organization:al-qaïda

  • #Yémen : la coalition arabe se retrouve pour la première fois sur une liste noire de l’ONU
    http://www.lemonde.fr/yemen/article/2017/10/06/yemen-la-coalition-arabe-se-retrouve-pour-la-premiere-fois-sur-une-liste-noi

    Les Nations unies la condamnent pour des meurtres et des mutilations d’enfants commis en 2016. Dans ce pays, 683 enfants sont concernés.

    C’est la première fois que la coalition pour restaurer la légitimité au Yémen – sous la direction de l’Arabie saoudite, créée en 2015 – figure dans la liste noire des Nations unies (ONU), rendue publique jeudi 5 octobre. Elle se trouve sur celle des pays et entités ayant commis en 2016 des meurtres ou des mutilations d’enfants. Pourtant, en août, Ryad avait affirmé dans un communiqué que sa coalition « respectait pleinement » ses obligations en matière de droit international et de droit humanitaire

    Cette coalition figure dans une annexe du rapport annuel du secrétaire général de l’ONU sur les enfants et les conflits armés. Ce document note néanmoins qu’elle fait partie des Etats ou entités ayant pris des mesures pour limiter les conséquences de leur engagement militaire sur les enfants.
    […]
    Son annexe, pour ce qui concerne le Yémen, incrimine aussi les Houthis (combattus par la coalition arabe), les forces gouvernementales yéménites et l’organisation djihadiste Al-Qaïda comme des entités responsables d’exactions contre des enfants sans avoir pris de mesures pour les protéger.

    En 2016, le prédécesseur d’Antonio Guterres, Ban Ki-moon, avait décidé de retirer la coalition du projet de liste noire annexée au rapport annuel 2015 sur les enfants et les conflits. Des médias avaient évoqué des menaces de l’Arabie saoudite de supprimer des financements à des programmes humanitaires de l’ONU. L’Arabie saoudite avait démenti toute pression.

  • Romain Caillet est fiché S pour son passé de jihadiste, qui n’a plus rien à voir, bien sûr, avec son présent de salafiste modéré :
    http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20160504.OBS9881/romain-caillet-le-m-djihadisme-est-fiche-s.html?xtref=https://www.facebook.com/#https://www.facebook.com

    Au milieu des années 2000, Romain Caillet, qui intervenait sur les forums islamistes sous le pseudonyme de « Colonel Salafi », ne cachait pas ses positions en faveur du djihad. Vivant en Egypte, il suivait notamment les cours de l’institut Qortoba, fermé en 2005 à la demande des services de renseignements occidentaux qui y voyaient une officine de recrutement djihadiste. Il y fréquentait notamment les frères Clain, dont l’aîné, Fabien, réputé être aujourd’hui un cadre important de Daech, a revendiqué les attentats de novembre dernier pour le compte de l’organisation terroriste. Il le reconnaîtra au cours d’une garde à vue dans les locaux de la Sous-Direction anti-terroriste (SDAT) en janvier 2008. Il précisera :
    « Sur le djihad, je ne suis plus d’accord avec les Clain. Depuis mars 2007, je ne suis plus pour le djihad parce que je m’oppose au fait d’entraîner des jeunes pour se sacrifier à mourir sans avoir acquis au préalable les bases de l’islam. »

    Et de préciser, doctement : « Les dirigeants d’Al-Qaida sont des ignorants. » Dans cette confession inédite, que « TéléObs » a pu consulter, il fera également part de ses remords d’ancien propagandiste djihadiste : « J’espère ne pas avoir été la cause d’enrôlement de jeunes au djihad. J’ai essayé de réparer mes erreurs en postant [sur internet, NDLR] des repentirs publics. » Après cet interrogatoire, il changera effectivement de pseudo sur les sites islamistes, expliquant à ses correspondants son revirement : « Quand j’étais djihadiste, je dormais mal la nuit en pensant aux attentats. » La justice ne retiendra aucune charge contre lui.

    Mais de ce passé controversé, Romain Caillet a hérité d’une fiche « S » à son nom, toujours active dans les services antiterroristes aujourd’hui. Elle a notamment ressurgi en marge de la récente enquête sur l’affaire Sid Ahmed Ghlam, cette tentative d’attentat contre une église de Villejuif dans laquelle une jeune fille a été assassinée. Le seul tort de Romain Caillet était d’avoir été en contact avec un ancien ami du temps de l’Egypte, en relation avec le réseau terroriste.

    Pour mémoire les services libanais lui ont demandé il y a quelques temps de quitter le territoire : http://seenthis.net/messages/347851 , selon l’article pour des « raisons obscures ».

    • #Enorme comme dirait l’autre (même si ça circulait déjà sur Twitter, mais sans preuves).

      En revanche, comme pour son départ de Beyrouth, je pense qu’on va à nouveau traiter le sujet en évitant soigneusement certains éléments…

      – Ce type n’est pas sorti de nulle part : c’est un produit de l’écurie Burgat.
      – Il doit sa « crédibilité » à des instances de légitimation universitaires.
      – Il doit aussi sa crédibilité à des publications qui n’ont cessé de le citer.
      – Et ces instances (universitaires/médiatiques) ont continué à le légitimer alors même que « tous les voyants » étaient au rouge, et que sans même connaître les détails de son passé, on pouvait déjà trouver ses positions très identifiables.

      Il faut aussi s’interroger (ce qui ne sera pas fait, j’en suis certain) sur l’utilité de ses publications…
      – Caillet a été l’un des seuls analystes à donner du crédit au bouffon/escroc de Saïda, Ahmad Assir (alors qu’il bénéficiait lui-même d’une légitimation institutionnelle française).
      – Il a été clairement utile à légitimer la rébellitude syrienne, et cela en partenariat direct avec Burgat. (Thèmes : Al-Nusra est trop violent pour ne pas être une création du régime ; et : la rébellion n’est sectaire que comme conséquence des manipulations du régime, alors que les troupes pro-régime sont dès le début motivées avant tout par des considérations sectaires – ce qui mène au thème des « jihadistes chiites ».)
      – Presque accessoirement (mais c’était pour moi le signe le plus dangereux) : travail de délégitimation systématique de l’armée libanaise, et à l’inverse légitimation du terrorisme contre le Liban (un très beau moment : attentat dans Beyrouth présenté comme « l’anti-impérialisme » qui a changé de camp, puisque maintenant l’anti-impérialisme ce serait faire sauter des bombes pour libérer le Liban de l’occupation par le Hezbollah…).

      Et le détail qui ne sera jamais interrogé : pourquoi un ancien fanatique jihadiste passe-t-il son temps à dire toute son admiration pour l’armée israélienne ?

    • Bonjour, c’est passionnant ce que vous racontez. Donc le « djhadisme chiite » c’est une pure construction ? Al-Nusra est un un produit d’Assad ? Sinon, c’est un hasard si la position du Quai d’Orsay pro-rebelles en Syrie est proche de celle de Caillet ?

      Il y un papier de blog du Monde.fr sur le « djihadisme chiite » : http://syrie.blog.lemonde.fr/2015/04/13/les-djihadistes-chiites-lautre-menace-pour-lavenir-de-la-syrie-et

    • Vous avez mal saisi ce que disait Nidal sur al-Nousra.

      Al-Nousra est une excroissance de l’Etat islamique en Irak (alors filiale irakienne d’AQ) avant que les deux groupes ne se scindent à partir de 2013.
      C’est Caillet qui a prétendu au début (en 2012) qu’il se pourrait bien que ce soit une création d’Assad, selon lui pour discréditer la gentille rébellion syrienne : http://seenthis.net/messages/286112#message286294
      Ça m’étonnerait fort que quiconque ose encore soutenir publiquement une telle connerie, y compris Caillet - même si un de ses variantes a la vue dure : « Assad a créé Da’ich ».
      Pour quelqu’un qui prétend détenir son expertise de la fréquentation et de discussion avec des jihadistes, Caillet s’est posé là !

      Je m’appuie ici sur « Etat islamique, le fait accompli » pages 45-46 de Wassim Nasr. Un an après les supputations fantaisistes de Caillet, en avril 2013, al-Baghdadi (chef de l’Etat islamique en Irak) diffuse un communiqué audio où il raconte que c’est lui qui a décidé de la création d’al-Nousra comme branche armée de l’EII en Syrie et qu’il avait mandaté al-joulani pour cela et l’appelant « un de ses soldats ». Dans le même communiqué il ordonne la dissolution d’al-Nousra et sa fusion avec l’EII dans une nouvelle entité : l’EIIL (Da’ich).
      al-Joulani (chef d’al-Nousra) admettra dans une réponse à ce communiqué, les informations données par al-Baghdadi mais refuse la fusion dans l’EIIL et renouvelle son allégeance à al-Zawahiri et al-Qaïda.
      Début du conflit entre les deux groupes jihadistes...
      Un peu plus tard al-Zawahiri acceptera publiquement l’allégeance d’al-Joulani et al-Nousra deviendra « officiellement » l’"Organisation al-Qaïda au pays de Sham".

    • Autre aspect rigolo, comme le fait remarquer un bon copain : Caillet est une assez parfaite illustration de la théorie d’Olivier Roy (et donc un contre-exemple de la théorie de Burgat).

    • Je ne suis pas certain qu’il faille se réjouir de la possibilité d’être condamné (à la perte de son boulot, à la vindicte populaire) sur la base de simples fiches de police opportunément jetées en pâture, sans jugement, sans justice. Ce n’est une bonne nouvelle ni pour les chercheurs, ni pour les journalistes - quoi qu’on pense de ce qu’écrit RC (dans lequel il y a, à mon sens, sans doute plus d’absence de réflexion sur les contraintes de l’expression publique que de machiavélisme).

    • @argos : j’aurais pu le préciser ici, comme je l’ai fait hier sur Twitter : le thème de la fiche S n’est absolument pas intéressant (et plutôt contre-productif à mon avis). C’est tellement n’importe quoi qu’on pourra même trouver des gens à s’en gargariser. En revanche, le thème qui circulait de manière relativement souterraine sur Twitter (et sans preuves jusqu’à hier), ce sont ses messages en tant que « Colonel Salafi » sur Ansaar.info (et, selon ces méchants messages, sans doute sous une autre identité sur un autre site, je te laisse chercher). Quand quelqu’un parviendra à mettre la main sur les archives de ces messages (j’ai essayé, même Archive.org n’a pas grand chose à proposer), on pourra vraiment commencer à rigoler.

      J’ai modifié mon message, je n’avais pas vu ceci : BFMTV renvoie Romain Caillet : l’expert affirme qu’il ne se savait pas fiché
      https://francais.rt.com/france/20154-affaire-romain-caillet--bfm

      Suite aux révélations sur Romain Caillet, fiché S et proche de djihadistes, la chaîne d’information en continu a décidé de mettre un terme à leur collaboration. Depuis plusieurs mois, il officiait en tant que consultant sur le terrorisme.

    • Sur le fameux « Colonel Salafi », pas grand chose d’accessible sur le Web. Juste des mentions dans ce vieil article d’octobre 2004 : Internet : visite d’un site jihadiste en langue française
      http://www.terrorisme.net/p/article_133.shtml

      Le 8 octobre 2004, un membre du forum d’Ansaar.info utilisant le pseudonyme de Colonel salafi (sic) accompagné d’une photographie d’Ayman al-Zawahiri est fier de pouvoir annoncer la bonne nouvelle à ses camarades : « L’imam des Habaches s’est fait planter » (re-sic). Il fait référence à l’agression au couteau de la part d’un déséquilibré, dont a été victime le jour même l’imam du Centre islamique de Lausanne, qui appartient en effet au mouvement controversé des Habaches. Colonel salafi - on peut présumer qu’il n’a pas tout à fait atteint l’âge habituellement associé au grade dont son pseudonyme le pare... - affiche de petits « emoticons » (smileys) réjouis à la fin de son message. Pour toute réponse, Abou Aymane, superviseur du site, qui arbore pour sa part l’image d’un combattant masqué avec une mitraillette à la main, lance une aimable imprécation à l’intention des Habaches : « Qu’Allah leur envoie la peste ou le choléra ! »

      Bienvenue sur le site Ansaar.info, dont le forum affiche en bande de titre « Gloire et pureté à l’Islam ! », sur fond de mitraillette. Le type de vocabulaire utilisé, les discussions, montrent vite que la plupart des habitués du forum ne vivent pas dans le monde arabe, mais surtout dans des banlieues de grandes villes francophones d’Europe. « Rien en français ? », interroge une jeune fille aux inclinations jihadistes, déçue de ne trouver que des sites en arabe dans une longue liste de bonnes adresses recommandées aux admirateurs d’Oussama ben Laden et de ses pareils.

      […]

      De même, la libération des deux otages italiennes en Irak a été évoquée par Colonel salafi de façon approbatrice, sous le titre « Les innocents n’ont rien à craindre des mujahidin » :

      « Parce qu’en tant que militantes altermondialistes ; elles étaient forcément contre la guerre en Irak. Parce qu’elles effectuaient un travail humanitaire. Et enfin, parce que ce sont des femmes. Je pense que leur libération est conforme aux lois de la guerre selon la shari’a et que la da’wa des mujahidin en Irak touchera encore plus de coeurs, insha Allah. »

    • Ce serait pas possible de faire un papier posant des questions sur Caillet et de manière générale sur l’essor de la « jihadologie » ? Il manque vraiment un contre-argumentaire/enquête qui pose des questions sur ce groupe de jihadologues qui a le vent en poupe.

  • Pour le #Pentagone, un reporter de guerre peut être un « combattant illégal », #Etats Unis
    http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/021254661456-pour-le-pentagone-un-reporter-de-guerre-peut-etre-un-combattan

    Pour le Pentagone tout journaliste qui ne fait pas de la propagande mensongère en faveur du Pentagone est un ennemi,

    Voilà un paragraphe qui fait parler de lui. Dans son nouveau manuel de « Droit de la guerre » , publié en juin dernier, le Pentagone considère que les correspondants de guerre, comparés à des espions, pouvaient dans certains cas être traités comme des « combattant illégaux ». Cette dénomination équivaut à les considérer comme des ennemis pouvant être tués. Alors que le Washington Times relevait déjà en juin ce paragraphe, le qualifiant « d’étrange » , c’est un éditorial du New York Times publié lundi qui met le Pentagone sous le feu des critiques. http://www.nytimes.com/2015/08/10/opinion/the-pentagons-dangerous-views-on-the-wartime-press.html

    [...]

    De manière générale, les journalistes sont des civils qui doivent être protégés, estime le manuel. Mais dans certains cas dont les contours ne sont pas clairement définis, les journalistes peuvent être considérés comme des « combattants illégaux », catégorie qu’ils partageraient par exemple avec les membres d’Al-Qaïda.

    « Ecrire sur des opérations militaires peut être très similaire au fait de collecter des renseignements ou même espionner », spécifie le manuel. « Un journaliste qui agit comme un espion peut être soumis à des mesures de sécurité et puni s’il est capturé. Pour éviter d’être confondus avec des espions, les journalistes devraient travailler ouvertement et avec la permission des autorités compétentes ».

    #leadership #nos_valeurs #démocratie

  • Torture et faux aveux : un détenu de Guantanamo publie son journal intime
    17 Janv. 2015
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/torture-et-faux-aveux-un-detenu-de-guantanamo-publie-son-journal-intime-1

    Un Mauritanien détenu à Guantanamo depuis près de 13 ans raconte comment il a été torturé et poussé à de faux aveux dans un journal intime qui sera publié mardi et dont le quotidien britannique The Guardian a publié de larges extraits samedi.
    Mohamedou Ould Slahi, arrêté en 2001 en Mauritanie avant d’être emprisonné successivement en Jordanie, en Afghanistan et à Guantanamo, décrit ce qu’il appelle sa tournée mondiale de la torture et de l’humiliation.

    Le Mauritanien de 44 ans, membre d’Al-Qaïda, affirme dans son manuscrit écrit en anglais qu’il a été torturé, battu, humilié et menacé de mort à de nombreuses reprises.
    Il dit avoir été soumis en 2003 à des « techniques d’interrogatoire additionnelles », qu’il a été forcé de boire de l’eau salée et qu’il a été emmené en mer pour y être roué de coups pendant trois heures.
    Il raconte aussi que, pour faire cesser les tortures, il a fait de faux aveux en déclarant avoir planifié un attentat contre la tour CNN à Toronto.
    « Guantanamo Diary » est présenté comme étant le premier livre publié à avoir été écrit par un homme toujours emprisonné dans le centre de détention militaire. Il doit paraître dans 20 pays, après une longue procédure pour faire déclassifier le document.
    Selon le Guardian, le livre a été retouché et amendé à plus de 2500 reprises. Le quotidien ajoute que les éditeurs espèrent pouvoir publier une version non expurgée une fois que Mohamedou Ould Slahi sera libéré.

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    http://www.theguardian.com/world/2015/jan/16/-sp-guantanamo-diary-exposes-brutality-us-rendition-torture

  • Seules 4 % des personnes assassinées par les États-Unis au Pakistan étaient membres d’Al-Qaïda
    http://www.voltairenet.org/article185624.html

    Selon une étude du Bureau of Investigative Journalism, menée conjointement avec Amnesty International, Reprieve et le Centre for Civilians in Conflict, durant l’année écoulée, les États-Unis ont assassiné illégalement au Pakistan 2 379 personnes. Seules 704 victimes ont pu être identifiées. Parmi elles, seules 84 étaient connues comme membres d’Al-Qaïda, soit 4 % du nombre des victimes

    #drone #Pakistan

  • Un membre de la DGSE devenu membre d’al-Qaïda, selon le Figaro qui rapporte une enquête du site Mc Clatchy :
    http://www.lefigaro.fr/international/2014/10/06/01003-20141006ARTFIG00179-l-obscure-histoire-d-un-agent-francais-retourne-p

    Jamais une personne aussi importante n’avait fait défection pour faire allégeance à al-Qaida, assurent plusieurs responsables européens du renseignement cités par le site d’un groupe de presse américain. Selon une enquête publiée sur le site McClatchy, un ancien agent des services secrets français, dont l’identité n’a pas été rendue publique, opèrerait désormais dans les rangs du groupe terroriste fondé par Oussama Ben Laden. Il aurait même été parmi les cibles de la première vague de frappes aériennes menée par les Américains le mois dernier en Syrie. Les États-Unis avaient alors frappé huit positions tenues par al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaida. Mais l’agent aurait survécu à l’assaut qui comprenait le lancement de 47 missiles de croisière.

    Cette information est « parfaitement erronée », a dit à Reuters une source au ministère de la Défense.

  • Le Yémen affirme avoir déjoué un vaste plan de sabotage d’Al-Qaïda
    http://www.romandie.com/news/n/_Le_Yemen_affirme_avoir_dejoue_un_vaste_plan_de_sabotage_d_Al_Qaida4107082 ?

    SANAA - Le Yémen a mis en échec un plan d’Al-Qaïda consistant à s’emparer de villes du sud et du sud-est et d’installations pétrolières ainsi qu’à saboter un gazoduc, a déclaré mercredi à l’AFP un porte-parole du gouvernement.

    Le principal objectif du plan était de prendre le contrôle des villes de Moukalla et Bawazir, a déclaré ce porte-parole, Rajeh Badi, ajoutant que des installations pétrolières proches de Moukalla, ainsi que des experts étrangers y travaillant, étaient également visées.

    Au cas où l’attaque aurait échoué, les membres d’Al-Qaïda avaient prévu de prendre en otage les étrangers travaillant sur les installations pétrolières, a-t-il ajouté.

    Une partie des instalaltions pétrolières est gérée par des Canadiens.

    Le plan a été déjoué samedi, deux jours avant le passage à l’action prévu par des membres d’Al-Qaïda, qui devaient se présenter aux installations en tenues militaires et en se présentant comme des soldats chargés de la sécurité manifestant pour réclamer des primes.
    (...)
    Al-Qaïda a subi mercredi une nouvelle attaque de drone, probablement américain.

    L’attaque menée par un drone, la cinquième en onze jours, a coûté à Al-Qaïda sept de ses hommes qui circulaient en voiture dans le sud du pays, a indiqué une source tribale. Les Etats-Unis sont les seuls à disposer de ce type d’appareils dans la région.

    Les deux voitures circulant dans la localité de Nassab (de la province sudiste de Chabwa) ont été totalement détruites et les sept corps déchiquetés, a précisé cette source.

    Les cinq attaques menées depuis le 28 juillet dans le sud, le sud-est et l’est de Sanaa, ont fait au total 24 morts.

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    Les défis du Mouvement Sudiste
    La Voix du Yemen / 30 juin 2013

    http://www.lavoixduyemen.com/2013/06/30/les-defis-du-mouvement-sudiste/4042

    Le 22e anniversaire de l’unification du Yémen fut accueilli par d’importantes manifestations, en particulier à Aden. Des milliers de partisans du Mouvement Sudiste ont défilé, et pas pour la première fois, pour exprimé leur mécontentement avec ce qu’ils appellent le « régime de Sana’a » pour demander la sécession. Le Mouvement attribue les misères du sud à l’ère post-unification (ndlr : les Yémen du Nord et du Sud furent unifiés en 1990), la période durant laquelle ils furent exploités et opprimés par le Nord majoritaire.

    Le Mouvement Sudiste monte en puissance depuis 2011

    Le soulèvement des jeunes en 2011 au Yémen a, sans aucun doute, représenté une opportunité importante pour de nombreux partis politiques et courants d’enfin exprimer leurs demandes et idéologies. Le Mouvement Sudiste n’était pas une exception. En dépit de l’existence du Mouvement depuis 2007, leurs activités et poids politiques ont considérablement augmenté peu après le soulèvement. Plus de deux ans après le Printemps Arabe, l’on pourrait certainement affirmer que la « rue » dans les gouvernorats du sud atteint son « point d’ébullition » : la désobéissance civile est conduite deux fois par semaine, les routes, que ce soit à l’intérieur ou l’extérieur des villes, sont régulièrement bloquées par des partisans du Mouvement Sudiste, et les drapeaux du Yémen du Sud sont accrochés et peints dans tous les endroits possibles et imaginables. Les réalités quotidiennes des gouvernorats du sud sont tellement différentes du nord, que l’on pourrait déjà les considérer comme un pays différent, même sans qu’une actuelle séparation politique se produise.

    #Yemen #Al-Qaïda_au_Yemen #mvt-sudiste_du_Yemen

  • Un Américain qui voulait attaquer le Pentagone avec des avions téléguidés plaide coupable
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/07/10/009-etats-unis-americain-terroriste-plaide-coupable.shtml

    Se confiant à un agent du FBI se faisant passer pour un membre d’Al-Qaïda, il a fait part de son intention d’attaquer le Pentagone avec des petits avions téléguidés « semblables à un petit drone », bourrés d’explosifs.

    Les dépêches qui passent aujourd’hui oublient de rappeler qu’il s’agit à nouveau d’un de ces scandaleux cas d’#entrapment montés de toute pièce par le FBI :
    http://www.guardian.co.uk/world/2011/sep/29/fbi-entrapment-rezwan-ferdaus

    However, some legal organisations and Muslim groups have questioned whether Ferdaus, whose activities were carried out with two undercover FBI agents posing as terrorists, would have been able to carry out such a sophisticated plot if left to his own devices. In numerous previous cases in the US, the FBI has been accused of over-zealousness in its investigations and of entrapping people into terror plots who might otherwise not have carried out an attack.