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  • La France plus sévère qu’Israël : des citoyens condamnés car ils veulent appliquer le droit français/international ?

    Appels au boycott : la France aujourd’hui plus répressive qu’Israël (Electronic Intifada)

    Ali Abunimah
    Le 20 octobre [2015], la chambre criminelle de la plus haute juridiction de France a confirmé la condamnation d’une dizaine de militants de la solidarité avec la Palestine pour avoir appelé publiquement au boycott des produits israéliens.

    Cette décision de la Cour de cassation en ajoute aux préoccupations déjà croissantes concernant la répression sévère de la liberté d’expression, soutenue par le Président français François Hollande, depuis les assassinats de journalistes dans les bureaux du magazine Charlie Hebdo en janvier.

    Elle fait aussi de la France, avec Israël, le seul pays à pénaliser les appels à ne pas acheter les produits israéliens.

    Mais la loi française qui prévoit des sanctions pénales est probablement plus sévère que celle d’Israël, laquelle autorise de poursuivre les partisans du boycott pour dommages financiers, mais pas de les emprisonner.

    « Un triste jour »

    « Cette décision est une mauvaise nouvelle concernant le respect de la liberté d’expression dans notre pays » déclare la Ligue des Droits de l’Homme, organisation centenaire de défense des droits humains. "Elle constitue un des aboutissements de la volonté de faire taire toute critique de la politique des gouvernants israéliens et tout acte d’opposition aux graves violations des droits de l’Homme dont ils se rendent coupables." (1)

    Pour le groupe de la campagne BDS France, la décision marque un "triste jour pour la démocratie française où l’appel au boycott d’un Etat criminel qui viole les droits humains ne va plus de soi", et où le gouvernement peut "détourner l’esprit de la loi dès qu’elle s’attaque à un partenaire politique".

    Le CRIF, groupe leader du lobbyisme pro-Israël en France s’est réjoui de la décision.

    Les organisations françaises anti-palestiniennes soutiennent activement cette répression judiciaire – sous le couvert de la lutte contre l’antisémitisme – avec l’espoir qu’elle mettra un terme à la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS).

    Criminalisation d’une protestation pacifique

    En 2009 et 2010, des dizaines de militants BDS étaient entrés dans des supermarchés dans l’est de Mulhouse, où ils ont crié des slogans, distribué des tracts et porté des vêtements appelant au boycott des produits israéliens.

    Leur but, explique BDS France, était « d’informer les consommateurs des problèmes éthiques que pose l’achat de produits provenant d’Israël », et notamment que leur production « est indissociable de la situation d’apartheid vécue par le peuple palestinien, de la spoliation de ses terres (et) du refus du droit au retour des réfugiés »

    Mais en 2010, Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Justice, avait donné comme instruction aux procureurs de poursuivre les militants BDS à travers le pays.

    En décembre 2011, les militants de Mulhouse ont été relaxés pour les accusations portées par les procureurs locaux, mais en 2013, la cour d’appel les en a déclarés coupables sur la base de la loi de 1972 qui prévoit jusqu’à un an de prison et d’importantes amendes pour quiconque aura « provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».

    Les militants ont été condamnés à des amendes et aux dépens pour un montant de 30 000 €.

    La Cour de cassation vient de confirmer la condamnation de 2013.

    « La nation israélienne »

    Les militants ont été reconnus coupables de propos appelant à une « discrimination » contre des producteurs et fournisseurs de produits en raison de leur appartenance à la « nation israélienne ».

    Dans une suprême ironie, apparemment pas appréciée par les juges français, la Haute Cour d’Israël elle-même a rejeté en 2013 l’existence de toute « nation israélienne ».

    Israël ne reconnaît que la nationalité juive, et aussi d’autres catégories ethniques et sectaires dans lesquelles il range des citoyens et des non-citoyens contre leur volonté.

    Le magistrat français Ghislain Poissonnier fournit le contexte et l’analyse juridique de l’affaire de Mulhouse dans un article pour l’AURDIP (http://www.aurdip.fr/pour-la-cour-de-cassation-la.html), une organisation d’universitaires qui soutient les droits palestiniens.

    Il y écrit que la loi de 1972, un amendement à la loi française sur la presse de 1881, a été conçue pour lutter contre « les discriminations dont sont victimes les personnes physiques, et en aucun cas pour interdire les appels pacifiques au boycott de produits issus d’un État dont la politique (est) critiquée ».

    Poissonnier ajoute que la Cour de cassation a violé les principes établis dans le droit français et le droit européen, et que sa décision est d’autant plus contestable vu l’abondance des appels, ces dernières années, aux boycotts des produits venant d’États accusés de violer les droits de l’homme.

    Les juges, dit-il, n’ont pas tenu compte de faits majeurs : les actions sur les supermarchés sont totalement pacifiques et les gérants de magasins ne portent aucune accusation ; il n’y a aucune ingérence dans la liberté de commercer ; le but des militants était d’amener au respect du droit international ; et souvent les produits israéliens portent des étiquettes falsifiées pour cacher qu’ils proviennent des colonies qui sont illégales en vertu du droit international. Les militants – et la campagne BDS en France – sont, en outre, engagés publiquement contre toute formes de discrimination raciale et religieuse, dont l’antisémitisme.

    Autre ironie, le gouvernement français est à l’heure actuelle en train de pousser fortement en faveur de nouvelles règles à l’échelle européenne pour que soient étiquetés clairement les produits des colonies, probablement pour que les consommateurs puissent les boycotter.

    Suppression de la liberté d’expression

    Le journaliste et militant pour la liberté d’expression Glenn Greenwald s’est montré particulièrement virulent à propos de l’hypocrisie de la France pour la liberté d’expression, avec sa marche de Paris après le massacre à Charlie Hebdo, qui était « conduite par des dizaines de dirigeants du monde entier, dont beaucoup emprisonnent, voire tuent des gens, parce qu’ils ont exprimé des opinions interdites ».

    Le dirigeant de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s’était joint aux leaders mondiaux à Paris, dans la marche du 11 janvier pour la liberté d’expression, incluant le droit des dessinateurs français à représenter le prophète Mahomet d’une manière bestiale. (Philippe Wojazer – Reuters)
    S’exprimant dans The Intercept, Greenwald affirme que « l’absurdité d’une France qui s’honore elle-même pour la liberté d’expression » est clairement mise en évidence avec la condamnation des militants BDS.

    « Pensez combien c’est pernicieux. Il est parfaitement légal de recommander des sanctions contre l’Iran, ou la Russie, ou le Soudan, ou pratiquement n’importe quel autre pays », observe Greenwald. « Mais il est illégal – criminel – de préconiser des boycotts et des sanctions contre un pays : Israël ».

    Il note que les dirigeants des organisations anti-palestiniennes en Europe veulent que la répression par la France serve de modèle aux autres pays, objectif partagé par le puissant groupe de lobby pro-Israël aux États-Unis, l’AIPAC.

    Le gouvernement conservateur canadien du Premier ministre sortant, Stephen Harper, a déjà menacé d’utiliser des lois contre les discours haineux afin de pouvoir cibler les militants BDS.

    Compte tenu de son bilan en attaques contre les militants BDS et de son rapprochement avec Israël, ces derniers jours, il y a peu de raisons d’espérer que le Premier ministre entrant du Parti libéral, Justin Trudeau, soit moins intolérant.

    Pour ce qui est de la France, même le groupe de réflexion Freedom House, du Département d’État US, manifeste son inquiétude devant les restrictions grandissantes à la liberté d’expression.

    Dans son dernier rapport annuel sur la liberté sur Internet, la France se voit dégrader sérieusement. Freedom House affirme que le gouvernement et la police sont passés en « surmultipliée » depuis les meurtres à Charlie Hebdo, poursuivant des gens pour des choses qu’ils ont dites en ligne et votant des décrets donnant aux ministres le pouvoir de bloquer des sites.

    De telles mesures, déclare Freedom House, « menacent la liberté sur Internet dans le pays ».

    L’un des cas cités par le rapport est celui du lycéen arrêté pour avoir publié une caricature ironique sur Facebook.

    Invaincu

    Ghislain Poissonnier déplore qu’avec la décision de la Cour de cassation, « notre pays devient le seul État au monde – avec Israël – à pénaliser les appels citoyens à ne pas acheter de produits israéliens ».

    Il espère que les militants feront appel de leurs condamnations devant la Cour européenne des droits de l’homme.

    Sa jurisprudence, dit-il, est « traditionnellement plus protectrice de la liberté d’expression » que celle du système judiciaire français et ainsi, elle « donne des raisons d’espérer à tous ceux qui sont choqués par une décision qui isole totalement la France ».

    BDS France demande qu’il soit mis un terme aux poursuites des militants basées sur le décret Alliot-Marie de 2010, et il affirme son soutien aux personnes condamnées pour leur expression.

    Invaincu par la répression du gouvernement, BDS France « appelle toutes les personnes, en France comme partout dans le monde, à continuer de mettre en œuvre la décision du peuple palestinien : promouvoir une campagne de boycott, désinvestissement et sanctions contre l’État d’Israël, jusqu’à ce qu’il respecte le droit international et les principes universels des droits humains.

    « Pour tout citoyen de conscience, soucieux des droits et de la dignité des peuples, BDS est non seulement un droit, mais aussi un devoir moral ! »

    Ali Abunimah

    Traduction : JPP pour BDS France

    Source : Electronic Intifada : https://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/france-now-more-repressive-boycott-calls-israel

  • Khaled Barakat : Vers une nouvelle Intifada ? - Coup Pour Coup 31
    http://www.couppourcoup31.com/2015/10/khaled-barakat-vers-une-nouvelle-intifada.html

    Khaled Barakat estime qu’il est difficile d’évaluer si une troisième intifada dans le vrai sens du terme est en cours. Il a noté que ce sont surtout les jeunes à Jérusalem, en Cisjordanie et à l’intérieur de la Palestine de 1948 (Israël) qui se battent contre les occupants. Israël tente de faire de cette recrudescence une question religieuse, tout comme ils ont essayé lors de la première et de la deuxième Intifada, mais il n’y a pas de substance à cette tentative ; la grande partie des jeunes révolté ne sont pas motivés par une question religieuse ! Les tensions politiques s’accroissent depuis que les colons israéliens ont brûlé vif le jeune adolescent palestinien, Mohammed Abu Khdeir, en Juillet 2014. Ceci est une révolte contre la brutalité israélienne, contre l’occupation, contre les démolitions de maisons, contre les massacres à Gaza, etc. La révolte est particulièrement forte dans les domaines qui sont en dehors de « l’administration » de l’Autorité palestinienne (AP). L’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas, cherche à calmer et à faire taire la rébellion.

    La première Intifada de 1987 a été une large poussée populaire, une intifada qui a impliqué tous les secteurs de la société palestinienne : les femmes et les hommes, jeunes et vieux, les mouvements de masse des étudiants, des enseignants, des travailleurs, des paysans et ainsi de suite. Il y avait une direction, et l’ensemble de l’Intifada a été organisée, tant par les circulaires hebdomadaires et les tracts trouvés en face de sa porte la nuit, qui informaient les Palestiniens sur le programme des jours de grève des prochains jours, des jours de manifestations, des jours d’ouverture d’écoles, etc. L’Intifada a menacé le contrôle d’Israël sur ces zones, et c’est la raison des accords d’Oslo. le but du processus d’Oslo était d’arrêter l’Intifada, et il a réussi à le faire.

  • On essaie de faire oublier qui est l’agresseur - International | Le 06.11.15 | entretien d’El Watan avec Majed Bamya diplomate palestinien.
    http://www.elwatan.com/international/on-essaie-de-faire-oublier-qui-est-l-agresseur-06-11-2015-306972_112.php

    - L’Autorité palestinienne est-elle arrivée à une phase de fin des négociations avec l’Etat hébreu ?

    Certains voudraient dire que nous avons échoué ; je pense qu’on nous a fait échouer. Les méthodes politique, diplomatique, légale et même les négociations auraient pu réussir. Mais il y avait une condition principale pour que cela puisse aboutir. D’abord mettre fin à l’occupation israélienne, ce qui met en péril toute négociation. Il y avait un autre élément qui pouvait faire que l’on réussisse : si la communauté internationale avait pris ses responsabilités, notre stratégie aurait eu une chance.

    Face à l’impunité d’Israël, le peuple se retrouve pris au piège. Nous ne pouvons pas compter uniquement sur la voie diplomatique face aux violences israéliennes et en l’absence de protection. Nous avons dit plusieurs fois à la communauté internationale que nous sommes les victimes d’une injuste occupation, le peuple répond aux agressions multiples. Cette même communauté réagit quand il y a des morts israéliens et n’obéit à aucune logique ; bien au contraire elle réplique en exigeant la protection du colonisateur.

    – Aucune puissance mondiale n’a réussi à maintenir la paix. Allons-nous vers une situation de non-dialogue ?

    Il n’y avait pas de dialogue. Ce n’est pas parce qu’on se parle qu’il y a un dialogue entre deux parties. Il y a des conditions au dialogue, comme le respect mutuel et la présence de règles communes. Depuis des mois, il n’y a plus de négociations avec les Israéliens, tant qu’ils ne cessent pas de resserrer l’étau sur notre peuple.

    Je pense que la guerre de libération en Algérie est un bel exemple. Les colonisateurs français avaient compris qu’il fallait mettre fin à la colonisation du pays. Dans le cas de la Palestine, je crois que c’est à ce moment-là qu’on aurait pu discuter des termes d’un accord. Mais tant que l’idée est de renforcer la colonisation, instaurer un dialogue n’a plus de sens. Israël a choisi la colonisation et non la paix. De ce fait, on ne peut pas reprocher aux Palestiniens d’avoir choisi la résistance.

    #Majed_Bamya

  • Par Michèle Sibony
    Agence Média Palestine et UJFP

    Conflit israëlo-palestinien : les médias restent silencieux. Et la violence s’accélère
    Publié le 14-10-2015 à 17h06 - Modifié le 15-10-2015 à 08h44

    L’escalade de la violence se poursuit entre Israéliens et Palestiniens . Comment les médias traitent-ils ces heurts ? Michèle Sibony, membre de l’Agence Média Palestine et de l’Union Juive Française pour la Paix, regrette que les radios et les chaînes de télévision énoncent les faits de façon brute, sans les analyser. Explications.


    Des soldats israéliens face à des Palestiniens à Bethléem, en Cisjordanie, le 5 octobre 2015 (T.COEX/AFP).

    Depuis le début octobre auditeurs et téléspectateurs des principaux médias audiovisuels, comme France Inter ou les grandes chaînes de télévision, n’auront pu qu’enregistrer des événements bruts : un Palestinien tué par balles réelles sur un check point, deux colons tués dans leur voiture, puis une accélération des violences...

    Ce qu’ils appellent « un nouveau cycle » ou mieux, « une nouvelle spirale » de violence. Cycle ou spirale ayant l’avantage de supprimer toute temporalité inscrivant dans une circularité éternelle le retour inéluctable d’une violence immanente débarrassée de toute causalité .

    Jouer la carte du dominant

    Ce qui est remarquable, c’est l’absence quasi totale de commentaires de ces événements. Pas d’interviews d’experts, pas de débats contradictoires ou non, pas d’analyses sur les causes ou les conséquences, les solutions éventuelles, en d’autres termes, pas de discours sur le réel. Cela finit par interpeller.

    Que signifie l’énoncé brut des faits ? On peut penser qu’il ne signifie rien justement. Pourtant, cette absence est signifiante en elle-même.

    Ce qu’elle dit d’abord et avant tout : « il n’y a rien à comprendre, nous sommes devant des violences gratuites ». Le citoyen en déduit qu’ils s’entre tuent, point. Il n’y a donc rien à penser pour l’auditeur ou le téléspectateur, renvoyé à sa seule opinion, comme les Palestiniens et les Israéliens semblent l’être eux aussi dos à dos.

    Mais – et c’est là le plus vicieux de la méthode car il s’agit bien d’une méthode, déjà éprouvée avec la crise syrienne à ses débuts –, ne pas donner à penser, c’est jouer la carte du dominant.

    Ne pas expliciter la situation syrienne correspondait à une volonté politique française de ne pas s’interposer entre Bashar Al Assad et son peuple en révolte. Même chose avec la répression de la Tchétchénie : circulez y’a rien à comprendre, parce qu’il n’y avait pas d’intervention politique décidée.

    L’Ukraine, par contre, c’est autre chose, attention, là on a vu, écouté, et appliqué des sanctions, blocus sur les échanges avec la Russie. Impressionnant, cette vigueur soudaine.

    Les Palestiniens n’en peuvent plus

    Sur la question d’aujourd’hui, les explosions multiples de révoltes en Cisjordanie échappant à tout contrôle palestinien et non commandées par des groupes politiques, il faut le souligner, traduisent que les limites du supportable sont atteintes pour de nombreux Palestiniens, dans la jeunesse en particulier.

    Ils n’en peuvent tout simplement plus de l’oppression quotidienne de l’occupation, de la violence quotidienne exercée par l’armée et les colons contre eux, sans limites ni sanctions du gouvernement israélien lui même, ou de l’étranger.

    Ils n’en peuvent plus des fausses négociations qui ont duré plus de 20 ans, et n’étaient qu’un leurre destiné à poursuivre en toute tranquillité la colonisation.

    Ils n’en peuvent plus de l’Autorité palestinienne qui n’a aucune autorité sur personne sauf éventuellement sur eux-même pour les contraindre, et qui ne justifie son existence que pour son existence.

    Ils n’en peuvent plus de l’inertie criminelle des puissances qui auraient du intervenir pour les protéger depuis des dizaines d’années et qui laissent faire, en Ponce Pilate ravi de l’aubaine.

    Le « cycle de la violence » est israélien

    À la violence de la conquête, de l’occupation, de la colonisation, Israël ajoute toujours plus de violence, outil colonial majeur (et classique) de la pacification des les territoires conquis.

    Le « cycle de la violence » est israélien du début jusqu’à la fin. C’est la violence initiale qui engendre la résistance, armée ou non, du peuple palestinien depuis les pierres de la première Intifada, aux brigades armées des différents groupes politiques palestiniens de la seconde.

    Arrêter le cycle de la violence, c’est arrêter Israël. Qu’on ne demande pas comment, tous les outils sont là, seule manque la volonté politique, ce qui explique le silence de nos médias.

    Alors no comment dans nos médias, pourquoi ? Pour que la violence israélienne puisse continuer de s’exercer, et que les « terroristes » de 13 et 15 ans soient punis et tués aux checks points de Qalandia ou de Shouafat. Pour que les frappes continuent sur Gaza et que l’auditeur se taise parce qu’il n’y comprend rien.

    Une spirale sans issue

    Le seul hic, c’est que la violence débridée finit toujours par se retourner contre soi, et l’on a depuis des années à présent des exemples multiples de la violence grandissante de la société israélienne.

    Cette violence s’exerce à l’égard des femmes, des juifs orientaux, des juifs éthiopiens, des gays, des travailleurs étrangers, et bien évidemment des Palestiniens citoyens d’Israël, qui sont les premiers visés, des milliers de Bédouins expulsés du Néguev. Ces derniers jours ont également vu l’emprisonnement d’une cinquantaine de jeunes manifestants en Israël.

    La fameuse idée de la démocratie israélienne est entrain de s’évaporer, et le roi est nu pour l’enfant qui sait regarder. Et le fameux cycle de la violence enferme de fait Israël dans une spirale sans issue.

    Cette violence détruit nos droits

    À la violence de la loi du plus fort, seul peut s’opposer le droit régulateur. Laisser exercer cette violence, c’est détruire le droit, nos droits à tous.

    Nous y sommes, et nous bénéficions des médias de ce système. Ceux-là même qui, pour nous informer sur la destruction du droit du travail, nous montrent l’épaisseur du code du travail et limitent leur analyse lapidaire à : « illisible, doit être simplifié ».

    Comme ils montrent et remontrent les images d’Air France afin de nous convaincre que la violence est le fait des syndicalistes et des employés révoltés.

    Sur la Palestine, ils se contentent d’énumérer morts et blessés, car au fond, comme sur le reste, nous n’avons rien à en savoir de plus .

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1436110-conflit-israelo-palestinien-les-medias-restent-silencieux-

    • Le titre de cet article est : « Conflit israëlo-palestinien : les médias restent silencieux. Et la violence s’accélère »

      En parlant de silence des médias, avez-vous remarqué le silence complet de Médiapart sur le sujet de la Palestine ?

    • Cela fait très longtemps que des abonnés protestent.

      Et c’est un peu mieux qu’avant : je m’étais fait censurée pas mal de billets qui ne le seraient plus maintenant. Et la rédaction laissait des petits groupes d’abonnés m’injurier et envahir les commentaires de mes billets.

      La ligne éditoriale de Médiapart ne correspond pas aux déclarations publiques de Plenel qui a des positions claires.

      Je pense qu’il y a une partie de leur lectorat qu’ils veulent ménager. Et aussi qu’une partie de l’équipe journalistique se sent proche d’Israël (et quelques journalistes n’ont pas le niveau).

      Et comme tous les médias et les responsables politiques, ils ont peur aussi des campagnes médiatiques haineuses et des attaques en justice des réseaux CRIF-BNCVA-LICRA. Manifestement, ces gens ont de bons relais dans les Parquets et au Ministère de la Justice quand on voit les procès contre les militants BDS. C’est incroyable que la Justice n’ait pas mieux à faire ...

      Il faut reconnaitre que Mediapart prend des risques sur d’autres thèmes, internes à la France.

      En fait surtout, Médiapart n’est pas bon sur l’international. L’équipe n’est sans doute pas suffisamment étoffée pour couvrir un champs très large (ça demande beaucoup de connaissances et d’expèrience pour ne pas dire de bêtises sur de tels sujets).

      C’était le post #Mediapart

    • Cet article de René Backmann (qui est un bon journaliste) est surtout un exercice pédagogique pour expliquer pourquoi ces sacrés Palestiniens n’arrêtent pas, bon sang, de se révolter...

      Backmann répond assez bien aux arguments des sionistes ou des amis français d’Israël.

      Backmann évite d’agresser les sionistes et les atlantistes français : les Etats-Unis sont « pusillanimes » (c’est gentil pour un état qui approvisionne Israël en armes, et le finance grassement. Au milieu des bombardements de l’été 2014, qui ont tué plus de 2000 personnes, en écrasante majorité des civils, Obama a autorisé l’envoi de munitions, les Israéliens étant à court ...).
      La « communauté internationale » (c’est quoi ?) est seulement « d’une indifférence coupable ». L’occident est totalement complice du racisme israélien, et bien des dirigeants occidentaux partagent ce racisme (c’est pourquoi on laisse les réfugiés Syriens et Érythréens se noyer au lieu de leurs donner des visas qui leurs permettraient de prendre l’avion pour fuir la mort).

      L’Union Européenne est complice d’Israël car elle le finance et a largement les moyens de faire pression, étant la première destination de ses exportations : les avantages commerciaux considérables accordés par l’UE à Israël (dont elle est le premier client) le sont en violation flagrante de ses règles qui conditionnent ces avantages au respect des droits de l’homme et du droit international.
      Les financements de l’UE à la recherche militaire israélienne sont totalement ignorés également dans l’article de Backmann.
      http://blogs.mediapart.fr/blog/stephane-m/121015/crimes-israeliens-cooperation-europeenne
      http://www.bpifrance.fr/Vivez-Bpifrance/Agenda/Lancement-du-3e-appel-a-projets-France-Israel-13844
      http://blogs.mediapart.fr/blog/stephane-m/151015/lue-finance-lisrael-militaire-global-search

      Netanyahu se trompe, agit mal et est coincé par sa coalition. Mais il n’est pas qualifié de criminel de guerre raciste, ce qu’il est pourtant.

      La société israélienne a élu Netanyahu pour son racisme et sa dureté, et réclame toujours plus de violence envers les Palestiniens, mais Backmann évite de le dire ...

      Israël est « sourd », dit Backmann. Est-ce que ce n’est pas la caractéristique de toutes les sociétés emportées par des spirales de violence raciste, sourdes à ceux qu’ils ont construits comme étrangers et barbares. Cette surdité, c’est le racisme même.

      Backmann est un des rares journaliste a tenter de dire la vérité sur Israël. C’est pourquoi il a toute mon estime.

      Mais faut-il en France ou en occident, ne pas agresser, ne pas secouer, ceux qui continuent de considérer Israël comme une partie de leur famille ?

      La politique israélienne nous met tous en danger : elle est ultra-raciste et fracture notre propre société parce qu’ici, en France, les médias et les responsables politiques ne la condamnent pas, et aident Israël.

      Ce qui se passe aujourd’hui comme crimes, en Israël, contre les Palestiniens, et les Arabes israéliens, et que les sociétés occidentales tolèrent et aident, ne se paiera-t-il pas chez nous, plus tard, en attentats ?

  • La prochaine intifada devrait être une révolution palestinienne jusqu’à la fin de l’occupation - Samah Jabr - 9 octobre 2015

    http://www.ism-france.org/analyses/La-prochaine-intifada-devrait-etre-une-revolution-palestinienne-jusqu-a-

    Le discours de Mahmoud Abbas aux Nations unies, qui a été précédé par une propagande exagérée disant qu’il serait une « bombe », s’est avéré n’être rien de plus qu’une litanie de plaintes habituelles et d’appels à la communauté internationale. Le discours a indéniablement échoué à soulever de nouveaux défis, à offrir de nouvelles stratégies ou d’inspirer l’espoir aux palestiniens bouillant sous l’occupation. Quelques jours après le discours, quand Israël a annoncé que l’Autorité palestinienne a aidé à l’arrestation d’un groupe à Naplouse accusé d’avoir attaquer des colons illégaux, la réponse d’Abbas – la menace lasse habituelle de ne pas s’engager dans des accords qui ne sont pas respectés par Israël – s’est révélée n’être rien d’autre qu’une « bombe assourdissante ».

    La jeunesse palestinienne a espéré que cette annonce signifiait que l’AP allait arrêter de se comporter comme le sous-traitant d’Israël pour écraser la résistance palestinienne. Ils se sont alors levés pour combattre l’appropriation par Israël du lieu saint qu’est al-Aqsa à Jérusalem, pour résister à la fermeture de la ville à son propre peuple et pour s’opposer aux attaques sans relâche des colons dans des villages de Cisjordanie, comme celle qui a conduit à brûler vive une famille, un crime pour lequel personne n’a eu à rendre de comptes.(...)

    #Palestine #occupation #colonisation

  • LE DÉBAT - Le drapeau palestinien à l’ONU, une victoire symbolique ? - France 24
    http://www.france24.com/fr/20150930-le-debat-france-24-palestine-drapeau-onu-abbas

    Le drapeau palestinien flotte désormais au siège des Nations unies à New York. C’est une victoire pour Mahmoud Abbas qui a obtenu pour la Palestine le statut d’État observateur non membre aux Nations unies. Mais est-ce uniquement une victoire symbolique ?

    Une émission préparée par Cécile Bernet, Elise Duffau et Kim Vo Dinh.

    Par Vanessa BURGGRAF
    Nos invités
    Majed BAMYA : Diplomate au Ministère palestinien des Affaires étrangères
    Freddy EYTAN : Ancien diplomate - Directeur du CAPE de Jérusalem (Centre des affaires publiques et de l’Etat)

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    Le discours d’Abbas aux Nations Unies : un pétard mouillé !
    par Sharif Nashashibi | vendredi 2 octobre 2015 - Middle East eye
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article15655

    Allait-il annoncer sa démission ? Le démantèlement de l’Autorité Palestinienne (AP) ? Son abandon officiel des désastreux Accords d’Oslo dont il était un des architectes ? Rien de tout cela. Son discours est interprété par certains comme l’abandon des accords, mais il n’a rien dit de précis.

    Il a dit que l’AP ne serait plus liée par des accords précédemment signés, mais il est impossible de dire de quels accord il s’agit. Abbas aurait pu si facilement lever l’ambigüité dans sa déclaration mais son manque de clarté était certainement délibéré.

    Nous avons eu droit à un discours lénifiant, semblable à ceux donnés précédemment aux Nations Unies. Pas étonnant que les médias internationaux l’aient largement passé sous silence, en donnant finalement plus d’importance à la levée de drapeau. Abbas a pour l’essentiel porté des accusations contre Israël et demandé un soutien international - et c’était à peu près tout. Pas de nouvelle vision ni de stratégie pour conduire les Palestiniens vers leur autodétermination, niée depuis si longtemps.

    Le discours était aussi symbolique et sans conséquence que la levée de drapeau. Ce fut sans surprise, et ce qui est surprenant, c’est que l’on ait pu attendre quelque chose de différent de la part d’Abbas. Il a été fidèle à lui-même et sa prévisibilité n’a en rien fait avancer la cause palestinienne.

    La seule chose remarquable qu’il ait dite est venue vers la fin de son discours : « Tant qu’Israël refuse d’appliquer les accords signés avec nous ... et tant qu’Israël refusera de cesser les activités de colonisation et de libérer le quatrième groupe de prisonniers palestiniens, conformément à nos accords, il ne nous laissera aucun autre choix que d’insister sur le fait nous ne resterons pas les seuls engagés dans la mise en œuvre de ces accords », a déclaré Abbas.

    « Nous déclarons donc que nous ne pouvons pas continuer à être liés par ces accords, et qu’Israël doit assumer toutes ses responsabilités en tant que puissance occupante. » Cependant, ses paroles sont si vagues qu’il les a rendues pratiquement dénuées de sens.

    Ce n’était pas involontaire. Abbas se donnait ainsi suffisamment de marge de manœuvre n’être tenu par aucune promesse ou menace précise. Cela pourra lui permettre ensuite de reculer ou faire volte-face. La réponse d’Israël et de ses alliés sera probablement un simple haussement d’épaules.

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    « Les accords d’Oslo, c’est terminé, et les autres accords avec Israël aussi »
    2/10/2015
    http://www.lorientlejour.com/article/947240/-les-accords-doslo-cest-termine-et-les-autres-accords-avec-israel-aus

    « Les accords d’Oslo, c’est terminé, et les autres accords avec Israël aussi », a affirmé hier Mustapha Barghouti, membre de la direction palestinienne. Les dispositions en ce sens seront prises au retour de M. Abbas de New York, a certifié Ahmad Majdalani, autre dirigeant, sur la radio officielle. Les experts attendent, eux, de voir. La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a indiqué interpréter les propos de M. Abbas comme conditionnels.
    (...)
    « J’ai interprété ces propos comme un scénario qui se réalisera si... et il y a un ’’si". C’est sur ce ’’si’’ qu’il faut travailler », a déclaré la chef de la diplomatie européenne. Mme Mogherini venait de participer à une réunion du quartette (États-Unis, Russie, UE, Onu), médiateur, sans grand succès jusqu’alors, du conflit israélo-palestinien. Le quartette a décidé de « revitaliser (ses) activités », a annoncé Mme Mogherini, comme si M. Abbas avait été entendu. Elle a souligné « l’urgence » en évoquant les récentes tensions à Jérusalem autour de l’esplanade des Mosquées et le danger d’un « embrasement dramatique ». Pour progresser, a-t-elle dit, Israël doit appliquer concrètement les accords existants, mais les Palestiniens doivent aussi reprendre les « négociations directes ».

  • Le drapeau de la Palestine flotte désormais au siège de l’ONU - Moyen-Orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/2min/20150930-onu-abbas-accords-securitaires-israel-palestine-processus-paix
    Publié le 30-09-2015

    Avec notre envoyée spéciale à New York, Anne Corpet

    Au cours d’un long discours, le dirigeant palestinien a fait le constat de l’échec du processus de paix. Il a dénoncé en bloc la colonisation, le blocus de Gaza, l’emprisonnement sans procès des Palestiniens et a supplié la communauté internationale de protéger son peuple. Au cours de sa supplique, Mahmoud Abbas a appelé à l’aide : « Je vous en conjure, je vous implore : nous avons besoin de la protection internationale », a-t-il lancé.

    « Israël a sapé les fondations sur lesquelles s’appuyaient nos accords sécuritaires et réduit à néant celles qui devaient mener à la construction de notre Etat », a ensuite lancé Mahmoud Abbas avant d’annoncer solennellement : « Nous déclarons officiellement que nous ne pouvons pas continuer à être liés par ces accords. Israël doit assumer toutes ses responsabilités en tant que puissance occupante. »

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    Pour Mahmoud Abbas, la Palestine n’est plus tenue par les accords d’Oslo
    LE MONDE | 30.09.2015
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/09/30/abbas-a-l-onu-la-palestine-merite-d-etre-reconnue-en-tant-qu-etat-a-part-ent

    Mahmoud Abbas avait promis une « bombe » dans son discours annuel devant l’Assemblée générale de l’ONU, à New York. Mercredi 30 septembre, il s’est contenté de délivrer un message crypté, ambigu, annonçant que l’Autorité palestinienne ne se sentait plus liée par les accords passés signés avec Israël. Mais le président de l’Autorité palestinienne s’est bien gardé de détailler les conséquences pratiques de cette annonce, en particulier sur un point fondamental : la coordination sécuritaire avec les services israéliens, qui assure une tranquillité relative en Cisjordanie.

    Estimant « complètement inacceptable » la poursuite du statu quo avec l’Etat hébreu, Mahmoud Abbas a rappelé que les accords d’Oslo, signés en 1993, et ses annexes prévoyaient une pleine indépendance de la Palestine en 1999 et la fin de l’occupation israélienne. Mais au lieu d’un retrait, c’est la poursuite de la colonisation qui a marqué les deux dernières décennies. « Depuis le discours du président Obama au Caire en 2009, dans lequel il avait appelé à la fin des activités de colonisation, le gouvernement israélien a augmenté ces activités d’au moins vingt pour cent », a souligné le président de l’Autorité palestinienne.

  • Appel à l’UNESCO pour sauver des affiches palestiniennes pour la Mémoire de l’humanité - AURDIP
    http://www.aurdip.fr/appel-a-l-unesco-pour-sauver-des.html

    Irina Bocova, directrice générale de l’UNESCO et candidate au poste de Secrétaire Générale des Nations Unies, a publiquement déclaré qu’elle mettra son veto sur l’ensemble d’une collection d’éléments du patrimoine documentaire palestinien nominée dans le cadre du programme des Nations Unies « Mémoire du Monde ».

    Mme Bokova a pris position contre la collection d’affiches palestiniennes de dessins de la Libération, sous l’effet d’un lobbying dont elle a été l’objet de la part du Congrès Juif Mondial. Elle a déclaré son opposition à cette nomination au motif que son inscription « pourrait alimenter la haine et des perceptions antisémites ».

    L’accusation est fausse. Cette collection de quelque 1 600 affiches des années 1960 aux années 1990 comprend des travaux de centaines d’artistes palestiniens et internationaux. Ces affiches révèlent la façon dont les Palestiniens se sont organisés et affirmés en réponse à l’invasion, à l’occupation, au déplacement et à l’exil. Elles célèbrent aussi la culture palestinienne. Cet ensemble d’affiches contient des données de base uniques sur l’histoire politique, militaire culturelle et sociale de la Palestine.

    Lien pour voir les affiches nommées :
    Nominated to UNESCO’s Memory of the World Program - 2014-2015
    http://www.palestineposterproject.org/special-collection/liberation-graphics-collection-of-palestine-postersmemory-of

    • Elias Sanbar, ambassadeur de l’Autorité Palestinienne auprès de l’UNESCO a refusé d’apporter son aide.

      Dans un courriel, qu’a pu voir The Electronic Intifada, M. Sanbar disait qu’il n’interviendrait pas parce que Irena Bokova, Directrice générale de l’UNESCO partageait le sentiment que certaines affiches étaient antisémites.

      « Certaines affiches, m’a-t-on dit, sont ’antisémites, » a écrit M. Sanbar, dont le siège est à Paris. « Comme je n’ai pas vu les affiches, je n’ai pas d’opinion personnelle sur la question. Mais c’est l’opinion officielle de la DG de l’UNESCO. Aussi vous comprendrez que je ne laisserai pas ma délégation prendre part à ce débat. »

      Le courriel fut envoyé fin février.

      On a du mal à y croire...

  • En attendant Godot : un leader pour le mouvement national palestinien | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/en-attendant-godot-un-leader-pour-le-mouvement-national-palestinien-1

    On dit parfois, à raison selon moi, que les accords d’Oslo étaient le résultat naturel du projet de l’autorité nationale du milieu des années 1970. Mais plus important encore, les accords d’Oslo et la création de l’Autorité palestinienne ont représenté un virage majeur dans l’histoire du mouvement national palestinien. Que les dirigeants de l’OLP s’en soient rendus compte ou non, l’AP a transformé une grande partie des cadres du mouvement national en une bureaucratie de sécurité qui les a alliés à l’occupation israélienne, semant les graines d’une guerre civile palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza – une guerre qui continue de faire rage aujourd’hui. - See more at : http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/en-attendant-godot-un-leader-pour-le-mouvement-national-palestinien-1

  • Un strapontin et un drapeau flottant ne font pas un Etat palestinien
    par Kharroubi Habib
    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5218579

    L’ONU qui a admis la Palestine en tant qu’Etat membre avec statut « d’observateur » a voté jeudi à une très large majorité une résolution autorisant que son emblème national flotte désormais devant le siège des Nations unies parmi ceux des Etats siégeant en son sein. L’Autorité palestinienne a, bien entendu, accueilli avec satisfaction cette décision onusienne que le gouvernement israélien a quant à lui condamnée en la qualifiant de ne pas être un geste qui va contribuer à la relance du processus de paix palestino-israélien.

    La satisfaction des autorités palestiniennes a quelque raison de s’exprimer car l’admission de la Palestine et la levée de son drapeau à l’ONU sont pour elles des victoires diplomatiques qui font ressortir l’isolement international dans lequel est l’Etat sioniste qui fait obstacle à de vraies négociations de paix portant sur la création d’un Etat palestinien à ses côtés, indépendant et doté de tous les attributs d’une véritable souveraineté. Elles doivent néanmoins persister dans leur offensive diplomatique pour obtenir plus des Nations unies que le strapontin qu’elles ont octroyé à la Palestine et la satisfaction d’avoir son drapeau qui flotte à New York. Ce son là en effet deux acquis qui ont une valeur symbolique dont l’impact n’est pas sans conséquences positives pour la cause palestinienne dont les autorités sionistes s’acharnent à nier la légitimité du but et à discréditer ceux qui militent sous quelque forme que ce soit pour son triomphe.

    Tant que les Nations unies s’en tiendront à des gestes purement symboliques sur la question palestinienne, Israël persistera dans son déni du droit des Palestiniens à un Etat national. Devant son entêtement que ce genre de gestes n’entamera nullement s’ils ne s’accompagnent pas de plus contraignant pour lui, les Nations unies se doivent d’émettre en sa direction des signaux de fermeté qu’il ne pourrait ignorer ou considérer comme des menaces velléitaires sans consistance réelle.

  • Israël approuve la reconstruction par la Turquie de neuf mosquées à Gaza |
    Publié 08 Septembre 2015
    http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/84940-150908-sur-une-plage-de-gaza-une-statue-de-sable-geante-du-petit-aylan

    Les deux objectifs d’Israël : la reconstruction de Gaza et l’amélioration de ses relations avec la Turquie

    Le gouvernement turc va commencer, dans la bande de Gaza, la reconstruction de neuf mosquées qui avaient ont été endommagées pendant la guerre en 2014, rapporte lundi le Jérusalem Post.

    Ankara, malgré un agenda bien rempli avec la guerre en cours à sa frontière avec la Syrie et avec l’insurrection kurde qui touche son territoire national, continue à prendre part aux affaires palestiniennes.

    Le Jerusalem Post indique que les responsables israéliens ont déclaré au journal turc, The Hurriyet Daily News, que la Diyanet, (Direction des affaires religieuses) a confirmé le lancement de le procédure visant à la réalisation des projets.

    La Diyanet va superviser la reconstruction des neuf mosquées à Gaza sous les auspices du « Mécanisme de reconstruction de Gaza », un accord conclu entre l’Autorité palestinienne et Israël, qui facilite l’importation de matériaux de construction.

  • Une chanson de l’AP clame qu’une pomme par jour permet d’éloigner les Israéliens | Middle East Eye |
    Linah Alsaafin | 04 septembre 2015
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/une-chanson-de-l-ap-clame-qu-une-pomme-par-jour-permet-d-loigner-les-

    Une image photoshoppée montrant le président Mahmoud Abbas en train de tirer des citrons à l’aide d’une mitraillette avec pour légende « résistance pacifique » (Facebook/Abo Arsalan) - See more at : http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/une-chanson-de-l-ap-clame-qu-une-pomme-par-jour-permet-d-loigner-les-

    Une nouvelle chanson sur la résistance palestinienne diffusée sur la télévision d’État de l’Autorité palestinienne mardi 2 septembre a suscité une avalanche de moqueries et de railleries.

    La chanson, interprétée par Hafez Mussa, est intitulée « Sans armes » et définit la résistance « légitime » comme étant non-violente, non armée et pacifique. Les paroles – « Plantez des olives, plantez des citrons, plantez des pommes. Ne laissez pas l’oppresseur se reposer dans mon pays » – ont inspiré de nombreux Palestiniens qui se sont moqués de la chanson et de son message. Beaucoup estiment que la chanson discrédite les formes de résistance autres que la « résistance par la culture de fruits et de légumes » sur leurs terres.

    D’autres Palestiniens ont remplacé les paroles de chansons de groupes armés tels que les brigades al-Qassam du Hamas – qui glorifient généralement la résistance armée contre l’occupation israélienne – par des paroles qui glorifient les pommes et les courgettes.

    La chanson est considérée comme le reflet de la politique de l’AP vis-à-vis de la résistance, le président Mahmoud Abbas étant réputé pour s’opposer catégoriquement à toute action armée, quelle qu’elle soit.

    Le hashtag « Révolution des pommes » a été largement repris. Parmi les parodies figurent des photos d’étals de légumes avec la légende « Exposition d’armes légères et moyennes par l’Autorité palestinienne ».

    Dans une vidéo, un faux lance-roquettes est chargé de pommes tandis qu’un acteur qui incarne un combattant de la résistance déclame : « Au nom de Dieu, voici notre riposte forte et rapide aux crimes de l’occupation israélienne, nous allons cibler le camp militaire Netzarim avec deux pommes. Allahou Akbar ! »
    إطلاق قذيفتي تفاح 1 وتفاح 2 على مواقع الاحتلال
    https://www.youtube.com/watch?v=ik1joj5yToQ

  • Mort de Yasser Arafat. Les juges français ordonnent un non-lieu
    http://www.ouest-france.fr/mort-de-yasser-arafat-les-juges-francais-ordonnent-un-non-lieu-3655776

    Les juges ont suivi le parquet de Nanterre et ont ordonné un non-lieu dans l’enquête sur la mort du leader palestinien Yasser Arafat, ouverte en 2012 pour "assassinat".

    Le président de l’Autorité palestinienne est décédé le 11 novembre 2004 à 75 ans à l’hôpital militaire Percy à Clamart, près de Paris, après une brusque détérioration de son état de santé. Les causes de son décès n’ont jamais été élucidées. Sa veuve, dont la plainte contre X est à l’origine de l’enquête, soupçonne un empoisonnement. Mais, confirmant les réquisitions du procureur de Nanterre, les juges français chargés de l’enquête pour « assassinat » ont ordonné un non-lieu « faute de preuves suffisantes », ce mercredi.
    La thèse de l’empoisonnement écartée

    La tombe d’Arafat avait été ouverte en novembre 2012 et une soixantaine d’échantillons prélevés sur sa dépouille répartis pour analyse entre les trois équipes d’experts suisses, français et russes.

    Les experts mandatés par les juges français ont à deux reprises écarté la thèse de l’empoisonnement, la dernière fois en mars, estimant que la présence d’un gaz radioactif naturel, le radon, dans l’environnement extérieur, expliquerait les fortes quantités de polonium enregistrées. Des experts suisses sollicités par la veuve avaient au contraire jugé la thèse de l’empoisonnement « plus cohérente » avec leurs résultats.

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    Yasser Arafat a été empoisonné, selon les experts suisses
    Par Georges Malbrunot Mis à jour le 07/11/2013
    http://www.lefigaro.fr/international/2013/11/06/01003-20131106ARTFIG00666-yasser-arafat-a-ete-empoisonne-selon-les-experts-

    (...) « Les Français savent, mais ils ne diront rien », avait affirmé au Figaro une source haut-placée des services de renseignements après la mort du « Vieux », comme le surnommait affectueusement la « rue » palestinienne. Un dossier classé « Secret défense » existe, mais il y a peu de chances que les autorités françaises le déclassifient rapidement, toujours selon cette source. « Le président de la République à l’époque des faits, Jacques Chirac, le ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie et le patron de la DGSE, Pierre Brochand, savent de quoi est mort Yasser Arafat », affirme un ancien cadre de la DGSE de l’époque.(...)

  • Un juge américain demande 10 millions à l’Autorité palestinienne - Moyen-Orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150826-juge-americain-demande-10-millions-autorite-palestinienne
    Publié le 26-08-2015

    Un juge fédéral américain a réclamé lundi une caution de 10 millions de dollars à l’Autorité palestinienne et à l’OLP pour leur éviter d’avoir à payer dès maintenant des centaines de millions de dollars de compensation aux victimes américaines de plusieurs attentats commis en Israël entre 2002 et 2004.

    Avec notre correspondant à New York, Jean-Louis Pourtet

  • Israël propose de libérer Allan, gréviste de la faim dans le coma, s’il accepte de partir
    AFP / 17 août 2015 17h42
    http://www.romandie.com/news/Israel-propose-de-liberer-Allan-greviste-de-la-faim-dans-le-coma-sil-accepte-de-partir/621545.rom

    (...) Les tensions se sont aggravées en Cisjordanie après la mort d’un bébé et de son père dans l’incendie commis le 31 juillet contre leur maison et attribué à des extrémistes juifs. Le sort du prisonnier Mohammed Allan, dans le coma après deux mois d’une grève de la faim longtemps passée inaperçue, accentue encore les crispations.

    Cet avocat de 31 ans qui défendait des détenus palestiniens est à présent au coeur d’une bataille juridique et politique en Israël, et d’une mobilisation qui, contrairement à l’habitude, rassemble toutes les mouvances parmi les Palestiniens : du Jihad islamique, qui le présente comme un de ses membres et a promis la fin de la trêve avec Israël s’il mourait, au Fatah du président Mahmoud Abbas, en passant par les Arabes israéliens.

    Lundi, le gouvernement israélien s’est dit prêt à le libérer s’il acceptait de partir pour un autre pays durant quatre ans. Son avocat a rejeté catégoriquement cette proposition. Mohammed Allan s’est engagé dans cette bataille avec pour but la liberté, donc nous refusons, a martelé Me Jamil al-Khatib. La Cour suprême, saisie par Me al-Khatib pour libérer son client, doit siéger à nouveau mercredi. Devant la cour, les avocats de M. Allan ont fait valoir qu’étant donné son état, il n’était un danger pour personne.

    D’ici là, le cas Allan devrait rester au coeur du débat. Faut-il le laisser mourir comme le réclament les extrémistes israéliens ? Faut-il le nourrir de force, comme le permet une loi adoptée fin juillet par le Parlement israélien qui vise à réintroduire une mesure abandonnée à la fin des années 1980 après le décès de deux prisonniers palestiniens, morts d’avoir été nourris de force selon les Palestiniens ? Faut-il se contenter des actuelles perfusions d’eau salée et de minéraux ? Le gouvernement israélien doit trancher en affrontant l’opposition de médecins qui invoquent l’éthique et de militants qui dénoncent une technique de torture.

    Depuis qu’il est tombé dans le coma, M. Allan n’est plus en mesure de refuser tout traitement comme il l’a fait pendant deux mois. Il est sous respiration artificielle, il a des équipements médicaux branchés sur tout le corps, il est dans un état très grave, explique à l’AFP son père Nassereddine Allan dans son village de Einabous, près de Naplouse.

    Aucun observateur médical n’a pu lui rendre visite, ni celui de la Croix-Rouge, ni celui de l’Autorité palestinienne, dit-il. Selon lui, cette interdiction a été décidée au plus haut niveau israélien. Mon fils n’est plus désormais qu’entre les mains des médecins de (l’hôpital) Barzilaï, dit-il en s’interrogeant sur ce qu’ils lui font et sur l’éventualité qu’ils le nourrissent subrepticement.

    Un médecin de l’hôpital d’Ashkélon où il se trouve a affirmé devant le tribunal qu’il ne semblait pas avoir subi de lésion irréversible, mais qu’il ne survivrait probablement pas s’il reprenait sa grève de la faim. Son état reste stable, a dit à l’AFP une porte-parole de l’hôpital Barzilaï, il y a toujours un certain nombre de problèmes et on le traite en conséquence. L’hôpital envisage de lui retirer le respirateur artificiel, a-t-elle dit.

    #Mohammad_Allan
    #Muhammad_Allan

  • Appel à l’Action : Muhammed Allan sous ventilation dans une situation médicale d’urgence ; les prisonniers palestiniens verrouillés

    Muhammed Allan est relié à un respirateur à l’Hôpital Barzilai pour maintenir sa respiration après qu’il ait perdu conscience la nuit dernière, a rapporté Ma’an News. A son 59ème jour de grève de la faim, il en est arrivé à un stade médical particulièrement grave – perdant conscience, ayant perdu le fonction respiratoire, incapable de marcher, et souffrant d’un vision troublée et d’une perte d’audition. Agissez pour exiger la libération immédiate d’Allan.

    Alors que Allan lutte pour rester en vie et obtenir sa libération – il est maintenu sans inculpation ni jugement en détention administrative – le Service des Prisons Israélien a imposé un verrouillage des prisons en maintenant les prisonniers palestiniens enfermés, en fermant les sections et en interdisant les récréations et les prières en groupe, en cherchant à étouffer les protestations et les soulèvements en réponse à la situation médicale critique d’Allan. Des soldats en armes ont été déployés sur les toits des sections de la prison de Ramon, a rapporté Issa Qaraqe, Ministre des Prisonniers de l’Autorité Palestinienne.

    L’ Hôpital Barzilai a déclaré que Allan a reçu des sels par intraveineuses ; il a eu la visite d’un docteur du Comité International de la Croix Rouge et de son avocat, Jamal al-Khatib. Les députés israéliens Osama al-Saadi et Ahmad Tibi ont rendu visite à Allan hier à l’hôpital, où l’avocat de 31 ans d’Einabous près de Naplouse est détenu. Al-Saadi a rapporté dans une conférence de presse que Allan a écrit en quatre pages ses volontés, tout en étant attaché à son lit d’hôpital par des menottes aux mains et aux pieds.

    Allan est maintenu en détention administrative depuis novembre 2014 et le renouvellement de l’ordre de détention à son encontre a provoqué sa grève de la faim pour exiger sa mise en liberté. A part de l’eau, il n’a rien absorbé pendant toute la durée de sa grève.

    Les organisations palestiniennes de défense des droits de l’homme ont appelé instamment à une action internationale pour sauver Allan, qui est aussi menacé d’être alimenté de force par l’armée israélienne. Une nouvelle loi adoptée en juillet, la “Loi pour empêcher les dommages corporels provoqués par les grévistes de la faim", autorise à nourrir de force les prisonniers en grève de la faim ; l’alimentation forcée est une pratique cruelle, inhumaine et dégradante équivalant à une torture. La loi a été condamnée par les responsables du CICR, de l’ONU et de l’Organisation Mondiale de la Santé ; à ce jour, les médecins ont maintenu l’interdiction de cette pratique par l’Association Médicale Israélienne, conformément aux conventions internationales sur la santé.

    Samidoun, Réseau de Solidarité avec les Prisonniers Palestiniens renouvelle son appel à la plus large action internationale pour faire libérer Muhammed Allan et ses compagnons prisonniers palestiniens et pour empêcher qu’il soit torturé en étant nourri de force. Des évènements sont à venir à Londres, Berlin, Vancouver et dans d’autres villes et il est essentiel que les gens dans le monde fassent entendre leur voix pour tenir l’état israélien responsable de la vie de Muhammed Allan et pour qu’il le libère immédiatement.

    Suite et modalités d’action ici :
    http://www.france-palestine.org/Appel-a-l-Action-Muhammed-Allan-sous-ventilation-dans-une-situatio

  • « La liberté ou la mort ! » pour Muhammad Allan
    par Killian Redden | Ma’an | 14 aout 2015
    traduction : Info-Palestine.eu
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article15556

    (...) Au cours de sa carrière, Allan a également défendu des membres du Hamas et du Jihad islamique qui ont été détenus par les forces de l’Autorité palestinienne, a déclaré Rashdan.

    Beaucoup de ces détenus politiques sont des adversaires à la fois de l’Autorité palestinienne et d’Israël, et les critiques de l’AP ont de nombreuses fois accusé celle-ci d’emprisonner les gens pour le compte d’Israël.

    La famille d’Allan dit que l’avocat lui-même avait déjà été arrêté par l’Autorité palestinienne, une caractéristique qu’il partage avec Khader Adnan, un autre membre du Jihad islamique qui a été libéré des prisons israéliennes le mois dernier suite à une grève de la faim de 56 jours.

    La famille de Adnan a déclaré lors de sa grève de la faim, que l’Autorité palestinienne n’avait pas fait tout ce qu’elle pouvait pour obtenir sa libération.

    De même Saif, le cousin de Allan, a déclaré jeudi qu’il croyait que l’AP pourrait faire davantage.

    Il a noté que le soutien populaire à son cousin était peut-être en contradiction avec les efforts de l’AP « pour imposer le calme » dans les territoires palestiniens occupés.

    « L’esprit palestinien est en révolte » a-t-il dit, ajoutant que si son cousin meurt, « les gens vont se révolter - ce pourrait être une Intifada. »

    Seuls quelques habitants de Einabus sont partisans du Jihad islamique, et bien que son drapeau noir a été accroché devant la maison d’Allan dans le village, les drapeaux du Fatah et du Hamas flottent aussi haut un peu plus loin dans la rue.

    Son père dit que la popularité de son fils va au-delà des divisions partisanes. « Il n’est pas question du Jihad islamique - il est question du peuple palestinien. »(...)

    #Muhammad_Allan

  • La répression de la vie culturelle et médiatique palestinienne continue en #Israël - http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/la-r-pression-de-la-vie-culturelle-et-m-diatique-palestinienne-contin

    Le gouvernement israélien a déclaré la guerre à une chaîne de télévision palestinienne qui a été lancée le mois dernier depuis un camion-studio mobile près de Nazareth en Israël.

    La chaîne, qui diffuse ses programmes six heures par jour à 1,5 million de citoyens arabes palestiniens en Israël, se concentre sur les nouvelles, les arts, la nourriture et les célébrités, tout en offrant des programmes pour enfants et des jeux.

    Malgré le budget et les ambitions modestes de la chaîne, le ministre de la Sécurité publique d’Israël, Gilad Erdan, a ordonné sa fermeture la semaine dernière, décrivant ses activités comme une « violation de la souveraineté d’Israël ».

    Cette chaîne par satellite – appelée #Palestine ‘48 – est la première chaîne desservant la minorité palestinienne d’Israël à être financée par l’Autorité palestinienne, le gouvernement provisoire de Mahmoud Abbas en Cisjordanie occupée.

    Les responsables israéliens ont affirmé que la chaîne est utilisée par l’Autorité palestinienne pour « prendre pied » en Israël afin de promouvoir la désinformation et la provocation.

    Toutefois, les critiques affirment que la #répression dont est victime la chaîne fait partie d’une plus grande offensive menée par la nouvelle ministre de la Culture, Miri Regev, sur la vie culturelle des Palestiniens en Israël, lesquels représentent un cinquième de la population.

    Ahmed Tibi, membre palestinien du parlement israélien, a récemment rapporté au site web d’informations Ynet : « Regev agit envers les artistes arabes comme les policiers israéliens à l’égard des manifestants arabes : comme un ennemi qui doit être éliminé. »

    #Israel

  • Israel to shut Palestinian TV station broadcasting from Nazareth -
    Public Security Ministry says activity of Palestinian Authority backed-station breaches Israeli ’sovereignty.’
    By Yaniv Kubovich | Jul. 9, 2015 | Haaretz Daily
    http://www.haaretz.com/news/israel/.premium-1.665310

    Public Security Minister Gilad Erdan signed, on Thursday, an order shutting down a Palestinian TV channel geared toward Israel’s Arab citizens, which started broadcasting a few days ago.

    “I will not allow any breach of the sovereignty of the State Israel and give the Palestinian Authority in Israeli territory,” Erdan said.

    The channel, F48 - Palestine 48, began broadcasting in Nazareth from two trucks parked outside a restaurant, which functioned as the station’s studio.

    The decision to shut down the TV station wasn’t due to questionable content, but rather due to reasons of “sovereignty,” as the ministry described it. According to the ministry, the channel was working for and under the aegis of the Palestinian Authority within the State of Israel, without it having been given a permit in writing as required by clause 3(a) of the law on implementation of the interim agreement regarding the West Bank and the Gaza Strip (restriction of activity) 1994.

    According to the order, the station will not be allowed to operate “anywhere within the state of Israel” for six months.

    • Israël ferme la chaîne palestinienne « Falastin48 » émettant de Nazareth
      10 Juillet 2015
      http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/societe/77882-150710-israel-ferme-la-chaine-palestinienne-falastin48-emettant-de-naz

      La fermeture n’est pas motivée par un contenu controversé, mais pour des raisons de souveraineté, selon Erdan.

      Le ministre israélien de la Sécurité publique Guilad Erdan a signé jeudi un décret ordonnant la fermeture de la chaîne télévisée palestinienne à destination des Arabes israéliens, qui a commencé à émettre il y a quelques jours.

      « Je ne permettrai pas la moindre brèche dans la souveraineté de l’Etat d’Israël et ne laisserai pas l’Autorité palestinienne pénétrer sur le territoire israélien », a déclaré le ministre Erdan.

      La chaîne Falastin48 - Palestine48 a commencé d’émettre depuis Nazareth, une ville israélienne, à partir de deux camions stationnés devant un restaurant, qui font office de studios.

      La fermeture de la station n’est pas motivée par un contenu controversé, mais par des raisons de « souveraineté », comme l’a indiqué Erdan.

      Selon le ministère de la Sécurité publique, la chaîne opère sous l’égide de l’Autorité palestinienne en territoire israélien sans avoir reçu d’autorisation comme stipulé dans la clause 3 (a) de la loi sur la mise en œuvre de l’accord intérimaire concernant la Cisjordanie et la bande de Gaza (restriction de l’activité) de 1994.

      Selon le décret, la chaîne n’est pas autorisée à émettre « sur quelque lieu que ce soit à l’intérieur de l’Etat d’Israël » pour les six prochains mois.

      Le député arabe israélien Bassel Ghattas du parti Balad rattaché à la Liste arabe unifiée a qualifié de « fasciste » la décision prise par le ministre Guilad Erdan, dénonçant une atteinte à la « démocratie israélienne ».

      L’Autorité palestinienne a lancé le 18 juin (début du ramadan) « F48 » (Falastin 1948), sa chaîne de télévision destinée aux Arabes israéliens et financée par l’OLP, diffusée dans le cadre du bouquet Palsat, la télévision palestinienne par satellite.

      Les différentes sociétés de production partenaires devait émettre depuis la Galilée, le Néguev et ce qu’on appelle le « triangle » israélien (une concentration de villes et villages arabes proches de la ligne verte, NDLR). Ces émissions devaient être ensuite diffusées par satellite depuis Ramallah.

      La ligne éditoriale se concentrait essentiellement sur des sujets sociétaux et culturels alors que les sujets d’informations ne font pas encore partie de la grille des programmes en raison du coût de production élevé et du caractère sensible de ces derniers.

      Un officiel palestinien s’était confié à Haaretz au début du mois de juin, expliquant que la chaîne « F48 » était une tentative de l’Autorité palestinienne de reconnexion avec la population arabe israélienne.

      « La direction palestinienne commence vraiment à comprendre qu’il n’y aura pas de solution diplomatique négociée dans un futur proche, ce qui l’a conduit à un changement de politique », a-t-il déclaré.

      « Si les citoyens palestiniens d’Israël n’avaient auparavant aucun pouvoir décisionnel vis-à-vis du mouvement palestinien, cette tendance comme à s’inverser », avait ajouté le responsable, notant que cet élan avait été décuplé ces derniers mois avec l’émergence de la Liste arabe unifiée, qui a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme en Cisjordanie.

  • IsraelValley News : Nikos Kotzias (Ministre Grec) à Netanyahou : « Israël est un ami proche du peuple grec »
    7 juillet
    http://www.israelvalley.com/news/2015/07/07/47191/nikos-kotzias-ministre-grec-a-netanyahou-israel-est-un-ami-proche-du-p

    Bizarre, Bizarre. Pourquoi donc, alors qu’une crise exceptionnelle secoue le pays, le Premier Ministre Grec (photo) a donné son feu vert à ce que son Ministre des affaires étrangères Nikos Kotzias visite Israël ? On le saura bien un jour. Pour l’instant la version officielle est la suivante :

    IsraePresse : "Netanyahou s’est entretenu lundi avec le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Kotzias. Les deux hommes ont évoqué la crise économique qui frappe la Grèce depuis de nombreux mois. « Votre visite dans le pays intervient à un moment critique de votre histoire et je tiens à l’apprécier à sa juste valeur », a déclaré le chef du gouvernement israélien.

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    Le chef de la diplomatie grecque se rendra demain en Israël
    Publié 05 Juillet 2015
    http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/77278-150705-le-chef-de-la-diplomatie-grec-bientot-en-israel

    Le cabinet israélien a tenu une réunion spéciale sur la crise grecque et ses implications

    Au moment où l’avenir de la Grèce et son gouvernement sont suspendus à un fil, le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias est attendu demain, lundi, en Israël, la première visite de haut rang depuis l’arrivée au pouvoir de Syriza en janvier.

    Le gouvernement grec actuel est considéré comme critique envers la politique israélienne ; des membres importants de Syriza ont participé à la flottille Mavi Marmara en 2010 au cours de laquelle des activistes ont tenté de briser le blocus sécuritaire israélien sur la bande de Gaza. Le mois dernier, Kotzias a donné l’ordre au ministère des Affaires étrangères de commencer officiellement à utiliser le terme « Palestine » en se référant aux territoires contrôlés par l’Autorité palestinienne.

    Lors de sa visite, qui a été organisée il y a quelques semaines, Kotzias rencontrera le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou ainsi que le président Reuven Rivlin, mais aussi le ministre de l’Énergie Yuval Steinitz et de l’Intérieur Silvan Shalom, chargé des contacts entre Israël et les Palestiniens.

    Il doit également s’entretenir avec le chef de l’opposition, Yitzhak Herzog, avant de conclure sa visite mercredi à Ramallah, où il s’entretiendra avec la direction palestinienne.

    • http://www.20minutes.fr/monde/1646267-20150706-direct-non-referendum-grece

      20h58 : « L’Europe sans la Grèce, c’est une plaisanterie », estime le ministre grec des Affaires étrangères

      Nikos Kotzias, le ministre grec des Affaires étrangères, actuellement en visite officielle en Israël, a prôné la « prudence » après la victoire du non au référendum de dimanche. « Nous devons calmer les choses et continuer les négociations pour parvenir à un bon compromis », a-t-il affirmé lors d’une interview accordée à la télévision israélienne. « L’Europe sans la Grèce, c’est une plaisanterie », a-t-il ajouté, excluant la sortie de la Grèce de la zone euro.

  • Nouvelles arrestations de membres du Hamas en Cisjordanie - Moyen-Orient - RFI - 03-07-2015 - Avec notre correspondant à Ramallah, Nicolas Ropert
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150703-nouvelles-arrestations-membres-hamas-arretes-cisjordanie-fatah-mahmoud-

    Une centaine de membres du Hamas ont été arrêtés dans la nuit de jeudi à vendredi en Cisjordanie par les forces de sécurité palestiniennes qui les soupçonnaient de préparer des attaques contre l’Autorité palestinienne. Le Hamas, qui contrôle Gaza, dénonce une « dangereuse escalade qui bloque les efforts et la réconciliation » entre les mouvements palestiniens.

  • GAZA (Territoires palestiniens), 30 juin 2015 (AFP) - La police de la bande de Gaza, dirigée par le mouvement islamiste Hamas, a fermé mardi matin les bureaux de l’unique compagnie de téléphonie mobile de l’enclave palestinienne, accusée de fraude fiscale.

    Selon des experts, cela pourrait signifier la cessation de toutes les activités mobiles dans ce petit territoire où vivent 1,8 million d’habitants.

    Les policiers ont fermé le quartier général de la compagnie Jawwal dans l’ouest de la ville de Gaza et y ont apposé des affiches proclamant sa fermeture « sur ordre du procureur général ». Ce dernier avait ordonné cette fermeture la semaine dernière « pour évasion fiscale ».

    Après cette fermeture, Palestine Télécom, dont dépend Jawwal, a fermé l’ensemble de ses enseignes, « pour protester contre la fermeture du QG » de Jawwal, a expliqué un cadre du groupe, sous le couvert de l’anonymat.

    Ammar Al-Eker, dirigeant de Jawwal, a estimé dans un communiqué publié depuis le siège de sa compagnie à Ramallah, en Cisjordanie occupée, que la fermeture du QG à Gaza était « un coup dur porté directement aux intérêts des citoyens, qui vient s’ajouter aux souffrances des Gazaouis ». Jawwal « respecte la loi », a-t-il ajouté.

    Le Conseil des ministres palestiniens a condamné cette fermeture lors de sa réunion hebdomadaire mardi à Ramallah. Le gouvernement a dénoncé dans un communiqué une mesure « aggravant la division » et « se dressant sur le chemin de la réconciliation » qui constitue « une violation flagrante du droit fondamental et des lois palestiniennes ».

    Selon l’économiste Omar Chaabane, il est probable que Jawwal ait payé ses taxes à l’Autorité palestinienne, au pouvoir en Cisjordanie, et non au Hamas, qui contrôle Gaza depuis 2007 et qui refuse d’en rendre les clefs en dépit d’un accord conclu en avril 2014.

    « Il n’y a pas d’alternative à cette compagnie », a-t-il ajouté.

    Ce n’est pas la première fois que le conflit qui se joue depuis 2007 entre l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas et le Hamas porte sur des questions financières. En 2014, le Hamas avait fermé pendant plusieurs jours les banques de Gaza après une querelle portant sur les salaires des fonctionnaires.

    Dans le cadre de la signature en avril 2014 d’un accord de réconciliation, en vertu duquel un gouvernement d’union a été formé, les deux rivaux devaient mettre leurs différends de côté et notamment remettre à l’Autorité palestinienne le prélèvement des taxes à Gaza. Mais en refusant de payer les salaires des dizaines de milliers de fonctionnaires du Hamas, l’Autorité palestinienne a porté un coup à la réconciliation.

  • Les Palestiniens décidés à activer la Cour pénale internationale
    Le Monde.fr | 23.06.2015 | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant) et Stéphanie Maupas (La Haye, correspondance)
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/06/23/les-palestiniens-decides-a-activer-la-cour-penale-internationale_4659799_321

    Pour la première fois, l’Autorité palestinienne va transmettre des informations à la Cour pénale internationale (CPI), jeudi 25 juin. Membre de plein droit de cette instance depuis le 1er avril, l’Autorité palestinienne, par l’intermédiaire de son ministre des affaires étrangères, Riyad Al-Malki, veut nourrir la réflexion de la procureure Fatou Bensouda. Le 16 janvier, la magistrate a ouvert un examen préliminaire sur les crimes commis depuis le 13 juin 2014 dans les territoires palestiniens et Jérusalem-Est. Selon une source proche du dossier, l’Autorité palestinienne compte lui transmettre un argumentaire juridique sur l’extension des colonies israéliennes en Cisjordanie et sur les actions militaires de Tsahal, l’armée israélienne, en particulier dans la bande de Gaza, afin de l’inciter à ouvrir une enquête.

    • Les Palestiniens à l’offensive contre Israël devant la CPI
      Par Cyrille Louis Publié le 25/06/2015
      http://www.lefigaro.fr/international/2015/06/25/01003-20150625ARTFIG00071-les-palestiniens-a-l-offensive-contre-israel-deva

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      Palestine to submit hundreds of documents to ICC for 1st time
      June 25, 2015 12:30 P.M
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=766145

    • L’action des Palestiniens contre Israël devant la CPI est contreproductive
      AFP / 25 juin 2015
      http://www.romandie.com/news/Laction-des-Palestiniens-contre-Israel-devant-la-CPI-est-contreproductive/606165.rom

      Washington - La Maison Blanche a estimé jeudi que les efforts pour lancer des poursuites pour crimes de guerre contre Israël devant la Cour pénale internationale (CPI) étaient contreproductifs, précisant que Washington s’opposerait à toute initiative en ce sens.

      Les Etats-Unis ont clairement indiqué être opposés à des actions contre Israël devant la CPI car elles sont contreproductives, a indiqué le porte-parole du Conseil de sécurité nationale Alistair Baskey, au sujet du dépôt jeudi par les Palestiniens d’un premier dossier de documents auprès de la CPI, en vue de la convaincre d’ouvrir une enquête sur d’éventuels crimes de guerre israéliens.

      Les Etats-Unis ne sont pas membres de la CPI.

      La procureure Fatou Bensouda avait ouvert en janvier un examen préliminaire afin de déterminer si elle disposait d’assez d’éléments pour ouvrir une enquête sur des crimes de guerre présumés dans la bande de Gaza à l’été 2014.

      Le dossier déposé jeudi porte sur deux affaires.

      La première concerne des crimes présumés commis à Gaza lors du conflit, qui a tué 2.200 Palestiniens, des civils pour la plupart, et 73 Israéliens, principalement des soldats. La seconde porte sur la colonisation israélienne de la Cisjordanie occupée.

  • IsraPresse Netanyahou exige la fermeture de la chaîne Palestine 48 - IsraPresse
    http://www.israpresse.net/netanyahou-exige-la-fermeture-de-la-chaine-palestine-48

    Le Premier ministre Binyamin Netanyahou, qui détient également le portefeuille de la Communication, a demandé au directeur général de ce ministère, Shlomo Filber, d’œuvrer à la fermeture de la nouvelle chaîne de télévision financée par l’Autorité palestinienne. La chaîne, « Palestine 48 », qui diffuse depuis Nazareth, s’adresse aux Arabes israéliens et diffuse des émissions visant à renforcer leur « identité palestinienne », rapporte le site d’informations de droite Aroutz 7.

  • Le BDS va dévoiler un plan contre « les politiques discriminatoires » d’Israël | i24news -
    http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/69330-150428-le-bds-va-devoiler-un-plan-contre-les-politiques-discriminatoir

    Le ministre sud-africain de l’Enseignement supérieur et de la Formation, Blade Nzimande, qui devait se rendre à Ramallah, a été interdit d’entrée sur le territoire israélien.

    Nzimande avait été invité à Ramallah par son homologue palestinien du 25 au 29 avril.

    Son porte-parole a déclaré qu’il visiterait de toute façon l’Autorité palestinienne, malgré les mesures prises par Israël, selon le Times of Israel.

    Pretoria pourrait « prendre des mesures si l’interdiction n’est pas levée », a-t-il prévenu.

    « Nous ne permettrons pas à Israël de déterminer pour nous quel ministre peut ou non visiter la Palestine. Cela mine notre souveraineté et notre autodétermination nationale », a-t-il ajouté.

    Nzimande – à la tête du Parti communiste sud-africain – a qualifié la mesure israélienne de « déclaration d’agression diplomatique contre notre gouvernement. »