• Scandale sexuel en Haïti : la directrice adjointe d’Oxfam démissionne
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/02/12/haiti-l-ong-oxfam-accusee-d-avoir-engage-des-prostituees-apres-le-seisme-en-

    Je ne sais pas ce qu’en pense les généreux donateurs

    La numéro deux d’#Oxfam démissionne. Penny Lawrence, directrice générale adjointe de l’ONG, dans la tourmente en raison d’un scandale sexuel impliquant des responsables de l’organisation en #Haïti, a démissionné lundi 12 février. Cette démission fait suite à des révélations du quotidien britannique Times, selon qui des employés de la confédération d’#organisations_humanitaires, dont le siège se trouve à Oxford, ont engagé de jeunes #prostituées en 2011 à Haïti au cours d’une mission consécutive au séisme qui avait ravagé le pays en 2010.

    Exprimant sa « tristesse » et sa « honte » de « la conduite d’employés au #Tchad et à Haïti (…) incluant le recours à des prostituées », Penny Lawrence, qui était à l’époque directrice des programmes internationaux, a annoncé sa démission de ses fonctions dans un communiqué

    Selon le Times, des groupes de jeunes prostituées étaient invités dans des maisons et des hôtels payés par Oxfam. Une source citée par le quotidien dit avoir vu une vidéo d’une #orgie avec des prostituées portant des tee-shirts d’Oxfam.

    #prostitution

  • Migration Statistics and the Making of an International Point of View in the Interwar Period

    In the first week of October 1932, an International Conference on Migration Statistics was held in Geneva. Over the course of five days, some thirty statisticians from twenty-six countries discussed how to produce more reliable international migration statistics. This kind of methodological discussion about statistical standardization was not at all unusual in the new world of international organization. Since 1920, the standardization of statistics had become an ordinary activity in the “Palace” of the International Labour Organization and the League of Nations in the hills above Lake Geneva.

    The International Conference on Migration Statistics offers particularly interesting insights into the historical attempt by international organizations to measure the world. On the one hand, “international migration” was not yet a category in scholarship and policy making. It was an international invention intended to bring together the existing categories of “emigration” and “immigration.” Before this time, these last two categories were perceived as two fundamentally separate phenomena. Perhaps more plainly than other objects targeted by statistical analysis, “international migration” was connected to the effort to construct a new international understanding of the world after the Great War.

    On the other hand, the discussions among the statisticians at the conference also revealed barriers to and complications for the creation of an international consensus on the subject under consideration. The biggest problem was that the statistical object “international migration” touched on delicate political questions concerning the significance of territories, borders, and belonging in a world organized substantially along colonial lines whose legitimacy faced increasingly serious opposition. Focusing not only on the statistical knowledge itself but also on the context in which it was produced, the discussion of statistical problems in Geneva in 1932 manifested contemporary international political tensions and genuine ambivalence about the role of international organizations and their new international point of view.

    https://historyofknowledge.net/2017/10/05/migration-statistics-and-the-making-of-an-international-point-of
    #migrations #statistiques #histoire #chiffres #monde #ILO #organisations_internationales #statistiques_historiques #BIT
    cc @reka @simplicissimus

    • The statistical construction of alterity: Governing national population by numbers in France and Germany (1860-1900)

      This paper is aimed to contribute to the history of statistics as science but also as governing tool (Foucault 2004). It explores the role of official statistics in the nation building process in the second part of the 19th century in France and Germany. Following the analyses of Desrosières and Foucault the study asks how science produced “imagined communities” (Anderson 1983) by using and constructing statistical categories on migration. By doing that, official statistics contributed to produce differentiations between national and foreign populations, which both aim to be governed differently. In the first step I will argue that the historical development of official statistics in the 19th century in France and Germany led to its use in both countries as a governing tool to administrate population, but in different national ways. In the second step the paper recontextualizes and deconstructs the statistical categories of foreigners and citizens, to show how official statistics took part in the historical process of nation building. Scientific journals (Journal de la Société de Statistique de Paris, Zeitschrift des königlich preussischen statistischen Bureaus and Allgemeines Statistisches Archiv) between 1860 and 1900 form the empirical basis of the study. About 160 articles on migration statistics have been qualitatively analysed in order to sketch the statistical discourse about migration as well as the discursive construction of German and French nations by statisticians.

      http://hal.univ-grenoble-alpes.fr/hal-01331683
      #Allemagne #France #catégorisation #altérité #classification

  • What have US healthcare, British railways, the shipwreck of Carillion plc, and the F-35 got in common [..] I think of them as Coasian hells. Ronald #Coase observed that an organisation could be considered as a collection of contracts, and asked why, in that case, did organisations even exist. His answer was that contractual relationships have #transactions_costs. When these transactions costs outweighed the expense of organisation, organisation would predominate. Also, there were limits to transaction; it might be actually impossible to specify what was wanted in a contract, or equivalently, it might cost too much to write it

    #Cosian_hells - now they have a name...

    http://www.harrowell.org.uk/blog/2018/01/31/in-the-eternal-inferno-fiends-torment-ronald-coase-with-the-fate-of-hi #management #gestion #organisation

  • n° 30 - John Brinckerhoff Jackson - Ecole Nationale Supérieure de Paysage - Versailles - Marseille
    http://www.ecole-paysage.fr/site/carnets_du_paysage/n-30-John-Brinckerhoff-Jackson.htm

    #John_Brinckerhoff_Jackson (1909-1996), historien et théoricien américain du paysage, a incarné un courant de pensée qui, sans renier la place essentielle des lectures esthétiques des paysages, a tenté de les relier à d’autres perspectives : l’action, la pratique, la vie des gens, l’histoire du droit et des formes de gouvernement #politique, le renouvellement des modes d’#occupation_des_sols dans le #monde_rural comme dans le #monde_urbain. Les #paysages, pour J. B. Jackson, doivent être envisagés, vus et lus comme des documents dans lesquels l’histoire des #sociétés s’est traduite, et non pensés comme séparés de la vie ordinaire, comme des objets exceptionnels. Ils font partie de l’existence humaine, individuelle et collective, à laquelle ils fournissent une #organisation_spatiale tout autant qu’un visage et une sorte d’identité.

    Cette façon de mettre en relation les paysages avec les univers de la pratique humaine et de l’histoire, caractéristique de l’œuvre de J. B. Jackson, fournit des éléments décisifs pour l’approfondissement des enjeux théoriques et pratiques de notre temps ; un guide éclairant pour les réflexions sur le projet de paysage.

    • Le premier :
      https://framablog.org/2016/09/12/des-routes-et-des-ponts-1

      Pourtant, je suis tombée sur un certain nombre de projets open source qui mettaient à mal ces préjugés. Il s’est avéré que maintenir les projets dans la durée était un problème connu dans le monde des contributeurs de l’open source. Plus je creusais la question et plus je découvrais des billets de blog, des articles et des forums de discussion qui abordaient la tension et l’épuisement éprouvés par ceux qui maintiennent les projets open source. Tout le monde m’indiquait une autre personne à contacter et sans m’en apercevoir j’ai récolté un nombre incroyable de témoignages à ce sujet.

      Je me suis rendu compte que j’avais découvert un problème certes « bien connu » des producteurs (les contributeurs de l’open source) mais dont les consommateurs (les entreprises de logiciels et les autres utilisateurs de code open source) n’avaient apparemment aucune idée. Cette anomalie m’a incitée à me pencher sur le problème.

      Par ailleurs, il semble que le milieu de l’open source soit lui-même en train d’évoluer, voire de bifurquer. J’ai eu des conversations très diverses avec des interlocuteurs de différentes générations, tous contributeurs open source. Ils semblaient avoir des philosophies et des valeurs divergentes, au point de donner l’impression de ne pas utiliser le même vocabulaire. J’ai appris que dans les trois à cinq dernières années, la production ainsi que la demande avaient explosé dans le monde de l’open source grâce à l’amélioration des outils pour les développeurs et à celle de l’organisation du travail. Les contributeurs de l’open source d’aujourd’hui sont très différents de ceux d’il y a 10 ans, sans parler de ceux d’il y a 30 ans. Or ces différentes générations ne communiquent pas entre elles, ce qui rend difficile toute conversation productive sur la maintenance pérenne des logiciels.

      #épuisement #travail #pérennité #long_terme #infrastructure

      Aussi signalé par @monolecte
      https://seenthis.net/messages/523810
      et
      https://seenthis.net/messages/525857

    • https://framablog.org/2016/11/14/des-routes-et-des-ponts-9-largent-et-lopen-source

      Beaucoup de projets open source ne sont rien de plus qu’un dépôt numérique public où est stocké du code auquel un groupe de gens contribue régulièrement : l’équivalent d’une association officieuse sur un campus universitaire. Il n’y a pas de structure légale et il n’y a pas de propriétaire ou de chef clairement défini. Les « mainteneurs » ou les contributeurs principaux émergent souvent de facto, en fonction de qui a créé le projet, ou de qui y a investi beaucoup de temps ou d’efforts. Cependant, même dans ces cas-là, dans certains projets on répugne à introduire une hiérarchie favorisant clairement un contributeur par rapport à un autre.

      […]

      La nature décentralisée du monde open source en a fait ce qu’il est : des logiciels produits de façon participative, que n’importe qui peut élaborer, partager, et améliorer. Mais quand vient le moment de discuter des besoins organisationnels, ou de la viabilité, il peut être difficile de prendre des décisions faisant autorité.

      […]

      De plus, de nombreux projets fonctionnent très bien de manière communautaire lorsqu’ils sont d’une des deux tailles extrêmes possibles, c’est-à-dire soit des petits projets qui ne demandent pas de maintenance significative (comme dans l’exemple de Arash Payan et Appirater), soit de très gros projets qui reçoivent un soutien important de la part d’entreprises (comme Linux).

      Cependant, beaucoup de projets sont coincés quelque part entre les deux : assez grands pour avoir besoin d’une maintenance significative, mais pas d’une taille suffisante pour que des entreprises déclarent leur offrir un soutien. Ces projets sont ceux dont l’histoire passe inaperçue, ceux dont on ne parle pas. Des deux côtés, on dit aux développeurs de ces projets « moyens » qu’ils sont le problème : du côté des « petits projets », on pense qu’ils devraient simplement mieux s’organiser et du côté des « gros projets », on pense que si leur projet était « assez bon », il aurait déjà reçu l’attention des soutiens institutionnels.

      […]

      Beaucoup de projets open source sont en train d’expérimenter la difficile transition d’une création désintéressée à une infrastructure publique essentielle.
      Ces dépendances toujours plus nombreuses signifient que nous avons pour responsabilité partagée de garantir à ces projets le soutien dont ils ont besoin.

      #organisation

    • https://framablog.org/2016/12/05/des-routes-et-des-ponts-13-des-mecenes-pour-les-projets-open-source

      La deuxième option pour financer des projets d’infrastructure numérique consiste à trouver des mécènes ou des donateurs. Il s’agit d’une pratique courante dans les cas de figure suivants :
      – Il n’existe pas de demande client facturable pour les services proposés par le projet.
      – Rendre l’accès payant empêcherait l’adoption (on ne pourrait pas, par exemple, faire payer l’utilisation d’un langage de programmation comme Python, car personne ne l’utiliserait ; ce serait comme si parler anglais étant payant).
      – Le projet n’a pas les moyens de financer des emplois rémunérés, ou bien il n’y a pas de volonté de la part du développeur de s’occuper des questions commerciales.
      – La neutralité et le refus de la commercialisation sont considérés comme des principes importants en termes de gouvernance.

      […]

      Pour expliquer sa décision de lever des fonds pour un projet open source, Godwin écrit :

      « Une quantité importante de code open source est écrit gratuitement. Cependant, mon temps libre est limité. Je dispose actuellement d’une seule journée libre par semaine pour travailler, et j’adorerais la consacrer à l’amélioration de Django, plutôt qu’à du conseil ou à de la sous-traitance.

      L’objectif est double : d’une part, garantir au projet un temps de travail conséquent et au moins 80 heures environ de temps de codage ; et d’autre part prouver au monde que les logiciels open source peuvent réellement rémunérer le temps de travail des développeurs. »

      […]

      John Resig est l’auteur de jQuery, une bibliothèque de programmation JavaScript qui est utilisée par près des 2/3 du million de sites web les plus visités au monde. John Resig a développé et publié jQuery en 2006, sous la forme d’un projet personnel. Il a rejoint Mozilla en 2007 en tant que développeur évangéliste, se spécialisant notamment dans les bibliothèques JavaScript.

      La popularité de jQuery allant croissante, il est devenu clair qu’en plus des aspects liés au développement technique, il allait falloir formaliser certains aspects liés à la gouvernance du projet. Mozilla a alors proposé à John de travailler à plein temps sur jQuery entre 2009 et 2011, ce qu’il a fait.

      À propos de cette expérience, John Resig a écrit :

      « Pendant l’année et demi qui vient de s’écouler, Mozilla m’a permis de travailler à plein temps sur jQuery. Cela a abouti à la publication de 9 versions de jQuery… et à une amélioration drastique de l’organisation du projet (nous appartenons désormais à l’organisation à but non lucratif Software Freedom Conservancy, nous avons des réunions d’équipe régulières, des votes publics, fournissons des états des lieux publics et encourageons activement la participation au projet). Heureusement, le projet jQuery se poursuit sans encombre à l’heure actuelle, ce qui me permet de réduire mon implication à un niveau plus raisonnable et de participer à d’autres travaux de développement. »

    • https://framablog.org/2016/12/12/des-routes-et-des-ponts-14-synthese-sur-les-difficultes-de-financement

      En plus de l’enjeu macroéconomique des communs, il y a plusieurs raisons pour lesquelles le financement des infrastructures numériques est particulièrement compliqué. Ces raisons ont déjà été abordées au cours de cette étude, mais sont toutes résumées ici.

      On croit à tort qu’il s’agit d’un « problème résolu ».
      […]

      Il manque une prise de conscience et une compréhension culturelle de ce problème.
      En dehors de la communauté open source, tout le monde, ou presque, ignore les problèmes de financement de ces projets d’infrastructure, et le sujet est perçu comme plutôt aride et technique. Les développeurs qui ont besoin de soutien ont tendance à se concentrer principalement sur la technique et sont mal à l’aise lorsqu’il s’agit de défendre l’aspect financier de leur travail. Au bout du compte, on ne parvient pas à trouver l’élan qui pourrait modifier cette situation en panne.

      Les infrastructures numériques sont enracinées dans l’open source, dont la culture du bénévolat n’encourage pas à parler d’argent.
      Même si cette attitude a fait de l’open source ce qu’elle est aujourd’hui, elle crée également un tabou qui rend difficile pour les développeurs l’évocation de leurs besoins, car ils se sentent coupables ou ont peur de passer pour des personnes qui n’auraient pas l’esprit d’équipe.

    • Le livre est intéressant, et elle aborde frontalement l’épuisement des gens et des projets, ainsi que la nécessité d’ouvrir au maximum les projets à plein de profils différents pour maximiser les contributions, l’écosystème, le cercle vertueux, dans le dernier chapitre.

      Mais une reproche que je ferais, c’est qu’elle ne parle que de financement direct. Et donc uniquement de projets, qui même lorsqu’ils sont très communautaires et à but non lucratif, sont seulement ceux qui ont une fondation ou association officielle qui permet de récolter des dons privés ou publics, pour ensuite le redistribuer à des développeureuses, des gens qui font la doc, la com ou autre.

      Bon, on est vraiment mais alors VRAIMENT parmi les seuls au monde entier dans SPIP à être une communauté sans aucune structure juridique officielle. Du coup c’est très difficile de s’identifier dans son livre et de faire des rapprochements.

      Par ailleurs, elle aborde un peu le financement indirect mais pas tant que ça et ce n’est pas très détaillé sur le type de tâches que ça permet de faire avancer.

      Cela fait des années que je redis régulièrement la même chose, mais je pars de mon expérience dans SPIP évidemment. J’affirme, et je pense que c’est quantifiable et que je peux le prouver, que mis à part au début, la majorité des dernières contributions à SPIP dans les dernières années plugins ET noyau, l’ont été soit durant des temps travaillés et payés, soit en rapport avec le travail quand même car investissement du fait que SPIP est la base sur laquelle est montée le travail, le salaire, la vie des gens qui ont fait ces contributions. Je ne parle donc pas que de moi. Je trouve qu’il y a une sorte de non-dit sur ce sujet, volontaire ou pas, et que c’est un fait difficile à reconnaitre (et donc à en tirer les conséquences !).

      De manière plus concrète : un (très) grand nombre de plugins majeurs ont été créé et/ou augmenté dans le cadre de fonctionnalités nécessaires durant des projets payés par des clients à des gens qui vivent de SPIP. Pour le noyau, de nombreuses modifications ont été fait dans ce même cadre, et certaines majeures au moment du montage de Nursit, pour la sortie de SPIP 3.0. Pour moi il s’agit clairement d’un investissement, qui sert à monter une activité plus stable ensuite. Je ne fais strictement aucune critique : je trouve ça très bien et sain. Mais je voudrais juste qu’on le reconnaisse plus explicitement : non malgré nos (y compris moi !) positionnements très libertaires, en défense du monde associatif et militant, etc, et bien non, la plupart des plus grosses évolutions en plugins importants et en noyau, n’ont pas été fait bénévolement pour l’amour de l’art ou pour servir le militantisme gauchiste.

      Malheureusement ce type de financement indirect, qui est donc assimilable pour moi à du « mécénat », par la redistribution de nouvelles fonctionnalités ou d’amélioration de l’existant à toute la communauté, permet de faire avancer seulement des fonctionnalités précises ("on veut pouvoir créer des sélections de contenus manuellement", « on veut pouvoir payer en ligne », etc) ou des corrections de bugs ou des améliorations pas trop énormes.

      Je n’ai jamais vu qu’un mécénat comme ça, fournissant du temps, arrive à « financer » des modifications majeures d’infrastructure, de communication, d’ergonomie générale.

      En effet, durant un projet pour un client, on peut arriver à faire financer la création d’un nouveau plugin, ou l’amélioration d’un truc existant. Mais personne ne va jamais financer la refonte complète de l’admin qui est un chantier énorme de plusieurs mois à plein temps. Et personne ne va financer la refonte complète et mise en cohérence des documentations, qui est aussi un énorme chantier. De même nous avions parlé avec @marcimat de la refonte de l’infrastructure au cœur du logiciel, en utilisant des librairies existantes (composer, sfy…) : c’est aussi un énorme chantier de plusieurs mois (et qui à mon avis est essentiel à long terme, autant que l’admin ergonomique et responsive).

      Pour tous ces énormes chantiers, quand bien même on arriverait à s’organiser de manière moins bloquante et conflictuelle qu’avant (comme je l’ai déjà exposé), ça ne change rien au fait que le temps à y passer est énorme, et qu’il ne peut être uniquement bénévole (même s’il y en a aussi, on passe tous plus de temps, pas payé, à améliorer SPIP), sinon on n’a plus de vie, et c’est burn out, etc. On a tous une vie, une famille, des enfants, des ami⋅e⋅s, des loisirs, des lectures… En dehors de nos heures de travail, on ne peut pas faire que continuer à coder pareil.

      Prendre pour étalon de la contribution l’idéal-type d’une personne qui en plus de ses 7h par jour à coder pour le travail, re-passe 4h par jour (ou plus !) à contribuer bénévolement, ce n’est pas possible, on ne peut pas plus anti-inclusivité que ça à mon sens. (Et l’autrice du livre va entièrement dans ce sens.)

      Voilà un peu une partie de mes sentiments autour d’une manière de s’organiser dans « ma » communauté qui n’a justement pas de fondation à qui donner des dons, et dont on est assez fier, mais qui a de gros soucis à se faire dans les années qui arrivent d’après moi.

  • niceideas.ch: DevOps explained
    https://www.niceideas.ch/roller2/badtrash/entry/devops-explained

    Resoudre le problème des grands organismes immobiles est un défi pour chaque innovateur. Les expériences, méthodes et outils du développement de software peuvent servir d’exemple pour des questions plus générales et humaines.

    Il faudra toutefois faire attention à ne pas tomber dans les même pièges que le(s) parti pirate.

    4.3 Share the Tools

    In traditional corporations, teams of operators and teams of developers use specific, dedicated and well separated set of tools.
    Operators usually don’t want do know anything about the dev team SCM system as well as continuous integration environment. They perceive this as additional work and fear to be overwhelmed by developer requests if they put their hands on this systems as well. After all, they have well enough to do by taking care of production systems.
    Developers, on their side, usually have no access to production system logs and monitoring tools, sometimes due to lack of will on their side, sometimes for regulation or security concerns.

    This needs to change! DevOps is here for that.

    https://www.niceideas.ch/roller2/badtrash/entry/devops-explained

    4.4 Work Together
    A fundamental philosophy of DevOps is that developers and operations staff must work closely together on a regular basis.
    An implication is that they must see one other as important stakeholders and actively seek to work together.

    5. Conclusion


    ... I have been able to witness this wall of confusion on a daily basis. Some sample things I got to hear:
    It worked fine on my Tomcat. Sorry but I know nothing about your Websphere thing. I really can’t help you.” (a dev)
    No we cannot provide you with an extract of this table from the production database. It contains confidential customer-related data.” (an ops)

    ...
    Happily DevOps is several years old and increasingly even these very traditional corporations are moving in the right direction by adopting DevOps principles and practices.
    ...
    Now what about smaller corporations that don’t necessarily have split functions between developers and operators?
    Adopting DevOps principles and practices, such as deployment automation, continuous delivery and feature flipping still brings a lot.

    #Extreme_programming
    https://en.wikipedia.org/wiki/Extreme_programming

    #Jenkins (software)
    https://en.wikipedia.org/wiki/Jenkins_(software)

    #Puppet (software)
    https://en.wikipedia.org/wiki/Puppet_(software)

    #Vagrant (software)
    https://en.wikipedia.org/wiki/Vagrant_(software)

    #Supply_chain_management
    https://en.wikipedia.org/wiki/Supply_chain_management

    merci @nhoizey
    https://seenthis.net/messages/661384

    #politique #organisation #management #software #agile_development

  • « Ce qui se passe à l’intérieur doit être su »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140118/ce-qui-se-passe-l-interieur-doit-etre-su

    Il faisait partie de la vingtaine de permanents du QG de campagne de #Marine_Le_Pen. Il a beaucoup vu, beaucoup entendu. « Amateurisme » total, violences verbales, guerre des clans, petits banquets et grande paresse, l’ex-proche de #Florian_Philippot, dont il s’est éloigné, raconte. Révélations.

    #France #2017 #campagne_présidentielle #debat #FN #Front_national #organisation

  • What is the Open Decision Framework ? | Opensource.com
    https://opensource.com/open-organization/resources/open-decision-framework

    The Open Decision Framework describes a process for making transparent, inclusive decisions in organizations that embrace open source principles.

    Le document a été traduit en français :
    https://github.com/red-hat-people-team/open-decision-framework/blob/master/fr_FR/ODF-community.pdf

    Pour référence, pas encore lu.

    #opensource #collaboration #organisation #decision

    PS : repéré depuis la track « Open source design » du FOSDEM
    https://fosdem.org/2018/schedule/track/open_source_design

    • Transparente
      Expliquer qui prend la décision, quels problèmes vous essayez de régler, les pré-requis et les contraintes en jeu et le processus que vous allez suivre.

      Inclusive
      Solliciter le retour d’autres personnes et collaborer tout au long du processus de décision.
      Rechercher des points de vue variés, notamment ceux des détracteurs potentiels.

      Centrée sur l’usager
      Considérer les personnes comme des usagers ayant des besoins contradictoires et des priorités.
      Quand une décision aide certains usagers mais en déçoit d’autres, gérer les relations et les attentes tout en avançant sur le projet.

      Il y a des choses intéressantes, et dans le même temps il s’agit d’un contexte d’entreprise et de hiérarchie, et je ne peux m’empêcher de faire le lien avec toutes les nouvelles méthodes de management, d’entreprises « ouvertes », etc, mais qui par contre ne remettent jamais en cause la hiérarchisation, et ne parlent jamais de coopérative et de démocratie, avec une personne une voix, tout ça.

      #management #transparence #inclusivité #ouverture #open_source #démocratie (ou pas)

    • @rastapopoulos A nous d’en extirper les éléments libératrices et d’y identifier les éléments servant à imposer le pouvoir des « decision makers ».
      Je crois que pour bien des contextes hierarchiques du monde politique et associatif la démarche « open source » peut contribuer à éliminer des blocages - pourvu qu’on identifie et critique les mécanismes qui protègent ou renforcent le pouvoir d’individus et de groupes d’intérêt dans le processus.

  • L’informatique, pièce maîtresse de la #Fraude_électorale « style #Honduras »
    https://reflets.info/linformatique-piece-maitresse-de-la-fraude-electorale-style-honduras

    A l’heure des élections 2.0, la fraude électorale « style Honduras » s’avère aussi manifeste que difficile à prouver. Le scrutin présidentiel hondurien a fait l’objet d’une usurpation informatique presque parfaite, que la communauté internationale a finalement […]

    #Monde #Technos #ASICA #Cofadeh #David_Matamoros_Batson #Fraude_informatique #GANAS #Jennifer_Avila #Organisation_des_Etats_américains #Tribunal_suprême_électoral #TSE

  • #Suicides à l’#hôpital : mourir pour être entendu
    http://www.parismatch.com/Actu/Societe/suicides-a-l-hopital-mourir-pour-etre-entendu-1391846

    La #rentabilité ne fait-elle pas partie du service public ?
    Pas en #médecine. C’est une hérésie. Comment oser dire : “Toi, tu as un cancer un peu métastasé, tu n’es pas prioritaire.”

    Le système de santé était-il obsolète ?
    Pas du tout ! On a des centres de recherche et des secteurs dont l’innovation est reconnue dans le monde entier. Certes, des services devaient être réformés, en lien avec l’évolution des besoins, mais le gouvernement a imposé brutalement sa volonté de réforme. En outre, côté médical, on favorise une course à l’#élitisme. La figure charismatique du professeur des universités-­praticien hospitalier (PU-PH), au sommet de la #hiérarchie, et les usages féodaux d’un autre temps perdurent. Le PU-PH a le pouvoir d’écraser celui qui est trop brillant, surtout en fin de carrière, pour rester le référent. Inversement, le vieux chef de service qui aura tout transmis va se faire dégager par son élève. Quant au directeur omnipotent, il peut casser un service pour le donner à son protégé et asseoir ainsi son pouvoir au sein de l’établissement. Cette lutte clanique brise la chaîne humaine d’une équipe médicale. Le #harcèlement moral entre médecins est terrible, dû à leur formation, très concurrentielle : dès la première année de médecine, ils doivent se positionner dans des systèmes de parrainage. Ensuite, leurs propos restent d’une grande cruauté quand ils intègrent l’hôpital qui devient un bassin de moqueries, d’humiliations et d’isolement, intenables pour qui ne joue pas le jeu.

    #organisation

    • « On ne vient pas se suicider sur son lieu de travail pour rien »
      CHU de Grenoble : suicide d’un neurochirurgien
      http://www.revolutionpermanente.fr/CHU-de-Grenoble-suicide-d-un-neurochirurgien

      Le bloc opératoire est emblématique de la souffrance de beaucoup d’entre nous. Il y a plusieurs mois, il a été réorganisé, avec des modifications d’horaires et l’impression que l’argent prime sur tout. Cela a même entraîné des grèves. Depuis, beaucoup sont à bout », nous confie ce médecin. « Ces derniers mois, Laurent était éreinté, crevé par ses gardes à répétition. Il avait beaucoup maigri. A certains, il avait parlé de son inquiétude, de son souci pour l’avenir de la neurochirurgie au CHU », reprend le soignant, notant « qu’ici, on oscille donc entre tristesse, colère et inquiétude pour l’avenir ». Un malaise à l’hôpital qui n’a rien de nouveau et qui n’est pas sans rappeler la multiplication des suicides en son sein. Cette année avait vu naître différents collectifs comme « Santé 2017 » qui appelaient à comprendre l’urgence de la situation de ce service public et le mal être des travailleurs hospitaliers de toutes catégories face aux réorganisations froides à coup de coupes budgétaires et d’augmentation effrénée des cadences de travail, le tout avec de moins en moins d’hospitaliers. En somme une volonté par l’Etat de rentabilisation de l’hôpital public dont l’impact ne fait que se ressentir un peu plus chaque jour sur ses employés.

      La direction du CHU, qui préfère de son côté rester silencieuse et qui a lancé une cellule psychologique en interne semble être déjà impliquée dans des cas de maltraitance de ses employés. En effet, « Ce drame s’ajoute à la trop longue liste de suicides ou tentatives touchant les agents de l’hôpital public », explique l’association de lutte contre la maltraitance Jean-Louis Mégnien, du nom du cardiologue qui s’est défenestré le 17 décembre 2015 depuis son bureau à l’Hôpital européen Georges-Pompidou à Paris (XVe).

      Encore une fois le Parisien nous relève les mots du professeur Philippe Halimi, le président de l’association, qui doit se rendre lundi au CHU de Grenoble. « Nous y avons cinq dossiers de médecins maltraités par leur hiérarchie, dont trois que nous avons transmis au médiateur national. Le neurochirurgien ne faisait pas partie des personnes signalées. Mais il y a visiblement des problèmes à Grenoble.
      D’où l’importance de faire toute la lumière », nous explique-t-il. Une enquête a été mise en place pour clarifier les raisons de sa mort, tandis qu’une réunion du comité d’hygiène, sécurité et des conditions de travail (dont l’existence a d’ailleurs déjà été mise en question dans les sphères du ministère du travail) se tiendra vendredi matin.

    • #lean_management :

      https://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/ressources-humaines/bien-etre-au-travail/le-lean-management-un-danger-pour-les-salaries-5925.php

      Les techniques du "lean management," mode d’amélioration continue de l’organisation du travail, sont loin de faire l’unanimité. Efficace pour réduire les coûts, il serait, contrairement à sa promesse initiale, un danger pour les salariés.

      Il se présente comme un « repenti du lean management » : pendant douze ans, Bertrand Jacquier a accompagné le déploiement de projets « lean » dans l’industrie. Le jeune ingénieur avait alors l’impression que « c’était une réponse pertinente aux limites du modèle taylorien. » Il est aujourd’hui convaincu que « c’est un facteur de risque pour la santé des salariés ».

      Une conviction qui l’a conduit à reprendre des études de psychologie du travail pour devenir expert auprès des CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) au sein du cabinet Secafi. Ce nouveau poste d’observation lui permet de prendre la mesure des dégâts causés par le lean management : « L’intensification du travail, la diminution de la latitude décisionnelle, la perte de solidarité génèrent à la fois des troubles psychosociaux (RPS) et des troubles musculo-squelettiques (TMS). »

  • VE | Protéger ou externaliser ? A propos de la rencontre interétatique sur la Méditerranée centrale
    https://asile.ch/2017/11/11/ve-proteger-externaliser-a-propos-de-rencontre-interetatique-mediterranee-cent

    https://asile.ch/wp/wp-content/uploads/2017/11/groupe_mediterranée.jpg

    La Suisse s’apprête à accueillir la troisième rencontre du « Groupe de contact pour la Méditerranée centrale ». Ce groupe affiche comme objectifs l’échange d’informations et la mise en place d’actions communes entre pays d’Europe et d’Afrique afin d’ « améliorer les conditions de vie et de protection » le long de la route migratoire de la Méditerranée centrale. Au […]

  • How Protest Works - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/10/21/opinion/sunday/how-protest-works.html

    When social scientists do uncover evidence of a movement’s influence, we have tended to focus on three main pathways by which movements gain power: cultural, disruptive and organizational. On its own, each pathway turns out to be limited in its effect. But movements that have managed to combine all three, such as the civil rights movement in the 1950s and ’60s, have had lasting impact.

    How does a movement manage to combine cultural, disruptive and organizational power? In some cases, this is accomplished through a division of labor. For example, in the civil rights movement, prominent leaders linked the language of rights, the symbols and rituals of the black church, and the Gandhian approach to civil disobedience; student activists fueled disruption through direct-action protests; and the National Association for the Advancement of Colored People, with hundreds of local organizations and leaders across the country, challenged the powers supporting the status quo in their communities and through the courts.

    #Mouvements_sociaux #Organisation #Activisme

  • Les #canuts contre les ordonnances
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/220917/les-canuts-contre-les-ordonnances

    Les canuts lyonnais inventèrent, au XIXe siècle, un modèle singulier d’économie politique, où l’autonomie des travailleurs, la démocratie de la « fabrique » et les besoins de l’industrie savaient se conjuguer. Une #Histoire qui résonne, à l’heure de la remise en cause du droit du #Travail.

    #Culture-Idées #industrie #Ludovic_Frobert #Lyon #manufacture #organisation #soie

  • Si le #management reprenait le chemin du bon sens ? – Le Blog de Denis Garnier
    https://denisgarnier.blog/2015/05/01/si-le-management-reprenait-le-chemin-du-bon-sens

    Depuis les années 70 le rôle des femmes et des hommes qui encadrent et organisent le travail d’autres femmes et d’autres hommes, s’est progressivement transformé en un métier qui pressurise des ressources humaines pour des objectifs souvent inatteignables. L’ascenseur social est en panne et le travail est en crise. Son évaluation est biaisée par le prisme de procédures imposées par des exigences d’efficacités spéculatives qui dépassent souvent le cadre de l’entreprise. L’#organisation de la production du #travail conduit à gérer ces ressources sans humanité et, dans ce cadre, nous verrons qu’il n’est pas nécessaire d’être le diable pour le devenir.

    D’autres méthodes existent pour organiser la production en ménageant les femmes et les hommes au travail. Le slow management est-il une réponse ? Le management doit-il rester un métier à part entière ? L’ascenseur social peut-il repartir ? Le travail a-t-il besoin de hiérarchie ? La qualité ne doit-elle pas devenir son nouveau centre ?
    Cet article souhaite présenter l’inévitable impasse dans laquelle s’échoue un management trop mathématique des ressources humaines. Pour promouvoir des échanges respectueux du travail entre des managers apaisés et des travailleurs reconnus, il devient indispensable d’aménager un nouveau paradigme. Pour l’auteur de cet article, le management, avec son entreprise, va progressivement reprendre le chemin du bon sens.

    #DRH

    • Si le management des entreprises avait jamais eut un jour du bon sens, on le saurait.
      Exemple, la catastrophe de Courrières (1906).

      L’accident fit officiellement 1 099 morts sur près de 1 800 mineurs descendus ce jour-là, mais le bilan réel est probablement supérieur en raison de la présence de travailleurs « irréguliers » dont le décès n’a pas été imputé à cet accident.

      Une des causes indirectes serait un feu de mine qui s’était déclenché les jours précédents dans des vieux travaux.
      Pierre Simon, plus connu sous le nom de Ricq1, délégué mineur depuis 1891, demande que personne ne descende tant que le feu ne sera pas éteint. Poursuivre l’exploitation du charbon dans ces conditions est en effet trop dangereux. Mais son avis n’est pas suivi.

      Trois jours après l’explosion, les recherches pour retrouver les survivants sont abandonnées toujours par le management
      Le 30 mars, soit vingt jours après l’explosion, treize rescapés réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres, un quatorzième fut retrouvé quatre jours plus tard.

      l’article de Monsieur Denis Garnier me semble hors de toute réalité

  • La lutte pour le territoire urbain
    Les mouvements de base à Córdoba, #Argentine

    par Raúl Zibechi

    Cela fait maintenant deux décennies que le cycle de #luttes des #piqueteros [les bloqueurs de routes] (1997- 2002) a commencé, ce qui semble un temps suffisant pour faire le point, évaluer notre position actuelle, ce qui est resté et ce qui s’est évaporé de cette expérience prometteuse, dans laquelle les #chômeurs occupèrent le centre de l’arène politique argentine et furent les protagonistes des journées des 19 et 20 décembre 2001, qui changèrent l’histoire du pays.

    Une des principales nouveautés introduites par le Mouvement #Piquetero consistait en un énorme saut en avant dans le domaine de l’organisation territoriale des périphéries urbaines, qui avaient souffert de la #désindustrialisation de la décennie néolibérale de 1990.

    L’impression est que le Mouvement Piquetero, loin de disparaître, s’est mué en un puissant #mouvement territorial urbain dont les sujets (en réalité les sujettes) sont les plus pauvres. Cari, une occupante du Parc Las Rosas, a synthétisé en une seule phrase les causes de la « quatrième guerre mondiale contre ceux d’en bas » : « Ils ne nous imposent plus comment vivre ».

    #néolibéralisme #précariat #organisation_de_base #territoire #local #ville #occupation #autonomie #autogestion #chômage

    http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=21447

  • Exploite-toi toi-même
    http://www.laviedesidees.fr/Exploite-toi-toi-meme.html

    Via le prisme de l’auto-entreprise, l’enquête de la sociologue Sarah Abdelnour révèle des dynamiques de fragilisation du #salariat. Elle en explore les différentes facettes, depuis ses enjeux idéologiques et politiques jusqu’aux réalités vécues par des acteurs qui ne distinguent plus leurs clients de leurs patrons.

    Livres & études

    / salariat, #entreprise, #patron, #auto-entrepreneur

    #Livres_&_études

    • Fondé sur une solide enquête, écrit dans un style très accessible, direct mais toujours réflexif quant aux conditions de l’enquête et à ce que permettent ou ne permettent pas les données récoltées, cet ouvrage a vocation à intéresser bien au delà du cercle des sociologues du travail, et même du petit monde de la sociologie. L’analyse de l’acceptabilité, voire de la désirabilité d’une condition, au bout du compte, plutôt précaire, conduit la sociologue à des réflexions intéressantes sur la « double vérité du travail » et sur l’auto-exploitation qui mobilisent Bourdieu, Gramsci et Burawoy, et plus largement sur le statut de la parole des enquêtés dans l’analyse sociologique.

      #exploitation #travail

    • Ce livre est mentionné dans les commentaires de cet article : https://blog.monolecte.fr/2017/09/05/pigeons-se-prenaient-aigles

      Tout contre le salariat, ce régime d’auto-entrepreneur se développe toutefois « contre » lui, insiste Sarah Abdelnour, là aussi à plusieurs reprises et sous plusieurs angles. Il se présente d’abord souvent, dans le discours politique, mais aussi dans celui des acteurs, comme une voie délibérée de sortie du salariat. Mais il se développe également contre la société salariale en ce qu’il la « détricote par le bas ». Ainsi, en aménageant le cumul des revenus et en faisant reposer la situation du travailleur sur la « débrouille individuelle », ce régime rend par exemple plus difficile la construction de collectifs de travailleurs, et tend à affaiblir la revendication salariale. Cette offensive contre le salariat, les concepteurs même du régime de l’auto-entrepreneur ne s’en sont d’ailleurs jamais cachés, comme le souligne à plusieurs reprises Sarah Abdelnour. « Cela abolit d’une certaine manière la lutte des classes », écrivaient ainsi Hervé Novelli et Arnaud Floch en 2009 : « Il n’y a plus d’“exploiteurs” et d’“exploités”. Seulement des entrepreneurs : Marx doit s’en retourner dans sa tombe. »

      Et aussi :

      Sarah Abdelnour s’interroge enfin sur les effets de la diffusion de ce dispositif sur les pratiques de travail mais aussi, plus largement, sur les rapports aux institutions et les représentations politiques des individus. En testant l’hypothèse d’une « libéralisation de la société par le bas » et en observant au plus près le quotidien des auto-entrepreneurs et de leurs pratiques, elle s’intéresse in fine à la manière dont ce régime participe plus largement d’un nouveau mode de gouvernement des conduites, un mode néolibéral au sens de Foucault. Sarah Abdelnour reprend à son compte ce passage des cours au Collège de France où ce dernier suggère que c’est « la vie même de l’individu – avec par exemple son rapport à sa propriété privée, son rapport à sa famille, à son ménage, son rapport à ses assurances, son rapport à sa retraite » qui ferait de lui « comme une sorte d’entreprise permanente et d’entreprise multiple ». Foucault se joint donc à Bashung pour éclairer le titre du livre…

      https://www.youtube.com/watch?v=9wflvuzLm2o

  • Les rituels
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2017/07/24/Les-rituels

     

    Ma vie est marquée par les rituels.

    Certains sont universellement partagés, d’autres sont pratiquement inavouables.

    La plupart sont entre les deux, très personnels et cependant dignes d’être appliqués par tous, tellement je les trouve utiles à un bon équilibre au jour le jour.

    Tous ne sont pas de nature religieuse, même si lorsque l’on parle de « rituel », la tendance est d’imaginer quelque chose de solennel ou de magique ou bien de très spirituel.

    Ils ne sont pas non plus nécessairement obsessionnels, même si je reconnais qu’il faut une certaine dose de détermination compulsive pour accomplir le moindre #rituel, mais les miens sont archi souples en réalité, car leur but est surtout de me libérer d’avoir à trop réfléchir, pas de me contraindre et me forcer à quoi que ce soit.

    Je veux bien (...)

    #Divers #inspiration #organisation #productivité #travail

  • The Bureaucratization of Utopia – A Report

    “Our students do not dream of global change anymore!” It is on these pessimistic words that Alessandro Monsutti opened our workshop « The Bureaucratization of Utopia: International Governance, Audit Cultures and Administrative subjectivities in the 21st Century », organized at the Graduate Institute in Geneva on June 29-30 in collaboration with Allegra Lab. During these two days, and with the financial support of the Swiss National Sciences Foundation, twelve anthropologists and one historian from Switzerland, the UK, the US, Finland, Germany and France gathered to discuss the interplay between utopia and bureaucracy and to track the possibility of hope in the cracks of the global administrative processes that are their object of study.

    http://allegralaboratory.net/bureaucratization-utopia-report
    #utopie #droits_humains #organisations_internationales #it_has_begun #post-human_rights #post-droits_humains

  • « Le navire à voiles et le navire négrier, en particulier, comme « machines » ayant contribué à l’essor du capitalisme »

    http://alencontre.org/societe/histoire/histoire-le-navire-a-voiles-et-le-navire-negrier-en-particulier-comme-ma

    Entretien avec Marcus Rediker

    L’historien états-unien Marcus Rediker a étudié divers aspects sociaux de l’histoire maritime. Il considère les marins et les pirates du XVIIe siècle comme les précurseurs des mouvements anticapitalistes modernes.

    Les pirates, en quelque sorte, étaient comme des travailleurs occupant leur usine, élisant leur direction et montrant comment on pouvait organiser les usines de manière à la fois démocratique et égalitaire. Cela a tourmenté les autorités françaises et britanniques autant sinon plus que les atteintes à la propriété commises par les pirates.

    Si les autorités ont réussi à réprimer la piraterie, ses idées, diffusées oralement sur les quais et les docks jusqu’à l’intérieur des terres ont connu une vie souterraine jusque dans leur actualisation au cours des processus révolutionnaires de la fin du siècle. Mon travail a été de traquer ces idées à travers le temps et à montrer comment elles en sont venues à se généraliser parmi les populations. Elles ont eu un impact essentiel dans le mouvement des Lumières, mais aussi parmi les travailleurs.

  • Miroir Social - Comment dialoguer et négocier sur la #charge de #travail ?
    http://www.miroirsocial.com/actualite/14409/comment-dialoguer-et-negocier-sur-la-charge-de-travail

    Débordé ou désœuvré ? Surmenage ou « bore-out » ? Pics ou creux de charge ? Travail dans l’urgence ou l’anticipation ? Visibilité ou imprévisibilité ? Priorités claires ou injonctions contradictoires ? Les questions de charge de travail sont un thème central dans la vie des #entreprises. Elles concernent tous les travailleurs, questionne aussi bien les enjeux économiques et sociaux, l’#organisation du travail et les processus que les pratiques de #management et les rapports de chacun au travail. De bonnes raisons de s’y intéresser..

  • Vers un réaménagement du système confessionnel en Irak
    http://orientxxi.info/magazine/vers-un-reamenagement-du-systeme-confessionnel-en-irak,1735

    Malgré tous les projets de partition, l’État irakien résiste. Il garde notamment le contrôle des frontières et des richesses naturelles. Ce qui amène les États-Unis à réfléchir, non à un démantèlement du système confessionnel, mais à son réaménagement. Dès 2006, lorsque l’ex-secrétaire d’État américain James Baker expose au Groupe d’études sur l’Irak (Iraq Study Group) son projet politique pour une stratégie de retrait, Michael J. Mazarr, de la Rand Corporation observe que l’Irak est une victime collatérale des (...)


    #Irak #Islam_politique #Guerre_d'Irak #Confessionnalisme #États-Unis #Organisation_de_l'État_islamique_OEI_ #Mossoul

  • Projet protocole accord assurance chômage - 7mars2017
    https://fr.scribd.com/document/340605208/Projet-protocole-accord-assurance-cho-mage-7mars2017

    « C’est un texte très violent », « une véritable agression contre les chômeurs »,« on ne s’attendait pas du tout à cela », « comment aboutir en quatre séances à un compromis en partant d’aussi loin »… Stupeur et colère dans les rangs des syndicats de salariés, après qu’ils ont reçu ce mardi 28 février le projet du #patronat pour réformer le régime de l’assurance-chômage. Même la CFDT, que d’aucuns soupçonnent d’avoir déjà négocié le texte final avec le #Medef en coulisses pour obtenir à coup sûr un accord, a poussé un coup de gueule. « On est loin d’un accord avec un texte pareil ! C’est caricatural », a ainsi réagi Véronique Descacq, la négociatrice cédétiste. Certes, c’est le jeu de rôles, le théâtre des négociations sociales où chacun joue sa partition attendue – le patronat attaque en donnant dans la provocation, les #syndicats ripostent en s’énervant – mais cette fois, ces derniers espéraient au vu du calendrier très serré et de l’enjeu que le patronat serait plus constructif et raisonnable. Surtout au vu du fiasco tonitruant de la dernière négociation en juin dernier…

    Les huit #organisations_patronales (Medef, UPA, CGPME) et syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC) se donnent six semaines pour bâtir un accord, là où elles ont échoué après des mois de négociations impossibles. Quatre séances sont prévues : les 7, 14, 23 et 28 mars. Ce qui laisse ensuite un gros mois au gouvernement sortant pour homologuer un éventuel accord avant le premier tour de l’élection présidentielle. C’est en grande partiel’approche de cette échéance électorale qui a précipité les retrouvailles. Ou plutôt les incertitudes qui l’entourent et les velléités de certains candidats (comme Emmanuel Macron, qui veut étatiser le régime de l’assurance-chômage). « On doit montrer que le paritarisme, même si parfois ça coince, ça marche en France, que les partenaires sociaux sont capables de tenir l’équilibre budgétaire et les réformes », expliquait dans nos colonnes Patrick Liebus, le patron des artisans et commerçants que regroupe l’UPA, rebaptisée U2P.

    Le projet du patronat, transmis aux syndicats et que Mediapart publie ci-dessus, ressemble en grande partie à celui qui a conduit à l’échec il y a neuf mois. On retrouve plusieurs pistes toujours aussi abruptes pour réduire le déficit et l’endettement de l’Unedic, notamment sur l’indemnisation des plus de 50 ans ou de l’activité réduite, sujets difficiles au côté de la taxation des contrats courts. Certains y voient même un projet politique à l’adresse des candidats à l’élection présidentielle. Décryptage de trois points clés.

    Les travailleurs précaires dans le collimateur
    Le patronat veut s’attaquer à la « permittence », un phénomène où selon lui « un bénéficiaire de l’assurance-chômage qui alterne fréquemment courtes périodes d’emploi et périodes de chômage indemnisé gagne davantage qu’un salarié en CDI à temps plein rémunéré pourtant sur la même base salariale horaire », écrit-il. Il cible ici les #chômeurs des catégories B et C dont le chiffre est exponentiel (plus de deux millions de personnes aujourd’hui contre 500 000 il y a dix ans), c’est-à-dire les #travailleurs_précaires à l’activité réduite (qui travaillent soit plus, soit moins de 78 heures par mois). Ce sont eux qui, prétendument, « optimiseraient » financièrement les règles de l’assurance-chômage en calculant à l’heure près leurs périodes de travail afin que celles-ci complètent leurs allocations de chômeurs sans les remettre en cause.

    Un cumul indemnités-petite activité inéquitable selon le patronat, qui veut lisser le mode de calcul des indemnités journalières vers le bas et table sur un milliard d’économies. « C’est taper sur les plus précaires, ceux qui gagnent difficilement un Smic par mois. Certains vont perdre 20 euros mais d’autres 200 euros ! », s’alarme Denis Gravouil, le négociateur CGT. Selon lui, c’est l’occasion pour le patronat « de se détourner de la responsabilité des employeurs sur les contrats courts ». Les syndicats sont divisés sur la question. À l’exception de la CGT opposée au principe d’uniformiser le calcul, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC y sont favorables mais pas dans les proportions fixées par le Medef. La CFDT considère que le mode de calcul choisi par le patronat est« extrêmement violent pour les plus précaires ». Avec le texte du patronat, « en gros, les demandeurs d’emploi profitent d’un système trop généreux et ces pauvres entreprises sont obligées de répondre aux contraintes du moment comme elles peuvent », a ironisé Véronique Descacq.

    Les seniors comme cible

    « Le taux de chômage constaté parmi les personnes âgés de 50 ans et plus était de 6,9 % au 4e trimestre 2016 (contre 10 % pour l’ensemble de la population française). L’âge d’entrée dans la “filière seniors”, aujourd’hui fixé à 50 ans, ne correspond plus à la réalité du marché du travail. Une personne de plus de 50 ans a moins de chance que le reste de la population d’être au chômage, mais lorsqu’elle l’est, elle a plus de chance d’y rester longtemps : il faut donc faire en sorte qu’un allocataire de 50 ans et plus soit mieux armé pour retrouver sa place dans un marché du travail en constante évolution, sans que la filière seniors puisse être utilisée comme une solution de facilité, apparemment sécurisante à courte terme mais très dangereuse à moyen terme pour les personnes. »

    Le patronat tente d’expliquer par une logique vertueuse un de ses chevaux de bataille de longue date : repousser l’âge à partir duquel un « senior » demandeur d’emploi obtient 36 mois d’indemnités à plus de 57 ans, après avoir un moment évoqué les 59 ans. En France, les chômeurs de plus de 50 ans (qui représente un quart des chômeurs) ont droit actuellement à 36 mois d’allocations chômage, contre 24 mois maximum pour les autres actifs. Repousser la borne d’âge d’entrée dans la filière dite « seniors » à 57 ans est un système qualifié de « brutal » par la CFDT, inacceptable pour les syndicats. « Le patronat pousse les seniors dans la précarité. La situation des femmes en particulier se dégraderait, celles-ci ayant de plus grandes difficultés à retrouver du travail après 50 ans et se trouvant plus concernées par les temps partiels subis », analyse Denis Gravouil de la CGT. FO est opposée « sur toute la ligne à cette mesure car si les seniors ont un taux de chômage plus faible, ils mettent plus de temps à retrouver du travail ».

    • Rien ou à peine sur l’abus des contrats courts

    Offensif pour rogner sur les droits des plus faibles, le patronat reste toujours aussi hermétique à l’idée d’une taxation des contrats courts qui plombent les comptes de l’Unedic et explosent depuis quinze ans, sujet très clivant qui a fait achopper la négociation en juin dernier. Pas question de taxer les patrons ! Il propose d’élaborer un « indicateur robuste et pérenne [...] afin de caractériser les situations sectorielles de recours » à ces contrats de moins d’un mois. Les entreprises qui s’écarteront à la hausse de cet indicateur « seront incitées à ouvrir des négociations » et « mettre en place les incitations pertinentes » (juridique ou économique) pour modérer l’utilisation de ces contrats « lorsque cela est possible ».

    Une proposition a minima, puisque les syndicats réclament depuis des mois une modulation de la taxation des contrats courts avec différentes variantes. FO défend un système de bonus-malus selon que l’entreprise emploie moins ou plus de 20 % de CDD et la CGT, une surcotisation sur les contrats courts. La CFDT n’exige plus une surtaxation des contrats courts mais propose un barème de cotisations dégressif selon la durée des contrats. « En renvoyant la question à la définition d’un indicateur négocié dans les branches et à la bonne volonté des employeurs à s’auto-taxer, on renvoie le problème aux calendes grecques », tranche Denis Gravouil de la CGT.

    Les discussions s’annoncent animées dès le 7 mars…

    #Unedic #Assurance_chômage
    source : http://www.ac-reseau.org


    Deligne pour urtikan.net
    http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/rsa-et-benevolat-force-le-projet-du-haut-rhin-seduit-les-elus-locaux-de-dro

  • Une semaine mouvementée
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2017/02/23/Une-semaine-mouvementee

     

    Et surtout beaucoup d’insomnies.

    Sans rentrer dans les détails, qui concerneraient des personnes privées que je tiens à respecter et par conséquent à ne pas exposer publiquement quand elles ne l’auraient sûrement pas souhaité, je vais dire que je n’ai guère eu le temps depuis plusieurs jours de m’asseoir à la table d’écriture pour parler de ce qui se passe dans mon petit univers.

    En revanche, je peux claironner qu’il fait un temps étonnant à tous points de vue : très doux et printanier, j’en profite pour avancer le nettoyage et le vidage, et par conséquent je suis en passe de rattraper ma moyenne des dix objets quotidiens sortis de la maison. Avec une habile redistribution du placement des meubles dans les chambres, la mienne qui fait office de bureau, et celle des garçons qui tenait plus de (...)

    #Tronches_de_vie #adolescence #famille #organisation_espace

  • Software Engineering at Google - Fergus Henderson
    > The aim of this paper is to catalogue and briefly describe Google’s key software engineering practices
    https://arxiv.org/ftp/arxiv/papers/1702/1702.01715.pdf

    one of these reasons [for Google’s phenomenal success] is that ​ Google has developed excellent software engineering practices (…). These practices have evolved over time based on the accumulated and distilled wisdom of many of the most talented software engineers on the planet. We would like to share knowledge of our practices with the world, and to share some of the lessons that we have learned from our mistakes along the way.

    #google #logiciel #travail #organisation_du_travail #informatique

  • Skandalbuch : Anne Franks Peiniger arbeitete für den BND - FOCUS Online
    http://www.focus.de/politik/deutschland/skandalbuch-anne-franks-peiniger-arbeitete-fuer-den-bnd_aid_616760.html


    A chaque fois qu’on nous parle du service secret BND et de sa collaboration avec la CIA il faut se rappeller que c’ette organisation constitue un lien direct vers les chambres de torture de la Reichssicherheitshauptamt siège du commandement de la SS et de l’infâme Gestapo. Après la guerre le tortionnaire d’Anne Frank participait activement au recrutement d’anciens SS pour l’ Organisation Gehlen , le service secret anticommuniste allemand transformé en BND le premier avril 1956 .

    Für den Bundesnachrichtendienst haben nach dem Krieg zahlreiche ehemalige Nazis gearbeitet – unter anderem der Peiniger von Anne Frank, Karl Josef Silberbauer.

    Der SS-Oberscharführer, der im Jahr 1944 das jüdische Mädchen Anne Frank in seinem Versteck in Amsterdam aufspürte und ins KZ Auschwitz schickte, hat nach FOCUS-Informationen nach dem Krieg als V-Mann und Anwerber für den Bundesnachrichtendienst (BND) gearbeitet. Der Hamburger Publizist Peter-Ferdinand Koch fand entsprechende Belege in US-Archiven. Anne Franks Peiniger Karl Josef Silberbauer, als brutaler Verhörspezialist gefürchtet, habe jahrelang in Nazi-Kameradschaften geeignete Spitzel für den BND und zuvor für die Organisation Gehlen gesucht.

    Koch schildert in seinem neu erschienenen Buch „Enttarnt“ die starken Seilschaften der ehemaligen SS im deutschen Auslandsgeheimdienst. Zeitweise hätten bis zu 200 ehemalige Mitarbeiter von Hitlers Reichssicherheitshauptamt in Pullach gearbeitet. Darunter seien offensichtlich auch Kriegsverbrecher der SS-Totenkopfverbände gewesen, die an Massenerschießungen teilgenommen hätten.

    Hauptsache Antikommunist

    Nach Recherchen des Fachbuchautors soll rund ein Dutzend russischer Spione in der Organisation Gehlen und später beim BND gearbeitet haben. Dies gehe aus Unterlagen des US-Militärgeheimdienstes „Counter Intelligence Corps“ hervor, sagte Koch zu FOCUS. Die meisten Agenten seien während ihrer Kriegsgefangenschaft in sowjetischen Lagern unter Druck angeworben worden. In der Zeit der Kalten Kriegs seien die Verdachtsfälle nicht aufgearbeitet worden. Dem BND ging es laut Koch vielmehr darum, stramme Antikommunisten zu beschäftigen.

    Karl Josef Silberbauer
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Karl_Josef_Silberbauer

    Karl Josef Silberbauer (* 21. Juni 1911 in Wien; † 2. September 1972 ebenda), SS-Oberscharführer im Sicherheitsdienst (SD), war der Polizist, der Anne Frank und ihre Familie am 4. August 1944 in Amsterdam verhaftete.

    Organisation Gehlen – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Organisation_Gehlen

    Der Leiter der Organisation Gehlen und spätere erste Präsident des Bundesnachrichtendienstes, Generalmajor Reinhard Gehlen, ergab sich kurz nach Ende des Zweiten Weltkrieges den Streitkräften der Vereinigten Staaten und trat in ihre Dienste.

    #Allemagne #Nazis #CIA #BND #Gestapo #Organisation_Gehlen #Inglorious_Basterds

    • Que du beau linge, les américains ont récupéré les pires criminels, les ont utilisé alors que leurs victimes n’ont pu jamais profiter de leurs vies. Souvent recherché par l’URSS d’ailleurs