organization:comité laïcité république

  • Où est Charlie ?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070118/ou-est-charlie

    Ni l’esprit corrosif de #Charlie_Hebdo, ni l’esprit rassembleur du 11-Janvier n’ont soufflé sur la journée intitulée « Toujours Charlie », organisée par le #printemps_républicain, le Comité Laïcité République et la LICRA, moins intéressante pour ce qui s’y est exprimé que pour l’espace politique et médiatique qu’elle dessine.

    #France #Alexis_Lacroix #Brice_Couturier #Delphine_Horvilleur #Elisabeth_Badinter #Pascal_Bruckner #Raphaël_Enthoven

  • Laïcité : les experts de Blanquer contredisent Macron (Mediapart)
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050118/laicite-les-experts-de-blanquer-contredisent-macron

    Jean-Michel Blanquer l’avait promis, il y a un mois, un « conseil des sages de la laïcité » allait être créé pour faire face aux situations problématiques dans l’éducation nationale relatives à ce sujet. Selon nos informations, dix personnalités auraient été choisies par le ministre et son cabinet.

    Constitution provisoire : Dominique Schnapper, nommée présidente, Jean-Louis Auduc, Ghaleb Bencheikh, Jean-Louis Bianco, Catherine Biaggi, Abdennour Bidar, Laurent Bouvet, Rémy Brague, Patrick Kessel, Catherine Kintzler, Frédérique de La Morena, Alain Seksig et Richard Senghor.

    On peut toutefois y remarquer la présence de tenants d’une laïcité très stricte, à l’instar du politologue Laurent Bouvet, co-fondateur du Printemps républicain, ou encore Patrick Kessel, président du comité Laïcité et République et ancien journaliste. Tous deux, au cours des derniers mois, ont estimé que le président de la République ne s’engageait pas assez sur la question.
    […]
    L’instance est créée alors que l’institution scolaire est plutôt bien pourvue en la matière. Plusieurs actions ont été menées en ce sens, renforcées après les attentats de 2015. Un « chargé de mission laïcité » à la direction générale de l’enseignement scolaire, au ministère de l’éducation nationale, existe depuis 2012. Une journée de la laïcité a été créée chaque 9 décembre. Un livret laïcité est distribué à tous les chefs d’établissement afin de les aiguiller et de leur permettre de répondre à des conflits occasionnels. Par ailleurs, des référents académiques et un national ont été installés par l’Observatoire de la laïcité afin de les épauler. Cet organisme aimerait aussi renforcer la formation continue sur ces sujets et a émis, en juin dernier, un avis qui recommande la mise en place d’un module commun de formation sur la question dans les ESPE, les écoles du professorat (les anciens IUFM).

    #éducation #laïcité #institution #laïcisme

  • Patrick Kessel, la question de la laïcité vaut mieux qu’un procès en excommunication
    Michel Tubiana, président d’honneur de la #LDH

    http://www.liberation.fr/debats/2016/02/19/patrick-kessel-la-question-de-la-laicite-vaut-mieux-qu-un-proces-en-excom

    En réponse à l’homme qui détient la vérité,

    Ce qui caractérise le mieux le propos de Patrick Kessel dans Libération du 15 février, c’est la certitude qu’il détient la vérité. D’un côté, le sien, donc nécessairement le bon, sont « les tenants d’un humanisme… ce sont les héritiers des Lumières… », etc. De l’autre, ce sont les tenants du communautarisme assigné aux origines, à l’ethnie et à la religion et à la terre. Ils sont prêts à tout même à renégocier les principes de la République. Et pour parfaire la diabolisation de ceux et celles qui ne partagent pas sa vision, il les relie à l’idéologie d’extrême droite.

    À LIRE AUSSI
    La tribune de Patrick Kessel « En finir avec le procès en islamophobie »

    Observons la méthode. Patrick Kessel se pose en héritier des Lumières, leur attribue ce qu’il pense et en déduit dans les termes les plus outranciers ce que sont ses contradicteurs : des traîtres à la laïcité et à la République. La majorité des membres de l’Observatoire de la laïcité, de nombreux universitaires et chercheurs, des associations comme la Libre pensée, la Ligue de l’enseignement ou la Ligue des droits de l’Homme (qui n’ont sans doute pas la même représentativité éminente du Comité Laïcité République (CLR), présidé par Patrick Kessel de manière inamovible…) seront ainsi navrés d’apprendre qu’ils sont excommuniés par le détenteur de cette vérité devenue aussi intangible qu’un dogme religieux.

  • Suspension du directeur de l’IUT de Saint-Denis, accusé de manipulation islamophobe
    Il avait reçu, il y a quelques jours, le prix de la laïcité, en présence de Manuel Valls

    http://abonnes.mobile.lemonde.fr/campus/article/2015/11/12/suspension-du-directeur-de-l-iut-de-saint-denis-accuse-de-manipulation-islamophobe_4808193_4401467.html?xtref=https://www.google.fr

    Le directeur de l’IUT de Saint-Denis, accusé de manipulation islamophobe, a été suspendu de ses fonctions, jeudi 12 novembre, par le président de l’université Paris-13.

    Lauréat du prix de la Laïcité 2015, Samuel Mayol, dont l’action en faveur de la laïcité a été saluée récemment par Manuel Valls, est suspendu « à titre conservatoire », dans l’attente de la décision de la section disciplinaire de l’université, pour une durée de quatre mois renouvelable.

    L’accès aux locaux de l’université lui sera également interdit pour une durée de trente jours, également renouvelable. La décision de suspendre M. Mayol a été prise en vertu d’un arrêté signé par Jean-Loup Salzmann, le président de Paris-13, qui a demandé au ministère de nommer un administrateur provisoire.

    « J’ai pris cette décision pour répondre à la situation préoccupante des personnels de l’IUT », plongé depuis deux ans « dans un climat conflictuel et de suspicion généralisée », a déclaré M. Salzmann.

    Pour comprendre le contexte : La guerre s’intensifie à l’IUT de Saint-Denis

    « UN CLIMAT CONFLICTUEL ET DE SUSPICION GÉNÉRALISÉE »
    Selon le texte de l’arrêté, dont l’AFP a eu copie, il est notamment reproché à Samuel Mayol d’avoir introduit à la mi-octobre « un nombre significatif d’objets cultuels », en l’occurrence des tapis de prière, dans le local d’une association étudiante musulmane pour faire croire à une dérive communautariste au sein de l’institut universitaire technologique (IUT) de Saint-Denis.

    Autre grief, « certains agents de l’IUT auraient », avec son accord, « bénéficié de congés indus, comptabilisés de manière parallèle, en dehors du logiciel de gestion habituel ». Enfin, M. Mayol est accusé de conflit d’intérêts pour avoir signé une convention de partenariat entre l’IUT et un organisme de formation, le CFA Codis, qui se trouve être l’employeur de sa femme.

    Le directeur de l’IUT a reçu un prix le 26 octobre du Comité Laïcité République, une association de défense de la laïcité, « pour son action en faveur de la neutralité dans l’enseignement supérieur face à la montée d’incidents communautaristes ».

    Lors de la cérémonie de remise du prix à M. Mayol, à l’hôtel de ville de Paris, le premier ministre, Manuel Valls, avait déclaré que la mobilisation menée par le gouvernement pour la laïcité devait « aussi concerner l’université » et avait fait part de son « soutien » au récipiendaire.

  • Lauréat du prix de la Laïcité, le directeur de l’IUT de St Denis suspendu pour « manipulation islamophobe » - Le Monde

    http://www.lemonde.fr/campus/article/2015/11/12/suspension-du-directeur-de-l-iut-de-saint-denis-accuse-de-manipulation-islam

    Selon le texte de l’arrêté, dont l’AFP a eu copie, il est notamment reproché à Samuel Mayol d’avoir introduit à la mi-octobre « un nombre significatif d’objets cultuels », en l’occurrence des tapis de prière, dans le local d’une association étudiante musulmane pour faire croire à une dérive communautariste au sein de l’institut universitaire technologique (IUT) de Saint-Denis.
    (...)
    Le directeur de l’IUT a reçu un prix le 26 octobre du Comité Laïcité République, une association de défense de la laïcité, « pour son action en faveur de la neutralité dans l’enseignement supérieur face à la montée d’incidents communautaristes ».
    Lors de la cérémonie de remise du prix à M. Mayol, à l’hôtel de ville de Paris, le premier ministre, Manuel Valls, avait déclaré que la mobilisation menée par le gouvernement pour la laïcité devait « aussi concerner l’université » et avait fait part de son « soutien » au récipiendaire.

  • Le Comité Laïcité République impliqué dans une affaire d’islamophobie à la mairie de Paris
    http://contre-attaques.org/l-oeil-de/article/le-comite

    Ce lundi, journaliste voilée de Zaman France Suheda Asik s’est vue ordonnée de retirer son #Voile à l’Hôtel de Ville de Paris par des membres organisateurs du Comité Laïcité République. Un incident condamné par la Mairie de Paris. Fouad Bahri, rédacteur en chef de Zaman France raconte. Lundi 26 octobre, Le Comité Laïcité République organisait un événement de remise de deux prix de la laïcité, un prix national et un autre international qui sera décerné au pianiste turc Fazil Say, à la Mairie de Paris. Venu (...)

    #L'œil_de_Contre-Attaques

    / #L'islamophobie_à_la_Une, Voile, #Femmes

    « http://www.zamanfrance.fr/article/comite-laicite-republique-implique-dans-affaire-dislamophobie-a-mairie-p »

  • « Laïcard » est « l’équivalent de négro, youpin, bicot » selon Patrick Kessel, président du Comité Laïcité République - Zaman France

    La 10e cérémonie de remise de prix de la laïcité s’est déroulée à l’Hôtel de Ville de Paris en présence d’Anne Hidalgo maire de Paris, Manuel Valls Premier ministre qui avait déjà assisté à la manifestation à l’époque où il était ministre de l’Intérieur, Patrick Kessel, Président du Comité Laïcité République et Pierre Bergé, Fondateur du Comité Laïcité République.

    http://www.zamanfrance.fr/article/laicard-injure-equivalente-a-negro-youpin-selon-patrick-kessel-18288.htm

  • Hommage à Henri Caillavet

    Henri Caillavet vient de nous quitter
    – 27 février

    A 99 ans, Henri Caillavet vient de nous quitter. Sa combativité nous manquera, mais son exemple nous inspirera longtemps.

    Ancien président du Comité Laïcité République – et depuis son président d’honneur –, il aura mené une vie entière d’engagements. Enfant, il a vu chez lui le maréchal Joffre et Clemenceau invités par son père, il a connu Jean Zay, Léon Blum, Edouard Herriot et tant d’autres.

    Mais revenons sur son parcours, commencé au risque de sa vie en 1937, transportant des armes vers l’Espagne pour les Brigades internationales. 70 ans après, Henri Caillavet n’a toujours pas compris la neutralité de la France proclamée par le Front populaire face à la guerre d’Espagne. En 1940, il sera comme d’autres dénoncé parce que franc-maçon, arrêté et empêché de devenir enseignant, frappé par les lois de Vichy sur l’accès à la fonction publique. Il deviendra avocat. Et il passera sa vie à plaider des causes que beaucoup estimaient impossibles à défendre. Dès 1947, il dépose ainsi une proposition de loi pour légaliser l’avortement ; en 1949, pour faire de l’insémination artificielle un moyen de procréation. Car le jeune Caillavet est élu député du Lot-et-Garonne au lendemain de la Libération, à 32 ans. Il sera vite plongé dans le bain en siégeant à la Haute Cour de justice, qui jugeait alors pour collaboration les anciens responsables de Vichy.

    En 1951, il bataille contre la loi Marie-Barangé, inscrite dans une longue série de mesures favorables à l’école catholique, de Debré à Robien en passant par Lang et Bayrou. Et c’est en 1953 que commencera une courte mais intense carrière ministérielle dans les gouvernements de René Mayer et de Pierre Mendès France. Comme sénateur, il fera ensuite voter à l’unanimité des deux chambres la loi qui porte son nom sur les prélèvements d’organes. En 1971, il dépose, sans succès, un nouveau texte sur l’avortement, plus audacieux que la future loi Veil de 1974.

    Après avoir quitté le Parlement en 1983 commence une nouvelle vie publique pour Henri Caillavet, à la présidence de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, à celle de la Commission nationale pour le pluralisme de la presse, ensuite au sein du Comité national d’éthique.

    Longtemps président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), qui continue à lutter pour faire avancer la législation, Henri Caillavet aura finalement toujours trouvé sur sa route ceux qui se revendiquent de Dieu plus que de l’Homme.

    Sur l’avortement, sur le don et les greffes d’organes, sur le droit à mourir dignement et bien d’autres sujets encore, cet « esprit libre » aura toujours fait prévaloir l’humain contre le divin, le progrès et la laïcité contre l’ordre moral et clérical.

    Henri Caillavet appartient à cette lignée d’hommes qui font honneur à la République.

    Comité Laïcité République
    le 27 février 2013