organization:église de scientologie

  • Regardé hier soir un documentaire sur le business des psychotropes. Déjà, rien qu’en le visionant, je me demandais quels étaient les fondements des allégations assénés par chaque intervenants.

    Profits macabres - L’histoire cachée des drogues psychiatriques - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=CVM6e5Whd2U

    Voulant en savoir plus, j’ai déniché ceci :

    http://www.droitshumains.ca/dossiers/profits-macabres-histoire-cachee-des-drogues-psychiatriques

    Quand CCDH a été créée en 1969 aux Etats-Unis, le monde était largement ignorant de la nature, de l’importance et des effets des pratiques psychiatriques. Aucun contrôle ne s’exerçait alors sur celles-ci. C’était un monde dans lequel les millions de personnes souffrant de maladie mentale n’avaient aucune voix pour se faire entendre. CCDH est devenue cette voix. CCDH a été co-fondée par l’Église de Scientologie (*) en tant qu’association indépendante dont le but est d’exposer les violations des droits de l’homme commises en psychiatrie et d’assainir le domaine de la santé mentale. Le co-fondateur de CCDH est le Docteur Thomas Szasz, Professeur de Psychiatrie, écrivain et philosophe de renommée internationale.

    Quand les manipulateurs du mental croisent le fer. Ceci dit, j’ai du mal à comprendre les attaques du CCDH (annexe de la Scientologie) contre l’industrie pharmaceutique. La religion est aussi un business, non ? Ou les seconds feraient-ils de l’ombre aux premiers ?

  • http://anontranslator.eu/2011/12/05/biella-coleman-anonymous-traduction

    Anonymous, du Lulz à l’Action Collective

    Un essai de Biella Coleman
    Pris dans son ensemble, le concept d’Anonymous désigne une réalité vaste et complexe ; ce nom prend actuellement tout son sens dans un monde dans lequel son rôle est de coordonner une série d’initiatives décousues, lesquelles vont du trolling aux revendications politiques. Au départ, cette appellation était utilisée en vue de coordonner les facéties de cybernautes sur ce grand terrain de jeu qu’est le Web, mais au cours de l’hiver 2008, certains Anonymous se sont politisés, et ont tout particulièrement dénoncé les dérives de l’Église de Scientologie. En septembre 2010, ils inauguraient une nouvelle campagne politique baptisée Operation Payback, en vue de dévoiler les pratiques de la Motion Picture Association of America (MPAA), et quelques mois plus tard, ce sont les mêmes qui prêtaient main forte à Wikileaks, affaire qui a retenu l’attention de millions de personnes de par le monde. Cette action a fait l’objet d’une vaste couverture médiatique portant sur la spectaculaire vague d’attaques par déni de service (DdoS) lancées par de nombreux Anonymous (contre Paypal et Mastercard, pour manifester leur soutien à Wikileaks). En dépit de leur notoriété, et malgré le fait qu’ils aient coordonné un mouvement de protestation face à l’Église de Scientologie deux ans plus tôt, les commentateurs tentent désespérément de décrire l’éthique, la sociologie et l’histoire du mouvement des Anonymous à grand renfort de catégories analytiques traditionnelles.

    Partant de là, la difficulté découle du fait que le concept d’Anonymous est délibérément nimbé d’un certain mystère. Les Anonymous disent ne pas avoir de leader, aucune structure hiérarchique, et encore moins d’épicentre géographique. Même si plusieurs formes d’organisations et de logiques culturelles sous–tendent indéniablement une grande variété de moyens d’expression, n’importe quel individu ou groupe peut se revendiquer du mouvement des Anonymous. À ce titre, selon la définition de Marco Deseriis, Anonymous tient lieu de nom impropre : « L’adoption du même alias par des collectifs organisés, des groupes d’affinités, et des blogueurs. » Ainsi, les personnes ayant coordonné les attaques DDoS ne sont pas nécessairement à l’origine des manifestes Anonymous, ou des sites ou blogs lancés sous ce nom ; les actions de protestations menées en faveur de Wikileaks n’ont, pour la plupart, pas été initiées par les Anons qui ont dénoncé les pratiques de l’Église de Scientologie, mais cela n’est pas souvent mentionné par les médias.

    http://anontranslator.eu/2011/12/05/biella-coleman-anonymous-traduction