organization:autorité palestinienne

  • Fatah et Hamas | Chronique de Palestine
    Abdel Bari Atwan - 18 septembre 2017 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
    http://chroniquepalestine.com/fatah-et-hamas

    (...) Les rencontres entre le Hamas et Fateh ont abouti à des accords supposés lourds de conséquences. Le Hamas a exprimé sa volonté de dissoudre immédiatement son gouvernement (Conseil d’administration) à Gaza et d’organiser des élections à la présidence et à la législature de l’AP, ainsi qu’au Conseil national de Palestine. Il a également convenu de restructurer son appareil de sécurité et de donner tous les pouvoirs à un « gouvernement d’accord national » pour une période intérimaire en attendant la formation d’un « gouvernement d’unité nationale ».

    Mais on recherche en vain dans tous les documents et déclarations, la moindre référence à la fin de la coordination répressive entre l’Autorité palestinienne et Israël, ou à la réactivation de la résistance sous toutes ses formes contre l’occupation, ou au rétablissement des allocations aux prisonniers politiques palestiniens dans les prisons de l’occupation, ou à l’annulation des réductions de salaire pour les employés à Gaza. Aucune mention de ces problèmes n’a été faite.

    L’accomplissement le plus récent et plus importante des Palestiniens a été de forcer le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu à abandonner ses projets de renforcer le contrôle israélien sur la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. Cette victoire a été obtenue sans l’implication directe ou indirecte ni du Fatah ni du Hamas, ni d’aucune des autres factions qui sont sur le point de s’engager dans une autre série de dialogues et de rapprochements pouvant leur donner plus de crédibilité.

    Cela résume avec précision et sans détour l’état actuel de la politique palestinienne.
    Ils veulent que nous nous nous réjouissions de la dissolution du Conseil d’administration de Gaza et du fait que les représentants du Hamas et du Fatah s’embrassent, au motif que la réconciliation serait sur la bonne voie. Pas de problème, nous respecterons leurs souhaits. Mais jusqu’à quel point pouvons-nous être optimistes, et combien de semaines ou de mois faudra-t-il ? Quels sont les mécanismes pratiques pour la mise en œuvre des accords ? Comment le nouveau gouvernement sera-t-il constitué ? Y aura-t-il des garanties de véritables réformes dans toutes sortes de domaines ou que la corruption sera réellement éradiquée ? (...)

    • ONU Assemblée générale des Nations Unies
      Débat général de la 72e session
      https://gadebate.un.org/fr/72/%C3%A9tat-de-palestine
      État de Palestine
      S.E. M. Mahmoud Abbas, Président

      20 septembre 2017

      « Nous ne pouvons continuer d’être une Autorité sans autorité », a-t-il lancé, ajoutant que les Palestiniens ne peuvent rester les bras croisés face à la menace sur leur existence nationale, politique et sociale et sur leurs terres. Nous devons prendre des mesures différentes pour préserver notre existence nationale et laisser ouverts les horizons de paix et de sécurité. Parmi ces mesures, il a rappelé que la Palestine a invité la Cour pénale internationale (CPI) à ouvrir une enquête et à poursuivre les autorités israéliennes impliquées dans les colonies de peuplement et les agressions contre le peuple palestinien. Il a aussi indiqué que la Palestine va poursuivre son processus d’accession aux conventions, protocoles et organisations internationales, en droite ligne du statut d’Observateur qu’il a acquis auprès des Nations Unies.

  • Le Hamas fait un pas vers le Fatah
    Par Euronews | 17/09/2017
    http://fr.euronews.com/2017/09/17/le-hamas-fait-un-pas-vers-le-fatah

    Il est prématuré de conclure à la réconciliation entre les frères ennemis de Palestine, le Hamas et le Fatah. Mais c’est un premier pas qu’ont fait les deux parties, dimanche 17 septembre, à la suite d’une médiation de l’Egypte.

    Le Hamas a d’abord annoncé la dissolution de son comité administratif, qui dirige Gaza. Le mouvement d’Ismaël Haniyeh a aussi accepté la tenue d‘élections générales dans l’ensemble du territoire palestinien. “Le Hamas a pris une décision courageuse, sérieuse et patriotique en prononçant la dissolution de son gouvernement, a commenté son porte-parole, Fawzi Barhoum. La question est maintenant de savoir ce que le Fatah et le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, vont en faire.”

    Le Fatah a immédiatement réagi, positivement… mais en restant mesuré. “Nous espérons mettre en place un modèle dont d’autres pourraient s’inspirer, a déclaré un membre du comité central de l’organisation, Abbas Zaki. Car la cause palestinienne est une cause juste. Et notre peuple, qui est un grand peuple, a besoin de dirigeants responsables qui soient connectés avec lui.”

    Habitant de Gaza, Nour Saleh approuve l’initiative du Hamas. “J’ai appris la nouvelle en me réveillant ce matin, a-t-il confié. Et, en tant que jeune Palestinien, j’applaudis cette décision du Hamas de dissoudre son comité administratif. C’est un pas dans la bonne direction. Et j’espère que ce sens de l’unité nationale sera partagé par toutes les composantes du peuple palestinien.”

    Le passé incite toutefois à la prudence. La rupture entre les deux mouvements date des dernières élections générales, en 2006. Et depuis six ans, toutes les tentatives de réconcliation ont échoué.

  • UN chief calls for Palestinian reconciliation, end to Israeli blockade on Gaza
    Aug. 30, 2017 2:52 P.M. (Updated: Aug. 30, 2017 3:25 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=778915

    GAZA (Ma’an) — In a visit to the Gaza Strip on Wednesday, Secretary-General of the United Nations Antonio Guterres called for Palestinian national reconciliation and demanded that Israel’s decade-long blockade on the territory be lifted, describing life in the besieged coastal enclave as “one of the most dramatic humanitarian crises” he had seen.

    The UN chief, who held talks with Palestinian and Israeli leadership Monday and Tuesday, told reporters he was "deeply moved to be in Gaza today, unfortunately to witness one of the most dramatic humanitarian crises that I’ve seen in many years working as a humanitarian in the United Nations.”

    He said it was “important to open the closures,” imposed on the enclave, referring to the Israeli blockade that is upheld by Egypt on the Palestinian territory’s southern border.

    Guterres also announced the emergency release of $4 million from the UN Central Emergency Response Fund for UN operations in Gaza.

    #GAZA

    • Gaza : Guterres appelle à lever les blocus face à la crise humanitaire
      afp, le 30/08/2017
      http://www.la-croix.com/Monde/Gaza-Guterres-appelle-lever-blocus-face-crise-humanitaire-2017-08-30-13008

      Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé mercredi à la levée des blocus israélien et égyptien imposés à la bande de Gaza, en proie à « l’une des crises humanitaires les plus dramatiques » qu’il ait vues.
      « Je suis profondément ému d’être à Gaza aujourd’hui et d’être, malheureusement, le témoin de l’une des crises humanitaires les plus dramatiques qu’il m’ait été donné de voir en de nombreuses années de travail humanitaire aux Nations unies », a déclaré le responsable onusien.
      M. Guterres, qui a été Haut commissaire de l’ONU aux réfugiés (HCR) entre 2005 et 2015, effectuait sa première visite dans le territoire palestinien depuis son entrée en fonctions en janvier.
      « Il est important d’ouvrir les barrières » conformément à la résolution 1860 adoptée en 2009 par le Conseil de sécurité de l’ONU en pleine confrontation armée entre le mouvement islamiste Hamas, qui gouverne la bande de Gaza depuis 2007, et Israël, a dit M. Guterres.
      L’entourage du secrétaire général de l’ONU a confirmé que ce dernier avait bien à l’esprit les blocus imposés par Israël et l’Egypte à l’enclave, coincée entre ces deux pays et la Méditerranée.
      M. Guterres a aussi appelé la communauté internationale à renforcer son soutien humanitaire à la bande de Gaza, et indiqué qu’il avait ordonné le déblocage immédiat de quatre millions de dollars pour les activités de l’ONU dans le territoire.
      (…)
      La bande de Gaza risque de devenir « invivable » d’ici à 2020, s’alarme l’ONU.
      M. Guterres a souligné qu’au-delà de l’urgence à court terme, « la solution aux problèmes des Gazaouis n’est pas humanitaire ».
      – ’Signal important’ -
      Il a affirmé la nécessité que l’Autorité palestinienne et le Hamas, à couteaux tirés, surmontent leurs dissensions. Pour lui, ces divisions forment un obstacle à un règlement du conflit avec Israël et à la création d’un Etat palestinien.
      La Cisjordanie, où siège l’Autorité palestinienne, et la bande de Gaza « font toutes deux partie de la même Palestine », a-t-il assuré.
      M. Guterres, qui a rencontré les officiels de l’Autorité palestinienne mardi, ne devait pas voir ceux du Hamas, en vertu d’une politique restreignant les contacts politiques avec le mouvement.
      Le Hamas a néanmoins salué sa visite dans « la plus grande prison du monde », comme un « signal important » de la prise en compte des souffrances du peuple de Gaza.
      Depuis son arrivée dimanche à Jérusalem, M. Guterres a évolué sur la corde raide entre les intérêts israéliens et palestiniens, alors que l’entreprise de paix est enlisée.

    • L’ONU crie hélas dans le désert. Les grands médias occidentaux sont tenus par des suprémacistes blancs pro-Grand-Israël.
      Et l’essentiel des décideurs gouvernementaux occidentaux sont des des suprémacistes blancs pro-Grand-Israël.

      L’ONU n’a pas d’armée.

  • Une autorité palestinienne liberticide
    samedi 26 août 2017 | Ma’an News – 22 août 2017 | Traduction : Chronique de Palestine
    http://chroniquepalestine.com/autorite-palestinienne-liberticide

    Le groupe de défense des prisonniers palestiniens, Addameer, s’est joint à une opposition publique et croissante à l’Autorité palestinienne (AP) – que l’ONG a qualifiée de « régime toujours plus autoritaire » – pour une nouvelle loi à large application qui criminalise en réalité « toute forme de contestation numérique. »

    Le décret, publié le 24 juin par l’ex-président palestinien Mahmoud Abbas, a été qualifié par les groupes de défense des droits de l’homme de « draconien » et de « pire loi de l’histoire de l’AP », en imposant des peines de prison, du travail forcé et des amendes pour la production, la publication et le partage d’informations jugées dangereuses par l’AP.

  • Faire taire les journalistes palestiniens - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/faire-taire-les-journalistes-palestiniens.html

    Les attaques de l’AP et du Hamas contre les journalistes se sont intensifiées ces derniers mois, selon des groupes de défense des médias.

    Au début du mois, Jihad Barakat, un journaliste de Palestine Today TV, roulait entre la ville de Naplouse, dans le nord de laCisjordanie, et le village de la région de Tulkarem où il se rendait pour visiter la famille, lorsqu’il a remarqué quelque chose d’inhabituel à un point de contrôle militaire israélien.

    En violation du protocole, les soldats israéliens fouillaient le convoi du Premier ministre Rami Hamdallah (Autorité palestinienne). Barakat a sorti son téléphone et a rapporté l’incident. Quelques heures plus tard, il était arrêté par les forces de sécurité palestiniennes.

    Des militants des droits des médias et des journalistes ont exprimé immédiatement leur indignation sur les médias sociaux et exigé que Barakat soit libéré. Le hashtag « Où est Jihad » a été adopté pour les posts des médias sociaux condamnant sa détention, et des journalistes ont manifesté devant le bureau du Premier ministre. Le syndicat des journalistes a été mobilisé.

    Barakat a finalement été libéré sous caution, et accusé d’une litanie d’infractions fantaisistes, dont la mendicité. Il doit être jugé en septembre et ses collègues craignent que sa détention, ainsi que les autres arrestations qui ont eu lieu au cours des dernières semaines, soient une tentative pour les empêcher de travailler et pour faire taire leur critique légitime de l’Autorité palestinienne.

     

    Le Centre palestinien pour le développement et la liberté des médias (MADA) a noté que le nombre de violations commises à l’encontre des journalistes par l’AP en Cisjordanie et le Hamas à Gaza était beaucoup plus élevé en juin que le mois précédent.

    En plus des efforts de l’AP pour réduire la liberté des médias, les journalistes palestiniens en Cisjordanie doivent affronter les exactions des autorités israéliennes, qui vont jusqu’à la détention, le harcèlement et les restrictions de mouvement ; beaucoup de journalistes ont été tués ou blessés. ÀGaza, les journalistes se plaignent que le Hamas, qui contrôle le territoire assiégé, cherche à les intimider.

    « Cette année, nous avons assisté à une escalade des attaques contre des journalistes de diverses sensibilités », a déclaré Sherif Mansour, coordinateur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord au Comité pour la protection des journalistes. « L’AP et le Hamas vont jusqu’à arrêter et poursuivre en justice des journalistes politiques indépendants qui soutiennent l’autre camp, pour les faire taire ou les punir. »

    Le 8 juin, les autorités de Gaza ont arrêté Fouad Jaradeh, un journaliste de la télévision palestinienne dirigée par l’Autorité palestinienne, ce que la Fédération internationale des journalistes a dénoncé par la bouche de son président, Philippe Leruth, : « Les forces de sécurité du Hamas doivent cesser d’attaquer les journalistes de Gaza et de violer systématiquement leurs droits fondamentaux. »

    Jaradeh est toujours en prison. Son arrestation a eu lieu deux mois après que le journaliste de télévision palestinien, Taghreed Abu Tir, a été placé en détention provisoire et détenu pendant 10 jours. Il a été arrêté parce qu’il était soupçonné de travailler « en complicité avec Ramallah », c’est à dire l’AP, et de « faire un mauvais usage de la technologie ». Selon le Syndicat des journalistes palestiniens, Jaradeh a été contraint, par la force, à faire une fausse déposition.

    En 2016, MADA a documenté 134 violations contre les journalistes perpétrées par l’Autorité palestinienne et les autorités du Hamas en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Alors que le nombre de violations commises contre le personnel médiatique a diminué par rapport à l’année précédente, le Centre a noté une escalade dans le « traitement dégradant des journalistes lors des interrogatoires et des arrestations », qui pourrait s’apparenter à la torture.

    Le Centre a également noté que les journalistes étaient persécutés pour des publications personnelles écrites sur les réseaux sociaux. Depuis la libération de Barakat, au moins cinq journalistes de la Cisjordanie ont déclaré avoir été convoqués pour être interrogés par l’appareil de sécurité palestinien interne.

    Les inquiétudes, concernant l’espace de plus en plus réduit dans lequel les journalistes peuvent opérer, ont augmenté en juin, lorsque l’AP a bloqué 29 sites Web reliés soit au Hamas, soit à Mohammad Dahlan, l’ancien homme fort de Gaza, un allié devenu un ennemi du président palestinienMahmoud Abbas.

    « La décision de l’AP d’interdire des sites Web et d’exercer un contrôle sur le contenu du Web est très alarmante », a déclaré M. Mansour. Parmi les sites Web bloqués se trouve le Centre d’information palestinien affilié au Hamas, et Amad, le site Web pro-Dahlan.

    Une nouvelle loi sur les « crimes électroniques » votée par l’Autorité palestinienne préoccupe également les journalistes à cause des restrictions qu’elle menace d’imposer à leur travail. Selon Nour Odeh, une journaliste basée à Ramallah, la loi comble plusieurs lacunes importantes en matière de fraude, de chantage en ligne, de pornographie juvénile, de vol d’identité et d’autres crimes majeurs absents de l’appareil juridique existant.

    « Mais la loi utilise aussi des termes très vagues, pour définir des infractions, qui pourraient servir à poursuivre l’opposition politique ou les journalistes. Des termes comme le bien public, la sécurité nationale et la paix civile, a-t-elle déclaré. Certains articles de la loi [obligent aussi] les journalistes à révéler leurs sources, et naturellement, nous avons tous un problème avec ça. »

    Le directeur général de MADA, Mousa Rimawi, a noté que « la société civile n’a pas été consultée pour la rédaction [de la loi] qui s’est faite dans le plus grand secret », ajoutant que « certains de ses articles affectent le droit à la liberté d’expression et les droits à la vie privée ».

    Les groupes de défense des droits des médias pensent que les autorités de Gaza et de Cisjordanie utilisent les journalistes comme des pions du jeu politique. Le Fatahet le Hamas sont en conflit depuis plus d’une décennie, et toutes les tentatives pour réconcilier les deux parties ont jusqu’à présent échoué. La dissension a torpillé les efforts pour tenir des élections nationales, ce qui a permis à Abbas de rester presque 12 ans au pouvoir, alors que le mandat présidentiel est de quatre ans.

    La popularité d’Abbas a chuté ces dernières années et, selon un sondage, 65% des gens veulent qu’il démissionne. La répression des voix dissidentes a augmenté à mesure que sa popularité déclinait, en particulier celles des journalistes qui documentaient le mécontentement général contre la coordination sécuritaire de l’Autorité palestinienne avec Israël.

    Ainsi, en janvier 2016, les forces de sécurité palestiniennes ont arrêté Salim Sweidan à cause d’un rapport publié sur son site web qui accusait l’AP d’aider les autorités israéliennes à arrêter des habitants du village de Beit Furiq après le meurtre d’un colonel israélien et de sa femme. Sweidan a été accusé de calomnie, de falsification d’informations et d’incitation à la haine et à la violence.

    « Cela montre bien comment (…) les journalistes sont persécutés pour les empêcher de faire leur travail et d’informer le public, et comment ils sont utilisés comme des pions par l’AP et le Hamas pour régler leurs différends politiques », a déclaré M. Mansour.

    Dalia Hatuqa

     

    Article original en anglais : Crackdown aims to ‘silence’ Palestinian journalists, Aljazeera

    Traduction : Dominique Muselet pour Chronique de Palestine

    Photo de présentation : Un soldat palestinien empêchant une équipe de télévision palestinienne de filmer l’interdiction violente d’une manifestation près de Bi’lin – Photo : Lazar Simeonov

    * Dahlia Hatuqa est une journaliste palestinienne spécialisée sur le Moyen-Orient. Elle réside aux Etats-Unis et en Cisjordanie. Consultez son site Web. Elle est joignable sous Twitter : @DaliaHatuqa

    La source originale de cet article est Al-Jazeera
    Copyright © Dalia Hatuqa, Al-Jazeera, 2017
    http://www.mondialisation.ca

  • Interdiction d’Al-Jazeera en Israël : que faut-il en penser ? – Culture et politique arabes
    https://cpa.hypotheses.org/6339

    Cette affaire a au moins un mérite, celui de rappeler l’ordinaire des pratiques israéliennes dès lors qu’il s’agit de la liberté de la presse ! L’aura internationale de la chaîne qatarie fait que ce dossier a été quelque peu évoqué dans les médias mais les interdictions décrétées par les autorités israéliennes sont aussi anciennes et nombreuses que les prétextes pour les justifier. Pour s’en tenir à l’actualité récente, on peut ainsi rappeler le raid de l’armée israélienne, le 29 juillet dernier, dans les locaux de Palmedia. Cette société, installée à Ramallah et qui propose ses services à de grands groupes étrangers, est accusée de « fabrication de matériau susceptible d’inciter au terrorisme ». Un an plus tôt, la chaîne Palestine Today (qui continue à émettre depuis Gaza), trop « jihadiste » au goût de Tel-Aviv, avait été brutalement fermée et plusieurs de ses journalistes jetés en prison.

    Ces interdictions très peu démocratiques du droit à l’information s’appliquent au territoire plus ou moins « légitime » de l’État israélien puisque la chaîne Al-Musawa, préparée à Ramallah mais diffusée depuis Nazareth (avec des financements de l’Autorité palestinienne), s’est vu infliger vers la même époque une fermeture de 6 mois, pour « atteinte à la souveraineté israélienne ». Mais il peut aussi arriver que le gouvernement israélien fasse taire les voix palestiniennes qui ne lui conviennent pas bien au-delà de ses frontières. On se souvient ainsi qu’en mars 2016, le bureau du Premier ministre israélien s’est vanté d’avoir fait exclure, à sa demande, la chaîne Al-Aqsa d’Eutelsat, un satellite européen, mais de droit français…

    #cpa #palestine

  • Macron soutient un État palestinien indépendant | Middle East Eye
    7 juillet 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/macron-soutient-un-tat-palestinien-ind-pendant-72819652

    Le président Emmanuel Macron qui a reçu mercredi le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a réaffirmé le soutien de la France à une solution à deux États pour ramener la paix entre Israéliens et Palestiniens.

    Il a aussi dit soutenir l’initiative de dialogue du président américain Donald Trump, qui a rencontré en mai les dirigeants israéliens et palestiniens et espère relancer des négociations de paix.

    « Cette paix doit passer par la réalisation des droits légitimes des Palestiniens à disposer d’un État indépendant, et passe aussi par la sécurité d’Israël, à laquelle la France est indéfectiblement attachée », a dit le président français.

    Mais il a exprimé sa « préoccupation face à la dégradation de la situation en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et à Gaza », et a souhaité que « la France puisse faciliter les discussions ».

    « Il n’existe aucune alternative viable à une solution à deux États mais aujourd’hui cette solution est mise en péril sur le terrain et dans les esprits », a-t-il poursuivi.

    « Les causes de cette érosion sont connues : la France a toujours condamné la poursuite de la colonisation, illégale au regard du droit international, et qui a atteint depuis le début de l’année un niveau sans précédent », a poursuivi le président français.

    « L’absence d’horizon politique nourrit le désespoir et l’extrémisme », a-t-il conclu.

    Les deux dirigeants ont par ailleurs signé un accord pour créer un lycée français à Ramallah, qui ouvrira à la rentrée.

    #Palestine_France

  • À Gaza, Israël fait des expérimentations sur des humains en situation de stress et de privations
    Gideon Levy | 2 Juillet 2017 | Traduction de l’anglais (original) par Dominique Macabies.
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/gaza-isra-l-fait-des-exp-rimentations-sur-des-humains-en-situation-de

    L’une des plus grandes expériences impliquant des sujets humains jamais réalisée est en train de se dérouler actuellement sous nos yeux, et le monde entier regarde les bras croisés.

    Ce projet vient d’atteindre son paroxysme dans l’indifférence générale. Il s’agit d’une expérience sur êtres humains pour laquelle aucune des institutions scientifiques internationales n’a obtenu l’approbation de la déclaration d’Helsinki. Son but ? Examiner les comportements humains dans des situations de tension extrême et de privations.

    Il ne s’agit pas d’un groupe expérimental de quelques dizaines, centaines, ni de milliers ou dizaines de milliers, ni même de centaines de milliers des personnes. Les sujets de cette expérience ne sont pas moins de deux millions d’êtres humains.

    Jusqu’à présent, ils ont réussi d’une façon stupéfiante à résister à cette épreuve. Évidemment, on a certes constaté quelques turbulences dans la cocotte minute à l’intérieur de laquelle ils sont confinés, mais elle n’a pas encore explosé. La bande de Gaza est sous observation afin de déterminer quand et comment elle finira par exploser. Ce n’est visiblement qu’une question de temps.

    Voici comment est présentée cette expérience par Israël, l’Autorité palestinienne et l’Égypte : qu’arrive-t-il quand deux millions d’êtres humains sont privés d’électricité presque tout le temps, de jour comme de nuit ? Que leur arrive-t-il en hiver et au printemps, et surtout maintenant que frappe la terrible chaleur de l’été au Moyen-Orient ?

    Cette expérience, comme toutes celles de ce genre, s’échelonne en une succession de phases. On va faire cuire la grenouille dans de l’eau chauffée, progressivement, jusqu’à ébullition.

    Pour commencer, Gaza fut privée d’électricité pendant environ huit heures sur 24, puis environ douze heures, et maintenant le temps de privation d’électricité a été porté à un tel niveau que les deux millions d’habitants de Gaza n’en disposent qu’environ 2 heures et demi sur 24. Examinons-en maintenant les effets sur les sujets. Voyons comment ils réagissent. Et que se passe-t-il quand on leur accorde l’électricité pendant seulement une heure par jour ? Ou pourquoi pas une heure par semaine ? Cette expérience n’en est qu’à ses débuts et personne ne peut prévoir comment elle va tourner. (...)

  • La crise du Golfe et la Palestine
    par Abdel Bari Atwan
    27 juin 2017 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine
    http://chroniquepalestine.com/crise-golfe-palestine

    Les rivalités entre les États arabes ont toujours eu un grand impact sur la politique palestinienne. Une conséquence inattendue de la crise qui dure depuis un mois entre le Qatar et ses quatre détracteurs arabes a consisté à réunir deux ennemis palestiniens : le mouvement islamiste du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza et jouit depuis longtemps du soutien du Qatar, et l’ancien chef de la sécurité de Gaza, Muhammad Dahlan, qui a longtemps aspiré au leadership du mouvement du Fatah qui domine l’Autorité palestinienne (PA).

    Le Hamas a finalement reconnu cette semaine que ses représentants avaient discuté avec le camp de Dahlan depuis un certain temps et avaient trouvé un accord apparemment considérable. La divulgation en a été faite par l’adjoint au chef du bureau politique du mouvement Khalil al-Hayya lors d’une conférence de presse dans la bande de Gaza sous blocus.

    #Hamas #Dahlan #GAZA

  • Avant un vote de l’UNESCO sur Hébron, Israël en interdit l’entrée à une mission d’enquête
    The Times of Israël | Raphael Ahren 26 juin 2017
    http://fr.timesofisrael.com/avant-un-vote-de-lunesco-sur-hebron-israel-en-interdit-lentree-a-u

    Israël a refusé vendredi l’entrée dans la ville de Hébron, en Cisjordanie, à une mission d’information, avant une tentative palestinienne de faire inscrire le Tombeau des Patriarches sur la liste des sites menacés des Nations unies.

    Un groupe d’universitaires indépendants du Conseil international des monuments et des sites voulait accéder au lieu saint contesté depuis que l’Autorité palestinienne (AP) a annoncé en avril son projet de le faire ajouter à la liste des sites du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO.

    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a cependant refusé de leur accorder les autorisations demandées.

    « Par stratégie et par principe, l’Etat d’Israël ne prendra pas part et ne légitimera aucun geste politique palestinien sous prétexte de culture et de patrimoine », a déclaré Carmel Shama-Hacohen, l’ambassadeur d’Israël à l’UNESCO.

  • L’Égypte livre du carburant à Gaza pour faire face à la crise de l’électricité
    France 24 - Dernière modification : 21/06/2017
    http://www.france24.com/fr/20170621-egypte-gaza-carburant-israel-crise-electricite

    Gaza a reçu de l’Égypte mercredi une première livraison de carburant. L’enclave palestinienne subit une crise de l’électricité depuis qu’Israël a réduit ses livraisons il y a deux mois.

    L’Égypte a débuté mercredi 21 juin la livraison d’un million de litres de carburant à Gaza. Les deux millions d’habitants de l’enclave palestinienne ne disposent plus que de deux heures de courant par jour depuis qu’Israël a réduit ses livraisons d’électricité à Gaza lundi.

    Ce carburant, entré par camions vers le terminal de Rafah, la seule ouverture de Gaza sur le monde qui ne soit pas tenue par Israël, sera directement acheminé vers l’unique centrale électrique de l’enclave côtière, à l’arrêt faute de fuel depuis deux mois.

    Mi-juin, le gouvernement israélien avait annoncé qu’il réduirait la quantité d’électricité acheminée vers la bande de Gaza, arguant que l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas refusait désormais de régler la facture d’électricité de la bande de Gaza gouvernée sans partage par le Hamas islamiste.(...)

    #GAZA

    • Gaza : l’Egypte livre du carburant pour relancer la production électrique
      RFI | Publié le 22-06-2017
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20170622-bande-gaza-electricite-livraison-fuel-centrale-energie-egypte

      (...) Au seuil de de l’entrée de l’unique centrale électrique de Gaza, raconte notre correspondante, Marine Vlahovic, les drapeaux palestinien et égyptien flottent au vent. Se frayant un passage à grands coups de klaxon, huit camions citernes s’en approchent. Faute de carburant, cette usine était à l’arrêt depuis deux mois. Et, depuis qu’Israël a réduit sa livraison d’électricité en début de semaines, certains quartiers de l’enclave palestinienne ne bénéficiaient plus que de deux à trois heures de courant par jour. C’est avec soulagement que Tawfiq Abu Na’eem, chef de la sécurité dans la bande de Gaza, accueille devant le portail ce premier convoi de fuel : « Cette livraison est le fruit d’un accord entre le Hamas et l’Egypte conclu au Caire la semaine dernière et c’est grâce à cela que le fuel a pu arriver à la centrale électrique de Gaza. »

      Un accord salvateur, négocié lors de la visite d’une délégation du Hamas en Egypte la semaine dernière. Mais limité : un million de litres de carburant acheté à l’Egypte permettant de fournir sept heures d’électricité pendant trois jours. Un accord insuffisant pour Mukhaimer Abu Saada professeur de sciences politiques à l’université Al-Azhar de Gaza : « Peut-être que l’Egypte sera en mesure de résoudre partiellement la crise de l’électricité. Mais ce n’est pas suffisant pour rélger tous les problèmes auquel est confronté Gaza, et nous avons besoin d’une réconciliation entre le Fatah et le Hamas pour sortir les Palestiniens de ces difficultés et les résoudre une bonne fois pour toutes. »

      Cependant, les perspectives d’une réconciliation s’éloignent alors que les tensions entre le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas sont au plus fort.

  • Une catastrophe se profile à Gaza
    Par Charlotte Silver le 12 juin 2017 | The Electronic Intifada | Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/06/14/une-catastrophe-se-profile-a-gaza

    Israël va réduire de 40 % sa fourniture d’électricité dans la Bande de Gaza occupée, transformant une situation déjà désastreuse en catastrophe.

    Israël dit que la prochaine réduction, approuvée dimanche par le ministère israélien, se fonde sur une requête de l’Autorité Palestinienne.

    Avant la réduction, la population de deux millions de Gazaouis n’a reçu que quatre heures d’électricité par jour, les hôpitaux, la désalinisation et les usines de traitement des eaux usées étant gravement mis en péril ou rendus inopérants.

    Déjà, les services médicaux, y compris les graves interventions chirurgicales, ont été sévèrement réduits à cause de la constante crise énergétique.

    Les groupes électrogènes de l’hôpital sont au bord de la panne, a déclaré lundi Gisha, association israélienne de droits de l’Homme qui surveille le blocus de Gaza.

    Gisha a écrit dimanche une lettre urgente au ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman, l’avertissant qu’une réduction supplémentaire d’électricité « est la ligne rouge à ne pas dépasser ».

    On dit maintenant aux Palestiniens de Gaza de se préparer au pire. On dit que la coupure réduira la moyenne quotidienne d’électricité de 45 minutes supplémentaires.(...)

    #Gaza

  • Hydro-Québec coopérera avec Israël pour contrer les cyberattaques | Martin Croteau |Publié le 22 mai 2017
    http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201705/22/01-5100151-hydro-quebec-cooperera-avec-israel-pour-contrer-les-cyb

    (HEFTZIBA, Israël) Victime de 500 tentatives de piratage par année, Hydro-Québec a conclu lundi une entente de partage d’information avec la société d’État israélienne de production d’électricité.

    La Israeli Electric Corporation subit chaque année des millions de cyberattaques. Elle a développé une expertise de pointe pour contrer les pirates.

    Les deux entreprises formeront un comité conjoint qui se réunira périodiquement pour échanger des renseignements sur les menaces informatiques.

    Le président du conseil d’administration d’Hydro, Michael D. Penner, affirme que la société d’État n’a jamais été paralysée par une attaque. Mais la direction veut éviter à tout prix qu’un pirate ne parvienne à paralyser le réseau.

    • Couillard anticipe sa rencontre avec Netanyahou
      Marc-André Gagnon | Mardi, 23 mai 2017
      http://www.journaldequebec.com/2017/05/23/couillard-anticipe-sa-rencontre-avec-netanyahou

      TEL AVIV | Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, anticipe « avec intérêt » sa rencontre prévue jeudi avec Benyamin Netanyahou, « un homme très direct ».

      Pour sa toute dernière journée de mission avant le retour au Canada, M. Couillard sera reçu par le premier ministre de l’État d’Israël, en début d’après-midi, à Jérusalem, à peine 72 heures après le passage du président américain Donald Trump.

      « On me dit que c’est un homme très direct, alors je vais lui parler très directement du Québec », a résumé le premier ministre du Québec.

      « Je suis là pour représenter le Québec et promouvoir les intérêts du Québec. C’est ma principale mission. C’est de cette façon également que je vais interagir », a-t-il ajouté.

      « Je ne connais pas M. Netanyahou, c’est la première fois que je le rencontre », a souligné le premier ministre du Québec.
      (...)
      Paix avec la Palestine

      Même s’il ignore « jusqu’à quel point » le chef de l’État hébreu voudra engager la discussion, M. Couillard souhaite notamment l’entendre au sujet du processus de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne, et l’espoir semé par la visite de M. Trump cette semaine.

      Discuter de ce sujet, « oui, c’est délicat », a reconnu M. Couillard. « Mais je le ferais très naturellement en disant : écoutez, donnez-moi votre vision de la situation. »

      Pour ce qui est de l’état de la situation actuelle en Palestine, dont il a pu s’imprégner en se rendant à Ramallah, dimanche dernier, M. Couillard n’entend pas aller aussi loin que le député de Québec solidaire l’a invité à le faire, la semaine dernière. Le député de Mercier l’a notamment invité à dénoncer l’occupation israélienne en Cisjordanie.

      « Je suis venu ici d’abord pour construire de l’amitié avec Israël, [...] pour construire une économie forte, innovante grâce à une contribution mutuelle [...], avec un souci également pour les territoires palestiniens, l’Autorité palestienne », a dit M. Couillard.

  • Les Palestiniens de Balata en colère contre « deux occupations »
    Emilio Minassian > 17 mai 2017
    http://orientxxi.info/magazine/les-enfants-maudits-de-balata,1859
    http://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/42a1a8a9eaca886b97a3323efafece-19c70.jpg?1494923719 Balata, 1er mars 2016. Les membres des BMA manifestent leur soutien à Mahmoud Abbas. ZUMA Press, Inc./Alamy Stock Photo.

    À Balata, près de Naplouse, les émeutes et affrontements entre les forces de sécurité palestiniennes et des groupes de jeunes combattants se réclamant du Fatah sont fréquents depuis plusieurs années. L’enjeu ? Le contrôle politique et social d’un camp dont le glissement vers la dissidence urbaine n’a cessé de s’amplifier au fil des ans. Et la répression qu’y exerce l’Autorité palestinienne n’est pas près d’inverser la tendance.

    • « Je me demande souvent si nous ne sommes pas finalement un rouage de la machine incessante à l’œuvre pour renforcer la présence israélienne dans les territoires palestiniens. Bien sûr, ici et là nous empêchons certains dégâts, nous obtenons parfois des succès, mais dans l’ensemble ne contribuons-nous pas beaucoup plus à maintenir la fiction d’une Autorité palestinienne qui n’a en réalité pas de pouvoirs », permettant à Israël d’agir à sa guise ? Ainsi s’interroge ouvertement un employé de la délégation de l’UE en Palestine.

  • Hébron 2017 : « Moins de Palestiniens, davantage de checkpoints » Amira Hass | Publié le 18 avril 2017 sur Haaretz | Traduction : Jean-Marie Flémal
    http://www.pourlapalestine.be/hebron-2017-moins-de-palestiniens-davantage-de-checkpoints

    Vingt ans après que Hébron a été divisé en deux zones distinctes, les Palestiniens qui sont restés dans la section contrôlée par Israël constituent un témoignage de courage et d’endurance.

    Les soldats qui patrouillaient parmi les maisons et les oliviers ont demandé à voir les papiers d’identité de Khaled Abu Sh’kheidam, 20 ans. Il les a sortis et les soldats ont vérifié si la couverture plastifiée portait un chiffre écrit à la main qui correspondait à leurs listes. C’était effectivement le cas. Abu Sh’kheidam est rentré chez lui, à quelques mètres de l’endroit où les militaires l’avaient interpellé.

    Ce samedi précédant Pâques, ces soldats suivaient des ordres. Depuis dix-huit mois, l’armée israélienne interdit l’entrée des Palestiniens qui ne font pas partie des 1 200 résidents du quartier palestinien de Tel Rumeida, dans la partie occidentale de Hébron.

    Comme tous ses voisins, Abu Sh’kheidam sait qu’il doit toujours avoir ses papiers en poche – même quand il sort ses immondices. Vingt ans se sont écoulés depuis la signature des accords de Wye Plantation, en vertu desquels 80 pour 100 de Hébron a été transféré sous l’Autorité palestinienne. Chaque famille palestinienne restée dans les 20 autres pour 100 (la zone appelée H2) est un témoignage de courage et d’endurance.(...)

    #Hebron

  • L’Autorité de Ramallah ampute gravement les salaires de ses employés dans Gaza
    11 avril 2017 – Isra Namey – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
    http://chroniquepalestine.com/autorite-ramallah-ampute-salaires-employes-gaza

    (...) Un haut responsable du Hamas, Yahia Moussa, a déclaré à Al Jazeera que le Hamas rejette les prétextes avancés par l’Autorité palestinienne pour justifier sa décision.

    « Si les affirmations de l’AP selon quoi elle fait face à des problèmes financiers sont vraies, pourquoi ne met-elle en œuvre ces réductions et autres mesures d’austérité que sur les habitants de Gaza ? » a souligné Mousa, faisant écho aux questions dans le territoire, où l’on s’interroge de savoir pourquoi il ne s’agit que des employés de l’AP à Gaza et non ceux de Cisjordanie, qui sont ciblés par les coupes budgétaires.

    « Ces pratiques sont un effet manifeste de la politique biaisée de l’Autorité palestinienne contre le peuple palestinien à Gaza, et qui a pour objectif d’aggraver la déconnexion entre Gaza et la Cisjordanie occupée ».

    Une poignée de manifestants en colère ont menacé de lancer une grève de la faim pour mettre l’AP et son président, Mahmoud Abbas, sous pression pour qu’ils reviennent immédiatement sur leur dernière décision si contestée.

    Tarek Dadeh était l’un de ces manifestants. « Nous sommes tombés victimes du sale jeu qu’ils jouent les uns contre les autres. Ils [l’AP et le Hamas] doivent arrêter cette farce et arrêter de louer leur peuple tout en sabotant leurs moyens de subsistance qui sont déjà faibles », a déclaré Dadeh à Al Jazeera.(...)

    #inter-palestinens

  • Israël ferme le bureau d’un cartographe palestinien à Jérusalem – Site de la chaîne AlManar-Liban

    http://french.almanar.com.lb/300441

    Il a été arrêté et libéré mais son matériel est confisqué et son bureau fermé, mis sous scellés pour six mois. Je croise les doigts pour qu’il ait pensé à bien faire ses sauvegardes.

    La police de l’occupation israélienne a fait fermer mardi un centre d’étude palestinien de Jérusalem-Est annexée, et brièvement arrêté son directeur, le célèbre cartographe #Khalil_Toufakji, l’accusant de travailler pour le compte des services de sécurité palestiniens.

    Selon l’AFP, la police israélienne a fait état de la fermeture pour six mois d’un bureau « dépendant de, et financé par, l’Autorité palestinienne », interdite d’activité politique et culturelle à Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la Ville sainte, occupée par Israël.

    #israël #palestine #cartographie #occupation #annexion #colonisation

  • Basel Al-Araj, martyr de la coopération sécuritaire entre Israël et l’Autorité palestinienne
    par Emilio Minassian > 13 mars 2017
    http://orientxxi.info/magazine/basel-al-araj-martyr-de-la-cooperation-securitaire-entre-israel-et-l-aut

    (...) En avril 2016, il est arrêté par l’Autorité palestinienne (AP) avec deux autres jeunes et incarcéré sans charge. Présentée d’abord à la famille comme une mesure de routine, leur détention est peu après revendiquée dans une interview par le président Mahmoud Abbas comme une preuve du bon fonctionnement de la coopération sécuritaire entre Israël et l’Autorité palestinienne en vue de prévenir des attaques terroristes. L’AP prétend alors que Basel Al-Araj a été arrêté en possession d’armes et qu’il préparait une attaque en Israël. Plus tard, il sera dit à sa famille que son emprisonnement visait à le protéger des Israéliens. Derrière cette communication brouillonne de l’AP, l’arrestation de Basel Al-Araj par les services de sécurité palestiniens s’inscrit avant tout dans le contexte du durcissement autoritaire du régime de Ramallah dont de nombreux jeunes de Cisjordanie font les frais. La répression politique déployée par l’AP ne se limite en effet pas aux islamistes, mais vise les activistes issus de tous horizons impliqués dans la lutte contre l’occupation, les acteurs des mouvements sociaux, les syndicalistes autonomes... (...)

    #Basel_Al-Araj

  • Un célèbre militant palestinien tué dans un raid israélien
    Par Maureen Clare Murphy, 6 mars 2017 | Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine | Source : The Electronic Intifada
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/03/12/un-celebre-militant-palestinien-tue-dans-un-raid-israelien

    En novembre 2011, Basil al-Araj faisait partie d’un groupe de militants palestiniens de Cisjordanie qui étaient montés à bord d’un bus israélien vers Jérusalem pour essayer de faire connaître le régime israélien de restrictions à la circulation. Le bus a été arrêté à un checkpoint où tous les militants ont été arrêtés et obligés de repartir. (Oren Ziv / ActiveStills)

    Les forces israéliennes ont tué lundi un célèbre militant palestinien au cours d’un raid sur une maison de la ville d’al-Bireh, près de Ramallah, siège de l’Autorité Palestinienne en Cisjordanie.

    « Le martyr Basil al-Araj était un combattant de la liberté, intellectuel et théoricien du soulèvement de la jeunesse palestinienne. Il était engagé sur le chemin de la résistance, de l’intifada, de l’unité, du retour et de la libération de la totalité de la terre de Palestine », a déclaré le Front Populaire de Libération de la Palestine après la tuerie.

    Des témoins ont dit aux médias qu’ils ont vu al-Araj traîné hors de chez lui. C’est Israël qui détient son corps.

    La police israélienne a déclaré que « lorsque les forces israéliennes sont arrivées sur place, le terroriste palestinien a ouvert le feu sur elles, provoquant un échange de tirs entre les forces israéliennes et [le] terroriste palestinien, conduisant à sa mort ».

    Aucun soldat israélien n’a été blessé. Deux Palestiniens ont été blessés pendant les affrontements avec les forces israéliennes qui ont fait suite au raid.

    Un porte-parole de la police israélienne a dit d’al-Araj qu’il était le chef d’une cellule « qui planifiait des attaques terroristes contre les Israéliens ». Les militaires israéliens ont dit qu’ils avaient trouvé deux M-16 et un fusil Carlo improvisé dans la maison.

    La police israélienne a présenté une séquence vidéo du raid montrant des soldats qui ouvraient le feu tout en fouillant la maison. On ne voit pas al-Araj sur la vidéo.

    Mustafa Barghouti, médecin et chef du parti de l’Initiative Nationale Palestinienne, met en doute les affirmations parlant de fusillade, disant aux médias : « Si al-Araj avait eu quelque possibilité de tirer, il n’aurait pas pu tirer plus d’une balle. La maison était criblée de balles israéliennes. »

    Un journaliste du réseau de télévision al-Ghad n’a trouvé aucune preuve comme quoi al-Araj aurait tiré sur les soldats, simplement des preuves que les forces israéliennes avaient ouvert le feu sur al-Araj. La vidéo d’al-Ghad tournée dans l’appartement dans lequel al-Araj a été tué montre que les murs et le plafond sont criblés de balles et que les affaires d’al-Araj sont saccagées :
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=267&v=jQVf0IFgqp4


    Des témoins ont dit aux médias qu’ils ont vu al-Araj traîné hors de chez lui. C’est Israël qui détient son corps. (...)

    #Basel_al-Araj

  • Basel al-Araj, par Motasem Khaleel
    Ramallah - 6 mars 2017
    Basil al-Araj assassiné par les forces israéliennes d’occupation après un emprisonnement dans les geôles de l’AP et des mois de clandestinité
    Par Samidoun | Traduction : MR pour ISM
    http://www.ism-france.org/temoignages/Basil-al-Araj-assassine-par-les-forces-israeliennes-d-occupation-apres-u

    Basil al-Araj, 31 ans, militant et écrivain palestinien poursuivi par Israël depuis près d’un an, a été exécuté par les forces d’occupation, lors d’une attaque de son domicile à el-Birehn, ce matin avant l’aube. Al-Araj, originaire du village de Walaja, près de Bethléem, a riposté et résisté aux forces d’invasion pendant deux heures avant que les soldats de l’occupation se ruent dans la maison où il séjournait et l’abattent à bout portant. Ils ont ensuite emmené son corps dans un lieu non révélé.

    Les soldats du régime d’occupation ont attaqué la maison à la roquette et ont exécuté Al-Araj dans une grêle de balles. Ils avaient attaqué la maison familiale d’Al-Araj à Al-Walaja à maintes reprises au cours des derniers mois.

    Al-Araj, écrivain et militant impliqué dans un large éventail de luttes populaires palestiniennes pour la libération, faisait partie des jeunes palestiniens qui se consacrent à la revitalisation du mouvement palestinien de libération nationale. Il faisait partie des 6 jeunes (photo ci-dessous) libérés des prisons de l’Autorité palestinienne après près de 6 mois de détention, et après une grève de la faim ; Al-Araj et un autre jeune avait été arrêté en a Avril, dans ce qui a été présenté comme une victoire de la coordination sécuritaire entre l’AP et Israël. Pendant leur détention dans les geôles de l’AP, ils ont subi des mauvais traitements et des tortures par les forces sécuritaires de l’AP.


    Après que leur grève de la faim et une médiatisation de leur affaire, dont des protestations après les articles sur leurs tortures, ont entraîné leur libération, quatre des jeunes – Mohammed al-Salameen, Seif al-Idrissi, Haitham Siyaj, et Mohammed Harb – ont été arrêtés par les forces israéliennes d’occupation. Ils ont été incarcérés sous le régime de la détention administrative, emprisonnement sans inculpation ni procès.

    L’exécution extrajudiciaire de Basil al-Araj est encore un autre exemple de l’utilisation continue des « raids d’arrestation » pour assassiner les Palestiniens en lutte, dont le meurtre d’Abdullah Shalaldeh à l’hôpital et celui de l’ancien prisonnier Muataz Washaha. Elle met également en lumière, une fois encore, la réalité dévastatrice et mortelle de la « coordination sécuritaire » entre l’occupation israélienne et l’Autorité palestinienne pour les Palestiniens luttant pour leur libération, poursuivis et emprisonnés par cette coordination jusqu’à être exécutés.(...)

    #Palestine_assassinée
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    Ramallah : Dans une dernière lettre, Basel al-Araj, militant palestinien assassiné, réfléchit sur sa mort imminente -
    Ramallah - 7 mars 2017 | Maan News | Traduction : MR pour ISM
    http://www.ism-france.org/temoignages/Dans-une-derniere-lettre-Basel-al-Araj-militant-palestinien-assassine-re

    07.03.2017 – Dans une dernière lettre écrite avant d’être tué par les forces israéliennes après deux heures de fusillade, le militant et écrivain palestinien Basel al-Araj révèle ses pensées sur sa fin inéluctable.
    Al-Araj, 31 ans, originaire du village de al-Walaja, dans le district de Bethléem, fuyait les autorités d’occupation depuis Septembre 2016, date de sa libération de la prison palestinienne où il avait été détenu sans inculpation ni explication pendant 5 mois, pendant lesquels il s’est joint à une grève de la faim pour protester contre la torture et les mauvais traitements.

    La police israélienne avait accusé al-Araj d’être « le chef d’une cellule terroriste qui planifiait des attaques contre les Israéliens et les forces de sécurité. »

    Après un mois de chasse à l’homme, les forces d’occupation ont encerclé une maison, à la périphérie du camp de réfugiés de Qaddura, où al-Araj séjournait, tôt lundi matin, déclenchant un échange de tirs entre al-Araj et les forces armées au cours duquel le jeune Palestinien a été tué faute de munitions, selon des témoins et la police israélienne.

    Certains palestiniens ont toutefois soulevé des questions sur le récit de la police israélienne, selon lequel al-Araj a pu riposter ; ils soulignent que le jeune homme – bien connu dans sa communauté comme intellectuel et militant – n’avait pas vraiment le profil typique d’un attaquant.

    « Salutations du nationalisme arabe, de la patrie et de la libération, » dit la lettre partagée sur les réseaux sociaux par sa famille. « Si vous lisez ces mots, cela signifie que je suis mort et que mon âme est montée à son créateur. Je prie Dieu de le rencontrer avec un cœur sans culpabilité, volontairement, sans réticence et sans le moindre soupçon d’hypocrisie. »

    Al-Araj continue en réfléchissant sur la difficulté d’écrire un testament, comme beaucoup d’autres Palestiniens qui ont été tués par les forces israéliennes.

    « Qu’il est dur d’écrire son propre désir. Pendant des années j’ai lu des testaments écrits par des martyrs, et ces volontés m’ont toujours déconcerté. Ils étaient courts, rapides, sans grande éloquence. Ils n’étanchaient pas notre soif de trouver des réponses sur le fait d’être martyr, » écrit-il.

    « Maintenant que je marche vers ma mort fatale, je suis satisfait d’avoir trouvé mes réponses. Que je suis stupide ! Y-a-t-il quelque chose de plus éloquent et de plus clair que la volonté d’un martyr ? J’aurais dû écrire cela il y a plusieurs mois, mais ce qui m’a retenu, c’est que cette question est pour vous, les gens vivants, alors pourquoi devrais-je répondre à votre place ? Cherchez les réponses vous-mêmes, et pour nous, les habitants des tombes, tout ce que nous cherchons c’est la miséricorde de Dieu. » (...)

    https://seenthis.net/messages/575658

    • Israel continues to hold body of slain Palestinian activist Basel al-Araj
      March 10, 2017 3:49 P.M. (Updated: March 10, 2017 3:49 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=775882

      BETHLEHEM (Ma’an) — Israeli authorities postponed on Friday returning the body of slain Palestinian activist Basel al-Araj until further notice, the Palestine Red Crescent Society (PRCS) said in statement.

      According to the statement, Israel had announced on Thursday to return al-Araj’s body at a checkpoint near his home town of al-Walaja, near Bethlehem in the southern occupied West Bank Friday afternoon.

      Al-Araj, 31, was killed by Israeli forces Monday in a two-hour shootout at a home in the outskirts of the Qaddura refugee camp, where al-Araj was staying.

      The activist had been on the run from Israeli authorities since September, when he was released from Palestinian prison after being detained without charges or explanation for five months, during which he joined a hunger strike amid reports of torture and mistreatment.

      Israeli police had accused al-Araj of being the “head of a terrorist cell that planned attacks against Israelis and security forces.”

      Al-Araj’s killing has sparked outrage as some Palestinians have raised questions about the Israeli police narrative that it would have been difficult for al-Araj to return fire for two hours, noting that the house was completely riddled with Israeli bullets, and have highlighted that the man — well known in his community as an intellectual and an activist — did not fit the typical profile of an attacker.(...)

    • Weekly Report On Israeli Human Rights Violations in the Occupied Palestinian Territory (02 – 08 March 2017)
      http://pchrgaza.org/en/?p=8889

      Monday, 06 March 2017
      In the dawn hours, Israeli forces killed Basel Mahmoud Ibrahim al-A’raj (33), who is from al-Walajah village, west of Bethlehem, but lived in al-Shurafah neighbourhood in al-Birah. The Israeli media claimed that al-A’raj opened fire at the Israeli soldiers, who raided his house, so they shot him dead and took his body to an unknown destination. According to PCHR’s investigation and eyewitnesses, at approximately 01:30 on the same day, the Israeli forces accompanied with several military vehicles moved into al-Birah and stationed on al-Ma’aref Street in al-Shurafah neighbourhood. The soldiers used a police dog and raided and searched a house belonging to Ahmed Hamdi Bastami after breaking the main door of the house, which was adjacent to Basel al-A’raj’s house. The soldiers stayed in Bastami’s house for about 10 minutes and then moved directly to Basel’s house. They broke the main door amidst shooting at him. Eyewitnesses said to PCHR’s fieldworker that they heard a sound of 3 to 4 salvos. Few minutes later, they heard a loud explosion and thought it was a sound of a shell from a shoulder-fired weapon inside the house. In the meantime, a number of young men gathered and threw stones and empty bottles at the Israeli soldiers, who immediately fired live bullets at the young men in response. As a result, 2 civilians were hit with bullets to the lower limbs. Later, the Israeli forces withdrew and took al-A’raj’s body to an unknown destination. It should be noted that al-A’raj was pursued by the Israeli forces after he disappeared along with a number of his friends in the end of last March for several weeks. Basel was then accused of preparing to carry out an attack against the Israeli forces.

  • Quand Netanyahu refusa la paix
    Le Premier ministre israélien a rejeté en février 2016 un plan de paix ouvrant la voie à une normalisation des relations avec les États arabes de la région.
    Par Armin Arefi
    Modifié le 20/02/2017 à 18:58 -
    http://www.lepoint.fr/monde/quand-netanyahu-refusa-la-paix-20-02-2017-2106189_24.php

    On peut répéter à l’envi vouloir la paix au Proche-Orient, et être prêt à reprendre sans condition des négociations directes avec les Palestiniens, tout en rejetant le moment venu une occasion rare de mettre fin à un conflit vieux de soixante-neuf ans. Voici l’étonnant paradoxe révélé par le quotidien israélien Haaretz au sujet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Dans son édition de dimanche, le journal de centre gauche affirme que le chef du gouvernement israélien a rejeté un plan de paix selon lequel plusieurs pays arabes de la région étaient prêts à reconnaître Israël comme « État juif » et à pousser à une reprise des négociations directes entre les deux camps, deux demandes-clés maintes fois formulées par le Premier ministre israélien.

    À l’initiative de ce plan de paix israélo-arabe, l’ancien secrétaire d’État américain John Kerry, qui a secrètement réuni le 21 février 2016 à Aqaba, dans le sud de la Jordanie, Benjamin Netanyahu ainsi que deux chefs d’État arabes en paix avec l’État hébreu : le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, et le roi de Jordanie Abdallah II. Son objectif : faire accepter par les trois dirigeants un plan de paix régional visant à encourager l’Autorité palestinienne à reprendre les négociations de paix avec le soutien des pays arabes de la région. Absent du sommet d’Aqaba, le président palestinien Mahmoud Abbas en a toutefois été informé, affirme Haaretz. Contacté par l’Agence France-Presse, un responsable américain a confirmé l’existence de cette réunion. Tout comme la présidence égyptienne.(...)

    https://seenthis.net/messages/571334

    • Israël, la Jordanie et l’Égypte ont tenu un sommet secret pour la paix il y a un an
      MEE et agences | 20 février 2017
      http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/isra-l-la-jordanie-et-l-gypte-ont-tenu-un-sommet-secret-pour-la-paix-

      John Kerry aurait présenté un projet qui incluait la reconnaissance d’Israël en tant qu’État juif et la reprise des négociations avec les Palestiniens

      Un plan pour une initiative de paix régionale a été présenté au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou il y a un an lors d’un sommet secret du secrétaire d’État américain John Kerry, a rapporté Haaretz dimanche, citant des anciens responsables (restés anonymes) de l’administration Obama.

      Netanyahou n’a pas accepté ce projet, affirmant qu’il aurait du mal à obtenir l’approbation du plan par son gouvernement de coalition, a rapporté Haaretz. Toutefois, le sommet a peu après servi de base à des pourparlers entre Netanyahou et le chef de l’opposition israélienne Isaac Herzog sur l’établissement éventuel d’un gouvernement d’union, bien que cela ne se soit jamais concrétisé.

      Selon l’article, le sommet s’est déroulé dans la station balnéaire égyptienne d’Aqaba et comprenait le roi Abdallah II de Jordanie et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

      Le journal israélien a indiqué que Kerry avait présenté un projet qui incluait la reconnaissance d’Israël en tant qu’État juif et la reprise des négociations avec les Palestiniens, soutenues par les nations arabes.(...)

  • L’Autorité Palestinienne interdit un roman pour ‘atteinte à la moralité publique et à la pudeur’ https://fr.globalvoices.org/2017/02/14/206775 … via @osusanna
    https://twitter.com/LignesDeForce/status/831855411733094402

    L’Autorité Palestinienne interdit un roman pour ‘atteinte à la moralité publique et à la pudeur’ https://fr.globalvoices.org/2017/02/14/206775 … via @osusanna

  • Tzipi Livni sera-t-elle la première Israélienne à être chef-adjoint de l’ONU ? | The Times of Israël
    http://fr.timesofisrael.com/tzipi-livni-sera-t-elle-la-premiere-israelienne-a-etre-chef-adjoin

    Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, aurait proposé le post de secrétaire générale adjointe à Tzipi Livni, ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères.

    Selon le quotidien Haaretz, Guterres a demandé lui-même ce week-end par téléphone à Livni, qui dirige à présent le parti Hatnua et est la numéro deux du groupe parlementaire de l’Union sioniste à la Knesset, de rejoindre l’institution internationale.

    Sa nomination devrait être approuvée par le Conseil de sécurité des Nations unies.

    Cette offre a été faite en plein conflit aux Nations unies sur une proposition de nommer l’ancien Premier ministre de l’Autorité palestinienne (AP) Salam Fayyad envoyé de l’organisation pour le conflit libyen. (...)

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    Libye : Washington bloque à l’Onu la nomination d’un ex-dirigeant palestinien
    L’Orient-Le Jour | AFP | 11/02/2017
    https://seenthis.net/messages/569025

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    L’Israélienne Tzipi Livni aurait dû être interpellée lundi à Bruxelles
    Baudouin Loos | Mis en ligne jeudi 19 janvier 2017
    Le parquet fédéral belge le confirme : dans le cadre d’une enquête pour crimes de guerre commis à Gaza en 2008-2009, l’ex-ministre israélienne Tzipi Livni devait être interpellée lundi à Bruxelles pour audition.
    https://seenthis.net/messages/562266