Circuits courts : une diversité de modèles au service de la résilience alimentaire
▻https://medium.com/@myriamboure/circuits-courts-une-diversit%C3%A9-de-mod%C3%A8les-au-service-de-la-r%C3%A9s
Les hubs alimentaires
Nous souhaitons ici introduire ce terme pour désigner sous un même nom générique l’ensemble des “nœuds” permettant de connecter producteurs et consommateurs, donc l’ensemble des opérateurs de circuits courts. Le hub est l’acteur qui prend en charge l’organisation des commandes/ventes et la livraison au client. Il exerce une activité de distribution. Selon les modèles, le hub alimentaire peut être un producteur lui-même s’il gère la distribution en direct, un groupe de producteurs par exemple dans le cas d’un drive fermier, un groupe d’acheteurs dans le cas d’un groupement d’achat, ou un intermédiaire externe non géré par les producteurs ni les mangeurs.
Impacts environnementaux ; En reconnectant producteurs et mangeurs, les hubs alimentaires développent aussi la sphère d’influence des mangeurs : les circuits courts s’accompagnent souvent de conversion au bio, ou a minima de pratiques minimisant l’usage de pesticides et fertilisants de synthèse. Ils offrent aussi de nouveaux débouchés aux producteurs bio, soutenant ainsi l’installation de nouveaux producteurs. Par contre, les circuits courts sont critiqués pour leur impact potentiellement négatif sur l’environnement en matière d’émission CO2 : une étude de l’ADEME montre que paradoxalement, le nombre de km par calorie peut être supérieur aux chaînes d’approvisionnement centralisées des grandes surfaces, car de nombreux acteurs vont faire de multiples trajets de courte distance avec des véhicules non remplis.