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  • Emmanuel Macron fête Roch Hachana, le Nouvel an juif
    Ouest France avec AFP - Publié le 04/09/2018 à 21h20
    https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/emmanuel-macron-fete-roch-hachana-le-nouvel-juif-5949449

    Le président de la République a assisté mardi soir aux fêtes de la communauté juive à Paris à l’occasion des célébrations de ce culte pour le Nouvel an. Une cérémonie laïque qui accueillait plusieurs ministres et d’autres personnalités politiques.

    Emmanuel Macron a assisté mardi soir à la Grande Synagogue de Paris à une présentation des vœux à la communauté juive pour les fêtes du Nouvel an juif (Roch Hachana) qui débutent dimanche, en présence des responsables de la communauté.

    Après une journée chargée, marquée par un remaniement et un feu vert au prélèvement à la source, le président de la République, est arrivé vers 20 h à la synagogue de la rue de la Victoire (IXe arrondissement). Il a été accueilli par le grand rabbin de France, Haïm Korsia, le président du consistoire, Joël Mergui, et le grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim.

    Parmi les invités figuraient plusieurs ministres du gouvernement dont Gérard Collomb (Intérieur), mais aussi l’ex-président Nicolas Sarkozy, la maire de Paris, Anne Hidalgo, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, des députés et quelques personnalités comme Marek Halter ou Francis Huster.

    Une première pour un chef de l’État

    C’est la première fois qu’un président de la République assiste à cette cérémonie laïque, précise l’Élysée, qui rappelle que, l’an dernier, Emmanuel Macron s’était rendu à la célébration des 500 ans du protestantisme et avait participé au dîner de rupture du jeûne du ramadan, organisé par le Conseil français du culte musulman.

    Plus récemment, il est allé prendre possession, après une cérémonie religieuse, de son titre de « premier et unique chanoine d’honneur » de la basilique Saint-Jean-de-Latran.

    La communauté juive française, qui compte environ 500 000 personnes, est la plus importante d’Europe.

    #Macronreligions

    • La communauté juive se montre inquiète
      Par Jean-Marie Guénois Mis à jour le 05/09/2018 à 09:18
      http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/09/05/01016-20180905ARTFIG00001-la-communaute-juive-se-montre-inquiete.php

      Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy lors du discours du président du Consistoire juif, mardi soir, à la grande synagogue de Paris. POOL/REUTERS

      (...) Le président honore de sa présence la communauté religieuse juive - une première historique - qui l’invite pour la présentation officielle des vœux .

      Faire une « pause »… Serait-ce là une opportunité pour l’élu de la nation qui traverse une passe difficile ? De fait, Emmanuel Macron, très salué individuellement, est plutôt mollement applaudi par la foule. Contrairement à un Nicolas Sarkozy qui a soulevé l’enthousiasme une demi -heure plus tôt. « Pause » du reste obligée, pour le chef de l’État : le protocole laïque lui impose de ne pas prendre la parole dans cette enceinte religieuse où l’assemblée priera pour la France. Scène de silence rare pour un politique que le grand Rabbin de France, Haïm Korsia, croque d’un trait d’humour mais qui donne le ton de la cérémonie. « Vous êtes comme le Mur occidental, [Dit Mur des lamentations à Jérusalem, ndlr.] à qui nous confions nos peines et nos espoirs, sans qu’il ne nous réponde alors que nous savons bien que quelqu’un nous entend ! »

      Car la communauté juive est gravement inquiète pour son avenir en France. La montée de « l’islamisme », de « l’antisémitisme » et de « la haine d’Israël » sera plusieurs fois dénoncée devant la plus haute autorité de la République. (...)

  • Racisme, le pire ne s’est pas produit
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/02/01/racisme-le-pire-ne-s-est-pas-produit_5072738_3232.html

    Les chiffres publiés le 31 janvier, à la fois par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et par l’Observatoire national contre l’islamophobie (ONCI) – qui dépend du Conseil français du culte musulman et qui utilise, en la matière, le décompte du ministère de l’intérieur – confirment cette tendance. Ces deux organismes n’utilisent pas les mêmes dénominations, classifications et chiffrages. Mais ils concluent, l’un et l’autre, à une baisse très sensible des actes antimusulmans en France en 2016.

    Lire aussi : Les actes antimusulmans en forte baisse en 2016

    Pour le CCIF, ces actes sont en recul de près de 40 % (581, contre 905 un an plus tôt) et résultent dans leur très grande majorité de « discriminations », beaucoup plus que d’« attaques » (25) ou d’« agressions » (39). De son côté l’ONCI, qui ne recense que les faits ayant donné lieu à une plainte, fait état de 182 actes antimusulmans en 2016, contre 429 en 2015.

    Plus globalement, le ministère de l’intérieur a dressé un bilan de l’ensemble des actes racistes, dont le nombre a fortement baissé : l’on en a compté 1 125 en 2016, contre 2 034 l’année précédente. C’est particulièrement net pour les actes antisémites et antimusulmans. En revanche, les atteintes à des lieux de culte chrétiens sont en augmentation. Il ne fait pas de doute que l’effort tenace engagé depuis deux ans par le gouvernement pour sécuriser les lieux de culte ou institutions religieuses, musulmans ou juifs notamment, porte ses fruits.

    La lutte contre le racisme sous toutes ses formes exige une vigilance constante. Si le nombre des actes antisémites ou antimusulmans baisse, les discriminations de toutes sortes restent monnaie courante. Mais la résilience dont la société française a fait preuve après les traumatismes qu’elle a subis récemment permet d’espérer que les Français résistent, mieux qu’on ne pouvait le craindre, aux discours de division, de rejet, voire de haine.

    J’ai pas bien compris comment le CCIF comptabilise les agressions. Pour le ONCI il ne recense que les faits ayant donné lieu à une plainte, donc seulement les agressions reconnus par la police qui ont accepter de dépôt de plainte et pas celles commises par la police. Ces résultats pourraient être interprété par un abandon des personnes discriminées à porter pleinte plutot qu’une réelle baisse des agressions racistes.

    • Je sais pas, peut être que la police est de plus en plus raciste. Peut être que les personnes musulmanes ont renoncé à signalé les violences qu’elles ont subit.

      Aussi toutes les violences policières et administratives faites aux immigré·e·s venus d’Afrique et du Proche-Orient ne sont pas comptabilisées et pour 2016 ca en fait une quantité astronomique.

      Peut être qu’il y a une baisse « tendancielle », je m’en réjouie pour les musulman·e·s. Je trouve quant même que c’est assez inexplicable vu que les médias et politiques n’ont pas faiblis pour stigmatiser les musulman·e·s cette année.

      Faut que j’aille voire si d’autres asso avec d’autres méthodes trouvent la même baisse tendancielle.

  • « Je ne les supporte plus, ces Arabes » : Dalil Boubakeur gravement mis en cause par l’ancien conseiller de Sarkozy - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/je-ne-les-supporte-plus-ces-arabes-dalil-boubakeur-gravement-mis-e

    « Je ne les supporte plus, ces Arabes » et « avec les musulmans, c’est pire ». L’auteur présumé de ces propos n’est pas un militant d’extrême-droite. Ils auraient été tenus, en octobre 2002, par Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée de Paris, selon l’ouvrage La Cause du peuple de Patrick Buisson, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy.

    Ces propos auraient été tenus au cours d’une discussion où Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, aurait demandé à Dalil Boubakeur d’occuper le poste de président du Conseil français du culte musulman (CFCM). M. Boubakeur a occupé cette fonction entre 2003 et 2008 puis entre 2013 et 2015.

    « Combien, Dalil ? »

    Selon l’ouvrage de Patrick Buisson, Nicolas Sarkozy aurait déclaré : « Dalil, je vais avoir besoin de toi pour représenter la communauté ». Dalil Boubakeur, peu enthousiaste, aurait répondu : « Tu sais bien que je suis très malade ». Nicolas Sarkozy aurait alors insisté : « Il me faut quelqu’un de confiance pour présider le Conseil du culte. Je ne vois que toi pour bien faire le job ». Dalil Boubakeur aurait répété : « Tu sais que je suis très fatigué ».

    Le président aurait alors lancé : « Combien ? », ce à quoi le recteur aurait répondu : « Tu sais bien que je ne les supporte plus, ces Arabes, que je les déteste. Je ne peux plus les voir en peinture ». Le ministre aurait ramené le problème à une question financière en insistant : « Combien, Dalil ? ».

    Toujours pas convaincu, Dalil Boubakeur aurait continué : « Avec les musulmans, c’est pire. Toutes leurs histoires me sortent par les yeux. Ça fait plus de soixante ans que je les subis. Il faut me comprendre : j’ai été élevé dans une mosquée. Je n’ai jamais pu en sortir ».

    Le démenti de Boubakeur

    Dalil Boubakeur a formellement démenti « les fausses allégations » rapportées par Patrick Buisson, affirmant sur le site de la Mosquée de Paris que la décision de le désigner comme président du CFCM « a été prise en présence de l’ensemble des représentants des Fédérations musulmanes et des grandes mosquées fondatrices du CFCM réunis par Nicolas Sarkozy (…), qui a ensuite annoncé publiquement le choix unanime sur lequel se sont portés tous les représentants du culte musulman en France ».

    M. Boubakeur ajoute : « Contrairement à ce qu’avancent les propos rapportés par Patrick Buisson, il n’y a eu aucune négociation personnelle et encore moins de proférations d’insultes intolérables et inacceptables ».

    La Grande mosquée de Paris est financée par l’Algérie, à hauteur d’un million d’euros par an.

    16:53 lundi 31 octobre 2016 | Par Sarah Smaïl | Actualité

  • Programme de Nicolas Sarkozy :
    -- #Immigration : suspension du regroupement familial jusqu’à l’adoption d’un nouveau traité européen, augmentation du délai à 10 ans de résidence pour obtenir la nationalité française, réforme du droit du sol, résidence de 5 ans pour accéder aux aides sociales et suppression de l’aide médicale d’État ;
    -- #Islam : interdiction du voile à l’université, suppression des menus de substitution, habilitation des imams par le Conseil français du culte musulman, suspension des aides sociales pour les femmes récidivant pour le port du voile intégral ;
    -- #terrorisme : (re)création de la Cour de sûreté antiterroriste, enfermement ou assignation à résidence des personnes fichées, expulser tout suspect étranger ; pérennisation des perquisitions administratives, expulsion de tout étranger condamné à plus de 5 ans de prison ;
    -- #justice : peines planchers « exponentielles », majorité pénale à 16 ans, application des peines confiée au parquet, juré populaire pour les tribunaux correctionnels, 20000 places de prisons en plus ;
    -- #travail et Fonction publique : « fin des 35 heures » ; heures supplémentaires défiscalisées, retraite à 64 ans en 2025, fin des régimes spéciaux et alignement calculs pour la FP sur le régime général, suppression de 300000 postes de fonctionnaires et passage aux 37 heures ;
    -- #fiscalité : suppression de l’#isf, réduction de 10 % de l’impôt sur le revenu ; exonération de 85 % pour la transmission d’entreprise voir totalité si activité et emplois maintenus pendant 5 ans ; exonération de charges pour le SMIC et alentours en lien avec le CICE ; défiscalisation des investissements dans les jeunes pousses (50 %) ;
    -- #nucléaire : vive le nucléaire ;
    -- #syndicats : fin de leur « monopole » pour les élections professionnelles ;
    -- #éducation : retour sur les réformes du collège et des rythmes scolaires ; autonomie des établissements et preimes au mérite ;
    -- #UE : possible référendum, « Schengen 2 » ;
    -- #institutions : référendum pour supprimer le non-cumul et abaisser le nombre de parlementaires.

    Source : http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2016/08/23/presidentielle-ce-que-propose-sarkozy-dans-son-livre_4986695_4854003.html

  • Après le tout sécuritaire, la tentation bonapartiste ? Cazeneuve veut un concordat avec “l’islam” ! Par Charles Arambourou - UFAL le 28 juillet 2016

    http://www.ufal.org/laicite/apres-le-tout-securitaire-la-tentation-bonapartiste-cazeneuve-veut-un-concorda

    Selon Le Canard Enchaîné, le ministre de l’Intérieur aurait déclaré, au séminaire gouvernemental du 23 juillet « s’interroger » “sur l’usage vis-à-vis de l’islam d’un concordat tel que celui qui est en vigueur en Alsace-Moselle”. Qu’il ait précisé : “tout en gardant mes principes républicains” relève dès lors de la mauvaise blague, de la part de qui doit savoir que la République est laïque.
    Monsieur le ministre, la laïcité, c’est l’exact opposé du concordat !

    Bonaparte, en 1801, rompant avec la séparation des Églises et de l’État instaurée en 1795, a choisi de traiter avec le pape : le concordat est un accord international concernant le catholicisme. Complété par les « articles organiques », imposés par le Premier Consul, il devait permettre, en contrepartie du salariat des prêtres, un contrôle autoritaire de l’Etat sur leur nomination, et sur l’attitude des clercs vis-à-vis du pouvoir – qui paye commande !

    Le système bonapartiste a été étendu aux deux confessions protestantes (luthérienne et calviniste) et – plus tard –, au culte israélite. Il prévaut toujours en Alsace-Moselle, où ces 4 cultes – seuls – sont « reconnus » et salariés.

    C’est la négation, non seulement de la liberté de conscience (puisque les cultes non reconnus, et l’ensemble des convictions autres que religieuses sont privés du bénéfice juridique et financier(1) de ce régime), mais de la liberté de religion, puisque l’État intervient dans le domaine des croyances(2).

    En réalité, l’histoire a montré (les régimes réactionnaires du XIXème siècle aidant) que la grande gagnante du système concordataire fut l’Eglise catholique(3) ! C’est justement pour faire front à l’offensive du « catholicisme politique » contre la République que la laïcité a été mise en place ! La loi de séparation de 1905, loi de défense de la République, est ainsi une loi de rupture avec le concordat. Son article 1er proclame que l’Etat assure la liberté de conscience. Le libre exercice des cultes en découle, sous forme d’associations de droit privé. Quant à son article 2, il interdit expressément à la République de reconnaître, salarier, ou subventionner aucun culte – soit tout retour au concordat !

    On rougit d’avoir à rappeler ces évidences historiques au ministre « en charge des cultes » !
    Toute extension du « concordat » est juridiquement impossible

    Le Conseil constitutionnel, malgré sa décision de valider le régime des cultes en Alsace-Moselle tout en édulcorant la laïcité(4) (disparition de l’interdiction de subvention publique !), a fixé quelques bornes au régime dit « local »(5) :

    Il est provisoire… jusqu’à éventuelle harmonisation avec le droit commun français par une loi ;
    Toute extension ou accroissement des différences avec le régime de « la France de l’intérieur » est prohibée.

    Concrètement, même en Alsace-Moselle, il est interdit d’élargir au culte musulman (ou bouddhiste, etc.) le régime des 4 cultes reconnus.

    Quant à étendre le concordat au reste de la France, même limité à l’islam (mais que vont dire les évangéliques, au moins aussi nombreux, les bouddhistes, hindouistes, etc. ?), c’est également constitutionnellement interdit… sauf à modifier l’article 1er de la Constitution et à abroger la loi de 1905 !

    Se peut-il qu’un ministre de la République ignore la jurisprudence du Conseil constitutionnel ? A moins qu’on ne nous prépare une acrobatique construction juridique… vraisemblablement illégale !
    L’organisation des cultes est l’affaire des seuls croyants, non de l’État !

    L’intention du bonaparte de la Manche, Bernard Cazeneuve, est, selon la presse, « de mieux organiser l’islam dans le pays et de permettre un contrôle amélioré de l’Etat sur le culte musulman ».

    Or l’histoire montre (y compris en Turquie aujourd’hui) que nul État ne peut prétendre contrôler une religion : témoin la puissance politique acquise par l’Eglise catholique en 104 ans de concordat ! S’il faut, disait Brecht, « une grande cuiller pour manger avec le Diable », il en faut une plus grande encore pour manger avec le Bon Dieu !

    Rappelons simplement au locataire de la place Beauveau que la loi de 1905 est une loi « libérale » (au sens politique), et que son article 4 reconnaît aux cultes le droit de s’organiser comme ils l’entendent pour assurer leur libre exercice. Y compris (dans le cas de l’Église catholique) sous une forme monarchique. Beau pari de la République, sur lequel précisément repose la concorde des citoyens : si l’État recommence à se mêler de religion, c’en est fini.

    Les tragiques évènements de 2015 avaient pourtant donné lieu à une réflexion critique sur l’absence de représentativité du CFCM (Conseil français du culte musulman), instance précisément mise en place par le gouvernement français. Tiraillé entre influences nationales et courants opposés, le CFCM est assez ignoré de la plupart des musulmans. On n’organise pas les croyants à leur place !

    Nos compatriotes musulmans – et eux seuls – devraient-ils rendre des comptes aux préfets pour pouvoir exercer leur culte ? Alors que, par exemple, l’évêque aumônier catholique aux armées (rétribué comme officier supérieur !) se permet de contester ouvertement les lois de la République, seuls les religieux musulmans devraient recevoir une formation contrôlée par l’Etat et être agréés par lui ?

    La laïcité est un bien trop important, qui a jusqu’ici permis notamment d’éviter sur le sol national de nouvelles « guerres de religion », pour qu’on propose de l’abandonner, alors même que c’est d’elle dont nous avons le plus besoin.

    Que le ministre de l’intérieur assure la sécurité, qu’il garantisse « le libre exercice des cultes », qui vient d’être tragiquement attaqué par deux barbares à Saint-Etienne-de Rouvray, qu’il fasse surveiller les prêches et les propos des imams qui peuvent ne se réclamer que d’eux-mêmes (et de préférence par des fonctionnaires parlant arabe). Ces tâches sont d’ordre public. Mais qu’il renonce à la laïcité pour un contrôle aussi liberticide qu’illusoire sur une seule religion(6), non !

    L’UFAL appelle à la fois à refuser tout abandon de la laïcité, et à en finir avec le scandaleux régime des cultes d’Alsace-Moselle, survivance archaïque des régimes réactionnaires et de l’occupation prussienne, et insulte à la liberté de conscience.

    Note(s)
    1.60 millions d’euros par an, pris sur les impôts de tous les Français, pour le salariat des prêtres, pasteurs, et rabbins (sans compter le salaire des professeurs de religion à l’école !).
    2.Emile Combes, en 1904, était partisan d’un tel système autoritaire plutôt que de la séparation, afin de contrôler l’Eglise. En 1920, un régime analogue a été instauré en Turquie par Mustapha Kemal Atatürk sous le nom de « laïcité », au seul bénéfice de l’islam.
    3.Reconnue par le Concordat comme « religion de la majorité des Français ».
    4.Décision n° 2012-297 QPC du 21 février 2013 (Association APPEL)
    5.Décision no 2011-157 QPC du 5 août 2011 (Société Somodia)
    6.Du moins une seule forme de cette religion, car on suppose qu’il s’agit du sunnisme…

    #laïcité #concordat #social-démocratie #bonapartisme #cinquième-république #PS #Cazeneuve

  • Le rejet de l’islam est-il une spécificité française ?

    L’anthropologue américain John R. Bowen observe la montée, en Europe comme aux Etats-Unis, d’un populisme d’extrême droite qui instrumentalise les citoyens musulmans à des fins électoralistes.

    Quand un anthropologue américain scrute, de son regard caustique, le rapport à l’islam des sociétés occidentales, et déconstruit les idées fausses qui alimentent le rejet des musulmans, cela donne l’Islam, un ennemi idéal (Albin Michel, 2014). John R. Bowen a enseigné à Siences-Po Paris, à la London School of Economics et enseigne à la Washington University of Saint Louis.

    Votre livre s’intitule l’Islam, un ennemi idéal , en quoi est-il « idéal » ?

    De tout temps, dans l’histoire occidentale, certains groupes ont fait l’objet de haine : les juifs, les catholiques, les Roms, les homosexuels. Aujourd’hui, les cibles de cette haine sont les musulmans. L’islam étant une religion méconnue, on peut y projeter toutes sortes de fantasmes : « Les musulmans battent leurs femmes » ; « ils assassinent les juifs, les chrétiens ». C’est très facile d’en faire le bouc émissaire de n’importe quoi. Depuis le 11 Septembre, un sentiment anti-islamique s’est répandu aux Etats-Unis sous l’influence du protestantisme évangélique. En Europe, les différents attentats semblent confirmer l’idée qu’une guerre fait rage entre l’islam et l’Occident. Par ailleurs, la visibilité de l’islam depuis les années 80, par la demande de mosquées, le port du voile, les boucheries halal, change les habitudes et le paysage. Or la réticence à voir la société changer s’exprime par la haine.

    Face à l’intégrisme islamique, cette peur n’est-elle pas légitime ?

    Bien sûr, des formes de violence existent. Mais regardons de plus près. En Europe, sur les dix dernières années, il y a davantage de morts qui résultent du terrorisme non islamique. Rappelons tout de même que les personnes qui vont faire le jihad en Syrie sont considérées comme des terroristes alors qu’il y a deux ans, ils étaient nos alliés contre Bachar al-Assad. Alors il faut décider ! Doit-on traiter ces individus comme des terroristes ? Il faudrait pouvoir poser la question mais cette question est malheureusement taboue.

    La semaine dernière, en France, Valeurs actuelles titrait « Touche pas à mon église ». Ce type d’instrumentalisation politique de la peur de l’islam est-elle spécifique à la France ?

    C’est un exemple type de désignation de l’islam comme ennemi commun. On oublie que dans les années 80, certaines églises avaient donné une place aux musulmans pour qu’ils puissent prier. Il ne s’agissait pas d’églises désacralisées. Il y a toute une histoire de collaboration entre les différents cultes. Aux Etats-Unis, certains politiques jouent sur cette même peur de l’invasion. Mais comme il n’y a pas le principe d’un espace républicain uniforme comme en France, il est plus difficile de soutenir qu’il y a un danger général. En Angleterre, la possibilité de vendre une église à une association islamique serait considérée comme une affaire privée. Ça ne soulèverait probablement pas la même émotion. En Allemagne par contre, on peut imaginer le même genre d’emballement. Il est aussi devenu très utile, d’un point de vue électoraliste, de blâmer l’islam en lui imputant tout un ensemble de problèmes sociaux. Presque partout en Europe, comme aux Etats-Unis, un populisme d’extrême droite s’est implanté, et des politiciens appartenant à une droite plus modérée, comme Nicolas Sarkozy, se sont évertués à reconquérir une partie de leur électorat en s’associant à la condamnation de l’islam. Le populisme est une église accueillante. Plus généralement, nous ne vivons pas un moment de tendresse vis-à-vis des immigrés.

    Le multiculturalisme propre à la société américaine et qui fait peur à certains en France permet-il de réduire les tensions identitaires ?

    La grande différence avec la France, c’est que l’identité nationale américaine est composée d’identités multiples : afro-américains, hispano-américains… Dès le départ, il y a donc moins de tensions. La présence d’un menu sans viande est acceptée. A l’aéroport de Dallas, il y a des femmes en foulard à la douane, même les fonctionnaires peuvent porter le foulard. La liberté religieuse prime. Le problème identitaire américain se situe davantage au niveau du racisme anti-Noir qui persiste. En France, l’islamophobie est un racisme culturel avec l’idée que les musulmans sont identifiables. Ce n’est pas parce que quelqu’un croit en Dieu ou se réfère au Coran que c’est un ennemi, mais parce qu’il est différent.

    La laïcité française n’est-elle pas en train de devenir inégalitaire ?

    Dans les faits, on peut dire que oui. Rappelons d’abord que la loi de 1905, même si elle affirme un principe de neutralité de l’Etat envers toutes les confessions, n’a jamais été appliquée aux églises catholiques. Les églises construites avant 1905 sont devenues propriété de l’Etat et sont donc entretenues par l’Etat. Tandis que la grande majorité des églises évangéliques, plus de la moitié des synagogues et bien sûr toutes les mosquées construites après 1905, n’ont pas bénéficié de ce soutien de l’Etat. Symboliquement cette loi est intouchable mais dans les faits, elle a beaucoup évolué. Prenons l’exemple des écoles islamiques sous contrat, il y en a deux en France : à Lille et à Lyon. Il y a eu plusieurs tentatives de développer les écoles islamiques, mais un blocage politique au niveau du ministère de l’Education nationale l’empêche. Là encore, il faudrait être vraiment neutre. On a fait le choix de garder des écoles religieuses, il faut donc appliquer ce principe de manière équitable à toutes les religions. Une autre tradition en France, qui date de Philippe le Bel au XVe siècle : l’idée que l’Etat a son mot à dire dans les affaires religieuses et sa volonté de traiter avec des entités représentatives. On le voit avec le Conseil français du culte musulman. En France, il faut avoir un numéro de téléphone pour parler avec l’islam. Ce volontarisme politique n’est pas forcément négatif. Depuis les années 80, l’Etat travaille sur le sujet de la viande halal pour que tous les musulmans aient de la viande pour l’Aïd, par exemple.

    A propos de la loi sur l’interdiction de la burqa, vous laissez penser que c’est une atteinte à la liberté religieuse ?

    L’Assemblée nationale a proscrit le port de la burqa, en dépit de l’avis négatif du Conseil d’Etat, qui soulignait que cette loi violerait les droits constitutionnels et conventionnels de la liberté religieuse. Elle a sollicité le Conseil constitutionnel pour que celui-ci trouve un moyen d’en assurer la constitutionnalité. Le Conseil constitutionnel a ainsi inventé de toutes pièces un nouveau principe de la vie commune : la réciprocité. Pour avoir de la réciprocité, il faut pouvoir se voir. Mais si on part de ce principe, il faut interdire le port des lunettes de soleil parce c’est avec les yeux qu’on communique.

    http://www.liberation.fr/monde/2015/07/16/john-r-bowenle-populisme-est-une-eglise-accueillante_1348877

  • L’adieu de Dalil Boubakeur au CFCM : l’heure du bilan - AFP

    http://www.lepoint.fr/societe/cfcm-l-adieu-amer-de-boubakeur-29-06-2015-1940807_23.php

    Le recteur de la Mosquée de Paris laisse mardi les rênes du Conseil français du culte musulman. Il dresse un bilan plutôt sombre de son mandat.

    (...)
    Dalil Boubakeur n’est pas fâché de quitter la présidence du Conseil français du culte musulman (CFCM), fatigué par les critiques et pessimiste devant les « prophéties négatives » qui agitent l’islam. À 74 ans, ce médecin érudit transmettra mardi les rênes de l’instance représentative à Anouar Kbibech, lié au Maroc , pour se recentrer sur la grande mosquée de Paris, fief algérien dont il est recteur depuis 23 ans. Premier président (2003-2008) du CFCM, Dalil Boubakeur y est revenu mi-2013 dans le cadre d’une présidence désormais tournante tous les deux ans.
    Le mandat de trop ? Le Dr Boubakeur n’en voulait pas. Chems-Eddine Hafiz devait en hériter au titre de la mosquée de Paris. Mais cet avocat a défendu le Front Polisario, mouvement indépendantiste du Sahara occidental : une provocation pour les Marocains. Dalil Boubakeur a donc accepté de reprendre du service alors que, confie-t-il, il s’était « sauvé dans le Nord pour fuir toute tentation d’y retourner ». Deux ans plus tard, contre vents et marées, il défend son bilan. Une note du CFCM liste en 27 points ses actions et prises de position, « face au dénigrement médiatique et sans fondement que subit l’instance représentative depuis quelques semaines ».

    Son mandat a été ébranlé par les suites de l’affaire Merah en 2013, l’attentat de Mehdi Nemmouche en mai 2014, la décapitation d’Hervé Gourdel en septembre, les attaques parisiennes en janvier... On ne compte plus les colloques et débats sur la radicalisation auxquels le CFCM et ses fédérations ont participé, ainsi que leurs communiqués de condamnation des exactions djihadistes. Vendredi encore, après l’attentat de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), le CFCM a fustigé des « actes inqualifiables qui ne peuvent se réclamer d’une quelconque religion ou d’une quelconque cause ».
    Mais, cette institution est-elle encore audible ? Sa « convention citoyenne des musulmans de France pour le vivre-ensemble » de 2014, jugée intéressante par de nombreux observateurs, est passée largement inaperçue dans la première communauté musulmane d’Europe. « Pas besoin de matraquage », estime Dalil Boubakeur, qui reconnaît cependant avoir « quasiment baissé les bras » pour l’imposer, « sachant l’impossibilité de toucher la communauté et notamment les jeunes » . « On a des éléments extrêmement forts de désorientation de la communauté, et j’en suis malade », souligne le recteur, fustigeant au niveau mondial « la montée de l’Arabie saoudite et de son wahhabisme, son salafisme, qui impose sa vision grâce à son pétrole ». « Je crois vraiment, dans le réveil de l’islam, que les prophéties négatives prennent corps », déplore celui qui a été lui-même menacé de mort par le groupe État islamique.

    Une communauté « déboussolée »

    Or, le CFCM, sans moyens financiers ni humains (...). « On a trop attendu de lui », estime son président sortant, soulignant que cette instance « ne représente pas les musulmans mais le culte musulman » . « On lui reproche même de ne pas répondre aux problèmes d’intégration. Et puis quoi encore ? Ce n’est pas son rôle ! » lance-t-il, s’inquiétant de la portée des discours radicaux : « Quand vous avez 50 % de chômage chez les jeunes, comment voulez-vous que la devise liberté, égalité, fraternité soit entendue ? La chanson Douce France de Charles Trenet, ils la chantent, mais pour s’en moquer ».
    Dans sa note de bilan, Dalil Boubakeur n’épargne pas les autorités : « La communauté musulmane de France, minée par le communautarisme et par le fondamentalisme, s’est bien dégradée du fait de l’inertie de fonctionnaires peu vigilants et d’un laisser-faire coupable permettant au salafisme, aux imams autoproclamés et à tous les meneurs de travailler sans cesse » une population « déboussolée ». « Nous sommes loin d’une vision religieuse laïque et moderne », conclut le texte, sur une note désabusée. « Si Dieu (lui) donne la force et la vie », dit-il, Dalil Boubakeur souhaite toutefois rester « utile » pour « réaliser un islam de France ». Ou au moins, ajoute-t-il prudemment, « un islam vécu par les musulmans français ». Et, loin de la sempiternelle rivalité algéro-marocaine, il assure son successeur de son soutien. « Sa tâche ne sera pas facile », prédit-il.

  • France : Le parti Les républicains réuni pour sa 1ère convention, elle est consacrée à « l’islam ». Le CFCM pas présent, le PP du gouvernement se dit « extrêmement inquiet » - France info

    http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/reunion-de-les-republicains-sur-l-islam-le-gouvernement-inquiet-687853

    Les Républicains doivent se réunir jeudi à huis clos pour signer une convention sur l’islam. Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll se dit « extrêmement inquiet ». Le Conseil français du culte musulman annonce ce mercredi qu’il ne sera pas représenté à cette réunion.

    Le parti Les Républicains se réunit jeudi avec plusieurs représentants du culte musulman pour une journée de travail, avec l’objectif de signer une convention sur la République et l’islam de France. Cette réunion doit se tenir à huis clos. Plusieurs élus seront présents.
    Le gouvernement « extrêmement inquiet »

    Par la voix de son porte-parole, Stéphane Le Foll, le gouvernement s’est dit « extrêmement inquiet » de la tenue de cette réunion. « Je voudrais savoir où ce parti qui se prétend républicain veut aller », a déclaré Stéphane Le Foll ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres.

    « On n’a pas à discuter d’une religion plus que d’une autre » Stpéhane Le Foll

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    Le CFCM ne sera pas représenté

    Le Conseil français du culte musulman a annoncé ce mercredi qu’aucun membre ne serait présent à la réunion de jeudi avec le nouveau parti de Nicolas Sarkozy. « On ne peut pas participer à une telle initiative, qui stigmatise les musulmans, » a expliqué mercredi Abdallah Zekri, futur secrétaire général du CFCM, qui avait appelé au boycott de cette convention il y a dix jours.
    « Nous refusons d’être manipulés »

    Le recteur de la grande mosquée et président du CFCM Dalil Boubakeur ne sera donc pas présent demain jeudi à cette réunion. « Depuis hier, Dalil Boubakeur subit des pressions pour se rendre à cette réunion, mais il n’ira pas », a assuré Abdallah Zekri, qui explique cette position : « Nous sommes prêts à une rencontre avec tous les partis mais pas avec un seul d’entre eux. Nous refusons d’être manipulés ».

    Le nouveau parti de Nicolas Sarkozy se penchera jeudi sur l’islam. Les députés Henri Guaino et Gérald Darmanin feront notamment des propositions qui seront débattues à huis clos.

  • Dîner du CRIF à 900 € et chaises vides
    http://www.brujitafr.fr/2015/02/diner-du-crif-a-900-et-chaises-vides.html

    Le Conseil Français du Culte Musulman estime que les propos tenus par le président du Conseil représentatif des institutions juives de France sont "irresponsables et inadmissibles".

    "Il faut dire les choses : toutes les violences aujourd’hui sont commises par des jeunes musulmans. Bien sûr, c’est une toute petite minorité de la communauté musulmane et les musulmans en sont les premières victimes". Les propos de Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), lundi matin sur Europe 1, ont créé la polémique. Pour lui, le terme d’"islamo-fascisme", repris la semaine dernière par Manuel Valls, "correspond assez bien à la réalité".

    "Des déclarations irresponsables et inadmissibles". "Et le (...)

  • Tout baigne
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/243-fevrier-2015/article/tout-baigne-4875

    Dans une interview (LeMonde.fr, 27/01), Etienne Giros, président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), présente les grandes lignes du dernier rapport de son organisme, et confirme ce qu’on savait déjà : « La part de marchés de la France en Afrique a été divisée par deux au cours de la dernière décennie passant de 11 % à 5,5 %. (…) En revanche, le chiffre d’affaires des entreprises françaises sur le continent, lui, a doublé. Cela est dû à la taille du marché africain qui a été (...)

    #243_-_février_2015

    / #Economie, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • France : Autant d’actes islamophobes en 2 semaines que durant toute l’année 2014 (plaintes déposées, hors Paris et RP) - Libération

    http://www.liberation.fr/societe/2015/01/23/deja-autant-d-actes-islamophobes-en-deux-semaines-de-2015-que-sur-tout-20 (plaintes déposées, hors Paris et RP)

    Cent vingt-huit actes islamophobes ont été recensés en France entre l’attentat contre Charlie Hebdo, perpétré le 7 janvier, et le 20 janvier, soit presque autant en deux semaines que sur toute l’année 2014.

    Ce décompte, communiqué sur la base des plaintes déposées auprès de la police et de la gendarmerie hors Paris et petite couronne, se ventile en 33 actions (contre des mosquées notamment) et 95 menaces (insultes, etc.), selon cette instance dépendant du Conseil français du culte musulman (CFCM). En 2014, 133 actes antimusulmans au total ont été comptabilisés, selon l’Observatoire.

  • Presque autant d’actes antimusulmans depuis Charlie que sur tout 2014
    http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/23/2034989-presque-autant-actes-antimusulmans-depuis-charlie-tout-2014-2014.h

    Cent vingt-huit actes antimusulmans ont été recensés en France entre l’attentat contre “#Charlie_Hebdo” et le 20 janvier, soit presque autant en deux semaines que sur toute l’année 2014, a annoncé vendredi à l’AFP l’Observatoire national contre l’#islamophobie.

    Ce décompte, communiqué sur la base des plaintes déposées auprès de la police et de la gendarmerie hors Paris et petite couronne, se ventile en 33 actions (contre des mosquées notamment) et 95 menaces (insultes, etc.), selon cette instance dépendant du Conseil français du culte musulman (CFCM).

  • L’islamophobie est-elle punie par la loi ?
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/01/20/l-islamophobie-est-elle-punie-par-la-loi_4559911_4355770.html

    Deux organismes tentent de mesurer l’ampleur du phénomène dans l’Hexagone avec des méthodologies différentes : l’Observatoire national contre l’islamophobie – une instance dépendant du Conseil français du culte musulman (CFCM) – qui comptabilise les plaintes déposées et transmises au parquet par la police ou la gendarmerie, et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) – qui reproche au premier sa trop grande proximité avec la place Beauvau et se méfie des statistiques policières –, recensant les actes sur la base de déclarations de citoyens et des remontées médiatiques.

    Leurs divergences politiques et méthodologiques se traduisent dans les faits par des divergences sur les chiffres. Ainsi, dans son rapport annuel 2014 basé sur les chiffres de l’année 2013, le CCIF a dénombré 691 actes islamophobes sur le territoire quand l’Observatoire national contre l’islamophobie en a recensé 226.

    Dans l’attente de chiffres complets pour l’année 2014, l’Observatoire national contre l’islamophobie a cependant d’ores et déjà alerté pour ce début d’année 2015 : au 19 janvier, 116 actes antimusulmans avaient été recensés en France, soit une hausse de 110 % par rapport à janvier 2014.

  • Netanyahu et Hollande à la Grande synagogue de Paris sous les ovations
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/netanyahu-et-hollande-entrent-sous-les-ovations-a-la-grande-synagogue-de-

    A leur arrivée, certains dans la très nombreuse assistance réunie pour rendre hommage à « toutes les victimes » des attentats de Paris, ont scandé « Bibi », le surnom de Netanyahu, et « Israël vivra, Israël vaincra », agitant le drapeau de l’Etat hébreu.
    Placée sous très haute surveillance dans un quartier bouclé, la Grande synagogue de la Victoire, coeur battant de la première communauté juive d’Europe (500.000 à 600.000 membres), a également accueilli sous les acclamations l’ancien président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre Manuel Valls.
    Les présidents des deux assemblées, Claude Bartolone et Gérard Larcher, la maire de Paris, Anne Hidalgo, et plusieurs responsables religieux comme le cardinal-archevêque de Paris André Vingt-Trois et l’ancien président du Conseil français du culte musulman Mohammed Moussaoui assistaient également à la cérémonie qui a débuté par des psaumes. Le médiatique imam de Drancy Hassen Chalghoumi a pour sa part été accueilli par des vivats.
    La cérémonie visait à rendre hommage aux 17 victimes des attentats parisiens de ces derniers jours, dont les quatre juifs tués par le jihadiste Amedy Coulibaly dans l’attaque contre un supermarché casher et qui seront enterrés mardi en Israël.
    « Aujourd’hui, M. le président de la République, la France, les juifs de France, étaient dans la rue pour la démocratie, pour la liberté d’expression, pour Charlie et pour la police », a lancé le président du Consistoire central, Joël Mergui.(...)

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    Christiane Taubira tweete :
    https://twitter.com/ChTaubira/status/554348560586899456

    A la Grande synagogue de Paris, avec @fhollande pour la cérémonie oecuménique d’hommage aux victimes des attentats.

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    Le Monde nous montre une vidéo de l’arrivée :

    Hollande et Nétanyahou à la grande synagogue de Paris pour un hommage aux victimes des attentats
    http://www.lemonde.fr/societe/video/2015/01/11/hollande-et-netanyahou-a-la-grande-synagogue-de-paris-pour-un-hommage-aux-vi

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    Œcuménique ?
    Alors pourquoi le président de la République Française porte la kippa ?

    #laïcité

  • Le Figaro - Actualités
    http://www.lefigaro.fr

    Le Conseil français du culte musulman vient de publier un document officiel qui explique les raisons de son opposition au mariage pour tous.

    Course de fond au titre : Ca y est ! Ils sont tous réunis depuis que Vingt-trois de Paris, cardinal( je crois,) avait rejoint le grand Rabbin et Barbarin de Lyon.

  • Repassez plus tard, j’ai « dîner » par Sébastien Fontenelle
    http://cqfd-journal.org/Repassez-plus-tard-j-ai-diner

    Comme des représentants du Conseil français du culte musulman (CFCM) le priaient au tout début du mois de décembre dernier, par un circonstancié courrier, de leur accorder une audience où ils ambitionnaient – que d’effronterie – de lui montrer que les actes islamophobes avaient encore augmenté de 34 % en 2011 (après avoir déjà explosé en 2010), Nicolas Sarkozy, chef sortant de l’État français (NS, CSDL’ÉF), leur a tout de suite répondu qu’à chaque fois qu’un(e) musulman(e) est injurié(e) c’est une affaire nationale fait répondre un mois plus tard, par son petit personnel de maison, qu’il était grave overbooké, et que ç’allait par conséquent point être possible du tout qu’on lui mette dans l’agenda une délégation de fils d’Allah, mais qu’il transmettait la complainte du CFCM à son fidèle Glaude, ministre von Staatssicherheit, à des fins de suivi du dossier : ce n’est donc pas comme si le gars leur avait directement claqué la porte dans la gueule, mais force est de constater que ça y ressemble quand même un peu beaucoup.

  • France : les actes islamophobes augmentent de plus de 20 % selon le CFCM | Jeuneafrique.com - le premier site d’information et d’actualité sur l’Afrique
    http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20111103182324/france-racisme-islam-coranfrance-les-actes-islamophobes-augmentent-de-

    L’#islamophobie progresse en France. L’Observatoire des actes islamophobes du Conseil français du culte musulman (CFCM) a annoncé jeudi 3 novembre 2011 que les actes à caractère islamophobes avaient augmenté « de 22% » au cours des neuf premiers mois de 2011.

  • Bêtisier du débat sur la laïcité : « Ces imams étrangers, c’est pas normal » | Stéphane Lavignotte (Patois de Canaan)
    http://blogs.mediapart.fr/blog/stephanelavignotteorg/030411/betisier-du-debat-sur-la-laicite-ces-imams-etrangers-cest-pas

    C’est sans doute le sujet qui montre le plus la confusion dans laquelle on se trouve quand on mélange allégrement le débat sur la laïcité et celui sur l’Islam : les fameux imams étrangers. Combien ? Selon les chiffres du Conseil français du culte musulman (Libération du 31 mars) sur 1800 imams, 300 viendraient de l’étranger, donc à peine un sur six. La grande affaire ! Et qu’est-ce que cela veut dire « venir de l ’étranger » ? Sont-ils payés par une structure religieuse étrangère ? Par un Etat étranger ? Mystère... « Etranger », ça suffit à faire peur.

  • Les jeunes urbanistes dénoncent « une fonction publique territoriale à deux vitesses » - Localtis.info
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?c=artVeille&cid=1250260285601&pagename=Localtis/artVeille/artVeille

    91% des jeunes urbanistes exerçant dans les collectivités locales ont été recrutés par la voie contractuelle et à peine 5% d’entre eux relèvent du statut d’attaché territorial : tel est l’un des principaux enseignements d’une enquête du Collectif national des jeunes urbanistes (CNJU) dont les premiers résultats ont été dévoilés au cours de la 15e université du Conseil français des urbanistes (CFDU) qui s’est tenue fin août à Strasbourg. Le CNJU déplore que les élus locaux soient contraints de recourir massivement à la voie contractuelle, une pratique de recrutement qui instaure « une fonction publique territoriale à deux vitesses ».

    #administration #urban #privatisation #for:twitter