• #Rapport de l’#ONU sur la météo, d’OMM, alerte sur le #climat.
    https://bit.ly/3wtp5si
    Les prévisionnistes disent que le seuil de 1,5 degré sera vite dépassé. @OMM
    vendredi 13 mai 2022, par Hugo Mastréo

    Après le rapport sur la crise climatique du GEIC, c’est l’institution spécialisée des Nations unies « OMM » (Organisation Météorologique Mondiale) qui émet son alerte. Alors qu’il n’est pas possible d’endiguer la voracité de l’humanité qui induit la production des énergies fossiles, faute de disposer de sources plus vertes ou propres des atteintes à l’environnement.

  • Une visite « non supervisée » et « ouverte » au Xinjiang pour la Commissaire aux Droits de l’homme de l’ONU

    En soulignant que son voyage n’est pas une enquête, la Chef des droits de l’homme de l’#ONU, Michelle Bachelet, a terminé sa visite de six jours en #Chine et dans sa région du #Xinjiang par une déclaration samedi soir et a déclaré que sa mission avait eu des discussions larges et ouvertes avec des personnes de différents secteurs de la région, y compris des prisonniers et d’anciens stagiaires de centres d’enseignement et de formation professionnels et que toutes ces réunions avaient été organisées par sa délégation.

    http://tibetdoc.org/index.php/politique/ouighours-et-tibetains/666-une-visite-non-supervisee-et-ouverte-au-xinjiang-pour-la-commissaire-a

  • UN Warns of ‘Total Societal Collapse’ Due to Breaching of Planetary Boundaries – Byline Times
    https://bylinetimes.com/2022/05/26/un-warns-of-total-societal-collapse-due-to-breaching-of-planetary-bound

    A landmark report by the United Nations concludes that ‘global collapse’ is becoming more likely. But was it watered-down before being published?

  • L’humanité à l’ère d’une spirale d’#autodestruction, prévient l’ONU | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2022/04/1118902

    L’UNDRR attribue la forte augmentation des catastrophes dans le monde à une « perception brisée du risque basée sur l’optimisme, la sous-estimation et l’invincibilité ». Une perception qui conduit naturellement à « des décisions politiques, financières et de développement qui exacerbent les vulnérabilités existantes et mettent les gens en danger ».

    • La #perception erronée des risques par l’humanité renverse les progrès mondiaux dans une « #spirale_d'autodestruction », selon un nouveau rapport de l’ONU

      Le monde pourrait défaire les progrès sociaux et économiques et faire face à 1,5 catastrophe quotidienne d’ici 2030, selon le Bilan mondial phare de l’ONU.

      26 avril 2022, NEW YORK/GENÈVE – Les activités et comportements humains contribuent à l’augmentation du nombre de catastrophes à travers le monde, mettant en danger des millions de vies ainsi que l’ensemble des acquis sociaux et économiques, avertit un nouveau rapport de l’ONU.

      Publié par le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR), en amont de la Plate-forme mondiale pour la réduction des risques de catastrophe qui se déroulera en mai, le Bilan mondial 2022 (GAR 2022) révèle qu’entre 350 et 500 catastrophes de moyenne à grande ampleur ont été enregistrées chaque année au cours des deux dernières décennies. Ce chiffre devrait atteindre 560 catastrophes par an, soit 1,5 par jour, d’ici 2030.

      Le Bilan mondial 2022 attribue ces catastrophes à une perception erronée des risques guidée par « l’optimisme, la sous-estimation et l’invincibilité », conduisant à des décisions politiques, financières et de développement qui exacerbent les vulnérabilités et mettent des vies en danger.

      Le monde doit redoubler d’efforts pour intégrer les risques de catastrophe dans notre façon de vivre, de construire et d’investir, qui entraîne actuellement l’humanité dans une spirale d’autodestruction », a déclaré Amina J. Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, qui a présenté le rapport au siège de l’ONU à New York.

      « Nous devons transformer notre complaisance collective en action. Ensemble, nous pouvons ralentir le rythme des catastrophes évitables tout en nous efforçant d’atteindre les objectifs de développement durable pour tous, partout. »

      Le rapport, intitulé « Notre monde en danger : transformer la gouvernance pour un avenir résilient », constate que la mise en œuvre des stratégies de réduction des risques de catastrophe préconisées par le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe 2015-2030 a réduit le nombre de personnes touchées et tuées par des catastrophes au cours de la dernière décennie.

      Malgré cela, l’ampleur et l’intensité des catastrophes augmentent, et plus de personnes ont été tuées ou touchées par des catastrophes au cours des cinq dernières années qu’au cours des cinq précédentes.

      Les catastrophes ont un impact disproportionné sur les pays en développement, qui perdent en moyenne 1% de leur PIB par an sous l’effet de catastrophes, contre 0,1 à 0,3% dans les pays développés. C’est la région Asie-Pacifique qui supporte le coût le plus élevé, avec une perte de PIB imputable aux catastrophes de 1,6% en moyenne chaque année. Dans les pays en développement, ce sont aussi les personnes les plus pauvres qui souffrent le plus.

      Aux effets à long terme des catastrophes s’ajoute l’absence d’assurance soutenant les efforts pour reconstruire des bâtiments sûrs. Depuis 1980, seulement 40% des pertes liées aux catastrophes étaient couvertes par une assurance, les taux de couverture dans les pays en développement étant souvent inférieurs à 10%, et parfois proches de zéro, selon le rapport.

      « Les catastrophes peuvent être évitées, mais seulement si les pays investissent du temps et des ressources pour comprendre les risques et les réduire », a déclaré Mami Mizutori, Représentante spéciale du Secrétaire général pour la réduction des risques de catastrophe et chef de l’UNDRR.

      « Ignorer délibérément les risques, sans les intégrer dans la prise de décision, revient pour le monde à financer sa propre destruction. Les secteurs essentiels, des gouvernements au développement, en passant par les services financiers, doivent de toute urgence repenser la façon dont ils perçoivent et gèrent les risques de catastrophe. »

      Les phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes qui résultent du changement climatique font partie des risques les plus menaçants. Le Bilan mondial 2022 réitère les appels à accélérer les efforts d’adaptation lancés lors de la COP26 en démontrant comment les responsables politiques peuvent prendre en compte la résilience climatique dans leurs décisions de développement et d’investissements. Ces initiatives comprennent la réforme de la planification budgétaire nationale pour tenir compte des risques et de l’incertitude, tout en reconfigurant les systèmes juridiques et financiers pour inciter à la réduction des risques. Elles offrent également des exemples dont les pays peuvent s’inspirer, comme l’innovante taxe carbone sur les carburants introduite par le Costa Rica en 1997, qui a contribué à inverser la déforestation, facteur majeur de risques de catastrophe, tout en stimulant l’économie. En 2018, 98% de l’électricité au Costa Rica provenait de sources d’énergie renouvelables.

      Rédigé par un groupe d’experts issus du monde entier, le Bilan mondial est une synthèse des domaines d’expertise indispensables pour comprendre les risques complexes et les réduire. Ses conclusions alimenteront l’examen à mi-parcours de la mise en œuvre du Cadre de Sendai, occasion de recenser les défis et de passer en revue les progrès de chaque pays par rapport à l’objectif, aux cibles et aux priorités d’action dudit cadre.

      « À l’heure de l’examen à mi-parcours du Cadre de Sendai, ce rapport doit être entendu comme un signal d’alarme pour accélérer l’action sur les quatre priorités du Cadre et arrêter la spirale ascendante des catastrophes », a déclaré Mami Mizutori.

      « La bonne nouvelle est que les décisions humaines sont les principaux catalyseurs des risques de catastrophe ; nous avons donc le pouvoir de réduire considérablement les menaces qui pèsent sur l’humanité, et en particulier sur les plus vulnérables. »

      https://www.undrr.org/fr/news/la-perception-erronee-des-risques-par-lhumanite-renverse-les-progres-mondiaux

      pour télécharger le rapport : "Global Assessment Report on Disaster Risk Reduction 2022"
      https://www.undrr.org/publication/global-assessment-report-disaster-risk-reduction-2022

      #rapport #ONU #risques #UNDRR #optimisme #sous-estimation #invincibilité #climat #changement_climatique #catastrophes #effondrement #collapsologie

  • The Missing Link in a UN Cold Case? A French Death Warrant Against Dag #Hammarskjold Comes to Light
    https://www.passblue.com/2022/04/14/the-missing-link-in-a-un-cold-case-a-french-death-warrant-against-dag-hamm

    Six decades after the unexplained death of United Nations Secretary-General Dag Hammarskjold and 15 other people in a plane crash in Central Africa, a new discovery in French government archives may bring researchers closer to the truth and answer a famous Cold War riddle: Who killed Hammarskjold?

    The discovery of an important clue happened in November 2021, following yearslong research into the death of the secretary-general. It began with a yellow folder, whose cover was marked with an “H” in blue and the words “TRÈS SECRET” written across the top in a red stamp. “H” stood for Dag Hammarskjold, it turned out. The file from the French intelligence service (SDECE), dated July 1961 and destined for French Prime Minister Michel Debré, was kept in the French National Archives. It contained a typewritten death warrant against UN Secretary-General Dag Hammarskjold, issued by a mysterious “executive committee” that had “gathered to examine . . . the behaviour of Mister Hammarskjoeld in Tunisia,” where French forces were besieged by Tunisian militias in the coastal town of Bizerte and the secretary-general tried to intervene on July 26, 1961.

    Asserting that Hammarskjold’s “angst of the Russians” made him “change his mind and decide to support them in the Congo,” another serious crisis facing the UN at the time, the warrant concluded that it was “high time to put an end to his harmful intrusion [sic]” and ordered “this sentence common to justice and fairness to be carried out, as soon as possible.”

    The “angst of the Russians” openly referred in the letter to the UN presence in Congo and the oversize influence of Afro-Asian countries in the peacekeeping mission there.

    The warrant had no signature. Just three letters and a notorious acronym: OAS (Organisation Armée Secrète, or Secret Armed Organization), a far-right French dissident paramilitary group opposing Algerian independence and the the Gaullist regime. The clandestine movement, which was mostly operational from 1961 to 1962, even tried to murder President Charles de Gaulle on Aug. 22, 1962. It killed 1,700 to 2,200 people, mostly French and Algerian civilians, French soldiers, police officers, politicians and civil servants, during its brief existence.

    Somehow, the death warrant — a facsimile that seemed to be a transcription of an original letter — ended up in the personal files of a legendary man from the shadows and chief adviser to President de Gaulle on African affairs and mastermind of the “Françafrique” networks, Jacques Foccart (who lived from 1913 to 1997). The document appears to be authentic, given the fact that it was found in Foccart’s confidential files preserved by the French National Archives.

    The text itself mentions the Bizerte crisis and Hammarskjold’s intervention in Tunisia, which puts the letter sometime between July 26 and 31, 1961, as the date cannot be fully read on the envelope. A 2019 investigation by the French government into the cause of Hammarskjold’s death makes no reference to link the OAS to the 1961 crash of the Albertina plane carrying the secretary-general and others.

    Was the original letter intercepted before it reached New York City and Hammarskjold himself?

    It is impossible to know.

    Did the UN ever see it?

    Probably not, considering there are no traces of it in the UN archives or in Brian Urquhart’s personal notes on Hammarskjold, who was originally a Swedish diplomat. As a former UN under secretary-general for special political affairs, Urquhart, who was British, wrote a biography of his boss.

    Six weeks after the approximate date on the letter, Hammarskjold was dead. On Sept. 18, 1961, he was killed along with his party of 15 other UN officials and air crew in a plane crash that night near Ndola, in Northern Rhodesia (now Zambia), while trying to stop hostilities in Katanga, a breakaway province in the newly independent Congo.

    Their deaths were ruled an accident by a North Rhodesian official investigation, while a subsequent UN investigation refrained from reaching such a conclusion, given the many outstanding questions regarding the crash. The UN investigation was reopened in 2016 by then-Secretary-General Ban Ki-moon, following newly uncovered testimonies of African eyewitnesses and renewed suspicions that there had been another plane in the air that night.

    After six years and two interim reports, Mohamed Chande Othman, a former Tanzanian chief justice who has been leading the independent inquiry for the UN on Hammarskjold’s death, is expected to hand his conclusions to UN Secretary-General António Guterres in September 2022. Since 2016, Othman had tirelessly been asking member states to “conduct a thorough review of their records and archives, particularly from their intelligence agencies,” as part of the inquiry’s mandate. Despite having gathered a “significant amount of evidence,” Othman, known as a UN “eminent person,” is at pains to “conclusively establish” the exact circumstances of the crash, Othman’s latest report says.

    Several major countries have been openly reluctant to cooperate, in particular the United States, Britain, South Africa and, to a lesser extent, France.

    Indeed, in 2018, the French government finally named a historian, Maurice Vaïsse, to respond to Othman’s request. The result was disappointing. The report of Vaïsse, confidentially released in 2019, established that after an exhaustive search marred by bureaucratic and regulatory hurdles, there was no groundbreaking document to be found by the French regarding Hammarskjold’s death.

    As to why the OAS, the far-right French paramilitary group, would have threatened the secretary-general may be manifold: the Swedish diplomat was loathed within French military circles for his intervention in the Suez crisis in 1956, when he tried to broker a cease-fire; for his repeated attempts to take the issue of the Algerian war to the Security Council; and for his controversial intervention in Bizerte, where he again tried to broker a cease-fire, this time unsuccessfully.

    The OAS, however, never claimed responsibility for Hammarskjold’s death. In Paris, the group was known as “OAS Metro” and was led by a fugitive Foreign Legion captain, Pierre Sergent, under the distant command of Gen. Raoul Salan, who was hiding in Algeria.

    “If this is the work of OAS Metro, this could only have been done by Pierre Sergent himself, since it was a very military organization, in a hierarchic sense,” claims French historian Rémi Kauffer. “No subordinate would have dared author such a letter.”

    Other experts, such as Olivier Dard, a French historian at Paris La Sorbonne University, and an expert on the history of the OAS, nevertheless “doubt” it could have been penned by Sergent, a prolific writer who became a right-wing politician and died in 1992. While use of harsh language was an OAS trademark, the style of writing in the letter, improper and trivial, tends to exonerate Sergent, who remained at large until an amnesty law was approved in 1968.

    If the death warrant reached would-be assassins in Katanga, another question remains: Who could have carried out the killing? Until now, no OAS presence in Katanga has ever been established. Yet a trove of previously disconnected documents found in declassified French, Belgian, British and Swedish national archives that I thoroughly examined while researching Hammarskjold’s death gives credence to a potential OAS plot against the secretary-general.

    Surely, there were OAS sympathizers among the two dozen French officers who had been sent to fight under the Katangese flag, including Yves de La Bourdonnaye, a paratrooper and expert on psychological warfare, and Léon Egé, a seasoned clandestine radio operator who would later be identified as the man who threatened a Norwegian officer with a knife on July 14, 1961, according to an archived UN document. The Norwegian officer, Lt.Col. Bjorn Egge, turned out to head the UN Military Information Branch in Katanga and was in charge of tracking and expelling all foreign mercenaries hired by the separatist regime.

    Egé described Katanga as “the last bastion of white influence in Africa,” contending that “every white man in the UN is a traitor to his race.” On Sept. 20, 1961, Egé wrote to a Katangese official, in a letter found in Belgian archives: “H is dead. Peace upon his soul and good riddance. He bears a heavy responsibility in this bitter and sad adventure.”

    In 1967, Egé was named by Le Monde as an OAS recruiter in Portugal. A third man, Edgard Tupët-Thomé, a former Special Air Service (or SAS, a British special forces unit) and French commando, also had a brief stint in Katanga. He is mentioned by French historian Georges Fleury in a book about OAS as being a member of OAS Metro.

    Before leaving Katanga, Tupët-Thomé, a demolition specialist, had been heard boasting, according to the UN representative in Katanga at the time, Conor Cruise O’Brien: “The UN? No problem. 20 kilos of plastic and I will take care of it!” Plastic, a soft and hand-moldable solid form of explosive material, was the weapon of choice among OAS operatives.

    On Aug. 30, 1961, O’Brien, who was also a former Irish diplomat and politician as well as a writer, warned his superiors in Léopoldville (now called Kinshasa) and New York City that his deputy, Michel Tombelaine, had been threatened by members of OAS: “The following message arrived in an envelope with the Elisabethville postmark. ’28 August 1961 — Tombelaine UNO Elisabethville. 48 hours ultimatum departure from Katanga or else. O.A.S. / Katanga,’” according to UN archives.

    On Sept. 6, the UN discovered that a guerrilla warfare group led by a French mercenary officer, Maj. Roger Faulques, who used to be Sergent’s direct superior in the Foreign Legion, was planning to “use plastic bombs against UN buildings” and had set up a “liquidation” list against UN civilian and military leaders, according to another UN archived document.

    When the Albertina carrying Hammarskjold and the 15 others crashed on Sept.18, a South African witness in the area, Wren Mast-Ingle, walked to the site and stumbled upon a group of white mercenaries wearing combat fatigues, before they ordered him to leave at gunpoint. When shown different types of camouflage outfits much later, Mast-Ingle pointed at a leopard-like scheme and “funny caps, with a flap,” he recalled, identical to the type of cap worn by French paratroopers in Algeria.

    Another witness, a Belgian named Victor Rosez, would later identify the same kind of fatigues discarded by a group of mercenaries wearing civilian clothes in Ndola, near the crash site.

    In the decades since the crash, a string of testimonies has also mentioned a small outfit of French mercenaries spotted near Ndola around the time of the tragedy. The testimonies seem to originate from a UN Swedish officer in Katanga, Col. Jonas Waern, who shared his views with Hammarskjold’s nephew, Knut Hammarskjold, who would later become director-general of IATA (International Air Transport Association) and died in 2012.

    On April 5, 1962, a former UN director of public information and close confidant of Hammarskjold, George Ivan Smith, wrote to Conor Cruise O’Brien, in a letter found at the Bodleian Library at Oxford University: “I am more and more convinced of a direct OAS link.” In December 1962, the Scotsman newspaper reported that “O’Brien still thinks it possible that Hammarskjöld and his party were murdered by French OAS men.”

    “I now understand that during all this time a psychological warfare commando, led by famous French ‘Colonel’ Faulques [sic], was stationed in Ndola,” Knut Hammarskjold wrote to Smith on Feb. 5, 1963.

    Could such a group have carried out the death warrant apparently issued by the OAS?

    To answer this question, the UN investigation led by Othman — who is likely to conclude his work by September — must first and foremost clarify these points:

    • If the original warrant stills exists, where is it and can it be authenticated?

    • Did the French government in 1961 notify the UN and Hammarskjold of a threat to his life?

    The family members of the 16 people killed in the Ndola crash deserve to know, at long last, the truth. Only then will the UN come closer to solving one of the last great mysteries of the Cold War: How did Dag Hammarskjold die?

    Maurin Picard is a French journalist and the author of a book on Dag Hammarskjold, “Ils ont tué Monsieur H?” ("Who Killed ’Monsieur H.?’ "), Seuil, 2019.

  • Human Rights in Flux: New Directions beyond Universalism

    Human rights remain more crucial to the world’s future than ever. The rise of populism and identity politics, new alliances that strengthen authoritarian governments, or even some of the responses to the current epidemic by democratic states have contributed to fragilise human rights. How will the human rights regime likely evolve faced by such challenges? Can the protection of human rights worldwide reinvent itself and, if so, how?


    https://globalchallenges.ch/issue/11/human-rights-beyond-the-end-of-universalism
    #droits_humains #universalisme #populisme #autoritarisme #égalité #citoyenneté #histoire #timeline #ONU #Nations_Unies #traités_internationaux #inclusivité

    ping @karine4 @isskein @reka

  • Recent Suspension of Russia from the UN Human Rights Council: Brief Reflections on Diverse Manoeuvres

    http://derechointernacionalcr.blogspot.com/2022/04/russias-recent-suspension-from-un-human.html

    The suspension of a State from membership at the Human Rights Council following a vote in the UN General Assembly has only one precedent: in 2011, Libya was subject to a very similar resolution suspending its membership (see text of resolution A/RES/65/265 of March 2011). This resolution on Libya has been adopted in 2011 without a vote by UN General Assembly.

    In June 2018, United States opted to withdraw from the Human Rights Council voluntarily, as a sign of solidarity with its staunch Israeli ally: Israel’s highest authorities welcomed this unprecedented gesture by their unconditional American ally

    #ONU #Russie

  • Israël impose aux Palestiniens « une réalité d’#apartheid dans un monde post-apartheid », dit un rapport de l’ONU
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20220323-isra%C3%ABl-impose-aux-palestiniens-une-r%C3%A9alit%C3%A9-d-apartheid-d

    Michael Lynk, rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans « le Territoire palestinien occupé depuis 1967 », a publié son dernier rapport avant de mettre fin à son mandat et d’être remplacé par Francesca Albanes. Et il y conclut que la situation et les preuves en vigueur sont satisfaisantes pour parler de l’existence d’un apartheid qu’Israël impose aux Palestiniens.

    #sionisme #Palestine

  • https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/20/sahara-occidental-en-voulant-mettre-fin-a-la-crise-diplomatique-avec-le-maro

    Sahara occidental : en voulant mettre fin à la crise diplomatique avec le Maroc, l’Espagne fâche l’Algérie
    La décision du gouvernement de Pedro Sanchez de soutenir les plans marocains pour le territoire a provoqué le rappel de l’ambassadeur d’Algérie à Madrid.

    Par Sandrine Morel, 20 mars 2022

    En voulant clore dix mois de crise avec le Maroc, l’Espagne pourrait bien en avoir ouvert une autre, avec l’Algérie. Pris entre l’intérêt stratégique de rétablir les relations diplomatiques avec le Maroc – essentielles notamment dans la lutte contre l’immigration illégale –, et le maintien de sa neutralité sur l’avenir du territoire disputé du Sahara occidental, Madrid a pris une décision osée. Vendredi 18 mars, le président du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, a envoyé un courrier à Mohammed VI dans lequel il s’aligne sur les thèses marocaines.

    Le plan marocain « d’autonomie » du Sahara occidental est « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend », écrit M. Sanchez, en saluant « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ». De quoi « envisager une feuille de route claire et ambitieuse afin d’inscrire, durablement, le partenariat bilatéral », a réagi le ministère marocain des affaires étrangères, dans un communiqué.

    Les propos de M. Sanchez constituent un revirement inattendu de la position de Madrid sur une question très sensible, qui empoisonne depuis des dizaines d’années les relations entre le Maroc, l’Algérie et l’Espagne. Favorable à une résolution du conflit « dans le cadre des Nations unies », Madrid avait jusque-là refusé de se positionner sur la question du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole classée comme « non autonome » par l’ONU, et dont la majeure partie du territoire est sous contrôle du Maroc depuis la guerre menée en 1976 contre les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger (...)

    #Algérie #Maroc #Sahara_occidental #ONU #décolonisations #Front_Polisario

  • Pointe avancée de l’islamophobie, la France s’oppose même à une résolution proposée par l’ONU
    http://www.revolutionpermanente.fr/Pointe-avancee-de-l-islamophobie-la-France-s-oppose-meme-a-une-

    Pointe avancée de l’islamophobie, la France s’oppose même à une résolution proposée par l’ONU

    En début de semaine la France s’est exprimée contre une résolution proposée par le Pakistan à l’ONU visant à créer une journée internationale contre l’islamophobie. Une fois de plus le gouvernement est à l’avant-poste quand il s’agit de stigmatiser les personnes musulmanes.

    Esther Tolosa

    vendredi 18 mars

    Crédit photo : O Phil des Contrastes

    En début de semaine, le Pakistan a proposé une résolution à l’ONU visant à la création d’une journée internationale contre l’islamophobie chaque 15 mars en estimant que l’islamophobie est une « violation des droits humains et des libertés de religion et de conviction des musulmans ». Si cette résolution a été adoptée par consensus, certains pays comme la France ou l’Inde ont manifesté leur opposition en désapprouvant notamment le terme islamophobie.

    Nicolas de Rivière, le représentant de la France à l’ONU a justifié son opposition en invoquant l’argument classique de l’universalité. Selon le représentant de l’Etat français donc, ce texte serait insuffisant et excluant car il « segmente la lutte contre l’intolérance religieuse en sélectionnant qu’une religion à l’exclusion des autres ». De plus il réfute le terme d’islamophobie qui ne ferait l’objet d’aucune définition agréée dans le droit internationale.

    Cette opposition de la France contre une proposition aussi minimale qu’est la création d’une journée internationale contre l’islamophobie est peu surprenante lorsqu’on voit l’offensive islamophobe que mène le gouvernement français. Contrairement à ce qu’affirme Nicolas de Rivière, non seulement l’islamophobie existe, mais elle est en premier lieu alimentée et rendue possible par les politiques du gouvernement à l’image de la loi séparatisme, de la loi interdisant le port du voile des mères dans les sorties scolaires ou des différentes fermetures de mosquées dont une cette semaine encore en Gironde.

    Si ce n’est évidemment pas la création de cette journée qui permettra de lutter contre l’islamophobie, le refus de la France même de reconnaître le terme est révélateur d’un gouvernement réactionnaire qui a fait de l’islamophobie un de ses chevaux de bataille. D’ailleurs comme le soulignait Rafik Chekkat dans une interview pour Révolution Permenente : « la France est devenue la capitale de l’islamophobie » avant d’ajouter « le racisme n’est pas une diversion. Il fait pleinement partie du projet néolibéral (…) les attaques contre les personnes musulmanes sont une attaque contre le corps social tout entier ».

    Alors que le gouvernement pousse toujours plus loin ses velléités islamophobes et se positionne en tête de fil de l’islamophobie, jusque sur la scène internationale, il est urgent de construire une riposte, par en bas, qui dépasse de loin le cadre d’une journée internationale de l’ONU et que notre camp social face front contre le racisme.

    #islamophobie #France #Pakistan #ONU

  • L’Assemblée générale adopte une résolution exigeant le retrait des forces russes de l’Ukraine
    2 mars 2022
    https://news.un.org/fr/story/2022/03/1115472


    https://twitter.com/julianborger/status/1499067053793234958

    L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté mercredi une résolution déplorant dans les termes les plus énergiques « l’agression » commise par la Russie contre l’Ukraine et exigeant que la Russie retire immédiatement ses forces militaires du territoire ukrainien.

    Le texte a été adopté par 141 votes pour, 5 votes contre (Russie, Bélarus, Erythrée, Corée du Nord et Syrie) et 35 abstentions. La résolution, qui était coparrainée par 96 Etats membres, nécessitait une majorité des deux tiers pour être adoptée. Elle n’est pas contraignante.

    Ce vote intervient quelques jours après que la Russie a opposé son veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité qui déplorait également l’agression de l’Ukraine par la Russie.

    Il n’y a pas de droit de veto à l’Assemblée générale des Nations Unies, qui réunit 193 Etats membres. (...)

    #ONU #Ukraine

  • UN expert: Israel must be held to account for prolonging occupation
    Dec 25, 2021 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/un-expert-israel-must-be-held-to-account-for-prolonging-occupation

    GENEVA, Friday, December 24, 2021 (WAFA) – Michael Lynk, the UN Special Rapporteur for the situation of human rights in the Palestinian territory occupied since 1967, said yesterday that the international community must hold Israel to account for its 54-year occupation of Palestine.

    The statement by the UN expert marked five years after the UN Security Council passed a resolution calling for an end to all settlement activities in Palestinian territories. “On the fifth anniversary of the adoption of Resolution 2334 by the United Nations Security Council, the international community has to take its own words and its own laws seriously.”

    “Without decisive international intervention to impose accountability upon an unaccountable occupation, there is no hope that the Palestinian right to self-determination and an end to the conflict will be realized anytime in the foreseeable future,” Lynk added. (...)

    #ONU #Israel

  • Les fonds marins, un nouvel eldorado minier qui menace les océans Alexandre Shields
    https://www.ledevoir.com/societe/environnement/652542/environnement-les-fonds-marins-un-nouvel-eldorado-minier-qui-menace-les-oc

    Une organisation méconnue associée à l’ONU prépare activement le terrain en vue de l’exploitation minière des fonds océaniques de la planète. Elle a déjà accordé des permis d’exploration totalisant des centaines de milliers de kilomètres carrés pour la recherche de minerais convoités pour le développement technologique et la transition énergétique. Cette nouvelle industrie risque toutefois de menacer les écosystèmes marins jusqu’aux plus grandes profondeurs des océans.


    Photo : NOAA Office of Ocean Exploration and Research Les scientifiques redoutent les répercussions de l’exploitation minière en milieu marin sur des écosystèmes toujours méconnus.
    L’appétit de l’humanité pour l’exploitation minière devrait continuer de prendre de l’ampleur au cours des prochaines années, stimulé notamment par l’électrification des transports, le développement de l’énergie solaire et éolienne, le recours à de nouvelles technologies et la fabrication toujours effrénée d’appareils qui ont une courte durée de vie et qui sont très peu recyclés.

    Or, plusieurs des minerais qui seront utilisés pour répondre à la demande industrielle sont soit rares sur la terre ferme soit peu présents dans certains pays où leur utilisation est croissante, notamment en Europe et en Asie. Cette situation a pour effet d’attirer l’attention sur les imposantes ressources minières qui se trouvent dans les fonds marins de plusieurs régions de la planète, expliquent au Devoir les chercheurs Pierre-Marie Sarradin et Jozée Sarrazin, de l’unité de recherche Étude des écosystèmes profonds de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).

    L’idée d’explorer et d’exploiter le potentiel minier des fonds marins, jusqu’à plus de 4000 mètres de profondeur dans certains cas, n’a d’ailleurs rien de théorique. Selon les données fournies par l’Ifremer, un total de 31 permis d’exploration https://www.isa.org.jm/minerals/exploration-areas ont déjà été accordés par l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), un organisme indépendant mis sur pied dans le cadre de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Celui-ci n’a pas répondu à nos nombreuses demandes de précisions. Il tient sa 26e session jusqu’au 10 décembre.

    De multiples détenteurs
    Les permis concernent tous des eaux internationales, c’est-à-dire des zones situées loin au large des côtes, et ils sont détenus par 22 entreprises ou États. Selon la liste figurant sur le site de l’AIFM, les détenteurs viennent de plusieurs régions du monde. On y retrouve notamment les gouvernements de l’Inde, de la Pologne et de la Corée du Sud, mais aussi le ministère des Ressources naturelles de la Russie, une entreprise britannique, une société d’État allemande, deux entreprises japonaises et trois promoteurs chinois, dont une entreprise spécialisée dans le développement technologique.

    Les détenteurs des permis d’exploration ont la mainmise sur une superficie de fonds marins des océans Atlantique, Indien et Pacifique qui totalise plusieurs centaines de milliers de kilomètres carrés. On retrouve notamment des gisements potentiels de sulfures polymétalliques le long de la côte ouest canadienne. Ces gisements peuvent contenir de l’or, de l’argent, du fer, du cuivre et du zinc. Plus au large, dans les eaux internationales du Pacifique Nord, on retrouve des dépôts de ferromanganèse riches en manganèse, en cobalt et en nickel.

    Une vaste région du Pacifique située à l’ouest du Mexique suscite toutefois particulièrement la convoitise : la zone de Clarion-Clipperton. Des permis pour plus de 1,2 million de kilomètres carrés y sont actifs, détenus par 16 promoteurs différents. On retrouverait dans ces fonds marins plus de 20 milliards de tonnes de nodules polymétalliques, qui comptent plus d’une dizaine d’éléments chimiques différents.

    Toutes ces ressources trouvées dans le fond des océans pourraient répondre à une demande industrielle croissante au cours des prochaines décennies. Elles contiennent en outre des terres rares utilisées dans le développement de plusieurs technologies, notamment pour la fabrication de nos téléphones cellulaires, de nos ordinateurs et des véhicules électriques, mais aussi pour la production d’énergie solaire et éolienne.

    Exploitation à venir
    Sous la pression de certains États qui souhaitent lancer des projets expérimentaux d’exploitation, l’AIFM, qui est basée en Jamaïque, travaille actuellement à compléter un cadre réglementaire pour la zone internationale des fonds marins, soit tout le territoire situé hors des frontières nationales. Dans un communiqué publié le 23 novembre, l’organisation a indiqué qu’elle recherchait un « consultant légal » afin, notamment, qu’il lui fournisse un avis en vue de la « finalisation » du projet de règlements pour l’exploitation minière.

    Selon Mme Sarrazin et M. Sarradin, cette réglementation devrait être établie d’ici deux ans, ce qui ouvrira la porte à l’octroi de permis d’exploitation. Dans un contexte où la demande pour certaines ressources augmente rapidement et où plusieurs entreprises développent les techniques qui permettraient d’exploiter les fonds marins, même à de grandes profondeurs, les chercheurs de l’Ifremer estiment que la technologie « pourrait être opérationnelle d’ici 5 à 10 ans ».

    Le Devoir a consulté le site de certaines des entreprises https://metals.co qui lorgnent ce potentiel minier inexploité. Toutes font valoir que les ressources des fonds marins constituent un élément essentiel de la transition énergétique, et donc de la lutte contre la crise climatique. Qui plus est, toutes les entreprises assurent que cette exploitation serait peu risquée pour l’environnement, et ce, malgré l’absence d’études indépendantes portant sur les effets environnementaux.

    Les chercheurs de l’Ifremer font d’ailleurs une mise en garde contre les répercussions potentielles de cette industrie : destruction d’habitats, panaches de particules, bruits, vibrations, remise en circulation de sédiments et de composés toxiques qui pourraient voyager sur de très grandes distances, etc. « Tous ces éléments risquent de perturber des fonctions biologiques de base comme la reproduction, la migration, le recrutement, les cycles de vie, voire les grands cycles géochimiques de l’océan », préviennent Pierre-Marie Sarradin et Jozée Sarrazin.

    Demande de moratoire
    Pour l’organisation Deep Sea Conservation Coalition, il faut donc imposer « un moratoire » sur les projets miniers en milieu marin avant que ceux-ci provoquent des dégâts qui risqueraient de perdurer pendant plusieurs années.

    « La biodiversité des zones ciblées pourrait prendre des siècles à revenir, d’autant plus que l’extraction détruirait complètement les fonds marins », souligne Sian Owen, qui coordonne la stratégie de l’organisme depuis une dizaine d’années. Elle ajoute que la « transition » énergétique devrait aller de pair avec l’idée de réduire la demande en ressources, ce qui ne cadre pas avec la volonté d’aller exploiter des minerais jusqu’au fond des océans. Mme Owen rappelle du même coup que plusieurs produits technologiques sont toujours très peu recyclés, ce qui constitue un important gaspillage de ressources non renouvelables.

    Devant le tollé soulevé dans une partie de la communauté scientifique https://www.seabedminingsciencestatement.org , des entreprises comme Samsung, BMW, Google, Volvo et Microsoft ont réclamé un moratoire sur le développement de cette nouvelle industrie minière.

    Ce principe semble, aux yeux de plusieurs, la voie à suivre. « La connaissance du fonctionnement des écosystèmes associés à ces ressources, même si elle s’accroît un peu plus chaque année, est encore largement insuffisante pour qu’on puisse évaluer de manière robuste les effets de l’exploitation, mais également pour qu’on puisse proposer des stratégies de surveillance environnementale efficaces », font valoir M. Sarradin et Mme Sarrazin.

    #saccage des #fonds_marins #océans #nodules_polymétalliques #transition_énergétique #crise_climatique #écosystèmes #mines #minerais #ONU

  • BALLAST • #Sahara_occidental : la dernière colonie du continent africain [portfolio]
    https://www.revue-ballast.fr/sahara-occidental-la-derniere-colonie-du-continent-africain-portfolio
    #conflit #photo

    Sahara occidental : la dernière colonie du #continent_africain [portfolio]

    16 novembre 2021

    Photoreportage inédit pour le site de #Ballast
    Au milieu des années 1970, le #Front_Polisario pro­cla­mait l’in­dé­pen­dance de la République arabe sah­raouie démo­cra­tique et, par­tant, l’au­to­dé­ter­mi­na­tion du peuple sah­raoui. Le #Maroc, qui occupe la majo­ri­té du #Sahara occi­den­tal depuis le départ de l’État espa­gnol, n’a eu de cesse de com­battre la jeune répu­blique. En 1991, un ces­sez-le-feu était conclu entre les deux par­ties. Après trente ans de gel d’un conflit qui a fini par som­brer dans les limbes diplo­ma­tiques et média­tiques, les com­bats ont repris fin 2020. Le Front Polisario dénonce aujourd’­hui « le mutisme de la com­mu­nau­té inter­na­tio­nale et de ses ins­tances à leur tête, l’#ONU, face aux exac­tions répé­tées de l’oc­cu­pant maro­cain ». #Rosa_Moussaoui, #grand_repor­ter à L’#Humanité, en revient : un #pho­to­re­por­tage par­mi les com­bat­tants et la #popu­la­tion civile.

  • #Libye : preuves de #crimes_de_guerre et de #crimes_contre_l’humanité, selon des experts de l’#ONU

    Parmi les exactions dénoncées par la mission onusienne : des attaques contre des écoles ou des hôpitaux ou encore les violences subies par les migrants.

    Des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ont été commis en Libye depuis 2016, a conclu une #mission d’#enquête d’experts de l’ONU après une enquête sur place, indique l’AFP ce lundi, confirmant des faits dénoncés de longue date.

    La mission souligne que « les civils ont payé un lourd tribut » aux #violences qui déchirent la Libye depuis cinq ans, notamment en raison des attaques contre des écoles ou des hôpitaux. « Les #raids_aériens ont tué des dizaines de familles. La destruction d’infrastructures de santé a eu un impact sur l’#accès_aux_soins et les #mines_antipersonnel laissées par des #mercenaires dans des zones résidentielles ont tué et blessé des civils », souligne le rapport.

    Par ailleurs, les #migrants sont soumis à toutes sortes de violences « dans les #centres_de_détention et du fait des trafiquants », en tentant de trouver un passage vers l’Europe en Libye, a dénoncé l’un des auteurs de l’enquête. « Notre enquête montre que les #agressions contre les migrants sont commises à une large échelle par des acteurs étatiques et non étatiques, avec un haut degré d’organisation et avec les encouragements de l’Etat - autant d’aspects qui laissent à penser qu’il s’agit de crimes contre l’humanité ».

    Les #prisons

    Les experts soulignent aussi la situation dramatique dans les prisons libyennes, où les détenus sont parfois torturés quotidiennement et les familles empêchées de visiter. La #détention_arbitraire dans des #prisons_secrètes et dans des conditions insupportables est utilisée par l’Etat et les #milices contre tous ceux qui sont perçus comme une menace.

    « La violence est utilisée à une telle échelle dans les prisons libyennes et à un tel degré d’organisation que cela peut aussi potentiellement constituer un crime contre l’humanité », a souligné Tracy Robinson.

    Les auteurs du rapport notent que la justice libyenne enquête également sur la plupart des cas évoqués par la mission de l’ONU, mais notent que « le processus pour punir les gens coupables de violations ou de #maltraitances est confronté à des défis importants ».

    La mission composée de trois experts, Mohamed Auajjar, Chaloka Beyani et Tracy Robinson, a rassemblé des centaines de documents, interviewé 150 personnes et menée l’enquête en Libye même, mais aussi en Tunisie et en Italie.

    Cette mission indépendante a toutefois décidé de ne pas publier « la liste des individus et groupes (aussi bien libyens qu’étrangers) qui pourraient être responsables pour les violations, les abus et les crimes commis en Libye depuis 2016 ». « Cette liste confidentielle le restera, jusqu’à ce que se fasse jour le besoin de la publier ou de la partager » avec d’autres instances pouvant demander des comptes aux responsables.

    Le rapport doit être présenté au Conseil des droits de l’homme à Genève - la plus haute instance de l’ONU dans ce domaine - le 7 octobre.

    https://www.liberation.fr/international/afrique/libye-preuves-de-crimes-de-guerre-et-de-crimes-contre-lhumanite-selon-des

    #torture #migrations #rapport

  • Abbas gives ’Israel’ one year to withdraw from 1967-occupied territories
    September 24, 2021 - Quds News Network
    https://qudsnen.co/?p=29692

    Ramallah (QNN)- The President of the Palestinian Authority (PA), Mahmoud Abbas, gave the occupation state one year to end its occupation of 1967-occupied territories, otherwise, the PA will consider withdrawing its recognition of ‘Israel’.

    “We give Israel one year to end its occupation. During this time we are ready to demarcate the border. If Israel doesn’t agree we will consider withdrawing our recognition of Israel on the 1967 lines and going to ICC”, Abbas said in his UN speech.

    Addressing the UN General Assembly via video link from the West Bank, Abbas called on the international community to act to save the two-state solution.

    Abbas said the occupation state was “destroying the prospect of a political settlement based on the two-state solution” through its settlements on West Bank land it occupied in 1967.

    “If the Israeli occupation authorities continue to entrench the reality of one apartheid state as is happening today, our Palestinian people and the entire world will not tolerate such a situation,” Abbas said.

    “Circumstances on the ground will inevitably impose equal and full political rights for all on the land of historical Palestine, within one state. In all cases, Israel has to choose,” he added.

    #ONU

  • Qatar emir lashes out Israeli ‘violations’ in Jerusalem in UN speech
    22 septembre 2021 - Quds News Network
    https://qudsnen.co/?p=29599

    Qatar’s emir Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani lashed out on the occupation state of ‘Israel’ during his address to the UN General Assembly on Tuesday, blaming it for its policies in Jerusalem that led to its latest aggression on the Gaza Strip last May.

    “This year has witnessed numerous Israeli violations in occupied East Jerusalem and the recurrence of attacks on Islamic and Christian sanctities, especially the Al-Aqsa Mosque during the holy month of Ramadan, and the seizure of Palestinian homes in the context of the Judaization and settlement policies,” the Qatar’s emir said.

    He added this was followed by “a dangerous military escalation in the Gaza Strip which caused hundreds of casualties among unarmed civilians, aggravating the already dire humanitarian situation in the Strip.” (...)

    #ONU

  • #Liban. Une « République des #ONG », au profit de qui ?
    https://orientxxi.info/magazine/Liban-La-Republique-des-ONG

    […] avec la crise, le soutien aux Libanais est désormais perçu comme nécessaire à la stabilité du pays du Cèdre par les principaux bailleurs de fonds. La crise humanitaire n’est plus seulement celle des réfugiés ; elle s’étend à la population tout entière, et met les donateurs face à une situation inédite : une crise humanitaire non pas causée par une guerre ou une catastrophe naturelle, mais par l’indigence de la caste politique corrompue au pouvoir.

    D’où une contradiction : le système d’aide internationale vient renflouer ceux-là mêmes qui sont responsables de la catastrophe.

    • […] le fait que l’aide demeure une des rares sources restantes de #devises étrangères dans le pays est susceptible d’en faire un objet d’accaparation par la classe politique.

      Une étude récente de Thomson Reuters estime déjà que 250 millions de dollars (211,6 millions d’euros) d’aide humanitaire de l’#ONU ont été perdus auprès des #banques (affiliées à des factions politiques) qui appliquent des taux défavorables — soit plus de la moitié d’un programme interagences intitulé Lebanon one-unified inter-organisational system for e-cards (Louise), à destination des réfugiés syriens.

      De même, près de la moitié des 23 millions de dollars (19,47 millions d’euros) du programme d’assistance mensuelle du PAM dont bénéficient près de de 105 000 Libanais a été « avalée » par des banques du Liban. Le choc pour les bénéficiaires est d’autant plus flagrant que les agences de l’ONU ont réussi à sécuriser auprès de ces mêmes banques des comptes en dollars pour rémunérer leurs propres équipes. Plusieurs sources du rapport informent qu’en tout, entre un tiers et la moitié de l’argent envoyé par l’ONU au Liban aurait été accaparé par les banques depuis les débuts de la crise économique.

      Un rapport de Synaps paru en juin 2021 tire la sonnette d’alarme : si les donateurs ne décident pas ensemble de lignes rouges claires et inamovibles eu égard aux concessions qu’ils refusent de faire auprès du régime libanais, l’argent de l’humanitaire deviendra la cible d’une élite prédatrice qui cherche à aspirer jusqu’au dernier dollar disponible. Pour ce faire, cette #élite pourrait mettre en place des mesures de surveillance et de contrôle du secteur de l’aide : obligation d’enregistrement des organisations humanitaires auprès du gouvernement, de transfert à travers certaines institutions financières, d’opérations de change passant par la banque centrale (avec un taux plus bas que celui du marché noir)… La de l’aide humanitaire, déjà rampante comme on l’a vu avec les distributions de kits d’hygiène et de nourriture par les partis ou les organisations politisées au cours de la pandémie pourrait infiltrer virtuellement toutes les couches de la chaine humanitaire, du carburant et du pharmaceutique à la logistique et aux secteurs de la construction et de la sécurité. Dès lors, les organisations internationales seraient prises en étau, soumises à des tactiques d’intimidation de la part des leaders politiques et contraintes à embaucher du personnel politiquement affilié, au risque d’être exclues.

    • Si le secteur de l’aide est devenu pourvoyeur d’emplois pour certains Libanais, on ne peut nier qu’il ne participe de cette nouvelle « tectonique des classes »7 où le passage de la pauvreté à la classe moyenne et supérieure dépend d’un facteur unique : les salaires en « fresh money ». Dans ce contexte délétère, un emploi rémunéré en dollars représente le Graal, alors que la livre libanaise poursuit sa descente aux enfers. Le fait qu’une partie de ces emplois soient localisés dans le secteur humanitaire et souvent l’apanage d’un personnel d’expatriés — ou de Libanais cosmopolites, multilingues et éduqués à l’étranger — ne fait qu’exaspérer tensions et frustrations à l’heure où les aides distribuées en livres aux bénéficiaires voient leur valeur fondre à toute allure.

      Cette polarisation sociale est particulièrement visible dans certains quartiers de Beyrouth tels que Gemmayze, Mar Mikhael ou Badaro où, alors que se diffusent de nouvelles formes très visibles de pauvreté, un vent d’animation et de festivité souffle sur les bars, les cafés et les restaurants qui ont rouvert depuis la fin du confinement. Les salaires versés en dollars jouent assurément un rôle dans la reprise de cette consommation et la formation de bulles de richesse dans les quartiers huppés de la capitale.

  • Un Rapport De L’ONU Accuse Israël De « graves Violations » Contre Les Enfants
    i24NEWS - 28 juin 2021 à 18:50
    https://www.i24news.tv/fr/actu/international/1624899051-un-rapport-de-l-onu-accuse-israel-de-graves-violations-contre-les

    Antonio Guterres est l’auteur officiel du rapport

    Un rapport annuel des Nations Unies sur les enfants en guerre accuse Israël de centaines de « violations graves » en 2020.

    Le rapport, présenté au Conseil de sécurité de l’ONU lundi et daté du 6 mai 2021, indique que 340 enfants palestiniens ont été blessés en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et dans la bande de Gaza au cours de l’année écoulée.

    Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, l’auteur officiel du rapport, a allégué que les infractions d’Israël comprenaient la détention de 361 enfants palestiniens, dont des dizaines ont signalé des « violences physiques » de la part des forces de sécurité israéliennes.

    Le rapport accuse également Israël d’avoir tué huit enfants palestiniens en Cisjordanie et un garçon israélien, décédé dans un accident de voiture alors qu’il fuyait la police israélienne.

    Israël aurait « mutilé » 324 enfants palestiniens en 2020, 170 par des gaz lacrymogènes et 70 par des balles en caoutchouc.

    Le rapport pointe du doigt également les forces israéliennes d’avoir attaqué 26 écoles et hôpitaux, tandis que les résidents des implantations en ont attaqué quatre autres.

    #ONU

  • L’ONU lance une commission d’enquête sur Israël et les territoires
    27 mai 2021 - rts.ch - Monde
    https://www.rts.ch/info/monde/12231253-lonu-lance-une-commission-denquete-sur-israel-et-les-territoires.html

    Une commission d’enquête internationale va se pencher sur les violences récentes en Israël et dans les territoires palestiniens et sur le conflit. Le Conseil des droits de l’homme l’a lancée jeudi à Genève alors que l’ONU parle de possibles crimes de guerre israéliens.

    La commission a été approuvée par 24 Etats contre 9 oppositions et 14 abstentions. Elle ne sera pas limitée à un an, comme habituellement pour les mécanismes établis par l’instance onusienne. La présidente du Conseil devra nommer les experts indépendants qui la constitueront.

    La portée de la résolution dépasse largement le récent conflit. Le texte demande que la commission étudie « toutes les causes profondes des tensions récurrentes, de l’instabilité et de la prolongation du conflit, y compris la discrimination et la répression systématiques fondées sur l’appartenance nationale, ethnique, raciale ou religieuse ».

    L’enquête doit se concentrer sur l’établissement des faits et collecter les preuves et éléments qui pourraient être utilisés dans le cadre de poursuites judiciaires et, dans la mesure du possible, identifier les coupables pour qu’ils puissent être jugés.
    Satisfaction palestinienne, colère israélienne

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a immédiatement dénoncé une « décision honteuse » de l’ONU qui « encourage les terroristes dans le monde entier ». « La décision honteuse d’aujourd’hui est un nouvel exemple de l’obsession flagrante anti-israélienne du Conseil des droits de l’homme de l’ONU », a affirmé le dirigeant dans un communiqué.

    Coté palestinien, le ministère des Affaires étrangères a pour sa part salué une décision « qui fait progresser ... la protection des droits humains des Palestiniens ». Le mouvement islamiste Hamas a lui aussi salué l’ouverture d’une enquête sur « les violations israéliennes dans les territoires palestiniens ».

    Du 10 au 21 mai, 254 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, parmi lesquels 66 enfants et des combattants, selon les autorités locales. Au total, 290 personnes ont été tuées durant ce conflit. En Israël, les tirs de roquettes depuis Gaza ont fait 12 morts dont un enfant, une adolescente et un soldat, d’après la police. (...)

    https://news.un.org/fr/story/2021/05/1097002
    #ONU

  • Les frappes israéliennes sur Gaza pourraient constituer des crimes de guerre selon Michelle Bachelet
    Ouest-France avec AFP Publié le 27/05/2021
    https://www.ouest-france.fr/monde/gaza/les-frappes-israeliennes-sur-gaza-pourraient-constituer-des-crimes-de-g

    Les frappes israéliennes sur la bande de Gaza pourraient constituer des crimes de guerre, a affirmé jeudi 27 mai 2021 la Haute Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, en soulignant qu’elle n’avait pas reçu de preuve que des bâtiments visés étaient utilisés à des fins militaires.

    « S’il s’avère que l’impact sur les civils et les objets civils est indiscriminé et disproportionné, cette attaque peut constituer un crime de guerre », a déclaré Michelle Bachelet à l’ouverture d’une réunion extraordinaire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. (...)

    « Il ne fait aucun doute qu’Israël a le droit de défendre ses citoyens et ses résidents. Cependant, les Palestiniens ont aussi des droits. Les mêmes droits », a insisté Mme Bachelet. (...)

    #ONU

  • Israël/Gaza : le Conseil de sécurité de l’ONU appelle au respect « complet » du cessez-le-feu
    RFI Publié le : 23/05/2021 | Avec notre correspondante à New York, Carrie Nooten
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20210523-isra%C3%ABl-gaza-le-conseil-de-s%C3%A9curit%C3%A9-de-l-onu-appelle-au-r

    Samedi, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé à un respect « complet » du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Une position commune prise après plusieurs jours de blocage des États-Unis.

    (...) Depuis le début des affrontements le 10 mai, au moins 248 Palestiniens, dont 66 enfants et des combattants du Hamas, ont péri dans les frappes israéliennes, tandis que 12 personnes, y compris un enfant, une adolescente et un soldat, ont été tués en Israël par les roquettes tirées depuis la bande de Gaza.

    Par ailleurs, la déclaration a souligné le besoin immédiat d’une assistance humanitaire dans les territoires palestiniens et a rappelé la nécessité de déployer la solution à deux États. Il est « urgent de rétablir le calme et réaffirmer qu’il est important de parvenir une paix complète fondée sur la conception d’une région où deux Etats démocratiques, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, en paix avec des frontières sûres et reconnues », a plaidé le Conseil de sécurité.

    En revanche, Washington a demandé de supprimer la mention condamnant les violences, restant sur sa lancée de vouloir épargner son allié Israël. Cette déclaration a minima, faite après l’obtention du cessez-le-feu et d’un débat à l’Assemblée générale, permet au Conseil de sécurité de sauver les apparences, momentanément.

    #ONU

  • Un nouveau groupe d’experts internationaux créé pour prévenir les #pandémies zoonotiques | #ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2021/05/1096412

    L’objectif de ce nouveau panel d’experts internationaux, porté par la France et l’Allemagne, est d’anticiper les prochaines #épidémies zoonotiques. D’autant que « les trois quarts de toutes les #maladies infectieuses émergentes ont pour origine les #animaux ».

    #zoonoses #santé

  • Le conflit israélo-palestinien toujours dans l’impasse après une nouvelle réunion de l’ONU
    mis à jour le 16/05/2021 à 23:00 Par AFP
    https://www.lesoir.be/372474/article/2021-05-16/le-conflit-israelo-palestinien-toujours-dans-limpasse-apres-une-nouvelle-reun

    (...) Parallèlement à la réunion, les 15 membres du Conseil de sécurité ont poursuivi des négociations sur un texte commun visant à appeler à la fin des hostilités et réaffirmer le projet d’une solution à deux Etats vivant côte à côte, Israël et la Palestine, sur la base des résolutions déjà adoptées par l’ONU.

    Mais selon plusieurs diplomates interrogés par l’AFP, les Etats-Unis, à la position jugée incompréhensible pour nombre de ses alliés, continuaient dimanche à refuser toute déclaration conjointe. Depuis une semaine, Washington, isolé, a déjà rejeté deux textes proposés par trois membres du Conseil : la Norvège, la Tunisie et la Chine.
    « Cycle insensé de terreur »

    « C’est un peu étrange si l’on pense à l’attente que nous avions tous d’un retour des Américains dans la diplomatie multilatérale », relève un ambassadeur sous couvert d’anonymat. « Nous avions pensé aussi que les Etats-Unis seraient désireux de montrer la pertinence du Conseil de sécurité dans des situations comme celle-ci », ajoute-t-il.

    Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a regretté « l’obstruction » américaine pour faire adopter une déclaration.

    « Le Conseil de sécurité doit prendre des mesures » et « à cause de l’obstruction d’un pays », il « n’a pas été capable de parler d’une seule voix », a-t-il déploré en demandant à Washington « d’assumer ses responsabilités » à l’ONU.

    Les deux premières sessions d’urgence du Conseil de sécurité s’étaient tenues à huis clos et les Etats-Unis, qui préféraient attendre mardi, ne voulaient pas de la réunion de ce dimanche. Leur ambassadrice à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, s’est bornée à réclamer une cessation « du cycle de violences », assurant que son pays « travaillait sans relâche pour une fin des hostilités » et « une paix durable ».

    En ouverture de la session, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde le Conseil de sécurité sur le risque d’« une crise sécuritaire et humanitaire incontrôlable » dans la région si un cessez-le-feu n’était pas rapidement imposé. « Ce cycle insensé d’effusion de sang, de terreur et de destruction doit cesser immédiatement », a-t-il martelé.

    Un appel largement repris à leur compte par nombre de pays ayant choisi de faire participer un ministre à la session dimanche, de la Russie à la Tunisie, en passant par la Norvège ou l’Irlande, afin de marquer leur engagement diplomatique dans le conflit.

    Le Niger, par la voix de son ambassadeur Abdou Abarry, a réclamé de faire « reconnaître aux Palestiniens les mêmes droits » que ceux qui sont accordés à Israël, notamment celui « de se défendre ».

    #ONU