organization:banque mondiale

  • Sahara : Le #Maroc est il en train de gagner la bataille des cartes ?
    http://www.huffpostmaghreb.com/2017/03/09/sahara-maroc-cartes_n_15266630.html

    CARTOGRAPHIE - Deux mois après son retour au sein de l’Union Africaine, le Maroc est il en passe de gagner l’"autre" bataille autour du Sahara, celle de la cartographie ? C’est ce que l’on serait tenté de croire, au vu du nombre d’institutions et de médias qui ne tronquent plus la carte du Royaume en 2017, et n’utilisent même plus les « pointillés » en usage jusque là au sein des instances onusiennes, pour désigner le Sahara Occidental revendiqué par le Front #Polisario.

    Ainsi, le site de la Banque Mondiale, dans son « Digital Adoption Index », et son « Tech Hub Africa » représentent le Maroc dans sa totalité, se contentant de colorer en blanc la zone tampon à l’est du mur de défense. Même chose pour la Banque Africaine de Développement, qui, dans son projet online de « Map Africa », affiche une carte du Maroc complète, ne faisant aucune mention du #Sahara_Occidental.

    #frontières #territoire

  • A propos du #revenu_universel, un argument que je n’ai lu qu’une seule fois dans #Siné_Mensuel il y a longtemps, par #Pierre_Concialdi :

    Quand bien même ce serait une bonne idée pour "nous", dans la mesure où cette idée ne peut être étendue à tou.te.s, alors c’est encore une idée bourgeoise, égoïste, coloniale, raciste...

    Qu’en pensez-vous ?
    –---------------------------------------------------------
    Soyons fous, soyons trans !
    Pierre Concialdi, Siné Mensuel, mai 2015

    L’idée d’un véritable revenu universel n’est pas crédible. La solidarité transhumaniste s’arrête aux frontières des pays les plus riches.

    L’idée d’un revenu universel a de quoi séduire. Je reçois un chèque et, si je veux avoir plus, je peux aller me vendre à un patron. Cette idée n’est pas, loin de là, portée par les seuls « transhumanistes ». Mais si certains d’entre eux en parlent, essayons de prendre la chose au sérieux. Soyons fous, soyons trans, et envisageons un véritable revenu universel, c’est-à-dire un revenu inconditionnel qui serait donné à tous les habitants de la planète.

    Commençons très modestement en fixant le niveau de ce revenu universel à celui du RSA, soit un peu plus de 500 euros par mois, ce qui est loin de permettre une vie décente. En réalité, on ne donnerait pas la même somme à tout le monde, mais le même équivalent en pouvoir d’achat, afin de tenir compte du fait que les prix sont généralement plus élevés dans les pays riches développés. Dans la plupart des pays d’Afrique, par exemple, on peut acheter avec 100 euros au moins deux fois plus de biens et services qu’en France. Le montant du chèque tiendrait compte de ces différences de prix.

    Sortons la calculette. Pour donner à tous les habitants du globe l’équivalent en pouvoir d’achat du RSA, il faut distribuer à peu près la moitié du total des revenus mondiaux. Même en tenant compte du fait que ce revenu universel viendrait se substituer aux garanties minimales de revenus existantes, l’ordre de grandeur reste très voisin. Mais l’addition ne s’arrête pas là. Car il faudrait aussi prévoir au minimum de financer des services collectifs, notamment en matière de santé, d’éducation, de transport, etc. Soit au bas mot encore 15% à 20% du revenu mondial. On arrive au moins à 70%. On continue ? Inutile. Aucune taxe ne pourrait organiser une redistribution aussi massive. Sans parler de la faisabilité politique d’un tel projet. Le Global Basic Income (GBI) - un petit réseau créé il y a une dizaine d’année pour promouvoir un revenu universel mondial - propose de commencer par un lilliputien revenu de 10 $ par mois, avec comme objectif de le porter à 1 $ par jour. On mesure l’ambition.

    Ce résultat ne fait que traduire le formidable creusement des inégalités depuis deux siècles. L’évolution des technologies a permis de très forts gains de productivité – une première dans l’histoire de l’humanité – mais ces gains se sont concentrés dans quelques régions du monde. Conséquence : plus du tiers de l’humanité vit aujourd’hui sous le (très bas) seuil de pauvreté défini par la Banque mondiale (2$ par jour), soit l’équivalent en pouvoir d’achat d’à peine un peu plus de 10% du RSA. C’est dans ces pays que se situe l’urgence et leurs habitants ne sont pas près de voir « la fin du travail ». L’utopie (le délire ?) transhumaniste peut faire miroiter le mirage d’une vie de cyborg quasi éternelle libérée du travail. C’est un rêve réservé à une minuscule élite d’ultra riches. Pour les autres, le cauchemar continue.

    #revenu_garanti #revenu_de_base

  • ALGÉRIE – De la « démocratie » en Algérie, et partout… - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/02/algerie-de-la-democratie-en-algerie-et-partout.html

    À la fin des années 1980, le Front de Libération Nationale (FLN) a cessé d’être un parti unique, son « socialisme spécifique » a été remisé, et son sigle a même failli être restitué au peuple et à son Histoire, pendant qu’une euphorie irrépressible enfantait des dizaines de partis, dont…. le Front islamique du Salut (le FIS), qui a drainé l’essentiel du mécontentement et capté la révolte des plus radicaux des laissés pour compte de la libéralisation économique rampante d’alors.

    À ce moment-là, l’Algérie avait 26 milliards de dollars de dette et il ne restait presque pas un rond de liquidité dans les caisses de l’État.

    Pour bénéficier de « facilités de remboursement », Alger s’est vu imposer comme condition l’adoption d’un « plan d’ajustement structurel » (PAS) décidé par le FMI, la Banque mondiale et la plupart des créanciers. Ce plan était assorti de la promesse qu’il constituerait la rampe de lancement de l’économie algérienne, dont les résultats devaient être à la hauteur des exigences de l’endettement !

    Le résultat a été… « flamboyant » : en 1990, 1,4 million d’employés travaillaient dans le secteur industriel et les services ; en 2017, ils ne sont plus que 450.000. Tandis que la population active employée dans le secteur du commerce, qui représentait 8,4% de l’emploi total en 1987, a aujourd’hui atteint 16,60%. En 1990, les effectifs des travailleurs de l’industrie se montaient à plus de 1,5 fois ceux du commerce. En 2000, ce rapport s’est inversé, au point que l’industrie n’emploie plus que l’équivalent de neuf dixièmes des travailleurs actifs dans le commerce.

    Le secteur industriel, dont on devait attendre les miracles et qui était au cœur de la restructuration, a donc sombré. En revanche, le commerce a prospéré, mais au détriment du pays, dont la balance économique est négative et dont l’économie est étouffée par les importations.

    Heureusement, tout au long de cette période de transition, pendant que la destruction des emplois productifs battait son plein, les prix du pétrole se sont mis à flamber. Ce miracle a profité à la consommation, donc au commerce ; il a aussi permis de rembourser la dette dont le PAS avait en fin de compte aggravé le poids. Mais les miracles ne durent qu’un temps…

    Sur le plan politique, la « démocratie », décrétée par un pouvoir aux abois, mettait au jour les divergences mortelles qui traversaient la société. Elle donnait aux islamistes du FIS l’occasion de rêver à une dictature théocratique, versus une « démocratie » vaporeuse, aux contours indéfinis ; ils avaient à leur avantage une forte capacité de mobilisation et pouvaient se rallier une bonne part de l’électorat, grâce à leur ancrage social, par le contrôle des mosquées, et en ayant récupéré les revendications sociales, face à des « démocrates » qui ronronnaient sur « les libertés publiques » et autres noumènes, à des années-lumière des préoccupations des foules.

    Intervint alors, en porte-voix, une presse privée (ou « indépendante », c’est selon) dirigée par les journalistes de l’ex-presse unique et devenue dominante, à coups d’apports gouvernementaux faramineux, en matériels et en financements. La même presse qui portera, plus tard, l’emphase du « printemps » dit « arabe » et qui continue de servir la propagande néolibérale et atlantiste contre le « populisme » et les « primes à l’émeute » du pouvoir actuel.

    S’est dès lors répandue dans les rues et les salons la cacophonie de dizaines de partis, sans impact social autre, pour la plupart, que d’occuper les espaces d’expression, alors que la peur d’une déflagration ou d’une victoire du FIS gagnait une partie de la population.

    Aux élections communales, le FIS emporta la majorité des mairies, lors des premières élections pluralistes. Il les baptisera « communes islamiques » en lieu et place de la devise officielle : « la révolution par le peuple et pour le peuple » ; et de revendiquer des élections présidentielles anticipées, sans cacher ses intentions d’instaurer un Califat. Ce faisant, il use (abuse ?) de l’hégémonie idéologique de l’Islam, dont le pouvoir a fait la « religion de l’État ».

    Le premier tour des législatives, en décembre 1991, le conforte dans son aveuglement : avec seulement 25% des voix des inscrits (le FIS occulte alors la perte d’un million d’électeurs depuis les communales), en remportant la majorité des sièges par le truchement des circonscriptions électorales et une abstention record (50% des Algériens, pour de multiples raisons, ne se sont pas sentis concernés par la « démocratie »), menaçant d’acquérir une majorité absolue au parlement, le FIS réitère ses promesses d’abolition de la « démocratie » impie...............

    La suite est tragique.

  • CADTM - Ruée sur les semences
    http://www.cadtm.org/Ruee-sur-les-semences

    En 2013, à la demande du G8, la Banque Mondiale a lancé le projet « Améliorer le climat des affaires dans l’agriculture », ACAA (en anglais « Enabling the Business of Agriculture » ou EBA). Cette initiative vise à noter les pays sur la manière dont ils favorisent les activités des entreprises dans le secteur agricole. Le premier rapport complet de l’ACAA a été publié en janvier 2016. Il fournit une vision détaillée des réformes prônées par la Banque pour créer des secteurs agricoles « prospères », ainsi qu’une évaluation des politiques agricoles de 40 pays |1|.

    Parmi plusieurs catégories d’évaluation (Finance, Transport, Engrais, etc.), l’ACAA comprend un indicateur spécifique aux lois semencières. Or, depuis une vingtaine d’années, plusieurs multinationales et pays occidentaux tentent d’uniformiser les lois semencières au niveau global afin de promouvoir l’utilisation de semences industrielles. L’ACAA est l’une des récentes initiatives visant à encourager des lois favorables aux semences industrielles. L’argument mis en avant est souvent que ces semences dites « améliorées » sont nécessaires pour augmenter les rendements agricoles et nourrir une population mondiale croissante.

    #alimentation #semences #biodiversité (perte de) #agro_industrie vs #paysannerie #révolution_verte (échec de la)

  • Les Cafés de la Statistique | Société Française de Statistique
    http://www.sfds.asso.fr/321-Les_Cafes_de_la_Statistique

    Prochain Café de la Statistique A PARIS :
    Le mardi 10 janvier 2017

    L’Afrique subsaharienne va-t-elle vraiment mieux ?

    Invité : Serge Michailof, Chercheur associé à l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques, jusqu’à récemment maitre de conférences à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, ancien directeur à la Banque mondiale, ancien directeur des opérations de l’AFD

    Bien que leur fiabilité ne soit pas toujours garantie, les statistiques globales disponibles semblent indiquer que l’Afrique subsaharienne va beaucoup mieux : amélioration des indices sociaux (santé, éducation, …), croissance des investissements étrangers, multiplication des infrastructures (routes, hôpitaux, …). Mais cette embellie globale cache aussi d’énormes disparités au sein des pays : entre des zones en plein essor et d’autres à l’abandon ; et aussi entre pays : car si certains décollent littéralement, d’autres stagnent, régressent ou sombrent comme la Centrafrique ou le Sud-Soudan.

    Certains indicateurs sont inquiétants, car ils mettent en évidence des problèmes de moyen-long terme dont on sous estime l’importance et qui semblent quasi insolubles : la démographie est en particulier un véritable baril de poudre : en 2050 l’Afrique subsaharienne sera plus peuplée que la Chine, mais les jeunes en âge de travailler seront trois fois plus nombreux ; or l’agriculture est fragile, souvent délaissée et l’industrie stagne.

    Au total les avancées observées sont réelles mais globalement, l’Afrique subsaharienne est à quelques heureuses exceptions près comme celle de la Cote d’Ivoire, encore loin de véritablement émerger.

    Le constat devient globalement inquiétant voire dramatique pour la zone sahélienne, une zone immense d’une superficie égale à 12 fois celle de la France, aux conditions écologiques difficiles où la situation sécuritaire se dégrade rapidement comme on le constate chaque jour.

    A partir de l’exemple du Niger, petit pays enclavé dont la population qui était de 3 millions au moment de l’indépendance s’élève à 20 millions aujourd’hui et pourrait tourner autour de 80 à 90 millions en 2050,où l’agriculture ne peut être pratiquée que sur seulement 8 % de sa superficie, nous examinerons la situation de l’ensemble des pays sahéliens, maillon faible de l’Afrique subsaharienne, région dont l’avenir est bien inquiétant pour l’Afrique de l’Ouest … mais aussi pour nous Européens.

  • Notre rétrospective de l’année 2016 en 12 graphiques | Opinions
    http://blogs.worldbank.org/voices/fr/retrospective-2016-en-12-graphiques

    Une personne sur trois dans le monde n’a pas accès à des toilettes

    Selon l’ONU, 2,4 milliards de personnes vivent sans installations sanitaires améliorées et un milliard d’entre elles sont obligées de déféquer en plein air. Cet enjeu est au cœur du développement : de mauvaises conditions d’hygiène et d’assainissement sont à l’origine de maladies telles que la dysenterie, dont les effets peuvent engendrer des retards de croissance et des problèmes de malnutrition chez l’enfant. Le Groupe de haut niveau sur l’eau (a), constitué à l’initiative de l’ONU et de la Banque mondiale, rassemble plusieurs dirigeants internationaux autour de l’objectif mondial fondamental de garantir la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous.

    #développement #toilettes #assainissement #eau

  • Nawaat – Les Investisseurs sont là ? Les résistants aussi. La néo-colonisation ne passera pas
    https://nawaat.org/portail/2016/11/30/les-investisseurs-sont-la-les-resistants-aussi-la-neo-colonisation-ne-passer

    Ce que pensent les citoyens tunisiens des projets franco(socialo)-qataris pour leur pays.

    Avec assurance et arrogance, le gouvernement Chahed a inauguré la Conférence Internationale sur l’Investissement “Tunisia 2020”, grande braderie de projets vestiges de l’époque de Ben Ali, remis au goût du jour sans honte cinq ans après la Révolution. Les maquettes ont été dépoussiérées pour l’occasion, et l’on ressort les mêmes vieux slogans, le même mythe : l’Investissement Direct Etranger nous apporterait progrès et développement. Avons-nous encore besoin de preuves de l’inefficacité des politiques des bons élèves du FMI ? En réalité, l’Investissement Direct Etranger est une charge sur l’économie Tunisienne.

    Dans un pays ravagé par le clientélisme, la corruption et les crimes économiques de tous genres, le gouvernement appelle les capitaux du monde à investir dans tous les secteurs stratégiques et sensibles : des ressources naturelles aux télécommunications en passant par l’agriculture et l’eau. Toutes les garanties sont déjà mises en place pour accueillir « les sauveurs », les Partenariats Public-Privé pour brader les services publics, un code d’investissement qui place les investisseurs étrangers au-dessus des nationaux (voire même au-dessus de l’Etat), les dispositifs d’arbitrage toujours en faveur des capitaux, un système bancaire sous perfusion, une banque centrale dépourvue de toute capacité d’action, etc.

    Nous avons vu passer toutes ces lois, une par une, devant un parlement inconscient et autiste, étrange concours d’intérêts politiques et économiques, locaux et internationaux. Les votes se sont succédés pour compléter le puzzle dessiné par les institutions financières internationales et imposé à coups de prêts et de dons conditionnés. Tout est savamment orchestré par la Banque Mondiale et le FMI depuis le Partenariat de Deauville de 2011, et tous les gouvernements postrévolutionnaires n’ont fait que poursuivre les politiques de libéralisation dictées par les « Grands de ce Monde » sans jamais faire de bilan sérieux de la situation. Nous y voilà donc, un événement sous le signe de la nouvelle colonisation, dans un climat social chargé de mécontentement et désillusion. Le tapis rouge est déroulé pour les lobbies internationaux et les multinationales et les paravents sont placés sur leurs chemins pour cacher la misère et la saleté. Les radios et les télés décrivent la Tunisie utopique, pays du bonheur et de la sécurité. Derrière ces paravents, l’appareil policier fera régner le calme et le silence… comme au bon vieux temps.

    A-t-on objectivement le moindre intérêt à nous plonger la tête première dans ce gouffre ? Nos gouvernants ne font que poursuivre des politiques ayant conduit à l’injustice sociale, aux disparités régionales, à la détérioration des services publics et à la perte de notre Souveraineté. Ces mêmes politiques qui ont donné le Pouvoir aux corrompus et ont fait de la Tunisie le paradis des fraudeurs et le pays de l’impunité. Les bilans parlent d’eux-mêmes : un taux de chômage affolant, une balance de paiement saignée par les sorties de dividendes, des secteurs économiques entiers à l’agonie et, bien sûr, un dinar en chute libre, pour mieux nous lester. En quoi consistent ces politiques ? Elles sont en réalité très simples : libérer les marchés, réduire les risques pour les investisseurs, empêcher l’Etat de réguler ou d’agir, le priver de ses revenus et faire en sorte qu’il s’endette, encore et encore.

    Les projets du 2020 ne présentent que très peu de valeur ajoutée, leurs montages financiers en gonflent les coûts, ils n’apportent pas de solutions pérennes au chômage et ne répondent à aucun modèle ou stratégie de développement réels. Ils sont que des opportunités destinées à des firmes étrangères qui jetteront au passage quelques miettes aux Tunisiens. En réalité, rien n’attire plus les investisseurs en Tunisie depuis que l’instabilité politique y règne, ni les incitations, ni les avantages ni même les bas salaires car nous avons perdu cet « avantage comparatif » depuis longtemps déjà, enfin, presque rien ne les attire…La Tunisie est en phase de devenir un paradis fiscal où règne l’impunité pour les hommes d’affaires mais continue à être un enfer pour son propre Peuple.

    Si le dernier congrès de l’Investissement avait pour slogan « Investissez en la démocratie », pour celui-ci « Investissez en la corruption » irait à merveille. Mais ce serait sans compter avec le désir de changement radical et général que nourrit la jeunesse de cette Nation. Si les investisseurs seront protégés de l’insoutenable image d’un Peuple en lutte les 29 et 30 novembre 2016, ils verront très vite là où ils tenteront de s’installer qu’aucun nouveau colon n’aura de répit.
    Quelques chiffres à retenir

    Entre 2011 et 2014, 7808 millions de dinars ont été investis en Tunisie par des investisseurs étrangers, pendant la même période, les sorties de dividendes ont presque atteint un milliard de dinars.

    La fuite des capitaux a représenté entre 1970 et 2010 38.9 Milliards de dinars, soit quasiment deux fois le stock de dette en 2010 (21.8 Milliards de dinars). Autrement dit, si l’Etat avait limité cette fuite, rien que de moitié, nous aurions remboursé totalement nos dettes externes mais le choix s’est porté sur la politique d’endettement et de libéralisation.

    70% de l’impôt sur les entreprises collecté entre 2002 et 2011 a été dépensé en incitations fiscales sans compter les incitations financières et autres avantages.

    Collectif de CitoyenNEs TunisienNEs pour la souveraineté nationale.

    #tunisie #contre-révolution

  • Laurence Geai : « Eaux troubles à Gaza »
    Paris Match |Publié le 16/11/2016 à 18h29 |Mis à jour le 17/11/2016 à 18h30
    http://www.parismatch.com/Culture/Art/Laurence-Geai-Eaux-troubles-a-Gaza-1120127

    Le conflit israélo-palestinien à travers la question de l’eau

    Il est des guerres qui se déroulent sans armes, sans canons ni bombes. Mais ces conflits cachés peuvent aussi se révéler meurtriers. L’affrontement entre Israël et les Palestiniens qui dure depuis près de 70 ans ne se résume pas à un affrontement territorial ou à celui de deux nationalismes. Le statut de l’eau, ressource vitale de cette région semi-aride joue un rôle vital dans les tensions régionales.

    Selon la Banque mondiale, un Israélien dispose en moyenne de quatre fois plus d’eau qu’un Palestinien. En Cisjordanie, 450 000 colons utilisent davantage d’eau que 2,3 millions de Palestiniens. Certaines communautés bédouines ne disposent que de 20 litres d’eau par jour et par personne, tandis que l’OMS en recommande un minimum de 100 (à titre de comparaison, les colons israéliens bénéficient, eux, d’environ 300 litres par jour et par personne). Le reportage de Laurence Geai met à nu les conséquences de ce partage déséquilibré, arbitré par Israël aux dépens de la bande de Gaza et de la Cisjordanie.

    Laurence Geai : « Eaux troubles à Gaza » pour le prix de "La femme en or"
    A lire aussi :

  • Pourquoi Trump ? Éléments de réflexion sur "Politiques économique, inégalités, et montée des populismes"

    Victoire de Trump : un échec de la mondialisation financiarisée
    Romaric Godin :
    http://www.latribune.fr/economie/international/victoire-de-trump-un-echec-de-la-mondialisation-financiarisee-614948.html

    Ce site "La Tribune" relaie souvent les points de vue d’un certain nombre d’économistes, parfois prestigieux, qui critiquent les politiques très libérales, et que les grands médias ne relaient que peu.
    Par exemple cet article de Joseph Stiglitz de septembre 2015 :
    Stiglitz : « L’économie américaine est malade des inégalités »
    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/stiglitz-l-economie-americaine-est-malade-des-inegalites-501824.html

    Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie en 2001, a été économiste en chef de la Banque mondiale.

    Je recommande son dernier ouvrage "L’Euro, comment la monnaie unique menace l’avenir de l’Europe" qui éclaire les questions sur le fonctionnement de l’Union Européenne et les moyens d’essayer de préserver son avenir.

    #Economie #Trump #inégalités #Union-Européenne #Euro #Stiglitz

  • L’agenda libyen dévoilé : Les courriels de Hillary Clinton vus plus en détail (Web of Debt) - Le-Blog-Sam-La-Touch.over-blog.com
    http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2016/10/l-agenda-libyen-devoile-les-courriels-de-hillary-cli

    Traduit par Rudo de Ruijter et publié avec la permission d’Ellen Brown. Site de courtfool.info
    Lu sur Mondialisation.ca

    Des critiques se sont demandés depuis longtemps pourquoi une intervention violente était nécessaire en Libye. Les courriels de Hillary Clinton, qui ont été rendus publics récemment, confirment qu’il s’agissait moins de protéger le peuple contre un dictateur, mais plutôt d’argent, de banques et d’empêcher une souveraineté économique africaine.
    La courte visite à la Libye, en octobre 2011, de Hillary Clinton, sécrétaire d’État à l’époque, était décrite par les média comme “un tour de victoire”. “Nous venions, nous voyions et il est mort !“, elle chantait dans un interview de CBS [1] lorsqu’elle apprenait la capture et le meurtre brutal du chef libyen Muammar el-Qaddafi.
    Mais le tour de victoire était prémature, écrivent Scott Shane et Jo Becker dans le New York Times [2]. La Libye était mise en veilleuse par le Département d’État, “comme le pays se désintégrait en chaos, menant à une guerre civile, qui déstabilisait la région, alimentant la crise des réfugiés en Europe et permettant l’État Islamique d’établir une base libyenne que les États-Unis essaient de contenir maintenant.”
    L’intervention de l’UE-OTAN était soi-disant entreprise pour des raisons humanitaires, après des rapports d’atrocités de masse. Cependant, des organisations de droits de l’homme mettaient ces affirmations en doute [3] apès avoir constaté un manque de preuves [4]. Aujourd’hui, par contre, des atrocités vérifiables ont lieu. Comme Dan Kovalik écrivait dans le Huffington Post [5], “la situation humanitaire en Libye est un désastre, comme des milliers de détenus [incluant des enfants] dépérissent dans des prisons sans traitement judiciaire approprié,” et des “enlèvements et tueries ciblées se propagent.”

     
    Obama et Sarkozy en Libye
    Avant 2011, la Libye avait atteint une indépendance économique, avec sa propre eau, sa propre production alimentaire, son propre pétrole et sa propre banque d’état. Sous Qaddafi elle avait évolué d’un des pays les plus pauvres au pays le plus riche d’Afrique. L’éducation et le traitement médical étaient gratuits [6] ; avoir une maison était considéré comme un droit de l’homme ; et les Libyens participaient dans un système de démocratie locale originale. [7] Le pays pouvait se vanter d’avoir le plus grand système d’irrigation au monde, le projet de “Grand Fleuve fabriqué par l’Homme” [8], qui portait de l’eau des déserts jusqu’aux villes et aux régions côtières ; et Qaddafi avait entrepris de répandre son modèle sur l’Afrique entière.
    Mais cela était avant que les puissances de l’UE-OTAN bombardent le système d’irrigation et démolissent le pays. Aujourd’hui la situation est tellement grave que le président Obama a demandé à ses conseillers de préparer des options, y compris un nouveau front militaire en Libye [10], et selon ce qui est rapporté, le Département de Défense se tient prêt avec “le spectre complet de toutes les opérations militaires requises”.
    Le tour de victoire du sécrétaire d’État était, en effet, prématuré, si nous parlons du but officiel, à savoir une intervention humanitaire. Mais ses courriels, rendus publics récemment, révèlent un autre agenda derrière la guerre libyenne, et cet agenda-là avait été réalisé, il semble.
    Mission accomplie ?
    Des 3.000 courriels du serveur de courriels privé de Hillary Clinton, rendus publics fin décembre 2015, près d’un tiers venait de son confidant intime Sydney Blumenthal, l’aide des Clinton, qui est devenu notoirement connu lorsqu’il a témoigné contre Monika Lewinsky. Dans un de ses courriels [11], daté du 2 avril 2011, on peut lire :
    Le gouvernement de Qaddafi détient 143 tonnes d’or et un montant similaire en argent…. Cet or avait été accumulé avant la rébellion actuelle et était destiné à être utilisé pour établir une monnaie pan-africaine basée sur le Dinar d’or libyen. Ce projet visait à offrir aux pays francophones africains, une alternative au franc français (CFA)
    Sur la source de cette information, le courriel dit :
    Selon des gens bien informés cette quantité d’or et d’argent représente plus de 7 milliards de dollars. Des fonctionnaires des services secrets français ont découvert ce projet peu après le début de la rébellion actuelle et cela a été un de facteurs qui ont influencés la décision du président Nicolas Sarkozy d’engager la France dans l’attaque sur la Libye. Selon ces personnes les plans de Sarkozy’s sont motivés par les motifs suivants :
    Un souhait d’obtenir une plus grande partie de la production de pétrole libyenne,
    Augmenter l’influence française en Afrique du Nord,
    Améliorer sa situation politique interne,
    Offrir une opportunité aux militaires français de réaffirmer leur rôle dans le monde,
    Répondre aux soucis de ses conseillers sur les projets à long terme de Qaddafi, pour remplacer la France comme pouvoir principal en Afrique francophone
    Remarquablement absent est toute mention sur des soucis humanitaires. Les objectifs sont l’argent, le pouvoir et le pétrole.
    D’autres confirmations explosives dans les courriels récemment rendus publics sont détaillées par le journaliste d’investigation Robert Parry. [12] Elles comprennent des admissions de crimes de guerre, d’entraîneurs d’opérations spéciales à l’intérieur de la Libye presque dès le début des protestations, et d’Al Quaeda intégré dans l’opposition soutenue par les États-Unis. Des thèmes-clef de propagande pour l’intervention violente sont reconnus n’être que des rumeurs. Parry suggère qu’ils pourraient bien émaner de Blumenthal lui-même. Ils comprennent l’accusation bizarre que Qaddafi avait une “politique de viols” comprenant la distribution de Viagra à ces troupes, une accusation que l’ambassadice des Nations Unies, Susan Rice, utilisait ultérieurement dans une présentation de l’ONU. Parry demande rhétoriquement :
    Pensez-vous qu’il serait plus facile pour l’Administration d’Obama d’obtenir du support américain pour ce “changement de régime”, s’il explique comment les Français veulent voler les richesses de la Libye et maintenir leur influence française néo-coloniale sur l’Afrique – ou est-ce que les Américains réagiraient mieux à des thèmes de propagande sur Gaddafi distribuant du Viagra à ses troupes pour qu’ils puissent mieux violer des femmes, pendant que ses tireurs d’éilite ciblent des enfants innocents ? Bingo !
    Renverser le schéma des finances globales
    La tentative menaçante de Qaddafi pour établir une monnaie africaine indépendante n’était pas prise à la légère par les intérêts occidentaux. En 2011, Sarkozy aurait appelé le chef libyen une menace pour la sécurité financière mondiale. [13] Comment ce petit pays de six millions d’habitants pouvait poser une menace pareille ? D’abord quelques informations d’arrière plan.
    Ce sont les banques, et non pas les gouvernements, qui créent la plus grande partie de l’argent dans les économies occidentales, comme la Banque d’Angleterre confirmait récemment. [14] Cela se fait depuis des siècles par un processus appelé prêter avec une “réserve fractionnelle”. A l’origine, ces réserves étaient de l’or. En 1933 le président Franklin Rooseveldt remplaçait l’or domestiquement par des réserves créées par la banque centrale, mais l’or restait la monnaie de réserve internationale.
    En 1944 le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale étaient crées à Bretton Woods, à New Hampshire, pour unifier ce système créé par les banques mondialement. Une règle du FMI disait qu’aucun argent en papier ne pouvait avoir de support d’or. Un approvisionnnement en argent, créé de façon privée comme une dette à intérêts, exige un approvisionnement en débiteurs continuel. Et durant la demie-siècle suivante la plupart des pays en développement se retrouvaient endettés envers le FMI [15]. Ces prêts venaient avec des conditions attachées, comprenant des politiques de “réformes structurelles” avec des mesures d’austérité et la privatisation des biens publics.
    Après 1944 le dollar des EU était négocié de façon interchangeable avec de l’or comme monnaie de réserve. Et lorsque les États-Unis n’étaient plus capables de maintenir le soutien d’or de leur dollar, ils concluaient un accord avec l’OPEC pour soutenir le dollar avec du pétrole, créant le “pétro-dollar”. Le pétrole ne serait vendu qu’en dollars, qui seraient déposés dans des banques de Wall Street et dans d’autres banques internationales.
    En 2001, mécontent de la valeur diminuante des dollars que l’OPEC recevait pour son pétrole, Saddam Hussein d’Irak rompait l’accord et vendait du pétrole en euros. Un changement de régime suivait rapidement, accompagné de la destruction massive du pays.
    En Libye, Qaddafi rompait l’accord également, mais il faisait plus que vendre son pétrole dans une autre monnaie.
    Comme le bloggueur Denise Rhyne [16] détaille ces développements :
    Depuis des décennies la Libye et d’autres pays africains avaient tenté de créer un étalon d’or pan-africain. Qaddafi de Libye et d’autres chefs d’état africains avaient voulu une ‘monnaie dure’, indépendante et pan-africaine.
    Sous la direction de Qaddafi des nations africaines s’étaient réunies au moins deux fois pour une union monétaire. Les pays ont parlé de la possibilité d’utiliser de dinar libyen et le dirham d’argent comme la seule monnaie pour acheter du pétrole africain.
    Jusqu’à l’invasion récente des EU/OTAN le dinar d’or était émis par la banque centrale libyenne (CBL). La Banque Libyenne appartenait pour 100 pourcent à l’État et était indépendante. Les étrangers devaient passer par la CBL pour pouvoir commercer avec la Libye. La banque centrale se servait des 143,8 tonnes d’or pour émettre le dinar libyen.
    Qaddafi (président de l’Union Africaine en 2009) concevait et finançait un plan pour unir les États souverains d’Afrique avec une monnaie d’or unique (les États-Unis d’Afrique). En 2004, un parlement pan-african (53 nations) établissait des plans pour la Communauté Économique Africaine - avec une monnaie d’or unique en 2023.
    Les nations africaines produisant du pétrole se préparaient à abandonner le pétro-dollar et à demander de l’or pour le pétrole et le gas.
    Montrer ce qui est possible
    Qaddafi avait fait plus que d’organiser un coup monétaire africain. Il avait démontré qu’une indépendance financière pouvait être réalisée. Son plus grand projet d’infrastructure, le ‘Grand Fleuve fabriqué par l’Homme’, transformait les régions arides en un panier de pain pour la Libye et le projet de 33 billions de dollars avait été financé sans intérêt, et sans dette extérieure, par la propre banque de l’État libyen.
    Cela pouvait expliquer pourquoi cette pièce d’infrastructure critique était démolie en 2011. L’OTAN ne bombardait pas que la conduite d’eau [17] mais annihilait le projet complètement en bombardant aussi l’usine qui fabriquait les tuyaux nécessaires pour la réparer. Mutiler un système d’irrigation civile qui sert à 70 pourcent de la population ne ressemble guère à une intervention humanitaire. C’est plutôt comme le professeur canadien Maximilian Forte le décrit dans son livre basé sur des recherches poussées “Slouching Towards Sirte : NATO’s War on Libya and Africa (Titubant vers Sirte : la guerre de l’OTAN contre la Libye et l’Afrique)” :[18]
    Le but de l’intervention militaire des États-Unis était de stopper une évolution émergeante vers l’indépendance et le réseau de collaboration à l’intérieur de l’Afrique, qui aurait facilité une auto-suffisance africaine accrue. Une telle indépendance est en conflit avec les ambitions géo-stratégiques et les ambitions de politique économique de pouvoirs hors du continent européen, à savoir celles des États-Unis.”
    Mystère résolu
    Les courriels de Hillary Clinton jettent aussi la lumière sur un autre énigme remarqué par les commentateurs de la première heure. Pourquoi, en moins de quelques semaines de combat, les rebels montaient leur propre banque centrale ?
    Robert Wenzel [19] écrivait dans The Economic Policy Journal en 2011 :
    Cela fait supposer qu’on ait à faire avec quelque chose de plus qu’une bande de rebels courant en tous sens et qu’il y ait ici des influences assez sophistiquées. Je n’ai jamais entendu parler d’une banque centrale, qui dans l’espace de quelques semaines émerge d’une révolte populaire.
    C’était tout très suspicieux, mais comme Alex Newman concluait [20] dans un article en novembre 2011 :
    Si sauver les banques centrales et le système monétaire mondial corrompu était véritablement parmi les raisons pour destituer Gaddafi, …. ça nous ne pourrons jamais le savoir avec certitude – au moins pas publiquement.
    Là l’histoire se serait terminée – suspicieuse mais non-vérifiée comme tant d’histoires de fraude et de corruption – s’il n’y avait pas eu les courriels de Hillary Clinton rendus publics après une enquête du FBI. Ils ajoutent un poids subtantiel aux suspicions de Newman : L’intervention violente n’était pas primairement pour la sécurité du peuple. C’était pour la sécurité du système mondial des banques, de l’argent et du pétrole.
    Ellen Brown

  • Pépites - Chroniques du Grand jeu
    http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2016/10/pepites.html

    L’investigation géopolitique a ceci de passionnant qu’elle permet de tomber parfois, au hasard des recherches, sur de véritables pépites. Certes, le fidèle lecteur de ce blog n’apprendra rien de bien nouveau, mais il verra ses opinions confortées, vérifiées, prouvées en quelque sorte. Il constatera également que, fut un temps pas si lointain, la presse européenne et ce qu’on nomme généralement les observateurs étaient bien plus libres, se permettant des articles/analyses qui vaudraient aujourd’hui à leurs auteurs le bûcher pour "conspirationnisme" ou "populisme"...

    Commençons par le n°24 de la revue Géostratégiques publié en juillet 2009. Dans son exposé sur la Russie énergétique, André Pertuzio, consultant pétrolier international et ancien conseiller juridique pour l’énergie à la Banque Mondiale, le dit sans ambages :

    Le rôle des Etats-Unis est considérable d’une part en raison du volume de la consommation américaine mais aussi de leurs stratégies politique et économique à l’échelle du monde car, si l’objectif de Washington est de contrôler les aires de production et surtout les voies d’acheminement des principales sources d’approvisionnement, il faut également le replacer dans le cadre de la politique internationale des Etats-Unis.

    En dépit des amabilités entre chefs d’Etats, la Russie rendue à sa place de grande puissance par Poutine est considérée par les Etats-Unis comme un adversaire géopolitique concernant l’ensemble Eurasie. La politique de l’OTAN à cet égard lui donne un vif éclairage. Il n’est donc pas surprenant que l’importance prise par l’approvisionnement des pays européens en hydrocarbures par la Russie est un problème géostratégique majeur et que l’amoindrissement sinon la disparition de la part russe de ces marchés est un souci permanent de Washington et de sa filiale de Bruxelles.

    Oups, certains doivent avoir les oreilles qui sifflent... Le sémillant analyse continue, dans des termes qui paraîtront très familiers aux lecteurs :

    Ce gazoduc [Nordstream, ndlr] a été fortement critiqué à Bruxelles que les Allemands n’ont même pas consulté, conformément à leur habitude lorsqu’il s’agit de leurs intérêts (...) Rien ne semble devoir s’opposer à la mise en œuvre de Southstream malgré les efforts de l’Union européenne de Bruxelles pour s’opposer au projet russe et imposer le projet "Nabucco" (...) Ce projet est évidemment conçu pour faire pièce à Southstream comme le démontre sa genèse : contrairement à la logique économique selon laquelle le producteur construit un tuyau pour vendre sa production à des acheteurs bien définis, il s’agit pour Nabucco d’un groupement d’utilisateurs qui projettent la construction d’un gazoduc sans savoir vraiment avec quoi l’alimenter : en effet, l’idée première de remplacer le gaz russe par celui de l’Azerbaïdjan, pour briser le monopole russe, ne tient pas compte du fait que l’Azerbaïdjan ne dispose pas de la capacité de production suffisante.

    Le bras de fer (...) prend encore d’autres aspects, toujours dans le cadre de l’approvisionnement des pays européens en gaz naturel et l’objectif avoué de Washington et de Bruxelles est de tenter d’échapper à la dépendance des importations de Russie. C’est ainsi qu’a été répandu dans les médias le danger d’interruption des livraisons de gaz à la suite du conflit entre la Russie et l’Ukraine au cours duquel la société ukrainienne Naftogaz a détourné du gaz destiné aux acheteurs européens pour suppléer à l’interruption des fournitures à l’Ukraine dans le cadre du conflit avec Gazprom concernant le prix du gaz et les arriérés impayés de Naftogaz.

    Manigances américaines pour isoler énergétiquement la Russie, vassalité des euronouilles, désinformation médiatico-énergétique... tout y passe, et qui plus est dans la bouche d’un respectable consultant international et ancien conseiller de la Banque mondiale.

    Autre temps, autre thème (quoique...) Un mois après les attaques du 11 septembre 2001 et alors que l’empire se préparait à intervenir en Afghanistan pour punir les méchants barbus avec lesquels il avait pourtant flirté pendant si longtemps, George Monbiot, éditorialiste du Guardian, analysait sans tabou les tenants et les aboutissants énergétiques :

    L’invasion de l’Afghanistan est certainement une campagne contre le terrorisme, mais elle peut également être vue comme une aventure coloniale tardive (...) L’Afghanistan est aussi indispensable pour le contrôle et le transport des hydrocarbures d’Asie centrale que l’était l’Egypte au Moyen-Orient [du temps de l’âge d’or du Canal de Suez, ndlr]. En 1998, Dick Cheney, maintenant vice-président US mais à l’époque cadre dans une compagnie pétrolière, remarquait : « A ma connaissance, l’émergence soudaine d’un acteur stratégique comme la Caspienne n’a pas de précédent historique ». Mais son pétrole et son gaz n’ont aucune valeur s’ils ne sont pas transportés. La seule route qui ait du sens, à la fois sur le plan politique et économique, est l’Afghanistan.

    Transporter les hydrocarbures via la Russie renforcerait son contrôle sur l’Asie centrale, ce qui est précisément ce que l’Occident tente d’empêcher depuis dix ans [dès 1991 donc, ndlr]. Passer par l’Iran enrichirait un pays que les Etats-Unis essaient d’isoler. Et le transporter jusqu’en Chine, sans même mentionner les considérations stratégiques, coûterait beaucoup trop cher (...)

    Plusieurs responsables de l’industrie pétrolière affirment que le rêve de sécuriser le passage du pipeline est la principale raison pour laquelle le Pakistan, proche allié des Etats-Unis, a soutenu si résolument les Talibans et pourquoi l’Amérique a donné son feu vert à leur conquête du pays.

    Suit un rappel sur le projet Unocal que nous avons abordé plusieurs fois, notamment les discussions entre Talibans et Washington et le voyage de la délégation talibane au Texas en 1997. Enfin la conclusion, superbe et terriblement actuelle :

    Si les Etats-Unis réussissent à renverser les Talibans et à les remplacer par un gouvernement pro-occidental stable et reconnaissant et s’ils parviennent ensuite à relier les économies d’Asie centrale à celle de son allié pakistanais, ils auront réussi à écraser non seulement le terrorisme mais également les ambitions croissantes de la Russie et de la Chine. L’Afghanistan reste, comme toujours dans l’histoire, la clé de la domination occidentale en Asie.

    Qu’y a-t-il à rajouter ? La Guerre froide n’a en réalité jamais cessé, même à la chute de l’URSS. On peut aller jusqu’à se demander à quel point la Guerre froide n’a pas été elle-même un élément d’un Grand jeu qui la dépassait largement, les considérations idéologiques (communisme vs capitalisme) ne constituant qu’un habillage ponctuel. Tsss tsss, McKinder, Spykman...

    Dès 1991, l’empire voulait isoler la Russie, longtemps avant l’apparition de l’ogre Poutine qui mange les petits enfants. Dès 2001 (et sans doute bien avant), il craignait la constitution d’un pôle eurasiatique sino-russe et avait ses plans pour le torpiller.

    A l’aune de ces projets grandioses, on mesure l’échec total de l’empire. Non seulement le duo Pékin-Moscou, plus soudé que jamais, commence à réaliser autour de lui l’intégration eurasienne, non seulement le désenclavement énergétique de la Caspienne pour squizzer la Russie est resté lettre morte, mais les Etats-Unis ont même perdu le Pakistan ! Cerise sur le gâteau, quinze ans et des centaines de milliards de dollars après, l’Afghanistan n’a jamais été aussi instable. Pas étonnant que le pauvre Brzezinski ait jeté l’éponge...

  • AVIS DE GROSSE DÉPRESSION SUR WASHINGTON, par François Leclerc – Blog de Paul Jorion
    http://www.pauljorion.com/blog/2016/10/09/avis-de-grosse-depression-sur-washington-par-francois-leclerc
    En gros, filer des miettes aux surnuméraires pour qu’ils arrêtent de pourrir les plans des vainqueurs.

    Wolfgang Schäuble en a tiré la leçon. « Il y a un dénominateur commun : de plus en plus de gens n’ont pas confiance dans les élites, dans les dirigeants économiques et politiques ». Un constat partagé par Paulo Nogueira Batista, le vice-président de la banque de développement créée par les grands pays émergents des BRICS.

    Le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a appelé à chasser les « sombres nuages de l’isolationnisme et du protectionnisme », mais comment faire ? « Nous devons faire en sorte que la croissance soit plus équitable », a-t-il proposé après avoir constaté que les inégalités sont « trop fortes ». Christine Lagarde s’est plus prudemment avancée en observant que la mondialisation doit être « légèrement différente ». La croissance mondiale a « profité à trop peu de personnes », a-t-elle découvert, et les « perdants de la mondialisation » doivent être soutenus par des aides spécifiques, en se penchant davantage sur ceux « qui risquent d’être laissés sur le bord du chemin ». Mais la tâche n’est pas mince, reconnait-elle, dans un contexte de croissance économique et de chômage de masse qui offre un « terrain fertile » au mouvement protectionniste.

  • Le défilé des prophètes laïcs Gaëtan Pelletier
    https://gaetanpelletier.wordpress.com/2016/09/23/le-defile-des-prophetes-laics
    « Le monde a besoin de plus de Canada. Le monde a besoin de plus de pays comme le Canada ! » Bono 
    « La pauvreté est sexiste ». Justin Trudeau
    « Je l’admets, je suis un peu obsédé par les engrais. À vrai dire, c’est leur rôle qui me fascine, pas leur utilisation. J’assiste à des réunions où les engrais constituent un sujet de conversation des plus sérieux. »  Bill Gates 


    . . . .

    Fascinés par le Canada ? On notera que le Canada est le pays qui a le plus encouragé les investissements offshore. 

    Aussi étonnant que cela puisse paraître, le Canada favorise de mille manières les détenteurs de fortune et les entreprises cherchant à contourner son système fiscal et ses lois. Pour ce faire, il a largement contribué à créer les paradis fiscaux des Caraïbes à partir des années 1950. Sous l’impulsion de banquiers, juristes et hommes politiques canadiens, ces législations se sont converties en des États de complaisance dont certaines comptent aujourd’hui parmi les plus redoutables du monde. Un ancien ministre canadien des Finances a développé le modèle offshore des Bahamas. Un avocat de Calgary, ancien bonze du parti conservateur, a structuré aux Îles Caïmans des lois rendant opaque le secret bancaire. Le gouvernement du Canada a fait de la Barbade le havre fiscal de prédilection des entreprises canadiennes. Aujourd’hui, le Canada partage son siège dans les instances de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international avec un collectif de paradis fiscaux de la Caraïbe britannique. Inévitablement, le Canada s’est trouvé dominé par ses propres créatures. Le voici à Halifax ou à Toronto liant ses destinés avec des institutions des Bermudes, quand le gouvernement fédéral n’en est pas à signer un accord de libre-échange avec le Panama, repaire mondial des narcotrafiquants. Cela, sur fond de rumeur persistante d’une annexion directe au territoire canadien de législations de complaisance telles que les Îles Turques-et-Caciques. Les échappatoires qu’il prévoit au profit des sociétés justifient à l’étranger des délocalisations vers chez lui, exactement comme s’il s’agissait du Luxembourg ou de Belize. Ce livre porte sur ces dérives qui, de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui, font structurellement du Canada un paradis fiscal. (3) La médiocratie, Alain Deneault.

    On dirait maintenant que les miroirs se regardent entre eux. Ça dépasse le Frankenstein de Mary Shelley : on veut créer ne créature mono-penseure à la limite de la robotique qui a l’avantage d’être guérie à grands coûts… par des laboratoires pharmaceutiques qui vendent à coûts grands. On se miroite narcissiquement jusqu’à la moelle.

    . . . . .

    #Canada #offshore #Caraïbes #Bahamas #Îles_Caïmans #Bermudes #Panama #paradis_fiscaux #évasion_fiscale #paradis-fiscaux #CETA

  • Gesticulations de façade face à la délinquance financière Politis / Jérôme DUVAL
    http://www.politis.fr/articles/2016/09/gesticulations-de-facade-face-a-la-delinquance-financiere-35287

    Hypocrisie du FMI et autres institutions pour combattre l’évasion fiscale
    En pleine tourmente du scandale des Panama Papers – qui a déjà valu la démission du Premier ministre islandais Sigmundur David Gunnlaugsson, suite à d’énormes manifestations |1|, et celle du ministre espagnol de l’Industrie José Manuel Soria après la révélation de sociétés à son nom aux Bahamas et à Jersey |2|, se clôturaient les réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale le 16 avril dernier.

    La directrice du FMI, Christine Lagarde, accusée d’abus d’autorité dans l’affaire Tapie, en a profité pour plaider pour la transparence en matière fiscale. Puisque ceci « doit être un sujet d’inquiétude majeur » selon ses propres mots, profitons-en pour rappeler que le montant de son salaire annuel de 467 940 $ (419 695 €), assorti d’une allocation de 83 760 $ (75 127 €) par an pour frais de représentation, est exempté de tout impôt |3|.

    Christine Lagarde a beau parler de transparence, elle préside une institution dont le conseil des gouverneurs reste des plus opaques.

    Dans la foulée, le FMI, la Banque mondiale, l’ONU et l’OCDE annonçaient le 19 avril la création d’une plateforme commune destinée à aider les pays pauvres à combattre l’évasion fiscale des multinationales.

    Cette énième fausse tentative pour combattre ce fléau semblerait répondre au rapport de l’ONG Oxfam publié quelques jours plus tôt. Il affirme qu’en seulement quatre ans (jusqu’en 2013), la Société financière internationale (SFI, filiale de la Banque mondiale spécialisée dans les prêts au secteur privé) a investi 36 milliards de dollars (32 284 080 000 €) via des banques, des fonds spéculatifs et autres intermédiaires, pour financer des projets conduisant à des violations des droits humains à travers le monde :

    « C’est moitié plus que les fonds consacrés par le groupe de la Banque mondiale à la santé au cours de la même période, et trois fois plus que ceux consacrés à l’éducation, commente Oxfam. »

    En 2015, sur les 68 entreprises qui ont emprunté à la SFI afin de financer des projets de « développement » en Afrique subsaharienne, 51 ont eu recours aux paradis fiscaux, principalement l’île Maurice tel que le conseillait le cabinet Deloitte.

    Après la fière affirmation de Nicolas Sarkozy, le 23 septembre 2009 sur TF1 et France 2, selon laquelle « les paradis fiscaux, le secret bancaire, c’est terminé », et l’engagement du G20 la même année à lutter contre ces trous noirs de la finance internationale en établissant des listes incohérentes, il y a de quoi douter quant à l’efficacité de toute initiative émanant de ces institutions.

    A qui profite l’opacité du Panama ?
    Rappelons que les banques européennes sont très impliquées dans la délinquance financière. La Société Générale a massivement recouru aux services du cabinet Mossack Fonseca via sa filiale luxembourgeoise, SG Bank & Trusts pour établir 979 sociétés offshore (lire encadré). Viennent ensuite la britannique HSBC (2 300 sociétés), les suisses UBS (1 100 sociétés) et Crédit Suisse (1 105 sociétés).

    Ces trois banques, actuellement poursuivies dans des scandales de fraude fiscale, n’hésitent pas à franchir la porte des ministères quand elles n’y sont pas carrément invitées. Ce fut le cas par exemple en France, cet été, lorsque l’ancien haut dirigeant de la banque d’investissement de la Société générale, Thierry Aulagnon, a été nommé directeur de cabinet du ministre des Finances Michel Sapin.
    Joseph Stiglitz, récipiendaire du prix de la Banque centrale de Suède en sciences économiques - malencontreusement dénommé « prix Nobel d’économie », et le suisse Mark Pieth |5|, professeur de droit pénal à Bâle (Suisse), ont tous deux démissionné le 5 août d’un comité destiné à réaliser un audit du système financier notoirement opaque du Panama, créé à la suite des révélations des Panama papers |6|.

    C’est par un courrier du gouvernement panaméen reçu fin juillet qu’ils apprenaient que seul le président du pays pouvait décider de publier le rapport du comité attendu d’ici la fin de l’année et que, de surcroît, le gouvernement refusait de s’engager à le rendre public...

    « Comment voulez-vous avoir un comité sur la transparence qui lui-même ne soit pas transparent ? », s’indignait M. Stiglitz à l’AFP.

    Pour Mark Pieth, l’exécutif « subit la pression du monde des affaires » : « Il est en train de reculer. » Ne craignant aucunement le ridicule, le gouvernement panaméen prêt à tout pour les grandes entreprises, réitéra alors son « engagement ferme et réel envers la transparence et la coopération internationale ».

    Sans dévoiler sa véritable identité, le lanceur d’alerte à l’origine des Panama Papers et qui a fourni les 11,5 millions de fichiers du cabinet d’avocats Mossack Fonseca à la Süddeutsche Zeitung, appelle à « ouvrir les yeux » pour sortir radicalement d’un système « que nous appelons toujours capitalisme, mais qui se rapproche davantage d’un esclavage économique » |7|. Il venait, sans doute à son insu, de nous offrir une belle définition du « capitalisme » !

    Notes
    |1| Le premier ministre islandais Sigmundur David Gunnlaugsson avait dissimulé l’existence d’une société offshore au nom de sa femme et lui. Il a été poussé à la démission par de gigantesques manifestations.
    |2| Le 15 Avril, 2016, après plusieurs déclarations contradictoires et incapable de clarifier sa position, il a démissionné de toutes ses responsabilités : ministre de l’Industrie, de l’énergie et du tourisme du gouvernement espagnol, député au Parlement pour Las Palmas et président du PP des îles Canaries. Débouchant sur un nouveau scandale, Soria a été nommé le 2 septembre 2016 représentant espagnol à la Banque mondiale.
    |3| Le salaire de son prédécesseur, Dominique Strauss-Kahn, était de 420 930 $ (377 616 €) et 75 350 $ (67 593 €) de frais de représentation en 2007.
    |4| « La Société générale n’a plus aucune implantation dans les « paradis fiscaux », a-t-il répété devant plusieurs médias, martelant ses déclarations devant une commission d’enquête du Sénat en 2012.
    |5| Alors qu’il présidait la Commission indépendante de la Fifa sur la gouvernance (IGC), Mark Pieth avait critiqué la Fifa en qualifiant sa structure de « quasi dictatoriale » : « La Fifa possède une structure quasi-dictatoriale, déjà sous Joao Havelange et encore plus avec Blatter » avait-il dit.
    |6| Le comité ne compte plus que quatre Panaméens et un Costaricain.
    |7| John Doe, le surnom du lanceur d’alerte à l’origine des « Panama Papers », a expliqué en mai les motivations de son geste en transmettant au consortium ICIJ une lettre-manifeste intitulée « La révolution sera numérique ».

    Le directeur général de la Société Générale Frédéric Oudéa avait pourtant affirmé lors d’une audition sous serment le 17 avril 2012 au Sénat, que la banque avait fermé ses implantations dans les pays figurant sur la liste grise des paradis fiscaux, ainsi que dans les Etats jugés non coopératifs, comme Panama |4|. Or, l’article 6 de l’ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires précise que toute personne se présentant devant une commission parlementaire est tenue de prêter serment. Toute déclaration erronée expose son auteur à des poursuites pénales. Malgré cela, plutôt que de transmettre le dossier à la justice, le bureau du Sénat décidait le 26 mai, de ne pas poursuivre Frédéric Oudéa pour « faux témoignage ».

  • القاهرة والناس : إعلامي شهير ضد أخوان مصر يقارن بين عبد الناصر والسيسي.. الأول لم يسلم الجزيرتين للسعودية | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=524772

    وقال عيسى في برنامجه الذي يبث على قناة القاهرة والناس: “معلوماتي ومعلومتكم ومعلومات الرئيس عبدالفتاح السيسي هي أن عبدالناصر كان معاديا لإسرائيل وللغرب ولصندوق النقد الدولي والبنك الدولي وإلى ما دون ذلك”.

    Ibrahim Issa, grosse tête journalistique du petit écran égyptien, « allume » Sissi en comparant sa politique à celle de Gamal Abdel Nasser sur quelques points : les relations avec Israël, l’Occident en général, le FMI et la Banque mondiale, et les Saoudiens...

    Pour les arabophones, ce morceaux de bravoure tout en verve égyptienne :

    https://www.youtube.com/watch?v=qqUi9N8z8rE

  • La Banque mondiale roule-t-elle pour Monsanto ? | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/123621/banque-mondiale-roule-t-elle-pour-les-multinationales-de-lagro-industrie

    « Association de malfaiteurs : cinq donateurs occidentaux influencent l’agriculture africaine en faveur des multinationales » : c’est le titre accusateur d’un rapport du think-tank progressiste Oakland Institute, basé en Californie. Il explique que loin d’aider l’agriculture africaine, certaines initiatives censées le faire favorisent en fait les intérêts privés de multinationales de l’agro-alimentaire.

    Le projet EBA (Enabling business in agriculture) est porté par la Banque Mondiale et financé par cinq principaux donateurs : les gouvernements américain, britannique, danois et hollandais (via leurs agences de développement ou des fonds dédiés) et la fondation Gates. Un des rôles de l’EBA est de classer les pays africains selon leur attractivité pour les investissements dans l’agriculture, selon six critères bien éloignés du développement durable : utilisation de semences propriétaires, recours aux engrais chimiques, mécanisation, financements, ouverture des marchés, infrastructures de transports. Pour attirer les investissements et les projets, les États sont encouragés à s’y conformer.

    #BA @agro_industrie

  • Visa pour l’image : « Le partage inéquitable de l’eau entre Israël et la Palestine »
    RFI - Par Margaux Mazellier Publié le 29-08-2016
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160829-visa-image-le-partage-inequitable-eau-israel-palestine

    Laurence Geai , de l’agence Sipa Press, fait partie des 14 photographes qui ont la chance d’être exposés au festival annuel de photojournalisme Visa pour l’Image qui se tient depuis le 27 août à Perpignan. A trois reprises, la photoreporter de 32 ans, s’est rendue en Israël et en Cisjordanie pour enquêter sur la gestion de l’eau du territoire. Selon un rapport de la Banque mondiale*, un Israélien dispose en moyenne de quatre fois plus d’eau qu’un Palestinien. La série de photos, intitulée « Eaux troubles », témoigne de ce « partage inéquitable de l’eau » entre Israël, la bande de Gaza et la Cisjordanie. Entretien.

  • Greenpeace réclame l’annulation de contrats forestiers avec des sociétés chinoises en RDC
    http://www.voaafrique.com/a/rdc-greenpeace-reclame-annulation-contrats-forestiers-societes-chinoises/3415348.html

    La RDC abrite plus de 60% des forêts denses du Bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical de la planète après l’Amazonie, avec une biodiversité très riche. Le pays possède ainsi la deuxième forêt tropicale primaire de la planète, avec 86 millions d’hectares dont près de 60 potentiellement exploitables.

    En 2002, la RDC avait adopté le Code forestier, et décrété un moratoire dans l’attribution de nouvelles licences d’exploitation forestière industrielle, en vue de mettre de l’ordre dans le secteur.

    Un processus de révision de la légalité des contrats détenus par des exploitants forestiers avait été lancé en 2005 avec le concours de la Banque mondiale et avait été clôturé en 2014, par la reconnaissance de 80 concessions.

    #forêt #exploitation_forestière #RDC #bois

  • « Le #Liban et la #Jordanie se sont endettés pour accueillir les #réfugiés »

    La crise syrienne a poussé quatre millions de réfugiés à rejoindre les pays limitrophes. Ces derniers représentent aujourd’hui 20% de la population de Jordanie et 30% de celle du Liban. #Franck_Bousquet est directeur des Programmes, partenariats et solutions intégrées au sein de la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) de la Banque mondiale.

    http://www.euractiv.fr/section/aide-au-developpement/interview/le-liban-et-la-jordanie-se-sont-endettes-pour-accueillir-les-refugies/?nl_ref=16035020
    #endettement #asile #migrations #réfugiés #accueil

  • The opposite of Brexit: African Union launches an #all-Africa_passport

    On June 13, two weeks before the United Kingdom voted to leave the European Union, the African Union announced a new “single African passport.” The lead-up discussion was much like the original debate on the European Economic Community, the E.U.’s predecessor. African passport proponents say it will boost the continent’s socioeconomic development because it will reduce trade barriers and allow people, ideas, goods, services and capital to flow more freely across borders.

    https://www.washingtonpost.com/news/monkey-cage/wp/2016/07/01/the-opposite-of-brexit-african-union-launches-an-all-africa-passport/?postshare=3601467391792824&tid=ss_tw-bottom
    #Afrique #passeports #ouverture_des_frontières #passeport (unique)
    cc @fil @reka

    • Un Schengen africain se met en marche

      Euractiv 5 juillet 2016
      http://www.euractiv.fr/section/aide-au-developpement/news/afrikanische-union-ein-schengen-fuer-afrika/?nl_ref=16184676

      Les 54 États membres de l’Union africaine veulent mettre en place un espace sans frontière semblable à Schengen, pour éliminer les visas du continent. Un article d’EurActiv Allemagne.

      Un nouvel accord de l’Union africaine (UA) prévoit de mettre en place une zone de libre-circulation sur l’ensemble du continent africain, d’ici 2018. En outre, une zone de libre-échange devrait voir le jour d’ici 2017 pour encourager le commerce intérieur et le développement socio-économique.

      Le contrôle des frontières en Afrique est devenu de plus en plus administratif. Or, le commerce panafricain et l’unité entre les citoyens africains en sont entravés. Plus de la moitié des pays du continent exigent un visa des Africains. Seuls 13 pays renoncent à ces démarches ou accordent un visa dès l’arrivée sur leur territoire. À titre de comparaison, les Américains sont autorisés à voyager dans 20 pays africains sans visa ou reçoivent un visa à leur arrivée.Les hommes d’affaires se plaignent depuis longtemps de la lourdeur des démarches administratives pour demander un visa. Même une fois surmonté cet obstacle, il faut souvent attendre un mois avant d’obtenir une approbation. Des difficultés qui nuisent au commerce.

      Selon le rapport de la Banque mondiale, les commerçants souhaitant exporter leurs produits dans un autre pays doivent souvent posséder plus de 1 600 autorisations et licences pour remplir les conditions de la douane. Le commerce au sein de l’Afrique est donc trop cher pour de nombreux Africains. Cela revient donc plus cher que le commerce en Asie de l’Est. Ainsi, l’Afrique est la région en développement la plus coûteuse. Les frais de transport, notamment par voie aérienne, sont si exorbitants que les vols vers d’autres continents sont moins chers que les vols à destination d’un autre pays africain.

      Beaucoup d’Africains rapportent d’ailleurs être intimidés par les services d’immigration et ne pas s’y sentir à leur place. Les médias citent souvent l’exemple du Nigérian Aliko Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique, qui a été retenu à la douane sud-africaine parce qu’il ne trouvait pas son passeport, alors que ses employés américains ont passé la zone de contrôle sans difficulté. Grâce au nouveau passeport, ce genre de situations ne devrait plus se reproduire à l’avenir.

      Premiers succès

      Les efforts de l’Afrique pour permettre la libre-circulation des personnes, des denrées et des services, menés par des pays tels que le Rwanda, les Seychelles, le Ghana et l’île Maurice, commencent à porter ses fruits. Ces pays ont, en effet, déjà assoupli, voire aboli, les conditions d’obtention d’un visa. Toutefois, ce sont les blocs régionaux qui contribuent le plus à la libre-circulation au sein de leurs frontières.

      La communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO), la communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la communauté d’Afrique de l’Est (EAC) ont mis en place des règles en faveur de l’ouverture des frontières. L’UA tente à présent de s’appuyer sur ces fondements pour construire un continent sans frontières. « Nous faisons un grand pas en avant vers une Afrique forte, riche et intégrée, stimulée par ses propres citoyens et qui prend une place mondiale méritée. »

      L’idéal d’une Afrique sans frontières était déjà présent dans l’Agenda 2063 de l’UA, mis en place pour un continent africain plus uni et plus intégré. Le sommet de l’UA à Kigali au Rwanda qui aura lieu en juillet pourrait représenter une avancée significative, dans la mesure où les chefs d’État et de gouvernement africains, ainsi que les représentants des États membres à l’UA, recevront les premiers nouveaux passeports électroniques.

      « Ce n’est pas n’importe quel document. C’est le résultat de longs voyages en Afrique à la recherche d’unité. C’est ce dont avaient rêvé les pères fondateurs panafricains », a souligné Martin Wesonga, conseiller pour l’intégration et les affaires étrangères en Afrique de l’Est. Il est convaincu, qu’après les tentatives infructueuses dans le cadre du plan Lagos et du traité d’Abuja, le nouveau passeport africain deviendra le document qui encouragera non seulement le dynamisme et le commerce intérieur du continent, mais fournira aussi une identité et une unité à plus de 3 000 groupes ethniques.
      L’UA n’est pas l‘UE

      Les opposants au projet avertissent toutefois que la stratégie comporte des risques. « Nous devons nous confronter à la réalité. L’Afrique ne peut être comparée à l’UE. Nous n’avons actuellement pas les capacités frontalières et militaires pour lutter contre des groupes terroristes tels qu’Al-Shabbaab », a toutefois signalé Victoria Lukoye, professeur de diplomatie à l’université de Nairobi. Selon elle, ces organismes se serviraient de l’ouverture des frontières à leurs propres fins et provoqueraient des dégâts énormes.

      « Et qu’en est-il de nos capacités médicales ? Comment réduire la diffusion de maladies telles qu’ébola si les épidémies peuvent facilement passer les frontières », s’est-elle interrogée. Elle a également pointé du doigt l’augmentation constante de la compétition sur le marché du travail et que « surtout dans les petits pays vont rencontrer des difficultés. Il faut bien y réfléchir et systématiquement adopter la voie de l’intégration ».

      L’Afrique se dirige donc vers une intégration selon le modèle européen. La libre-circulation, véritable pilier de l’Union européenne, a pourtant beaucoup souffert avec la crise des réfugiés et le débat du Brexit. Reste à savoir si l’Afrique contribuera à rétablir la paix en Europe.

      #visas

  • A Gaza, Ban dénonce le blocus, maintenu malgré la réconciliation israélo-turque
    AFP | Publication : 28/06/2016 15h11 CEST
    http://www.huffpostmaghreb.com/2016/06/28/-a-gaza-ban-denonce-le-blocus-maintenu-malgre-la-reconciliation-isr

    Le patron de l’ONU Ban Ki-moon a qualifié mardi le blocus israélien de Gaza de « punition collective alimentant l’escalade » des violences, après l’annonce par Israël du maintien de ce blocus malgré un accord de normalisation avec la Turquie qui réclamait sa levée.

    Le blocus terrestre, maritime et aérien imposé depuis 10 ans par Israël à la bande de Gaza « étouffe les habitants, détruit l’économie et entrave la reconstruction » de la petite langue de terre côtière ravagée par trois offensives israéliennes depuis 2008, a lancé M. Ban lors de sa quatrième et dernière visite à Gaza en tant que secrétaire général de l’ONU.

    « C’est une punition collective dont les responsables devraient rendre des comptes », a-t-il poursuivi, depuis l’une des dizaines d’écoles de l’ONU qui prennent en charge les réfugiés palestiniens, plus des trois-quarts de la population de la bande de Gaza.

    « Aujourd’hui, 70% des Gazaouis ont besoin d’une aide humanitaire. La moitié des jeunes gazaouis n’ont pas ou peu de perspectives d’emploi ou d’horizon pour leurs espérances », a-t-il encore dénoncé.

    Selon la Banque mondiale et l’ONU, le blocus maritime, terrestre et aérien a virtuellement tué toute exportation de Gaza, mené l’économie de la petite enclave coincée entre Egypte, Israël et Méditerranée au bord du gouffre. Il prive également de mouvement la grande majorité des 1,9 million de Palestiniens de Gaza.

    #GAZA

  • Israël : l’accord avec la Turquie aura des conséquences immenses pour l’économie
    AFP / 27 juin 2016 09h21
    http://www.romandie.com/news/715391.rom

    Rome - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé lundi à Rome un accord avec la Turquie pour normaliser les relations des deux pays après six ans de brouille, affirmant qu’il aurait des conséquences immenses pour l’économie d’Israël.

    Je crois que c’est un pas important pour normaliser nos relations, a déclaré M. Netanyahu aux journalistes à Rome après un entretien avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry.

    Un responsable israélien avait annoncé dimanche qu’Israël et la Turquie étaient parvenus à un accord pour normaliser leurs relations après six années de brouille causée par un raid meurtrier d’un commando israélien contre un navire turc chargé d’aide pour Gaza.

    M. Netanyahu a déclaré qu’il révèlerait les détails de cet accord plus tard dans la journée, mais assuré qu’il allait avoir des conséquences immenses pour l’économie israélienne, et j’emploie ce mot à dessein. Je veux dire des conséquences positives, immenses.

    Israël qui doit commencer à exploiter des réserves gazières en Méditerranée cherche en particulier des débouchés pour ce gaz.

    M. Kerry a de son côté qualifié l’accord entre Israël et la Turquie de pas positif.

    • Le blocus maritime de Gaza restera inchangé après l’accord avec la Turquie
      AFP / 27 juin 2016 12h57
      http://www.romandie.com/news/Le-blocus-maritime-de-Gaza-restera-inchange-apres-laccord-avec-la-Turquie/715467.rom

      Jérusalem - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé lundi que le blocus maritime que son pays impose depuis 10 ans à la bande de Gaza resterait en vigueur après l’accord avec la Turquie.

      M. Netanyahu s’exprimait depuis Rome peu après qu’Israël et la Turquie ont officialisé la normalisation de leurs relations six ans après un assaut israélien sur un navire turc tentant de briser le blocus de Gaza qui avait tué 10 Turcs.

      Le deuxième point de l’accord est la poursuite du blocus maritime de sécurité au large de la bande de Gaza, a dit M. Netanyahu. C’est un intérêt sécuritaire de haute importance pour nous. Je n’étais pas prêt à le renégocier.

      Selon la Banque mondiale et l’ONU, le blocus maritime, terrestre et aérien a virtuellement tué toute exportation de Gaza, mené l’économie de la petite enclave coincée entre Egypte, Israël et Méditerranée au bord du gouffre. Il prive également de mouvement la grande majorité des 1,9 million de Palestiniens de Gaza.

      Mais pour Israël, ce blocus est nécessaire pour empêcher l’entrée de matériaux permettant aux groupes armés de produire leurs arsenaux artisanaux.

      Depuis 2008, alors que le blocus était en place déjà depuis deux ans, Israël a mené trois offensives sur la bande de Gaza, où le mouvement islamiste Hamas a pris le pouvoir par la force en 2007.

      L’accord entre Israël et la Turquie comprendrait la construction avec des fonds turcs d’une centrale électrique, d’une usine de dessalement et d’un hôpital à Gaza. L’aide turque transiterait par le port israélien d’Ashdod avant de parvenir aux Palestiniens.

    • La base de soutien du parti au pouvoir en Turquie furieuse de la restauration des liens avec Israël

      Les victimes de l’assaut meurtrier du Mavi Marmara en 2010 condamnent les conditions « inacceptables » de la détente entre Israël et la Turquie
      http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/la-base-de-soutien-du-parti-au-pouvoir-en-turquie-furieuse-de-la-rest


      Deux enfants tiennent des pancartes sur lesquelles il est écrit « nous allons vraiment retourner en Palestine », alors que les manifestants turcs brandissent des drapeaux palestiniens (AFP)

      ISTANBUL, Turquie – Beaucoup de conservateurs musulmans, qui constituent la principale base de soutien du parti au pouvoir en Turquie, sont furieux alors que les signes d’une restauration imminente des relations entre Ankara et Tel Aviv se multiplient.

      Un nombre croissant d’articles de presse et d’indices de la part de responsables suggèrent que les deux pays sont sur le point de rétablir des relations aux niveaux d’avant 2010. Cependant, beaucoup de gens sont furieux de la manière dont les négociations semblent se dérouler et y voient un abandon des Palestiniens.

    • Israeli forces open fire at fishermen, farmers in Gaza Strip
      June 27, 2016 7:10 P.M. (Updated: June 27, 2016 7:10 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=772024

      GAZA (Ma’an) — Israeli forces on Monday opened fired at Palestinian fishermen sailing off the coast of the northern Gaza Strip, as well as at farmers in the border areas east of Gaza City.

      Witnesses told Ma’an that Israeli gunboats opened fire at Palestinian fishermen boats west of the al-Sudaniya area, preventing them from fishing within a range of five nautical miles, despite the designated fishing range extending to six miles.

      A temporary extension imposed by Israeli authorities on the designated fishing zone off the coast of the Gaza Strip expired on Sunday, reducing the zone to six nautical miles after it had been set to nine miles for one week.

  • Le très opaque et néocolonial Club de Paris fête ses 60 ans
    http://www.bastamag.net/Le-club-informel-des-pays-creanciers-fete-ses-60-ans-sans-rien-vouloir-chn

    C’est un anniversaire qui s’est fêté toute opacité. Peu étonnant, vu la manière de fonctionner du Club de Paris, le groupe informel de pays créanciers – auprès desquels nombre de pays pauvres sont endettés – qui est né en mai 1956, il y a 60 ans. Le groupe de pays prêteurs comprend aujourd’hui vingt membres, dont la France. Tous des pays du Nord qui prêtent à ceux du Sud. Aux côtés du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, Le Club de Paris est l’un des instruments centraux des pays (...)

    En bref

    / Que faire face à la crise financière ?, #Finance, #Néo-colonialisme

    #Que_faire_face_à_la_crise_financière_ ?

  • Plus de 500 000 morts par #cancer dans le monde associées à la crise de 2008
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2016/05/26/plus-de-500-000-morts-par-cancer-dans-le-monde-associees-a-la-crise-de-2008_

    La hausse du #chômage est associée à une augmentation de la #mortalité par cancer, souligne le praticien. « La couverture de #santé générale protégeait la population contre ces effets. En particulier, dans le cas de cancers pour lesquels il existe un traitement, comme le cancer du sein, de la prostate et le cancer colorectal. » Ainsi, résume-t-il, des #économies dans le secteur des soins de santé peuvent coûter des vies.

    Pour leurs travaux, les chercheurs américains et britanniques ont utilisé des données de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ils ont alors observé le lien entre chômage, coupes budgétaires dans la santé et la mortalité due à cette maladie dans plus de 70 pays, représentant plus de deux milliards de personnes. Ils ont suivi les tendances entre 1990 et 2010, les données après cette date n’étant pas disponibles.
    Les cancers ont été classifiées selon deux catégories, « ceux que l’on peut traiter » – dont le taux de survie est supérieur à plus de 50 % – et les « incurables » – pour lesquels la survie est inférieure à 10 %. Le lien entre chômage et #surmortalité a été le plus marqué pour les types « curables », relèvent-ils. Preuve de « l’importance d’un accès aux #soins ».

    Dans le détail, une hausse de 1 % du chômage a été associée à 0,37 mort par cancer supplémentaire pour 100 000 habitants. Un accroissement de 1 % des coupes dans le #budget de la santé (en pourcentage de produit intérieur brut) a été associé à 0,0053 mort supplémentaire.

  • La sécurité alimentaire en Éthiopie, une stratégie rurale et urbaine
    http://www.iau-idf.fr/savoir-faire/nos-travaux/environnement/defis-alimentaires/la-securite-alimentaire-en-ethiopie-une-strategie-rurale-et-urbaine.html

    L’Éthiopie, pays parmi les plus pauvres du monde et encore très rural, a progressivement mis en œuvre une stratégie nationale de sécurité alimentaire, aujourd’hui montrée en exemple pour d’autres pays du Sud. Tournée vers les populations rurales les plus vulnérables, cette stratégie vient de s’enrichir d’un volet urbain pour répondre aux défis croissants de l’#urbanisation du pays.

    ...

    Cet article s’appuie sur les travaux réalisés en 2014 et 2015 par l’IAU, Egis international et Urbalyon, pour élaborer le premier Schéma national urbain de l’Éthiopie. Ce dernier était commandité par le ministère éthiopien de l’Aménagement urbain et de la Construction, et financé par la Banque mondiale.

    #Ethiopie #cartographie #agriculture #aménagement_du_territoire #sécurité_alimentaire #faim #alimentation