organization:conseil suprême des forces armées

  • Egypte, de la dictature militaire à la dictature religieuse ?, par Alain Gresh (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/11/GRESH/48350

    « Dimanche 12 août 2012, à 10 heures du matin, les deux principaux membres du Conseil suprême des forces armées (CSFA), M. Hussein Tantaoui, le ministre de la défense, et M. Sami Anan, le chef d’état-major, sont convoqués au palais présidentiel. Confinés dans une pièce sécurisée, ils ne peuvent même pas utiliser leur téléphone portable. Pendant ce temps, dans une pièce attenante, le président Mohamed Morsi fait prêter serment au nouveau ministre de la défense, le général Abdel Fatah Sissi. Quelques heures plus tôt, le Journal officiel a publié un décret annulant la déclaration constitutionnelle additionnelle adoptée entre les deux tours de l’élection présidentielle par le CSFA, qui s’octroyait plus de pouvoirs afin de se mettre à l’abri d’une victoire de M. Morsi. Puis le président rejoint les deux officiers supérieurs et leur annonce qu’ils ont été destitués. Leur stupeur le dispute à leur impuissance. »

  • Egypte : Le SCAF, l’ultime pilier ? (Global Voices)
    http://fr.globalvoicesonline.org/2011/11/03/86245

    En quelques jours, l’Egypte vient de connaître une succession d’événements : l’éminent blogueur égyptien Alaa Abd El Fattah mis en détention ; une nouvelle victime civile des procès militaires aurait été torturée à mort en prison ; les assassins de Khaled Saïd (l’affaire qui a allumé la révolution égyptienne) condamnés dernièrement à seulement sept ans d’emprisonnement ; et le Conseil Suprême des Forces Armées (SCAF) persiste à refuser la responsabilité du carnage du quartier Maspero en octobre. Ces différents incidents conduisent les blogueurs égyptiens à se demander si on est revenu à la case départ (...) Source : Global Voices