organization:alliance vita

  • Rassemblement contre les conférences d’Alliance VITA
    https://grenoble.indymedia.org/2019-01-08-Rassemblement-contre-les

    À partir du 14 janvier, à Grenoble, dans 3 autres villes de l’Isère et dans 120 villes en France, Alliance VITA (association anti-IVG, patriarcale et proche de l’extrême droite) organise une série de conférence « Universités de la Vie » qui s’annonce clairement contre l’IVG, contre la PMA pour les lesbiennes, contre l’euthanasie... Chaque lundi du 14 janvier au 4 février 2019 à 20h00 à la Maison Diocésaine à Grenoble (12 place de lavalette) Alliance-VITA organise une (...)

    #Agenda

    http://www.universitedelavie.fr/programme-de-formation-

  • À l’Élysée, ces diners confidentiels où l’on parle des tiques
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/06/04/01016-20180604ARTFIG00240-ce-diner-tres-discret-organise-a-l-elysee-sur-la-

    Au cours d’un dîner de travail, le président de la République a réuni une vingtaine de personnalités d’horizons variés. Elles ont défendu leur point de vue avant la révision de la loi sur la bioéthique.

    Un dîner discret, qui ne figurait pas dans l’agenda du président, a été organisé le 23 mai à l’Élysée sur le thème de la procréation médicalement assistée (PMA) et de la génomique. Cette soirée, dont la tenue a été révélée par le journal La Croix, s’inscrit dans une série de trois dîners de travail sur la bioéthique en présence d’Emmanuel Macron avant la révision de la loi.

    Autour de la table, une vingtaine de suceurs de sang ...

    Impossible de savoir combien de curés pédophiles Macron a invité en secret pour décidé du corps des femmes.

    • A l’Elysée, on discute PMA... entre hommes

      La PMA au menu d’un dîner quasiment non mixte : nos confrères de « la Croix » nous apprennent qu’un long repas s’est tenu à l’Elysée le 23 mai, et qu’on y a discuté procréation médicalement assistée. Rien de bien surprenant, avant la remise ce 5 juin d’un rapport très attendu sur les états généraux de la bioéthique, si ce n’est que les convives étaient... majoritairement masculins, déplore la journaliste et militante LGBT Alice Coffin.

      Excepté la ministre de la Santé, Agnès Buzyn ou bien la membre (non nommée) d’une association de femmes seules ayant eu recours à la PMA, la table se composait de Tugdual Derville d’Alliance Vita, du prêtre catholique Brice de Malherbe, du grand rabbin de France Haïm Korsia, du président de l’association des familles homoparentales Alexandre Urwicz, des médecins François Olivennes et Israël Nisand, ou encore du président du Comité d’éthique Jean-François Delfraissy.

      C’est le défilé des misogynes, avec le dr Nisand, cet ordure pro-viol.
      https://seenthis.net/messages/606906
      L’Alliance Vita c’est des militants anti-IVG-pro-féminicide

  • PMA : les réacs cornaquent l’éthique

    http://www.liberation.fr/france/2018/04/29/pma-les-reacs-cornaquent-l-ethique_1646747

    Les mouvements conservateurs ont profité des Etats généraux de la bioéthique, qui se terminent ce lundi, pour se mobiliser sur la question de la procréation, l’un des neuf thèmes proposés à la consultation. Et ont encouragé leurs troupes à profiter d’une participation moindre de leurs adversaires pour monopoliser le débat.

    Agacée, dépitée, mais pas abattue : le 18 avril, Laurine, 23 ans, étudiante, est venue clamer sa colère devant la fausse boutique éphémère ouverte par Alliance Vita en plein cœur de Paris. « Le fait qu’ils aient les moyens de se payer un espace pareil démontre à quel point on ne lutte pas à armes égales », déplorait la jeune Strasbourgeoise, lesbienne et partisane de l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. Poupons en plastique flanqués de code-barres, fausses mères porteuses… Avec ses 60 m² de « showroom privé », le mouvement ultraconservateur entendait fustiger PMA et gestation pour autrui (GPA) dans une sorte de coup marketing final, à quelques jours de la clôture, ce lundi, des consultations et débats citoyens organisés dans le cadre des Etats généraux de la bioéthique.

    Pour Laurine, ces Etats généraux ont tout d’un rendez-vous manqué : « Nos voix pèsent très peu face à toute cette propagande réac. » Ils sont de fait nombreux à nourrir un sentiment de frustration à l’égard de ce grand raout qui va servir de base à d’éventuelles évolutions législatives sur des questions telles que la fin de vie ou la procréation. Certes, le site participatif ouvert mi-janvier par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) est ouvert à tous. Quelques jours avant de fermer boutique, plus de 60 000 contributions avaient été déposées. Une performance que Virginie Rio, cofondatrice du collectif de patients Bamp, engagé sur les questions liées à la fertilité, préfère nuancer : « Le site est assez fouillis, c’est compliqué de s’y retrouver. »A moins d’avoir été briefé sur le sujet. C’est, selon elle, le cas de beaucoup de militants anti-PMA, sujet qui a suscité le plus de crispation au cours des derniers mois.
    « Débats noyautés »

    Ce sont d’ailleurs les thématiques relatives à la procréation qui ont attiré le plus de contributions sur le site du CCNE : près de 27 000, déposées par environ 14 000 participants. Hasard ? C’est ce thème que « la Manif pour tous » a choisi de mettre en avant sur son site internet. Pour encourager ses ouailles à s’exprimer, le mouvement né en 2012 pour protester contre la loi Taubira clame toujours : « Vous pensez que l’enfant a besoin d’un père et d’une mère ? […] Vous êtes inquiets à l’idée que l’Etat institue et organise la conception volontaire d’enfants orphelins de père ? Vous souhaitez empêcher cela ? C’est le moment d’agir ! » Cette vision caricaturale et alarmiste, on la retrouve chez Alliance Vita, mouvement contre l’IVG et l’euthanasie fondé par Christine Boutin il y a vingt-cinq ans, et qui alerte (entre autres) sur un risque de « marché de la procréation », voire d’« eugénisme d’Etat ». « Ce sont des termes que l’on a beaucoup retrouvés lors des débats organisés en région », observe Virginie Rio. Et de poursuivre : « Ces discours radicaux, dogmatiques, ont rendu les débats de fond impossibles. » Le collectif Bamp aurait par exemple souhaité pouvoir débattre de la possibilité de « vérifier la viabilité d’un embryon avant de l’implanter », ou encore de l’autoconservation des ovocytes, moyen de libérer les femmes de l’impératif de l’horloge biologique pour ses défenseurs, machine à faire des bébés sur commande pour ses détracteurs…

    Les mouvements conservateurs se sont montrés particulièrement soudés, mobilisés, organisés, battant le rappel régulièrement sur les réseaux sociaux, jusqu’à être soupçonnés de réserver un maximum de sièges lors des débats locaux pour être sûrs d’occuper l’espace. « Comme en 2012, les débats ont été noyautés par la Manif pour tous et consorts, qui cherchent à faire infuser leur vision clairement religieuse de la société », estime Catherine Michaud, présidente de GayLib, mouvement associé à l’UDI et regroupant les LGBT de droite et de centre droit, pour qui le récent discours d’Emmanuel Macron devant la Conférence des évêques de France a pu « encourager ce type de prises de position ».
    « Sectaire »

    La communauté catholique s’est elle aussi beaucoup impliquée dans les débats. Un site internet, Un jour, un argument, a même été lancé pour familiariser ceux qui le souhaitent avec les différentes positions de l’Eglise sur les sujets au programme, le tout sur la base des fiches bioéthiques publiées par la Conférence des évêques de France. Pas étonnant, dès lors, de retrouver certains éléments de langage dans les quelque 180 débats régionaux, qui ont parfois pris une tournure mouvementée. Stéphanie, architecte de 30 ans et mère d’une petite fille née d’une PMA réalisée en Espagne avec sa compagne, garde un souvenir aigre d’un événement organisé en février à Lyon sur ce thème : « Une centaine d’opposants étaient présents, contre une petite dizaine de pro. J’aurais voulu des débats équilibrés, mais les anti ont très vite agité des chaises et fait du bruit pour couvrir nos propos. » Résultat : comme beaucoup, la jeune femme a renoncé à se rendre à ces soirées thématiques. « Je me suis déjà beaucoup trop fait chahuter il y a cinq ans, dit-elle. A quoi bon continuer de me faire insulter dans mes convictions ? »

    « C’est inquiétant cette volonté d’empêcher la prise de parole de ceux qui ne partagent pas leurs points de vue extrêmes, c’est propre à tout mouvement sectaire ou intégriste », observe l’immunologue lyonnais Jean-Louis Touraine (par ailleurs député LREM), lui aussi invité à prendre la parole et pour qui on est face à des « combats d’arrière-garde, un fanatisme qui n’est pas raisonnable, qui entretient le désordre, les peurs ». Mais pour la présidente de la Manif pour tous, Ludovine de La Rochère, tout va bien dans le meilleur des mondes. Dans une vidéo mise en ligne le 17 avril, elle se félicite de l’expression de tant « d’arguments divers, fondés, réfléchis » signifiés de « manière calme, sereine, paisible ». Œillères pour tous ?
    Virginie Ballet Photo Stéphane Remael pour Libération

    #manif_pour_tous #PMA #catholicisme #homophobie #misogynie

  • Non à l’intervention d’Alliance Vita à l’Université Lyon 1 : rassemblement le vendredi 20 avril
    https://rebellyon.info/Non-a-lintervention-d-Alliance-Vita-a-l-19038

    Nous, militant.es féministes et LGBTI, trouvons scandaleuse l’invitation faite le 20 avril à Blanche Streb, activiste et salariée d’Alliance Vita, dont les positions contre l’avortement et la PMA pour toutes les femmes sont de notoriété publique. Appel à rassemblement le vendredi 20 avril à 16h30 devant le bâtiment A de la fac de médecine, métro Laennec.

    #Infos_locales

    / #Politicaillerie, #Rapports_sociaux_de_genre, #Manchette

  • Non à l’intervention d’Alliance Vita à l’Université Lyon 1 le 20 avril
    https://rebellyon.info/Non-a-l-intervention-d-Alliance-Vita-a-l-19038

    Nous, militant.es féministes et LGBTI, trouvons scandaleuse l’invitation faite le 20 avril à Blanche Streb, activiste et salariée d’Alliance Vita, dont les positions contre l’avortement et la PMA pour toutes les femmes sont de notoriété publique.

    #Infos_locales

    / #Politicaillerie, #Rapports_sociaux_de_genre, Une

  • L’avortement : une lutte non révolue en France ou pourquoi il faut encore se battre | Simonæ
    https://simonae.fr/militantisme/feminismes/lavortement-une-lutte-pas-revolue-en-france-ou-pourquoi-il-faut-encore-se-ba

    A) Les visages multiples des anti-IVG : petit point chronologique

    Dès le passage de la loi de 1975, on a observé l’émergence de commandos anti-IVG catholiques, qui s’introduisaient illégalement dans les centres. Leurs pratiques étaient diverses, des plus « passives », comme des prières collectives devant les chambres, à des actions plus agressives, voire dangereuses, comme entrer de force dans les centres et les salles d’opération, s’enchaîner sur place, déclencher les alarmes… Certain·e·s allaient jusqu’à la violence physique et l’intimidation verbale envers les soignant·e·s pour empêcher les interventions.

    Ce n’est qu’en 1993 que de telles actions deviennent condamnables grâce à la création du délit d’entrave. Cependant, aucune de ces associations n’a été dissoute à la suite d’une condamnation.
    Parmi ces commandos, nous pouvons citer l’association « SOS Tout-Petits » et « La Trêve de Dieu »1. Ces associations sont toujours actives et virulentes en 2017 : SOS Tout-Petits organise des prières de rue de « réparations » et la Trêve de Dieu revendique la poursuite en justice des auteurices de l’IVG.

    Récemment, ces groupes auto-proclamés « pro-life [pro-vie] » ont également envahi Internet. Le site ivg[.]net, par exemple (deuxième site qui apparaît sur Google lorsque l’on cherche IVG), propose un numéro vert au bout duquel un·e bénévole prétendument bienveillant·e tentera de dissuader saon interlocuteurice d’avorter. Le site est également rempli de témoignages culpabilisants, dont il est impossible de vérifier la véracité, de jeunes regrettant d’avoir avorté ou proclamant leur joie d’avoir mené leur grossesse à terme.
    On peut citer également le site sosbebe[.]org, lancé par Alliance Vita, association ouvertement anti-IVG et anti-euthanasie, disposant d’un budget annuel de 1,6 millions d’euros et de 37 000 donateurices.

    Les réseaux sociaux sont également un média privilégié pour atteindre les jeunes : impossible de ne pas mentionner « Les Survivants », association créée en 1998, et qui renaît de ses cendres en 2016 avec une communication catchy et leur site « Afterbaiz ».
    Le délit d’entrave à l’IVG, élargi notamment aux sites Internet pour lutter contre ces nouvelles pratiques, n’a été adopté qu’en février 2017.
    B) Des politiques et mouvances anti-IVG encore d’actualité

    Encore sous Chirac (1995-2007), une majorité de ministres avaient des sympathies anti-IVG. Plus récemment, rappelons que Christine Boutin, cheffe de file des parlementaires anti-avortement et plus tard des « Manifs pour tous », a été ministre du premier gouvernement Fillon sous Sarkozy. Ces abolitionnistes n’attaquent pas frontalement le droit à l’avortement, puisqu’ils ne proposent pas une loi qui le re-criminaliserait, mais leurs actions sont tout autant dangereuses puisqu’iels s’acharnent à créer des lois et amendements qui grignotent son droit de toutes parts : reconnaissance du fœtus comme personne, baisse des subventions aux plannings familiaux et des crédits alloués aux hôpitaux en général et aux CIVG (Centre d’Interruption Volontaire de Grossesse) en particulier.

    Comment ne pas mentionner également la déclaration de Marine Le Pen, qui a qualifié l’IVG d’« avortement de confort » (2012), ou celle de sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, qui a dénoncé le Planning familial comme étant « un repaire de militantes » (2015), tentant ainsi de justifier les coupes budgétaires dont il était victime.

    #IVG #femmes #féminisme #masculinisme #historicisation

  • Simone Veil défile avec l’Église contre le mariage homo, un choix que je ne conçois pas - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/760488-simone-veil-defile-avec-l-eglise-contre-le-mariage-homo-un-

    Mais avant toute chose, il faudrait remettre un peu de vérité sur l’information selon laquelle Simone Veil n’aurait fait que saluer les manifestants, quand les images de BFM-TV la montre défilant avec un drapeau à la main…

    Alors bien évidemment, si le cabinet de l’ancienne ministre tenait à minimiser l’événement, c’est que les féministes et plus généralement les défenseurs des libertés qui avaient tant admiré Simone Veil ont de quoi être surpris.

    Résumons la situation. Simone Veil est venue manifester contre le mariage pour tous. On est en droit de se demander comment cette féministe qui avait affronté l’Église pour libérer la femme et lui rendre la propriété de son corps peut, quatre décennies plus tard, estimer que le combat pour l’égalité des droits que l’on refuse à des Français sur leur seule orientation sexuelle est néfaste.

    Mais plus intriguant encore, Simone Veil a-t-elle conscience que le défilé, fortement en grande partie à l’initiative de l’Église, est composé de ceux qui l’avaient insultée et trainée dans la boue en 1975 ?

    Madame Veil a-t-elle conscience que la manif pour tous est co-organisée par Alliance VITA, anciennement l’Alliance pour les droits de la Vie, l’association montée par Christine Boutin qui, chaque mois de janvier, organise également la « Marche pour la Vie » ?

    Il y a des pétitions pour la panthéonisation de Madame Veil. C’est bien amère de voire que cette femme assez peu féministe ou d’un féminisme vraiment blanc-bourgeois-libéral, e voire attribué les fruits des luttes du MLAC et du MLF. Comme pour la plus part des gens Simone Veil = légalisation IVG, la panthéonisation serait quant même symboliquement pas mal.
    #symbole #ivg #manif_pour_tous #homophobie #sexisme

    • La photo est dérangeante. Mais pas tellement parce qu’on la voit porter un drapeau Manif pour tous (même si évidemment, ça pique), mais à cause de ce que Liberation décrit :

      « Cette silhouette si fragile qui lui ressemblait si peu, là, debout, immobile, entraînée par son mari, le regard dévoré par la maladie. »

      Ce jour-là, Simone Veil a 84 ans. Elle est malade. Physiquement et mentalement diminuée. J’ignore comment elle s’est retrouvée là. Ce que je sais, c’est que son état de santé ne lui permettait pas d’être maitresse de ses décisions. Et que ce n’est pas la première fois que la Manif pour tous retient dans ses filets des personnes âgées et déboussolées. En 2014, la comédienne Lucienne Moreau s’éait fait piégée par Frigide Barjot en apparaissant à ses côtés alors « qu’elle n’avait pas compris de quoi il s’agissait ».

      Simone Veil a-t-elle pris publiquement posiition contre la mariage homosexuel et l’adoption pour les couples de même sexe ? Non, mais peu importe. RTL.fr décrira quand même « ses réserves sur le mariage pour tous » comme « l’un de ses derniers combats politiques » en citant son entourage (quel entourage ? Et l’entourage fait donc foi de l’engagement d’une personne ?).

      https://www.slate.fr/story/147900/simone-veil-charognards

      #charognage #féminisme_de_droite

  • #Angers : Intégrisme à l’université catholique
    https://nantes.indymedia.org/articles/35208

    Alors que Civitas vient de se constituer en parti politique (une affaire sur laquelle nous reviendrons prochainement), nous vous proposons un exemple d’implantation locale de l’intégrisme catholique. En effet, depuis fin 2012, l’Université Catholique de l’Ouest (UCO) d’Angers est dirigée par une bande de laïcs intégristes appartenant à la « Communauté de l’Emmanuel ». Régime autoritaire, étudiants tabassés en 2014 lors d’une conférence controversée de l’un des leaders du groupe sectaire Alliance Vita qui a organisé les manifs du mouvement « La Manif pour tous »… Philippe Grosbois, maître de conférences à la faculté des Sciences Humaines et Sociales d’Angers et membre de l’Association Française des Anthropologues, nous a fait parvenir un texte qui décrit en détail cette dérive intégriste de (...)

    #antifascisme

  • L’homophobie est-elle soluble dans l’écologie ? Le positionnement problématique de Reporterre | VendeurSEs de haine
    http://vendeursesdehaine.yagg.com/2014/12/08/lhomophobie-est-elle-soluble-dans-lecologie-le-positionnemen

    Tugdual Derville, délégué générale de l’Alliance Vita et porte-parole de la Manif pour Tous, a été interviewé par le site Reporterre pour la chronique « Une minute, une question ». Le prétexte en est « l’écologie humaine ». L’homophobe a tenu des assises sur le sujet le week-end dernier. L’interview a suscité des réactions au point que la rédaction a publié une mise au point, précisant qu’elle ne partageait pas « les positions prises par M.Derville sur un certain nombre de sujets dits de société » (avec renvoi sur l’article de Wikipedia consacré à celui-ci), mais que « les idées de M. Derville existent. Vouloir occulter cette réalité serait une erreur car l’on ne combat pas les opinions que l’on désapprouve en faisant comme si elles n’existaient pas. » Cette position pose un sérieux problème, tant en matière de lutte contre l’homophobie – qui n’est pas l’objet du site – que pour les débats sur l’écologie – qui, là, le sont.

    #homophobie #reporterre #médias #écologie

    • Ouais confusionnisme.info me parait un peu confus. :D

      En revanche l’article du blog est assez clair. Mais source ou pas source, la personne en question est clairement un membre d’un groupe de droite dure, et participant à la MPT, ya aucun doute là-dessus. Et donc aucun rapport avec l’écologie politique marqué à gauche.

      Et encore une fois sur la défense qu’a pris Reporterre : ces gens ne sont pas perdus dans le désert, ils ont déjà plein d’autres canaux de diffusion de leurs idées. Donc on peut très bien accepter leur liberté d’expression sans pour autant les aider à diffuser leurs laideurs. Surtout que là il ne s’agissait même pas d’un débat ou d’un article avec un contrepoint, points de vue opposés, rappel historique, etc.

    • Il semblerait que cette grossière facilité de pensée qui se satisfait de diviser le monde en naturel et artificiel et s’imagine pouvoir aller loin sans se confronter à son simplisme soit un coin pourri de l’écologie radicale aussi.

      Dans le même temps, depuis quelques mois, des intellectuels de la théorie anti-industrielle se font prendre à répétition la main dans le sac à maquiller sans vergogne leur banale ignorance et leur commun mépris de mecs hétéros dans une société sexiste, en surcroît de radicalité en carton ou prudemment, laissent dire : et s’ils ne peuvent dissimuler leur ignorance, c’est pour en faire un argument en faveur de leur exceptionnelle lucidité sur la question, qui à les lire ignore forcément tellement mieux que tout le monde de quoi il retourne...

      Le backlash homophobe et antiféministe se manifeste partout ou, peu en importe la raison, on se croit radicalement au-dessus de ce qu’ont à dire les féministes et les LGBT. Partout où les rapports de domination de genre sont niés.
      Il n’y a pas de bon mythe naturaliste.

      #mythe_de_la_nature
      #intersectionnalité

    • il n’y a pas de bon mythe naturaliste

      cela donne à penser...
      il me semble que la reconnaissance de la souffrance des transsexuel(le)s est pour beaucoup dans l’émergence de la notion de « genre », de nature à bousculer bien des cloisons du soi.

    • « L’Ecologie humaine » n’est pas écologiste
      http://www.reporterre.net/spip.php?article6699

      Le mouvement d’Ecologie humaine a tenu ses Assises à Montreuil. Issu de La Manif pour tous, il prétend recentrer l’écologie sur « la personne humaine » et la famille, « écosystème naturel ». Mais il ne prend pas position sur les destructions de l’environnement, et intègre en toute bienveillance le Medef et l’acceptabilité sociale des projets inutiles.

    • sur le même lien que mentionne @odilon

      Ce qui ressort de « l’écologie humaine » selon ces Assies ? Une vision centrée sur la bio-éthique, qui évacue les rapports d’inégalités, accepte l’ordre économique néo-libéral, en appelle à la bonne volonté des uns et des autres pour résoudre les problèmes de ce monde où le capitalisme serait une fatalité, et invoque la naturalité pour justifier des conceptions sociales particulières.

      Le "courant" compte quatre salariés, et a organisé ces Assises très bien équipées. Les finances ? « L’idée, me dit un salarié, est d’élargir le mécénat à de l’entreprise et du management ». Je ne vois pas très bien ce que ça veut dire, sinon que les entreprises vont être sollicitées. Un mouvement d’écologie financé par des entreprises, voilà qui ne va pas déranger l’ordre des choses. Une nouvelle variante, très politique, du greenwashing, surfant sur la vague montante de l’écologie.