusif des enfants.

    Chez Max Havelaar par exemple, il est clairement stipulé :

    – Il est interdit d’employer des enfants de moins de 15 ans au sein des organisations certifiées Fairtrade/Max Havelaar.

    - Les enfants de 15 à 18 ans ne peuvent pas réaliser un travail mettant en péril leur scolarité ou leur développement social, moral ou physique.

    – L’aide éventuelle dans les fermes familiales, courante dans le secteur agricole, doit être ponctuelle et adaptée à l’âge des enfants. Elle doit impérativement se faire en dehors des heures de classe et pendant les vacances. Dans ces conditions seulement, elle respecte les exigences de l’Organisation Internationale du Travail.
    Rien de neuf sous le soleil

    Le travail des enfants en Côte d’Ivoire, où on produit la majeure partie du cacao mondial, n’est pas un problème inconnu.

    En 2010, l’industrie du chocolat a collectivement signé une déclaration disant qu’elle améliorerait les conditions dans les plantations de cacao en Afrique de l’Ouest et réduirait le travail des enfants de 70% jusqu’en 2020.

    Seulement voilà, un rapport des chercheurs de l’Université de Chicago publié en avril dernier et financé par le département américain du Travail souligne que le recours au travail des enfants dans les plantations de cacao au Ghana et en Côte d’Ivoire a augmenté de 10% au cours de la dernière décennie, et ce, malgré les promesses de l’industrie.

    Plus précisément, le nombre d’enfants-travailleurs dans les plantations de cacao s’élevait à près de 2,1 millions la saison dernière dans les deux pays. Ce chiffre comprend des enfants de moins de 12 ans et des enfants également plus âgés dont le travail est dangereux et dépasse un certain nombre d’heures.

    Un niveau en hausse par rapport à 2010 lorsque Mars, Hershey, Nestlé et Cargill s’étaient engagés à baisser de 70% les pires formes de travail des enfants dans leurs chaînes d’approvisionnement dans la région d’ici 2020.

    Des chiffres qui s’expliqueraient par l’augmentation des prix et de la production de fèves qui poussent les agriculteurs à produire toujours davantage de cacao. Une tendance confirmée par le patron de la World Cocoa Foundation (WCF), au site Commodafrica. Richard Scobey, représentant des entreprises telles que Nestlé et Hershey, reconnaît que l’industrie n’est pas sur le point d’atteindre son objectif de 2020.

    Le Ghana et la Côte d’Ivoire produisent les deux-tiers de l’ensemble du cacao mondial. La production de cacao dans ces pays est passée à 3 millions de tonnes l’an dernier, contre 2,65 millions de tonnes en 2013-2014. Un secteur en expansion qui fournit des moyens de subsistances à des milliers de communautés dans le besoin.

    #Afrique #Enfants #travail_des_enfants #exploitation #esclavage #chocolat #cacao #certification #commerce_équitable #Fairtrade #multinationales #label #déforestation #industrie_agro-alimentaire #agriculture #multinationales #pauvreté #bananes #café #Mars #Hershey #Nestlé #Cargill #World_Cocoa_Foundation #WCF

    • Le dernier des Ouïghours et les derniers des journalistes Maxime VIVAS
      https://www.legrandsoir.info/le-dernier-des-ouighours-et-les-derniers-des-journalistes.html

      Voulez-vous soulever une vague mondiale d’indignation contre un pays ? Vous affirmez que les hommes y sont massivement emprisonnés et torturés, voire exécutés en catimini, que les femmes y sont stérilisées de force et qu’on y supplicie les enfants. C’est ce que vient de faire, ce que fait, ce que va continuer de faire la presse mondiale, agissant en porte-voix de quelques journaux états-uniens inspirés en sous-main par des officines de la Maison Blanche.

      Qu’il n’y ait pas un mot de vrai dans la campagne antichinoise sur les Ouïghours importe peu. Il suffit de prétendre, d’affirmer. L’information circule, les journaux se lisent entre eux, les politiques s’en mêlent. C’est faux mais plausible : Chine insondable, Chinois impénétrables derrière la fente de leurs yeux. Vous me suivez bien, vous qui êtes pour la plupart normaux, pardon : #blancs ?

      #Bruno_Le_Maire et #Clémentine_Autain sont #indignés et le font vertueusement savoir.
      C’est tout mensonge, mais le mal est fait. Ce n’est qu’après la destruction de l’#Irak et après des centaines de milliers de morts innocents que toute la presse concède que les informations sur les couveuses débranchées au #Koweit par les soudards de Saddam Hussein étaient inventées, que la fiole brandie par #Colin_Powell à l’#ONU contenait du pipi de son chat ou du sable de sa litière ou de la poudre de perlimpinpin et non des Armes de Destruction Massives qui risquaient d’avoir raison des USA, de la Grande-Bretagne et (horreur !) de la France.

      J’ai écrit plus haut qu’il n’y a « pas un mot de vrai dans la campagne antichinoise sur les Ouïghours ». La prudence ne voudrait-elle pas que je nuance : « Bien des choses sont inexactes dans la campagne antichinoise sur les Ouïgours ». Ou : « Certes, les Chinois ne sont pas des enfants de chœur, mais doit-on prendre au pied de la lettre les articles de Libération ? », ou encore : « Le problème que le régime chinois appelle « les trois fléaux » (terrorisme, séparatisme, fondamentalisme) est une réalité qu’on ne saurait nier, mais cela justifie-t-il une répression d’une telle ampleur ? ».

      Mais, tenez-vous bien, je persiste : « Il n’y a pas un mot de vrai dans la campagne antichinoise sur les Ouïghours » . Non, trois fois non, un ou deux millions de Ouïghours mâles (trois d’après Radio Free Asia) ne sont pas internés(1), les femmes ne sont pas stérilisées de force pour éteindre l’ethnie, les enfants ne sont pas tués pour prélèvement d’organes vendus à l’Arabie saoudite, Beijing n’est pas en guerre contre cette région autonome qui fait au contraire l’objet de toutes ses attentions, de toutes ses faveurs.

      J’ai écrit que « cette région autonome fait au contraire l’objet de toutes les attentions, de toutes les faveurs de Beijing. » ? La prudence ne voudrait-elle pas que je nuance : « Beijing gère ses régions avec l’autorité naturelle des communistes et le Xinjiang ne fait pas exception », ou : « Même si Beijing a mis le Xinjiang sous surveillance, des efforts financiers indéniables ont été consentis pour développer cette région, point de départ de « La nouvelle route de la soie ».

      Mais, continuez à bien vous tenir, j’insiste : « Cette région autonome fait l’objet de toutes les attentions, de toutes les faveurs de Beijing. »

      Je le dis aujourd’hui, en juillet 2020, avec la même assurance (inconscience ?) qui me fit écrire un livre en 2007 sur une idole alors aussi intouchable que #Nelson_Mandela. Je parle d’un type qui est aujourd’hui maire de #Béziers, élu avec le renfort du Front National.

      Je le dis aujourd’hui, en juillet 2020, avec la même certitude que celle qui me fit écrire un livre en 2011 sur une idole alors aussi intouchable que #Ghandi. Je parle de l’ancien bourreau du Tibet : le #dalaï_lama.

      Ça, c’est pour le passé. Je peux aussi performer sur le futur. Par exemple, j’ai une petite idée sur le passage de #Yannick_Jadot et #julien_Bayou dans le rang des ennemis de l’écologie, lesquels ont toujours un plat de lentille à offrir aux ambitieux peints en vert. Mais là n’est pas le sujet (j’en parle juste pour prendre date, pour triompher dans quelque temps : « Qui sait-y qui l’avait dit ? »).

      Un peuple qui oublie son passé est condamné à le revivre (Marx), un journaliste qui ne relit pas les #infaux de ses confrères est condamné à toujours utiliser les mêmes versions, ignorant que le truc a déjà été fait, à l’identique.

      Les journalistes se lisent entre eux (« La circulation circulaire de l’information ». Bourdieu). Mais parfois le psittacisme ne marche pas, des journalistes qui ont d’eux-mêmes une opinion qui les oblige à échapper aux caquetage des perroquets, se démarquent.

      Tenez, en 2010, j’étais au Tibet avec deux grands reporters des deux plus grands (par le tirage) quotidiens français : le Monde et le Figaro. J’en ai souvent parlé dans ces colonnes parce qu’il s’est passé un phénomène surprenant. Nous savions tous les trois (car nous lisons la presse et nous avons un autoradio et la télé) que le gouvernement de Beijing se livrait à un génocide au Tibet, que la culture était éradiquée et la religion férocement combattue. 
Ne me dites pas que vous ne le saviez pas vous aussi. « Free Tibet », vous ne découvrez pas en me lisant, là.

      Robert Ménard (aujourd’hui maire de la ville où naquit Jean Moulin) nous avait expliqué le drame tibétain en perturbant à Paris le passage de la flamme olympique pour les JO 2008 de Pékin. Le type qu’on voit avec lui dans les vidéos de l’époque, en t-shirt noir portant en sérigraphie 5 menottes symbolisant les 5 anneaux olympiques, c’est Jean-François Julliard qui a succédé à Ménard à la tête de RSF avant de devenir directeur général de Greenpeace France, fonction qui fait de lui un invité régulier des amphis d’été de LFI. Comprenne qui pourra (2).

      Donc on est au Tibet, mes deux comparses s’envoient des vannes rigolardes, l’un demandant à l’autre quel effet ça fait d’appartenir à des banquiers, l’autre répondant que le ressenti est sans doute le même que celui des journalistes qui sont la propriété d’un marchand d’armes. Ils sont allés voir sur Internet qui je suis. Ils m’épargnent. Je suis là, auréolé du prestige guerrier du Grand Soir, média rigoureux, fiable et qui frappe fort. Et sur qui le mérite. Message reçu jusque dans les montagnes tibétaines.

      Bref, tous les trois, ensemble, chacun sous le regard des autres, nous voyons le Tibet avec sa religion omniprésente, les temples pleins, les monastères grouillant de moinillons, les prières de rues, les montagnes souillées par des grossières peintures bouddhistes, des chapelets de drapeaux de prière claquant au vent. Un envahissement bigot jusqu’à la nausée pour l’athée que je suis.

      Tous les trois, ensemble, chacun sous le regard des autres, nous voyons les écoles où l’enseignement est fait en tibétain (jusqu’à l’université), nous voyons les panneaux indicateurs, les enseignes, les noms des rues rédigés en tibétain, ainsi que les journaux. La télé et la radio parlent le tibétain. Le doyen de l’université de LLassa nous montre une salle contenant des dizaines de milliers de livres en tibétain. Nous assistons aussi à des spectacles (danses, chants) tibétains.

      Tous les trois, ensemble, chacun sous le regard des autres, nous voyons des couples de tibétains accompagnés d’enfants (pas d’UN enfant). La politique de l’enfant unique n’a jamais été imposée au Tibet. D’où une explosion démographique favorisée par le quasi doublement de l’espérance de vie après la fuite du dalaï lama.

      De retour en France, tous les trois, chacun sachant que les autres vont le lire, nous écrivons ce que nous avons vu. Le croirez-vous, aucun n’a écrit que « le régime de Pékin » se livrait à un génocide, éradiquait la culture tibétaine et réprimait les bouddhistes ? Et puisque j’en suis aux confidences, je vous dirai que le journaliste du Figaro m’a envoyé son article et m’a demandé ce que j’en pensais (du bien, d’ailleurs). Le croirez-vous, les gens avec qui j’ai aujourd’hui l’occasion de parler de la Chine doivent surement tous lire Libération parce qu’ils m’expliquent tranquillement que les bouddhistes sont pourchassés dans un malheureux Tibet génocidé où parler le tibétain et prier c’est s’exposer à la prison ?

      Et maintenant, continuez à bien vous tenir, je prétends que si je partais au Xinjiang avec les deux grands reporters du Monde et du Figaro, chacun marquant l’autre « à la culotte », aucun n’écrirait au retour que Beijing se livre à un génocide contre les Ouïghours, brime leur religion, éradique leur culture, charcute les enfants.
Parce que ce n’est pas vrai.
Un peu quand même ? 
Non, pas du tout.
Les charniers de #Timisoara n’étaient pas vrais « un peu » . Les Gilets jaunes n’ont pas envahi « un peu » l’hôpital de la Pitié-Salpétrière, Nicolas Maduro n’a pas été « un peu » élu contre Juan Guaido (qui n’était pas candidat, je le rappelle aux distraits), etc. (3).

      Si je partais au #Xinjiang (j’y suis allé deux fois) avec Renaud Girard et Rémy Ourdan, ils s’affranchiraient des informateurs yankees et autres menteurs professionnels, ils se distingueraient de leurs confères qui écrivent des articles d’une telle débilité qu’ils sont des insultes aux lecteurs, des crachats sur la charte des journalistes. Ils feraient leur job en se respectant.

      #Beijing hait les enfants #ouïghours jusqu’à les tuer pour prélèvement d’organes ? C’est #Goebbels qui vous le dit. Il peut même faire témoigner (de dos) un chirurgien masqué dont le nom a été changé et la voix modifiée. Goebbels peut pondre un article terrifiant à coups de conditionnels, de « selon des témoins… », de « certaines sources affirment… », de « il semblerait que…. », de « un diplomate aurait constaté », « des Ouïghours auraient disparu… » de « des organisation de défense des droits de l’homme… ». Un conditionnel dix fois répété devient un indicatif certifié.

      La caisse dans laquelle le félin #Goebbels se soulage volontiers s’appelle #Libération.

      Il y a quelques années, Le Grand Soir avait démontré qu’un article traficoté de Libération avait fait de Hugo Chavez un antisémite (« Le Credo antisémite de Hugo Chavez » https://www.legrandsoir.info/chavez-antisemitisme-et-campagne-de-desinformation-a-propos-d-un-artic ).

      Un échange vigoureux et public avait alors eu lieu entre Le Grand Soir et Libération. Nous avions les preuves, nous les avons fournies. Irréfutables. Nous avons mis en regard la phrase de Chavez et la même, après troncature par Libération. Libération ergota (4). Pour ses lecteurs, Chavez est donc resté un antisémite. Pour les lecteurs des autres médias aussi, qui choisirent de se taire pour ne pas désavouer Libération. Le clan, la #mafia

      Le journaliste coupable de cette crapulerie est #Jean-Hébert_Armengaud, promu depuis rédacteur en chef de #Courrier_International et son N+1 à Libé, qui l’a couvert jusqu’au bout, est #Pierre_Haski, aujourd’hui chroniqueur tous les matins sur #France_Inter . Promotions au mérite.

      Alors, je le redis ici en invitant mes lecteurs à vérifier : les Ouïghours et les #Tibétains sont de plus en plus (et spectaculairement) nombreux, leur culture est préservée et promue comme jamais dans leur Histoire, leur religion est (trop) libre, l’instruction fait des progrès considérables, les deux républiques autonomes du Xinjiang et du #Tibet votent des lois dont aucune ne permet d’encager les citoyens au simple motif de leur croyance, de stériliser de force les femmes ou d’amputer les enfants.

      Pour répondre plus avant à la déferlante de mensonges sur le Xinjiang, il me faudrait citer des pages entières de mon livre « Le dalaï lama pas si zen » . On pourrait croire que les instigateurs des campagnes mondiales de mensonges ont un logiciel unique avec des cases sur lesquelles cliquer pour que ça démarre.

      La #stérilisation ? « Des villages entiers » (Voir les Mémoires du dalaï lama, longuement citées dans « Le dalaï lama, pas si zen »). 
Le #génocide ? « Observateur critique de la politique chinoise, le Britannique Patrick French, directeur de la « Free Tibet Campaign » (Campagne pour l’indépendance du Tibet) a pu consulter les archives du gouvernement du Dalaï-Lama en exil. Il a découvert que les preuves du génocide étaient des faux et il a démissionné de son poste » (« Le dalaï lama, pas si zen »).

      Cependant, la publicité faite en Occident à cette affaire d’extermination (par la stérilisation et des massacres) de la population tibétaine, a largement contribué hier à un élan de compassion pour le Tibet et le bouddhisme. Aujourd’hui les mensonges « hénaurmes » sur le Xinjiang font pleurnicher les gogos, soudain épris de cette région dont ils seraient bien en peine de citer la Capitale (5).
Ce n’est pas Laurent Joffrin, Pierre Haski, Jean-Hébert Armengaud qui le déploreront.

      Je ne sais pas à qui pense l’excellente humoriste #Blanche_Gardin quand elle affirme (un peu trop crument pour être citée par un site de bonne tenue comme Le Grand Soir) que « Nous vivons dans un pays où les journalistes sucent plus de bites que les prostituées ».

      Maxime VIVAS

      Notes. 
(1) Si l’on rapporte le chiffre de #Radio_Free_Asia au nombre de Ouïghours mâles adultes, il n’en reste pas un dans les rues. Or, continuez à vous tenir bien : j’en ai vus !
      
(2) Il serait injuste de ne pas mentionner les positions exemplaires( et dignes d’un chef d’Etat) de Jean-Luc Mélenchon sur la Chine. Au demeurant, je lui sais gré de me citer et d’inviter ses contradicteurs à me lire ici et ici sur ce sujet où nous sommes synchrones, même si j’ai une liberté d’expression qu’il ne peut avoir. 

      (3) Anecdote personnelle. Me trouvant avec mon fils aîné au commissariat de police de Toulouse le samedi 4 mai 2020 pour nous enquérir du sort de mon fils cadet, Gilet jaune arrêté pour rien dans la manif (Il fut jugé en « comparution immédiate » et acquitté après 42 heures de #GAV) nous apprîmes qu’il s’était tailladé les mains pour écrire avec son sang sur les murs de sa cellule. Nous avons vécu avec cette information terrifiante (que nous cachâmes à sa mère) jusqu’au lundi 6 mai où, devant le tribunal, il apparut, les mains intactes. Il ne se les était même pas « un peu » tailladées. L’automutilation des mains était aussi vraie que l’amputation des enfants ouïghours. Nombre de #journaleux ont un flic dans leur tête.
      
(4) J’aime à raconter cette histoire du Figaro écrivant qu’un film de #Jean_Yanne était « un monument de bêtise ». Jean Yanne s’en servit ainsi dans ses pubs : « Le Figaro : « un monument ! ».
      
(5) #Urumqi, 2 millions d’habitants.
      #merdias #journullistes #médias #propagande #us #usa #Jamestown_Foundation #libération

  • HCDH | Bachelet sounds alarm over Lebanon economic crisis, calls for urgent and unified response
    https://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=26072&LangID=E

    The UN High Commissioner for Human Rights Michelle Bachelet today warned of the crippling impact of the socio-economic crisis on Lebanon’s population, and urged the Government, political parties and the financial sector to work together to ensure the protection of the poorest and most vulnerable.
    Vulnerable Lebanese, in addition to other vulnerable groups such as refugees and migrant workers, are increasingly unable to meet their basic needs, she said. “This situation is fast spiralling out of control, with many already destitute and facing starvation as a direct result of this crisis,” Bachelet said.
    "The growing economic shocks, coupled with the outbreak of COVID-19, have touched all sections of society. Many have lost jobs, seen their life-savings evaporate before their eyes and lost their homes.

    #Covid19#migrant#migration#liban#onu#droitsfondamentaux#pauvrete#vulnerabilite

  • Syrian Kurds Alarmed Over UN Security Council Vote on Aid - Voices of America

    Kurdish officials in northeast Syria are expressing disappointment following a vote by the United Nations Security Council that failed to address “the deteriorating humanitarian situation” in that part of the war-torn country.

    The U.N. Security Council on Saturday approved a resolution authorizing an international program that will deliver aid to the rebel-held northwest Syrian province of Idlib through one border crossing.

    However, the majority of the council, including the U.S., wanted to reopen another border crossing with Turkey and a third on Syria’s northeast border with Iraq in order to get aid to an estimated 1.3 million Syrians in need of medical supplies

    #Covid-19#Syrie#Rojava#Idlib#Turquie#Frontière#aide_internationale#Politique_internationale#ONU#migrant#migration

    https://www.voanews.com/extremism-watch/syrian-kurds-alarmed-over-un-security-council-vote-aid

  • Les Nations unies en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale sont préoccupées par la vulnérabilité accrue des migrants en pleine COVID-19 | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/les-nations-unies-en-afrique-de-louest-et-en-afrique-centrale-sont-preoccupees-
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/west_africa_0.png?itok=DTCbxAa8

    Le Réseau régional des Nations Unies sur les migrations et le Comité exécutif régional des Nations Unies sur la COVID-19 en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale s’inquiètent pour le bien-être de millions de migrants à travers la région en pleine crise de COVID-19. Bien qu’ils soient confrontés aux mêmes menaces sanitaires de la COVID-19 que tout autre être humain, les migrants peuvent être exposés à un niveau de vulnérabilité plus élevé lié à la discrimination et à l’exclusion dans leurs conditions de vie et de travail ou dans leur accès aux services de base, notamment les soins de santé. Dans ces circonstances difficiles, les migrants peuvent être exposés à des exactions et d’autres violations des droits de l’homme.
    Plus de 30 000 migrants sont actuellement bloqués aux frontières et plus de 2 000 attendent une aide dans des centres de transit surpeuplés où ils sont exposés à un risque accru d’infection par la COVID-19. Depuis l’apparition de l’épidémie dans la région, des milliers de personnes ont été abandonnées dans le désert par les passeurs et les trafiquants le long des itinéraires migratoires. Certains ont été expulsés, mettant leur vie et leur santé en danger, tandis que d’autres sont victimes de discrimination, de discours haineux et de xénophobie.
    Alors que les gouvernements d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale prennent des mesures préventives telles que la fermeture des frontières pour protéger leurs pays de la propagation de la COVID-19, les migrants, y compris ceux en situation irrégulière, peuvent être touchés de manière disproportionnée, incapables d’accéder aux soins de santé, aux services sociaux ou de se protéger. En outre, la fermeture des frontières limite davantage les possibilités de migration régulière, y compris le retour, tout en obligeant les migrants à emprunter des itinéraires migratoires plus dangereux et en les exposant au risque d’être exploités, extorqués ou maltraités.

    #Covid-19#migrant#migration#onu#afriquedelouest#afriquecentrale#vulnerabilite

  • HCDH | Eradiquer la pauvreté pour 2030 est un rêve qui s’éloigne, selon un expert de l’ONU
    https://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=26043&LangID=F

    La pandémie du Covid-19 menace de famine 250 millions de personnes supplémentaires et douche les espoirs d’éradiquer la pauvreté pour 2030, constate un expert de l’ONU dans un rapport publié aujourd’hui.

    Le rapport, présenté aujourd’hui au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU par Olivier De Schutter, Rapporteur Spécial sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme, a été préparé par son prédécesseur Philip Alston. Il dénonce la manière dont les gouvernements ont tablé sur la croissance économique comme moyen de réduire la pauvreté. Il relève que l’agenda 2030 de l’ONU reposant sur les Objectifs de développement durable prend appui sur une mesure de la pauvreté promue par la Banque mondiale, fixée à un niveau beaucoup trop bas, permettant aux gouvernements de se se conforter dans l’illusion que des progrès significatifs sont réalisés dans la lutte contre la pauvreté.
    Le rapport rappelle que la pandémie va faire croître les chiffres de l’extrême pauvreté de 176 millions d’individus, renforçant l’exclusion que subissent de longue date les personnes ayant des faibles revenus, parmi lesquelles les femmes, les travailleurs migrants et les réfugiés sont sur-représentés. Le bilan catastrophique de la communauté internationale dans la lutte contre la pauvreté, les inégalités et le mépris des vies humains précède la pandémie.

    #Covid-19#migrant#migration#onu#pauvrete#droitsfondamentaux

  • Russia holds key to UN Syria aid operation - The new humanitarian

    That means that all aid to the northwest is trucked in from neighbouring Turkey, by both NGOs and the UN. UN agencies have been authorised to bring aid across Syria’s borders without al-Assad’s approval since 2014 by Security Council Resolution 2165 and its latest update, numbered 2504. The resolution allows the UN to use two Turkey-Syria border crossings, Bab al-Hawa and Bab al-Salameh.

    The resolution is set to expire on 10 July, and major powers are still hashing out the details of a possible renewal, which was discussed in the Security Council on Monday. All eyes are on Moscow, as al-Assad’s ally could effectively end UN cross-border aid with a single veto.

    #Covid-19#Moyen-Orient#Rojava#Iraq#Syrie#Frontière#aide_internationale#Politique_internationale#ONU#migrant#migration

    https://www.thenewhumanitarian.org/analysis/2020/07/01/syria-turkey-aid-un-security-council-decision

  • MENA refugees uniquely vulnerable to effects of COVID-19 - The Arab Weekly
    “Refugees and displaced people around the world face a triple emergency: conflict and displacement, COVID-19 and the global economic crisis it has generated,” said International Rescue Committee President David Miliband.

    In Syria, Iraq, Yemen, Jordan, Lebanon and other countries in the region, millions of refugees are struggling to protect themselves from the novel virus and weather the worsening economic crisis.

    “Refugees and displaced people around the world face a triple emergency: conflict and displacement, COVID-19 and the global economic crisis it has generated, and now the clear failure of global leadership to act to prevent and treat the disease,” said International Rescue Committee President David Miliband.

    “The world is experiencing the worst economic downturn since the Great Depression, and the contractions in economic activity in response to COVID-19 are having a disproportionate impact on hunger in conflict-affected states,” he said.

    #Covid-19#Moyen-Orient#Frontière#aide_internationale#Politique_internationale#ONU#migrant#migration

    https://thearabweekly.com/mena-refugees-uniquely-vulnerable-effects-covid-19

  • HCDH | Spain: Passing the buck on exploited migrant workers must end, says UN expert
    https://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=26007&LangID=E

    The Government and Spanish companies must immediately improve abysmal conditions for neglected migrant labourers deployed as “essential workers” to pick strawberries during the COVID-19 pandemic while the rest of Spain was under lockdown, a UN expert said today.
    The UN Special Rapporteur on extreme poverty and human rights, Olivier De Schutter, said all authorities are responsible for ensuring that migrant workers are guaranteed conditions, including access to adequate healthcare, that meet international standards.

    #Covid-19#migrant#migration#onu#espagne#droits#travailleurmigrant

  • Open Letter to the United Nations Security Council on the Syria cross-border resolution - CARE International

    The United Nations Security Council has until July 10 to renew the Syria cross-border resolution, which ensures lifesaving UN aid reaches over four million Syrians living in areas outside of the Government of Syria’s control. NGO leaders are calling on the Security Council to renew the resolution for a period of 12 months and to re-authorize UN access to Northeast Syria to ensure vulnerable populations are able to receive the aid they need as humanitarian agencies struggle to scale up and respond to COVID-19.
    For more than four million Syrians who live in areas outside of the Government of Syria’s control, the cross-border mechanism is a critical lifeline providing food, shelter, hygiene, and critical medical services. Without it, people will go hungry and will be denied access to critical healthcare services, including those needed to respond to COVID. Simply put, lives will be lost.

    #Covid-19#Moyen-Orient#Rojava#Syrie#Frontièreintérieure#ouverture#Commerce#Aide_humanitaire#ONU#migrant#migration

    https://reliefweb.int/report/syrian-arab-republic/open-letter-united-nations-security-council-syria-cross-border

  • Into the unknown: Listening to Syria’s displaced in the search for durable solutions - Action contre la faim -RAPPORT

    Over 50 Syrian and international NGOs published a report calling for action by participants of the upcoming Brussels IV Conference on the Future of Syria and the Region to support people displaced in and from Syria in their search for an end to displacement. Research that was conducted to better understand the views and preferences of internally displaced people (IDPs) and refugees found that very few see themselves as holding a viable prospect for a durable solution – safe return and sustainable reintegration, local integration or resettlement –in the coming years.

    #Covid-19#Syrie#ONG#ONU#Camp#Déplacés#Guerre#migrant#migration#santé

    https://reliefweb.int/report/syrian-arab-republic/unknown-listening-syria-s-displaced-search-durable-solutions

    https://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/Into%20the%20Unknown_NGO%20Durable%20Solutions%20Report_FINAL%20EN.pdf

  • How to Aid Syria Without Aiding Assad- Foreign Policy

    U.N. agencies also failed to fully take advantage of options to move cross-border aid into non-regime areas. The U.N. Security Council created a dedicated mechanism in 2014 which authorizes humanitarian actors to use border crossings to deliver assistance to Syria from Turkey, Iraq, or Jordan without the Assad regime’s approval. This lack of impartiality from certain U.N. agencies in Damascus recently impacted the COVID-19 response. The World Health Organization (WHO) assisted Damascus in February, but did not use cross-border corridors in northwest Syria until late March and delivered equipment in northeast Syria in May only to regime emissaries.

    #Covid-19#Moyen-Orient#Rojava#Iraq#Syrie#Frontière#aide_internationale#Politique_internationale#ONU#migrant#migration

    https://foreignpolicy.com/2020/06/24/how-to-aid-syria-without-aiding-assad

  • La France vient de prendre la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU :

    Nous sommes à un tournant dans l’histoire du conflit israélo-palestinien
    INTERVENTION A TITRE NATIONAL DE M. NICOLAS DE RIVIERE REPRESENTANT PERMANENT DE LA FRANCE AUPRES DES NATIONS UNIES AU CONSEIL DE SECURITE, New York, le 24 juin 2020
    https://onu.delegfrance.org/Nous-sommes-a-un-tournant-dans-l-histoire-du-conflit-israelo-palest

    Ces paramètres sont clairs et bien connus : deux Etats, vivant en paix et en sécurité le long de frontières sûres et reconnues, avec Jérusalem comme capitale des deux Etats. Une annexion, quelle qu’en soit le périmètre, serait un pas sans doute irréversible dans la direction inverse : celle de l’Etat unique, qui mettrait un terme aux aspirations nationales des Palestiniens et au projet démocratique israélien.

    Même s’il veut bien faire, le passage en gras est une affirmation raciste, qui reprend le discours de Jean-Yves Le Drian au Sénat :
    https://seenthis.net/messages/863022

    #Palestine #ONU #France #annexion #racisme

  • Journée des réfugiés : être solidaires de ceux qui fuient la guerre et les persécutions | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2020/06/1071382

    80 millions. C’est le nombre de femmes, d’enfants et d’hommes dans le monde entier qui ont été contraints de quitter leur foyer en tant que réfugiés ou personnes déplacées à l’intérieur de leur pays. « Un nombre record », a rappelé Filippo Grandi, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. « Fait plus choquant encore : dix millions de ces personnes ont fui au cours de la seule année dernière », a, de son côté, précisé António Guterres, le Secrétaire général de l’ONU qui fut pendant 10 ans à la tête du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
    Réponse au coronavirus : prendre en compte les réfugiés
    Cette année, le coronavirus constitue une menace supplémentaire pour les personnes réfugiées et déplacées, qui comptent parmi les plus vulnérables. Dans sa récente note de synthèse sur la Covid-19 et les personnes en situation de déplacement, le Secrétaire général a appelé les gouvernements à s’assurer qu’elles soient prises en compte dans tous les plans de riposte et de relance.

    #Covid-19#migrant#migration#onu#refugie

  • HCDH | Croatia: Police brutality in migrant pushback operations must be investigated and sanctioned – UN Special Rapporteurs
    https://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=25976&LangID=E

    Croatia must immediately investigate reports of excessive use of force by law enforcement personnel against migrants, including acts amounting to torture and ill-treatment, and sanction those responsible, UN human rights experts said today.

    #Covid-19#migrant#migration#onu#croatie#droitsfondamentaux

  • Timely $10 million USAID contribution protects more communities against COVID-19 outbreak - UN development programme

    The United States Agency for International Development (USAID) has committed over US$10 million recently to fight the COVID-19 pandemic in Iraq, allowing the United Nations Development Programme (UNDP) to scale-up its response to the pandemic into three additional governorates.

    The funds – pledged under UNDP’s Funding Facility for Stabilization for activities implemented in partnership with the Government of Iraq – will be used to rehabilitate healthcare facilities and provide medical equipment and furniture to hospitals in the originally-identified priority locations of Basra, Duhok, Karbala, Kirkuk, Najaf, and Ninewa, as well as three additional areas: Babil, Dhi Qar and Maysan.

    Funding will also be used to rehabilitate the East Mosul Medical Fluid Factory – one of the largest in Iraq, and a critical source of medical supplies to government hospitals, primary healthcare centres and pharmacies. The factory was severely damaged in the ISIL conflict.

    #Covid-19#Iraq#Aide#ONU#Pandémie#Santé#hôpital#migrant#migration

    https://reliefweb.int/report/iraq/timely-10-million-usaid-contribution-protects-more-communities-against-co

  • Journée internationale des envois de fonds à la famille | Nations Unies
    https://www.un.org/fr/observances/remittances-day

    Cette année, la Journée internationale des envois de fonds à la famille sera célébrée dans des conditions très particulières. La COVID-19 a eu un impact sans précédent sur le monde. Des millions de travailleurs migrants ont perdu leur emploi et de nombreuses familles ne recevront pas les envois de fonds dont la plupart dépendaient pour survivre. Avec pour conséquence une augmentation soudaine de la pauvreté à travers le monde, beaucoup de ces familles qui bénéficiaient de cette aide, sont tombées sous le seuil de pauvreté. Atteindre les objectifs de développement durable dans ces conditions économiques dans ces les pays en développement semble encore plus difficile.
    Les familles concernées par les envois de fonds sont généralement à la fois ingénieuses et très résiliantes face à des circonstances difficiles et instables. Cependant, la COVID-19 a bouleversé tout un système touchant directement 200 millions de travailleurs migrants dans le monde, dont la moitié sont des femmes, et les 800 millions de membres de leurs familles respectives.
    Les travailleurs migrants sont des contributeurs essentiels à la fois dans les lieux où ils vivent actuellement et dans leurs communautés d’origine. Quand leurs conditions de travail se trouvent affectées, cela perturbe aussi - par effet domino - environ 40 pays d’origine et plus de 125 pays d’accueil dans le monde. Les envois de fonds internationaux vers les pays en développement devraient donc chuter de 110 milliards de dollars américains en 2020 et il faudra attendre de nombreuses années avant qu’ils ne reviennent à leurs niveaux précédents.

    #Covid-19#migrant#migration#onu#diaspora#envoidefonds

  • Protéger et contrôler : les deux visages du #HCR

    Pour qui s’intéresse aux questions migratoires au travers des reportages des médias non spécialisés, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (#HCR) apparaît comme une ONG, alors qu’il s’agit d’une agence onusienne et que plus de 85% de son #budget provient de contributions étatiques. Son point de vue est ainsi régulièrement convoqué pour contrebalancer les discours hostiles aux réfugié·e·s. Pour le HCR, qui fait appel à la générosité du public, la #communication est d’ailleurs centrale.

    Les déclarations du HCR, destinées à être reprises par la presse, sont conçues pour ne pas heurter ses principaux donateurs. Ce sont donc ses #non-dits qui doivent être décryptés. Ainsi, en février 2020, en réaction à la situation dramatique des réfugié·e·s maintenu·e·s dans les #hotspots grecs, le HCR demandait une « action décisive pour mettre fin aux conditions alarmantes dans les îles de la mer Égée ». Mais le terme de hotspot ne figure pas dans le communiqué, le HCR lui préférant l’euphémisme « centre de réception » ; et, s’il en appelle aux responsabilités du gouvernement grec, il passe sous silence celles de l’Union européenne (UE), qui a inventé la « #solution_hotspot » en 2015, dont le HCR est lui-même partie prenante depuis l’origine. De même, pour expliquer, au début de l’année 2020, que « la #Libye n’est pas un pays sûr, ni une terre d’asile », la porte-parole du HCR évoque le contexte politique chaotique dans le pays.

    Mais elle ne fait aucune allusion aux efforts menés depuis des années par les pays européens pour empêcher les exilé·e·s de prendre la mer, les condamnant à être les otages des milices.

    Partagé entre sa mission et les injonctions de ses #bailleurs, le HCR ne peut être considéré comme un lanceur d’alerte, ni même un acteur humanitaire : sa présence dans les îles grecques comme en Libye tient à ce qu’il a été acteur du processus de #mise_à_distance et de #tri des exilé·e·s prôné par l’UE. Dès lors, ses cris d’alarmes, aussi sporadiques qu’inconséquents, n’offrent pas de secours véritable aux femmes et aux hommes que la #convention_de_Genève ne protège plus.

    http://www.migreurop.org/article2991

    #protection #réfugiés #asile #migrations #ONU #contrôle #externalisation #mots #vocabulaire #terminologie

    Pour télécharger la note de #Migreurop en pdf :
    http://www.migreurop.org/IMG/pdf/note_11_fr.pdf

    ping @rhoumour @karine4 @_kg_

  • OHCHR | COVID-19: Urgent help for India’s forgotten migrant workers must follow Supreme Court ruling, say UN experts

    UN experts said today the Indian Government must urgently comply with a Supreme Court order to ensure the wellbeing of more than 100 million internal migrant workers suffering hardship after COVID-19 measures forced them to travel long distances home, many on foot

    https://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=25926&LangID=E


    #Covid-19#migrant#migration#onu#inde#travailleurmigrant

  • UN secretary-general praises Kurdish doctor’s contribution to COVID-19 response - Rudaw
    Secretary-General of the United Nations António Guterres commended a Kurdish former refugee and doctor for his contribution to the global COVID-19 response in a video call Wednesday .

    #Covid-19#Iraq#KRG#Medecin#ONU#Pandémie#Santé#hôpital#migrant#migration

    https://www.rudaw.net/english/world/04062020

  • A #Chypre, des centaines de migrants entassés dans un camp, dans l’attente de leur sort

    Vivre dans un camp fermé et surpeuplé ou rentrer au pays ? A Chypre, plusieurs centaines de demandeurs d’asile ont été instantanément placés devant ce choix quasi impossible, en pleine pandémie de Covid-19. Et ils restent, à ce jour, dans l’attente d’un sort meilleur.

    « Soit tu montes dans un bus (pour le camp) soit tu signes un papier disant que tu veux retourner dans ton pays », explique Ighodalo à l’AFP. Ce migrant nigérian, qui témoigne sous pseudonyme, fait partie des dizaines de demandeurs d’asile auparavant logés dans des hôtels-appartements à Aya Napa (sud-est) et transférés brusquement dans un camp de l’île par les autorités.

    « Nous n’avons même pas eu le temps de lire le papier », poursuit-il.

    Contacté par téléphone, Ighodalo est désormais bloqué dans le camp de #Pournara, à #Kokkinotrimithia, près de la capitale Nicosie. Constitué de #préfabriqués et de #tentes des #Nations_unies, entourés de barbelés, ce camp construit pour 200 personnes abrite actuellement environ 800 migrants.

    Pour justifier ce déplacement impromptu, Chypre explique ne plus être en mesure de payer les 19 millions d’euros par an de logements pour les migrants.

    Pour une population de moins d’un million d’habitants, « nous avons un nombre considérable de migrants, et 75 % ne sont pas des réfugiés », explique à l’AFP le ministre de l’Intérieur, Nikos Nouris, rencontré dans ses bureaux de Nicosie.

    Pour s’attaquer au plus haut taux de demandes d’asile par habitant d’Europe, M. Nouris dit vouloir à la fois accélérer les procédures d’admission et les rapatriements volontaires.

    – Gale -

    Séparée de la Turquie par un bras de mer de moins de 100 km de large, l’île méditerranéenne est entrée divisée dans l’UE en 2004. Seule reconnue par la communauté internationale, la République de Chypre contrôle les deux tiers sud. Au nord se trouve une autoproclamée République turque (RTCN), uniquement reconnue par Ankara.

    Ce territoire septentrional est une porte d’entrée pour les migrants, qui arrivent par bateaux puis entrent dans le sud via la « ligne verte », surveillée par l’#ONU et qui serpente l’île sur quelque 180 km.

    Cette zone tampon, qui compte une dizaine de points de passage, a vu le nombre de migrants augmenter régulièrement ces dernières années. Des Syriens - le pays en guerre est tout proche - mais aussi des Camerounais, Nigérians, Indiens, Pakistanais ou Bangladais.

    Les demandes d’asile sont ainsi passées de 2 253 en 2015 à 13 648 en 2019, indique le ministre chypriote."Nous voulons accueillir des réfugiés", enchaîne Nikos Nouris. « Mais nous ne pouvons plus accueillir, dans un tel nombre, tous les migrants économiques. »

    A ce jour, Ighodalo ne peut sortir du camp de Pournara. Car si Chypre lève progressivement les mesures de confinement liées à la lutte contre le coronavirus, les portes du centre restent fermées en raison d’apparition de cas de gale, selon le ministère chypriote de la Santé.

    – « Endroit horrible » -

    Pour Doros Polycarpou, du groupe de défense des droits des migrants Kisa, la décision de les détenir sans recours dans ce camp a constitué « une violation sérieuse » de la loi. Et, selon lui, Nicosie entendait faire passer un message : « Ne venez plus à Chypre ».

    En ce début d’été, une campagne multilingue d’envoi de SMS vient d’ailleurs d’être lancée par les autorités pour informer les migrants que Chypre, situé hors de l’espace Schengen, n’était pas un billet d’entrée pour le Vieux continent.

    Dépité, un autre demandeur d’asile nigérian, qui souhaite également conserver l’anonymat, dit lui avoir choisi l’option du rapatriement, en renonçant à sa demande d’asile.

    « On m’a mis dans le camp (de Pournara) quand je suis arrivé à Chypre », raconte-t-il. "Je ne veux pas y retourner. Jamais. C’est un endroit horrible.

    "Une autre ONG, Cyprus Refugee Council, dénonce aussi les « conditions très difficiles » dans le camp, « fermé, surpeuplé et sans information claire sur quand (les migrants) seront autorisés à partir ».Les autorités assurent travailler à l’installation de meilleurs équipements. Et, une fois l’épidémie de gale jugulée, Pournara pourra rouvrir, tout comme Kofinou, autre camp de migrants, avance M. Nouris.

    En attendant, le ministre souligne qu’aucun cas de Covid-19 n’a été enregistré parmi les migrants.

    Et si les rapatriements vers 17 pays considérés comme « sûrs » ont débuté, Nikos Nouris réitère son engagement d’une accélération de l’étude des demandes d’asile, à la faveur de personnels supplémentaires et d’une nouvelle loi.

    Mais « si une autre vague de migrants arrive », et « si la Turquie (...) continue d’envoyer des gens dans les zones occupées de Chypre » (le nord de l’île, ndlr), alors « nous allons connaitre un moment difficile », prévient le ministre, qui en appelle à une plus grande solidarité de l’UE.

    https://www.courrierinternational.com/depeche/chypre-des-centaines-de-migrants-entasses-dans-un-camp-dans-l
    #attente #asile #migrations #réfugiés #camps

    ping @isskein @karine4

  • ‘Grateful to countries that opened borders, hearts to refugees, migrants’
    #Covid-19#migrant#migration#ONU#monde#accueil

    https://thefinancialexpress.com.bd/world/grateful-to-countries-that-opened-borders-hearts-to-refugees

    UN Secretary-General Antonio Guterres has lauded the developing countries that have opened their borders and hearts to refugees and migrants, despite their own social, economic, and now health, challenges.