organization:autorité palestinienne de mahmoud abbas

  • Élections israéliennes : ce qu’en dit Charles Enderlin sur FB

    Charles Enderlin
    22 h ·

    bon.. Mes amies et amis.. On va vers la poursuite de la politique mise en place par Sharon de maintenir la division entre Gaza et la Cisjordanie pour empêcher la création d’un état palestinien. Donc, Netanyahu va conclure le deal qu’il envisage avec le Hamas. Il faut rappeler que le principal adversaire actuel du Hamas ce n’est pas Israël mais l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas avec qui la droite israélienne refuse de négocier. L’intérêt du Hamas c’est de maintenir son contrôle sur la population de Gaza, donc, obtenir d’Israël un allégement de la situation humanitaire. Ce qui est train d’être négocié. Pour en arriver là, le Hamas a maintenu la pression pendant un an. Manifs sur la frontière, tirs de roquette.. A la veille des élections Netanyahu veut le calme et est prêt à payer pour cela, si le Hamas promet le calme pendant quelques années. Pas question de le forcer à accepter un retour de l’Autorité palestinienne à Gaza, cela signifierait remettre l’idée de négociations sur le tapis.. Des concessions territoriales en Cisjordanie, la droite n’en veut pas .. Le deal avec le Hamas va donc permettre la poursuite de la colonisation.. Ce dont les islamistes se fichent.. Le Hamas est totalement opposé à un accord entre l’autorité palestinienne.. Mais soutient l’idée d’un cessez le feu de longue durée avec Israël. La droite israélienne est tout à fait sur cette même ligne

    #israël #éléctions

  • My Land, ma terre

    http://www.huffingtonpost.fr/ruth-grosrichard/my-land-ma-terre_b_1260405.html?ref=international

    Sur la scène internationale les #Palestiniens apparaissent aujourd’hui comme des oubliés, malgré la victoire diplomatique que fut leur admission à l’Unesco en octobre 2011.

    Plusieurs facteurs contribuent à cette mise à l’écart : un #processus_de_paix au point mort depuis de longs mois ; les Etats-Unis incapables de mettre en acte les déclarations prometteuses d’Obama ; une #colonisation_israélienne toujours offensive ; un blocus sur la #bande_de_Gaza imposé, depuis juin 2007, par #Israël et l’Egypte même si celle-ci a fait sauter des verrous après la chute de Hosni Moubarak ; une fracture entre les dirigeants palestiniens : d’un côté l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas et, de l’autre, le Hamas lui-même fissuré, parvenus péniblement à une réconciliation toute récente pour répondre notamment à la rue qui manifestait en criant non pas « dégage » mais « le peuple veut la fin de la division ». Dernier facteur enfin, les révoltes qui ont secoué les sociétés arabes - pourtant viscéralement solidaires des Palestiniens - ont relégué au second plan la lutte du « peuple frère ».

    On est d’autant plus reconnaissant à #Nabil_Ayouch - figure éminente du cinéma marocain - de remettre en lumière le drame que ce peuple a vécu et continue de vivre. Dans un documentaire, #My_Land, qui sort dans les salles en France le 8 février, le cinéaste s’attache à faire parler la mémoire des réfugiés palestiniens et à la confronter à celle de jeunes israéliens. Après plusieurs voyages en Israël, dans les territoires palestiniens et dans les camps de réfugiés au Liban, il reste convaincu que « l’injustice que subit le peuple palestinien est immense ». Pourtant, son film n’a rien d’un manifeste politique. Son objectif, dit-il, était « d’aller à la rencontre de l’humain ». Entreprise courageuse à plus d’un titre.

    #Palestine