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  • Reçu via la mailing-list de Migreurop le 15.12.2017:

    [Communiqué de presse Anafé/Amnesty International France]

    France / Réfugiés. Une membre d’Amnesty International France et de l’Anafé injustement poursuivie pour « #délit_de_solidarité »

    #Amnesty International France (AIF) et l’#Anafé (Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers) font part de leur vive préoccupation quant aux poursuites engagées à l’encontre de l’une de leurs militantes du fait de son travail d’accompagnement juridique auprès de deux mineurs étrangers isolés, illégalement renvoyés en Italie depuis la France.

    Martine Landry, militante d’AIF et de l’Anafé, sera jugée à Nice, lundi 8 janvier 2018. Il lui est reproché d’avoir « facilité l’entrée de deux mineurs étrangers en situation irrégulière ». Elle risque jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende.

    « Engagée auprès d’Amnesty International France depuis 2002, Martine Landry est en charge d’une mission d’observation en zone d’attente pour AIF. En parallèle, elle participe aux missions de conseil et d’accompagnement des demandeurs d’asile dans l’accès à leurs droits. C’est une militante expérimentée, respectueuse du droit et qui connaît parfaitement le cadre juridique dans lequel son action s’inscrit. Cette accusation dont elle fait l’objet est absurde », affirme Camille Blanc, présidente d’Amnesty International France.

    AIF et l’Anafé dénoncent, de nouveau, la poursuite de personnes dont la seule motivation est de porter assistance aux migrants et réfugiés, sans autre contrepartie que de voir leurs droits respectés.

    Ni trafiquantes, ni délinquantes, ces personnes, inquiétées, intimidées, poursuivies, défendent avant tout les droits humains. Elles agissent pour protéger les droits des personnes migrantes et réfugiées auxquels portent atteinte les autorités françaises.

    « Alors que depuis plus de deux ans, nos organisations dénoncent les violations du droit international, européen ou français, à la frontière franco-italienne par les autorités françaises, ces dernières intimident et poursuivent celles et ceux qui tentent de protéger les droits humains de personnes aussi vulnérables que des mineurs isolés », dénonce Alexandre Moreau, président de l’Anafé.

    Au cours de l’année 2017, AIF et l’Anafé ont documenté et dénoncé de nombreuses illégalités. Les personnes contrôlées à la frontière se retrouvent en majorité privées de toute possibilité de faire valoir leurs droits, notamment celui de solliciter l’asile. Les enfants non accompagnés ne font pas l’objet de l’attention requise au regard de leur situation de vulnérabilité, ce qu’exige pourtant la législation française de protection de l’enfance. Les enfants sont renvoyés au même titre que les adultes, de façon expéditive et sans possibilité d’exercer leurs droits ni même d’être accompagnés.

    Le procès de Martine Landry doit être l’occasion pour le gouvernement français de modifier sa législation qui permet, comme cette situation le démontre, de criminaliser l’aide apportée par des citoyens pour protéger les droits des personnes migrantes et réfugiées.

    Il est urgent et indispensable que la politique du gouvernement français soit réorientée de façon à répondre à l’impératif respect des droits des personnes migrantes et réfugiées qui franchissent la frontière franco-italienne et à la nécessaire protection de celles et ceux qui leur apportent leur aide.

    Amnesty International France et l’Anafé assurent Martine Landry de leur soutien et seront présentes lors du procès.

    Informations complémentaires

    Martine Landry est membre d’Amnesty International depuis 2002. Elle est également la référente régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur sur la question des réfugiés et migrants depuis 2011 et chargée d’une mission d’observation en zone d’attente pour AIF. En parallèle, elle participe aux missions militantes de conseil aux demandeurs d’asile et d’accompagnement dans l’accès à leurs droits, missions pour lesquelles elle a bénéficié de plusieurs formations.

    Par ailleurs, en dehors de ses activités pour AIF, Martine Landry est engagée au sein de différentes associations locales et nationales pour la défense des migrants et des réfugiés dont l’Anafé.

    Travaillant avec l’Anafé depuis de nombreuses années dans le cadre de sa mission d’observation en zone d’attente pour AIF, Martine Landry est membre individuelle de l’Anafé depuis 2017. Elle participe activement à la mission d’observation de l’Anafé à la frontière franco-italienne.

    Résumé des faits

    Le 28 juillet 2017, la police italienne a renvoyé, à pied, deux mineurs étrangers isolés vers la France. Martine Landry les a récupérés au poste frontière Menton/Vintimille du côté français pour les accompagner à la police aux frontières (PAF), munie des documents attestant de leur demande de prise en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE). Les deux mineurs, tous deux âgés de 15 ans et d’origine guinéenne, ont par la suite été pris en charge par l’ASE.

    Le 31 juillet, Martine Landry s’est rendue à la PAF de Menton suite à l’interpellation et au transfert de onze migrants. Ce jour-là, elle se voit remettre une convocation pour une audition le 2 août. Le lendemain, Martine Landry reçoit une convocation du Tribunal correctionnel de Nice. Elle doit être jugée le 8 janvier 2018 pour « avoir facilité l’entrée de deux mineurs étrangers en situation irrégulière […], en ayant pris en charge et convoyé pédestrement ces deux mineurs du poste frontière côté Italie au poste frontière côté France ».

    Droit international applicable

    Le 29 octobre 2002, la France a ratifié le Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, mer et air, additionnel à la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée. Ce texte définit le trafic illicite de migrants comme « le fait d’assurer, afin d’en tirer, directement ou indirectement, un avantage financier ou un autre avantage matériel, l’entrée illégale dans un État [...] d’une personne qui n’est ni un ressortissant ni un résident permanent de cet État » (souligné par nous).

    En posant la condition d’en retirer un avantage financier ou un autre avantage matériel, les auteurs de ce texte ont clairement entendu exclure les activités des personnes apportant une aide aux migrants pour des motifs humanitaires ou en raison de liens familiaux étroits. L’intention n’était pas, dans le Protocole, d’incriminer les activités de membres des familles ou de groupes de soutien tels que les organisations religieuses ou non gouvernementales. Cette intention est confirmée par les travaux préparatoires des négociations en vue de l’élaboration de la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée et des Protocoles s’y rapportant (2008), p. 514 - (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Travaux préparatoires).

    Enquête d’Amnesty International à la frontière franco-italienne « Des contrôles aux frontières du droit » : https://www.amnesty.fr/refugies-et-migrants/actualites/frontiere-franco-italienne-des-controles-aux-frontieres

    Note de l’Anafé sur le « rétablissement des contrôles aux frontières internes et état d’urgence - Conséquences en zone d’attente » : http://www.anafe.org/spip.php?article412

    #asile #migrations #solidarité #réfugiés #France

  • 30 years Jail upheld for El Salvador woman convicted in death of child she said was stillborn

    https://uk.reuters.com/article/uk-elsalvador-abortion/jail-term-upheld-for-el-salvador-woman-convicted-in-death-of-child-she-s

    30 ans de prison pour une jeune femme qui a accouché d’un bébé mort-né. D’après NRK (Norvège) qui reprend l’histoire et la développe en norvégien (une de leurs journalistes a été enquêter sur place), la jeune femme enceinte de neuf mois a été attaquée dans la rue, on lui a volé ses affaires et l’agresseur lui a donné plusieurs coups violents dans le ventre, ce qui a sans doute provoqué la mort du bébé. Très vite après l’agression, elle a commencé à saigner massivement et accouché un peu avant terme d’un bébé qui était déjà mort.

    Ina Strøm, membre d’amnesty Norvège est partie au Salvador pour suivre, soutenir et défendre Teodora Vasquez.

    https://s4.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20171214&t=2&i=1214348900&w=1200&r=LYNXMPEDBD0IX

    “It is deeply tragic, and very unjust,” Ina Strom, spokeswoman for Amnesty International, said after the ruling, which provoked condemnation from human rights groups.

    Prosecutors said Teodora Vasquez strangled the baby after it was born in 2007. Her lawyers said she suffered health complications and suffered a stillbirth.

    The tribunal heard testimony from three doctors in an appeal but ruled there were no problems with the prosecution case.

    Since 1997, El Salvador has had one of the world’s most severe laws against women who have abortions or are suspected of assisting them.

    #droit_des-femmes #injustice

  • Libye : Les gouvernements européens complices de violations des droits humains des migrants - La Libre
    http://www.lalibre.be/actu/international/libye-les-gouvernements-europeens-complices-de-violations-des-droits-humains

    Amnesty International publie un rapport accablant pour les gouvernements européens.

    Selon l’organisation, ceux-ci se rendent complices de #violations des #droits_humains des #réfugiés et des migrants en #Libye. En vue d’empêcher les #migrants de traverser la #Méditerranée, les gouvernements européens soutiennent activement un système complexe d’abus et d’exploitation des réfugiés et des migrants qui implique les garde-côtes libyens, les services de détention et les passeurs. C’est ce que rapporte Amnesty International dans l’un de ses rapports « Libya’s dark web of collusion ».

    Les politiques entreprises par certains des Etats membres, notamment l’#Italie qui, par une série de mesures, ferme les routes migratoires traversant la Méditerranée, sont remises en cause en regard des conséquences pour les personnes prises au piège à l’intérieur des #frontières libyennes.

    « Des centaines de milliers de réfugiés et de migrants, pris au piège en Libye, sont à la merci des autorités, des #milices, des #groupes_armés et des #passeurs, qui travaillent souvent en bonne entente par appât du gain. Des dizaines de milliers de migrants sont maintenus en détention pour une durée indéterminée dans des centres surpeuplés où ils sont soumis à des violations systématiques de leurs droits », déclare John Dalhuisen, directeur pour l’Europe à Amnesty International.

    #Europe #UE

  • Collectif R | Renvoi Dublin : situation alarmante d’un réfugié afghan !
    https://asile.ch/2017/12/11/collectif-r-renvoi-dublin-situation-alarmante-dun-refugie-afghan

    Le collectif R dénonce le renvoi imminent d’un réfugié Afghan qui ne tient pas compte d’une série d’éléments liés à sa situation personnelle. Texte du collectif R, reçu par newsletter le 29 Novembre 2017. En lien avec cette thématique, retrouvez ici le rapport d’Amnesty International sur le renvoi forcé de l’Europe vers l’Afghanistan. Retrouvez également […]

  • Canal 9 | La marche de solidarité avec les réfugiés passe en Valais
    https://asile.ch/2017/12/10/canal-9-marche-de-solidarite-refugies-passe-valais

    Des citoyens marchent à travers la Suisse pour dénoncer la politique d’asile de la Suisse et demander plus de solidarité avec les migrants. Ils étaient à Sierre. Anne-Christine Willa, responsable du groupe Amnesty Valais Central, nous explique le message et l’objectif de la démarche.

  • Erreurs de la part des autorités et risques dans le cadre d’un renvoi Dublin : Non au renvoi imminent d’un réfugié afghan !

    Muslem a fui l’Afghanistan, sentant sa vie et son intégrité sérieusement menacée en lien avec divers événements. Il s’est d’abord rendu en Norvège où vit sa fiancée, mais les autorités norvégiennes n’ont pas pris au sérieux ses motifs d’asile. A défaut d’un mariage civil formalisant le lien avec sa fiancée (qui a obtenu un statut de réfugié), il n’a pas pu régulariser sa situation par ce biais non plus. Il a alors fui le pays pour éviter à tout prix d’être renvoyé vers l’Afghanistan.

    Après plusieurs mois passés en Turquie, il est venu en Suisse où trois de ses frères sont établis depuis longtemps, avec des titres de séjours. Muslem a déposé une demande d’asile à son arrivée, mais les autorités suisses ne sont pas entrées en matière (selon les accords Dublin) et ont prononcé une décision de renvoi vers la Norvège.

    Récemment, Muslem a été assigné à résidence par les autorités du canton de #Vaud (mesures prises pour assurer son renvoi), mais de peur d’être arrêté à tout moment, il n’a pas respecté cette décision. Le non-respect de l’assignation représente un délit, aux yeux de l’État, ce qui autorise la police à venir l’arrêter au sein même des locaux du Service de la Population (administration cantonale), où il est obligé de pointer régulièrement pour obtenir l’#aide_d’urgence. Jeudi 16 novembre, Muslem a été embarqué et mis en détention à la prison de la Favra, à Genève, en vue d’un renvoi forcé !

    Nous dénonçons fermement cette nouvelle décision de renvoi ainsi que son exécution par le canton de Vaud. Les autorités ferment les yeux sur plusieurs aspects importants de sa situation personnelle, et menacent gravement sa sécurité :

    1. Lors des auditions, Muslem a déclaré avoir passé plusieurs mois en Turquie avant de venir en Suisse. Or, quand une personne sort de l’espace Schengen durant plus de deux mois, la procédure Dublin est censée redémarrer à zéro : autrement dit, les autorités suisses ne peuvent légalement pas le renvoyer vers la Norvège. Elles auraient au moins dû l’entendre au sujet de ce séjour en Turquie, qu’il peut prouver par différents moyens, mais elles n’ont évidemment pas jugé utile de s’attarder sur ce « détail »… cela rendrait plus compliqué le refoulement en masse des pseudo-"cas Dublin" que pratique le SEM.

    2. Muslem risque un #renvoi_en_cascade vers l’Afghanistan, élément qui n’a pas du tout été pris en compte dans l’examen de sa situation. Pourtant, Amnesty International et la Cimade dénoncent vivement les renvois vers l’Afghanistan suite à l’issue qu’ont connu plusieurs réfugiés refoulés vers ce pays (1) et à ce titre, elles dénoncent également les renvois vers la Norvège après une demande d’asile déboutée et le risque de renvoi en cascade vers l’Afghanistan (2). Dans ce contexte, les autorités en Suisse avaient une responsabilité concernant la considération de sa situation et des risques encourus en cas de renvoi vers la Norvège, éléments qui n’ont évidemment pas été examinés.

    3. Muslem a trois frères ainsi qu’autres membres de sa famille en Suisse, raison pour laquelle il a finalement re-demandé l’asile ici. Le SEM, comme à l’accoutumée, n’a pas jugé nécessaire de prendre en compte cet élément dans le traitement de sa situation.

    Et finalement, comme d’habitude, le SPOP du Canton de Vaud a exécuté la décision de renvoi du SEM, froidement, automatiquement et aveuglément, sans se préoccuper de sa situation réelle. A nouveau, une succession de décisions et d’actes d’obéissance qui sont en train de broyer et d’envoyer une personne vers la mort. … la « banalité du mal » dans sa réalité brute.

    Actuellement, Muslem est en détention administrative à la Favra, il a commencé une grève de la faim dès son incarcération et son état de santé se dégrade de jour en jour. Sa famille et ses ami-e-s sont extrêmement inquièt-e-s pour lui.

    Nous appelons chacun et chacune à informer de cette situation alarmante les personnes que vous jugez utiles, pour que Muslem soit libéré, pour qu’il ne soit pas expulsé et refoulé vers la Norvège et ainsi probablement, vers l’Afghanistan !

    Quelques suggestions de personnes à contacter :

    Steve Maucci, Chef du Service de la Population (SPOP) : steve.maucci@vd.ch / Jean-Vincent Rieder, Chef de division asile du (SPOP) : jean-vincent.rieder@vd.ch
    Philippe Leuba, Conseiller d’Etat, Dép. économie et sport (y-c SPOP/asile) philippe.leuba@vd.ch
    Béatrice Métraux, Conseillère d’Etat, Dép. des institutions et de la sécurité : beatrice.metraux@vd.ch
    Nuria Gorrite, Présidente du Conseil d’Etat : nuria.gorrite@vd.ch

    Pierre-Yves Maillard, Conseiller d’Etat, dép. santé et action sociale : pierre-yves.maillard@vd.ch
    Cesla Amarelle, Conseillère d’Etat, Dép. formation jeunesse et culture (enfants scolarisés) : cesla.amarelle@vd.ch
    Jacqueline De Quattro, Conseillère d’Etat, dép. sécurité et environnement, jacqueline.dequattro@vd.ch
    Pascal Broulis, Conseiller d’Etat, dép. des finances et rel. extérieures pascal.broulis@vd.ch

    Denise Graf, coordinatrice asile à Amnesty International Suisse dgraf@amnesty.ch
    et autres ONG….
    (1) http://www.lacimade.org/wp-content/uploads/2017/10/Synthese_FR.pdf

    (2) https://passeursdhospitalites.wordpress.com/2017/05/10/alerte-nouvelles-expulsions-vers-la-norvege-risque-

    Reçu via la mailing-list du #Collectif_R (Lausanne, Suisse), le 29 novembre 2017
    #migrations #asile #réfugiés #réfugiés_afghans #Dublin #renvois #expulsions #Suisse #renvois_Dublin #migrerrance #détention_administrative #rétention #assignation_à_résidence

  • #Grèce : les migrants arrivent toujours à Lesbos, sans pouvoir en partir

    4 décembre 2017 Par Elisa Perrigueur

    Plus de 8 500 demandeurs d’asile sont actuellement bloqués sur l’île de #Lesbos, avec interdiction de se rendre sur le continent grec. Alors que le principal camp de l’île, #Moria, est largement surpeuplé, des migrants arrivent chaque jour depuis la Turquie, située à une dizaine de kilomètres.

    Lesbos (Grèce), envoyée spéciale.– Lorsqu’il a voulu traverser la dizaine de kilomètres de la mer Égée qui séparent la Turquie de l’île grecque de Lesbos, l’Irakien Muhammad n’a eu aucun mal à trouver un passeur. Aux frontières de l’Europe, ce business obscur est enraciné. Concurrentiel, selon l’étudiant de 26 ans. « Dans le quartier d’Aksaray à Istanbul, il y en a plein… »

    Muhammad, veste de cuir marron et l’air sûr de lui, a pu choisir son tarif en négociant avec « des Syriens, des Irakiens, de [son] âge, qui travaillent sous pseudo ». Avec toujours la même stratégie commerciale. « Au début, ils étaient sympas avec moi pour me vendre leur trajet, ils m’emmenaient boire du thé, plaisantaient. » Mais une fois l’argent déposé auprès d’une épicerie d’Istanbul, la relation a changé. « Ils ne répondaient plus au téléphone, ils m’ont abandonné près de la plage de Dikili [à l’ouest de la Turquie – ndlr] avec des migrants syriens. » Après avoir dormi plusieurs jours dans une forêt de la côte turque égéenne, le 20 novembre, Muhammad a finalement gagné les rives de Lesbos sur un bateau pneumatique, pour 500 euros.

    En 2015, lorsque près d’un million de migrants avaient franchi cette frontière maritime, la traversée coûtait de 1 500 à 2 000 euros. Juste après la signature de l’accord controversé entre l’Union européenne (UE) et la Turquie, en mars 2016, le nombre des passages avait chuté. Mais ces derniers mois, il repart à la hausse : 26 167 personnes sont arrivées dans le pays en 2017, par la mer pour une majorité d’entre elles, selon l’Organisation internationale pour les migrations. « On enregistre une hausse des venues cet automne, précise Astrid Castelein, responsable au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Cela peut s’expliquer par la météo, la mer est très calme. »
    Désormais, chaque jour, comme Muhammad, en moyenne 120 migrants arrivent sur les îles grecques situées en face de la Turquie, notamment Lesbos, Samos ou Chios, indique Georges Christianos, commandant de la garde côtière hellénique et directeur du bureau de surveillance maritime.

    Et les trafiquants prospèrent toujours sur la misère. « Les passeurs sont nombreux. Nous en avons arrêté 800 depuis 2015 dans les eaux territoriales grecques, dont 210 cette année », affirme-t-il. Condamnés sur la base de témoignages de migrants et de flagrants délits, ils écopent de peines allant jusqu’à dix ans de prison et d’une amende de 1 000 euros par migrant transporté. « Ces trafiquants sont souvent des hommes entre 25 et 30 ans. Sur les 800 arrestations, 20 femmes ont été interpellées. Un quart de toutes ces personnes arrêtées sont d’origine turque. » Pour beaucoup, des pêcheurs familiers des rivages montagneux près d’Izmir, Ayvalik, Bodrum, qui connaissent les eaux et maîtrisent leurs courants. Mais les passeurs sont aussi syriens, irakiens, pakistanais et ces deux dernières années, issus d’ex-pays soviétiques comme l’Ukraine.
    Leurs « clients », des Syriens, Afghans, Soudanais, Congolais… payent 300 euros pour une place dans un canot pneumatique surchargé, 1 000 euros pour un passage dans un hors-bord et 2 000 euros pour une traversée sur un voilier de luxe. Certains passeurs restent à terre. D’autres accompagnent les embarcations sur des canots annexes, selon le ministère grec de la marine, pour pouvoir récupérer les moteurs et bateaux après la traversée. Avec la distance pour avantage. « La Grèce et la Turquie sont parfois si proches qu’un passeur peut rejoindre les deux rives en une dizaine de minutes », explique Georges Christianos. Mais une traversée peut aussi durer plus de deux heures, en fonction du point de départ en Turquie.

    Aujourd’hui, ces trafiquants d’hommes doivent être plus stratégiques pour rester invisibles. Car depuis mars 2016, la frontière maritime a été barricadée. Vers 18 heures, le 24 novembre, un voile noir enveloppe les hauteurs de Lesbos. La patrouille portugaise de l’agence Frontex, chargée de surveiller les frontières extérieures de l’Union européenne, largue les amarres du petit port de Molivos, dans le Nord. Les trois agents ainsi qu’un officier de liaison grec longent les montagnes obscures de Turquie, dans les eaux territoriales grecques. Comme cette patrouille, 42 autres, en bateau, avion et hélicoptère, dont 17 de Frontex, arpentent la mer Égée, précise le ministère grec de la marine. Depuis mars 2016, ces équipages arrêtent les passeurs et récupèrent les embarcations de migrants. Mais ces interceptions sont presque indécelables : aucun bateau n’arrive directement sur les plages de galets, comme en 2015. Les opérations de secours ont lieu en mer Égée, le plus souvent au cœur de la nuit.

    Ce soir de novembre, le navire battant pavillon portugais croise, phares éteints. « Sans lumières, nous détectons mieux les embarcations au loin », précise Paulo, le jeune commandant. Alors, dans leur étroite cabine, les agents scrutent durant des heures un radar et un écran où défilent les images des eaux alentour, filmées en caméra infrarouge. Seule une chanson de Marilyn Manson en fond sonore trahit leur présence dans la pénombre. L’étendue d’eau calme paraît déserte, mais deux faibles lumières rouges clignotent : les gardes-côtes turcs. « Dès que Frontex ou les gardes-côtes grecs détectent au loin des embarcations de migrants dans les eaux territoriales turques, nous les prévenons pour qu’ils les ramènent en sécurité en Turquie », indique le responsable grec Georges Christianos. Car si 120 personnes parviennent chaque jour à gagner la rive grecque, dans le même temps, 120 autres sont rapatriées en Turquie par les gardes-côtes turcs. La hantise des candidats à l’Europe.

    Au même moment, un canot d’une capacité de 15 places quitte le rivage turc. Soixante-six personnes à bord. Durant la traversée, un mouvement de panique s’empare du bateau surchargé. Un enfant afghan de 10 ans ne survivra pas. « D’après le témoignage du père, il est mort peu après avoir quitté la Turquie. Le bateau était trop plein, l’enfant était au centre, il a été piétiné », rapporte Georges Christianos. Le bateau a ensuite été récupéré par une patrouille bulgare de Frontex. D’après l’agence de presse grecque ANA, l’arrivée du navire européen a suscité l’affolement. Les passagers ont cru que le navire appartenait aux gardes-côtes turcs. Et imaginé un retour forcé vers la Turquie.

    « On a toujours un doute, on ne sait jamais si ce sont des Grecs ou des Turcs lorsqu’ils arrivent vers nous. » Eddy, pasteur congolais de 40 ans, arrivé à Lesbos en juin, se souvient de la peur qui l’a tétanisé lors de son sauvetage. Parti de la République démocratique du Congo (RDC), celui qui se décrit comme « opposant politique, évadé de la prison de Makala [prison de Kinshasa – ndlr] », a pris la mer de nuit avec 50 personnes. « Il y a eu des mouvements de panique à cause des vagues. Deux hommes sont tombés à l’eau mais ont réussi à remonter. » Après deux heures et demie à dériver seuls, un hélicoptère a survolé leur embarcation. « Un navire a commencé à s’approcher. J’avais tellement peur que ce soit des Turcs. En anglais, des hommes disaient : “Restez calmes, nous sommes là pour vous sauver.” » Peu à peu, le drapeau grec du bateau est apparu à l’horizon. Les passagers ont poussé des cris de joie. « Vous êtes maintenant en sécurité, nous allons à Lesbos », ont répété les gardes-côtes aux exilés. Mais Eddy ne s’attendait pas à une escale interminable. Même s’il avait entendu parler du « piège » du camp de Moria sur l’île grecque.

    Moria, 2 000 places, 6 700 personnes, « Welcome to prison »

    L’étudiant Muhammad, lui, s’était « mentalement préparé » à Moria. Avant de quitter l’Irak, il s’était inscrit dans un groupe Facebook privé « où discutent des passeurs et des Syriens et des Irakiens voulant venir en Grèce ». Et ce nom revenait régulièrement dans les messages. « Je savais qu’ici, certains deviennent fous. Je voyais des vidéos des bagarres, fréquentes à cause de l’alcool, du shit, de la tension. Et je savais que je passerais au moins l’hiver ici », dit-il. Comme une condamnation. Lorsqu’il est arrivé devant les grilles du camp, le 23 novembre, il a lu ce tag le long du mur de béton : « Welcome to prison. »

    Ce lieu illustre l’éternel contraste de Lesbos. Une tragédie humaine au cœur d’un paysage idyllique de mer azur et de collines arborées. Nichée au milieu de cette nature, cette forteresse de barbelés, dans le village de 1 000 âmes de Moria, « loge » désormais 6 700 migrants. De plus en plus confinés, bien au-delà des 2 000 places prévues. Soixante-quinze nationalités rapprochées de force par leur quête d’Europe : des Syriens, Afghans, Irakiens, Érythréens, Éthiopiens, Congolais, Camerounais, Ivoiriens… Hommes, femmes et enfants, répartis par origines.

    L’Irakien Muhammad montre sa petite tente de deux places dans un champ d’oliviers. « Nous dormons à cinq dedans. Les autres sont aussi des Irakiens que je ne connaissais pas avant de venir. » Plusieurs centaines de tentes ont été plantées dans l’urgence autour des containers, hors de l’enceinte de Moria, pour accueillir les migrants qui arrivent régulièrement sur l’île. 67 par jour en octobre, selon un calcul du HCR. Le linge qui pend sur ses grillages ne sèche pas. L’hiver s’approche, l’air est frais. L’odeur de poubelle et d’urine a supplanté celle des oliviers. Au bout d’un sentier d’herbes folles, jonché de préservatifs usagés, de canettes vides et d’excréments humains, coule un filet d’eau sorti d’un tuyau percé. C’est « la douche » pour des milliers de migrants qui n’accèdent pas aux centaines d’installations sanitaires du camp.
    Depuis l’accord UE-Turquie, les migrants restent bloqués dans ce camp avec interdiction de quitter Lesbos dans l’attente du traitement de leur demande d’asile. Mamoudou, 27 ans, espère une réponse depuis sept mois. Cet Ivoirien exhibe sa carte de demandeur, renouvelée chaque mois par le Bureau européen en charge des demandes. Avec toujours cette même inscription en rouge : « Droit de circuler à Lesbos. » Mais nulle part ailleurs. Ce petit papier reste précieux : il lui permet de toucher 90 euros par mois. De fausses cartes circulent parfois dans le camp, d’après une source anonyme interne à Moria… L’Ivoirien a atterri en Turquie avec de faux papiers, avant de gagner les côtes grecques.

    Comme lui, quelques milliers d’Africains désormais bloqués ont pris la route de la Grèce pour rejoindre l’Europe, voulant « éviter la Libye où les Noirs sont réduits à l’esclavage. […] Je l’ai vu sur le Net », explique Mamoudou. Mais pour Sami, autre résident du camp venu de RDC, la Turquie est aussi un « calvaire », raconte-t-il en serrant sa Bible. « Au départ, je voulais rester à Istanbul. Mais à l’aéroport, des policiers turcs m’ont arrêté plusieurs jours et ne m’ont pas laissé prier. Je suis chrétien, et ils étaient musulmans… Puis certaines personnes, dans la rue, se bouchaient le nez sur mon passage », assure le jeune homme de 20 ans.

    À plusieurs reprises, des ONG, comme Amnesty International, ont alerté sur les risques qu’encourent les migrants en Turquie. Assis sur un banc face à Sami, trois visiteurs venus de France, « de passage quelques jours », écoutent son récit avec un air compassionnel. « Nous sommes venus pour apporter notre soutien et la parole de Dieu à ces gens », prêchent ces religieux anonymes, qui disent être venus à titre « personnel ». À quelques mètres, derrière les rangées de barbelés, des policiers épient l’étranger du regard. Un policier contrôle les images d’une journaliste vidéo. L’inscription « No photo » est placardée sur les clôtures.

    L’Europe pourrait oublier Moria et ses âmes égarées, isolées en ses confins. Mais les autorités de Lesbos élèvent la voix. Le 20 novembre, à l’appel de la mairie, des centaines d’habitants grecs ont défilé sur le port aux façades pastel du chef-lieu de l’île, Mytilène. « Il y a au total 8 500 candidats à l’asile bloqués sur l’île. C’est une mauvaise gestion de la crise de l’UE et du gouvernement, dénonce Marios Andriotis, porte-parole de la municipalité. La frustration monte. Des Afghans ont fait une grève de la faim sur la petite place de la ville pendant deux semaines. »

    Lesbos, impuissante et explosive, réclame « le transport des migrants vers le continent [grec] ». En mars 2016, Marios Andriotis se disait pourtant satisfait de l’accord UE-Turquie. « Jamais nous n’aurions imaginé la situation actuelle, nous pensions que les déboutés de l’asile seraient renvoyés en Turquie. » Le politicien ne s’attendait pas à ce que « seules » plusieurs centaines de personnes soient déportées de l’autre côté. « Nous pensions aussi que les demandes d’asile seraient traitées rapidement. » La réponse concernant le droit d’asile s’éternise. Inquiet, Marios Andriotis estime que « les migrants pourront désormais attendre jusqu’à un an pour savoir ce qu’ils deviendront ». Certains ne tiendront pas. Régulièrement, des migrants tentent de rejoindre Athènes en montant illégalement à bord des ferries qui partent chaque jour de Lesbos.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/041217/grece-les-migrants-arrivent-toujours-lesbos-sans-pouvoir-en-partir?onglet=
    #statistiques #chiffres de personnes bloquées sur l’île :

    Ce lieu illustre l’éternel contraste de Lesbos. Une tragédie humaine au cœur d’un paysage idyllique de mer azur et de collines arborées. Nichée au milieu de cette nature, cette forteresse de barbelés, dans le village de 1 000 âmes de Moria, « loge » désormais 6 700 migrants.

    #réfugiés #asile #migrations

  • Face à Mélenchon dans « L’Emission politique », des Français pas vraiment « lambda »... mais présentés comme tels !
    https://www.marianne.net/politique/face-melenchon-dans-l-emission-politique-des-francais-pas-vraiment-lambda-

    Après le passage de son chef de file à « L’Emission politique » du 30 novembre, la France insoumise a accusé France 2 d’être biaisé dans son choix d’invités issus de la société civile. Le problème est récurrent : les citoyens présentés comme « lambda » par la chaîne publique sont souvent loin de porter une parole neutre.

    A un téléspectateur non averti, Pauligne Laigneau ferait presque de la peine. Présentée comme une « cheffe d’entreprise », « patronne de PME », la jeune entrepreneuse interroge Jean-Luc Mélenchon dans L’Emission politique ce jeudi 30 novembre. La séquence est censée confronter l’invité politique à des Français « lambda », issus de la société civile et pas engagés de manière partisane...

    http://www.huffingtonpost.fr/2017/12/04/melenchon-veut-un-tribunal-professionnel-de-la-presse-comment-ca-marc

    #service_public #désinformation #spectacle

    • ÉMISSION POLITIQUE : JEAN-LUC MÉLENCHON INVITÉ OU ACCUSÉ?
      https://www.youtube.com/watch?v=fKGXzmv186k


      publiée par Michelle Tirone le 3/12/1017
      http://michelle-tirone.over-blog.com/2017/12/l-emission-politique-melenchon-invite-ou-accuse.html

      Les Jeunes Agriculteurs et le glyphosate

      On arrive aux agriculteurs. C’est ce sujet-là que je vais le plus développer parce que c’est celui sur lequel j’ai vu le moins de critiques et de réflexions.
      Le jeune agriculteur que devait rencontrer Jean-Luc Mélenchon s’appelle Laurent Foirien. Il a une exploitation céréalière doublée d’une pension pour chevaux (ce n’est pas dit dans le reportage).
      Les organisateurs de la rencontre ont dû penser qu’un seul agriculteur ne ferait pas le poids face à Mélenchon, ils lui en ont collé cinq, ce dont il n’avait pas été prévenu. Les 5 représentants des 5 exploitations céréalières actuellement à Gazeran, dans les Yvelines.
      Cinq « Jeunes Agriculteurs ». Alors, ça ne veut pas dire que ce sont des agriculteurs jeunes, ce qu’ils étaient aussi. Les Jeunes Agriculteurs sont un syndicat proche de la FNSEA, leur vision est celle d’une agriculture libérale. Ce sont eux que Marine Le Pen caresse dans le sens du poil quand elle parle aux agriculteurs, elle trouve parmi eux un large électorat. Ils sont favorables aux fermes intensives de 1000 veaux, comme celle de la Creuse. Nous trouvons toujours les Jeunes Agriculteurs comme opposants dans nos manifestations contre la ferme-usine des 1000 veaux mais nous les trouvons aussi en opposants violents quand nous manifestons contre les conditions d’abattage.
      Voici donc pour les situer.

      L’agriculteur nous montre 30 litres de fuel dont, dit-il, il se servirait pour désherber la valeur d’un terrain de football. C’est-à-dire 1 hectare. Les exploitations céréalières de ce département sont d’en moyenne de 94 hectares. Il lui faudrait donc 2820 litres, ce qui lui coûterait pas loin de 4000€. Infaisable donc.
      Quant à la charrue, Mélenchon a raison, la charrue du grand-père n’était pas aussi grande que celle que l’on a vue. Nous avons vu une charrue moderne, les charrues anciennes n’étaient pas peintes et si elle est dans leur hangar, c’est qu’ils l’utilisent actuellement.
      Jean-Luc Mélenchon a bien fait de ne pas entrer dans leur jeu. Il a bien vu à qui il avait à faire et a préféré se limiter aux données dont il était sûr, que le glyphosate occasionne des malformations chez les enfants et que 100% des urines humaines en contiennent.
      Une approche honnête aurait été d’inviter aussi un membre de la Confédération Paysanne, par exemple.

    • Pourquoi j’ai signé la pétition pour un Conseil de déontologie du journalisme par Olivier Tonneau
      https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/051217/pourquoi-jai-signe-la-petition-pour-un-conseil-de-deontologie-du-jou

      « Le besoin de vérité est plus sacré qu’aucun autre », affirmait Simone Weil. C’est pour que ce besoin soit satisfait que la création d’un Conseil de déontologie du journalisme est de nécessité publique.

      https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/011217/c-est-notre-choix-editorial-les-suggestions-d-europe-insoumise-lea-s

    • Venezuela : l’analyse de Maurice Lemoine
      https://www.les-crises.fr/venezuela-lanalyse-de-maurice-lemoine

      Maurice Lemoine est un journaliste et voyageur engagé, rédacteur en chef de La Chronique d’Amnesty International de 1993 à 1996, avant de rejoindre le Monde diplomatique dont il a également été le rédacteur en chef.
      Spécialiste de l’Amérique latine, il s’exprime sur la crise politique et économique majeure que traverse le Venezuela à la Radio Télévision Suisse, le vendredi 07 juillet 2017.

  • L’#Union_Africaine s’active pour un plan de rapatriement des migrants en #Libye

    L’ONU, l’Union Européenne et l’Union Africaine se sont données rendez-vous ce 04 novembre à Addis Abeba au siège de l’organisation panafricaine pour la mise en œuvre d’un plan de #rapatriement de migrants bloqués en Libye en partenariat avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (l’#OIM).

    Il s’agira d’abord pour les organisations régionales et internationales de mettre en place « une #cellule_opérationnelle » qui coordonnera le rapatriement de 15.000. Ensuite, mobiliser le fonds pour la réussite de cette opération.

    A cet effet, le #Maroc a fait une promesse, celle de contribuer au transport des migrants et le #Rwanda d’accueillir 3000 qui ne veulent pas retourner dans leur pays d’origine.

    http://rjdh.org/ethiopie-lunion-africaine-sactive-pour-un-plan-de-rapatriement-des-migrants-en
    #UE #EU #ONU #OIM #IOM (tous complices !) #sommet #rencontre #plan #expulsions #Libye #asile #migrations #renvois #réfugiés #Sommet_UA-UE

    Et l’article parle de l’étonnement face à la vidéo de la CNN qui a montré les tortures perpétrées aux migrants en Libye :

    Le reportage de CNN sur la traite des migrants subsahariens et leur soumission à l’esclavage avaient indigné l’opinion africaine internationale. Après une mission de l’UA dans « l’enfer libyen » et le Sommet UA-UE, les responsables de l’organisation onusienne, européenne et africaine se réunissent pour mobiliser les moyens et réfléchir sur un plan de rapatriement des migrants en Libye.

    #hypocrisie, on le sait depuis des années !

    cc @reka @isskein

    • Et voilà le type de marchandage auquel il faudra s’attendre... Ici, un article publié dans le Jerusalem Post... et parle évidemment de renvois depuis #Israël vers le Rwanda... à prendre avec les pincettes... mais débat intéressant

      Rwanda says no to migrant deportation

      Rwanda recently declared that it is willing to host as many as 30,000 African migrants currently trapped in Libya and being sold openly in modern-day slave markets. A tiny, densely populated African country recovering from the trauma of genocide, Rwanda was the first country to offer asylum to these unfortunate victims of human traffickers.

      Contrary to reports in Israel that Israel had already signed a formal agreement with Rwanda, Rwandan Foreign Minister Louise Mushikiwaboo in an interview this week with Rwanda’s New Times noted that Rwanda and Israel are still negotiating the conditions for accepting Israel’s African asylum seekers.

      Mushikiwaboo made it clear that Rwanda would not accept forced migration from Israel. “We have had discussions with Israel on receiving some of the immigrants and asylum seekers from this part of Africa who are willing to come to Rwanda,” he noted. “If they are comfortable to come here, we would be willing to accommodate them.” Rwanda offered to host 10,000 African asylum seekers from Israel.

      http://www.jpost.com/Opinion/Rwanda-says-no-to-migrant-deportation-515819

    • « Je ne voulais pas mourir » : ces migrants qui ont choisi de rentrer chez eux

      Ils sont trois. Trois parmi tant d’autres, plus de 300 au total. Issa, Mamadou et Abdou* viennent de Conakry, en Guinée, ont tenté leur chance pour passer en Europe via le Mali puis l’Algérie ou la Libye, avant de finalement renoncer et de rentrer chez eux, pour « ne pas mourir ». Depuis quelques jours, ils sont de retour à Agadez, le corps et l’esprit meurtri. Reportage.

      http://www.jeuneafrique.com/503012/societe/je-ne-voulais-pas-mourir-ces-migrants-qui-ont-choisi-de-rentrer-chez-e

    • One year of EU partnership with IOM: migrants protection and reintegration in Africa

      The objective was clear: to respond to the urgent protection needs and unacceptable loss of life of migrants along the Central Mediterranean migration route while addressing the challenges faced by returning migrants and their communities in countries of origin.

      Fourteen countries have been involved: Burkina Faso, Cameroon, Chad, Gambia, Ghana, Guinea-Bissau, Guinea, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal, Côte d’Ivoire and Libya. And so far, nearly 20 000 vulnerable migrants have been assisted through this initiative.

      “Libya… not easy to come and not easy to leave”, a group of fellow stranded Nigerians warned Debbie, probably too late.

      Debbie is one of the 15000 migrants that have been voluntarily returned to their countries thanks to the joint European Union and UN Migration agency’s effort launched a year ago to save lives and improve conditions for migrants along the migration routes and for those stranded in Libya.

      She dreamt of becoming a fashion designer and a lady from her church told her she could earn more money as a tailor in Libya than in Nigeria. So Debbie paid a smuggler to cross the desert. Many of her companions died along the route. When she finally got to Libya she was arrested at the hospital because she did not have travel documents. She was there to give birth to her twin babies and only one survived.

      Through the joint initiative, Debbie was offered a flight home to Nigeria, sewing machines and material to launch her fashion designer dream.

      https://eeas.europa.eu/headquarters/headquarters-homepage/37353/one-year-eu-partnership-iom-migrants-protection-and-reintegration-africa
      #retour_volontaire

    • L’évacuation des migrants en Libye fait consensus, pas la facture

      Les pays africains et européens ont adopté une déclaration conjointe spéciale sur la Libye et affirmé vouloir rapatrier les migrants bloqués dans leurs pays d’origine. Mais la question de l’addition a soigneusement été évitée.


      http://www.euractiv.fr/section/migrations/news/levacuation-des-migrants-en-libye-fait-consensus-pas-la-facture
      #Sommet_UE-Afrique #rapatriement

    • Juste pour montrer jusqu’à quel point c’est hypocrite, voici une vidéo qui date de 2015 (et plus précisément, elle a été publiée le 15 septembre 2015) :
      Detained by Militias : Libya’s Migrant Trade (Part 1)

      In a desperate bid to seek a better life in Europe, thousands of refugees and migrants leave the shores of Libya and cross the perilous Mediterranean Sea every month. Over 2,000 people have died making the journey in 2015 alone. The routes to and journey through Libya are also dangerous, however, and since the fall of Muammar Qaddafi in 2011, the country has struggled to achieve and maintain stability. Porous desert borders, rival fighters, and weak governance have left much of Libya in complete chaos. With militias controlling large swathes of land, their attentions have turned to the people that cross their territories. The fighters assert they are bringing order to the country as they detain the refugees, yet these people’s lives have become valuable commodities to the militias as they try to solidify their positions in the country. VICE News secured exclusive access to a camp outside Tripoli, run by a militia that has seized hundreds of migrants. Food is scarce, dehydration and disease is rife, and control comes in the form of whips and warning shots. The militia claims to have the migrants’ interests at heart, but what emerges is a very different story. In part one of a two-part series, VICE News examines how Libya is struggling with the Mediterranean migrant crisis, where state-run detention centers are overcrowded and violent, and how government immigration controls are outsourced to militias, where they detain migrants en masse.

      https://www.youtube.com/watch?v=h3f380cYlPM

    • Die Externalisierung der humanitären Grenze. Das Beispiel der ‚Unterstützung freiwilliger Rückkehr‘ durch die IOM in Marokko

      En prenant l’exemple du programme de l’aide au retour volontaire, cet article analyse les pratiques ambivalentes et les significations contradictoires de la gestion de la migration au-delà des frontières extérieures de l’Europe. La reconstitution de la mise en œuvre controversée de ce programme par l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) au Maroc permet de montrer le développement de frontières humanitaires anticipées. Le régime d’aide qui en résulte ne répond pas tant aux besoins des migrant.es vulnérables qu’à ceux de l’OIM elle-même, qui cherche à se positionner comme un acteur crédible méritant d’être subventionné dans le domaine concurrentiel en expansion de la politique migratoire. Dans le même temps, cette gestion de la migration au nom de l’humanitarisme contribue à (re)stabiliser le régime frontalier européen en crise et favorise sa consolidation le long des routes migratoires. Bien que ce programme soit présenté comme une action humanitaire apolitique pour le bien de migrant.es vulnérables, sa mise en œuvre au Maroc est non seulement le résultat, mais aussi l’objet de conflits politiques actuels autour des frontières extérieures de l’Europe.

      http://journals.openedition.org/trajectoires/2372

    • Thousands of migrants return home safely from Libya as part of UN-supported programme

      Since last November, 10,171 migrants have safely returned from Libya, the United Nations migration agency announced Tuesday, crediting the achievement to a scale up of its #Voluntary_Humanitarian_Return (#VHR) programme.


      https://news.un.org/en/story/2018/03/1004782

    • Nigeria–Libyen retour: Ein Flüchtling kehrt zurück

      Für den Traum von Europa hat der Anstreicher Isaac Nigeria verlassen. Nach höllischen Monaten in Libyen gibt er auf und kehrt, von Versprechungen der EU gelockt, in seine Heimat zurück. Wie erlebt er dort seine Ankunft?


      https://nzzas.nzz.ch/gesellschaft/nigeria-libyen-retour-wie-isaac-auszog-um-zurueckzukehren-ld.1415974?reduc
      #paywall

    • Archive 2017, pour compléter le fil de la discussion.
      Reçu avec ce commentaire de @pascaline :

      Le Rwanda dit non aux expulsions, pas non au fait d’accueillir des demandeurs d’asile, c’est pas pareil

      Et c’est en effet une différence importante. Merci @pascaline.

      Rwanda Offers to Host African Migrants Stranded in Libya

      In an unusual gesture that could partly reverse a more familiar northward odyssey toward Europe, Rwanda offered on Thursday to house or help repatriate some of the thousands of African migrants being held in Libya and reportedly auctioned there as slaves.

      A statement from the country’s Foreign Ministry said Rwanda was “horrified” that “African men women and children who were on the road to exile have been held and turned into slaves.”

      “Given Rwanda’s political philosophy and our own history, we cannot remain silent when human beings are being mistreated and auctioned off like cattle,” the statement said. The evocation of Rwanda’s history apparently referred to bloodletting in 1994 when more than 800,000 people perished in an ethnically driven genocide.

      “We may not be able to welcome everyone but our door is wide open,” the Foreign Ministry said.

      The statement did not say how many people might be taken in by Rwanda, a small, landlocked country of 12 million in east-central Africa that ranks as one of the continent’s most densely populated.
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      But Moussa Faki Mahamat, the newly appointed head of the African Union, the continent’s biggest representative body, said on Twitter that Rwanda had offered to resettle as many as 30,000 migrants.

      Mr. Mahamat said he was “deeply appreciative” of the offer.

      Libya has in recent years become a leading entrepôt for migrants from Africa seeking passage to Italy in vessels operated by smugglers. The migrants have long been known to live in squalid conditions as they wait to board ramshackle and unseaworthy vessels. Thousands have drowned when the boats sank or capsized. Many others have reached Italy or been rescued on the way.

      Since CNN broadcast footage of bidding and the sale of African migrants in Libya, an international outcry has gathered in volume.

      On Monday, António Guterres, the secretary general of the United Nations, said he was horrified by the images.

      “Slavery has no place in our world, and these actions are among the most egregious abuses of human rights and may amount to crimes against humanity,” Mr. Guterres said in a statement.

      Mr. Guterres said the reported auction of slaves “also reminds us of the need to address migration flows in a comprehensive and humane manner,” including “enhanced international cooperation in cracking down on smugglers and traffickers and protecting the rights of victims.”

      Last weekend, hundreds of protesters gathered outside the Libyan Embassy in Paris chanting, “Put an end to the slavery and concentration camps in Libya.”

      Many of the African migrants in Libya began their journeys in West Africa or the Horn of Africa to escape poverty and upheaval. According to the International Organization for Migration, almost 9,000 migrants have been helped to return to their home countries this year.

      https://www.nytimes.com/2017/11/23/world/africa/rwanda-libya-migrants.html

      –-------------

      Rwanda offers refuge to enslaved Libya migrants
      Rwanda has offered to give refuge to around 30,000 African migrants stuck in Libya often in enslaved conditions.

      It comes in the wake of a video, released by CNN last week, showing men being auctioned off as farm workers.

      “Given our own history... we cannot remain silent when human beings are being mistreated and auctioned off like cattle,” the foreign ministry said.

      Hundreds of thousands of Africans travel through Libya every year as they try to make their way to Europe.

      They are often held by smugglers and forced to work for little or no money.

      During Rwanda’s 1994 genocide, some 800,000 ethnic Tutsis and moderate Hutu were massacred in 100 days while most countries did little to help.

      “Rwanda, like the rest of the world, was horrified by the images of the tragedy currently unfolding in Libya, where African men, women and children who were on the road to exile, have been held and turned into slaves,” the foreign ministry statement said.

      Foreign Minister Louise Mushikiwabo said Rwanda was a small country but it would find space.

      She told the pro-government New Times newspaper that Rwanda was in talks with African Union (AU) Commission to determine how to intervene and resettle them.

      “What I expect and know is that Rwandans will welcome these people. As Rwandans we are sensitive to people who are helpless and have no way of protecting themselves. It is something that is deep in ourselves, we take pride in human beings,” the paper quotes her as saying.

      The minister also said negotiations were also continuing with Israel about accommodating African migrants seeking asylum there.

      Last week, the AU expressed outrage after the footage emerged appearing to show slave markets in Libya.

      Youths from Niger and other sub-Saharan countries were seen being sold to buyers for about $400 (£300) at undisclosed locations in Libya.

      In April, the International Organization for Migration (IOM) said it had gathered evidence of slavery in Libya.

      Smugglers hold migrants for ransom and if their families could not pay, they were sold off at different prices depending on their qualifications, an IOM official in Libya said.

      https://www.bbc.com/news/world-africa-42095629

  • l’histgeobox : « El Mundial » (1978)
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2017/12/el-mundial-1978.html

    En 1966, l’Argentine est désignée par la FIFA comme pays organisateur de la 11ème coupe du monde de football qui doit se dérouler du 1er au 25 juin 1978. Ce choix a tout d’une aubaine pour cette jeune nation dans laquelle le foot constitue un vecteur d’unité nationale. Or, le 24 mars 1976, une junte militaire renverse le gouvernement d’Isabel Peron. Le général en chef des armées, Rafael Jorge Videla, s’empare alors du pouvoir et instaure une dictature. Après le Paraguay en 1954, le Brésil en 1964, la Bolivie en 1971, le Chili et l’Uruguay deux ans plus tard, c’est au tour de l’Argentine de subir un régime de terreur qui se donne pour objectif premier « de défendre la civilisation occidentale et chrétienne contre la subversion communiste et ses guérilleros ». Pour parvenir à leurs fins, les militaires ne reculent devant aucun moyen : élimination des opposants, enlèvements, séquestrations, tortures, vols d’enfants... Au printemps 1978, Amnesty international comptabilise déjà 6000 personnes exécutées, 8000 prisonniers, 15000 disparus (le bilan total de 7 années de dictature atteindra finalement les 30 000 disparus).

  • La feuille Charbinoise » Solidarité avec Zehra Doğan
    http://www.lafeuillecharbinoise.com/?p=13106

    #Zehra_Doğan est une artiste peintre et une journaliste kurde, originaire de Diyarbakir. Elle est aussi connue pour avoir fondé l’agence de presse Jinha, dont l’équipe est entièrement constituée par des femmes. Depuis février 2016 Zehra vit à Nusaybin, une ville située près de la frontière syrienne. Elle a été témoin des violences que la police et l’armée turque ont commises dans cette cité. Elle a été arrêtée le 21 juillet 2016. Un procès expéditif a eu lieu, au cours duquel un certain nombre de témoins (incapables de l’identifier formellement ou de fournir une description correcte) ont certifié que la jeune femme était membre d’une organisation terroriste (on devine laquelle !). Elle a été emprisonnée une première fois, puis libérée en décembre 2016, suite à de nombreuses protestations. Laissée en liberté surveillée, elle est à nouveau passée en jugement en mars 2017. Les chefs d’accusation ont alors changé. L’état turc lui reproche d’avoir réalisé un tableau dans lequel elle représente les dommages commis par les tirs d’artillerie et de chars de l’armée en ayant placé un drapeau turc sur les bâtiments détruits. Or ce tableau a été peint d’après une photo que les militaires turcs eux-mêmes ont fait circuler sur les réseaux sociaux en signe de victoire (sur le document photographique, les drapeaux sont bien visibles !). On lui a reproché également d’avoir fait circuler sur Internet la photo et le message d’une petite fille kurde de dix ans, Elif Akboga, témoignant des conditions de vie inhumaines que l’armée turque a imposées à Nusaybin. Zehra est enfermée d’abord à la prison de Mardin, puis, depuis juin 2017, dans celle de Diyarbakir, où elle purge une peine de deux ans, neuf mois et 22 jours…

    #féministe_emprisonnée

    • Reportage avec Zehra, journaliste de l’agence #JINHA
      http://www.kedistan.net/2016/02/22/zehra-jinha

      JINHA est une agence d’information féministe, dont toutes les contributrices sont des femmes. “Jin” en kurde, veut dire femme. Une première au monde. Jin suivi d’un H pour haber (information) et A pour ajansı (agence de). Reportage avec Zehra.

      Nous voulions connaitre JINHA. Nous avons donc interviewé Zehra Doğan, une des journalistes de JINHA qui travaillent sous les balles et les bombardements, dans les villes kurdes, sous couvre-feu dans ces derniers jours. Zehra a répondu à nos questions depuis Nusaybin. Nous la connaissions du bureau d’Istanbul, mais elle était, avec sa joie de vivre, son enthousiasme de journaliste, et son coeur de femme, connue pour être les yeux, les oreilles et la voix de son peuple. Elle est en train de suivre, caméra en main, les traces des villes et des villages, les rues qui sentent le feu, la poudre et le sang. Un moment à Cizre, un autre à Nusaybin…

    • Exposition de peintures « Les yeux grands ouverts » — Amnesty International Suisse
      https://www.amnesty.ch/fr/sur-amnesty/agenda/2017/exposition-de-peinture-les-yeux-grand-ouverts

      Genève, 24 Novembre - 10 Décembre 2017 Exposition de peintures « Les yeux grands ouverts »
      Exposition des peintures de Zehra Doğan, journaliste et artiste actuellement emprisonnée en Turquie.

    • @la_feuille

      Depuis http://www.kedistan.net/2017/12/05/zehra-interview-zeynep-altinkaynak-prison

      Ajout du 6 décembre : Après audience, Zeynep a été libérée sous surveillance, en attente d’un procès reporté.

      KJA aktivisti Zeynep Altınkaynak tahliye edildi - JİNNEWS

      http://jinnews.com.tr/staticfiles/news/71345/2017/12/03/823x463cc-zeynep-altinkaynak.JPG

      http://jinnews.com.tr/news/content/view/71345

      17:59 6 Aralık 2017 Hukuk

      DİYARBAKIR - KHK ile kaptılan KJA aktivisti Zeynep Altınkaynak ilk duruşmada tahliye edildi.

      Diyarbakır Cumhuriyet Başsavcılığı’nın yürüttüğü soruşturma kapsamında 14 Haziran’da birçok ilde KJA, DTK, DBP, HDP ve HDK üye ve yöneticilerine yönelik operasyon başlatıldı ve çok sayıda kişi gözaltına alındı. Gözaltına alınanlardan 21’i Diyarbakır Adliyesi’ne götürüldü ve ardından birçoğu tutuklandı. Tutuklananlar arasında KHK ile kapatılan KJA aktivisti Zeynep Altınkaynak da bulunuyordu. Zeynep, “Örgüt üyeliği” iddiasıyla yargılandığı Diyarbakır 10 Ağır Ceza Mahkemesi’nde ilk kez hakim karşına çıktı.

      Zeynep tutuklu bulunduğu Diyarbakır E Tipi Cezaevi’nden getirilerek duruşmada hazır edildi. Duruşmaya Zeynep’in avukatı Hatice Demir ve ailesi katıldı. Kimlik tespitinin ardından savunmasını yapan Zeynep, hakkındaki iddiaları kabul etmedi. KJA’nın bir dernek olduğunu ve kadına yönelik şiddet ve benzeri konulara ilişkin çalışmalar yaptığını belirten Zeynep, “KJA yasal bir dernekti” dedi.

      Ardından savunma yapan avukat Hatice Demir de herhangi bir dernek adına çalışma yapmanın suç olamayacağını belirtti. Gizli tanık ifadelerinde ise Zeynep’in 2009-2011 yılları arasında YDG-H adına örgütleme yaptığı belirtiliyordu. Bu beyanları kabul etmeyen Hatice, Zeynep’in o tarihler arasında okulda katıldığı bir boykot nedeniyle cezaevinde olduğunu söyledi.

      Zeynep’in tahliye edilmesine karar veren mahkeme heyeti davayı ileri bir tarihe erteledi.

  • Were Leonard Cohen’s songs used to torture Palestinian prisoners ?
    Dror, Under the Olive Tree (ckut.ca), 24 novembre 2017
    https://www.mixcloud.com/UnderTheOliveTree/were-leonard-cohen-songs-used-to-torture-palestinian-prisoners

    Un an après la mort de Léonard Cohen, une anecdote terrifiante vient d’être révélée par Haggai Stravis, dans un entretien publié par le journal israélien Walla, le 27 octobre 2017 (1).

    Stravis est le producteur qui avait réussi à faire venir Léonard Cohen en Israel en 2009. A l’époque, il avait du faire face à la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions, qui essayait de convaincre Cohen de ne pas jouer dans un Etat qui pratiquait l’Apartheid. Pour préserver son image, il avait tenté plusieurs astuces, mais elles avaient toutes échouées. Il avait d’abord convaincu Amnesty International de parrainer le concert, mais AI avait fini par refuser (2). Il avait aussi essayé de compenser sa présence à Tel Aviv en donnant un autre concert à Ramallah. Refusant ce faux équilibre, les Palestiniens avaient également refusé cette offre, et le concert à Ramallah avait été annulé (3).

    Ce qu’on apprend dans cette entrevue récente concerne les détails de cette négociation. Quand le manager de Cohen essaya de discuter avec des officiels Palestiniens, il proposa d’abord d’inviter quelques centaines de politiciens Palestiniens. Il proposa ensuite de donner un concert gratuit, et même de dédier ce concert aux familles de prisonniers Palestiniens. Mais c’est la raison pour laquelle même les officiels Palestiniens durent refuser cette offre qui est révélée ici : ils avaient appris que des prisonniers Palestiniens avaient été torturés en prison par des agents des services secrets israéliens qui leur passaient des chansons de Léonard Cohen en boucle.

    On ne sait pas si Léonard Cohen a su à l’époque que sa musique rappelait d’aussi mauvais souvenirs à ces anciens prisonniers Palestiniens, ni si sa musique est encore utilisée dans les prisons israéliennes, mais on sait aussi, grâce à un autre article de la presse israélienne, que pour le convaincre de chanter en Israël, les promoteurs israéliens lui avaient versé 2.7 millions de dollars US (4). De quoi étouffer quelques réticences, et expliquer pourquoi, encore aujourd’hui, certains artistes prétendent « ne pas vouloir mélanger la musique et la politique »...

    (1) https://e.walla.co.il/item/3106407
    (2) https://bdsmovement.net/news/amnesty-international-withdraws-leonard-cohen%E2%80%99s-israel-concert-
    (3) http://www.pacbi.org/etemplate.php?id=1039
    (4) Yediot Achronot - 7 Leilot Magazine, le 20 juin 2014

    #Palestine #Prisons #torture #Leonard_Cohen #Musique #Musique_et_politique #BDS #Boycott_culturel #shameless_autopromo

    • @odilon : apparemment pas forcément…
      Il y avait eu une grosse campagne de l’ONG britannique Reprieve, Zero DB, parce qu’à Guantanamo ils utilisaient de la musique et beaucoup de metal pour torturer auditivement les prisonniers.

      Reprieve a dressé une liste des morceaux les plus utilisés : AC/DC, Metallica, mais aussi Britney Spears, les Bee Gees ou Bruce Springsteen. Ils sont choisis en fonction de leur violence sonore ou de leurs titres et paroles : Fuck Your God ("J’emmerde ton dieu"), de Deicide, ou White America ("Amérique blanche"), d’Eminem.

      tiré de http://www.lemonde.fr/culture/article/2008/12/25/aux-etats-unis-la-torture-version-rock_1135115_3246.html
      https://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20081211.OBS5071/la-musique-nouvelle-arme-de-torture-de-l-armee-americaine.html

      Les réactions des musiciens sont variées, c’est le moins qu’on puisse dire.

      Les musiciens concernés « sont difficiles à joindre », admet Chloe Davis. Sur son site, Trent Reznor, de Nine Inch Nails, a réagi : « Il m’est difficile d’imaginer quoi que ce soit de plus profondément insultant, dégradant et rageant que d’apprendre que la musique que l’on a créée avec toute son âme est utilisée à des fins de torture. »

      Très bon article du Guardian de l’époque : https://www.theguardian.com/world/2008/jun/19/usa.guantanamo avec certaines réactions des musiciens dont celle puante du leader de Metallica, qui a l’air d’apprécier le nouvel usage de ses créations :

      Unfortunately, some artists are not offended by their work being used to torture. “If the Iraqis aren’t used to freedom, then I’m glad to be part of their exposure,” James Hetfield, co-founder of Metallica, has said. As for his music being torture, he laughed: “We’ve been punishing our parents, our wives, our loved ones with this music for ever. Why should the Iraqis be any different?” Such posturing may go with the territory for an artist of the Metallica genre, so there is no need to speculate about whether Hetfield is being naive or wilfully ignorant. But no sane person voluntarily plays a single tune at earsplitting volume, over and over, 24 hours a day, and expects to stay sane.

    • Mis de côté le sensationnel d’un artiste de renommée (à tord ou à raison, il est connu), on constate ici que l’état d’Israël est prêt à investir 2.7 millions bruts pour rappeler les sueurs froides et les ongles arrachés de celles et ceux qu’il a entrepris(es) dans ses griffes. Une sorte de torture de masse à rebours. Où alors, c’était simplement à la santé des geôliers - encore que, même eux doivent être saoulés après des semaines en boucle.
      C’est tout de même fort - Machiavel doit se retourner dans sa tombe.

      L’anecdote sur Metallica est alarmante - un simple abus de laisser faire ("Ouh ouh ma mère aussi, elle aime pas ma musique.. ouh ouh") ne peut pas justifier des paroles aussi graves.
      Ay, ces vedettes... qu’est-ce qu’on en attend au juste ?

    • Mis de côté le sensationnel d’un artiste de renommée (à tord ou à raison, il est connu), on constate ici que l’état d’Israël est prêt à investir 2.7 millions bruts pour rappeler les sueurs froides et les ongles arrachés de celles et ceux qu’il a entrepris(es) dans ses griffes. Une sorte de torture de masse à rebours. Où alors, c’était simplement à la santé des geôliers - encore que, même eux doivent être saoulés après des semaines en boucle.
      C’est tout de même fort - Machiavel doit se retourner dans sa tombe.

      L’anecdote sur Metallica est alarmante - un simple abus de laisser faire ("Ouh ouh ma mère aussi, elle aime pas ma musique.. ouh ouh") ne peut pas justifier des paroles aussi graves.
      Ay, ces vedettes... qu’est-ce qu’on en attend au juste ?

    • Mis de côté le sensationnel d’un artiste de renommée (à tord ou à raison, il est connu), on constate ici que l’état d’Israël est prêt à investir 2.7 millions bruts pour rappeler les sueurs froides et les ongles arrachés de celles et ceux qu’il a entrepris(es) dans ses griffes. Une sorte de torture de masse à rebours. Où alors, c’était simplement à la santé des geôliers - encore que, même eux doivent être saoulés après des semaines en boucle.
      C’est tout de même fort - Machiavel doit se retourner dans sa tombe.

      L’anecdote sur Metallica est alarmante - un simple abus de laisser faire ("Ouh ouh ma mère aussi, elle aime pas ma musique.. ouh ouh") ne peut pas justifier des paroles aussi graves.
      Ay, ces vedettes... qu’est-ce qu’on en attend au juste ?

    • Mis de côté le sensationnel d’un artiste de renommée (à tord ou à raison, il est connu), on constate ici que l’état d’Israël est prêt à investir 2.7 millions bruts pour rappeler les sueurs froides et les ongles arrachés de celles et ceux qu’il a entrepris(es) dans ses griffes. Une sorte de torture de masse à rebours. Où alors, c’était simplement à la santé des geôliers - encore que, même eux doivent être saoulés après des semaines en boucle.
      C’est tout de même fort - Machiavel doit se retourner dans sa tombe.

      L’anecdote sur Metallica est alarmante - un simple abus de laisser faire ("Ouh ouh ma mère aussi, elle aime pas ma musique.. ouh ouh") ne peut pas justifier des paroles aussi graves.
      Ay, ces vedettes... alors... qu’est-ce qu’on en attend au juste ?

    • @ninachani Heu.. Oui... Peut-être... J’étais grave vener, fallait que ca sorte !!! Le dernier post est d’ailleurs différent des autres, pour ajouter un peu de folklore et biaiser les filtres à spam !
      Et, plus sérieusement Seenthis, me renvoyait « Gateway something is wrong somhow » au rafraichissement de la page après des freeze de la zone de commentaire.

      Mes excuses pour le spam :s

    • Un chant peut-il tuer ? Musique et violence en Éthiopie du Nord
      The Conversation, le 11 janvier 2018
      https://seenthis.net/messages/660269

      Mais aussi, un peu d’humour :

      #Chumbawamba - Torturing James Hetfield (2010)

      Torturing James Hetfield is a response to the use of Metallica’s music as a torture device against Iraqi prisoners at the Guantanamo Bay detention camp.

      https://www.youtube.com/watch?v=A1UZ6d0H8fA

      James Hetfield est le guitariste de Metallica...

      #Musique #Musique_et_politique

  • Sommet Afrique-UE : il manque une « cohérence d’ensemble »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/281117/sommet-afrique-ue-il-manque-une-coherence-d-ensemble

    À la veille du #Sommet_UE/Afrique, à #Abidjan, qui fera partie de la tournée africaine d’Emmanuel Macron, Amnesty #International publie ses recommandations. En ligne de mire : le dossier migrations, où l’ONG attend une « cohérence » de la part des Européens. Entretien avec #Jean-François_Dubost, responsable du programme Protection des populations.

    #Amnesty_international #libye #Migration #réfugiés

  • L’entreprise #Shell est-elle complice d’#homicide ? | Amnesty International
    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2017/11/was-shell-complicit-in-murder
    https://www.amnesty.org:443/remote.axd/aineupstrmedia.blob.core.windows.net/media/16892/237865.jpg?center=0.5,0.5&preset=fixed_1200_630

    Le géant pétrolier Shell doit répondre de son rôle dans les violations des droits humains – dont des homicides, des #viols et des actes de #torture – commises par le régime militaire nigérian dans les années 1990.

    Les victimes de ces atrocités étaient les #Ogonis, dont les #terres ont été ravagées par la #pollution découlant des activités de Shell. Lorsque les Ogonis se sont mobilisés pour protester pacifiquement, l’État a lancé une effroyable campagne de #violence à leur encontre.

    Malgré les nombreux éléments établissant un lien entre Shell et l’action des autorités, aucun cadre de l’entreprise n’a jamais été mis en cause.

    Le fait que la société n’ait jamais été amenée à rendre de comptes dans cette affaire est un scandale, qui envoie un terrible message : si une entreprise est suffisamment riche et puissante, elle peut demeurée impunie quoi qu’elle ait fait.

    Pour la première fois, Amnesty International a rassemblé les éléments disponibles, qui brossent un tableau accablant de la participation de Shell.

    #impunité #pétrole

  • Harcèlement en ligne : l’impact inquiétant - Amnesty International France
    https://www.amnesty.fr/discriminations/actualites/des-femmes-du-monde-entier-font--etat-de-stress-dangoisse

    Des femmes du monde entier font état de stress, d’angoisse et de crises de panique générés par ces expériences en ligne délétères.

    Internet peut être un espace effrayant et toxique pour les femmes. Chacun sait que la misogynie et les violences prolifèrent sur les plateformes de réseaux sociaux, mais ce sondage montre à quel point les conséquences des violences en ligne sont désastreuses pour les femmes qui en sont la cible.

    Les effets ne disparaissent pas lorsque vous vous déconnectez. Imaginez que vous recevez des menaces de mort ou de viol lorsque vous ouvrez une application, ou que vous vivez dans la peur que des photos privées ou à caractère sexuel soient partagées sur Internet sans votre consentement.

    Le danger particulier des abus en ligne est la rapidité avec laquelle ils peuvent se propager – un tweet violent ou injurieux peut se muer en un déluge de haine ciblée en quelques minutes. Il est temps que les entreprises de réseaux sociaux prennent ce problème au sérieux.

    Nous avons commandé un sondage à IPSOS MORI au sujet des expériences vécues par des femmes âgées de 18 à 55 ans au Danemark, en Italie, en Nouvelle-Zélande, en Pologne, en Espagne, en Suède, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

    #harcelement #domination_masculine #sexisme #misogynie #culture_du_viol #racisme #homophobie #transphobie #cyber-harcelement #internet #réseaux_sociaux #masculinisme

  • France : ses outils de torture vendus au salon Milipol (L’essentiel/nxp/afp) - 23 Novembre 2017
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/story/Des-outils-de-torture-vendus-dans-un-salon-20371908

    Matraques à pointes, boucliers à décharges électriques, fourches antiémeute : Amnesty International a découvert des « équipements de torture illégaux » à un salon international organisé à Paris et consacré à la sécurité intérieure des Etats, qui a décidé d’expulser un exposant.

    « Le stand en question a été immédiatement fermé, mercredi soir, sous contrôle d’huissiers », a déclaré jeudi la directrice du salon Muriel Kafantaris, et l’exposant a été définitivement interdit d’exposer au salon Milipol. « Le responsable d’Amnesty International était là mardi jour d’ouverture du salon avec nous. Il nous a fait part de son rapport », a-t-elle ajouté. Selon Mme Kafantaris, le seul produit dont il a fait mention à ce moment là était « un bracelet à impulsion électrique » présent sur le stand chinois incriminé. « Je ne sais pas d’où sont sortis » les autres équipements mentionnés par l’ONG, a ajouté Mme Kafantaris. Par ailleurs, les quatre exposants qui proposaient à la vente des produits illicites sur catalogues « ont reçu un courrier d’avertissement », a-t-elle ajouté.

    Des règles bafouées

    « Des instruments de torture effrayants tels que des matraques électriques et de lourdes entraves pour les pieds sont censés être interdits dans l’UE. Alors pourquoi en trouve-t-on en vente à Paris aujourd’hui ? », s’interroge Ara Marcen Naval, conseillère sur le contrôle des armes à Amnesty, dans un communiqué. « En ne faisant pas appliquer la législation, la France permet aux tortionnaires de venir faire leur marché. Milipol est le premier véritable test grandeur nature pour la nouvelle réglementation de l’UE sur les instruments de torture, et il est très inquiétant de constater que ces règles sont déjà bafouées, moins d’un an après leur entrée en vigueur », déplore l’ONG.

    Amnesty International exhorte les autorités françaises à enquêter « de tout urgence » sur l’importation de ces objets illégaux : « elles doivent mettre en place des mesures garantissant la stricte application de la législation de l’UE afin que personne et qu’aucun pays ne continue de tirer bénéfice de ce commerce d’instruments conçus pour infliger des souffrances à des êtres humains ».

    #instruments de #torure #france #Milipol

  • La #France veut aider une centrale à #Charbon en #Chine
    https://www.mediapart.fr/journal/france/221117/la-france-veut-aider-une-centrale-charbon-en-chine

    La centrale à charbon de 660 MW de Tianfu Energy à Shihezi (Sourcewatch) Au nom de la transition énergétique, l’Agence française de développement pourrait financer une centrale à charbon dans la province chinoise du Xinjiang, où sévit en outre une répression intense. Ce dossier sensible met à l’épreuve le volontarisme climatique affiché par l’Élysée.

    #350.org #Agence_française_de_développement #Amnesty_international #Climat #Emmanuel_Macron

  • Le président israélien refuse de gracier un soldat ayant achevé un Palestinien
    19 nov 2017 | Mise à jour 19.11.2017
    http://information.tv5monde.com/en-continu/le-president-israelien-refuse-de-gracier-un-soldat-ayant-achev

    Le président israélien Reuven Rivlin a rejeté dimanche la demande de grâce d’un soldat franco-israélien reconnu coupable et condamné pour avoir achevé un assaillant palestinien blessé.

    Membre d’une unité paramédicale, le soldat franco-israélien Elor Azaria a été filmé le 24 mars 2016 alors qu’il tirait une balle dans la tête du Palestinien Abdel Fattah al-Sharif qui venait d’attaquer des soldats au couteau à Hébron en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 50 ans par Israël.

    Atteint par balles, il gisait au sol, apparemment hors d’état de nuire quand Elor Azaria l’a achevé. La vidéo s’était propagée sur les réseaux sociaux.
    (...)
    Amnesty international avait dénoncé une peine « qui ne reflète pas la gravité » des faits commis par cet ancien soldat tandis qu’un comité de l’ONU la qualifiait « d’inacceptable » pour "ce qui « paraît être une exécution extra-judiciaire ».

    « Un allégement supplémentaire de votre peine nuirait aux forces armées et à l’Etat d’Israël », a souligné le président israélien.

  • Crimes au #Yémen : la France complice ? - Amnesty International France
    https://www.amnesty.fr/conflits-armes-et-populations/actualites/crimes-au-yemen-la-france-complice

    « Risquent » ? C’est une farce.

    Les pays qui continuent de fournir des armes aux membres de la coalition, comme les #États-Unis, le #Royaume-Uni et la #France, permettent à l’#Arabie_saoudite et à ses alliés de bafouer de manière flagrante le droit international et risquent de se rendre coupables de #complicité de graves violations, dont des #crimes de guerre.

  • Appel de Dublin | 33’000 signatures remises au Conseil Fédéral
    https://asile.ch/2017/11/20/appel-de-dublin-33000-signatures-remises-conseil-federal

    Le 20 novembre 2017, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, Amnesty International, l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés, Solidarité sans frontières, Droit de rester Neuchâtel, le Collectif R et Solidarité Tattes s’unissent pour remettre au Conseil fédéral l’Appel contre l’application aveugle du règlement Dublin lancé au niveau national fin avril. Ces organisations […]

  • Mauritanie : le blogueur accusé de « mécréance » échappe à la peine de mort

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/11/09/mauritanie-le-blogueur-accuse-de-mecreance-echappe-a-la-peine-de-mort_521282

    Cheikh Ould Mohamed Ould Mkhaïtir, finalement condamné en appel à deux ans de prison, est sorti libre du tribunal.

    La décision de la cour d’appel de Nouadhibou, dans le nord de la Mauritanie, sonne, probablement la fin de quatre années de cauchemar judiciaire pour Cheikh Ould Mohamed Ould Mkhaïtir – également identifié comme Mohamed Cheikh Ould Mohamed. Jeudi 9 novembre, ce musulman d’une trentaine d’années est en effet ressorti libre du tribunal, selon l’un de ses avocats, alors qu’il avait été préalablement condamné à mort pour « mécréance ». La cour d’appel a ramené sa peine à deux ans de prison, plus une amende de 60 000 ouguiyas (environ 145 euros), une peine d’emprisonnement que le jeune homme, arrêté en 2014, a donc déjà purgée.

    Dans son article, le jeune homme avait critiqué l’utilisation de la religion pour justifier certaines discriminations dans la société mauritanienne. Devant la cour, il avait dénoncé le traitement dont est, selon lui, « victime » sa communauté, les Maalmines (forgerons), « tant au plan social que religieux ».

    Alioune Tine, chef du bureau Afrique de l’Ouest et centrale de l’organisation de défense des droits humains Amnesty International, a fait part de « son énorme soulagement ». « Cette décision offre aux autorités mauritaniennes l’opportunité de changer leurs pratiques et d’arrêter de persécuter les militants des droits de l’homme », estime-t-il. Il demande à cette occasion la libération de Moussa Biram et Abdallahi Matallah, deux militants anti-esclavagistes, emprisonnés depuis cinq cents jours. Human Rights Watch (HRW) avait également demandé la libération du blogueur considéré comme un prisonnier d’opinion « qui n’aurait jamais dû être poursuivi ».

  • Le gouvernement ne doit plus fermer les yeux sur les retours forcés - Amnesty International Belgique Francophone
    https://www.amnesty.be/je-veux-agir/agir-en-ligne/signer-en-ligne/article/le-gouvernement-ne-doit-plus-fermer-les-yeux-sur-les-retours-forces

    Le 3 octobre dernier, plus de 1000 étudiants en Norvège se sont mobilisés afin d’empêcher le retour de leur camarade de classe Taibeh, une étudiante afghane de 18 ans, qui rêve de finir ses études secondaires cet été et de devenir médecin. Malheureusement, elle vit actuellement dans la peur d’être renvoyée dans un pays qu’elle ne connaît pas et qu’elle n’a jamais visité. Comme Taibeh, beaucoup d’autres afghans et afghanes risquent d’être déportés et renvoyés en Afghanistan, un pays dans lequel leur sécurité n’est pas assurée.

    La Norvège est l’une des démocraties les plus prospères d’Europe et se doit de montrer l’exemple, en mettant en pratique les valeurs de respect des droits humains qu’elle défend. Au lieu de cela, elle tourne le dos à des personnes vulnérables en les renvoyant vers la persécution, la torture et - dans certains cas - la mort. A l’heure actuelle, la Norvège est même l’un des 5 pays qui continue de renvoyer le plus grand nombre de demandeurs d’asile vers l’Afghanistan, en prétendant qu’il s’agit d’un pays sûr.

    #norvège #migration #déportation