organization:centre français de recherche

  • La France alimente la guerre civile au Yémen… mais personne n’en parle - La Relève et La Peste
    https://lareleveetlapeste.fr/france-alimente-guerre-civile-yemen-personne-nen-parle

    Comme le rappelait Eric Denécé directeur du CF2R (le Centre Français de Recherche sur le Renseignement) sur LCI « on ne parle pas du massacre humanitaire que conduisent les Saoudiens au Yémen, où systématiquement les hôpitaux sont ciblés (…) au Yémen il n’y a pas un kilomètre carré qui ne soit pas bombardé par les saoudiens, dans lequel les combats n’aient pas lieu : mais on ne parle pas de cela ».

    Mais pourquoi un tel silence des médias français ? Selon des informations inédites de l’observatoire des armements livrées à la revue Orient XXI, la France serait en train d’accélérer ses livraisons d’armes à la coalition arabe menée par l’Arabie saoudite contre les Houthistes, en détournant un contrat d’armement originairement destiné au Liban.

    Je ne voudrais pas faire une fixette sur les choix éditoriaux de Lundi Matin, mais les informations documentées (et pas des notes de bas de page de 2007) circulent, et elles permettent tout de même d’être un petit peu moins vindicatif quant à l’existence d’intérêts pourris dans la communication actuelle sur la Syrie.

  • Le directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement dénonce la falsification de l’information par les médias
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12884-le-directeur-du-centre-francais-de-recherche-sur-le-renseignement-d

    Après l’Elysée qui déroule le tapis rouge à un groupe de soutien terroriste, nous avons vu récemment avec le traitement de l’information à Alep des médias, qu’ils ont implicitement fait l’apologie du terrorisme en glorifiant les djhadistes en Syrie et en les présentant honteusement comme des martyres.

    Fawkes

    Ce spécialiste du renseignement et du terrorisme confirme qu’il s’agit plus que d’une simple impression. Plutôt que de taper à la chaîne sur les médias alternatifs, les médias feraient mieux d’arrêter leurs mensonges éhontés en Syrie qui sont en train de légitimer et inciter ni plus ni moins les jeunes qui vont mourir en Syrie. (Regardez bien la réaction effarante de Calvi qui a l’air de ne pas comprendre de quoi on lui parle : un grand classique chez lui. A (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce vendredi 23 décembre 2016
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/12882-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, j’espère que vous allez bien, de notre coté tout est prêt, et on attendant avec impatience le réveillon, à chaque fois quasiment cela me rapelle mon enfance, sauf que maintenant c’est moi le père Noël ; ). En attendant fidèle à notre habitude, voici notre Revue de presse exclusive pour savoir ce qui fait l’actualité en France et à l’international en ce vendredi 23 décembre 2016.

    Bonne lecture ; )

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    23.12.2016

    Primaire à gauche : après Gérard Filoche, Fabien Verdier veut contester son éviction en justice (Marianne.net)

    Ce qui change au premier janvier 2017 (L’Express.fr)

    Le directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement dénonce la falsification de l’information par les médias (Fawkes)

    SoLocal : le tribunal valide le (...)

    #En_vedette

  • Interview intégrale d’Eric Dénécé, directeur du CF2R - Alep, Terrorisme (LCI, 21/12/16, 23h30) - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=VDcbBbUaxEA

    Ajoutée le 22 déc. 2016

    Interview le 21 décembre 2016 sur LCI d’ Eric Dénécé (Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement - CF2R) qui s’exprimait sur Alep et sur le terrorisme. EXTRAITS :

    "On est à mon sens sur une falsification de l’information qui est énorme. Bien sûr qu’on est sur une guerre civile en Syrie, mais ça ne concerne que 30% d’Alep, ce sont soit des civils qui sont pris en otage par des djihadistes, soit des gens qui refusent de quitter les quartiers parce qu’ils soutiennent ces mêmes djihadistes. On ne vous parle pas de tout ce qui se passe ailleurs en Syrie. On se fait rouler dans la farine avec Alep. Ca ne veut pas dire qu’il n’y a pas de victimes innocentes qui périssent (...)

  • CF2R - CENTRE FRANÇAIS DE RECHERCHE SUR LE RENSEIGNEMENT
    http://www.cf2r.org/fr

    Chérif Amir, Histoire secrète des frères musulmans, Ellipses, Paris 2015.

    Avant-propos d’Eric Denécé, directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R)

    Préface d’Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE.

    Le mouvement des Frères musulmans a pour objectif de recréer le califat islamique disparu en 1923 et de soumettre le monde à un islam radical régi par la charia. Dans cette perspective, son idéologie extrémiste et sectaire prône le jihad armé, laquelle est servie par une organisation solide, totalement dévouée à l’atteinte de ces buts depuis plus de huit décennies, par tous les moyens, y compris les plus violents.

    Car en effet, derrière une façade pouvant laisser croire à une certaine respectabilité, la confrérie n’est qu’un mouvement terroriste ayant fait de très nombreuses victimes. Né en Egypte en 1928, à l’initiative d’Hassan Al-Banna, le mouvement n’a cessé d’essayer de prendre le pouvoir dans ce pays, perturbant profondément son évolution historique et politique, coopérant tour à tour avec le pouvoir en place ou s’y opposant le plus souvent. La lutte entre la confrérie, les pouvoirs successifs et le peuple est donc une composante majeure de l’histoire moderne de l’Egypte. . . .

  • Centre Français de Recherche sur le Renseignement

    Le sort du Moyen-Orient se joue-t-il au Yémen ?
    http://www.cf2r.org/fr/notes-actualite/le-sort-du-moyen-orient-se-joue-t-il-au-yemen.php

    Une guerre civile se déroule aujourd’hui au Yémen, loin des projecteurs médiatiques. Et pourtant, c’est peut-être le sort du Moyen-Orient qui y en en train de se jouer en prolongement du théâtre de jihad que constituent la Syrie et l’Irak. En effet, cette guerre n’est que le prolongement du « grand jeu » extrêmement complexe qui a lieu dans la région opposant le monde chiite et le sunnite, lui-même divisé entre salafistes-jihadistes, Frères musulmans, wahhabites saoudiens et « modérés ».
    Les tribus chiites Al-Houthi à la manoeuvre

    Les tribus zaydites[1] Al-Houthi du Nord Yémen ont conquis 8 des 21 provinces du pays. Le peu de pouvoir dont disposait le président Abel Rabbou Hadi Mansour a été réduit à néant et ce dernier a été placé en résidence surveillée depuis début février. Il a présenté sa démission au parlement - qui l’a refusé - mais, dans les faits, il ne décide plus rien. De toutes façons, Abdel Malek Al-Houthi, le chef des tribus zaydites, demande la dissolution du parlement pour installer de nouvelles autorités. La question se pose : lesquelles ?

    Devant la dégradation de la situation, les Américains, suivis par les Français, les Britanniques, les Allemands, les Hollandais et les Italiens, puis par les Saoudiens ont été contraints de fermer leurs représentations diplomatiques et de demander à leurs ressortissants d’évacuer en urgence le pays.

    Les Al-Houthi sont épaulés par des membres des forces de sécurité fidèles[2] à l’ancien président Ali Abdullah Saleh, déposé en 2003.

    Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA) est reparti à l’assaut des tribus Al-Houthi et de ce qui reste du pouvoir central, notamment en multipliant les actions terroristes dans la capitale Sanaa. La ville de Radaa, au centre du pays, et la région environnante sont l’objets d’intenses combats entre les deux parties. Les tribus sunnites du centre et du sud qui craignent l’avancée des chiites apportent maintenant leur soutien direct à AQPA, jugé comme le mouvement le plus à même de les défendre contre l’offensive des Al-Houthi. Même le parti Al-Islah, la branche yéménite des Frères musulmans, se tourne désormais vers les salafistes-djihadistes. Cette conjonction Frères musulmans/tribus sunnites/AQPA est extrêmement inquiétante car leurs forces réunies sont redoutables.

    Il semble évident que Téhéran est derrière les Al-Houthi, ayant trouvé là le moyen d’ouvrir un nouveau front contre la suprématie saoudienne dans la région. Riyad se retrouve désormais dans une position très inconfortable. En effet, la famille royale n’a plus que des ennemis dans cet Etat frontalier. Les AL-Houthi, car ils sont les alliés de son vieil adversaire iranien ; bien sûr AQPA ; qui poursuit l’objectif de la maison mère, Al-Qaida « canal historique », de renverser le régime considéré comme « traître à l’islam » ; et les Frères musulmans qui, en désespoir de cause, ont fait alliance avec les salafistes-jihadistes. Les tribus qui pouvaient encore être fidèles à Riyad n’attendent plus rien du royaume, du moins dans l’immédiat.

    #moyen-orien #salafistes-jihadistes #wahhabites #Al-Qaida

    • « Devant la dégradation de la situation, les Américains, suivis par les Français, les Britanniques, les Allemands, les Hollandais et les Italiens, puis par les Saoudiens ont été contraints de fermer leurs représentations diplomatiques et de demander à leurs ressortissants d’évacuer en urgence le pays. » Le « principe de précaution » sans doute ! Sauf qu’en Libye... Quant au président, il est ce jour à Aden. Affaire yéménite à suivre, avec une nouvelle destruction d’un pays de la région fort probablement.

  • À lire. Ce rapport, Syrie : une libanisation fabriquée, circule semble-t-il beaucoup dans les cercles français qui se piquent de renseignement, de diplomatie et de défense nationale.
    http://www.cf2r.org/fr/rapports-de-recherche/syrie-une-libanisation-fabriquee.php

    Le rapport (format PDF) :
    http://www.cf2r.org/images/stories/RR/rr11-syrie-une-libanisation-fabriquee.pdf

    Organisée à l’initiative du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R1) et du Centre international de recherche et d’études sur le terrorisme et d’aide aux victimes du terrorisme (CIRET–AVT2), une délégation internationale d’experts s’est rendue en Syrie du 3 au 10 décembre 2011, afin d’évaluer la situation syrienne en toute indépendance et neutralité et de rencontrer les protagonistes de cette crise qui dure depuis neuf mois. Elle a complété sa mission d’évaluation par des rencontres avec divers représentants de l’opposition syrienne à l’étranger, ainsi qu’avec de nombreux experts européens des questions proche–orientales.

    La délégation comprenait les personnalités suivantes :
    Mme Saïda Benhabylès (Algérie), ancienne ministre de la Solidarité, ancien Sénateur, membre fondateur du CIRET–AVT, Prix des Nations Unies pour la société civile ;
    Richard Labévière (France), consultant international et écrivain spécialiste des Proche et Moyen–Orient, ancien rédacteur en chef à Radio France internationale (RFI), de Défense (revue de L’Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN) et membre fondateur du CIRET–AVT ;
    Eric Denécé (France), directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R).

    Mme Anne–Marie Lizin (Belgique) a également participé à la préparation et à la rédaction de ce rapport, bien que n’ayant pu se rendre en Syrie avec les autres membres de la délégation pour des raisons d’emploi du temps.

    On lit notamment cette première conclusion très intéressante :

    Cette « libanisation » est fabriquée par trois groupes d’acteurs principaux :
    – le régime syrien, ses unités militaires opérationnelles et ses différents services de renseignement ;
    – les responsables politiques et confessionnels dont les Frères musulmans et les chefs de groupes salafistes soutenus par les gouvernements ou des forces politiques des pays voisins : Jordanie, Liban, Turquie et, dans une moindre mesure, l’Irak ;
    – les puissances régionales et internationales impliquées dans la zone : le Qatar, l’Arabie saoudite, les Etats-Unis et, dans une moindre mesure, la France.

    Les risques de confrontation confessionnelle tous azimuts, de « libanisation généralisée » et de guerre civile totale ne sont pas fatals. Mais les groupes armés ne déposeront pas les armes, engagés dans une fuite en avant qui spécule sur une intervention de la communauté internationale similaire à celle effectuée en Libye. Pour les minorités alaouites, chrétiennes, kurdes et, dans une moindre mesure, druze, la fin du régime baassiste qui verrait le départ de Bachar al-Assad provoquerait une guerre civilo-régionale lourde de conséquence, comparable à celle des Balkans avec ses 300 000 victimes.

    Tout dépendra, malgré le nombre des victimes, de la propension du président Bachar al-Assad à fédérer les forces progressistes du pays en leur concédant les ouvertures politiques et la libéralisation économique auxquelles elles aspirent. Aujourd’hui le risque est grand d’assister à une « libanisation » de la Syrie, avec à la clef, un élargissement d’une fitna généralisée entre un pôle alaouite/chiite confronté aux communautés sunnites de la région. Ce scénario catastrophe qui causerait certainement des centaines de milliers de victimes n’est toutefois pas fatal.