organization:bac de marseille

    • Le 14 novembre dernier, lors de la Marche de la Colère, les flics de la BAC se sont salement lachés sur les habitant.e.s du centre-ville populaire. « Chasse à l’homme », « injures sexistes, racistes et homophobes », « ratonnades », « frappes à l’aveugle », « sévices corporels touchant les organes génitaux », « lynchages », « exactions » : les termes employés par les nombreux témoins soulignent l’ultraviolence à l’oeuvre ce soir-là... Le 24 novembre, lors de la manifestation contre le chantier et le mur de la Plaine, la BAC réitère, sur ordre de la préfecture, ses expéditions punitives. Retour en témoignages...

  • BAC de Marseille : encore une mort « accidentelle »
    http://cqfd-journal.org/BAC-de-Marseille-encore-une-mort

    Que s’est-il passé précisément ce 1er avril 2014 à Font-Vert ? Deux policiers de la Brigade anti-criminalité entrent dans la cité en se faisant passer pour des clients à la recherche de shit. Ils se dirigent vers le point de vente, un bâtiment à l’intérieur duquel se trouve Morad, un des vendeurs ce jour-là. L’un des policiers reconnaît Morad et vice-versa. Démasqué, l’agent décide de le courser pour récupérer la sacoche qu’il portait en bandoulière. Quant à Morad, pris en flagrant délit et décidé à ne pas se laisser attraper, il court se réfugier dans un appartement du deuxième étage. Le policier continue sa poursuite jusqu’au balcon, contrairement à ce qu’il déclarera dans sa première déposition à l’Inspection générale de la police où il affirme ne pas être entré dans l’appartement, avant de se raviser le lendemain et d’avouer qu’il a même tenté de le « retenir » par le poignet droit. À terre, après sa chute, Morad est pris de convulsions. Le deuxième agent prétend l’avoir mis en position latérale de sécurité, ce que contestent des témoins affirmant qu’il l’a secoué violemment dans le seul but de lui retirer la sacoche. Les secours ont d’ailleurs été prévenus par un habitant, car les policiers, préoccupés avant tout par leur propre sécurité, choisissent d’appeler des renforts et forment un cordon dans les minutes qui suivent.

    #France #Marseille #répression