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  • Disparition du Paris-Nice : la SNCF a-t-elle sabordé ses trains de nuit ? | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/ouiautraindenuit/blog/081217/disparition-du-paris-nice-la-sncf-t-elle-saborde-ses-trains-de-nuit

    Les Intercités de nuit ont été négligés pendant plusieurs décennies. Pour justifier leur démantèlement le gouvernement précédent les a décrits comme « déficitaires » et « vides », ce qui choque de nombreux utilisateurs qui les trouvent « pratiques » et plutôt « bien remplis ». A l’heure de la suppression du Paris-Nice voici un tour d’horizon des luttes de terrain et de la guerre des chiffres.

    #sncf #transport #privatisation

  • Banalisation de la résidence alternée, nouveau faux-nez de l’égalité femme-homme | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/bertrand-rouzies/blog/301117/banalisation-de-la-residence-alternee-nouveau-faux-nez-de-l-egalite-

    Aurions-nous enfin franchi un cap sociétal majeur ? Il semblerait qu’il n’y ait pas plus maternant qu’un père français et que le temps soit donc venu d’entériner par la loi l’implication toujours plus marquée des hommes dans la prise en charge des enfants, s’agissant des familles éclatées. Vive la coparentalité égalitaire, le 50/50 partout ! Ainsi sera-t-il débattu jeudi 30 novembre 2017 à l’Assemblée nationale* d’un projet de loi proposant de généraliser la résidence alternée pour les enfants de couples séparés, enfants dont l’intérêt supérieur est mis en exergue. Le député MoDem qui le porte, Philippe Latombe, argue des déboires qu’il a rencontrés en tant que divorcé pour réclamer que ce dispositif inscrit dans le code civil comme une possibilité et retenu dans seulement 17 % des cas (80 % des séparations ont lieu sans conflit de résidence, la garde revenant en général à la mère) devienne la norme.

    Le fait d’être concerné soi-même n’est pas un argument suffisant, le raisonnement par induction se devant de constater l’inflation de cas analogues avant de statuer sur la réalité d’un phénomène. Là encore, il semble que la manie de la marche forcée, conjuguée à la confiance excessive de nos politiques en leurs seules capacités d’appréciation des réalités de terrain, les fasse évoluer sur un autre plan physique.

    Jusqu’à aujourd’hui, les hommes ne s’occupaient en moyenne que 27,9 minutes par jour de leurs enfants (contre 81,3 minutes pour les femmes). Sont-ils prêts, suggestionnés par la nouvelle lubie jupitérienne, à assumer une coparentalité égalitaire ? Rien n’est moins sûr, même si les choses évoluent un peu. En Belgique, où la résidence alternée a été généralisée, on a coutume de plaisanter sur celle-ci en disant que sa logistique se décide le plus souvent entre la mère et… la grand-mère.

    Ce projet de loi traîne dans les cartons malpropres du Parlement depuis quelques années et fut un temps porté par le tartufe Denis Baupin. Cela fait huit ans que les associations féministes le combattent. Elles apprécieront ce nouveau croc-en-jambe, après l’asphyxie des plannings familiaux et la réduction des contrats aidés. Il eût été plus judicieux de donner davantage de moyens à la médiation, de façon à épouser au mieux, si l’on ose dire, la diversité des situations, dans l’intérêt des parents comme des enfants.

    Les députés réfléchiront-ils à deux fois avant de se prononcer sur cette proposition ? Se renseigneront-ils au préalable auprès des associations sur toutes les implications et les variables de la résidence alternée ? Ils feraient bien de ne pas trop singer l’activisme du président de la République, dont le talent pour se placer à l’avant-garde des nobles causes en méconnaissance de cause, voire au nom, inavouable, de principes périmés, ne masquera plus très longtemps la course à l’abîme à quoi s’apparente sa marche. La compassion macronienne travestit la réalité et fait injure aux femmes victimes de violences conjugales : « 123 femmes mortes sous les coups de leur mari en 2016 », s’émeut-il. D’après Libération, la plupart des 220 femmes tuées entre 2014 et 2016 n’ont pas succombé des suites d’un duel domestique, d’un échange de coups où l’homme, méconnaissant sa force, aurait pris le dessus, mais ont été assassinées avec préméditation, à l’arme blanche, à l’arme à feu ou par écrasement automobile. Et ces meurtres ont été généralement commis quand elles cherchaient à partir (contexte de séparation ou d’officialisation de la rupture), lors du passage de relais en cas de garde partagée, justement, ou de l’exercice d’un droit de visite par le père.

    Parce qu’il est bon, paraît-il, que les enfants conservent un référent paternel, fût-il maltraitant, de nombreux juges aux affaires familiales, sensibles au lobbying d’associations pro-pères, font pression sur des femmes séparées de conjoints violents pour qu’elles acceptent la « solution » de la garde alternée (quelques cas édifiants bien documentés rassemblés ici), solution qui les oblige à résider non loin de leur bourreau et à avoir des contacts réguliers avec lui. Ces femmes demeurent sous emprise et le risque d’une instrumentalisation des enfants est aggravé. On conviendra qu’il est des cadres d’épanouissement plus idylliques.

    La systématisation de la résidence alternée signifierait pour les mères célibataires, déjà pénalisées, en cas de chômage, par l’immobilité à laquelle elles sont condamnées, alors que la chorée néolibérale leur fait obligation, comme aux hommes mais sans les mêmes chances de réussite, de bouger, la suspension totale ou partielle des pensions alimentaires et autres aides. Quand on sait que ces mères, particulièrement exposées à la pauvreté, représentent 54 % des dossiers de surendettement, on voit mal à quelle harmonisation des conditions une telle loi mènerait. La résidence alternée a un coût important autant pour les femmes et que pour les hommes concernés, mais hors milieux aisés, il reste beaucoup plus difficile à amortir pour les femmes, du fait des inégalités de traitement persistantes en France (comme le rappelle ici Hélène Périvier, économiste à l’OFCE), auxquelles il conviendrait peut-être de porter remède avant de relancer ce vieux débat. Le choix même du mot résidence, qui renvoie au foyer fiscal et parle avant tout à l’administration, montre à quel niveau d’appréciation du problème le projet de loi se situe.

    En vérité, comme le rappelle Franck Lepage dans un post Facebook sur le même sujet, l’égalité macronisée est le cheval de Troie d’intérêts qui se fichent de la condition féminine comme de leur dernier CDS. C’est un label profitable que se disputent des organismes privés de normalisation et d’homologation comme AFNOR et ISO, qui sera vendu aux administrations, avec les trois visites de contrôle et l’audit annuels, eux aussi payants. Il faudra de surcroît former les auditeurs et les données recueillies par eux alimenteront une base de données monnayable auprès de Google, qui envisage de confier à des algorithmes la gestion des ressources humaines. La norme européenne en matière d’égalité est d’une exigence si implacable qu’elle considère qu’il y a égalité lorsqu’au moins 10 % des cadres dans une entreprise sont des femmes. Cela vaut à l’entreprise méritante d’être notée 18/20, même si elle peut mieux faire en calcul…

    L’antique pratique du vice se décernant des brevets de vertu pour conserver sa prééminence a de l’avenir dans la France en marche.

  • Parents en soutien des enseignants contre les discriminations à l’école | Le Club de Mediapart

    Des enseignants sont attaqués parce qu’ils dénoncent les mécanismes discriminatoires qui opèrent au sein de l’école. Nous souhaitons leur dire que nous partageons la même analyse, que nous les soutenons, et qu’ensemble, parents et enseignants, nous ferons de l’école un espace plus égalitaire, réellement bienveillant à l’égard de tous les enfants.

    #école #racisme #éducation #discriminations #quartiers_populaires #parents

  • Jean d’Ormesson : sa face obscure et négationniste. | Le Club de Mediapart

    https://blogs.mediapart.fr/albert-herszkowicz/blog/051217/jean-dormesson-sa-face-obscure-et-negationniste

    e confesse que je n’ai pas lu les livres du « héros national » Jean d’Ormesson. A chaque fois que j’ai feuilleté un, il m’est tombé des mains. De plus ses minauderies télévisuelles et sa roublardise m’ont dissuadé de persister. Il sera donc ici question de ses positions dans des domaines aussi tragiques que les génocides : celui des Tutsi au Rwanda en 1994 et celui des Arméniens.

    #négationisme #nationalisme #racisme

  • Une affaire d’État : l’acharnement continue contre la famille Traoré | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/011217/une-affaire-d-etat-l-acharnement-continue-contre-la-famille-traore

    Face à la multiplication des « affaires », et au maintien en détention de Bagui et Yacouba Traoré (Cheikne pourrait les rejoindre après son procès prévu au printemps), des intellectuels, syndicalistes, politiques, et des collectifs ont rédigé un texte de soutien à la famille Traoré dans lequel ils dénoncent une « affaire d’Etat ».

    Que de souffrances !
    #violences_policières #racisme_d_état #adama_traoré #répression #prison

  • Une affaire d’État : l’acharnement continue contre la famille Traoré | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/011217/une-affaire-d-etat-l-acharnement-continue-contre-la-famille-traore

    Face à la multiplication des « affaires », et au maintien en détention de Bagui et Yacouba Traoré (Cheikne pourrait les rejoindre après son procès prévu au printemps), des intellectuels, syndicalistes, politiques, et des collectifs ont rédigé un texte de soutien à la famille Traoré dans lequel ils dénoncent une « affaire d’Etat ».

    Une histoire incroyable d’acharnement policier et juridique. On se croirait aux USA.

    Oui, il y a bien un racisme d’Etat quand il est exercé par les corps d’Etat.

    #Racisme #Politique_France #Adama_Traoré

  • Quand la ville de Toulouse s’en prend au Secours Populaire Français | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/kiki-puech/blog/261117/quand-la-ville-de-toulouse-sen-prend-au-secours-populaire-francais

    La Police Municipale de Toulouse verbalise l’équipe du Secours Populaire de Toulouse qui depuis 34 ans offre tous les dimanches matin de l’année, Place du Salin, des petits déjeuners aux personnes en grande précarité !

    #guerre_aux_pauvres

  • Dans le moteur de la machine à incarcérer : les comparutions immédiates | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/observatoire-international-des-prisons-section-francaise/blog/211117/dans-le-moteur-de-la-machine-incarcerer-les-comparutio

    Conduite en état d’ivresse, transport de stupéfiants, violences conjugales, outrages à agent… Dans la chambre des comparutions immédiates du tribunal de Créteil, le scénario de l’audience varie rarement. Les prévenus, presque uniquement de jeunes hommes, défilent tout l’après-midi dans le box des accusés, l’air hagard ; la plupart sortent directement de garde à vue. À la fin de l’audience – et de la soirée – presque tous seront condamnés à une peine de prison. À Créteil comme ailleurs, la comparution immédiate est souvent ressentie comme une « justice d’abattage » où, à cause de l’accumulation de dossiers et du rythme effréné qu’elle impose, l’examen d’une affaire dure en moyenne une grosse demi-heure1. Problème : si l’on y juge beaucoup plus vite, les procédures de comparution immédiate sont huit fois plus pourvoyeuses de prison que les audiences classiques.

    #prison

  • Face aux menaces du gouvernement israélien, le réseau Barghouthi décide de reporter | Le Club de Mediapart
    7 nov. 2017 Par Patrice Leclerc Blog : L’opinion d’un maire d’une ville populaire
    https://blogs.mediapart.fr/patriceleclerc/blog/171117/face-aux-menaces-du-gouvernement-israelien-le-reseau-barghouthi-deci

    Suite à cette rencontre, nous avons décidé de reporter à une date ultérieure notre délégation. En effet, la montée des pressions par le gouvernement israélien sur nos partenaires israéliens et palestiniens, sa stratégie de la tension, ne permet pas d’assurer la sécurité de la délégation. Nous n’aurions pas pu assurer notre programme de rencontres avec des parlementaires israéliens à la Knesset et l’autorité palestinienne à la Muqata, ainsi qu’avec des ONG.

    L’attitude du gouvernement israélien marque un durcissement liberticide important, un mépris de la République française et de ses élu-e-s. Pour la première fois, le gouvernement israélien a publié une liste d’élu-e-s et parlementaires français-e-s interdit-e-s d’entrée de territoire.

    Le réseau Barghouthi condamne cette décision de l’extrême droite israélienne au pouvoir. Cette attitude a cependant permis de médiatiser la cause que nous défendons pour la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens, notamment Marwan Barghouthi et notre compatriote Salah Hamouri.(...)

  • En défense de Mediapart et d’Edwy Plenel | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/121117/en-defense-de-mediapart-et-d-edwy-plenel

    Tout doit avoir le droit de se dire, de s’écrire et de se représenter, et cela doit être dit et répété, particulièrement pour Charlie Hebdo.

    Nous avons aussi le droit d’écrire que la Une de Charlie de cette semaine est diffamatoire, et haineuse.

    Elle relaie une campagne de délation, dont « l’argumentaire » défie la logique, la justice, et la morale. Il y a quelques années, on a reproché à Mediapart d’avoir publié les informations au sujet de Cahuzac lorsqu’il en avait les preuves, aujourd’hui on (parfois le « on » est le même) lui reproche de ne pas avoir publié ce qu’il ne savait pas.

  • À propos de la une de « Charlie Hebdo » | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/la-sdj-de-mediapart/blog/071117/propos-de-la-une-de-charlie-hebdo

    La liberté de la presse et la liberté d’expression par les caricatures ne sont pas négociables. Cette liberté nous engage, journalistes et caricaturistes. Elle ne nous donne pas licence pour désinformer et calomnier.

    Derrière la une satirique publiée par Charlie Hebdo ce mercredi 8 novembre, il y a une accusation contre Mediapart et, plus personnellement, contre son directeur de publication, Edwy Plenel : celle d’avoir couvert des viols. C’est une caricature. Charlie Hebdo a le droit de la publier. Mais ce qu’elle affirme est faux et infamant. Mediapart a longuement enquêté sur Ramadan, et publié une série d’articles à son sujet en avril 2016. Lors de ce travail au long cours, la rédaction n’a jamais eu connaissance de la moindre accusation de harcèlement, d’agression sexuelle, ni de viol. Si cela avait été le cas, nous aurions bien sûr enquêté à leur sujet.

    Ré-écrire l’histoire... Et tous ceux qui ont connu Weinstein avant... jusqu’à lui donner la Légion d’Honneur. Y avait-il quelque chose dans Charlie sur les viols avant ? Cette affaire est honteuse. Je ne lirais plus jamais le journal d’extrême droite qui a pris la suite du Charlie Hebdo de Cavanna et Fournier, et Cabu, et compagnie.

    #Médias #Confusionnisme #Calomnie

  • Tariq Ramadan avant pendant après, par Edgar Morin | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/071117/tariq-ramadan-avant-pendant-apres-par-edgar-morin

    Le philosophe et sociologue Edgar Morin s’exprime pour la première fois sur l’affaire Tariq Ramadan. Pour avoir publié deux livres de discussion intellectuelle avec ce dernier, il fait l’objet d’une campagne de calomnie visant son refus de toute diabolisation de la religion musulmane.

    Le problème de l’oppression des femmes, c’est qu’il est orthogonal à tous les autres problèmes. D’où l’importance de l’intersectionnalité.

    #Metoo #Tarik_Ramadan #Edgar_Morin

  • Kasimir Malevitch et Kiev | Le Club de Mediapart

    https://blogs.mediapart.fr/613879/blog/051117/kasimir-malevitch-et-kiev

    J’adorerai y être. le genre d’activité qui font regretter d’habiter dans un fjord !

    L’œuvre de MALEVITCH, immense figure de l’avant-garde, est intimement liée à sa ville d’origine, Kiev. Artiste stigmatisé par le pouvoir soviétique, MALEVITCH fût un génie incompris en son temps mais sacralisé après sa mort comme un véritable héros incontournable. Le lien étroit que l’artiste entretient avec Kiev se comprend par une nécessité : continuer de faire entendre sa voix, aussi rebelle soit-elle. Il aura malheureusement appris à ses dépens que révolution artistique et révolution politique ne vont pas forcément de pair…

    #art #malevitch #visualisation #sémiologie

  • Un zéro pointé pour Plantu | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/edition/aggiornamento-histoire-geo/article/041117/un-zero-pointe-pour-plantu

    « En France, un antisémitisme du quotidien », titre en Une Le Monde daté du 3 novembre 2017. L’article en page intérieure expose avec précision l’importance et la banalisation de violences antisémites au quotidien : insultes, intimidations, tags et dégradations de bâtiments, violences physiques. Cette enquête dense, variant les focales et les témoignages, dresse le tableau d’un antisémitisme édifiant, inquiétant et bien évidemment, intolérable – c’est-à-dire qui ne saurait en aucun cas être toléré. Est-il besoin à ce stade de préciser qu’aucun de nous n’ignore la gravité de ce fléau, dans nos métiers comme à l’échelle de la société et surtout sur l’ensemble du territoire ? Et d’ajouter que la lutte contre l’antisémitisme, le négationnisme ainsi que toutes les formes de racismes sont au cœur de nos combats politiques et sociaux ?

    Hélas, le dessin de Plantu illustrant la Une du Monde nous y oblige, car il nous accuse frontalement. Ainsi, l’école est peu présente dans l’analyse de fond de l’article, sinon pour signaler une fuite vers les écoles confessionnelles ou brièvement mentionner des actions de prévention dans des collèges parisiens ; l’enseignement spécifique de l’histoire est, lui, totalement absent. La caricature ainsi déconnectée des études citées, tend à la facilité du cliché (ce que nous pourrions a minima trouver un peu paresseux, mais il est vrai que nous ne sommes pas journalistes) et de l’insulte.

    #histoire #enseignement #antisemitisme #caricature

  • Le populisme de gauche, réponse à la crise démocratique ? | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/pierre-khalfa/blog/021117/le-populisme-de-gauche-reponse-la-crise-democratique

    par Pierre Khalfa

    Le débat autour du populisme permet de mettre en évidence deux problèmes. Le premier renvoie à la profonde crise démocratique que vivent nos sociétés sous l’impact des politiques néolibérales, qui visent à exclure les politiques économiques et sociales du débat démocratique et de la décision citoyenne, et des politiques sécuritaires qui affaiblissent chaque jour un peu plus l’État de droit en faisant passer dans le droit commun des mesures relevant de l’État d’exception. Le second problème est celui de la panne stratégique de la gauche de transformation prise entre l’effondrement de ses fondements - produit par « la crise du marxisme » et amplifié par la disparition de l’URSS qui a détruit l’imaginaire social sur laquelle elle s’adossait -, et la globalisation du capital qui rend plus compliquées les réponses concrètes à apporter. Pire, la mise en œuvre des politiques néolibérales et sécuritaires par des gouvernements se réclamant de la gauche a brouillé les repères et a rendu obsolète la notion même de gauche pour une partie de la population. Le populisme de gauche se veut une réponse à ce double problème.

    L’analyse que nous pouvons faire des orientations et des pratiques politiques de mouvements ou de gouvernements qui s’en réclament plus ou moins n’est pas l’objet de ce texte. On peut cependant dire que, tel qu’il est explicité par ses deux philosophes de référence, Laclau et Mouffe, le populisme de gauche aboutit à des apories insurmontables dans une perspective émancipatrice. Les questions posées sont cependant incontournables, même si les réponses apportées ne sont pas satisfaisantes, que ce soit par rapport à la crise démocratique actuelle comme en termes de recherche d’une stratégie efficace.

    Nous avons à répondre à des questions nouvelles : comment construire une cohérence stratégique si aucun acteur particulier (le prolétariat, le parti…) ne peut la donner a priori, comment construire un projet d’émancipation qui tienne compte de la multiplicité croisée des oppressions, et quel rôle pour une organisation politique ? À ces questions nouvelles, s’en ajoute une ancienne : si la victoire électorale est pour la gauche la seule perspective possible, comment la lier aux mobilisations sociales qui restent indispensables si nous ne voulons pas que cette victoire s’embourbe ou pire soit confisquée ?

    Nous avons vu toute l’ambiguïté de l’idée de « construire le peuple ». L’idée d’une convergence stratégique entre les différents mouvements de contestation sociale paraît plus adéquate pour tenir compte de la diversité des acteurs sociaux. Il s’agit donc plus d’une « autoconstruction » que de construction. Dans une perspective hégémonique, cela ne peut se faire que sur la référence à un projet élaboré en commun, capable d’être une force d’attraction politique et idéologique. C’est dans ce cadre qu’une organisation politique peut jouer un rôle par sa capacité d’initiatives et de propositions. Laclau fait une longue citation d’un passage de Psychologie des foules et analyse du moi où Freud évoque la possibilité que le « meneur » puisse avoir comme substitut une idée, une abstraction[39]. Il est dommage qu’il n’ait pas repris cette analyse féconde. L’idée, l’abstraction, dont parle Freud dans ce passage, cela peut être le projet émancipateur porté par notre imaginaire. Un tel projet n’est pas simplement un programme de mesures concrètes réalisables, évidemment indispensable, mais une perspective d’avenir qui suscite l’enthousiasme, permet à l’espérance de naître et de résister aux vents contraires. La formation d’un tel imaginaire ne se décrète évidemment pas. Elle ne peut être qu’une création inédite, le produit de luttes sociales, de victoires, même partielles, d’espoirs qui petit à petit prennent le dessus sur la résignation dessinant ainsi l’horizon d’une société à advenir.

    #Philosophie_politique #Populisme #Emancipation

  • Cher Le Parisien, tu te payerais pas un peu de nous ? | Le Club de Mediapart

    https://blogs.mediapart.fr/carolinedehaas/blog/251017/cher-le-parisien-tu-te-payerais-pas-un-peu-de-nous

    Òu l’on se rend compte que l’histoire (même immédiate) ne donne jamais de leçons.

    Cher Le Parisien, tu te payerais pas un peu de nous ?

    25 oct. 2017 Par Caroline De Haas

    Le Parisien a mis ce mercredi matin à sa une 16 hommes qui se mobilisent contre le harcèlement sexuel. Super idée ? Voyons voir...

    Voici la "Une" du Parisien ce mercredi 25 octobre :

    On peut voir bien sûr dans cette "Une" un signe enthousiasmant que l’engagement contre les violences que subissent les femmes dépasse maintenant largement les cercles des convaincu.e.s.

    Cette « Une » confirme aussi, 15 jours après l’affaire Weinstein, que l’onde de choc qu’elle a provoqué et les mobilisations qui ont suivi avec #BalanceTonPorc marquent un tournant. Il y aura un avant et un après. Nous sommes en train de vivre une accélération formidable de la prise de conscience de notre société sur l’ampleur des violences. (Venez dimanche à la manif !)

    On peut aussi se dire (soyons positives) que les hommes, qui occupent les Une toutes l’année ont attendu 20 jours (!) avant de reprendre la Une pour parler des femmes (à la place des femmes ?). Le Parisien a sans doute considéré qu’une Une avec 16 femmes qui prennent la parole serait peut-être moins légitime...

    Regardons maintenant les hommes à la Une.

    On aperçoit François de Rugy, qui était responsable du groupe écolo à l’Assemblée Nationale lorsque Denis Baupin y était député. Au moment où, bien avant #balancetonporc, 14 femmes ont osé prendre la parole pour dénoncer les agressions ou le harcèlement sexuel qu’elles avaient subit, François de Rugy renvoyait toutes ces prises de paroles à des « rumeurs ». (Intéressant d’ailleurs : il avait entendu ces rumeurs mais n’avait pas pris la peine de les vérifier).

    On peut aussi voir sur la couverture du Parisien David Pujadas, qui a expliqué au 20h de France 2, devant des millions de personnes, que « le patriarcat était fini depuis la fin des années 70 », renforçant en quelques secondes l’idée reçue contre laquelle se battent chaque jour les féministes, l’illusion de l’égalité. « Eh, franchement ça va, tu vas pas te plaindre quand même, tu vis pas en Afghanistan hein ! » (Merci @menas2society pour avoir retrouvé la source !)

    François Berléand, qui expliquait en 2011 que l’affaire DSK était un complot

    Julien Clerc, qui trouve cela très drôle la semaine dernière, que Canteloup fasse une blague sur le viol (MDR, LOL).

    Serge Hefez, expliquant que les hommes de pouvoir violent peu, ils n’en n’ont pas besoin. (Merci à Benoît Ciron, pour les sources !)

    François Hollande qui a été Président de la République pendant 5 ans. Ça semble loin aujourd’hui ? C’était l’an dernier. François Hollande, en 5 ans de mandat, n’a pas reçu une seule fois à l’Elysee les associations de lutte contre les violences. Il n’a pas augmenté le budget des structures qui accueillent les femmes victimes. Il n’a pas rendu obligatoire la formation des professionnel.le.s de justice, police, santé, enseignement. Sous la pression de mouvements homophobes, il a supprimé les ABCD de l’égalité qui permettaient d’enseigner dès le plus jeune âge le respect de l’autre.

    Découvrir ces hommes tout sourire expliquer qu’il faut lutter contre le harcèlement sexuel et devenir nos alliés, c’est franchement dérangeant. Voir carrément insultant.

  • Contre le patriarcat, retrouver sa capacité d’indignation | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/191017/contre-le-patriarcat-retrouver-sa-capacite-dindignation

    Le cadre général de notre société, au-delà d’être, pour l’instant, une société libérale et capitaliste, est le patriarcat.

    C’est comme dans un PC : vous pouvez être dans WORD, mais en fait vous êtes dans un environnement WINDOWS, lui-même dans un environnement DOS (Disk Operating System) avec un langage fait de zéros et de uns, qui domine toute la structure de votre ordinateur, et qui n’est pas visible.

    Pareil pour le patriarcat, on ne le voit pas, on ne le nomme pas, mais il est omniprésent et soumet toutes les actions à sa loi.

    Le fondement du patriarcat, son postulat implicite, non exprimé mais dominant, c’est que les corps des femmes et des enfants appartiennent au père (ce qui induit la filiation, la descendance, le patronyme, les discriminations sexuelles). Ce système autorise, dans le conscient de certaines sociétés et/ou dans l’inconscient de nos sociétés « avancées » : le mariage forcé, le viol, les violences conjugales, la pédophilie et collatéralement le harcèlement sexuel, prolongation directe du droit de propriété que certains hommes pensent avoir sur le corps des femmes. Ces hommes-là sont arriérés, mais nombreux.

    #patriarcat #féminsme #domination_masculine
    Les commentaires sont comme d’habitude un défilé de mecsplicateurs #loi_de_lewis

  • #LE_MEDIA : C’EST PARTI | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/alberteins/blog/121017/le-media-cest-parti

    Il réunit d’ores et déjà des dizaines de youtubeurs comme #Usul, #Osons_causer, Mr Mondialisation, de blogs comme #Le_Vent_se_lève, lesCrises.fr et d’autres revues indépendantes comme #Ballast. Chacun dans son style et dans ses priorités, en toute indépendance et liberté. Qu’il est heureux de les retrouver tous fédérés pour faire vivre une culture commune.

    Tous les médias alternatifs étaient présents ainsi que #Marianne seul #Médiapart était absent [...]

    • Un nouveau média ? Pour liquider ceux qui font leur travail ?
      Rappelons, que le NON au référendum 2005 n’a pas eu besoin d’un nouveau média.

      Les personnalités sollicitées ne pouvaient donner leur approbation.
      Pour tenir quelques rubriques sur ce média, quelques signataires sont parfaitement à leur place :
      Laurent Baffie , rubrique Féminisme et la dignité.
      Marie-George Buffet , rubrique accords politiques locaux et l’affairisme des elus.
      Aurélie Filippetti , rubrique remplacement du social par la Culture.
      Pierre Joxe , rubrique trucage des budgets.
      Noël Mamère , rubrique l’écologie molle.
      Arnaud Montebourg , rubrique redressement français.
      Karl Zéro , rubrique, médias et affairisme.
      mariane , rubrique simulation, avec médiapart .
      . . . . . .

      Les cinquante premiers signataires du Manifeste pour un nouveau média citoyen
      https://www.legrandsoir.info/liste-des-premiers-signataires-du-manifeste-pour-un-nouveau-media-cito
      Cécile Amar (journaliste), Christian Audouin (directeur de rédaction), Laurent Baffie (chroniqueur), Josiane Balasko (comédienne), Blick Bassy (chanteur), Lucas Belvaux (réalisateur), Marie-George Buffet (députée), Bernard Cassen (président d’honneur d’Attac), Judith Chemla (comédienne), Sophia Chikirou (communicante), Antoine Comte (avocat), Jean-Pierre Darroussin (comédien), Antoine Deltour (lanceur d’alerte), Jack Dion (journaliste), Aurélie Filippetti (ancienne ministre), Bruno Gaccio (auteur), Raquel Garrido (avocate), Frédéric Gros (philosophe), Robert Guédiguian (réalisateur), Thomas Guénolé (politologue), Janette Habel (politologue), Cédric Herrou (agriculteur), Eva Joly (députée européenne), Pierre Joxe (ancien ministre), Jul (dessinateur), Juliette (chanteuse), Aude Lancelin (journaliste), Dany Lang (économiste), L.E.J (chanteuses), Philippe Lioret (réalisateur), Noël Mamère (ancien député), Jean Massiet (youtubeur), Guillaume Meurice (humoriste), Gérard Miller (psychanalyste), Giovanni Mirabassi (pianiste), Tania de Montaigne (écrivaine), Arnaud Montebourg (ancien ministre), Gérard Mordillat (écrivain), François Morel (comédien), Patrick Pelloux (médecin urgentiste), Edouard Perrin (journaliste), Philippe Poutou (ouvrier syndicaliste), Adrien Quatennens (député), François Ruffin (député), Bruno Solo (comédien), Jean Teulé (écrivain), Usul (youtubeur), Jacques Weber (comédien), Martin Winckler (écrivain), Karl Zéro (réalisateur).

    • Cher Le Média, les médias libres te souhaitent la bienvenue
      Reporterre - 13 octobre 2017 / Coordination permanente des médias libres
      https://reporterre.net/Cher-Le-Media-les-medias-libres-te-souhaitent-la-bienvenue


      L’appel à créer un « nouveau média collaboratif, pluraliste, culturel et francophone, humaniste et antiraciste, féministe et pro LGBTI, écologiste et progressif » prépare le lancement de « Le Média », proche de la France insoumise. Les auteurs de cette tribune rappellent que des médias correspondant à ces critères existent déjà partout en France.

      Soutenez les médias citoyens !
      . . . . .
      La suite : https://seenthis.net/messages/637583

    • Son modèle économique et sa gouvernance correspondent aux valeurs de solidarité et d’implication populaire qui font bouger les choses dans tous les domaines : culture, sport, divertissement, actualité. Il réunit d’ores et déjà des dizaines de youtubeurs comme Usul, Osons causer, Mr Mondialisation, de blogs comme Le Vent se lève, lesCrises.fr et d’autres revues indépendantes comme Ballast. Chacun dans son style et dans ses priorités, en toute indépendance et liberté. Qu’il est heureux de les retrouver tous fédérés pour faire vivre une culture commune.

      Tous les médias alternatifs étaient présents ainsi que Marianne seul Médiapart était absent, comme le disait David Koubbi normalement lorsqu’un nouveau média sort il est salué par l’ensemble de ses confrères mais là c’est l’inverse, il ironise sur l’Express notamment mais il aurait également pu citer Médiapart, Europe1 etc . Et de conclure «  si l’on critique autant cette alternative c’est qu’elle fait peur et donc qu’elle est bonne ».

  • Che Guevara : réponse aux calomniateurs de Régis Debray | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/edwy-plenel/blog/121017/che-guevara-reponse-aux-calomniateurs-de-regis-debray

    En janvier 2001, une prétendue « enquête » de la télévision suédoise laissait entendre que Régis Debray, arrêté en 1967 par l’armée bolivienne quelques mois avant l’arrestation, le 8 octobre, immédiatement suivie de son assassinat, d’Ernesto « Che » Guevara, aurait « donné » ce dernier. Elle fut reprise sans distance par Libération (lire ici), ce qui suscita une réaction indignée de François Maspero, éditeur des premiers livres de l’écrivain et, aussi, des œuvres complètes du « Che » (lire là). Cinq ans auparavant, en septembre 1996, quand cette calomnie commença à se répandre, sous l’impulsion du régime castriste, j’avais moi-même répliqué, dans les colonnes du Monde, en révélant le témoignage de Daniel Alarcon Ramirez, dit « Benigno », l’un des rares survivants de la guérilla bolivienne et frère d’armes indéfectible de Guevara.

    Si je republie ci-dessous ces deux textes, celui de François Maspero paru en 2001 dans Libération, puis mon propre article dans Le Monde en 1996, c’est parce que le cinquantenaire de la mort du « Che » est l’occasion, pour des médias peu scrupuleux, de relancer cette calomnie indigne. Ainsi, en se saisissant du récit autobiographique de Laurence Debray, qui vient de paraître chez Stock et alors même qu’elle y balaye ce soupçon, Paris Match n’a pas hésité à relayer l’accusation mensongère, sous le titre : « Une fille sur les traces du “délateur” du Che ». Voici donc la réplique de François Maspero, cet ami cher et rare, trop tôt disparu (lire ici), qui fut lui-même arrêté en Bolivie alors qu’il cherchait à rencontrer Régis Debray dans sa prison de Camiri, lequel Debray sera finalement condamné à trente ans d’emprisonnement et ne retrouvera sa liberté que quatre ans plus tard, grâce à une large campagne internationale en sa faveur.

    #Che_Guevara #Regis_Debray #Stalinisme #Cuba

    • Pétition pour la réouverture immédiate du carnet Russeurope, par Jacques Sapir
      Pour une science ouverte à la liberté d’expression des chercheurs.
      Demande de réouverture du Carnet en ligne de Jacques Sapir

      https://www.change.org/p/marin-dacos-demande-de-r%C3%A9ouverture-du-carnet-en-ligne-de-jacques-sapir?

      Le 26 septembre 2017, les responsables de la plateforme Hypotheses.org et de OpenEdition décidaient de suspendre le carnet de recherche (blog) de Jacques Sapir, Russeurope.

      Cette décision, que de nombreux juristes considèrent comme sans fondements et arbitraire, a immédiatement suscité une grande émotion dans le monde universitaire et au-delà. Cette décision met en cause le principe de la liberté des chercheurs.
      Elle s’avère contradictoire avec le fait que ces chercheurs, et en particulier dans les sciences humaines et sociales, sont directement et immédiatement insérés dans l’espace politique. Enfin, cette mesure est de nature à porter un immense préjudice aux institutions de recherches en France, et à les déconsidérer aux yeux des chercheurs étrangers.
      Des protestations très nombreuses ont été envoyées à M. Marin Dacos, responsable d’Hypotheses.org ainsi qu’à son supérieur au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, M. Alain Beretz. Pour l’instant, M. Marin Dacos se refuse de répondre.

      Cette pétition sera remise à Marin Dacos, OpenEdition

      Premiers signataires
      *M. Denis Alland, Professeur en Droit Public, Université de Panthéon-Assas (Paris-2)

      *Bernard Cassen, Professeur émérite d’Anglais à l’Université de Paris-8.

      *David Cayla (Maître de Conférences en économie à l’université d’Angers).

      *Franck Collard, Professeur d’Histoire Médiévale à Paris-Ouest (Paris-10, Nanterre)

      *Daniel Bachet, Professeur des Universités, Sociologie, Université Paris-Saclay

      *Michel Bergès, Professeur de Sciences Politiques, Université de Bordeaux

      *Olivier Berruyer, actuaire et blogueur (Lescrises.fr)

      *Bernard Bourdin, Professeur à l’Institut Catholique de Paris, Historien des idées, philosophe politique.

      *Coralie Delaume, écrivain et blogueur (l-arene-nue.blogspot.fr)

      *Eric Desmons, Professeur de Droit Public, Université de Paris-XIII

      *Marcel Gaucher, Directeur d’études (retraité) à l’EHESS, Philosophe.

      *Jacques Généreux, économiste, maitre de conférences des Universités, professeur à l’IEPP – Sciences Po.

      *Jacques A. Gilbert, Professeur de Littérature comparée, Université de Nantes

      *Brigitte Granville, Professor of International Economics and Economic Policy, Chevalier des Palmes Academiques, Fellow of The Higher Education Academy (FHEA), School of Business and Management, Queen Mary University of London

      *Alain Guery, Directeur de recherche au CNRS, Historien.

      *Éric Guichard, Philosophe de l’internet et du numérique, Enssib-Ens, Ancien Directeur de programme au Collège international de philosophie

      *Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine, université Paris 7.

      *Dominique Lecourt, Philosophe, professeur émérite des universités, ancien recteur d’académie, président d’honneur des Presses Universitaires de France.

      *Laurent Loty, Historien des imaginaires et des idées scientifiques et politiques au CNRS, Président d’honneur de la Société Française pour l’Histoire des Sciences de l’Homme

      *Roseline Letteron, Professeur des Universités, professeur de Droit à Paris-Sorbonne.

      *Laurent Loti, Chargé de recherche au Centre d’Étude de la Langue et des Littératures Françaises (CNRS—Université Paris-Sorbonne)

      *Jérôme Maucourant, Maître de conférences (HDR) en sciences économique à l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne

      *Laurent Pinsolle, blogueur (gaullistelibre.com)

      *Nicolas Pons-Vignon, Senior researcher in development economics, University of the Witwatersrand, Afrique du Sud

      *Benedetto Ponti, professeur de Droit administratif au département de Science Politique de l’Université de Perugia, professeur de droit des médias numériques.

      *Bertrand Renouvin, Journaliste et écrivain.

      *Stéphane Rials, professeur de relations internationales et de philosophie politique à Panthéon-Assas (Paris 2).

      *Claude Roddier, Professeur des universités, retraitée depuis 2001. Professeur d’astronomie à l’université Aix-Marseille

      *François Roddier, Professeur des universités, retraité depuis 2001. Directeur du département d’Astrophysique de l’Université de Nice

      *Antoni Soy, Honorary Professor of Applied Economy, University of Barcelona. Former Deputy Minister of Industry and Business, Government of Catalonia. Former Mayor of Argentona

      *Serge Sur, Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas (Paris 2)

      *Pierre-André Taguieff, philosophe et historien des idées, directeur de recherche au CNRS

      *Véronique Taquin, écrivain, normalienne et agrégée de Lettres modernes, professeur de chaire supérieure en khâgne au lycée Condorcet.

      *Bruno Tinel, économiste, Maître de conférences, HDR, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

      *Michèle Tribalat, démographe

      *Jérôme Valluy, Maître de Conférences (HDR) de Sciences Politiques à Paris-1

      *Alain Venturini, archiviste-paléographe, conservateur général du patrimoine, directeur des Archives départementales de l’Aveyron

  • Leurs passions tristes, nos causes communes | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/edwy-plenel/blog/061017/leurs-passions-tristes-nos-causes-communes

    Vous qui lisez Mediapart, prenez garde : sous l’apparence d’un journal d’investigation indépendant et participatif, vous êtes en train de soutenir l’agent d’influence du terrorisme islamiste en France. Ce n’est pas une blague, c’est sérieux puisque Le Figaro Magazine l’affirme, et il n’est pas le seul.

  • Quand l’Université annule un colloque sur l’islamophobie : une mécanique de censure
    Le Club de Mediapart | 4 oct. 2017 Par Antoine Lévêque
    https://blogs.mediapart.fr/edition/le-leviathan-anthropophage/article/041017/quand-luniversite-annule-un-colloque-sur-lislamophobie-une-mecanique

    Quelle surprise lorsque nous apprenons, ce mardi 3 octobre, l’annulation d’un colloque à l’Université Lumière Lyon 2, auquel nous comptions nous rendre, autour du thème : « Lutter contre l’islamophobie, un enjeu d’égalité ? ». Cette décision semble donner raison aux prises de positions qui, derrière la mise en cause des participants, dénient l’enjeu de lutte contre l’islamophobie.

    #Islamophobie #censure