organization:central intelligence agency

  • L’Equateur retire l’asile à Julian Assange, la police britannique l’arrête dans l’ambassade (VIDEO) — RT en français
    https://francais.rt.com/international/60877-equateur-retire-asile-julian-assange-police-britannique-arrete-am
    https://www.youtube.com/watch?v=7Z00wtysST4

    Le lanceur d’alerte Julian Assange, réfugié depuis près de sept ans dans l’ambassade d’Equateur à Londres, a été arrêté ce 11 avril par la police britannique après que Quito a révoqué son asile.

    #WikiLeaks

    • Des fois qu’y est un rapport...
      https://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201902/20/01-5215529-lequateur-obtient-102-milliards-de-dollars-du-fmi-et-de-la-banqu

      L’Équateur a obtenu 10,2 milliards de dollars de crédits de la part d’organismes internationaux, principalement le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, avec lesquels le gouvernement précédent avait rompu, a annoncé mercredi le président Lenin Moreno.

    • Sinon, j’adore la langue de bois :

      Un accord avec le FMI améliorera le cadre de restructuration économique et permettra l’accès aux autres organisations multilatérales comme la Banque mondiale (BM), la Banque interaméricaine de développement (BID) et la Corporation andine de développement (CAF). C’est pourquoi à la fin du mois de janvier 2019 s’est tenue une réunion avec le président de la République de l’Équateur, Lenín Moreno, son ministre des Finances Richard Martínez, et la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.

      Cette rencontre promet des bénéfices, mais aussi des conditions à remplir par l’Équateur. Parmi les mesures du FMI figurent l’augmentation de la TVA, la subvention pour l’essence, la restructuration de la dette actuelle, le calcul de l’âge de la retraite, les réformes des contributions de sécurité sociale et la flexibilité du travail .

      Cette alliance aurait de ce fait pour résultat une consolidation budgétaire et un bon positionnement dans le marché mondial. En outre, cela comporterait la reprise des relations avec le FMI après avoir rompu tout lien avec lui au cours du gouvernement de l’ancien président, Rafael Correa. Une équipe du FMI se trouve déjà à Quito pour envisager l’amélioration du cadre de politique économique, ce qui peut comporter des avantages pour les citoyens équatoriens, essentiellement les plus pauvres et les plus vulnérables . De même, il y aurait une amélioration en ce qui concerne la compétitivité, la génération d’emplois, le renforcement des bases institutionnelles de la dollarisation et la lutte contre la corruption, d’après le porte-parole du FMI, Gerry Rice.

      http://www.espaces-latinos.org/archives/75085
      Le gros foutage de gueule!

    • Cependant, le Venezuela est loin d’être le seul pays d’Amérique latine à être visé par ces armes financières déguisées en institutions financières “indépendantes”. Par exemple, l’Equateur – dont l’actuel président a cherché à ramener le pays dans les bonnes grâces de Washington – est allé jusqu’à effectuer un “audit” de son asile de journaliste et éditeur de WikiLeaks, Julian Assange, afin de gagner un sauvetage de 10 milliards de dollars du FMI. L’Équateur a accordé l’asile à Assange en 2012 et les États-Unis ont demandé avec ferveur son extradition pour des charges encore scellées depuis lors.

      De plus, en juillet dernier, les États-Unis ont menacé l’Équateur de “mesures commerciales punitives” s’ils introduisaient à l’ONU une mesure visant à soutenir l’allaitement maternel plutôt que les préparations pour nourrissons, ce qui a stupéfié la communauté internationale mais a mis à nu la volonté du gouvernement américain d’utiliser des “armes économiques” contre les nations latino-américaines.

      http://unpeudairfrais.org/wikileaks-revele-que-les-etats-unis-ont-utilise-le-fmi-et-la-banque-

    • Il s’agit, a affirmé l’ex-chef d’Etat, de la révélation par le site Wikileaks « au niveau mondial » de l’existence d’« un compte secret au Panama, à la Balboa Bank », au nom de la famille Moreno. La semaine dernière, WikiLeaks déjà avait établi un lien entre le risque d’expulsion d’Assange et la publication d’informations privées compromettantes pour Lenin Moreno. « Des rumeurs injurieuses ! », avait réagi Quito. Selon Rafael Correa, ces accusations de corruption ont été « l’élément détonateur » qui a poussé Lenin Moreno à se « venger » en permettant à la police britannique d’entrer dans l’ambassade de Londres pour arrêter Assange.

      « Quelque chose d’incroyable, vraiment sans précédent », a-t-il dénoncé, rappelant que le fondateur australien de WikiLeaks, âgé de 47 ans, avait acquis en 2017 la nationalité équatorienne. Dans un tweet en fin de matinée, Rafael Correa avait déjà fustigé son ancien allié, ex vice-président sous sa mandature, le qualifiant de « plus grand traître de l’histoire latino-américaine ». Moreno a défendu le retrait de l’asile accordé à Assange, une décision présentée comme « souveraine ».

      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/assange-une-vengeance-personnelle-du-president-equatorien-20190411

      On sent que le FMI n’a pas dû beaucoup insister, vu que le nouveau président équatorien est un gros corrompu !

    • L’arrestation de Julian Assange à Londres est « très choquante », estime Dick Marty. « Assange n’a fait que dire la vérité. Il a révélé des actions criminelles et réveillé la conscience internationale », déclare l’ancien rapporteur sur les prisons secrètes de la CIA pour le Conseil de l’Europe.

      L’ancien procureur général tessinois dénonce les pressions de « l’empire » américain sur les Etats impliqués dans cette affaire et les méthodes de la justice américaine.

      « Moi-même, j’évite pour l’instant de voyager aux Etats-Unis, révèle-t-il. Ils pourraient m’interroger sur les sources de mes rapports et me retenir, car je ne pourrais évidemment pas les dévoiler. »

      « Il faut être réaliste, ce n’est pas un système dans lequel, si vous êtes un cas de sécurité nationale, vous pouvez espérez de la justice », estimait lui-même Julian Assange en parlant des Etats-Unis dans un entretien à la RTS en 2015.

      https://www.rts.ch/info/monde/10359555--je-suis-choque-assange-n-a-fait-que-dire-la-verite-clame-dick-marty.ht
      https://www.rts.ch/play/tv/popupvideoplayer?id=10359748&startTime=9.486

    • A tous ceux qui nous ont abandonné : nous n’oublierons pas. A tous les autres : nous nous battrons jusqu’au bout pour empêcher l’extradition et la mise au ban de celui qui fut, il y a deux ans, reconnu par l’ONU comme le seul détenu politique du continent.

      Les cinq ans de prison auxquels fait face théoriquement Julian Assange sont d’évidence une façon pour les Etats-Unis d’obtenir son extradition – en prétendant à une peine légère – afin d’ensuite dévoiler l’ensemble des autres poursuites qui pourraient le mener à la prison à vie.

      Il n’y a aucun doute sur le fait que cette procédure, enclenchée dès le départ dans un seul but, détruire Wikileaks et cet individu, est politique et ne s’achèvera que lorsqu’il sera complètement écrasé.

      C’est à nous de l’éviter.

      Juan Branco

    • Contrary to Reports, the U.S. Gov. Can Add Charges After Assange Extradition
      http://accuracy.org/release/contrary-to-reports-the-u-s-gov-can-add-charges-after-assange-extradition

      He said today: “The New York Times report is wrong and understates the dangers to Assange. What it states is normally the case in extradition treaties, but it’s not the case in the relevant U.S.-British extradition treaty.

      “Once the U.S. government has Assange over here, they can concoct whatever charges they want to against him for anything and then ask the British to waive what’s called the Rule of Specialty. That could add up to much more than the current five years Assange is facing. The British government will almost certainly consent, unless Jeremy Corbyn becomes prime minister.

    • Assange refuse d’être extradé vers les Etats-Unis
      https://information.tv5monde.com/info/assange-refuse-d-etre-extrade-vers-les-etats-unis-298090

      Le représentant de la justice américaine, Ben Brandon, a confirmé jeudi qu’il risquait une peine maximale de cinq ans de prison.

      Mais les soutiens de Julian Assange craignent que les charges ne soient alourdies, la justice britannique n’ayant pas encore reçu tous les documents concernant la demande américaine.

  • Oubliée, la guerre de l’ombre en Syrie
    http://www.dedefensa.org/article/oubliee-la-guerre-de-lombre-en-syrie

    Oubliée, la guerre de l’ombre en Syrie

    Du jihad afghan au takfir levantin, schizophrénie de nos dirigeants

    En Occident, les attaques du 11-Septembre, la malnommée « guerre contre le terrorisme », et la montée en puissance de l’« État Islamique » dans le contexte de la guerre en Syrie ont amené la nébuleuse al-Qaïda au centre du débat public. En effet, depuis bientôt deux décennies, de nombreux spécialistes se sont emparés de cette question, mais en décrivant le plus souvent cette mouvance terroriste comme un obscur réseau uniquement considéré comme un ennemi par les puissances occidentales. Or, s’il est vrai que les armées et les services spéciaux américains et européens combattent différents groupes jihadistes à travers le monde, des composantes majeures de cette nébuleuse furent appuyées et utilisées comme (...)

    • Le « printemps syrien » a démarré il y a huit ans, et la militarisation de cette révolte fut observée à partir de l’été 2011. Dès lors, après avoir décrété qu’Assad devait partir, les puissances occidentales ont consciemment appuyé leurs alliés sunnites et israéliens dans la déstabilisation de ce pays, à travers leur soutien croissant et massif des forces jihadistes qui gangrénaient la rébellion – la CIA et ses financeurs saoudiens jouant un rôle central dans ce processus. En Europe comme aux États-Unis, ces faits dérangeants sont en train de tomber dans l’oubli, et les gouvernements occidentaux ayant mené cette guerre secrète sont décrits par une majorité d’experts et de journalistes comme des directions politiques immobilistes, en ce qu’elles n’auraient « rien fait » pour renverser Bachar el-Assad. Dans le but de clarifier ce sombre épisode de notre Histoire commune, j’ai tenté de démontrer le contraire dans mon livre, en accumulant des centaines de preuves du caractère délibéré, coordonné et prémédité de cette opération des malnommés « Amis de la Syrie », parmi lesquels la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne jouaient un rôle moteur. De ce fait, sachant que cette opération vient d’être complètement occultée dans les médias occidentaux à l’occasion des huit ans du « printemps syrien », je vous encourage à diffuser cet article le plus largement possible. En effet, nos autorités doivent prendre leurs responsabilités et ne plus nous cacher cette vaste guerre de l’ombre en Syrie, qui a eu des conséquences désastreuses pour le peuple de ce pays.

  • Don d’ubiquité ?
    http://www.dedefensa.org/article/don-dubiquite

    Don d’ubiquité ?

    Deux cibles simultanées

    Au moment où les Usa (c’est-à-dire le Pentagone et la CIA) prenaient pied en Syrie et orchestraient leur petite musique légère si reconnaissable des ‘dictateurs qui assassinent leur peuple en les gazant’, on pouvait les imaginer fort occupés à débarrasser Israël d’un voisin encombrant. Ils ne seraient alors pas disponibles pour mener l’opération Maidan à Kiev. C’est préjugé défavorablement de la capacité de l’entité étasunienne à ne pouvoir conduire deux révolutions simultanément. C’était en effet ne pas compter avec les solides appuis construits en deux décennies en Ukraine. Le système corrompu incarné par Viktor Ianoukovitch a été balayé par une révolution colorée organisée par des officines étasuniennes. Le pays a été conduit grâce à un gouvernement encore plus (...)

  • Une série de textes sur le mouvement des #Gilets_jaunes publiés par la revue Temps critiques

    Sur le mouvement des Gilets jaunes
    http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article386

    Sur cette révolte en général et sur celle des Gilets jaunes en particulier
    http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article387

    Une tenue jaune qui fait communauté
    http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article392

    Ce qui dure dans la lutte des Gilets jaunes
    http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article393

    L’envie de Révolution française des Gilets jaunes
    http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article395

    Gilets jaunes : « une République du genre humain »
    http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article398

    Gilets jaunes : Sur la ligne de crête
    http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article399

    (...) Si le mou­ve­ment des Gilets jaunes ne se définit pas par ce qu’il n’est pas (antisémite, anti-migrant, sexiste, homo­phobe), ce qui serait se mettre dans la contre-dépen­dance des atta­ques de ses enne­mis ou des médias, il ne se définit pas non plus par ce qu’il est. Comme dans tout mou­ve­ment qui possède une vérita­ble dyna­mi­que propre, des cli­va­ges présentés comme une réalité incontour­na­ble par l’État, les socio­lo­gues et les médias, n’en sont plus pour lui. Pour « les gens d’en bas » qui se soulèvent contre l’ordre des domi­nants, les frac­tion­ne­ments entre « quar­tiers sen­si­bles » et com­mu­nes périur­bai­nes sont rela­ti­visés lors­que les lycéens de Mantes-la-Jolie mon­trent qu’en ban­lieue aussi la survie n’est plus sup­por­ta­ble ; frac­tion­ne­ment réduit entre assistés et chômeurs ciblés par la phrase assas­sine de Macron « il n’y a qu’à tra­ver­ser la rue pour trou­ver un emploi » puis­que de nom­breux chômeurs, présents sur les ronds-points, dévelop­pent soli­da­rité et convi­via­lité ; frac­tion­ne­ment effacé entre tra­vailleurs pau­vres (l’emploi n’est plus gage de vie décente) et petits salariés, arti­sans ou auto-entre­pre­neurs.
    3 Par sa dyna­mi­que propre, par l’action directe, le mou­ve­ment des Gilets jaunes a réfuté pra­ti­que­ment les repro­ches idéolo­gi­ques que lui adres­sent abs­trai­te­ment les milieux poli­tico-média­ti­ques domi­nants.
    4 Au sein d’une frange de la popu­la­tion, qui n’a pas tou­jours été la plus active dans les mou­ve­ments sociaux précédents, parce qu’elle a à la fois voulu et subi les pro­ces­sus d’indi­vi­dua­li­sa­tion, se fait jour la bonne vieille idée redécou­verte dans chaque lutte d’impor­tance, celle que le pou­voir divise pour mieux régner. Mais force est de reconnaître qu’après trois mois de lutte, ces avancées poli­ti­ques sont insuf­fi­san­tes. En effet, alors qu’il a aussi connu une cer­taine matu­ra­tion dans le dis­cer­ne­ment de ses objec­tifs (de la lutte anti­fis­cale à la lutte pour la jus­tice sociale, par exem­ple), le mou­ve­ment ne par­vient tou­jours pas à vérita­ble­ment se définir. Cela nuit non seu­le­ment à son exten­sion vers les marges de sym­pa­thi­sants hésitants, mais rend abs­traite l’idée sou­vent mal com­prise à l’extérieur du « Tous Gilets jaunes » puis­que sans défini­tion plus précise de ce qu’il est, toutes ces fran­ges pro­ches devraient l’intégrer et, à l’inverse, au nom de qui ou à partir de quel prin­cipe pour­rait-il dire : « non, vous, vous n’êtes pas Gilets jaunes » ? Ni l‘appel de l’assemblée des assemblées à Commercy ni les com­mu­niqués du groupe Gilets jaunes Lyon-centre n’ont réussi à lever cette équi­vo­que par rap­port, par exem­ple, à la présence de l’extrême droite à l’intérieur du mou­ve­ment.

    C’est que la #com­mu­nauté_de_lutte pose comme première valeur poli­ti­que la #soli­da­rité dans le désac­cord, c’est-à-dire l’inverse de l’appréhen­sion tra­di­tion­nelle de la poli­ti­que, y com­pris à l’extrême gauche qui, quant à elle, pose au contraire le désac­cord comme prin­cipe pre­mier et « ligne » de par­tage. Cette dis­po­si­tion première, en faveur de la com­mu­nauté de lutte et de la soli­da­rité qui en découle, amène le mou­ve­ment à ne pas abor­der ou à reléguer au second plan « les sujets qui fâchent ». Ne pas trop en dire pour pou­voir conti­nuer à se dire les choses. Ainsi, alors que les Gilets jaunes par­lent beau­coup de votes et les uti­li­sent pour pren­dre des décisions, alors que nom­breux sont ceux qui, parmi eux, met­tent en avant le vote par RIC, la ques­tion du droit de vote n’est abso­lu­ment pas abordée, car elle frac­tion­ne­rait la soli­da­rité des Gilets jaunes à partir du moment où il fau­drait pren­dre une posi­tion sur le qui est citoyen et sur­tout qui ne l’est pas, au risque du désac­cord.

    Dans les AG, il est ainsi sou­vent néces­saire d’inter­ve­nir déjà pour faire cor­ri­ger l’appel­la­tion « assemblée citoyenne » sou­vent utilisée dans les assemblées issues de ronds-points pour coor­don­ner action et réflexion entre com­mu­nes périur­bai­nes. Car le flou per­siste sou­vent sur les contours de la citoyen­neté d’autant que dans ces actions, les Gilets jaunes n’hésitent pas à faire appel à des salles de mairie et à y accep­ter des élus muni­ci­paux ou même des députés, ce qui fait qu’on a par­fois du mal à dis­tin­guer ces débats du « Grand débat ».

    Ce n’est peut-être qu’un pis-aller, mais en l’état actuel des choses la notion « d’assemblée popu­laire » utilisée dans les assemblées de Commercy et celles (plus urbai­nes) qui les ont rejoin­tes reste dans le vague. Malgré tout, cette dénomi­na­tion d’assemblée popu­laire prête moins à confu­sion tout en étant fort para­doxale. En effet, les « assemblées citoyen­nes » sont d’une com­po­si­tion sociale bien plus popu­laire que les « assemblées popu­lai­res » qui sont, elles plus « citoyen­nes » au sens Révolu­tion française du terme. Pourtant, à l’ori­gine, sur le ter­rain des ronds-points, la ques­tion ne s’était pas posée abs­trai­te­ment, mais de façon pra­ti­que, car il parais­sait dif­fi­cile d’être sur un bar­rage ou un rond-point avec un « étran­ger » qui se bat contre l’injus­tice fis­cale à côté de vous et de lui dire que le RIC ce n’est pas pour lui… parce qu’il n’a pas la natio­na­lité française et qu’il ne peut pas voter ! La référence à la Révolu­tion française devrait ici encore servir : est « citoyen » celui qui par­ti­cipe à la « révolu­tion », quelle que soit sa natio­na­lité.

    Si, pour beau­coup de Gilets jaunes, la référence à la Révolu­tion française est réelle et pro­fonde, alors il faut que le mou­ve­ment assume sa part de sans-culot­te­rie sans qu’elle soit sans cesse rabat­tue sur celle d’un citoyen juste conçu comme sujet du pou­voir d’État en rem­plis­sant des devoirs qui don­nent lieu à des droits. Par ailleurs, cela met­trait fin pra­ti­que­ment à cette idée sau­gre­nue, partagée par cer­tains Gilets jaunes, d’un vote considéré comme obli­ga­toire et donc comme un devoir plus qu’un droit. Mais ce serait faire preuve d’opti­misme de penser que le mou­ve­ment pour­rait en quatre mois acquérir une cons­cience de la com­mu­nauté (humaine) qui efface toute frontière. La com­mu­nauté de lutte trace, cons­ciem­ment ou non, ses frontières dans la lutte. L’exem­ple frap­pant en est de la dis­tinc­tion qui apparaît dans des dis­cus­sions entre Gilets jaunes « de base » sur la ques­tion des migrants1. Si les immigrés sont bien reconnus et acceptés par les Gilets jaunes — d’autant qu’il s’en trouve un nombre non négli­gea­ble parmi eux — ils le sont sur la base de l’ancienne figure du tra­vailleur immigré. Des des­cen­dants de tra­vailleurs immigrés et qui sont Gilets jaunes par ailleurs, considèrent que leurs parents et eux sont deve­nus ou sont français parce qu’ils ont contribué à la cons­truc­tion et à la prospérité du pays, alors qu’à leurs yeux les migrants d’aujourd’hui ne cher­chent pas à se fixer et s’établir (cf. Calais et tous ceux qui veu­lent abso­lu­ment passer en Angleterre) et relèveraient d’une ges­tion inter­na­tio­nale de crise qui échappe à la com­mu­nauté de lutte. En conséquence, cela res­treint considérable­ment le champ de sa ten­sion vers la com­mu­nauté humaine. Plus concrètement, c’est aussi une situa­tion à courte vue, car si la force de tra­vail est glo­ba­le­ment surnuméraire aujourd’hui dans le procès de valo­ri­sa­tion du capi­tal, le sur­nom­bre n’est pas tou­jours là où on le croît, comme le mon­trent les efforts actuels d’entre­pri­ses comme MacDo, Starbucks et autres gros­siums de l’hôtel­le­rie-res­tau­ra­tion ou du BTP, qui vont jusqu’à pro­po­ser à des migrants fraîche­ment arrivés3, des cours accélérés de français parce qu’elles recher­chent des « peti­tes mains » à des condi­tions tel­le­ment à la marge du droit du tra­vail que per­sonne ne les accep­tent.

    Un discours plus protestataire que révolutionnaire ou réformiste

    Si l’expres­sion d’une juste colère a fait la force du mou­ve­ment à ses débuts, il cher­che aujourd’hui un second souf­fle qui le trans­for­me­rait en une lutte sociale plus glo­bale contre un ensem­ble struc­turé par l’État et le capi­tal. Ce qu’il a ten­dance à résumer par les termes de lutte contre le « système », sans cher­cher à davan­tage le définir. Faute d’y par­ve­nir, cette colère a ten­dance à se trans­for­mer en haine contre l’oli­gar­chie (le « je vous hais com­pris » écrit par­fois sur des gilets jaunes dénote en pas­sant d’une cer­taine culture poli­ti­que et d’un humour de bon aloi), elle-même réduite à quel­ques gran­des entre­pri­ses ou ban­ques et à quel­ques indi­vi­dus (poli­ti­ques, jour­na­lis­tes influents) « que l’on va aller cher­cher » comme le disent les mani­fes­tants. C’est comme s’il fal­lait leur faire payer indi­vi­duel­le­ment leur for­fai­ture, alors pour­tant que les Gilets jaunes ont pris cons­cience pro­gres­si­ve­ment qu’ils ont affaire à un « Système ». En cela Macron est vic­time de son propre « dégagisme ». Il croyait avoir fait le plus dur en se débar­ras­sant de l’ancien monde poli­ti­que et c’est l’ancien monde popu­laire qui lui tombe sur le dos ; un monde net­te­ment plus dif­fi­cile à faire dis­paraître.
    10 Cette colère anti-Système des Gilets jaunes est confortée par une vision oli­gar­chi­que du pou­voir, vouant à la vin­dicte popu­laire seu­le­ment les 1 % les plus riches qui oppri­me­raient les 99 % autres, alors que tous les rap­ports sociaux sont tra­versés par des hiérar­chies et des inégalités qui divi­sent et frag­men­tent ; le procès de domi­na­tion par­court l’ensem­ble du rap­port social. Reconnaître cela, ou au moins en tenir compte, serait reconnaître que la notion de peuple n’existe pas en soi, qu’elle se cons­truit dans le conflit et la ten­sion entre ceux qui diri­gent, à quel­que titre que ce soit (écono­mi­que, poli­ti­que, cultu­rel) et ceux qui n’ont aucun titre pour le faire. Mais il n’y a pas non plus de raison de faire porter aux Gilets jaunes le poids d’une supposée inexpérience poli­ti­que alors que c’est une opi­nion bien partagée, aussi bien par les Occupy Wall Street américains que par un parti poli­ti­que comme La France insou­mise !

    Il s’ensuit que le mou­ve­ment est sou­vent guetté par la recher­che du bouc émis­saire ou par les thèses com­plo­tis­tes d’autant que les réseaux sociaux culti­vent faci­le­ment l’entre-soi et par­ti­culièrement Facebook qui est leur relai le plus utilisé. Cela a été le cas, plu­sieurs fois, quand, dans cer­tai­nes villes, le mou­ve­ment a projeté de lancer des actions contre la banque Rothschild, une cible privilégiée parce qu’elle serait un sym­bole du capi­ta­lisme mon­dia­lisé et aussi parce que Macron y a été associé-gérant. Que ce type d’action soit repris par un groupe spon­tané comme Article 35–Insurrection est une chose, puis­que sa révolte se situe dans l’immédia­tisme et l’action directe. Mais que l’on en arrive à devoir expli­quer en AG, où des représen­tants des divers grou­pes de Gilets jaunes sont présents, qu’il faut arrêter avec les sym­bo­les et regar­der plutôt la réalité du système ban­caire dans le fonc­tion­ne­ment global du capi­ta­lisme est le signe d’une réelle fai­blesse théorique. Sur ce point comme sur le rôle des action­nai­res dans la for­ma­tion du capi­tal, la cri­ti­que du « système » est biaisée par le fan­tasme d’une finance qui représen­te­rait le mal absolu.

    Nous l’avons déjà dit, on ne peut repro­cher aux Gilets jaunes dont la matu­rité poli­ti­que est de quatre mois de com­met­tre les mêmes sim­pli­fi­ca­tions que celles pro­dui­tes par des orga­ni­sa­tions poli­ti­ques d’extrême gauche confirmées ou par des jour­naux comme Le Monde diplo­ma­ti­que. La dif­fi­culté consiste à essayer de cor­ri­ger le tir sans jouer aux experts… et en tenant compte du fait que l’ana­lyse des Gilets jaunes est limitée d’entrée de jeu par le fait qu’elle isole le procès de cir­cu­la­tion du capi­tal du procès de pro­duc­tion alors que le capi­tal jus­te­ment tente, à tra­vers les réformes libérales, de l’uni­fier.

    Pour rester concrets les Gilets jaunes ont par­fois ten­dance à se rat­ta­cher à des chif­fres censés parler par eux-mêmes, mais qui don­nent lieu à une surin­terprétation proche du contre­sens. Par exem­ple dans un tract Gilets jaunes sur la finance, dont une partie est consacrée aux action­nai­res et aux divi­den­des. La présen­ta­tion qui en est faite pour la France tend à accréditer l’idée que c’est en France que les divi­den­des attei­gnent la meilleure rémunération en pour­cen­tage pour les action­nai­res, ce qui serait abso­lu­ment scan­da­leux et ferait de celle-ci un modèle de capi­ta­lisme spo­lia­teur. Or, c’est jus­te­ment parce que jusqu’à main­te­nant la France a mieux résisté au modèle anglo-saxon de capi­ta­lisme et à ses exi­gen­ces, que la France a plus besoin d’atti­rer de capi­taux. Ainsi, elle a refusé le pas­sage aux retrai­tes par capi­ta­li­sa­tion, ce qui la prive de ses pro­pres fonds de pen­sions et l’amène à rétri­buer davan­tage les pla­ce­ments. Le problème n’est pas tant que cette appro­che est fausse, mais qu’elle empêche de com­pren­dre le fonc­tion­ne­ment d’ensem­ble du capi­ta­lisme au niveau théorique et au niveau pra­ti­que, ce qui bloque sou­vent les dis­cus­sions. Le mou­ve­ment ayant ten­dance à porter une atta­que « morale » plus que poli­ti­que cela inclut l’idée d’une mora­li­sa­tion pos­si­ble des choses et des rap­ports sociaux. Cette ten­dance ne peut être contre­carrée que par des actions qui com­men­cent juste, mais se dévelop­pent en sou­tien à des conflits sociaux, dans des sec­teurs qui sont deman­deurs parce que les syn­di­cats y sont peu présents, comme les entre­pri­ses de sous-trai­tance de la grande dis­tri­bu­tion. Elles complètent les actions premières de blo­cage de la cir­cu­la­tion en direc­tion des pla­te­for­mes en ce qu’elles met­tent l’accent sur la dénon­cia­tion de l’exploi­ta­tion et qu’elles peu­vent jouer dans un sens favo­ra­ble sur le rap­port de force.

    Un universalisme contradictoire au risque de l’isolement

    Après avoir élargi ses reven­di­ca­tions de départ et continué à refu­ser de négocier, ce point étant essen­tiel dans le main­tien d’un rap­port de force anta­go­ni­que avec les pou­voirs en place, le mou­ve­ment ren­contre des dif­fi­cultés à s’étendre sur cette base ini­tiale. Difficultés ren­contrées dans la jonc­tion du 5 février et avec l’échec de la liai­son avec le mou­ve­ment lycéen en décembre, qui condui­sent le mou­ve­ment à faire retour sur lui-même, dans des reven­di­ca­tions qui font peut-être son ori­gi­na­lité, mais qui ne sont plus que les sien­nes pro­pres. Le mou­ve­ment des Gilets jaunes a certes raison de vou­loir affir­mer à la fois sa préséance dans la lutte et son auto­no­mie par rap­port aux autres forces. Par là, il s’est placé comme une sorte d’avant-garde de masse (« Tous Gilets jaunes ») dans la mesure où le fait d’enfi­ler le gilet jaune deve­nait tout à coup un acte de résis­tance en lui-même, un signe de reconnais­sance ensuite et enfin le pre­mier pas vers autre chose. De ce fait, il n’avait rien à atten­dre de l’appel tra­di­tion­nel et le plus sou­vent « bidon », à une « conver­gence des luttes », tarte à la crème des années 2000 ayant succédé au « Tous ensem­ble » des années 1990. Le fiasco de la mani­fes­ta­tion com­mune du 16 mars entre Climat et Gilets jaunes montre que le chemin sera long avant que tout le monde devienne « Gilets jaunes » où que les Gilets jaunes se fon­dent dans la révolu­tion ou la Républi­que du genre humain ». Mais il n’est pas dit que cer­tains de ceux-là ne se retrou­vent pas plus faci­le­ment sur des actions de blo­cage de l’écono­mie (énergie) ou dans des actions de sou­tien aux salariés en lutte ; autant d’inter­ven­tions qui peu­vent pro­fi­ter de la désta­bi­li­sa­tion générale des pou­voirs en place. Le problème est alors de savoir quel rôle y jouer. Sans vou­loir tran­cher défini­ti­ve­ment, notre expérience actuelle de la chose nous montre qu’il serait dom­mage qu’on y rejoue le sou­tien aux luttes du peuple tenu par les maos dans les années 1970. Les Gilets jaunes, sous prétexte qu’ils sont mobi­lisés et déterminés ne doi­vent pas être une sorte de bras armé (même sans arme) des salariés ou de n’importe quelle autre lutte. (...)

    #Temps_critiques
    Sur cette notion d’#avant-garde_de_masse, voir La horde d’or pages 344, 391, 416

  • L’infamie à l’origine (I)
    http://www.dedefensa.org/article/linfamie-a-lorigine-i

    L’infamie à l’origine (I)

    C’est le 24 mars 2019 que l’OTAN lança son offensive contre la Serbie et sa province du Kosovo. A partir d’une cause directe essentiellement montée de toutes pièces par les habituels opérateurs des montages du département d’État et de la CIA, les États-Unis constitués en “hyperpuissance” (Védrine) et en “indispensable nation” (Madeleine Albright), conduits par un couple d’escrocs shakespeariens-bouffe (les Clinton), entraînèrent leurs comparses de l’OTAN dans cette attaque sans le moindre mandat international sinon celui que l’OTAN se donna à elle-même.

    La campagne devait durer une semaine-dix jours (2-3 jours avait dit Albright dans un moment d’euphorioe éthylique) pour mettre la Serbie à genoux grâce à l’irrésistible puissance américaniste/otanienne ; elle dura deux mois et demi (...)

  • Ex-Nazis ‘gave Mossad the edge in Six-Day War’ (et, non, ce n’est pas la première fois qu’on entends ce genre de chose) :
    https://www.thetimes.co.uk/article/ex-nazis-gave-mossad-the-edge-in-six-day-war-q6fk5wp6z

    Israel was able to launch its surprise attack against Egypt and Syria at the beginning of the Six-Day War thanks to information provided to Mossad by an intelligence network of former Nazis, according to a book by an Italian who claims to have played a role.

    Adriano Monti fought, aged 15, in the international division of the German SS at the end of the Second World War and was recruited into a postwar intelligence organisation founded by General Reinhard Gehlen. Gehlen had run German army espionage efforts against eastern Europe during the war and worked closely with the CIA after it. His “Gehlen Organisation” became the backbone of West Germany’s foreign intelligence organisation, the BND.

  • Trump et le désordre-bouffe sans fin
    http://www.dedefensa.org/article/trump-et-le-desordre-bouffesans-fin

    Trump et le désordre-bouffe sans fin

    18 Mars 2019 – Cela fait déjà très longtemps que le groupe VIPS (Veteran Intelligence Professionals for Sanity) fonctionne. Il a été formé en 2002 par d’anciens cadres, démissionnaires ou retraités, des agences de renseignement US ou proches (département d’État, Pentagone) regroupés au nom d’une opposition aux déformations politiques du renseignement, toujours actives dans le milieu mais devenues extrêmes et grossières après 9/11, avec la bande regroupée autour de Cheney et les divers neocon infiltrés dans l’administration GW Bush. Appelons les VIPS les “dissidents du renseignement” (la “CIA dissidente”disions-nous la première fois que nous en fîmes état, en août 2007, à notre petit train-train).

    Très vite, les VIPS ont pris l’habitude d’intervenir collectivement, d’une (...)

  • Ex-CIA Officer Miles Copeland : Secret Agent Man – Rolling Stone
    https://www.rollingstone.com/culture/culture-features/secret-agent-man-52557

    1986

    You’ve got to know who [the terrorists] are. You’ve got to know their reasons for doing it. And you’ve got to manipulate them in one way or another. We have to somehow come to grips with the problem. The Israelis went in to Lebanon and killed tens of thousands of people. They say, “That’s exaggerating, we didn’t kill but 5,000 people.” Okay, let’s say they killed only 2,000 people, which is a very modest estimate. But they destroyed Lebanon. They then set up groups against each other, made chaos ten times worse than it already was. Instead of helping the Shiites — the Shiites welcomed the Israelis in — we, the United States, gave a billion dollars to the Israelis. One billion we gave because it costs a lot of money to destroy someone else’s country. We gave peanuts — Red Cross supplies — to the Shiites. What we should have done is gone in there and said to the Shiites: “Look, a lot of injustice has been done. We’re going to put your orange groves back and put you back commercially. . . . “

    [...] Let’s get back to the reason these guys are terrorists. They’re terrorists because their orange groves have been destroyed and they’ve got nothing to do. They can’t even get to their farms because the Israelis have declared them out of bounds and destroyed a lot of them. Now, the CIA’s job is to explain all of this to our government. That’s the main job of the CIA — to go to the White House and explain to the president that the only reason these terrorists are terrorists is because of the way they’ve been treated, and they’ve got nothing else to do. In fact, I’ll tell you quite frankly, if people came into Alabama, my home state, and destroyed my farms and kicked me around and kicked my children around, I’m going to become a terrorist, just as the French became terrorists under the Germans in World War II. It’s understandable. The CIA understood this and understood it very well and explained it to the president. But we had pressures from Congress. The members of Congress don’t give a damn about foreign affairs. They give a damn about their next election. They have to do what makes them popular enough with their constituents to get reelected. And their constituency cares about one place in this world, and that’s the United States.

    #politiciens

  • North Korean diplomats in Spain : CIA implicated in attack on North Korean embassy in Madrid | In English | EL PAÍS
    https://elpais.com/elpais/2019/03/13/inenglish/1552464196_279320.html

    Les assaillants de l’ambassade nord-coréenne à Madrid liés à la #CIA, selon la presse - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1161481/les-assaillants-de-lambassade-nord-coreenne-a-madrid-lies-a-la-cia-se

    Au moins deux des dix personnes qui ont pris d’assaut en février l’ambassade de #Corée_du_Nord à Madrid, dérobant des ordinateurs, sont liés à la CIA américaine, affirme mercredi le quotidien espagnol El Pais.

    « Au moins deux des dix assaillants, qui ont frappé et interrogé les huit personnes qui étaient dans la légation, ont été identifiés et ont des liens avec les services secrets des #Etats-Unis », a assuré El Pais, citant des sources policières et au sein du contre-espionnage espagnol (CNI).

  • Arabie : le pré-coup d’État ?
    https://www.presstv.com/DetailFr/2019/03/06/590295/Arabie--tentative-dun-coup-dtat-fortifie

    « Il y a des signes subtils et importants qui montrent clairement que quelque chose cloche dans le palais royal », a déclaré Bruce Riedel, directeur du Brookings Intelligence Project et ancien combattant de la CIA depuis 30 ans.

    Plutôt qu’un coup d’Etat de MBS contre son père, comme l’affirme The Guardian, Mujtahidd évoque dans ses derniers tweets une tentative d’assassinat commanditée par Bandar Bin Salmane, contre son frère (MBS), raison pour laquelle il serait désormais en prison (où il retrouve la propre mère de MBS et quelques autres membres de la famille royale).
    https://twitter.com/Ahdjadid/status/1102675077894733825
    من الأنباء التي لدينا بشأن اعتقال محمد بن سلمان لأخيه بندر بن سلمان .. أن الأخير كان يخطط لاستهداف ابن سلمان بعملية اغتيال، وكان من المفترض أن تُنفذ من قبل أحد الضباط الذين في القصر، إلا أن الضابط وشى بالأمر، فزُجّ ببندر في السجن، وتم مكافأة الضابط بمبلغ 10 مليون ريال.
    On ne s’ennuie pas en #Arabie_saoudite

  • Abdelaziz Bouteflika est mort depuis 2 ans et a été remplacé par un robot
    https://nordpresse.be/abdelaziz-bouteflika-est-mort-depuis-2-ans-et-a-ete-remplace-par-un-robot


    Encore une histoire belge.

    Les experts de la CIA ont analysé cette semaine des images récentes du président algérien et ils sont formels. Abdelaziz Bouteflika est mort depuis plusieurs années, probablement 3 ans et a été remplacé par un robot humanoïde, comme on peut le voir sur cette image passée au rayons X grâce à une méthode unique au monde.

    Depuis 2 ans, il ne bougeait quasiment plus.

    L’homme fort de l’Algérie avait, selon les communiqués officiels, souffert d’un AVC en 2013 et était donc affaibli par la maladie. Selon les Américains, Bouteflika serait décédé des suites de cette attaque cardio-vasculaire à l’époque et avait été remplacé par un humanoïde robotique.

    #news #Belgique #wtf

  • Is Climate the Worst Casualty of War?
    https://www.commondreams.org/views/2018/07/31/climate-worst-casualty-war

    the big environmental organizations seem to have tacitly agreed that the U.S. military is the entity we won’t talk about when we talk about the biggest contributors to climate change.

    The Pentagon uses more petroleum per day than the aggregate consumption of 175 countries (out of 210 in the world), and generates more than 70 percent of this nation’s total greenhouse gas emissions, based on rankings in the CIA World Factbook. “The U.S. Air Force burns through 2.4 billion gallons of jet fuel a year, all of it derived from oil,” reported an article in the Scientific American. Since the start of the post-9/11 wars, U.S. military fuel consumption has averaged about 144 million barrels annually. That figure doesn’t include fuel used by coalition forces, military contractors, or the massive amount of fossil fuels burned in weapons manufacturing.

    #guerre #écologie #pollution #pétrole

  • [Exclusif] Le contrat chinois de 7,2 millions d’euros d’Alexandre Benalla
    Valeurs actuelles | Par Louis de Raguenel | Publié le 20/02/2019
    https://www.valeursactuelles.com/politique/exclusif-le-contrat-chinois-de-72-millions-deuros-dalexandre-benal

    (...) Après les révélations de Mediapart sur les contrats russe et ouzbek décrochés par Alexandre Benalla pour 2,2 millions d’euros, Valeurs actuelles est en mesure de révéler que l’ancien adjoint au chef de cabinet de l’Élysée a signé un contrat de sécurité de deux ans d’un montant de 7,2 millions d’euros avec une société chinoise cotée à la Bourse de Hong Kong. Le groupe chinois - réputé proche de l’appareil d’État - propose des solutions de services de sécurité, de logistique et d’assurance pour des clients en zones frontalières. Il recourait jusque-là principalement à de la main-d’œuvre américaine, française et russe pour assurer la sécurité de ses infrastructures et de ses effectifs en Afrique. Ses dirigeants veulent former leurs propres ressources. Et d’après nos informations, ils se sont tournés vers Alexandre Benalla, qui s’est engagé à réaliser des missions « d’accompagnement, de formation et de sécurisation ».

    Il sera, dans le cadre de ce contrat, en lien avec des anciens de Blackwater, qui fut la plus grande société de sécurité privée au monde en comptant pas moins de 22 000 hommes en 2017, dont les missions ont longtemps consisté à agir pour la CIA, notamment en Afghanistan et en Irak. Plus précisément, le groupe chinois souhaite se doter d’un « important centre » de formation de ses équipes dans la région de Guangzhou, dans le sud de la Chine. Charge donc à Alexandre Benalla de réfléchir à la création du centre, à la préparation d’un module de formation et à la mise en place de process pour être opérationnel dans les prochains mois. L’objectif est ambitieux : le programme doit être dispensé à 10 000 agents de sécurité par an. (...)

    #Chine #blackwater #Benalla

    • L’étrange visite de Benalla au Chinese Business club - Challenges
      (article du 8/10/18)
      https://www.challenges.fr/economie/l-etrange-visite-de-benalla-au-chinese-business-club_618100


      Alexandre Benalla le 8 octobre 2018 au cours d’un déjeuner au Chinese Business Club à Paris.
      photo : PIERRE-HENRI DE MENTHON

      Alexandre Benalla vient de créer son entreprise de "sécurité internationale". A ce titre, il était invité ce lundi par le réseau très select du Chinese Business Club à Paris.

      Les réseaux chinois à Paris vont bien merci. Autour de l’ambassadeur de Chine à Paris et de Zhihong Wei, dirigeant de la carte bancaire Union Pay, le président du Chinese Business Club Harold Parisot recevait à déjeuner à l’Intercontinental à Paris le 8 octobre. Parmi les ex politiques reconvertis : Bernard Cazeneuve, Anne-Marie Idrac, Arnaud Montebourg étaient présents. Mais la vrai vedette, gominée et cravatée de près, était bien sûr Alexandre Benalla. Renseignements pris, l’ex-conseiller de l’Elysée a monté sa société internationale de sécurité et « croule sous les clients ». Licencié par l’Elysée pour avoir violenté un couple lors d’une manifestation organisée à Paris le 1er mai dernier, Alexandre Benalla, né à Evreux (Normandie) envisageait dès la mi-septembre selon des informations rapportées par RTL de s’installer au Maroc, pays d’origine de ses parents, pour créer sa société de sécurité privée. Toujours d’après RTL, l’ancien garde du corps du président Emmanuel Macron le Maroc est un « pays qu’il connait bien, où il a des attaches familiales et des relations ».

  • Life imitates Akira: the NSA’s fear of psychic nukes • MuckRock
    https://www.muckrock.com/news/archives/2017/feb/17/nsas-psychic-nuke

    Agency wondered if ten psychics could cause a chain reaction that would cause a city to become lost in time and space
    Written by Emma Best
    Edited by JPat Brown

    A classified government document opens with “an odd sequence of events relating to parapsychology has occurred within the last month” and concluded with an alarming question about psychics nuking cities so that they became lost in time and space. If this sounds like a plot out of science fiction, it is - but it’s also a NSA memo from 1977.


    The first “event” raised by the NSA note is a CIA report which mentioned KGB research into parapsychology. According to this, the KGB used hobbyists and non-governmental researchers to talk to western scientists. This allowed the KGB to collect useful information without putting themselves into a position to accidentally leak confidential information to westerners. According to the NSA note, this tactic yielded “high grade western scientific data.”

  • How the U.S. Weaponized the Border Wall
    https://theintercept.com/2019/02/10/us-mexico-border-fence-history

    Migrants die and disappear in staggeringly high numbers along the U.S.-Mexico border, as Washington over the years has shut down relatively safe, traditional urban entry points, forcing border crossers into hostile desert terrain. Migrants also sustain severe life-threatening or crippling injuries. They fall into mine shafts and break their backs. Dehydration damages their kidneys. Others are bitten by snakes or injured in chases. The tall metal fences that run as barriers along segments of (...)

    #FBI #CIA #capteur #frontières #migration #surveillance #militarisation

  • BILD in Venezuela : »Mein Kind muss sterben, weil ich kein Geld habe
    https://www.bild.de/politik/ausland/politik-ausland/bild-in-venezuela-mein-kind-muss-sterben-weil-ich-kein-geld-habe-59901546.bild.


    Quelle : BILD / Giorgos Moutafis, Paul Ronzheimer

    Le weekend commence et vous avez droit de la part de BILD à un reportage à vous faire pleurer . On vous y explique à quel point la situation au #Venezuela est tragique. La version dans l’édition sur papier ne contient que cette information. L’édition en ligne révèle son caractère manipulateur et faux. Des textes et graphiques supplémentaires expliquent le déclin du Venezuela vers l’enfer sans mentionner la guerre de la bourgeoisie et des bandes armée contre l’état, ses institutions et les défenseur de la politique socialiste du président. Bien entendu le journal ne fait pas allusion au boycott des #USA et des manoeuvres des corporations comme la saisie des infrastructures d’export de petrole. La conclusion implicite s’impose : c’est la faute aux Chavez, Maduro et leurs hordes socilistes si le pays est dans un tel état.

    Le message au public allemand est évident : Soutenez la ligne de la chancelière et soutenez les sanctions contre le Venezuela afin de stopper la catastrophe. L’Allemagne n’enverra pas de troupes en Amérique latine mais les lecteurs peu conscients des détails de la manipulation de BILD acceuilleront avec soulagement l’invasion du pays par les armées des ètats-Unis et des pays voisins contrôlés par des gouvernements de droite.

    Prendre en hôtage emotionnellement le public est une technique de manipulation chère aux militaristes. Dans le cas du Venzuela on ne peut pas appeller à la défense de nos campagnes, alors il faut un enfant ou un petit chien prétendument victime de machinations socialistes.

    Je me rappelle encore que les USA ont envahi la petite île de Grenade pour moins que cela. Heureusement le Venezuela a davantage d’allié que la petite île de la noix de muscade.

    BILD in Venezuela »Mein Kind muss sterben, weil ich keine Dollars habe

    Hyper-Inflation +++ Nahrungsmittel werden knapp +++ Ein Land vor dem Kollaps

    von: PAUL RONZHEIMER und GIORGOS MOUTAFIS (Caracas) veröffentlicht am 01.02.2019 - 22:26 Uhr
    Wenn sie über die zwei kleinen Jungen spricht, die neben ihrer Tochter Valentina (5) im Kinderkrankenhaus von Caracas gestorben sind, kommen Hilmar (34) die Tränen.

    „Sie hätten Medizin gebraucht, nach einer Therapie, bei Ihnen in Deutschland wären sie jetzt noch am Leben“, sagt sie zu uns. „Ich habe so große Angst, dass Valentina auch sterben muss, weil es keine Hilfe gibt.“

    Es ist Freitagmorgen in Caracas, wir sitzen im Kindergarten von Valentina, gerade eben haben alle zusammen die venezolanische Nationalhymne gesungen. Valentina trägt eine Schutzmaske, jeder Keim ist gefährlich für sie: Das Mädchen hat Leukämie (Blutkrebs), entdeckt wurde die Krankheit 2017.


    Hilmar (34) kämpft für ihre krebskranke Tochter – aber weiß nicht, was sie noch tun soll Foto: Giorgos Moutafis
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    Wer in Venezuela ins Krankenhaus kommt, hat ein hohes Risiko, dort zu sterben.

    Der Strom fällt aus, kaputte OP-Geräte, das Wasser ist schmutzig, Desinfektionsmittel fehlen. Aber das größte Problem: Es gibt kein Geld für teure Medikamente, die importiert werden müssen. Hilmar: „Ich habe der Regierung gesagt, dass mein Kind Leukämie hat, dass ich Hilfe brauche. Aber sie haben nur gesagt: Wir können nichts tun.“

    Hilmar musste das Geld für die erste Therapie privat auftreiben, hat ihr Auto und alle Habseligkeiten verkauft, wandte sich an Hilfsorganisationen, sammelte Spenden. Sie schaffte es, die erste Therapie zu finanzieren.


    Abgewetzte Matratzen: Wegen des fehlenden Geldes ist die Krankenhausausstattung in einem schlimmen Zustand Foto: Cristian Hernandez


    Zum Schaudern: Blick in ein Krankenhauszimmer in Venezuela Foto: Agustín Rodríguez/BILD

    Aber jetzt, knapp anderthalb Jahre später, braucht Valentina eine erneute Therapie. Und es fehlt wieder das Geld: Die einheimischen Bolivars sind wegen der Hyper-Inflation nichts mehr wert. „Wir müssen mit der Chemotherapie spätestens am Anfang des Sommers beginnen, aber uns fehlen noch mindestens 6000 Dollar. Wenn wir die Therapie nicht starten, droht meine Tochter zu sterben.“

    Die Mutter versucht in sozialen Netzwerken, Spender zu finden, wendet sich an berühmte Persönlichkeiten. „Es ist so schlimm in unserem Land, wie kann das alles passieren bei all dem Erdölreichtum, den wir haben?“


    Venezuela: Ölförderung 1970–2018 – Infografik

    Valentina ist trotz ihrer Krankheit ein aufgewecktes Mädchen, lernt Zählen und singt gerne Lieder. Aber am liebsten kuschelt sie mit ihrer Mutter. „Sie ist sehr tapfer, auch wenn sie ins Krankenhaus muss“, sagt Hilmar. „Ich habe aber jedes Mal Angst, weil die Situation dort so schlimm ist.“


    BILD-Reporter Paul Ronzheimer mit der kleinen Valentina (5) Foto: Giorgos Moutafis


    Chaos im Krankenhaus: Stühle, Kommoden und andere Ausstattung stapelt sich in einem Seitenzimmer Foto: Agustín Rodríguez

    Wer durch die Flure und Räume des Krankenhauses geht, bekommt das Schaudern. Zerfetzte Matratzen, dreckige OP-Räume, kaputte Türen. Viele Ärzte, die hier einst gearbeitet haben, sind ausgewandert, nach Argentinien, Brasilien oder Kolumbien. Die humanitäre Katastrophe Venezuelas wird nirgendwo so deutlich wie in den Krankenhäusern.


    Karte Flüchtlingsbewegungen aus Venezuela – info.BILD

    Heute wollen wieder Millionen auf die Straße gehen, weil sie diesen Zustand nicht mehr akzeptieren. Der selbst ernannte Interimspräsident Juan Guaidó will weiter Druck auf Nicolás Maduro ausüben.

    Auch Hilmar wird protestieren, sie sagt: „Die ganze Welt muss uns unterstützen. Es sterben in Venezuela Kinder, die leben könnten. Bitte helft uns!“

    Grenade (pays) — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Grenade_(pays)#Histoire

    L’opposition se rassemble principalement au sein du New Jewel Movement (NJM) dirigé par Maurice Bishop (dont le père a lui-même été assassiné par le régime). Devant l’impossibilité de manifester légalement, celle-ci commence à organiser une branche militaire, l’armée révolutionnaire du peuple. Lorsque les dirigeants du mouvement apprennent qu’Eric Gairy s’apprête à les faire assassiner, ils choisissent d’opérer un coup d’État : le 13 mars 1979, un groupe de militants s’empare de l’unique caserne de la Grenade et désarment les soldats qui n’opposent que très peu de résistance4.

    Le NJM constitue un Gouvernement révolutionnaire du peuple présidé par Maurice Bishop, qui exprime son objectif : « Nous sommes un petit pays, nous sommes un pays pauvre, avec une population de descendant d’esclaves africains, nous faisons partie du tiers-monde exploité et, définitivement, notre défi est de chercher la création d’un nouvel ordre international qui mette l’économie au service du peuple et de la justice sociale ». Le nouveau gouvernement inquiète les États-Unis, qui avaient précédemment soutenu Eric Gairy, et dont l’ambassadeur avertit : « Le gouvernement des États-Unis verrait avec déplaisir toute inclinaison de la part des Grenadins à développer des liens plus étroits avec Cuba4. »

    Le régime s’emploie en particulier à développer des politiques sociales : un Centre pour l’éducation populaire est créé pour coordonner les initiatives du gouvernement en matière d’éducation, notamment des campagnes d’alphabétisation. L’apprentissage du créole de la Grenade est autorisé à l’école. Néanmoins, la tendance du gouvernement de Bishop à marginaliser le rôle de l’Église dans l’éducation contribue à la dégradation des relations avec le clergé. Dans le secteur de la santé, les consultations médicales sont rendues gratuites avec l’aide de Cuba qui fournit des médecins, du lait est distribué aux femmes enceintes et aux enfants. En économie, les autorités mettent en place un système de prêts financiers et de matériel à l’attention des agriculteurs, et des coopératives agricoles sont mises en place pour développer l’activité. Le gouvernement de Bishop s’emploie également à développer les infrastructures, notamment en construisant de nouvelles routes et en modernisant le réseau électrique. Enfin, le gouvernement s’attaque aux cultures de marijuana pour favoriser l’agriculture vivrière et faire baisser la violence4.

    À l’international, la Grenade est de plus en plus isolée. Le Royaume-Uni suspend ses aides économiques et les États-Unis usent de leur influence pour bloquer les prêts du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. La situation se dégrade également sur le plan intérieur : le 19 juin 1980, une bombe explose pendant un meeting au cours duquel Bishop devait intervenir. L’engin fait trois morts et vingt-cinq blessés. Bishop accuse ouvertement « l’impérialisme américain et ses agents locaux ». La responsabilité réelle de la CIA est cependant incertaine ; si elle avait en effet imaginé des opérations de déstabilisation, l’administration Carter y était opposée. En 1983, Bishop se rend finalement à Washington pour essayer de "négocier la paix". Au sein du gouvernement socialiste, des dissensions opposent une faction pro-soviétique et les partisans de Bishop. Le voyage à Washington de celui-ci est désavoué par le comité central du parti qui le destitue.le 14 octobre 1983 et le remplace par une direction collégiale. Le 19 octobre, une grève générale est déclenchée par les partisans de Bishop qui conduit à l’arrestation de ce dernier. Alors que les manifestants tentent de franchir les barrages pour le libérer, Il est assassiné par l’armée le 19 octobre 19834.

    Six jours après la prise de pouvoir par l’armée en octobre 1983, la Grenade est envahie par une coalition menée par les États-Unis. Cette intervention est demandée par l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO). La requête est rédigée à Washington5. L’opération est le plus grand déploiement américain depuis la guerre du Viêt Nam. La guerre est rapide et la coalition américaine (7 000 soldats américains et 300 hommes d’Antigua, la Barbade, la Dominique, la Jamaïque, Sainte-Lucie et Saint-Vincent, qui n’ont pas participé aux combats) vient rapidement à bout des forces grenadiennes (800 soldats, assistés par 784 Cubains - pour la plupart des ouvriers qui participaient aux travaux de construction d’un aéroport - et quelques instructeurs provenant d’URSS et d’autres pays communistes).

    #politique #Venezuela #impérialisme #cancer #enfants #Bild_lügt

  • In latest attack on intelligence agencies, Trump ignores where they actually agree - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/politics/trump-claims-great-progress-on-isis-north-korea-after-intelligence-officials-present-less-optimistic-view/2019/01/30/e95b74c6-23b7-11e9-90cd-dedb0c92dc17_story.html

    Triggering the president’s rage was an annual congressional hearing on global security threats, a routine event at which intelligence agency heads testified that #Iran, while still a global menace, is complying with an international agreement designed to prevent the country from acquiring nuclear weapons. Trump ridiculed that assessment and the intelligence leaders themselves.

    “The Intelligence people seem to be extremely passive and naive when it comes to the dangers of Iran. They are wrong!” Trump wrote on Twitter. “. . . They are testing Rockets (last week) and more, and are coming very close to the edge. There [sic] economy is now crashing, which is the only thing holding them back. Be careful of Iran.”

    Trump added: “Perhaps Intelligence should go back to school!”

    #etats-unis

    • Donald Trump accuse le renseignement américain d’être « naïf » à propos de l’Iran
      https://www.20minutes.fr/monde/2439803-20190130-donald-trump-accuse-renseignement-americain-etre-naif-pro

      « Les membres des services de renseignement semblent être extrêmement passifs et naïfs concernant les dangers que représente l’Iran. Ils ont tort ! », a tweeté Donald Trump au lendemain des témoignages devant le Sénat de Gina Haspel, la directrice de la CIA, et de Dan Coats, le directeur du renseignement, qui dressaient le tableau annuel des grandes menaces mondiales.

      Selon Gina Haspel, l’Iran respecte toujours « techniquement » l’accord conclu en 2015 avec les grandes puissances pour l’empêcher de se doter de la bombe atomique, dont les Etats-Unis se sont retirés l’an dernier comme l’avait promis Donald Trump pendant sa campagne.

      Et si les Iraniens envisagent de « prendre leurs distances » avec ce texte, c’est, a-t-elle noté, en raison de l’absence de retombées économiques, Washington ayant rétabli des #sanctions draconiennes contre Téhéran après son retrait, qui avait suscité la colère des alliés européens des Etats-Unis.

  • Your Complete Guide to the N.Y. Times’ Support of U.S.-Backed Coups in Latin America
    https://www.truthdig.com/articles/your-complete-guide-to-the-n-y-times-support-of-u-s-backed-coups-in-latin-

    A survey of The New York Times archives shows the Times editorial board has supported 10 out of 12 American-backed coups in Latin America, with two editorials—those involving the 1983 Grenada invasion and the 2009 Honduras coup—ranging from ambiguous to reluctant opposition. The survey can be viewed here.

    Covert involvement of the United States, by the CIA or other intelligence services, isn’t mentioned in any of the Times’ editorials on any of the coups. Absent an open, undeniable U.S. military invasion (as in the Dominican Republic, Panama and Grenada), things seem to happen in Latin American countries entirely on their own, with outside forces rarely, if ever, mentioned in the Times. Obviously, there are limits to what is “provable” in the immediate aftermath of such events (covert intervention is, by definition, covert), but the idea that the U.S. or other imperial actors could have stirred the pot, funded a junta or run weapons in any of the conflicts under the table is never entertained.

    (bourré de citations accablantes...) #venezuela #medias

    • More often than not, what one is left with, reading Times editorials on these coups, are racist, paternalistic “cycle of violence” cliches. Sigh, it’s just the way of things Over There. When reading these quotes, keep in mind the CIA supplied and funded the groups that ultimately killed these leaders:

      – Brazil 1964: “They have, throughout their history, suffered from a lack of first class rulers.”
      – Chile 1973: “No Chilean party or faction can escape some responsibility for the disaster, but a heavy share must be assigned to the unfortunate Dr. Allende himself.”
      – Argentina 1976: “It was typical of the cynicism with which many Argentines view their country’s politics that most people in Buenos Aires seemed more interested in a soccer telecast Tuesday night than in the ouster of President Isabel Martinez de Perlin by the armed forces. The script was familiar for this long‐anticipated coup.”

      See, it didn’t matter! It’s worth pointing out the military junta put in power by the CIA-contrived coup killed 10,000 to 30,000 Argentines from 1976 to 1983.

  • ’Fake news’ filter NewsGuard grilled for having links to PR firm that peddled Saudi propaganda — RT World News
    https://www.rt.com/news/450035-saudi-arabia-newsguard-pr-investor

    A new app claiming to serve as a bulwark against “disinformation” by adding “trust rankings” to news websites has links to a PR firm that received nearly $15 million to push pro-Saudi spin in US media, Breitbart reports.

    NewsGuard and its shady advisory board – consisting of truth-lovers such as Tom Ridge, the first-ever homeland security chief, and former CIA director Michael Hayden – came under scrutiny after Microsoft announced that the app would be built into its mobile browsers. A closer examination of the company’s publicly listed investors, however, has revealed new reasons to be suspicious of this self-declared crusader against propaganda. As Breitbart discovered, NewsGuard’s third-largest investor, Publicis Groupe, owns a PR firm that has repeatedly airbrushed Saudi Arabia.

    (...)
    Following the September 11, 2001 terrorist attacks, Riyadh enlisted Qorvis Group, a Publicis subsidiary, in the hope of countering accusations that the kingdom turned a blind eye to – or even promoted – terrorism. Between March and September 2002, the Royal Embassy of Saudi Arabia reportedly paid Qorvis $14.7 million to run a PR blitz targeting American media consumers. As part of the campaign, Qorvis employed a litany of dubious tactics, including running pro-Saudi ads under the name of an activist group, Alliance for Peace and Justice. Tellingly, the FBI raided the company’s offices in 2004, after Qorvis was suspected of running afoul of foreign lobbying laws.

    Between 2010 and 2015, Qorvis is believed to have received millions of dollars to continue to whitewash the kingdom’s image in the United States. The accelerated airbrushing came just as the Saudis launched its devastating war against Yemen. In fact, Qorvis created an entire website – operationrenewalofhope.com – to promote the Saudi-led war in Yemen, according to the Intercept.

    #tic_arabes et cela mérite un #gorafi d’honneur pour l’#arabie_saoudite

  • Venezuela : cinq choses que vous ignorez sûrement sur Juan Guaido, l’homme qui a osé défier Nicolas Maduro
    https://www.francetvinfo.fr/monde/venezuela/venezuela-cinq-choses-que-vous-ignorez-surement-sur-juan-guaido-l-homme

    Le jeune homme de 35 ans n’a pas hésité à défier le chef du gouvernement en se proclamant, mercredi, « président » par intérim du pays.

    Les mémos en direct de la CIA sont enfin arrivés.

  • De Chavez à Maduro
    http://www.dedefensa.org/article/de-chavez-a-maduro

    De Chavez à Maduro

    24 janvier 2019 – C’était le 15 avril 2002, la surprise, l’inattendue, et nous avions choisi comme titre : « Chavez nous surprend ». La veille (le 14 avril 2002, comme il va de soi), nous avions titré « Chavez sans surprise », parce qu’il nous semblait inéluctable que Chavez dût être emporté par ce coup d’État où Washington avait évidemment tout à dire, – comme avec Allende trente ans plus tôt, vieille habitude de souteneur du continent latino-américain, que le Big Business, le CIA après ce qui avait précédé, les éditos de la Grey Lady (le New York Times) assumaient depuis des décennies. Finalement, non, Chavez s’en était tiré, aidé par ses compagnons d’arme, et une ère nouvelle s’ouvrait pour l’Amérique Latine.

    Dix ans plus tard, Chavez, réélu une fois de plus et montrant sa formidable (...)

  • Le Congrès au secours de l’OTAN
    http://www.dedefensa.org/article/le-congres-au-secours-de-lotan

    Le Congrès au secours de l’OTAN

    Le Congrès US, par le biais de la Chambre des Représentants, a engagé une offensive (ou “contre-offensive” si l’on suit la vision FakeNewsiste) pour défendre l’OTAN menacée par les griffes de Trump selon la narrative ; ou bien, faut-il dire, pour adopter un autre point de vue qui est à notre sens celui de la vérité-de-situation, pour interdire à Trump de mener à bien son projet de retrait des USA de l’OTAN qu’il n’a jamais très sérieusement envisagé, dans tous les cas jusqu’à maintenant, – ce qui pourrait changer grâce à cette manœuvre. Voici le compte-rendu du début de cette manœuvre du Congrès (« Le Congrès s’apprête à interdire à Donald Trump de se retirer de l’Otan »), essentiellement à lm’initiatiuve des démocrates, à l’initiative du lot d’anciens officiers de la CIA et de (...)

  • Palestinian Authority tells U.S. it will stop taking aid to avoid multi-million dollar lawsuits - U.S. News - Haaretz.com

    https://www.haaretz.com/us-news/.premium-pa-informs-u-s-it-will-stop-receiving-aid-to-avoid-multi-million-d

    WASHINGTON – The Palestinian Authority informed the Trump administration that it will stop taking any form of government assistance from the United States at the end of the month, as a result of legislation passed last year by Congress.

    The law that led the PA to make this decision is the “Anti-Terrorism Clarification Act”, known as ATCA, which makes it possible for U.S. citizens to sue foreign entities that receive U.S. assistance for past acts of terrorism.

    The Palestinian decision could lead to the end of the U.S. support for the PA’s security forces. These forces work regularly with the Israeli military to thwart terror attacks. In his last appearance before the Israeli government last week, outgoing IDF Chief of Staff Gadi Eizenkot said that the security coordination between Israel and the PA’s forces helps save lives and maintain stability in the region.

    >> Trump’s ’Arab NATO’ push against Iran comes to a head, and he’s the biggest obstacle | Analysis

    During 2018, the Trump administration cut all forms of U.S. civil assistance to the Palestinians, but it did not touch the security assistance, stating that the security coordination between the PA and Israel serves American foreign policy interests. Now, however, U.S. support for the PA security forces could end at the end of January, putting at risk the continuation of efficient security coordination.

    The ATCA bill, which the PA blamed for its decision, was promoted last year in Congress in response to rulings by U.S. courts that rejected multi-million dollar lawsuits against the PA. These lawsuits were filed by American citizens who were injured or lost loved ones in terror attacks committed by Palestinians, mostly during the Second Intifada. The Supreme Court in Washington affirmed a ruling by a lower court that the American legal system does not have jurisdiction to deal with such lawsuits.

    This led members of Congress to promote the ATCA bill, which states that U.S. courts will have jurisdiction to hear terrorism-related lawsuits against any foreign entity reviving U.S. government assistance. This means that if the PA will receive even one dollar of U.S. funding, it could face lawsuits asking for hundreds of millions of dollars in compensation. The law has also created concern in other countries in the Middle East that rely on U.S. assistance. It would not apply to Israel, however, because of the specific sources of funding through which Israel receives U.S. security assistance.
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    Only after the bill passed Congress and was signed into law by President Trump, senior administration officials became aware of its possible impact on security coordination. In recent months, the administration tried to negotiate a “fix” to the law together with lawmakers on Capitol Hill. As reported in Haaretz two weeks ago, these efforts have stalled because of the ongoing government shutdown.

    The PA’s letter to Secretary of State Mike Pompeo, which was first reported over the weekend by NPR, could create a sense of urgency in Washington to solve the security assistance question.

    Two sources who are involved in the negotiations on the subject told Haaretz that a possible solution could emerge with the involvement of the CIA or the Pentagon, but its exact mechanism hasn’t yet been drawn in full. “Everyone wants a fix, but it’s still not clear how we can get it,” explained one of the sources, who asked not to be named in order to discuss politicallly-sensitive negotiations.

  • #cybersecurity Today — Darren Van Booven Interview — an episode of Sensei School’s Meet-A-Pro series
    https://hackernoon.com/cybersecurity-today-darren-van-booven-interview-an-episode-of-sensei-sch

    Cybersecurity Today — An interview with Mr. Darren Van Boovenan episode of Sensei School’s Meet-A-Pro series.Mr. Darren Van Booven is a tech executive with over 20 years of experience. He has served in a number of senior executive positions, both in the US federal government as Chief Information Security Officer (CISO) at the U.S. House of Representatives and the private financial sector, including seven years as a counter-intelligence officer at the Central Intelligence Agency’s (CIA) Directorate of Operations.SENSEI SCHOOL’s MEET-A-PRO interview series with Darren Van Booven.At the #cia he has been responsible for carrying out nation state intrusion investigations, incident response activities, and countering technical threats against operations. He has also worked as a senior staff (...)

    #edtech #education #darren-van-booven

  • Brésil : L’exécutif veut durcir la répression face aux paysans « sans terres »
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/01/14/97001-20190114FILWWW00348-bresil-l-executif-veut-durcir-la-repression-face-

    Le nouveau gouvernement brésilien souhaite modifier le droit pour que les envahissements de terrains agricoles par des paysans « sans terres » soient considérés comme du terrorisme, a déclaré aujourd’hui un responsable du ministère de l’Agriculture.

    #ignominie #sans_terre #terrorisme

    Ah ça... c’est pas chez nous qu’on va dire que c’est pas bien. Y-a pas de telex sur le sujet reçu de la part de la CIA avec un article pré-rédigé contenant tous les éléments de langage à régurgiter...