• Des #fouilles_corporelles « sexualisées » frappent les migrants aux frontières de l’Europe

    Déshabillés, humiliés, maltraités. Des femmes et des hommes venus demander asile racontent avoir subi des fouilles corporelles et génitales brutales, effectuées par des personnes censées garder les frontières de l’UE en Grèce.

    Corfou (Grèce).– Clémentine Ngono* n’a jamais voulu venir en Europe. Cependant, des expériences répétées de violence et d’agression l’ont forcée à fuir. D’abord son pays d’origine, le Cameroun, puis la Turquie. Aux premières heures du 15 septembre 2021, elle est montée à bord d’un canot pneumatique gris, en compagnie de son mari, de son fils de six mois et de 33 autres personnes. Qui savaient que le voyage serait dangereux. Conscientes que les autorités grecques pourraient les refouler, elles ont tout de même tenté leur chance.

    Juste après le lever du soleil, le groupe a atteint l’île grecque de Samos. Très vite, un navire des gardes-côtes les a arrêtées. Un groupe d’hommes encagoulés les a embarquées. Une fois sur le bateau de la patrouille grecque, les personnes ont été mises à genoux puis, une par une, ont reçu l’ordre de se lever et de se déshabiller devant tout le monde. Celles et ceux qui osaient résister ont été menacé·es et battu·es, leurs vêtements arrachés et déchirés. Une fois toutes les personnes nues, l’un des hommes masqués a commencé la fouille au corps, n’hésitant pas à toucher les seins et les parties génitales des femmes.

    « Il nous fouillait partout », se souvient Clémentine Ngono, horrifiée, en pressant deux doigts l’un contre l’autre et en les pointant sur son abdomen. « C’est ainsi qu’il a mis sa main dans mon vagin », dit-elle en faisant une pause avant d’ajouter : « Et dans mon anus. » Les hommes, qui ont utilisé les mêmes gants en plastique pour fouiller tout le groupe, ont pris son téléphone et les 500 euros qu’elle avait sur elle.

    Plus tard, le groupe a été abandonné sur des radeaux de sauvetage en Méditerranée. Aujourd’hui encore, Clémentine Ngono ne peut oublier la honte qu’elle a ressentie. « C’était une telle humiliation », dit-elle lors d’un entretien en juillet 2023 à Corfou, où elle travaille pendant l’été comme femme de chambre. Clémentine Ngono a intenté une action en justice, déclarant que la fouille corporelle et génitale forcée était « extrêmement invasive et offensante ». Son cas pourrait toutefois s’inscrire dans une tendance plus large.

    Début 2023, le Comité contre la torture (CPT) du Conseil de l’Europe a critiqué les nombreux cas de mauvais traitements lors des « refoulements » aux frontières de l’Union européenne (UE). Selon son rapport, les autorités frontalières obligent parfois les demandeurs et demandeuses d’asile à repasser la frontière « entièrement nus ». Le Border Violence Monitoring Network, une coalition d’organisations non gouvernementales, fait état de pratiques similaires.

    De même, dans un rapport publié jeudi 2 novembre, Médecins sans frontières (MSF) a recueilli plusieurs témoignages de réfugié·es racontant des fouilles corporelles et génitales sexualisées par de supposés gardes-frontières. Ces derniers obligeraient les demandeurs et demandeuses d’asile à se déshabiller avant de procéder à des fouilles vaginales et anales en public, parfois sans changer de gants. Les fouilles des femmes seraient effectuées par des hommes, comme dans le cas de Clémentine Ngono.
    « Le but était de nous humilier »

    Mediapart s’est entretenu avec plusieurs victimes, des avocats, des ONG, et a examiné des documents internes de l’agence européenne de gardes-côtes Frontex. L’image qui en ressort est celle d’une pratique normalisée : celle de mises à nu et de fouilles génitales forcées lors des refoulements par les autorités frontalières grecques. Ces pratiques semblent avoir un objectif central : dissuader les personnes de réessayer tout en volant leurs objets de valeur et leur argent.

    Meral Şimşek jette sa cigarette à moitié consumée et acquiesce. Cela fait un an que la poétesse kurde est arrivée à Berlin (Allemagne). Meral Şimşek, critique véhémente du régime d’Erdoğan, a été confrontée toute sa vie à la violence et à la persécution des autorités turques. En 2021, les choses ont empiré, elle a alors décidé de quitter son pays.

    Le 29 juin 2021, elle a traversé le fleuve Évros en compagnie d’une femme syrienne, Dicle. « Nous sommes arrivées sur le sol grec », dit-elle dans une vidéo qu’elle a enregistrée au crépuscule. Après plusieurs heures, les deux femmes ont atteint Feres, une petite ville frontalière grecque. Meral Şimşek voulait demander l’asile, mais la police grecque les a interpellées à l’entrée de la ville.

    Après les avoir détenues et battues, les policiers ont emmené les deux femmes dans la rue. Là, ils ont forcé Meral Şimşek à se déshabiller. Ensuite, une policière a fouillé ses parties génitales, en pleine rue. « Ils ont regardé directement dans mon vagin », raconte-t-elle. Pendant ce temps, les autres policiers regardaient. Şimşek se souvient que certains ont fait des commentaires en grec en regardant son corps. Ils ont ensuite fouillé Dicle avec les mêmes gants en plastique. Puis les deux femmes ont été livrées à un groupe d’hommes masqués et reconduites de force en Turquie. « Le but était de nous humilier », dit-elle.

    Du côté des autorités grecques, ni le ministère de l’intérieur ni le ministère des migrations et de l’asile n’ont commenté ces allégations. Les gardes-côtes grecs ont déclaré que « les pratiques opérationnelles des autorités grecques n’incluent pas de telles méthodes », car elles seraient contraires à l’article 257 du Code de procédure pénale grec.

    Interrogée sur les allégations de fouilles corporelles et génitales forcées, Frontex a déclaré à Mediapart qu’elle « avait connaissance d’une poignée de cas de ce type en Grèce et en Bulgarie ».
    Des témoignages connus de Frontex

    Mediapart a pu avoir accès à plusieurs rapports internes du responsable des droits fondamentaux de Frontex, qui contiennent des allégations et des descriptions de mises à nu forcées, principalement à la frontière de l’Évros. Dans un « rapport d’incident grave » (SIR) portant le numéro 10142/2018, daté du 18 novembre 2018, Frontex indique qu’un groupe de réfugiés aurait été repoussé par les autorités grecques après avoir été agressé physiquement et « obligé à se déshabiller ».

    Le rapport SIR 13400/2022, qui concerne une série de refoulements par les autorités grecques en juillet et août 2022, rapporte que des migrants ont été « forcés de repasser par la rivière après que leurs effets personnels leur ont été confisqués, après avoir été déshabillés et battus ».

    Le rapport SIR 15314/2022 du 30 mai 2023 décrit plusieurs refoulements sur le fleuve Évros. Selon ce rapport, un migrant a été « soumis à des violences physiques, mis à nu de force, ses biens ont été volés ou détruits, avant qu’il reçoive l’ordre de retourner irrégulièrement en Turquie » par les autorités grecques.

    Frontex considère elle-même que les déclarations contenues dans le rapport sont « relativement crédibles ». Si les témoignages sont confirmés, l’agence européenne affirme que cela constituerait « probablement une expulsion collective interdite et un traitement inhumain et dégradant ».

    À Samos, l’avocate Ioanna Begiazi ouvre la porte de son cabinet, dans la vieille ville de Vathi. Elle se souvient du cas de Clémentine Ngono. « Elle est venue nous voir parce qu’elle voulait agir », dit-elle. Et le cas de Clémentine Ngono n’est pas isolé.

    Ioanna Begiazi représente régulièrement des victimes de refoulements illégaux. « Les femmes, en particulier, nous disent que les fouilles génitales sont très fréquentes », explique-t-elle. Mais les hommes sont également concernés, ajoute-t-elle. « Il s’agit d’une forme d’humiliation et de dissuasion », explique Ioanna Begiazi. Une humiliation qualifiée par l’avocate de « sexualisée », et qui aurait pour but de décourager les migrant·es de franchir à nouveau la frontière.

    Ioanna Begiazi explique que les fouilles à nu ne sont en soi pas interdites en Grèce. Mais il faudrait qu’il y ait une raison sérieuse pour une telle intervention, comme des preuves concrètes qu’un acte criminel a été commis. Et même si c’était le cas, il existe de nombreuses réglementations. Les fouilles corporelles doivent notamment être conformes aux règles d’hygiène, les agents qui les pratiquent doivent donc changer de gants pour chaque personne qu’ils fouillent.

    Elles doivent aussi être effectuées dans le respect des droits personnels et de la dignité humaine de l’individu. De plus, les fouilles sont censées se dérouler dans un environnement protégé, en aucun cas devant d’autres personnes, afin de garantir le respect de la vie privée. Enfin, elles doivent être réalisées par des personnes du même sexe sans usage ou menace de violence physique.

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a statué en 2001 que les fouilles corporelles effectuées par les forces de l’ordre peuvent être justifiées dans certains cas. Par exemple, si elles permettent d’empêcher des infractions pénales. Cependant, les déshabillages forcés et les fouilles génitales, qui laissent aux victimes « des sentiments d’angoisse et d’infériorité propres à les humilier et à les avilir », violent l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Les témoignages des demandeurs et demandeuses d’asile qui dénoncent des mises à nu et des fouilles génitales forcées conduisent les expert·es des droits humains à penser qu’il pourrait s’agir d’une violation de la Convention européenne des droits de l’homme.

    « C’est l’un des moyens de faire passer le message et de les dissuader », explique l’avocat spécialiste des droits humains Nikola Kovačević. Expert dans le domaine de la migration, le Serbe rapporte avoir également connaissance de cas de déshabillage forcé et de fouilles génitales par les autorités frontalières. Selon lui, elles sont destinées à envoyer un message : « Si vous revenez, cela se reproduira. »

    Kovačević estime que les fouilles corporelles et génitales sexualisées violent l’interdiction de la « torture, des traitements dégradants ou inhumains » ancrée dans la Convention de l’UE sur les droits de l’homme et la Convention des Nations unies contre la torture.

    « Les traitements inhumains et dégradants sont dirigés contre la dignité humaine, explique-t-il. Vous privez une personne de sa dignité, vous la forcez à s’agenouiller, vous lui crachez dessus, vous la déshabillez, vous créez une situation dans laquelle cette personne se sent inférieure. »

    Selon Nikola Kovačević, la frontière entre la torture et les traitements inhumains ou dégradants est parfois floue. Cependant, ces deux délits ont une caractéristique centrale en commun : juridiquement, ils ne permettent aucune exception. « Il n’existe aucune circonstance imaginable qui justifie d’infliger de la douleur et de la souffrance à une personne sans défense », explique l’avocat.

    À Corfou, Clémentine Ngono se lève, essuie la sueur de son front et regarde sa montre. Elle dit être épuisée. Fatiguée par les longues heures de travail à l’hôtel, les factures impayées, le sentiment de culpabilité, par la séparation physique avec son mari, dont la demande d’asile a été rejetée.

    Clémentine Ngono dit qu’elle n’aime pas vraiment parler de ce qu’elle a vécu. Cependant, il est important pour elle que des choses similaires n’arrivent pas à d’autres. « Nous avons besoin de gens qui ont le courage de parler », dit-elle. Sinon, rien ne changera. Pour elle, c’est pénible de parler de ce qui s’est passé mais, dit-elle, « si je peux aider les autres, je le ferai ».

    https://www.mediapart.fr/journal/international/031123/des-fouilles-corporelles-sexualisees-frappent-les-migrants-aux-frontieres-

    #migrations #asile #réfugiés #violence #Grèce #humiliation #mauvais_traitements #organes_génitaux #nudité #fouille_au_corps #honte #fouilles_génitales #gardes-frontières #refoulements #push-backs #vol #Evros #Samos #dissuasion #femmes #humiliation_sexualisée #dignité #déshabillage #dignité_humaine

    • En dehors de cette manie détéstable de faire disparaitre les femmes de l’humanité et d’appelé « plaisirs sexuels » la prostitution, de dissimulé l’ethique sous le gros mot de moral, je tiens à dire que les illustrations sont d’une laideur impressionnante. Si c’est pour mettre des horreur pareilles ne mettez pas d’images. Sinon cet article qui amalgame tout n’importe comment et qui insulte la rétine autant que l’intelligence est un partenariat publique-privé entre la sorbonne et Orange
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Orange_Labs

      D’ailleurs je comprend pas pourquoi ce e-mondes sociaux s’affiche sur mon seenthis car je suis pas abonné à cette mocheté du service R&D de france télécome.

      #invisibilité #femmes #télécom #ethique #laideur #vacuité #pornographie

    • Bonjour, je ne comprends pas trop votre demande ? Je ne comprends pas trop non plus vos commentaires. Mondes Sociaux est un magazine gratuit fait par des chercheurs en SHS (leur affiliation ne nous regarde pas), financé par le LaBeX SMS qui relève de l’Université de Toulouse. Son but est d’ouvrir les thèmes de recherche à un public le plus large possible. Les illustrations sont toutes libres de droit et la politique éditoriale du magazine, que vous pouvez lire sur notre site, est d’illustrer les articles de manière « décalée ». Je ne sais pas pourquoi cela apparaît dans votre fil, mais c’est sûrement un problème de configuration de votre part. Bonne fin de journée.

  • Food for Thought: Was Cooking a Pivotal Step in Human Evolution? - Scientific American
    https://www.scientificamerican.com/article/food-for-thought-was-cooking-a-pivotal-step-in-human-evolution

    These converging pieces of evidence point to an earlier date for the adoption of a cooked diet, in line with Wrangham’s proposed time line. But many exciting questions remain open. How much of these changes were due to eating cooked foods specifically, versus the increased use of other processing techniques such as pounding or cutting foods? Did the adoption of cooking—generally a communal process in humans—require changes in our social behavior, given that other apes rarely share food? Are there other ways to grow a big brain? Answering these questions will continue to shed new light on human health, human psychology and the origins of our species.

    #cuisson #transformation #aliments #organes #cerveau #évolution

  • Don d’organes : on vous prive de l’usage de votre #corps ! [Replay] | Contrepoints
    https://www.contrepoints.org/2016/12/29/203219-don-dorganes-la-collecte-plus-efficace


    Des questions d’#éthique cruciales qui n’ont — bien sûr — fait l’objet d’aucun #débat public, le tout dans un contexte global de #marchandisation de la #santé et d’#inégalités croissantes dans l’accès aux soins.

    Les #organes sont assimilés à des biens recyclables allant d’un donneur à un ou plusieurs receveurs par l’intermédiaire des institutions. La sauvegarde des organes en bonne santé se fait de force, à coup de lois (interdiction de fumer, de boire, de manger mal…). Puis, en fin de vie, le porteur d’organe, dit citoyen, se transforme en ressource potentielle au #profit de l’ensemble social sur un marché qui dysfonctionnerait.

    Dans ce contexte, se pose la question difficile des familles et de la gestion de l’accompagnement des mourants. Si les organes peuvent être prélevés sans consentement préalable, dans quelles conditions se passera la fin de vie des donneurs désignés ? Pourront-ils toujours être entourés de leurs proches jusqu’au bout ou s’éteindront-ils seuls dans une salle d’opération ?

    Appliquer strictement cet amendement sans déstabiliser l’équilibre de confiance déjà bien fragile, après toutes les affaires (sang contaminé, implant…) que l’on connait, entre la #société et les acteurs de la #médecine semble impossible.

    Quant au bénéfice de la mesure, rien n’indique aujourd’hui que le nombre d’inscriptions dans le registre des refus n’explosera pas dans le futur limitant les bénéfices escomptés. Par contre, il est évident que le gain de cette mesure dépendra surtout des critères de définition du type de patients admissibles et que plus ils seront larges, plus ils seront importants, estompant la distinction entre donneur #mort et en train de mourir.

    Et de là il pourrait être très facile de favoriser la survenue rapide de l’arrêt cardiaque au profit d’un prélèvement d’organe ou encore abandonner tout simplement la « dead donor rule » (la règle du donneur mort). Les coûts psychiques pour les soignants, qui vont devoir endosser la responsabilité de trancher entre les intérêts d’un donneur en fin de vie et ceux de receveurs potentiels à sauver, vont être énormes.

    Quel impact tout ceci pourrait avoir sur les soins donnés et l’appréhension de fin de vie des patients ? Est-il acceptable de sacrifier une vie au profit d’une autre, remplacer une mort spontanée par une autre intentionnelle dans une logique purement utilitariste ? Ce n’est pas certain mais, pourtant, on constate que dans quelques pays cela le devient.

  • Un film d’horreur de toute beauté


    Creep, Christopher Smith, 2004

    C’est court. C’est sombre. Ca fait peur. Méga peur. Méga glauque. Méga crado. Délicieux.
    Truffé de maladresse mais très efficace. Sordide à souhait.
    Je spoile : C’est l’histoire d’un métro qui tombe en panne. C’est tout.

    Je vais dire un peu ce qu’il n’y a pas : il y a pas quoi ?
    Y a pas de twist tout pourri. Y a pas de - début qui fonctionne super bien pour finalement s’emmerder pendant deux tiers du film -. Y a pas de kung-fu. Y a pas d’effet spéciaux trop mal fait mais y a pas non plus rien du tout. Je veux dire qu’il y a des films qui s’attachent à faire monter la pression pendant 1h30 pour à la fin donner un générique. Y a pas un film d’horreur qui met tout sur le visuel @intempestive.
    https://www.youtube.com/watch?v=p9vbt_3lFGY


    #dritique_a_2_balles #cinema #creep #2004 #horreur #métro_en_panne #Christopher_smith #meurtre_de_femme_bien_crado #gore #angoisse #glauque #court #cours #solitude #organes_à_l'air #tentative_de_viol_et_c'est_la_qu'on_voit_que_les_monstres_ont_un_intérêt

  • Syrian Refugees Are Selling Their Organs to Survive

    The illegal trade in human organs has become widespread in Syria and neighboring countries, medical officials and victims say, with cross-border networks exploiting thousands of desperate Syrians.

    These networks purchase transplantable organs such as kidneys and corneas from Syrians and ship them to neighboring countries, where they disappear into the murky world of the international organ trade, they say. There are also allegations that organs have been stolen from prisoners.

    http://www.newsweek.com/syrian-refugees-selling-organs-survive-459745?rx=us
    #réfugiés #réfugiés_syriens #vente_d'organes #asile #migrations #organes #Syrie

  • Transplant Brokers in #Israel Lure Desperate Kidney Patients to #Costa_Rica - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2014/08/17/world/middleeast/transplant-brokers-in-israel-lure-desperate-kidney-patients-to-costa-rica.h

    Long criminalized across the globe, the organ trade was handed an unequivocal rebuke at a worldwide conference of transplant practitioners in 2008. The group’s manifesto, called the Declaration of Istanbul, asserted that trafficking violated “the principles of equity, justice and respect for human dignity and should be prohibited.”

    And yet the prospective market for trafficked kidneys has grown unabated as the gap between supply and demand widens each year.

    tout ou presque sur le #marché mafieux des #organes

    #santé #inégalités

  • RSLN | Organes artificiels : vers une nouvelle espèce humaine réservée aux riches ?
    http://www.rslnmag.fr/post/2014/09/08/Transhumanisme-vers-une-nouvelle-espece-humaine-reservee-aux-riches-.aspx

    Cœurs électroniques, yeux bioniques, implants contre la surdité… Les nouvelles technologies s’invitent désormais dans le corps humain et promettent de pallier ses faiblesses. Mais compte tenu de leur coût prohibitif, ne pourraient-elles pas, à terme, n’être accessibles qu’à une frange restreinte de la population, creusant par là-même les inégalités ? C’est la théorie élaborée par l’historien Yuval Noah Harari dans son dernier livre, Sapiens, relayé dans un article du Guardian.

    #organes_artificiels #santé #technologie #inégalités

  • Sperm: America’s most renewable resource? - CBS News
    http://www.cbsnews.com/8301-505269_162-57409735/sperm-americas-most-renewable-resource

    But why? It’s largely due to America’s reputation as the gold standard in sperm, Time magazine senior editor Jeffrey Kluger said Thursday on “CBS This Morning.”

    ...

    Men are paid based on quality standards, such as their level of health, height and education. A man can make $500 per donation, and up to $60,000 annually, according to the Time magazine report

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