organization:ce conseil

    •  :)

      Ce conseil est finalement le seul conseil utile que Todd donne à ses lectrices et lecteurs et en parcourant cette conclusion digne du programme du MODEM on se dit « Tous ces efforts statistiques, toutes ces cartes électorales, tous ces raisonnements “anthropologiques” pour aboutir à des conclusions politiques gaullo-humanistes aussi banales » !

    • "mais, comme cette même gauche social-patriote, il dissimule le fait que le non au référendum de 2005 sur le TCE n’aurait pu gagner sans les 6 millions d’électeurs de Le Pen et deVilliers, sans ce front unique (1) qui se réalisa dans les urnes entre la gauche social-chauvine et l’extrême droite, entre les socialistes nationaux et les nationaux-socialistes, pardon les « patriotes » du FN."
      "Il ne dénonce pas cette unité nationale du 11 janvier 2015, au nom d’une opposition de principe à l’union entre les bourgeois et les prolétaires" Le propos de Todd est de dire que les prolétaires étaient absents des mobilisations.

      " il veut se faire passer pour le porte-parole de la souffrance non seulement des « musulmans » (« groupe faible discriminé », porteur d’une « religion des faibles »" La citation en son entier :
      "« il s’agissait avant tout d’affirmer un pouvoir social, une domination ». Celle de la « France blanche » des catégories supérieures qui s’est précipitée dans les rues pour « définir comme besoin prioritaire le droit de cracher sur la religion des faibles ». Celle d’une France inégalitaire non dans ses proclamations théoriques et conscientes, mais dans ses comportements pratiques et inconscients."

      Du meme auteur :
      "
      De l’usage réactionnaire de la notion d’« islamophobie » par certains sociologues de gauche et... Amnesty International

      mercredi 15 avril 2015, par Yves

      Cet article évite d’utiliser le mot « islamophobie » et préfère employer des expressions comme « la paranoïa antimusulmane » », le racisme « anti-Arabes », « anti-Africains » ou le « racisme antimusulmans » puisque Sacha Ismail en a proposé une définition pertinente (« Qu’est-ce que le racisme antimusulmans ? », NPNF n° 48-49) ).

      Dans d’autres textes [« Les ambiguïtés de la thèse de l’islamophobie » ; « Islamophobie ? Mythes et réalités - A propos des arguments d’un obscurantiste “radical” » (Compil’ n° 2) ; Entrée Islamophobie », (2011, NPNF n° 36-37), etc.], j’ai déjà formulé certaines critiques vis-à-vis du terme « islamophobie » : d’une part, ce phénomène n’est pas une simple phobie (une peur), mais plutôt une paranoïa qui pose un problème beaucoup plus grave qu’une simple peur ; d’autre part, ce concept est manipulé par les islamistes et les 57 États de l’Organisation pour la Conférence islamique afin d’empêcher toute critique de l’islam politique mais aussi de la religion musulmane."

      Pauvre texte et pauvre Yves Coleman.Il y a un site libertaire ou il est surnommé le Philippe Val de gauche.

      D’un autre coté la reprise par Todd de "religion des faibles" est assez troublante. Religion des faibles est une expression venant de Nietzsche pour qualifier la religion catholique :
      "Que chacun soit une "âme immortelle" et de rang égal avec chacun, [...] que de petits cagots, des toqués aux trois quarts aient le droit de se figurer que pour eux les lois de la nature sont enfreintes sans cesse, - une telle gradation de tous les égoïsmes jusqu’à l’infini [...] ne peut pas être marquée d’assez de mépris. Et pourtant le christianisme doit sa victoire à cette pitoyable flatterie de la vanité personnelle, -par là il a attiré à lui tout ce qui est manqué, bassement révolté, tous ceux qui n’ont pas eu leur part, le rebut et l’écume de l’humanité., in L’Antéchrist, éditions Mercure de France, 1952, p. 241-242"
      Ça plus l’antisémitisme des banlieues...

  • Où sont les femmes ? Pas dans les programmes du bac littéraire
    http://campus.lemonde.fr/bac-lycee/article/2015/04/15/ou-sont-les-femmes-pas-dans-les-programmes-du-bac_4616407_4401467.htm

    Ce conseil aux lycéens, à quelques semaines du bac français, les professeurs le répètent comme un leitmotiv. Il existe pourtant un type de sujet auquel les élèves de terminale littéraire échappent, depuis plus d’une dizaine d’années dans leur deux heures de cours de littérature hebdomadaires : l’étude de l’œuvre d’une femme.

    #éducation #sexisme #genre #baccalauréat #lycée #littérature