organization:bce

  • Du goudron et des plumes pour les membres de la BCE
    http://www.atlantico.fr/pepites/nobel-economie-previent-que-historiens-enduiront-goudron-et-plumes-membres

    Parmi les experts présents, figurait Peter Diamond, professeur à l’Institut de Technologie du Massachusetts [#MIT], qui a donné sa vision pessimiste de la politique économique européenne au journal The Telegraph.

    « Les jeunes d’Espagne et d’Italie, qui vont intégrer le marché de l’emploi en cette période de récession, vont être touchés pendant des décennies. C’est une situation terrible, et il est surprenant de voir combien peu de protestations il y a eu à l’encontre de ces politiques si destructrices. », a-t-il déclaré au journal lors de la conférence. Une situation telle que « les historiens enduiront de goudron et de plumes les membres de la #BCE », a-t-il poursuivi. 

    Pour l’économiste, qui reste catégorique, l’#Europe risque d’être confrontée à une longue période de stagnation. « Cela pourrait être évité par une meilleure utilisation des mesures de relance, par des dépenses d’infrastructure. Cela contribuerait à stimuler la croissance et la #dette par rapport au PIB, », a-t-il ajouté.

    #austérité

  • Blog gaulliste libre : Fin de l’euro : l’option allemande progresse
    http://www.gaullistelibre.com/2013/11/fin-de-leuro-loption-allemande-progresse.html

    Fin de l’euro : l’option allemande progresse

    En quelques jours, la probabilité d’une telle issue a fortement augmenté. En effet, non seulement la BCE a décidé de baisser ses taux contre la volonté unanime de l’Allemagne (SPD compris), mais en plus, Bruxelles a lancé une procédure visant les excédents excessifs de notre voisin.

    Bataille pour la politique de la BCE

    Et si le début du divorce avait commencé il y a quinze jours, quand la banque centrale européenne a décidé de baisser ses taux ? Malgré le secret qui entoure ses décisions, un article du Telegraph résume bien toutes les tensions provoquées par cette décision, peu perceptibles en France, et souligne qu’outre la baisse des taux, un membre éminent de la BCE a déclaré que « le bilan de la banque centrale peut également être utilisé. Cela inclut les rachats directs (de créances) que n’importe quelle banque centrale peut le faire ». Cela se rapproche des pratiques plus anglo-saxonnes de la Fed.

    Mais le problème est que l’Allemagne toute entière est vent debout contre une telle politique, comme le rapporte l’Agefi. Le patron du groupe parlementaire CDU-CSU a affirmé que « le risque de bulle dans le prix des actifs existe et il ne va pas être abaissé par cette décision. Il y a déjà trop de liquidités qui circulent », position soutenue par le SPD. Ceci est relayé par le Bild Zeitung qui parle d’une menace contre le pays. La Bundesbank évoque les « risques pour la stabilité financière », du fait notamment de la hausse des prix immobiliers. Pour le Telegraph « une politique adaptée au Club Med est destructrice pour l’Allemagne. Et une politique adaptée à l’Allemagne est destructice pour le Club Med »....

    #Allemagne
    #BCE
    #Commission-européenne
    #euro
    #Oli-Rehn
    #Patrick-Artus

  • Le « modèle allemand » ou comment s’obstiner dans l’erreur
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-05-05-allemagne

    Rapport après rapport, les données économiques viennent contredire les politiques d’austérité imposées aux pays européens par l’#Allemagne, la BCE et la Commission européenne. Et pourtant, rien ne change. / Allemagne, #Europe, #France, #Grèce, #Banque, Économie, #Finance, #Crise_économique, Crise (...) / Allemagne, Europe, France, Grèce, Banque, Économie, Finance, Crise économique, #Crise_financière - La valise (...)

    #Économie #La_valise_diplomatique

  • CADTM - La plus grande offensive contre les droits sociaux menée depuis la seconde guerre mondiale à l’échelle européenne

    http://cadtm.org/La-plus-grande-offensive-contre

    Série « Banques – Peuples : les dessous d’un match truqué ! » (3e partie)

    La plus grande offensive contre les droits sociaux menée depuis la seconde guerre mondiale à l’échelle européenne

    23 décembre par Eric Toussaint

    La première partie de la série, intitulée « 2007-2012 : 6 années qui ébranlèrent les banques » a été publiée le 19 novembre 2012, la seconde partie intitulée « La BCE et la Fed au service des grandes banques privées » a été publiée le 29 novembre 2012

    Ne pas sous-estimer la capacité des gouvernants à mettre à profit une situation de crise

    De manière régulière, les grands médias abordent les questions d’un possible éclatement de la zone euro, de l’échec des politiques d’austérité en matière de relance économique, des tensions entre Berlin et Paris, entre Londres et les membres de la zone euro, des contradictions au sein du conseil de la BCE, des énormes difficultés pour trouver un accord sur le budget de l’UE, des crispations de certains gouvernements européens à l’égard du FMI à propos du dosage de l’austérité. Tout cela est vrai, mais il ne faut surtout pas oublier un point fondamental : la capacité de gouvernants, qui se sont mis docilement au service des intérêts des grandes entreprises privées, de gérer une situation de crise, voire de chaos, pour agir dans le sens demandé par ces grandes entreprises. Le lien étroit entre les gouvernants et le grand Capital n’est même plus dissimulé. A la tête de plusieurs gouvernements, placés à des postes ministériels importants et à la présidence de la BCE, se trouvent des hommes directement issus du monde de la haute finance, à commencer par la banque d’affaires Goldman Sachs. Certains hommes politiques de premier plan sont récompensés par un poste dans une grande banque ou une autre grande entreprise une fois qu’ils ont accompli leurs bons offices pour le grand Capital. Ce n’est pas nouveau mais c’est plus évident et régulier qu’au cours de 50 dernières années. On peut parler de véritables vases communicants.

  • CADTM - La BCE et la Fed au service des grandes banques privées
    http://cadtm.org/La-BCE-et-la-Fed-au-service-des

    Série : Banques contre Peuples : les dessous d’un match truqué ! (2ème partie)
    La BCE et la Fed au service des grandes banques privées

    29 novembre par Eric Toussaint

    La première partie de la série, intitulée « 2007-2012 : 6 années qui ébranlèrent les banques » a été publiée le 19 novembre 2012.

    L’action de la Banque centrale européenne et de la Fed |1|

    A partir de juin 2011, les banques européennes sont entrées dans une phase tout à fait critique. Leur situation était presque aussi grave qu’après la faillite de Lehman Brothers le 15 septembre 2008. Beaucoup d’entre elles ont été menacées d’asphyxie parce que leurs besoins massifs de financement à court terme (quelques centaines de milliards de dollars) n’ont plus été satisfaits par les money market funds américains qui ont considéré que la situation des banques européennes était décidément de plus en plus risquée |2|. Les banques ont été confrontées à la menace de ne pas pouvoir faire face à leurs dettes. C’est alors que la BCE, suite à un sommet européen réuni d’urgence le 21 juillet 2011 pour faire face à une possible série de faillites bancaires, a recommencé à leur acheter massivement des titres de la dette publique grecque, portugaise, irlandaise, italienne et espagnole afin de leur apporter des liquidités et de les délester d’une partie des titres qu’elles avaient goulûment achetés dans la période précédente. Cela n’a pas suffi, les cours en bourse des actions des banques ont poursuivi leur dégringolade.

  • La BCE est-elle sexiste ? - LExpansion.com
    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-bce-est-elle-sexiste_354341.html

    Mario Draghi l’assure : il n’y a pas de discrimination au sein de la BCE. Pourtant, l’institution, dont le siège se situe à Frankfort, ressemble à un club de vieux garçons. Alors que les femmes représentent le tiers des 751 députés européens, les 23 membres du Conseil des gouverneurs de la BCE - dont six membres du directoire - sont tous des hommes. Seules deux femmes ont réussi à siéger dans les plus hautes instances de l’institution depuis 1998. La première, la finlandaise Sirkka Hämäläinen, jusqu’en 2003, puis l’Autrichienne Gertrude Tumpel-Gugerell jusqu’en 2011

    La tendance ne semble guère vouloir s’inverser. Depuis le départ, le 31 mai dernier, de José-Manuel Gonzalez-Paramo, l’un des six postes du directoire de la BCE est à pourvoir. Et c’est un homme, le luxembourgeois Yves Mersch, actuel gouverneur de la Banque centrale du Luxembourg, qui tient la grosse cote. Aucune candidature féminine n’a été proposée pour ce poste. Si M. Mersch était élu, il n’y aurait plus aucune femme parmi les 23 membres du Conseil des gouverneurs de la BCE jusqu’en 2018, compte tenu du calendrier de renouvellement des membres.

    Cette situation exaspère de plus en plus les eurodéputés. Le Parlement européen, qui a un rôle consultatif dans ce dossier, s’est donc opposé à la nomination de Mr Mersch. Un total de 325 eurodéputés ont voté contre la nomination du Luxembourgeois, tandis que 300 ont voté en sa faveur et que 49 se sont abstenus. Un vote historique. Jamais le parlement ne s’était opposé à la nomination d’un membre de la BCE. Mais cet avis négatif ne vise pas seulement la BCE. Il vise aussi les Etats. En effet, ce sont eux - et non pas la BCE - qui s’occupent des nominations. M. Mersch a été recommandé en juillet dernier par les ministres des Finances de l’Union européenne, sur proposition des ministres de la zone euro. Il s’agit là de la procédure normale.
    Manque de candidatures féminines ?

    « Cette procédure semble exclure systématiquement les femmes. Chaque fois qu’il y a un poste à pourvoir, le Parlement demande au Conseil européen de respecter de l’égalité hommes / femmes, et donc de proposer des candidatures féminines, mais le Conseil passe outre », constate l’eurodéputée française Sylvie Goulard.

    #sexisme #BCE