organization:commission de la défense

  • Armée de Terre : La 1ere Division a mené un exercice pour rappeler ses anciens militaires en cas de coup dur | Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2018/11/30/armee-de-terre-la-1ere-division-a-mene-un-exercice-pour-rappeler-ses-ancien

    De tels exercices de convocation n’avaient plus été menés depuis 1996 et la fin annoncée de la conscription. L’armée de Terre peut théoriquement compter sur 38.000 anciens militaires si elle doit répondre à une crise majeure sur le territoire national.

    • En bonus, il y a les 3000 cadets, et bientôt beaucoup plus.
      – Les cadets de la Défense,
      – Les cadets de la Gendarmerie,
      – Les cadets de la Sécurité civile.

      La Commission Armée-Jeunesse, dans son rapport du 27 mai 2016, visait cet objectif de 3000.

      Maintenant, le rapport de la Commission de la Défense propose un plan de 100 000 cadets qui coûterait aussi cher que la Journée de Défense qui serait alors supprimée et remplacée par le SNU, le #service_national_universel .

    • QUELLES SONT LES OBLIGATIONS ET LES DROITS DU RÉSERVISTE ?

      Il doit servir :

      jusqu’à 30 jours par année civile, durée qui peut être portée à 60 jours pour répondre aux besoins des armées ;
      150 jours en cas de nécessité liée à l’emploi des forces ;
      210 jours pour les emplois présentant un intérêt de portée nationale ou internationale.
      Le réserviste perçoit, dans les mêmes conditions que les militaires d’active, une solde et les accessoires. Il peut aussi percevoir une prime de fidélité ainsi qu’éventuellement d’autres mesures d’encouragement. Lorsqu’il sert dans la réserve, son contrat de travail est suspendu. Son absence ne peut être décomptée des congés payés et à son retour, il retrouve son emploi. Durant son engagement, il ne peut pas faire l’objet d’un licenciement, d’un déclassement professionnel ou d’une sanction disciplinaire.

      Le code de la défense oblige les employeurs à libérer cinq jours par an les salariés engagés auprès de la réserve. En signant une convention de soutien avec le ministère de la Défense, l’employeur ou l’administration devient partenaire de la défense nationale.

      ... éventuellement d’autres mesures d’encouragement ?
      Un médaille où un nonos ? les 2 mon général, rien n’est trop beau pour ces braves toutous.
      https://www.gouvernement.fr/aider-son-armee-comment-devenir-reserviste-3298

    • Le Gouvernement a annoncé par la voix de Gabriel Attal son intention de lancer le dispositif du Service National Universel (SNU) dès le mois de juin 2019. Le dispositif sera scindé en deux parties : une première partie obligatoire d’un mois à effectuer à l’âge de 16 ans, et une deuxième partie facultative de 3 à 12 mois à effectuer avant l’âge de 25 ans.
      https://paris-luttes.info/boycottons-le-service-national-11130?lang=fr
      https://expansive.info/Boycottons-le-service-national-universel-1311

      La seconde phase du SNU, facultative, verra les jeunes « s’engager » dans « les armées, la police, la gendarmerie » mais aussi dans « l’accompagnement des personnes, l’environnement ou encore le tutorat » sans que cette liste soit « limitative »comme le précise le texte de présentation du #SNU. Autant dire que les jeunes pourront s’engager absolument partout, fournissant une main d’œuvre abondante et bon marché pour des services publics et des associations en grandes difficultés et pour des entreprises qui ne pensent qu’à leur « taux de marge » et aux profits de leurs actionnaires…

      Le #service_civique sera un des « moyens d’engagement » de cette seconde phase du SNU et il y a fort à parier qu’il sera étendu à de nombreux secteurs. Le volontariat de service civique est un dispositif destiné aux jeunes de 16 à 25 ans qui leur permet de s’engager travailler pour une association ou une structure d’intérêt général entre 24 et 35h sans être soumis au code du travail, sans ouverture de droit au chômage et pour moins de 600 € par mois. C’est une première mise au pas des jeunes visant à apprendre aux jeunes à ne pas réclamer leurs droits ! Étendre ce dispositif revient à créer un nouveau Contrat Première Embauche et on imagine mal comment des jeunes en difficultés pour trouver un emploi pourront repousser ces injonctions à s’engager travailler sans droit et avec une rémunération en dessous du seuil de pauvreté.

  • France/Tunisie : Ces couacs diplomatiques et médiatiques qui n’en finissent pas ! | Nawaat - Tunisia
    http://nawaat.org/portail/2015/04/08/francetunisie-ces-couacs-diplomatiques-et-mediatiques-qui-nen-finissent-pas

    L’exportation d’armes financée par les despotes du Golfe, une réussite de la France socialiste.

    Quelques jours après le drame du Bardo, le Figaro révélait le financement émirati d’équipements français destinés à la Tunisie. Annoncée le 3 mars par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, devant la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées de l’Assemblée nationale française, cette « coopération trilatérale », serait à moindre échelle que le contrat DONAS conclu avec les Libanais, et ce « afin d’aider les forces armées tunisiennes à renforcer leur capacité de lutte contre le terrorisme, en particulier pour ce qui est des forces spéciales ». Le ministre ajoutant, qu’au vu de la vétusté de leur matériel, les besoins des forces armées tunisiennes concernent surtout « les blindés (insuffisamment protégés contre la menace des engins explosifs improvisés), l’aviation (quelques F-5 modernisés) et le renseignement ».

    Cependant, le média du groupe Dassault objecte, d’après la déclaration d’un diplomate, que « les Émiriens sont sceptiques sur la capacité de Tunis à gérer l’affaire », étant donné qu’elle « voudrait gérer le pactole pour décider ensuite de ses besoins. Et ceux-là ne sont pas nécessairement français ». Pour rappel, en 2010, il était question de livrer à la Tunisie des hélicoptères Caracal, mais le contrat n’a pas abouti. La Tunisie ayant préféré acheter des Black Hawks américains.

    En réalité, de tels partenariats ont été mis en route, en 2014, lors du lancement du premier « dialogue stratégique » entre les Etats Unis et la Tunisie, mais aussi l’Algérie et le Maroc. Le retour de la France dans le giron de l’OTAN, faisant d’elle “un appui pour la Tunisie en Europe“. En outre, Barack Obama a invité Beji Caïd Essebsi à se rendre à Washington, en mai prochain.

    Estimée à « quelques centaines de millions d’euros », la « shopping list » tuniso-franco-émiratie est, en tous cas, loin d’égaler le contrat DONAS, financée par l’Arabie Saoudite, pour une livraison d’équipements français à l’armée libanaise pour 2,4 milliards d’euros d’armement. Ou encore le contrat conclu avec l’Egypte, en février dernier, à 5,2 milliards d’euros, pour la vente notamment de vingt-quatre avions de combat Rafales produits par Dassault. En revanche, plus complaisante fut la démarche de la France auprès du Maroc en vue de rétablir la coopération en matière de renseignement.

    Mais bien évidemment, dans un marché mondial de plus en plus concurrentiel, tous ces contrats sont une aubaine pour l’industrie de l’armement made in France, qui « pourrait, avec ces exportations, dépasser, en 2015, très certainement le cap des 10 milliards ». Alors même que les armées françaises accusent, en 2015, un déficit budgétaires de 3 milliards, qui comprend 2,2 milliards d’équipements et 800 millions liés aux fameuses Opex (opérations extérieures) avec 9000 hommes déployés sur tous les fronts.