organization:concile de trente 1545

  • La présentation « What is in a name » de Christoph Engemann a tracé un historique passionnant de l’’"identité" (trop rapide, il couvrait les années 1500 à 2000 en 1 heure).

    Voir le résumé : http://events.ccc.de/congress/2011/Fahrplan/events/4713.en.html

    Retenu : l’importance de la Réforme au XVIe siècle, qui a fait que l’Eglise a créé des registres de baptême (Concile de Trente 1545 sq.) ; l’importance de la Constitution de 1791 (Révolution française) qui fixe à l’Etat l’obligation de tenir les registres de ses citoyens indépendamment de l’Eglise ; ainsi que la mise en place des politiques de contrôle des mouvements (ou contrôle aux frontières), en particulier par l’Espagne de Philippe II après la Conquista.

    Au XIXe et XXe, l’essor de l’anthropologie, de la criminologie puis de la biométrie viendront substituer à la question du nom différents « processus » et méthodes d’identification supposés garantir à chaque personne des droits et devoirs - intéressant exemple fourni avec l’Inde, qui a connu le début des enregistrements d’empreinte digitale (début XXe siècle) et développe l’emploi de la biométrie dans le domaine de l’accès aux soins.

    La présentation donnait envie d’une mise en perspective plus précise des notions de recensement / protection / surveillance dont on sentait l’articulation, d’un passage de l’Histoire à la philo (par ex. voir : http://michel-foucault-archives.org/?Archives-de-l-infamie-Collectif -)

    La prolongation naturelle du sujet, sur le « droit à pseudonyme » et les évolutions directement liées au numérique et au traçage, n’a pas du tout été effleurée, mais fait partie des problématiques du travail mené par Engemann.

    Page de l’auteur : http://www.ikkm-weimar.de/frontend/index.php?page_id=159&v=d_v&id=103 (il est également lié au Département de Droit numérique de l’Université de Stanford)