Non non non non non, ce n’est pas un « sentiment d’inégalités » qui mobilise les gilets jaunes dans la rue, c’est la dure « réalité des inégalités ». Merci de corriger.
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Pardon pour les portes ouvertes @odilon mais ce qui est en crise, grâce à ce calendrier qui va vite sur la fin de l’ISF, la baisse des APL et tant d’autres mesures, et en raison du poids accru des dépenses contraintes, c’est la naturalisation d’inégalités qui se creusent depuis près de 40 ans. L’événement, c’est qu’un tel refus émerge alors qu’une étonnante acceptation semble si souvent prévaloir. La macronie a mal fait le boulot.
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La dure « réalité des inégalités », ainsi que le mépris, l’insulte permanente, le vol sans vergogne des derniers publics.
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Je voulais juste dire qu’il n’y a pas d’un côté « les sentiments » et de l’autre « la réalité », d’un côté les subjectivités et de l’autre l’objectivité. Ainsi, la subjectivation en entrepreneur de soi est l’une des conditions de possibilité du néolibéralisme, alors que la subjectivation en « méprisés, non comptés, comptant pour rien » n’est pas suffisante à elle seule pour entraîner la révolte. D’où les risques que comportent toute interprétation massive de ce qui se passe, qui reste étrange, mystérieux, étonnant, même pour qui a toujours été stupéfait du fait que la révolte , si justifiée, si nécessaire, ne survienne pas ou pas avec la force et la radicalité que ’la réalité’ semble imposer.
Voir aussi ce qu’il en est de l’économie morale des classes populaires. Une contribution du jour à ce sujet
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