organization:conseil général

  • LE CONSEIL GÉNÉRAL DE LA #drome, MÉTHODES MAFIEUSE POUR SUPPRIMER VOS DROIT RSA ILLÉGALEMENT!
    https://nantes.indymedia.org/articles/45130

    Dans la drome les allocataires du RSA subissent une véritable dictature et des méthodes mafieuses pour supprimer les droits des allocataires.

    #/ #loi #loitravail #anti-repression #travail #loi_travail #/,loi,loitravail,anti-repression,travail,loi_travail

  • 1,2,3 Parole ! Weekend de soutien à la Parole Errante Demain 1, 2 et 3 décembre |
    http://laparoleerrantedemain.org/index.php/2017/11/01/123-parole-weekend-de-soutien-a-la-parole-errante-demain-12-e

    1.

    Au départ, il y a un lieu hors-normes, la Parole errante, à Montreuil, qui s’est fabriqué à la croisée de deux histoires. Celle du travail d’Armand Gatti et de son équipe, entrelacée à celle des innombrables initiatives, rencontres et créations accueillies dans cette ancienne usine depuis plus de dix années. Au-delà de tout critère de rentabilité ou de reconnaissance, tout comme des frontières habituellement admises de « l’art », du « social » ou de la « politique ». À l’été 2015, le bail liant l’usage du lieu à son propriétaire, le Conseil Général, arrive à échéance. Face aux menaces de fermeture ou de normalisation, un collectif d’usagers et d’usagères se constitue pour défendre les suites possibles de la Parole errante.

    2.

    Contre toute idée de « projet » ou de « programmation » extérieure à l’histoire du lieu, un processus de réflexion et de réinvention est alors entamé. Il consiste à comprendre (collectivement et au plus grand nombre possible) ce qui a poussé là – les besoins, les usages – entre assemblées, réunions, concerts, spectacles, discussions, ateliers, répétitions, repas, projections, fêtes, festivals… Et à tenter d’y mettre des mots comme on replante sur un territoire en friche : solidarité, commun, soin, fabrique, rencontre, partage, lutte, accueil, hospitalité… Mots premiers et fragiles qui désignent moins des pratiques ou des activités définies qu’une façon de tenir ensemble des façons d’être et de faire, de fabriquer et de s’assembler. Une ligne de conduite : nous travaillons d’abord et avant tout à la fabrication d’un lieu.

    3.

    Depuis deux années, le collectif la Parole errante demain œuvre à exposer publiquement les enjeux liés à l’existence rare d’un tel espace en banlieue parisienne. Forts de ce parcours et des nombreux soutiens exprimés à l’idée que quelque chose continue ici, nous sommes plus que jamais déterminés-ées à poursuivre l’expérimentation en cours. Depuis le début, nous affirmons que « nous ne défendrons l’existant qu’à le réinventer » : c’est ainsi qu’un « centre social autogéré » a émergé ou qu’une grande partie de la programmation a été prise en charge par un nombre toujours croissant d’usagers et d’usagères… À l’heure où le Conseil Général a mis en place une mission de préfiguration pour déterminer « d’en haut » un avenir pour la Parole errante, plus que jamais, il s’agit d’habiter plus et mieux cet espace au quotidien, de le faire vivre comme une question adressée à tous : que peut un lieu aujourd’hui ? C’est le sens de ces trois journées ouvertes. Ni assemblée générale, ni festival, mais une invitation à venir mettre un pied au milieu de cette fourmilière, de cette auberge, de cette place de village, de ce grand point d’interrogation qu’est la Parole errante.

    … PAROLE !

    #Parole_errante #Montreuil

  • Rihanna plutôt que Mélanie, le choix politique des Macrons, par Régis de Castelnau
    https://www.les-crises.fr/rihanna-plutot-que-melanie-le-choix-politique-des-macrons-par-regis-de-ca

    Mélanie est née sous une mauvaise étoile. En 2001, ce qui fait qu’elle a 16 ans aujourd’hui. Son père a plaqué sa mère très vite pour aller vivre en Allemagne avec sa nouvelle compagne. Il ne s’est jamais enquis de ce que devenait sa fille. L’enfance s’est donc passée sans père, jusqu’à que ce que sa mère victime d’un cancer quand elle avait 12 ans la quitte pour toujours. Orpheline et n’ayant pas de famille pour s’occuper d’elle, c’est l’Aide Sociale à l’Enfance, l’ASE qui l’a prise en charge. Vous savez ce service qui dépend du Conseil Général dont on vous dit en permanence qu’il dépense trop d’argent, qu’il ne sert à rien, qu’il a trop de fonctionnaires. Qu’il faut le supprimer très vite et en attendant réduire tous ces budgets. Celui de la protection de l’enfance qui est de sa compétence est déjà hypertendu, et le personnel qui tient le front de la misère commence vraiment à s’essouffler. Qu’à cela ne tienne, Bercy nous a bien dit que Merkel et Schäuble trouvent que les Français dépensent trop et qu’il faut faire des économies. C’est déjà difficile, ça va devenir intenable...

    #Aide_sociale_à_l'enfance

  • Lot-et-Garonne : l’appel désespéré du département à Emmanuel Macron - France 3 Nouvelle-Aquitaine
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/lot-et-garonne/agen/lot-garonne-appel-desespere-du-departement-emmanuel-mac


    En résumé, 15 départements annoncent qu’ils vont suspendre le paiement du #RSA

    « La campagne présidentielle a mis en exergue les profondes inégalités qui fracturent notre pays, entre [...] les territoires qui bénéficient pleinement de l’économie mondialisée et ceux, ruraux, engagés dans des trajectoires d’appauvrissement en proie à un sentiment d’abandon et de déclassement », écrit le sénateur.

    • Ce « rendez-vous des droits » jamais entendu parler non plus. Un RDV avec la caf c’est une fiction.
      Bon si je fait une banderole je peu espéré que la caf débloque mon dossier (j’en suis « que » à 5 mois de blocage). On m’a deja privé d’APL au pretexte que j’ai trop peu de revenus et que pour eux les artistes grugent forcement alors ils estiment que j’ai des revenus supérieur à ce que je déclare. Ils m’ont inventé 14000€ de revenu en multipliant par 12 mes revenus de l’année dernière ! Et ils calculent mon APL sur cette base, donc pas d’APL... Je n’ai même pas de justificatif qui explique leur refus, juste un mec horrible au telephone qui m’a dit que j’avais aucun recours pour l’APL et qu’a rester patiente pour le RSA que le conseil général se bouge le fessier (avec donc 5 mois de retard et je découvre que ca peu duré 8 mois ou plus..). J’ai imprimé à partir du site leur réponse de 2 lignes qui dit « pas d’APL, ciao ».

      En plus si jamais j’ai le RSA un jour j’avoue que j’ai très peur qu’ils m’inventent un revenu comme ils ont deja fait et me demandent de remboursé des sommes délirantes sur la base de 12 fois le dernier dessin que j’ai vendu. Et je sais que si ils se trompent il faut payer quand meme et qu’après ils regardent si il y a vraiment une erreur et te remboursent à leur rythme de 5 à 8 mois de retard voire plus.
      A la MDA (asso) j’attend qu’ils me donnent un rdv avec leur service d’aide sociale, ils veulent même pas me donner une date de RDV depuis 3 mois. Au service sociale de mon quartier la dame qui s’occupait de mon dossier RSA y comprenais encore moins que moi et me disait de cocher « comme je voulais ». Elle osait même pas me regarder dans les yeux pendant qu’elle « m’aidait » à faire mon dossier. Et en plus les gens qui bossent là dedans font de la peine, ca ce voie qu’illes souffrent de faire ce boulot qui est devenu de la merde avant qu’illes soient tous remplacé par des robots et viennent rejoindre l’autre coté du guichet.

      Bon j’ai une super expo qui commence jeudi (je vais mettre l’annonce sur seenthis), j’espère que je vais vendre quelque chose et que je pourrait me passer du RSA. :)

    • On en parle au CAAP (syndicat des artistes) pour tenter d’avoir des référents CAF pour les artistes, parce qu’en fait, ils ne comprennent rien à nos spécificités, comme, par exemple, un résultat négatif. Eux, ils ont l’habitude des salariés, donc 0 = pas bossé, donc on te neutralise ceci et pas cela. Dans mon cas, ils ont fait sauter la PA (Prime d’Activité) alors qu’on avait une plus mauvaise année… et puis ils disent que ça revient au bout de 3 mois… mais on ne sait pas pourquoi. S’il faut, ils n’ont pas compris que je déclarais une pige en novembre : 225€ de pige = - 950€ de PA. On la sent bien la grosse incitation à jober…

      En gros, c’est portnawak, personne n’en trave que pouic, y compris en interne.

    • Arf je suis pas sortie de la galère. Bon en tout cas je suis syndiqué maintenant merci @monolecte et @colporteur

      Sur les APL j’ai trouvé ceci qui date de 2013 et auquel personne n’a répondu...
      http://forum.kob-one.com/statut-social-fiscal-mda-agessa-ursaff-f65/faire-valoir-ses-droits-aux-apl-en-tant-qu-artistes-auteurs-t42562.ht

      Voici donc : je suis artiste auteur affiliée au régime micro BNC. La CAF des Alpes maritimes refuse de me verser une aide au logement, pour la raison suivante : je suis assimilée à un travailleur indépendant, et suite au fait que j’ai déclaré 0 revenus en 2010 et 2011,"la législation CAF prévoit une application d’une assiette ressources de 14100 euros". Pour cette raison je ne serais pas éligible à l’allocation logement.

      En tout cas c’est exactement ce que la CAF parisienne m’a dit. Et cette partie montre une généralisation du problème, en 2016 la CAF parisienne s’est inspiré des methodes de fraude que la CAF des alpes maritimes utilise depuis 2013.

      « Je me demande alors comment cela se fait que mes amis artistes vivant à Paris n’ont pas eu de problème avec la CAF de Paris pour toucher leurs APL ? »
      arf

      A paris il existe une aide complémentaire à l’APL par la ville qui est de 89€ et auquel je devrais avoir droit aussi mais dont le droit m’est refusé puisqu’on me prive de l’APL, je ne peu pas demandé son complément.

    • sur les APL j’ai trouvé ceci :

      Par contre il faut faire attention à ne se déclarer travailleur indé que si l’on déclare du chiffre car si l’on fait une année à 0 ils partent du principe que l’on gagne 13500€. J’ai du batailler pendant plusieurs mois pour récupérer mes droit et c’est uniquement grâce au bilan de ma société car en AE je n’avais pas de solution.

      http://forum.kob-one.com/mda-f65/circulaire-caf-rsa-pour-les-artistes-t42381.html

      Donc la personne qui m’a « aidé » au service sociale pour faire mes papiers m’a fait perdre mes droits et me fesait faire une erreur de déclaration. Comme je suis pas en société à lire ce commentaire je n’ai apparament pas de solution pour récupéré mes droits... Bon je vais cherché encore.

      Là je trouve un commentaire de 2010 qui rend un peu plus optimiste mais sans donné trop d’indications

      Dernier info, une loi est passée en décembre dernier : Maintenant, L’obtention du RSA pour les auteurs et les auto-entrepreneurs ne dépends plus d’une commission du Conseil Géneral comme pour les autres travailleurs indés. Les auteurs et les auto-entrepreneurs peuvent bénéficier d’office du RSA sous conditions de ressources. C’est du déclaratif aupres de la CAF, comme pour les chômeurs quoi.

      http://forum.kob-one.com/graphistes-f7/artiste-auteur-apl-t35704.html

    • Oui, c’est la déclaration de ressources trimestrielle qui compte pour le calcul des droits RSA, sauf si un contrôle conclut à la fraude ou l’escroquerie. Mais la CAF prend aussi en compte le statut. Avoir un microBNC par exemple entrainera une vérif annuelle, même en cas d’absence de chiffre d’affaire. Ou bien, il aura suffit de déclarer trois mois de salaire, pour que la CAF considère que l’on est plus chômeur ou sans revenu, on doit faire valoir la situation réelle (par exemple ni salaire ni alloc’ chômage après ces mois d’emploi). Dans l’ensemble ils tentent leur chance pour priver les ayants droits d’alloc, pout tout ou partie, que cela soit justifié par la loi ou la règle ou pas.
      voir par exemple CAF Nationale : 8 cars de CRS, 10 policiers en civil (im)mobilisés, 2000 euros de « trop perçu » RMi récupérés
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4570
      Ce qui compte c’est de ne pas lâcher l’affaire, mais c’est pas évident, là par exemple, il me prélèvent 50€ d"indu" chaque mois, une somme qui ne suffit pas à se lancer dans un bras de fer qui peut être éprouvant, surtout sans action collective à la clé).

      @mad_meg, je ne sais pas si tu as fait un recours, tu peux peut-être prendre le temps d’exposer en détails la situation (de ton côté et du leur) pour une demande de conseil à permanenceprecarite [at] cip-idf.org.

      Pour l’APL, la revenu de référence est celui de l’année fiscale écoulée. Or (la CAF ne le dit pas), il est toujours possible d’arguer d’un "changement de situation" pour faire réviser ses droits (ouvrir droit, ou faire augmenter le montant de l’APL)

    • Bah déjà pour prendre un RDV IRL… c’est quasi impossible… pour écrire depuis leur site tu es limité à 200 caractères… l’angoisse monte dès qu’on reçoit un courriel ou courrier de leur part… que vont-ils vouloir de plus comme document ? qu’on leur avait déjà fournis parfois… T’as l’impression de te mettre à poil devant eux pour quelques broutilles. C’est humiliant au possible. Comme si c’était déjà pas assez galère de galérer… Et encore je pense qu’on est loin d’être les pires à plaindre. On est blancs, on cause / écrit bien français, on s’énerve pas…

    • Aller à la CAF, c’est être menacé de poursuites en cas de désaccord :

      La #dématérialisation remplace l’accueil, ou lui préexiste (CAF fermées, pas de rdv sans démarche informatique). C’est encore une manière de mettre à distance les ayants droits, d’autant plus grave pour qui n’est pas assez francophone, un peu ou beaucoup illettré (en théorie on a le droit d’être accompagné lors de toute démarche administrative), étranger ou rétif à l’utilisation d’ordi, smartphone, etc.

      Page fraude de la CAF, pour une fois les explications, dissuasives, sont longues (à défaut de porter sur les droits) :
      https://www.caf.fr/ma-caf/caf-de-loire-atlantique/actualites/annee/2016/fraude-l-affaire-de-tous

      À propos des droits des pigiste, un article (qui ne donnera pas de réponses aux questions sur l’application de l’actuelle convention Unedic) : Pigistes et intermittents, ébauche d’analyse comparative. Entre subordination et autonomie
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4550
      Peut-être rédiger un mel détaillé à « conséquences du protocole Unedic » de la cip-idf : cap [at] cip-idf.org,

    • @aude_v dans le 59, moi j’ai plutôt l’impression qu’on resserre les boulons là, depuis l’élection de l’autre con, me souviens plus de son nom, à la tête du département. Moi (et bien d’autres) ils veulent me foutre dehors parce que je ne suis pas inscrit à Pôle emploi, alors que je leur ai déjà écrit deux fois que j’ai fait 137 ans d’études même pas payé mais diplomé par le Gouvernement, pour devenir cosmonaute, et que c’est pas chez pôle emploi que je vais trouver des petites annonces pour aller sur la lune. Là j’attends une réponse, mais ils commencent d’abord par te sucrer 100 balles avant d’étudier ton cas, les crevards... Sans parler de la prime de naissance de ma gamine qui risque d’arriver quand elle passera son bac... ni des #AME introuvable pour les gars des olieux... enfin... #ACAFB pour all caisse d’allocations familiale are bastard

      (la blague du cosmonaute est une expression du @colporteur )

    • Pour les piges, il te faudra déclarer trimestriellement les rentrées en droits d’auteur (en retard sur le taff...) en CAF.
      Bricolage défensif : il y a souvent moyen de jouer sur les « dates de valeur » (s’entendre avec le salariant, le client, sur les dates de versement) pour ne pas risquer un pic de revenu sur trois mois qui ferait baisser l’alloc’. Le mieux est d’arriver à grouper le/les versements sur un des mois de la DTR, avec deux mois sans revenu, et en précisant dans la case idoine que le revenu déclaré n’est pas régulier mais ponctuel.... (avoir à tabler sur l’astuce, sur la connaissance des règles et du fonctionnement de ces caisses montre combien ces dispositifs sont structurellement inégalitaires).
      Ce qui est dégueulasse, aussi, c’est qu’on est poussé à la #désalarisation_formelle (pas de fiche de paye mais une #subordination commerciale à des donneurs d’ordre, payeurs de mission, etc), perdant des périodes de taff qui aurait pu donner droit à de la sécu, du chômage, de la retraite. Fragiles #entrepreneurs_de_soi.

    • Non, ça dépend.
      Les piges, théoriquement, ça ne devrait être que du salaire.
      Donc, une vraie pige, c’est une feuille de paie avec un salaire net à reporter sur la déclaration trimestrielle (enfin, quand elle apparait !).

      Mais bien sûr, il y a des tas de piges qui sont facturées et là, c’est la fête.

      Si tu factures, tu es, le plus souvent, une entreprise individuelle.
      Beaucoup sont en AE. Là, c’est fastoche, ça se déclare aussi en trimestriel, mais je ne sais plus si tu déclares le brut perçu ou le net dont tu retires l’abattement forfaitaire de 34% pour frais de boulot ou si c’est la CAF qui calcule : à vérifier très soigneusement.
      Même combat si tu es en régime micro : trimestriel, puisque tes revenus net sont faciles à calculer.

      Par contre, si tu es en déclaration contrôlé, là, ça veut dire qu’on ne connais ton revenu qu’à la fin de l’année, quand tu as sorti tes frais réels. Là, c’est déclaration annuelle (que tu ne fais pas, vu qu’ils ont directement accès à ton IR, si, si, même s’ils te le réclament, probablement pour faire chier, vu qu’ils l’ont automatiquement).
      En déclaration contrôlée, tes revenus sont calculés sur les revenus professionnels non salariés de N-2 (ce qui pose des problèmes aux installés récents) en divisant par 12 le bénéfice et en le ventilant par mois. Tous tes revenus au réel ne doivent pas être déclarés quand tu les perçois. Seulement les revenus forfaitisés.

      On en a plein qui sont au réel et qui déclarent quand même leur brut en trimestriel, la trouille d’être traités de fraudeurs (c’est inconfortable de mettre 0 en revenus pro non salariés quand tu viens de palper le chèque du client), et du coup, ils déclarent deux fois et perdent leurs droits…

    • (au sujet de l’affiche - depuis début janvier)

      Qui reste poli est toujours bien accueilli

      Qui lance des menaces verbales risque des sanctions pénales

      Le premier invite au bon comportement, le second expose les pénalités encourues : par exemple, lorsqu’il s’agit d’une agression physique, la Caf porte systématiquement plainte et sachez que les outrages peuvent être punis au pénal par une amende allant jusqu’à 15 000 € et un an de prison.

      http://blog.caf-bourgogne.fr/rubriques/bon-a-savoir/qui-reste-poli-est-bien-accueilli

      Se détendre pour mieux s’entendre, avec le smiley...

    • Ce matin courrier de la CAF… 2h pour remplir toutes les paperasses demandées… faire un pdf de 12 pages pour leur envoyer sur leur site… recevoir une erreur « 4 pages maximum »… râler fort intérieurement… 1 minute plus tard avoir « session expirée »…

    • M’enfin... le 29 mars c’est dans deux semaines !! Quand on attend le RSA, qu’il saute ou est raboté, qu’avec ça vienne les agios, retard de loyer, la perte de la réduc transports, etc., etc. obliger à attendre son tour 15 jours en fermant la possibilité d’être reçu, c’est rien d’autre que de la non assistance à personne en danger.

      #accueil

    • La CAF du Nord ferme pour une durée indéterminée 40 points d’accueil
      http://www.lavoixdunord.fr/132872/article/2017-03-15/la-caf-du-nord-ferme-pour-une-duree-indeterminee-40-points-d-accueil

      La caisse d’allocations familiales du Nord a décidé de fermer à partir de ce jeudi 40 points d’accueil sur les 113 qu’elle compte dans le département. Objectif : redéployer les #agents concernés sur le traitement des #dossiers en #retard.

      #fermetures_de_CAF

    • @aude_v pour les RDV CAF, j’ai fait le procédure que tu indique, sauf que 3 jours après la Caf m’appel, me demande pourquoi j’ai pris RDV. Là on me dit « pour ce que vous voulez pas besoin de RDV, votre dossier est en attente » et paf plus de RDV...
      En tout cas vu ce que dit @colporteur ca va se gâté bientôt aussi pour le nord.

      @monolecte j’ai recu les infos pour le CAAP mais il y a beaucoup de choses qui passent par facebook et Twitter. C’est vraiment dommage.

    • Pour accélérer les choses, le mieux est d’arriver à faire descendre au guichet un "agent réglementaire" (qui traite les dossiers alors que l’accueil bloque) et un responsable CAF, en tapant le scandale, ce qui se fait jeux à plusieurs, si on veut éviter des sanctions individuelles à l’encontre de l’allocataire (cf les affiches, etc). (voir cet article cité plus haut qui montre bien la logique de l’action et ce qui lui est opposée, y compris lorsque la CAF a commencé par violer les règles de base pour se faire de la trésorerie sur notre dos : CAF Nationale : 8 cars de CRS, 10 policiers en civil (im)mobilisés, 2000 euros de « trop perçu » RMi récupérés)

      Il arrive que l’on obtienne seul de ne pas en rester à l’accueil de guichet qui ne débloque rien. C’est comme à l’usine, quand tu as repeint trois petits chefs, le patron commence à faire gaffe. Et on toujours le droit d’être accompagné par la personne de son choix (elles ils, peuvent jouir d’une plus grande marge de manoeuvre et apporter un appui sur les règles, lois, etc., et puis on préparer mieux à plusieurs, etc. et tout ça est déjà anormal pour la caf), voir "droit à l’accompagnement - droit à être accompagné/assisté/représenté" dans cette page : http://www.gisti.org/spip.php?article5258

      la dernière fois que je suis allé à la caf, j’ai dit à l’accueil que je venais avant de lancer une #procédure_contentieux, de ce fait j’ai eu la surprise (et la honte) d’être audiencé au guichet avant les 250 personnes qui étaient là
      j’ai ensuite pris la parole pour expliquer ce qui s’ait passé à tout le monde dans la caf (interrompue et menacé par les vigiles) et dans la queue dehors, histoire que d’autres disent le mot magique "contentieux" lors de l’aiguillage initial. histoire de bine piger que rien n’est fait pour notre bien dans ce genre d’endroits, à moins de s’en occuper.

      Notre accélérationnisme contre le leur (ils nous fluidifient vers l’emploi, la prison, la rue), en gros

    • @monolecte ca serait super cool mais est-ce que c’est pas des infos réserver aux adhérent·e·s ? en tout cas si c’est possible je suis très intéressée car j’ai pas du tout envie d’aller sur facebook ni sur twitter.

      @aude_v oui c’est claire que c’est de la fabrique à non recours. D’ailleurs c’est probablement ce que je vais finir par faire. Parce que le temps que la situation se débloque j’aurais j’espère vendu quelques dessins du coup je me retrouverais à devoir remboursé des sommes vu qu’ils vont multiplié par 12 mon dernier revenu de manière parfaitement aberrante.

      Autre joyeuseté liée à la CAF que j’ai découvert cette semaine : Depuis un an que je suis inscrite au chômage et que j’essaye d’obtenir le RSA, quant je prenais mes tickets de métro RATP sur le guichets robotique je prenais des tickets demi-tarif. Sur le robot vendeur (qui a mis tou·te·s les guicheti·ère·er·s au chômage) à coté de demi tarif il y a écrit entre parenthèse (famille nombreuses, demandeur d’emplois...) du coup je prenais ca de bonne foi en croyant respecter les règles. En fait le robot m’a induite en erreur et je dois être loin d’être la seule. Je sais que quant j’aurais le RSA je devrais bénéficié des transports gratuit et qu’en attendant que la CAF me débloque mon RAS et ce qui va avec, je payais mes tickets à moitié prix ce qui était mieux que plein pot. Et puis mardi dans le bus je suis contrôlé. Je présente mon ticket demi tarif composté comme il faut, le contrôleur me demande mon justificatif. Je sort ma carte de paul emploi, et le justificatif mensuel. Et là le mec me dit « ce que vous me sortez n’est pas valable » et il me colle une amande 35€...

      En fait pour avoir droit au demi tarif il fallait que je demande un justificatif à la CAF tous les 3 mois. Ce que l’automate RATP ne dit pas. Vu les retards de la CAF, bah je suis pas prête d’avoir une autorisation et encore moins tous les 3 mois.

    • La CAF viens de me refusé le RSA et tout ce qui va avec après plus de 10 mois d’attente sur les mêmes prétextes frauduleux qui me valait le refus des APL auxquels j’ai droit. Tous les droits associés me sont refusés...

    • oui enfin techniquement il y en a et je vais le faire, mais tout ce que je lie sur le sujet sur internet est très décourageant et je viens d’apprendre que je vais perdre aussi la CMU puisque la SECU se renseigne auprès de la CAF pour l’accordée.

    • @mad_meg dsl, je renouvelle la proposition de demander conseil à permanenceprecarite [at] cip-idf.org. Les perm fonctionnent pas l’été mais la liste mel oui. L’intérêt est de confronter plusieurs avis à partir du dossier (échanges de courriers, etc, dont les copies ou scan restent non publics) pour voir ce qui peut se faire.
      Là, je viens de parcourir rapido ce qui précède et je ne saisi pas exactement où le bât blesse et comment (sur quoi motivent ils précisément leur refus ?).

    • Merci @colporteur je vais contacté la permanence que tu m’indique. @monolecte m’a écrit pour me donner quelques conseils. La CAF dit que le refus est motivé par l’Article L 262-7 du code de l’action sociale et des familles.
      https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074069&idArticle=LEGIART
      Circulaire à laquelle je ne comprend rien du tout. Mais en fait mon régime dépend de la circulaire suivante que je vais désormais joindre à toutes mes interactions avec la CAF ; http://solidarites-sante.gouv.fr/fichiers/bo/2010/10-03/ste_20100003_0100_0105.pdf

      Merci à vous @aude_v @monolecte @colporteur

    • Faute de pouvoir entrer dans le détail, un principe de base, ils sont supposés motiver en fait et en droit leurs décisions sous peine d’illégalité, pas « justifier » une décision arbitraire en citant l’ensemble d’un texte légal sans prendre appui sur un de ses éléments en rapport avec ta situation. L’argument vaut pour presque tous les recours contre la CAF, et ça laisse ouvert la possibilité d’une action contentieux par delà le recours (ou la Caf est juge et partie).

    • L’article est insuffisant parce qu’il ne fait pas mention des artistes-auteurs qui sont rattachés au régime général de plein droit, même si leur dossier est géré par un organisme collecteur tiers (en l’occurrence la MDA).
      Selon l’article L382-3 du Code de la SS :

      Les revenus tirés de leur activité d’auteur à titre principal ou à titre accessoire par les personnes mentionnées à l’article L. 382-1 sont assujettis aux cotisations de sécurité sociale , à l’exception de celles dues au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles, dans les mêmes conditions que des salaire s, sous réserve des adaptations prévues dans la présente section.

      Les cotisations dues au titre des assurances sociales pour les personnes mentionnées à l’article L. 382-1 sont calculées selon les taux de droit commun.

      Nous sommes donc assimilés de plein droit au régime général.

      Mais rien n’est plus clair que l’article L382-1 du Code de la SS, dans sa version en vigueur au 10 août 2017 :

      Les artistes auteurs d’œuvres littéraires et dramatiques, musicales et chorégraphiques, audiovisuelles et cinématographiques, graphiques et plastiques, ainsi que photographiques, sous réserve des dispositions suivantes, sont affiliés obligatoirement au régime général de sécurité sociale pour les assurances sociales et bénéficient des prestations familiales dans les mêmes conditions que les salariés.

      Donc, pour la partie légitimité des artistes à bénéficier des prestations sociales du régime général, c’est torché !

    • Sinon : http://www.lamaisondesartistes.fr/site/un-artiste-peut-il-toucher-le-rsa

      Pour les déclarations CAF pour les régimes micro :

      Pour la CAF, je peux te certifier qu’il faut procéder toi-même à l’abattement de 34% (si tu déclares des BNC en activité dites libérales).
      Déjà c’est simple, quand tu vas faire ta déclaration trimestrielle de revenus sur le site de la CAF, quand tu tombes sur la page avec le tableau où tu remplis tous tes types de revenus, sur chaque intitulé tu peux cliquer et il te donne une explication dans une fenêtre pop-up. Sur « Revenus non salarié », ils est donc précisé :

      Vous devez déclarer :
      - auto-entrepreneurs, artistes-auteurs et vendeurs à domicile indépendants (VDI) ayant opté pour le régime forfaitaire :
      Déclarer le montant du chiffre d’affaires après abattement fiscal applicable à l’activité.
      Pour l’autoentrepreneur : 71 % pour la vente de marchandises en l’état ou transformées ; pour la prestation de services : 50 % ; pour les professions libérales : 34 %.
      Pour les artistes auteurs(3) : 34 % sur les BNC.
      Pour les VDI : soit 71 % sur les BIC soit 34 % sur les BNC ;

      Voila ce que je peux dire pour la CAF, en revanche pour le reste, MDA, ça j’en sais rien, moi je suis AE cotisant à l’URSSAF.

      EDIT : Renseignes-toi bien pour le Pôle Emploi, car moi j’avais bénéficié de l’ARCE (aide à la reprise et la cration d’entreprise) qui permettait d’avoir un complément de revenu du Pole Emploi (si on est chômeur indemnisé) en fonction de son CA mensuel, et je suis quasiment certain qu’il y avait également un abattement à appliquer, par contre je ne me souviens plus si c’est eux qui le faisant ou s’il fallait l’appliquer moi-même comme pour la CAF...

    • Et aussi : http://www.cnap.fr/navigation/profession-artiste/securite-sociale/chomage-rsa#node-334

      Et encore :

      PIECES COMPLEMENTAIRES RSA

      P
      our les personnes exerçant une activité indépendante (tout statut y compris statut auto-entrepreneur et gérant de
      société)
       :

      le formulaire CERFA « 
      demande complémentaire pour les non-salariés
       » dûment complété et signé

      les justificatifs liés à la création d’entreprise
       :
      l’immatriculation au registre du commerce, des métiers, à la Maison des artistes , URSSAF, (KBIS)

      Et là, la source… c’est la CAF : https://www.caf.fr/sites/default/files/RSA_PJ.pdf

      Maintenant, s’ils persistent à dire qu’en tant qu’artiste, tu n’as pas le droit au RSA, alors il nous faut une justification plus conséquente que cet article qui ne mène à rien et on passe en mode syndicat → je suis membre du syndicat des artistes CAAP, parce que j’ai bien compris que si on continue à se battre chacun dans notre coin, on l’aura dans le cul.

      Si la CAF annonce officiellement que les artistes n’ont plus le droit au RSA — ce qui, en l’état, est complètement faux —, j’informe le syndicat et on part au ministère !

      Voilà pour l’instant.

  • A mes amis | LES VREGENS
    https://cafemusique.wordpress.com/2016/12/13/a-mes-amis/#more-8262

    L’autre matin, une amie, une qui me ressemble, une que j’aime, m’a téléphoné. Je ronronnais tranquille devant mon écran à écrire une bafouille inintéressante, et son appel m’a littéralement réveillée. Moi qui croyais être tellement démotivée que rien ne pouvait plus m’atteindre, ben le truc, ça m’a même sacrément mis en rogne.

    Elle a reçu récemment un papelard des « services sociaux » du coin, qui aurait reçu un « signalement » (l’autre mot pour « dénonciation ») concernant ses gosses, et qui donc, la convoque, elle et son mari, pour « lui prodiguer des conseils » (passque faut pas déconner, si on laisse les ploucs élever leurs enfants tous seuls, et pis quoi encore) et autres joyeusetés concernant leur éducation et tout ça.

    #contrôle_social

    • Si les enfants sont heureux comme dit le texte les services sociaux partirons vite. "Les gosses c’est vivant, pas empaillé" et ca peut être victime de violences aussi parfois. Ca me semble la moindre des choses qu’il y ai « l’obligation d’ouvrir un dossier » en cas de signalement de violences contre des enfants.

    • @mad_meg Il n’est pas ici question d’un signalement pour violence envers les enfants, je viens de relire attentivement l’article des vregens. Non, il s’agit, comme cela m’est arrivé une fois, d’un signalement (donc effectivement d’une délation qui ne dit pas son nom) sans doute pour de la maltraitance ou de la carence supposées au vue de la saleté (supposée) des enfants, et c’est d’une violence (pour le coup) sans nom envers les parents en question.

      Mon conseil pour ces parents, réunir des témoignages factuels et écrits de proches, d’amis, d’enseignants s’ils sont bienveillants (et donc pas au départ de ce signalement manifestement discriminatoire), de voisins bienveillants et le truc qui tue le truc dans l’oeuf d’un certificat médical par le, médecin traitant.

      Et surtout, surtout, de se faire confiance à soi.

    • C’est la parole d’un ami des parents, qui lui ne parle que de ce qu’il peu savoir. Je ne dit pas que ca peut pas être un cas de signalement inapproprié, faux ou/et malveillant, mais faut pas non plus faire comme si ca n’était pas possible que ces enfants soient signalés pour de bonnes raisons.

    • @mad_meg Ce faisant tu légitimes le fait que ce signalement anonyme (quel courage !) puisse ouvrir la voie à cette enquête, signalement et enquête étant d’une violence très dure pour les parents en question.

      C’est simple, tu dois pouvoir t’imaginer la même violence en l’adaptant à ton contexte, une personne qui aurait intérêt à te causer du tort, signale à la police que certains de tes dessins, tels qu’il ou elle croient les avoir vus sur ton site internet, comportent, au choix, de la pédophilie, de la zoophilie, l’apologie du terrorisme que sais-je ?, et sur la seule base de ce témoignage, dont tu m’accorderas qu’il est douteux, des inspecteurs de je ne sais quelle institution viennent remuer tous les cartons à dessin de ton atelier, voir si des fois ils ne trouveraient pas matière à donner corps à ce signalement.

      Pour corser la chose, je ne doute pas que tu as de l’attachement vis-à-vis de tes dessins, imagine avec tes enfants. Crois-moi c’est bien violent (et viscéral), au point de t’en faire perdre tout jugement et toute capacité de réflexion.

    • Les signalements d’enfants maltraité se font anonymement si on le veux et j’ai aucun problème avec ca. Je n’appel pas cela de la délation. La délation c’est le fait de tiré un bénéfice d’une dénonciation.
      Si ca t’amuse de comparé les lanceureuses d’alerte avec des délateurices je te laisse le faire sans moi.

      Mes dessins ne sont pas mes enfants ! On parle de vrais enfants pas de foutus dessins de merde. Qu’une personne s’amuse à me dénoncé pour dessins zoophiles, et autres ce n’est absolument pas le même probleme. La maltraitance à enfants ce n’est pas un droit d’expression.

    • J’ai juste parlé d’une possiblilité et rappelé que c’est normal qu’il y ai une enquête en cas de signalements. Il est possible que l’amie ne sache pas tout et comme l’anonyme est anonyme on sais pas non plus à quel point c’est une personne proche.

      J’ai pas dit que ces gens n’étaient pas innocents ni nier qu’il y avait une guerre aux pauvres.
      Pour le cas de la maladie des os de verre, si elle n’était pas diagnostiqué c’est quant même normal que les services sociaux aient pensé à des maltraitances. Un enfant avec des fractures inexpliqué et répété ca mérite de l’attention.

      Je sais bien qu’il y a des disfonctionnements graves dans les sérvices sociaux. Peut être qu’on retir les enfants aux parents de famille pauvres mais c’est quant même une procédure compliqué, c’est déjà difficile d’éloigné un enfant d’un père violents notoire avec un casier chargé ou d’un incestueux, alors je pense quant même que cette famille va garder ses enfants sans soucis. Et je trouve bien qu’il y ai automatiquement une enquête lors d’un signalement de faits de violences contre des enfants et je trouve bien que les signalements puissent être faits anonymement.

    • Petit rappel des procédures à suivre pour les services sociaux en cas de signalement par un anonyme (tel que précisé dans la loi de 2002 de rénovation de la protection de l’enfance et de 2007 sur la protection de l enfance).

      Toute personne ayant dès suspicion de maltraitance physique ou psychologique sur un enfant peut appeler le 119 qui est anonyme et gratuit même si les appelant sont incités à laisser leurs coordonnés.
      Apres échangé avec l’appelant et récolte des raisons d’inquiétudes, le dossier et soit archivé soit transmis aux services de l aide sociale à l’enfance dédié au 119 si les raisons d’inquiétudes semblent convaincantes.

      Une assistante sociale de secteur ou une assistante sociale scolaire prendra alors Rdv Aves les parents pour les informer de l’existence de ce 119 et faire avec eux le points sur leur situation et celle des enfants.
      Il peut y avoir un ou plusieurs Rdv et obligatoirement un Rdv au domicile de la famille.
      A l’issu de ces Rdv deux solutions :
      C’était encore n’importe quoi ce 119 ( la majorité des cas) et le dossier est classé.
      Il y a des difficultés familiales et une mesure d’accompagnement éducative à domicile est proposée. Cette mesure est administrative.
      Depuis 2002 à part en cas de maltraitance grave et avérée, les services sociaux ont l’obligation de proposer une mesure administrative avant toute transmission au juge pour enfant.

      A l’issu de cette mesure de 6 mois renouvelable si nécessaire, il y a encore deux solutions :
      Les difficultés se sont aplanies et l’ont classe le dossier.
      Les difficultés se sont aggravées au point que le danger pour l’enfant devient trop grand et le dossier est transmis au juge pour enfant.

      Le/la juge pour enfant pourra ordonner soit une mesure d accompagnement à domicile en milieu ouvert ou un placement temporaire de l’enfant.

      Il existe dès placement administrative qui se font en accord ou à la demande des parents.

      La situation financière ne peut en aucun cas etre le seul motif de placement judiciaire d’un enfant.

      Apres, on peut considèrer le 119 comme un système de délation, comme on peut pointer du doigt les défaillances de la protection de l’enfance qui n’est pas fiable à 100% evidemment.
      On peut aussi s’intéresser au nombre d’enfant protégés, aux situations familiales améliorées dont on se garde bien de fournir des chiffres ou d’interroger les familles bénéficiaires et encore moins les professionnels ( dont j ai ete pendant 18 ans) !

      Pour ce qui en est du témoignage en question, je déconseille fortement d’arriver avec des témoignages écrits de qui que se soit au premier Rdv qui risquerait d’être interpréter comme un mode défensif voire parano.
      Au contraire si tout va bien dans la famille sauf le manque d’argent, y aller décontracté, avec les enfants, laisser les enfants parler seuls avec l’assistante sociale, ne pas cacher les difficultés financières , bien au contraire, l’assistante sociale pourra aussi peut être aider à trouver des solutions.

    • Et je trouve bien qu’il y ai automatiquement une enquête lors d’un signalement de faits de violences contre des enfants et je trouve bien que les signalements puissent être faits anonymement.

      Encore une fois je ne pense pas à la lecture de l’article que le signalement ait trait à des faits de violence envers ces enfants.

      @corinne2

      C’était encore n’importe quoi ce 119 ( la majorité des cas) et le dossier est classé.

      Donc, dans la majorité des cas, ces signalements anonymes n’ont aucune valeur, ce dont on s’assure avec deux rendez-vous. Et, si je poursuis ton raisonnement, il n’y a pas mort d’homme (ce qui est vrai).

      Tu dis avoir fait ce métier, fort louable au demeurant, pendant 18 ans, je te pense bienveillante, je n’ai aucune raison d’en douter, donc je pense que tu peux aussi comprendre que ce qui est quotidien pour toi, un rendez-vous avec des parents signalés, n’est pas quotidien pour les parents en question, et donc pas du tout, mais alors pas du tout neutre.

      Quand une principale de collège te menace d’un signalement parce qu’elle souhaite avant tout exclure ton enfant autiste de son collège élitiste, et donc elle ferait n’importe quoi pour te donner de la difficulté, ce n’est plus tout à fait une blague en fait, c’est même du harcèlement. Et quand bien même tu n’as littéralement rien à te reprocher, cela t’atteint à un endroit extrêmement douloureux. D’ailleurs c’est étonnant parce que quand tu t’en ouvres à ton entourage, les gens commencent par rire tellement c’est gros, puis à la tête que tu fais comprennent immédiatement que ce n’est pas drôle, que ce n’est pas pour rire et que tu vis la chose comme une véritable possibilité que l’on te retire tes enfants, quand bien même c’est la plus flagrante des injustices

      Alors franchement, je n’ose même pas imaginer ce que c’est quand on est socialement en difficulté.

      Et tout cela sur un signalement anonyme. Encore une fois quand on déplace légèrement le problème dans un autre champ, on se rend compte que c’est insupportable. Et que c’est effectivement de la délation.

      Maintenant ma question est la suivante, quelle est la part des 119 qui sont encore n’importe quoi (la majorité d’après toi) et qui sont le fait d’appels anonymes restés anonymes, et quelle est la part des 119 qui sont effectivement avérés (et dont je ne remercierais jamais assez tes collègues et toi d’y trouver des solutions humaines forcément humaines) et qui sont le fait des appels de gens qui ont par ailleurs laissé leur identité ?

      Et lorsque le signalement est abusif est-ce que l’on demande des comptes au signaleur pour ne pas dire délateur ?

    • @philippe_de_jonckheere
      J ai pleinement conscience du caractère traumatique d’un tel signalement auprès des parents et j’ai toujours tente de les rassurer au maximum.
      Et non, ce n’est pas un quotidien, sachant l enjeu qui il y a derrière ces entretiens pour les parents et les travailleurs sociaux. Ne pas accuser à tord, ne pas laisser passer un cas de violence mais surtout apporter une aide si besoin et si c’est possible, rassurer et surtout écouter, chercher à comprendre sans juger.

      Pour les principales de collège ou de n’importe quel etablissement scolaire, je me suis regulierement battu contre ce genre d’énergumènes et pourtant là où je bossais c’était pas particulièrement élitiste comme quartier...

      Quand au chiffre dont tu parle peut être faudrait il se tourner vers l ONED. Je dois avouer ne pas m être penché sur leur publication depuis pas mal de temps.

    • @corinne2

      Merci pour ta réponse. Tu as bien compris que je ne doutais à aucun moment du bien fondé de ce travail et je me doutais un peu que non tu ne passais pas à côté des enjeux traumatiques pour les parents. J’ai l’air d’insister, mais c’est important. Lorsque ces choses-là ont pesé sur moi j’ai eu la chance d’être encadré par des personnes intelligentes, au premier rang desquels ma compagne, mais aussi les intervenants thérapeutiques de Nathan et mes amis aussi, et j’ai pu reprendre pied rapidement dans mon quotidien qui est déjà bien rodéo comme ça, merci. Et ce qui a fini par emporter le reste du bon côté c’est quand l’acharnement de la principale en question est allé trop loin, que cela s’est terminé au Rectorat et que sa hiérarchie l’a désavouée, cela m’a donné la paix pendant un an et quand elle est revenue à la charge la troisième année, j’étais nettement plus armé. J’ai même fini par traiter par l’indifférence après un dernier courrier assez libérateur je dois dire un jour, promis, je couche tout cela par écrit.

      Je constate aussi, et cela fait du bien de se le rappeler, qu’à la différence de toi quand je fais un erreur au travail, quelques dysfonctionnements informatiques se produisent et des collègues plus compétents que moi réparent mes âneries. Je vois bien que commettre une erreur dans ton travail a des conséquences incroyablement plus fâcheuses. Et quelle chance, nous avons, tous, de pouvoir compter sur tes compétences et celles de tes collègues, et je sais d’expérience que c’est un domaine dans lequel compétences et dévouement se fondent, je ne suis d’ailleurs pas surpris que ma grande Madeleine soit attirée par de telles carrières.

      Le deuxième lien que tu donnes est une aride mais nécessaire lecture. Je télécharge le fichier, je saurais le retrouver au moment où j’aborderai toutes ces questions dans un livre que je me suis promis d’écrire sur le sujet. Ça s’intitule les Salauds .

    • Merci à tous-tes pour votre participation à cette discussion. D’après ce que j’ai retenu d’une « formation » de 3 heures (!) sur l’enfance en danger quand j’étais instit, un seul indice isolé (sauf fait grave constaté par l’adulte ou rapporté par l’enfant à un adulte) ne constitue pas une preuve de maltraitance. Il faut de préférence s’appuyer sur un faisceau d’indices.
      Dans le cas de cet article, le fait de constater que ces enfants ont « les ongles noirs », des vêtements usés ou tachés ne devrait pas faire à lui seul l’objet d’une procédure.
      On peut facilement être, en tant que parents, victimes de malveillances et l’anonymat préservé de celui qui « signale » n’aide pas non plus à avoir un regard toujours très clair sur la question.
      J’ai connu ce genre de cas où le délateur (clairement identifié car revendiquant son acte) était tout bonnement le maire de la commune où j’habitais. Sa cible : une famille vivant dans une maisonnette isolée sans eau courante ni électricité, les parents cultivaient des plantes médicinales en bio pour des laboratoires suisses. La gamine était scolarisée, fréquentait même l’école de musique associative du secteur mais voilà, il y eut un différend entre ses parents et la municipalité concernant l’électrification du foyer, la commune refusant de financer la totalité des travaux pour relier cette famille au réseau électrique. Ben oui, nos « écolos-babas cools-un-peu anars » aurait bien souhaité avoir l’électricité du réseau mais pas d’accord possible avec la commune. Ils ont dû se contenter d’une petite éolienne auto-financée pour avoir un peu de courant par intermittence, ne serait-ce que pour faire de temps en temps tourner un lave-linge. On peut aussi régler des comptes par services sociaux interposés.

      Quelques pages de lecture grappillées au gré du Web :

      Quelle est la différence entre un signalement et une information préoccupante ?

      L’IP précède le signalement, le signalement est réservé à la saisine du procureur de la république.
      Le signalement peut se faire directement auprès du TGI comme indiqué précédemment, ou par le biais du CG suite à une information préoccupante.

      C’est le caractère d’urgence et la gravité de la situation qui fait la différence entre un signalement et une IP :
      – des réprimandes, des corrections plus ou moins fréquentes et dont l’enfant se plaint, des violences « éducatives »... Donnent lieu à une IP.
      – un fait isolé mais grave, un acte violent, des plaies ou marques visibles indiquent des évènements graves et nécessitant une intervention urgente : signalement.
      Dans le cas des violences physiques, le « curseur » peut être difficile à localiser... Si vous avez un doute, demandez-vous si l’enfant est en danger imminent ou non, appelez le 119 si vous avez besoin d’aide. Mais agissez !

      lu sur cette page : http://seco-zam.blogspot.is/2014/05/les-informations-preoccupantes-et-les.html

      Un document conçu par le Conseil Général / Départemental du Val-de-Marne (94) qui s’adresse plutôt aux professionnel-le-s de l’enfance ou de l’action sociale, mais pas que :
      https://cvm-mineurs.org/public/media/uploaded/pdf/guide-val-de-marne.pdf

    • J’ai relu cet echange et j’y voie des hommes qui accusent des lanceurs et lanceuses d’alerte d’etre des délateurs et délatrices. Je trouve que c’est tout à fait le genre de discours qui fait le jeu des incesteurs. Et je boie pas d’alcool ca suffit de me faire passer pour folle au pretexte que t’es en déasaccord avec moi.

  • La Dépêche, les Baylet, la #démocratie : qui veut de la soupe ? - IAATA
    https://iaata.info/La-Depeche-les-Baylet-la-democratie-qui-veut-de-la-soupe-1641.html

    La Dépêche et le Conseil Général du Tarn-et-Garonne sont ainsi dirigés par un demi-siècle d’#oligarchie. Et la transmission se poursuit. Après être passé chez les croque-morts de Natixis et le pharmaceutique Fabre actionnaire du groupe, Jean-Nicolas Baylet a été nommé par papa directeur général adjoint de La Dépêche, soit numéro trois à 29 ans. Son frère, Jean-Benoît a été désigné par papa directeur délégué du groupe. Leur sœur Victoria a été placée par papa au poste de secrétaire générale de la fondation La Dépêche, dirigée par sa maman. Si les petits derniers accèdent au Conseil Général, à la tête du parti radical de gauche (PRG) ou de la mairie de Valence d’Agen, peut-être pourra-t-on commencer à s’interroger sur la pertinence d’organiser des élections dans le département.

    Tout cela n’est que la face immergée d’un système familial basé sur le #clientélisme, qui a toujours usé du pouvoir lié à un journal hégémonique dans le Tarn-et-Garonne, à Toulouse et désormais dans toute la région. La dépêche est un instrument #politique au service des Baylet et des Radicaux pour faire mousser leur action, combattre leurs adversaires et comme moyen de pression sur les pouvoirs locaux ou... nationaux. En effet, le PRG est désormais le seul allié du gouvernement Hollande, qui doit apprécier le #monopole médiatique construit par Baylet dans le Sud-Ouest, et acquis à sa cause.

    L’empire médiatique

    Toute la presse du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées leur appartient. Ou quasiment. Déjà propriétaires d’un groupe tentaculaire, les Baylet viennent de se payer le groupe Midi libre, ennemi de toujours. Certains départements comme l’Aveyron et l’Aude n’ont plus le choix qu’entre des titres de #presse sous leur contrôle. Le #pluralisme versant Radical est une serpillière sur laquelle on s’essuie les pieds avec allégresse. Jean-Michel le clame haut et fort : « C’est une très grande fierté pour moi, c’est même le combat de ma vie. Ça fait longtemps que je sais que l’avenir de La Dépêche et de Midi Libre sont liés ». Fier d’avoir éliminé toute la #concurrence, d’avoir supprimé toute illusion de pluralisme. Terminé les lignes éditoriales différentes, si légères soient-elles. Toute la presse régionale est désormais à leur service.

  • Menaces sur la Forêt française (Documentaire) - vidéo Dailymotion
    http://www.dailymotion.com/video/x4j9zfk


    L’#électricité « #biomasse » débarque en France. Estampillée verte et #renouvelable, cette #énergie produite par la combustion du #bois est encouragée par l’Union européenne, et largement subventionnée par l’Etat français. Ainsi, à #Gardanne, en Provence, le groupe #E.ON, un géant de l’énergie, a entrepris dès 2012 la conversion d’une vieille centrale à charbon. Elle deviendra, début 2016, la plus grande centrale biomasse de France. Mais transition énergétique ne veut pas dire transition écologique.

    #Dégradation des paysages, #pollution, #industrialisation de l’#exploitation_forestière et destruction de la #biodiversité : l’arrivée d’E.On à Gardanne provoque colère et indignation dans les régions méditerranéennes où le #bois sera prélevé. Et l’impact de ce projet pharaonique n’est pas seulement local. Gardanne, comme d’autres mégacentrales biomasse européennes, devra aussi importer une partie de son bois. Une véritable manne pour les pays producteurs, mais un désastre pour leurs #forêts.

    Premiers exportateurs mondiaux de granulés de bois, les Etats-Unis et le Canada sont aussi les pays qui ont perdu le plus de surfaces boisées au monde, au cours des douze dernières années. De la France au Québec, en passant par l’Angleterre et les Etats-Unis, militants, élus locaux et scientifiques de renom témoignent. Ils nous révèlent les menaces que l’industrie biomasse fait peser sur la forêt française et celles du monde.

    • Énergies renouvelables : les grandes centrales de biomasse, un bio-mythe ?
      http://www.novethic.fr/lapres-petrole/energies-renouvelables/isr-rse/energies-renouvelables-le-bio-mythe-de-la-biomasse-143798.html

      L’approvisionnement en bois des grandes centrales est quant à lui problématique. En France, l’échec des grandes centrales avait conduit, en 2013, le Conseil Général de l’Alimentation, de l’Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER) à demander à ce que cette politique nationale soit « impérativement revue ».

      L’exemple de la centrale de Gardanne (Bouches-du-Rhône) qui a démarré son activité en 2015 le confirme. Cette centrale à charbon française a été reconvertie en centrale à biomasse par l’industriel allemand E.On. L’État français, financeur du projet, avait initialement exhorté E.On à limiter les importations de bois pour faire marcher la filière bois française. Mais face à l’opposition locale, l’industriel va devoir s’approvisionner ailleurs.

      En effet, la demande démesurée de bois (450 000 tonnes à plein régime, alors que la récolte de la région est de 370 000 tonnes !) déstabilise les filières locales de bois énergie et plusieurs collectivités locales ont déposé un recours contre l’autorisation d’exploitation de la centrale. Résultat : la centrale de Gardanne va largement tourner à partir de bois importé du Canada et d’Ukraine, s’indigne SOS forêt du Sud, une association qui lutte contre le projet.

  • Annulation de la commissions de solidarité territoriale (RSA) à Pamiers : avec ou sans emploi, grève générale !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8197

    Ce jeudi 19 mai 2016, à Pamiers en Ariège, dans le cadre du mouvement social contre la réforme du code du travail, le collectif d’autodéfense face au contrôle de l’administration (CAFCA), a appelé à une #action contre les commissions de solidarité territoriale (C. S. T., anciennement C. L. I.).

    Ces #CST sont une sorte de tribunal qui ne dit pas son nom. Elles visent à « sortir les bénéficiaires du #R.S.A. du dispositif », selon l’expression consacrée, c’est à dire les laisser crever la gueule ouverte [1]. On y est convoqué seul, face à une demi-douzaine d’agents bureaucratiques de tous poils (représentants du conseil général, assistants sociaux, agents de pôle emploi, etc.), pour se justifier sur l’ « évolution de sa situation », sous la menace d’une suspension immédiate du R. S. A.

    Les bureaucrates ayant lâchement fui leurs locaux malgré la présence de quelques vigiles vite balayés, la quarantaine de personnes présentes ont décidé, dans la bonne humeur et la plus grande détermination, de rédiger le communiqué que voici :

    Aujourd’hui, jeudi 19 mai 2016, des #chômeurs, chômeuses, travailleurs, travailleuses, précaires, intermittent.e.s du travail, en grève, occupent les bâtiments de l’ADS, annexe du Conseil Général à Pamiers (09), lors de contrôles CST.

    Dans le cadre du mouvement social contre la réforme du droit du travail, nous réclamons :
    1. L’abolition des CST, tribunaux pour RSAstes qui visent à les contrôler et à les radier ;
    2. La suppression de la loi El Khomri ;
    3. L’abolition du salariat ;
    4. La suppression de tous les contrats (de location, d’assurance, de travail, de mariage, d’insertion), compte tenu de l’inégalité des contractants ;
    5. L’augmentation de 50 % du RSA durant les six prochains mois, avant l’abolition de l’argent ;
    6. La fin de l’état d’urgence ;
    7. Le retrait des troupes françaises de tous les théâtres d’opération ;
    8. L’auto-dissolution de la police et de l’armée ;
    9. L’abolition des frontières ;
    10. La libération de tous les prisonniers ;
    11. La fin du patriarcat.

    En l’absence de l’obtention de toutes ces conditions fort raisonnables, nous déclarons la grève générale.

    Voici le tract qui y fut par ailleurs diffusé, ainsi qu’à la manifestation de l’après-midi à Pamiers. (...)

  • samedi 7 mai : Animations, banquet pour discuter de la possible fin de la Parole Errante, lieu alternatif / Montreuil
    http://paris.demosphere.eu/rv/47133

    Nous ne laisserons pas fermer la Parole errante !

    Retrouvons nous pour défendre l’avenir de ce lieu, le Samedi 7 mai à partir de 13h Place Jean Jaurès, Métro Mairie de Montreuil, lors d’un Grand Banquet de la Parole errante.

    Il y a une vingtaine d’années, Armand Gatti, poète et dramaturge anarchiste, fondait à Montreuil, au 9 rue François Debergue, le centre de création international La Parole errante. Depuis lors, on ne compte plus les initiatives culturelles, politiques, sociales qui ont bénéficié de ce lieu. Rares sont les espaces en région parisienne qui pratiquent une telle ouverture. Aujourd’hui, l’actuel propriétaire des locaux, le Conseil Général de Seine-St-Denis a décidé de ne pas reconduire le bail arrivant à son terme le 31 aout 2016. Alerté par cette échéance dès l’été 2015, un collectif d’usagers du lieu, réunis sous le nom « la Parole Errante Demain ! », a déposé sur la table du Conseil Général un projet pour l’avenir de ce lieu. Un projet qui s’appuie sur son histoire et la diversité des besoins matériels et existentiels auxquels il a toujours répondu. Un projet fondé sur l’accueil et la solidarité. Après une quasi-année de silence et d’atermoiement, sans qu’aucune réponse n’ait été donnée, sans qu’aucun projet clair n’ait été formulé publiquement, le Conseil Général a juste fait savoir son intention de récupérer les clefs du lieu ! Ce mépris des politiques à l’égard de nos besoins, de nos aspirations, de nos lieux, de nos vies, de nos luttes, nous le connaissons tous. Et nous sommes de plus en plus nombreux à le dire dans la rue, sur les lieux de travail, dans et hors des institutions : cela suffit ! Nous voulons interpeller un large public, ainsi que les institutions officielles et les médias sur ce devenir. L’urgence qui pèse sur la parole errante concerne plus largement le devenir de nos espaces communs : celui de nos villes, de nos quartiers, de nos manières d’habiter. C’est pour cela que La parole Errante Demain vous invite à sa rencontre lors d’un Grand Banquet de la Parole errante, le Samedi 7 mai à partir de 13h, Place Jean Jaurès, Métro Mairie de Montreuil.

    NE LAISSONS PAS FERMER LA PAROLE ERRANTE !

    NOUS AVONS BESOIN DE LIEUX POUR HABITER LE MONDE !

    Un site, un projet pour la Parole errante demain et une pétition :
    http://laparoledemain.jimdo.com

  • Entre grilles et dream teams, retour sur l’action du 12 avril au Conseil Général
    https://iaata.info/Entre-grilles-et-dream-teams-retour-sur-l-action-du-12-avril-au-Conseil-Gene

    Mardi 12 Avril, 13h, nous nous rendons au rassemblement dans la cour du Conseil Départemental (Conseil Général) afin de tenter d’empêcher le vote d’une mesure supprimant l’hébergement hôtelier des femmes seules avec enfants de moins de trois ans et des jeunes majeur-e-s (...) — 1

  • Le CG 31 expulse, le sommet du pétrole est chamboulé, on n’a pas sorti le cul des ronces
    http://www.canalsud.net/?Le-CG-31-expulse-le-somment-du

    Au 150e jour de l’état d’urgence, les forces de l’ordre commande plus de 5 millions de munitions à létalité réduite, le Conseil Général économise 5 millions en arrêtant le logement en « résidence hôtelière ». Pendant ce temps on continue à manifester contre le loi travail à Toulouse et ailleurs, certain·e·s restent même debout toute la nuit… Et pourtant on n’a pas tout à fait sorti le cul des ronces… Durée : 1h30. Source : Canal Sud

    http://www.canalsud.net/IMG/mp3/fdl_160411.mp3

  • Notre-Dame-des-Landes Commentaire de lecture sur le rapport de mars 2016 |
    Publié dans Infrastructures et aménagement
    le 08.04.16
    http://www.humanite-biodiversite.fr/document/notre-dame-des-landes-commentaire-de-lecture-sur-le-rapport-de
    http://www.humanite-biodiversite.fr/system/attachments/12392/index/2013-04-09T192032Z_1_APAE9381HQA00_RTROPTP_3_OFRTP-FRANCE-AYRA

    Après une première lecture, voici un commentaire sur le rapport de mars 2016 remis par le Conseil Général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) à Mme Ségolène Royal,
    Que trouve-t-on dans ce document ?

    1) Il apporte des éléments factuels nouveaux sur plusieurs éléments controversés jusqu’ici : (...)

    #NDDL

  • #Petition & #Soutien à la Parole errante.

    Comme vous le savez peut-être la Parole errante est menacée. Le bail du Conseil Général de Seine-Saint-Denis arrive à son terme en juin 2016.
    Nous sommes quelques un.es à s’être regroupé.es pour penser un futur à ce lieu qui nous est cher. Nous avons envoyé une mouture de projet au CG que vous pouvez lire sur le site internet que nous avons monté. Le projet n’est pas figé, nous continuons à réfléchir pour l’enrichir au maximum et à intégrer celleux qui souhaitent nous accompagner dans cette aventure.

    Nous avons besoin de soutien, aussi nous avons mis en place une pétition sur notre site que je vous invite à signer. Il nous faut faire comprendre au CG que nous sommes légitimes pour imaginer et continuer à faire vivre ce lieu comme nous l’entendons.

    Nous allons également organiser des rencontres, projections, concerts, lectures, etc... pendant le mois de mars que Stéphane Gatti va entre autre consacrer à une rétrospective de son travail. Je vous tiendrai au courant quand le programme sera fixé.

    Je vous laisse découvrir le site http://laparoledemain.jimdo.com
    La pétition est en première page.

    N’hésitez pas à faire circuler l’information autour de vous. Nous avons besoin de soutien.

    #Armand_Gatti #Parole_errante

  • Bouches-du-Rhône : La prime de Noël [départementale] se transforme en bon d’achat pour des jouets
    http://www.20minutes.fr/marseille/1752347-20151216-bouches-rhone-prime-noel-transforme-bon-achat-jouets

    « Nous avons en quelque sorte une prime qui s’ajoute à celle de l’Etat : elle est versée par le Conseil départemental en faveur des enfants des bénéficiaires du RSA », explique Marine Pustorino (LR), élue au Conseil départemental, déléguée à l’insertion sociale et professionnelle.
    Des bons d’achat de jouets de 50 euros par enfant de moins de 12 ans
    Avant le changement de majorité, près de 53.760 foyers du département, sur les 72.000 bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) dans les Bouches-du-Rhône, touchaient cette prime, instaurée en 1998 et allant de 115 à 465 euros.
    Cette année, la prime sera versée sous la forme d’un virement de 50 euros par enfant de moins de 12 ans. Et dès l’année prochaine, elle se fera sous la forme de bons d’achat de jouets de 50 euros par enfant de moins de 12 ans. « Nous voulons permettre à chaque enfant d’avoir un cadeau, estime Marine Pustorino. Car la prime n’était pas forcément utilisée pour l’enfant »
    « A notre arrivée, nous nous sommes rendu compte que les caisses n’étaient pas aussi remplies que ce que l’on croyait : il avait été dépensé 100 millions d’euros dans les trois mois précédant la campagne sur les 2,6 milliards d’euros de budget, précise Marine Pustorino. Avec la baisse de 35 millions de dotations de l’Etat, nous avons dû faire de concessions et des coupes budgétaires pour ne pas augmenter les impôts ».
    « Chasser les plus fragiles qui doivent faire face à une misère toujours plus grande »
    Avec cette prime de Noël nouvelle formule, l’économie est de huit millions d’euros pour le Conseil départemental, soit 0,6 % de son budget annuel selon la CGT. Le syndicat proteste contre la « suppression de cette prime ».
    « En 1998, suite aux grandes mobilisations des chômeurs, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône instaurait en complément de l’aide de l’État, une prime de Noël en faveur des chômeurs. Aide exceptionnelle qui fut peu à peu restreinte aux allocataires du RSA, et qui est désormais sur le point d’être complètement supprimée », dénonce le syndicat.
    « Nous sommes le seul département à verser une prime de Noël, souligne l’élue. Et pour l’instant, l’exigence sociale est le point fort de la mandature de Martine Vassal », la présidente LR du Conseil Départemental.

    Mais pour le syndicat cette mesure, après celle sur la fin de la gratuité des transports pour les demandeurs d’emploi, car seules les personnes en « recherche active » de travail et n’en ayant pas profité plus de douze mois peuvent désormais en bénéficier, est une nouvelle façon de « chasser les plus fragiles qui doivent faire face à une misère toujours plus grande ».

    • « Nous voulons permettre à chaque enfant d’avoir un cadeau, estime Marine Pustorino. Car la prime n’était pas forcément utilisée pour l’enfant »

      Idée sous-jacente : si les pauvres gèrent leurs trois sous selon leurs contraintes du moment c’est mal. C’est même pire que ça, cette obligation d’acheter un cadeau conforme fait totalement abstraction des contraintes en question, et sous-entend que les pauvres ne traitent pas bien leurs gosses.
      #indécence #mépris #paternalisme #guerre_aux_pauvres

    • Braquages de Noël, mais pas seulement, et pas dans les BdR
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/normandie-ils-braquent-le-toys-r-us-et-raflent-5000-eur-20-12-2015-538955

      Un magasin de jouets de Tourville-la-Rivière (Seine-Maritime), près de Rouen, a été braqué ce dimanche par au moins deux hommes qui ont pris la fuite avec quelque 5000 €.

      L’un des malfaiteurs, portant une casquette et un foulard, est entré aux alentours de 10 heures dans le magasin parlant avec des salariés et leur posant des questions.

      Vers 12h30, apparemment muni d’une arme de poing, il a contraint la responsable du magasin, où se trouvaient de nombreux clients, à lui donner l’argent placé dans le coffre de l’établissement.

      Il a ensuite rejoint un complice, qui l’attendait dans une voiture garée non loin de là, sur un parking, et tous deux ont pris la fuite.
      .
      Le 14 décembre 2013, c’est un magasin King Jouets qui avait été braqué à Guichainville, près d’Evreux (Eure). Plusieurs hommes cagoulés, dont un portait un pistolet Beretta, avaient pénétré vers 14h30 dans le magasin et étaient parvenus à s’emparer d’une partie de la caisse avant de prendre la fuite.

      Une semaine avant, le samedi 7 décembre 2013, un magasin Toys « R » Us à Thiais (Val-de-Marne), dans le centre commercial Belle Epine, avait été attaqué par trois ou quatre personnes armées de deux pistolets automatiques, d’un fusil à pompe et d’une bombe lacrymogène. Ils avaient fait main basse sur 18 000 €.

      Les marchands de jouets ne sont pas toujours une cible de Noël. Au cœur de l’été, le samedi 23 août 2014, trois malfaiteurs munis d’une arme de poing chacun se sont fait remettre la modeste somme de 500 € au MaxiToys de Villiers-sur-Marne.

      Bon, tout ça c’est parce que c’est dur d’accéder au cash :

      http://www.leparisien.fr/faits-divers/eure-un-magasin-de-jouets-braque-en-plein-apres-midi-un-suspect-en-garde-

      Les braquages dans les commerces ont augmenté de 9,7 % au cours des dix premiers mois de l’année, selon des chiffres de l’Office central de lutte contre le crime organisé (Oclco).

    • Joyeux Noël (sous condition de ressources)
      http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2015/12/joyeux-noel-sous-condition-de-ressources.html

      gèrent-ils si mal que cela, ces pauvres ? La sociologue #Ana_Perrin-Heredia a consacré sa thèse à la gestion du budget dans les classes populaires, et ce sur la base d’une ethnographie particulièrement fine d’une "zone urbaine sensible". Considérons le cas d’une de ses enquêtées, évoqué dans cet article. Chaque année, Mélanie ne paye pas son loyer du mois de décembre. Mauvaise gestion ? Pas du tout. Elle sait qu’elle pourra attendre la lettre de rappel du mois suivant et, en décembre [voire, faire une demande de fonds solidarité logement pour éponger cette dette là, ndc] , il y a des dépenses plus urgentes et que l’on ne peut repousser : les cadeaux des enfants... En Janvier, elle payera deux loyers et se "serrera la ceinture". Comme on le voit, ce n’est pas une erreur de gestion, mais au contraire une connaissance fine et une maîtrise des règles du jeu - combien de lettres de rappels on recevra, quels délais on peut s’autoriser... C’est pour la même raison que Mélanie préfère les chèques aux virements automatiques ou refuse de mensualiser sa taxe d’habitation : ces "erreurs de gestion", au regard d’un certain idéal des classes moyennes et supérieures, sont pour elle les conditions pour disposer de quelques marges de manœuvres.

      Marges de manœuvres toutes relatives certes, car c’est bien la contrainte qui structure le rapport à la consommation de Mélanie et des autres enquêté.e.s d’Ana Perrin-Heredia. Mais elle apparaît comme étant bien peu la conséquence d’une mauvaise gestion. Au contraire, à voir comment ces femmes - car la gestion du budget est ici une activité bien féminine - parviennent à gérer leur situation, c’est un véritable "#travail_financier" (moneywork) qui apparaît : on guette en permanence les "bonnes affaires" et les promotions, on inspecte sans relâche les étiquettes pour comparer les prix ou les dates de péremption, et, souvent, on gère des #stocks, que ce soit des stocks de nourriture - le congélateur est un allié précieux - de produits ménagers ou de quoique ce soit d’autres. Autant de pratiques qui demandent des capacités de calculs et de #prévision que je ne suis pas sûr que la plupart des classes moyennes et supérieures mettent en œuvre au quotidien... Pour rester sur la question des jouets, la même Mélanie explique ainsi comment elle se constitue une "armoire aux trésors" avec des cadeaux trouvés en promotion "pour si des fois la souris elle passe ou si y’a un anniversaire d’un copain". Une façon aussi de faire face à la pénurie : on pourra continuer à offrir même si la situation financière se dégrade un peu plus...

      On se rend compte, avec ces exemples, que la contrainte à laquelle font face les membres des classes populaires n’est pas seulement financière, comme l’analyse Ana Perrin-Heredia dans cet autre article. Il faut y ajouter une contrainte "interactionnelle" ou "sociale". Faire des cadeaux aux enfants à Noël est quelque chose de plus urgent, de plus essentiel finalement, que le respect des engagements contractuels, à rebours des conseils de "bonne gestion" dispensés auprès des classes populaires par les organismes spécialisés (CAF, travailleurs sociaux, associations spécialisées...). Alors que ces ménages font preuve souvent d’une véritable virtuosité dans l’ascétisme, il y a des dépenses "déplacées" d’un point de vue extérieur que l’on se permet parce que leur signification symbolique est forte. Suivons un autre cas, celui de Malika qui sait pourtant si bien éviter les "coups de folie" qu’elle évite purement et simplement de s’approcher des magasins qui pourraient la tenter :

      De même, Malika a pu s’autoriser des #dépenses « futiles » (là aussi toujours modérées) comme, par exemple, lorsqu’elle s’est endettée auprès d’un de ses frères (à hauteur de 800 euros) et a utilisé l’intégralité de la prime de naissance de son dernier-né pour s’acheter notamment une chambre avec un grand lit et une armoire.
      Pour comprendre, cette « folie », c’est-à-dire le fait qu’alors même que Malika fait preuve d’une extrême rigueur dans toutes ses dépenses, elle ait pu réaliser un tel achat, il faut l’envisager comme une « #consommation_de_prestige » pour ces femmes musulmanes, une dépense à laquelle « l’individu ne peut se soustraire que s’il renonce à la fréquentation de ses semblables, à son appartenance au groupe en tant que tel »  [Elias]. Les entretiens ont en effet montré l’attachement de la plupart d’entre elles pour ce bien, à l’instar de ce qu’exprime Kaoutar : « Je lui dit [à son mari] : “ça fait treize ans de mariage, je rêve d’avoir une chambre comme tout le monde !” et pour lui c’est pas important ! »
      La chambre à coucher apparaît alors comme un marqueur distinctif d’un certain statut social au sein de ce groupe. Ce type de bien révèle l’enjeu non économique (réputation, honneur, honte, etc.) de l’accès à l’économie : la dépense n’est pas seulement un système de classement dans un ordre économique mais bien un système de classement dans un ordre symbolique. Et il en va ainsi de nombre d’achats, en particulier ceux destinés aux enfants, comme les vêtements et les chaussures de marques ou, plus quotidiennement, les goûters destinés à être consommés dans la cour de récréation, c’est-à-dire au vu et au su de tous.

    • C’est la même chose pour imposer la #carte_jeune (carte numérique pour tous les enfants, ados, etc en Haute Garonne) pouvoir assurer le fichage (aucune mention de la CNIL) et faire miroiter d’obtenir une aide financière pour la rentrée scolaire. Sauf que ce n’est pas un versement. Les collabos sont la #FCPE et les librairies habilitées comme #Gibert avec un dispositif numérique de décompte sur place ou même #Ombres_blanches chez qui j’ai vu des affiches de propagande…
      Ma demande de profiter des aides sans obligation de fichage (c’est une loi de la #CNIL) s’est soldé par une réponse me demandant d’envoyer copie de mon passeport, résultat : je refuse la carte et m’asseois sur 100€/an et je milite en solo, as usual (ce qui n’a aucun effet) quand même les militants contactés (anarchistes touss touss) qui ont des enfants les ont laissé être fichés sans bouger un pouce.

      #chantage #fichage #surveillance

  • La Parole errante demain. Rencontre publique le 25 octobre 2015
    http://laparoledemain.jimdo.com/rencontre-publique-le-25-octobre-2015

    Depuis dix ans, en s’ouvrant à une multitude d’initiatives culturelles, sociales, politiques, la Parole errante est devenue pour la ville, pour la métropole, un poumon, une respiration. Elle ne s’est pas limitée à accueillir des spectateurs mais toute la richesse des temps présents.

    C’est cette réalité foisonnante qui se cherche un devenir. Un devenir tendu entre l’histoire qui l’a vu naître et les exigences d’un présent incertain, pour ne pas dire plus de la crise politique, économique et écologique que nous vivons. Que serait un lieu à la hauteur de ces temps ? Que pourrait devenir la Parole errante demain ?

    Le propriétaire, à savoir le Conseil Général de Seine-Saint-Denis, doit encore décider de l’avenir qu’il réservera à ce #lieu. Néanmoins, le risque que celui-ci se referme et que soit fait table rase de son passé est important. Si une époque de la Parole errante se termine, pour autant, l’imagination de son futur devra, à notre sens, repartir de son histoire, et des besoins et potentialités qui s’y sont formulés ces dix dernières années.

    C’est pourquoi nous défendons un lieu fondé sur l’ouverture, l’#accueil, le #partage, la #solidarité, un lieu ancré dans la ville de Montreuil et dans le territoire de la Seine-Saint-Denis, un centre de création culturel et social qui ne se referme pas sur lui-même.

    Mais ce projet ne se réalisera pas sans le soutien et la participation de tous. Pour cela nous vous invitons à en prendre connaissance (laparoledemain.jimdo.com) et à le soutenir en participant aux journées : La parole Errante Demain ! Deux jours de rencontres publiques autour de l’avenir du lieu qui se dérouleront le 24 et 25 octobre à la Parole errante.

    Ce projet écrit et ces rencontres se veulent le point de départ fédérateur depuis lequel nous poursuivrons la construction d’un lieu commun, ouvert, dont les expressions les plus concrètes continueront de s’élaborer ensemble.

  • Non à la ferme-usine des mille veaux !
    http://reformeraujourdhui.blogspot.fr/2015/10/non-la-ferme-usine-des-mille-veaux.html

    Ce projet de centre d’engraissement de 1000 veaux est porté par un collectif d’éleveurs, la SAS Alliance Millevaches dont l’objectif est de doubler le poids d’un millier de veaux en à peine 200 jours !

    Plutôt que d’être nourris à l’herbe des prairies et libres de mouvement, les animaux seront parqués dans des espaces réduits, bourrés d’antibiotiques à cause du confinement, gavés d’un concentré sur-protéiné de soja et maïs OGM importés puis abattus sans étourdissement au bout de 7 mois !

    Ne répondant pas aux standards de qualité français, ce « minerai » serait ensuite exporté vers l’Italie et les pays du sud pour être introduit dans des lasagnes et autres raviolis...

    Le projet sera subventionné à hauteur de 400 000 € par l’Etat, 75 000 € du Conseil Général et 150 000 € du Conseil Régional) auquel il faudra ajouter l’emprunt que la Communauté de Communes des Sources de la Creuse prévoit de contracter pour réaliser l’ensemble des travaux du centre.

    #agroindustrie

  • COMMUNIQUE DES MEMBRES DE LA MALTERIE | la malterie
    http://www.lamalterie.com/communique-membres

    COMMUNIQUE DES MEMBRES DE LA MALTERIE
    Ayant appris que les négociations engagées par la malterie avec ses partenaires n’avaient abouti à aucune solution,

    et que, par conséquent, en l’état actuel des choses, l’association est condamnée à la disparition pure et simple en décembre 2015 puisque le bail du bâtiment qu’elle loue actuellement ne sera pas renouvelé,

    nous, artistes de la malterie, en dehors de toute instance officielle, voulons, par ce communiqué, exprimer notre refus de voir disparaître le projet artistique pluridisciplinaire qui est le nôtre et qui a convaincu en 20 années d’existence les citoyens comme les collectivités de sa nécessité et de son efficacité.

    Nous demandons aux collectivités, qui nous ont toujours soutenus, de confirmer leur présence à nos côtés en s’engageant de manière ferme à trouver une solution durable et pérenne, faute de quoi, ce projet original bâti au fil des années avec courage et détermination, disparaîtra définitivement.

     Notre projet concorde avec les programmes et ambitions de nos partenaires :

    Aujourd’hui la Ville de Lille, à travers le projet Lille ville d’art et d’artistes, souhaite doter la ville de lieux de vie et de travail de qualité, à loyer abordable, répondant aux besoins des artistes.

    Or, depuis 20 ans, la malterie, par la mise à disposition d’ateliers et de locaux de répétition, soutient la création et l’innovation artistique dans le domaine des musiques actuelles et des arts visuels.

    Aujourd’hui le Conseil Général du Nord souhaite favoriser la présence des artistes sur le territoire, la diversité des pratiques et l’accessibilité des publics à la culture.

    Or, depuis 20 ans, la malterie est un foyer de création exigeante, un lieu d’échanges et de résidences pour les créateurs, où sont programmés des événements de portée internationale. A l’échelle locale, c’est un lieu de vie culturelle et de proximité avec les citoyens. Nous accueillons des artistes de tous horizons et collaborons avec les structures culturelles du territoire afin de favoriser l’accès à une offre culturelle diversifiée pour tous.

    Aujourd’hui le Conseil Régional Nord-Pas de Calais veut soutenir les initiatives culturelles locales, accompagner les acteurs de la scène artistique régionale et développer l’attractivité et le rayonnement de la Région.

    Or, depuis 20 ans, la malterie soutient la professionnalisation des artistes formés dans les écoles d’art financées, pour la plupart, par la région. Le Centre de ressources et d’informations aux plasticiens qu’elle a créé, conseille et oriente les artistes dans cette voie. Elle attire aussi dans la région, nombre d’artistes français et étrangers, séduits par l’attractivité culturelle du territoire autant que par les outils et services qu’ils pourront y trouver.

    Aujourd’hui, l’État fait du développement de l’éducation artistique et culturelle et des questions d’accessibilité à l’art, son cheval de bataille en matière de culture.

    Or, depuis 20 ans, la malterie c’est aussi la présence, sur le territoire, d’artistes qui vont à la rencontre du public par le biais de concerts et d’expositions, mais également d’interventions dans les écoles, de stages, de master-classes ou d’ateliers.

    Défendre la malterie, c’est défendre la culture pour tous. Mais défendre la malterie c’est aussi défendre une vision ambitieuse de la culture, présente au cœur du territoire, soucieuse de permettre à l’artiste d’aller au devant des publics, d’inscrire son action au sein de la société et de favoriser les échanges avec les citoyens sans lesquels la démocratie ne saurait exister.

     

     

    Alors pourquoi ces mêmes partenaires nous laisseraient-ils disparaître ?

    Laisseront-ils des nécessités économiques et commerciales décider de l’avenir d’un projet culturel aussi dynamique et rayonnant, qui construit du vivre-ensemble sur le territoire, participe au bien-être des citoyens et à leur épanouissement culturel ?

    Nous leurs demandons d’aller au bout de leur vision et de leur ambition, et de rejoindre ainsi les nôtres.

    Nous leur demandons de confirmer que leur politique culturelle ne s’arrête pas à de grands équipements et à des événements prestigieux, mais qu’elle se soucie d’irriguer tout le territoire et toutes les populations, y compris les artistes en leur offrant des conditions de travail adéquates, favorisant une diversité culturelle vitale pour la société.

    Nous le demandons à tous ceux pour qui la culture à Lille et dans la région n’est pas un vain mot.

    Notre projet a besoin d’un espace physique pour se développer.

    Nous voulons continuer à être des acteurs incontournables de la culture sur le territoire.

    Nous voulons continuer à vivre dans la région et à y faire vivre l’art et la culture, donnez-nous le moyen d’y travailler !

  • Super hUmiliation

    En Ariège comme ailleurs, le Conseil Général délivre des bons alimentaires aux familles en difficulté.
    Un bon alimentaire, c’est 100 à 200 euros une à deux fois par an octroyés par l’ASE (aide sociale à l’enfance). Pour les obtenir, il faut rencontrer un travailleur social et monter un dossier justifiant des faibles ressources de la famille. Le dossier est ensuite examiné par une commission qui donne, ou non, son accord. Ces aides sont utilisées par des travailleurs précaires, des chômeurs ou toute famille ponctuellement en difficulté. Ces bons excluent seulement l’alcool, les vêtements et les produits ménagers. Mais le Super U des Bordes sur Arize s’est donné le rôle de redresseur de caddie de précaires.

    C’est ainsi qu’un samedi matin, devant l’ensemble des clients, une famille s’est vue humiliée et jugée sur le contenu de ses achats. Des pâtes et du riz bio de marque super U, jugez l’outrage !

    « Quand on crève la dalle, on n’achète pas du bio [...] moi je travaille et je mange pas bio. » Se sont-ils entendu dire. En plus de vendre de l’alimentaire, Super U offre une leçon de gestion de budget sur simple présentation d’un bon du Conseil Général.

    Les bons pauvres, y compris les caissières, doivent manger de la merde discount (peu importe si la différence de prix est en réalité négligeable sur les pâtes et le riz).

    Après cette scène nauséabonde, la famille sera finalement « autorisée » à quitter le magasin avec ses achats.

    Quelques semaines plus tard, ce même magasin informe le Conseil Général qu’il refuse désormais les bons alimentaires.
    Super U punit ainsi l’ensemble des familles en difficulté en les obligeant à faire plusieurs dizaines de kilomètres pour utiliser ces aides dans un autre supermarché.
    Quand on est un client pauvre de Super U, on doit accepter d’être contrôlé, humilié en public et devant ses enfants sous peine de se voir exclu.
    Pauvres, passez votre chemin !

    Reçu par mail du C.A.F.C.A.
    #humiliation #bad_market #pauvreté #classes #domination #alimentation #exclusion #compétition

    • déjà là
      http://seenthis.net/messages/357815

      C’est évidemment illégal, ces bons d’achat excluent « seulement » l’alcool, les vêtements et les produits ménagers.
      Il y avait une cinquantaine de personnes au rassemblement sur le parking du Super U ce samedi.

      Pour mémoire sur le dressage et le #contrôle des pauvres en Ariège (tout fait laboratoire pour le capitalisme) : Un conseil général socialiste supprime le RSA à des centaines de personnes, et le revendique
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6332

      #conjuration_contre_les_pauvres

    • Désolée @colporteur, j’étais passée à côté.
      Mais ça ne fait de pas mal d’en rajouter une couche !

      Après, je pense qu’il y a beaucoup de cette haine sociale entre déclassés histoire de savoir qui ne sera pas le dernier. La caissière est dressée à avoir la haine contre les miséreux : pendant ce temps-là, elle ne lutte pas contre son patron pour avoir un salaire suffisant dans des conditions de travail acceptables pour mener une vie décente !

    • Soit pas désolée ! @monolecte (ai ajouté un article de La Dépêche sur la page citée).
      Tout à fait dac avec toi sur la manière dont on fait endosser aux dominés les rôles et positions les plus terribles pour qu’ils contribuent à policer juste en dessous d’eux, juste à côté. Je cite sans doute trop souvent l’exemple de Jospin répondant aux mouvement de chômeurs en 1997/98 "je préfère une société de travail à l’assistance" , mais c’est parce qu’il me parait emblématique de la réaction politique dont nous subissons les menées dévastatrices depuis quelques décennies déjà. Cette gauche a changé de paradigme. C’était avant le travailler plus de N.S... mais après les « faux #chômeurs » dénoncés par le 1er ministre Pierre Mauroy.
      On se pose contre toute logique de solidarité (supposée avoir fondée la gauche, voire la République) et on excite la jalousie du travailleur pauvre employé contre le #travailleur pauvre sans emploi (ou sans emploi stable). Voilà comment on façonne des #subjectivités... utiles.
      Mécanique de la #domination dont on sait qu’elle nous laisse bien démunis, qu’elle corrompt partout dans le « sauve qui peut », individu par individu, chacun contre tous, strate par strates, chacune excitée contre l’autre (le poujadisme des post rédigés par les lecteurs de la presse sur internet en témoigne à l’envi). Toutes les situations concrètes doivent relever de ce traitement sans qu’aucune logique collective émancipatrice puisse ne serait -ce qu’être dicible, et moins encore jouable. Le #darwinisme_social est une forme de #police, de #contrôle social.

      La seule « #dette sacrée » que ces gens veulent abolir c’est celle de l’#assistance due par « la société » à ses membres. Le mot est devenue injure, terme péjoratif. Tuant en nous l’expérience du bébé néoténique dont la survie dépend de l’autre, le malade, le fragile, l’appétence à simplement être avec. Il ne doit plus y avoir des « individus sociaux ». L’heure est à un type d’"homme nouveau" imprévu, dividu socialisé à la #concurrence, cette cage (son théâtre et ses cirques, plus ou moins cruels) dont on forge quotidiennement les barreaux. Du « marché du travail » à l’intime.

      #imaginaires_corrompus #précarité

  • CIP-IDF > Super U... miliation en Ariège : pauvres, passez votre chemin ! - #C.A.F.C.A.
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7667

    Quand on est un client pauvre de Super U, on doit accepter d’être contrôlé, humilié en public et devant ses enfants sous peine de se voir exclu.

    Pauvres, passez votre chemin !

    En Ariège comme ailleurs, le Conseil Général délivre des #bons_alimentaires aux familles en difficulté [1] .

    Un bon alimentaire, c’est 100 à 200 euros une à deux fois par an octroyés par l’ASE (aide sociale à l’enfance). Pour les obtenir, il faut rencontrer un travailleur social et monter un dossier justifiant des faibles ressources de la famille. Le dossier est ensuite examiné par une commission qui donne, ou non, son accord. Ces aides sont utilisées par des travailleurs précaires, des #chômeurs ou toute famille ponctuellement en difficulté.

    Ces bons excluent seulement l’alcool, les vêtements et les produits ménagers. Mais le Super U des Bordes sur Arize s’est donné le rôle de redresseur de caddie de #précaires.

    C’est ainsi qu’un samedi matin, devant l’ensemble des clients, une famille s’est vue humiliée et jugée sur le contenu de ses achats. Des pâtes et du riz #bio de marque super U, jugez l’outrage !
    « Quand on crève la dalle, on n’achète pas du bio [...] moi je travaille et je mange pas bio. » Se sont-ils entendu dire. En plus de vendre de l’alimentaire, Super U offre une leçon de gestion de budget sur simple présentation d’un bon du Conseil Général.

    Les « bons » pauvres, y compris les caissières, doivent manger de la merde discount (...)

  • Usage et dénonciation de la notion d’ethnie basque par l’anti-départementalisme en Pays basque nord
    http://lapurdum.revues.org/60#tocto1n3
    Le #double_bind auquel les jacobins assignent les revendications de #minorités culturelles et linguistiques : soyez ce que je vous demande de ne pas être.

    le recours aux idées polygénistes, à partir desquelles se formule l’argumentaire de l’opposition à la départementalisation [du #Pays_Basque], ne fait que réitérer de façon symétrique et inverse, le modèle raciste qu’il entend dénoncer. Au delà du fait que cette position soit paradoxale, elle participe à la stigmatisation du mouvement départementaliste. Aussi, une telle prise de position n’est légitime que dans le cadre de la légitimité totale de la représentation nationale de l’#identité instaurant une hiérarchisation entre les cultures dites régionales et la culture nationale citoyenne.

    L’effet central de cette idéologie est que s’instaure une hiérarchisation des cultures. Deux catégories apparaissent alors :

    – La culture française est perçue comme apte à créer du politique. C’est une culture démocratique. Le fait qu’elle soit démocratique la rend, dans un contexte de forte croyance en la race - ou autrement dit, en référence au présupposé mythique d’une équivalence inconditionnelle entre traits de « #nature » et faits de #culture - apte au « #métissage ». Tout le monde peut être français. En contre partie, cette faculté est parfois vécue comme ayant pour conséquence de rendre ce qui est pensé comme relevant de la culture française comme faible, comme peu culturel mais de « Culture » politique très forte. L’idée de #citoyenneté française, et en filigrane d’identité française, est perçue comme compatible avec la #diversité culturelle.

    – La culture basque est perçue, dans le cas où l’on admet qu’elle soit une culture, comme intrinsèquement non-apte à s’inscrire dans un cadre politique, comme par nature incompatible avec le champ politique de la citoyenneté. Le fait qu’elle soit pensée comme régionale, folklorique, bio-raciale et a-temporelle suggère qu’elle est une culture forte donc pure, non apte au métissage. L’idée étant qu’en Pays basque, tout le monde ne peut pas être basque. Cela débouche sur l’idée qu’il serait tout à fait dangereux de la rendre politique.

    Dans un numéro hors-série de la revue Atlantica Magazine, financée par le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, François Bayrou, s’inscrivant dans ce même type de représentations, écrit :

    « Ce que j’ai toujours admiré chez le Basque, c’est la force de sa foi absolue dans le domaine religieux et politique. Il y a chez lui un aspect granitique. Pour lui, les choix sont tranchés : blanc ou noir. Le Basque est toujours prêt à aller au bout de son combat. Le Béarnais est, lui, souvent sceptique, comme s’il savait que toute médaille a son revers. L’ironie est chez lui une seconde nature, comme une sorte de politesse. Son intelligence est ennemie des certitudes. Il y a, chez les Béarnais, une manière de s’engager qui ne laisse jamais de doute sur leur sentiment. Je suis un peu comme cela. Mais, dans ma famille, heureusement nous savons mélanger les genres. Si je suis un pur produit du Béarn, ma femme est née à Bayonne d’une vieille famille boucalaise avec des racines à Bidache, à Hasparren, à Saint-Pée-sur-Nivelle. Nos enfants sont vraiment basco-béarnais ! C’est peut-être pourquoi j’aime tant les Pyrénées-Atlantiques ».

    L’argumentaire de ce texte suggère que l’identité basque ou béarnaise, et en filigrane l’identité dite régionale en général, correspond à des traits de caractères prédéfinis, à une condition culturelle a-temporelle « ethnique » puisque strictement pensée comme un élément du passé. Cette position permet de montrer que la basquité ne peut être par nature que singulière et donc étrangère à la sphère du politique. En ce sens, elle est forcément pensée, dans le cas où elle se voudrait politique, comme « ethniciste » et en compétition avec l’identité citoyenne française considérée, elle, a contrario, du fait de sa condition nationale comme apte à l’évolution, à la pluralité. Ce numéro hors-série de la revue Atlantica Magazine est publié quelques semaines après la manifestation du 9 octobre 1999, en faveur du Département Pays Basque. La composition de ce numéro hors série apparaît en effet comme une réponse à la revendication départementaliste. En conséquence, on ne peut comprendre le ton de ce texte militant que si l’on prend en compte le fait qu’il s’inscrit dans ce contexte et qu’il a recours à l’usage de la distinction hiérarchisante entre culture régionale et nationale de manière à démontrer le caractère irréaliste des revendications du mouvement départementaliste. Par ailleurs, la référence à l’origine tient un rôle particulièrement important au sein de cette dialectique. Effectivement, l’utilisation des termes ou expressions « pur produit du Béarn », « née », « vieille famille », « racines » permet de confirmer le caractère par nature essentialiste de l’identité culturelle locale.

    Enfin, François Bayrou, président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques, en conclut que ses « enfants sont vraiment basco-béarnais » : il considère donc ici les caractéristiques de la filiation comme étant les garants d’une équivalence de traits culturels, et participe donc clairement d’une vision « ethniciste » du monde.

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    au sein de l’opposition au projet, ce qui est pensé comme relevant de l’identité basque ne l’est généralement qu’en fonction de la famille, de la filiation, de l’ascendance, de l’hérédité, et au final qu’en rapport à la nature. Notre informateur membre de l’association CAP Vivre Ensemble estime que la volonté d’apprentissage des langues régionales doit correspondre « à un terrain culturel familial ». Il se dit « personnellement, un peu bouche bée de voir des gens qui viennent d’Amiens ou de Tourcoing ou d’ailleurs mettre des enfants à l’ikastola quand ils arrivent ici ». Selon lui, ce comportement est contraire à l’esprit de la République. Il qualifie de « rien de plus normale » l’attitude des personnes qui ont leurs « racines au Pays basque » et qui veulent voir « leur langue pratiquer, durer et être transmise à leurs enfants », mais estime qu’« il ne faut pas non plus en arriver à des extrêmes ». Il précise que les langues régionales doivent être « la continuité d’abord d’une tradition et d’une transmission avec un terreau quelque part, je conçois mal, en effet, que cela ne corresponde pas à une tradition ».

    Du point de vue #linguistique, la demande de co-officialisation de la langue basque revient donc, pour les opposants au projet départementaliste, à ethniciser la région. Aussi, l’anti-départementalisme n’adhère pas à l’argument soutenant que l’enseignement public du basque au Pays basque éviterait que ne se désignent dans les écoles ceux qui veulent apprendre le basque et ceux qui ne veulent pas l’apprendre. Ce type de réforme ne fait pas sens pour les associations anti-départementaliste puisqu’elles considèrent que ce qui relève de la culture basque ne peut être politique, ne peut être pour tous. Le mouvement départementaliste, lui, tente de conceptualiser l’idée d’une « identité territoriale » qui impliquerait qu’en Pays basque tout le monde apprendrait le français et le basque, tout le monde parlerait ou en tout cas maîtriserait les deux langues. Avec cette logique territoriale, les associations départementalistes tentent de s’inscrire dans une logique étrangère à tout #essentialisme.

    Ainsi, paradoxalement, ce sont les opposants à la co-officialisation qui s’inscrivent - tout en la dénonçant - dans une logique ethnique : en soutenant que seuls apprendront le basque ceux qui voudront l’apprendre ; ils désignent alors la communauté des Basques, la communauté des bascophones au sein du Pays basque lui-même.

    Cette manière de présenter les choses permet de passéifier et de folkloriser la condition de Basque, de l’inscrire définitivement comme une culture « régionale » et « minoritaire » ; et d’écarter définitivement la supposition que cette culture minoritaire est aussi, du fait de sa non représentation politique, minorisée.

    #langues_sans_frontières

    • même usage racialiste à l’encontre des Corses :

      Qu’est ce la nationalité corse ? J’ai 10000 ans de sang corse et d’histoire de la corse mais je n’ai pas 5 ans de résidence... alors que Talamoni fils de portuguais et de sarde prétend représenter la "nation corse’ qui est inséparable son histoire

      https://twitter.com/YvesPDB/status/678509033532338176
      https://twitter.com/YvesPDB/status/678509859705397248

      de la même teneur dans « le courrier picard »

      Dès que vous en avez assez de bâfrer avec des châtaignes et du fromage de chèvre, amis corses, dites-le nous !

      (sans relever les autres allusions et amalgames foireux dont l’article est assez chargé)
      http://www.courrier-picard.fr/france-monde/quelque-chose-est-casse-en-corse-ia210b0n693513

    • Nous sommes alors en présence d’une conception de la nation, partiellement déterminée par un critère culturel, la langue, et non strictement par une adhésion à des valeurs politiques. Cette conception de l’État-nation demeure aujourd’hui la conception dominante et consensuelle en France. C’est en référence à cette conception de la nation que l’opposition à la départementalisation du Pays basque (5) considère que la reconnaissance de la langue basque (euskara) impliquerait également celle d’un territoire, le Pays Basque, ainsi que celle d’un groupe (les Basques). Au final, ce type de reconnaissance introduirait une relation conflictuelle entre deux interprétations de la nation. C’est pourquoi, dans ses réponses aux revendications linguistiques régionalistes, le Conseil constitutionnel fait régulièrement référence à l’article 2 de la loi fondamentale, selon lequel « la langue de la République est le français ».

      Aussi, le Conseil ne conçoit pas que les citoyens français puissent avoir le droit, dans la vie publique, de pratiquer une autre langue que le français. Ce raisonnement tend à laisser penser que le Conseil définit la nation non pas par le strict partage de valeurs politiques mais également par le partage d’une réalité linguistique, l’usage collectif du français. Dans ce cadre, la conception républicaine de la nation française est culturalisée. La profondeur historique de cette conception de l’État-nation et sa vigueur maintenue expliquent la paralysie du pouvoir politique en la matière. La difficulté majeure à laquelle se heurte le processus de reconnaissance des langues régionales provient de la conception même de la nation sur laquelle la Constitution se fonde. À partir du moment où l’on conçoit la communauté nationale selon une logique culturelle – du moins partiellement –, on est conduit à ne concevoir l’existence collective de groupes au sein de cette nation qu’à partir d’une logique communautariste. En France, la référence que l’on fait volontiers à l’idée de nation comme produit politique, fondé sur des normes et des valeurs qui définissent la citoyenneté, est intimement mêlée à un imaginaire collectif qui rassemble les images d’une histoire largement mythique. Le rôle accordé à la langue nationale est originaire et reste central dans cette construction. Ainsi, du point de vue factuel, l’opposition entre la conception ethniciste de la nation – qui serait revendiquée par le nationalisme basque et dont le départementalisme basque serait l’héritier –, et celle dont l’État français aurait le secret, exclusivement issue d’une adhésion librement consentie à un ensemble de valeurs politiques, ne tient pas.

  • C’est ici qu’on bétonne...
    https://soundcloud.com/vos-gueules-les-mouettes/cest-ici-que-05-testet

    « Mourir pour des idées c’est une chose, mais c’est quand même relativement stupide et bête. » Ainsi s’exprimait Thierry Carcenac, président PS du Conseil Général du Tarn, au lendemain de la mort de Rémi Fraisse sur la ZAD du Testet. Mais de quelles idées s’agit-il ? On a décidé, en plus de nos bottes, d’aller promener notre micro et nos oreilles du côté du projet de barrage. Au bout du tuyau d’arrosage, on a trouvé tout plein de questions sur la gestion de l’eau et sur l’agriculture dans la vallée du Tescou et plus loin. On y a croisé pas mal de gens qui luttent, décortiquent, mentent, démentent, expliquent et nous aident à mieux comprendre les enjeux de ce projet vaseux. Durée : 1h. Source : Radio Vos gueules les (...)

  • RSA : De la brutalité d’un Conseil Général, celui des Hauts de Seine, le plus riche de France. - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/de-la-brutalite-d-un-conseil-2140

    N’ayant pas reçu mon AVIS DE CHANGEMENT DE DOMICILE, la CAF des Hauts de Seine vient de me priver de RSA.
    J’avais pourtant télédéclaré mon changement d’adresse et de département au mois de mai (cf.photo), mais nenni, dans les HDS, on en a cure.
    La CAF des Yvelines aurait dû m’envoyer cet AVIS pour que je le renvoie à celle du 92 mais rien... Aucun message, aucun courrier ne m’ont averti de la cessation prochaine du versement de mes prestations ou de son motif.
    C’est en appelant la CAF qu’une agent m’apprit les raisons de ce divorce en précisant qu’il fallait que je refasse valoir mes droits en téléchargeant une « demande de prestations » à leur envoyer, une fois remplie. C’est à dire ré-informer la CAF du 92 de ce qu’elle sait déjà... Le site de cette CAF indique avoir pris connaissance de mon courrier le 18 novembre et ma demande de survie sera scrupuleusement étudiée sous quinzaine, c’est à dire vers la fin de... la première semaine de Décembre... Or à ce jour le 9 décembre 2014 toujours rien !
    Quand il s’agit de priver de ressources un « encombrant social », ces technocrates de choc ne sont jamais à court d’idées : l’autre coup de vice consiste à placer sur la page de l’allocataire un message intempestif indiquant que les prestations ont été interrompues et en même temps, de signaler que ce message est une erreur d’information due à une erreur technique...(cf. photo)

    #vie_quotidienne #précarisation #arbitraire #austérité

    • C’est curieux de renforcer la merde dans laquelle les gens sont déjà, ça m’étonne pas des Hts de Seine qui est le Dpt le plus riche de France et celui qui a la plus grosse mafia issue de la bande à Pasqua.
      Et aussi de la difficulté à déménager quand on est au #RSA, ce qui est un comble dans un pays où le gouvernement prône la flexibilité.
      #administration_française #bureaucratie #pauvreté

    • Les départements de gauche sont tout aussi soucieux de faire des économies sur le dos des RSAstes, certains allant même jusqu’à planifier les radiations (dites pudiquement « suspensions »).

      en Ariège
      http://cafca09.noblogs.org

      à Paris
      https://paris-luttes.info/compte-rendu-de-l-action-non-aux

      Et ils ont une argumentation toute prête pour le faire en toute bonne conscience, comme le disait Jospin (avant N.S), ils préfèrent « une société de travail à l’assistance ».
      De plus, pour ce qui est du rapport maffieux à la politique, depuis 1981, on a pu voir ce que cela donnait. L’affairisme n’est en rien le monopole de la droite de droite, il prévaut aussi chez la gauche de droite, on le constate chaque semaine avec les démissions liées au gvt Hollande-Valls. On a affaire à des corrupteurs (leur usage de la langue, leurs valeurs de pacotille) qui sont aussi des corrompus. Avec ou sans illégalité.

    • Oui oui, on peut aussi taper et trouver des preuves de corruption à gauche, aucun souci pour ça, pas loin d’ailleurs avec Catoire à Clichy (92).
      La différence c’est que l’article parlait des Hts de Seine, d’autant que les procédés de la mafia du 92 ont gagné toute la politique française, introduits le bling bling, les perspectives flippantes de société sécuritaire (labo de vidéosurveillance, réunion de la DST et et autres espionnages intérieurs) et que même un président en venait !
      Sans parler des modes de pression pour faire taire les opposants, parfois justement au RSA …

    • Euh, taper, je sais pas, il ont un SO hargneux et la police avec eux. Mais le fait est, par exemple, que le secrétaire général du PS, Cambadélis, l’"architecte de la gauche plurielle", est l’un de ceux qui a siphonné les caisses de la MNEF, que les « prises illégales d’intérêt » ne se comptent plus parmi eux, pas plus que l’évasion et la fraude fiscale. Ils vont au bout de ce qu’ils peuvent, parfois avec une grande naïveté, une certitude de ne pouvoir être découverts. Et cela à la fois sur le plan légal et illégal.

      Depuis les années 80 entreprise et fric sont le valeurs cardinales de cette société, et ils ont activement contribué à ça (nommer Tapie ministre, etc.).

      Pour mémoire un extrait d’un tract de 1998, « À gauche poubelle, précaires rebelles », quand « l’intègre » et « de gauche » Lionel Jospin (selon ce que dit la presse à l’occasion de sa nomination au conseil constitutionnel...) était premier ministre
      http://www.ac.eu.org/spip.php?article491

      Lorsque Jospin dit que la société doit être fondée sur le travail et le refus de l’assistance, cela signifie que les visites domiciliaires, les radiations, les convocations vont être multipliées. À la répression qui a frappé nombre d’actions
      collectives ces dernières semaines, il faut, pour les tenants de l’ordre social, adjoindre un renforcement du contrôle de tous ceux qui passent par le chômage. Telle est la réponse d’un gouvernement qui sait maintenant devoir compter avec un mouvement, avec des formes d’existence collective qui
      ne lui épargneront pas le conflit sur ces enjeux centraux relevant de la gestion de la vie par l’État.

      Nous ne voulons plus entendre et encore moins laisser passer un discours de solidarité qui prend les pauvres comme alibi pour faire baisser les salaires et aggraver la précarité. Nous ne voulons pas d’une baisse du chômage qui passe par toujours plus de boulots sans intérêt, un développement
      vertigineux de l’intérim, des jobs sous-payés et la flexibilité contrainte. Inventons des formes d’autodéfense sociale à la mesure de l’oppression diffuse organisée par ces technocrates gauche caviardeuse et leur collaborateurs ex-soixante-huitards, experts en contrôle des mouvements sociaux.

      Si chômeurs et RMIstes sont le plus souvent exclus du salaire direct et dépendent de diverses formes de salaire social (allocs, RMI, etc.) parce qu’ils ont un rapport fluctuant à l’emploi, ils sont résolument inclus dans la production de richesses : il n’y a plus aujourd’hui de frontière solide entre temps de travail et temps de vie, plus d’opposition possible entre salariés chômeurs et salariés précaires. Les chômeurs et les précaires qui se forment, utilisent et inventent mille machines productives, tous ceux-là ne reçoivent qu’une aumône misérable ou même carrément rien du tout en échange de leurs multiples implications dans une production de richesses qui
      ne se borne pas à la production de marchandises. Ils n’ont pas la chance de Lionel Jospin qui, lui, a bien eu droit à un salaire du Ministère des Affaires Étrangères de 1993 à 1997 alors qu’il était « en disponibilité ».
      Comme il l’a répondu à ses accusateurs le 20 mai à l’Assemblée Nationale, il a pu profiter de ces années « payé à ne rien faire » pour « agir et faire ».
      Curieusement, le Premier Ministre n’a pas songé à se définir alors comme « un assisté social » et a rejoint avec une spontanéité touchante les chômeurs, scolarisés et précaires qui réclament eux aussi la reconnaissance des formes de production hors-emploi dont ils sont les acteurs

    • Il y a une véritable enquête de fond dans l’article que j’ai mis en lien pour comprendre le fonctionnement et les imbrications de ce réseau, et je pense qu’elle serait à poursuivre pour comprendre les intersections qui lient les tenants du pouvoir politique, de gauche à droite et plus.
      Finalement si tu mets la date de la corruption de la gauche à partir de 1981, ça correspond à l’avènement au trône du mythe_errant, donc dès que la gauche au socialisme recomposé arrive au pouvoir elle se corrompt ? on doit surement pouvoir remonter plus loin historiquement.

  • A Christmas Drama - La vie est mal configurée
    http://david.monniaux.free.fr/dotclear/index.php/post/2014/12/09/A-Christmas-Drama

    En France, des collectivités locales installent à leur siège (Hôtel de Ville, Conseil Général) des crèches de Noël. Certains s’y opposent, et ont d’ailleurs eu gain de cause auprès de la justice administrative. D’autres considèrent qu’il s’agit là non plus de laïcité, mais d’une sorte de laïcisme totalitaire visant rien de moins que couper la France de ses racines chrétiennes. Une polémique assez oiseuse s’ensuit — je dis oiseuse, car tout ceci me semble bien éloigné des grands problèmes de la France et du Monde. Toutefois, n’ayant pas de solution aux grands problèmes, je vais modestement tenter d’analyser ladite polémique.

    #laïcité #polémique #publicité