organization:cour des comptes

  • Les minima sociaux dans le viseur de la Cour des comptes
    http://www.rtl.fr/actu/economie/les-minima-sociaux-dans-le-viseur-de-la-cour-des-comptes-7780648787

    Regrouper les #minima_sociaux autour de trois grandes allocations, c’est une proposition de la Cour des comptes pour simplifier le système actuel. En effet, dans un référé rendu public le 26 novembre 2015, la juridiction financière présente cinq observations et recommandations, résultats d’une enquête sur les minima sociaux.

    Les « minima sociaux » sont 9 dispositifs regroupant le revenu de solidarité active (RSA), le revenu de solidarité outre-mer (RSO), l’allocation de solidarité spécifique (ASS), l’allocation transitoire de solidarité (ATS), l’allocation temporaire d’attente (ATA), l’allocation veuvage, l’allocation supplémentaire invalidité (ASI), l’allocation adulte handicapé (AAH) et l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA).

    Le coût des minima sociaux s’élèveront à 28 milliards d’euros en 2017

    La #Cour_des_comptes dresse un bilan "insatisfaisant en matière de lutte contre la #pauvreté et de #retour_à_l'emploi". Car les minima sociaux ne permettent pas aux #allocataires de sortir de la situation de pauvreté. Le rapport souligne notamment que le montant du RSA est inférieur au seuil de pauvreté [ça alors !] . Dès lors, la moitié des allocataires restent pauvres « en condition de vie ». Les bénéficiaires des minima sociaux trouvent d’ailleurs très rarement un emploi.

    De plus, le #taux_d'emploi des bénéficiaires des minima sociaux est très faible. Ils sont entre 14% et 17% selon le dispositif. À titre d’exemple, la Cour des comptes révèle que 88% des bénéficiaires du (RSA) perçoivent cette allocation depuis plus d’un an, et 52% d’entre eux depuis plus de trois ans. 

    La Cour des Comptes note aussi que les minima sociaux coûtent de plus en plus cher aux finances publiques . « En l’absence de #réformes, les projections disponibles suggèrent que ce coût devrait encore augmenter au cours des prochaines années pour atteindre 28 milliards d’euros en 2017 », précise le rapport. Les minima sociaux représentent un enjeu budgétaire majeur pour l’État qui se traduit déjà par des difficultés pour les départements, chargés du financement du RSA.

    Regrouper les minima sociaux autour de 3 allocations

    La Cour des comptes a notamment relevé des incohérences entre les dispositifs qui posent un problème d’équité et d’efficacité. Le système devrait permettre une meilleure articulation entre les prestations familiales, les #allocations_logements et l’ensemble des minima sociaux. Cette « gestion complexe pourrait être simplifiée et rendue plus économe », en arrêtant de les financer et de les gérer par des intervenants différents et baisser les coûts administratifs.

    En conclusion, la Cour des comptes propose un regroupement des minima sociaux autour de trois grandes allocations : le RSA, l’AAH et l’ASPA. Ainsi le RSA, constituerait l’allocation de solidarité de droit commun pour toutes les personnes n’ayant pas atteint l’âge légal de départ à la #retraite et dont l’objet serait le soutien au revenu et l’incitation à l’insertion sociale et professionnelle. L’AAH resterait une allocation de soutien au revenu intégrant la prise en compte des difficultés spécifiques liées au handicap . Et l’ASPA, résultant elle-même d’une unification des dispositifs du minimum vieillesse et qui n’appelle pas d’autre réforme que celle de certains paramètres de sa gestion.

    http://www.boursier.com/actualites/economie/la-cour-des-comptes-plaide-pour-une-rationnalisation-des-minimas-sociaux-2

    A l’inefficacité du système actuel, s’ajoute le manque d’#équité, selon la Cour. « D’un dispositif à l’autre, la variabilité des #ressources prises en compte pour liquider les droits des allocataires, des montants garantis et des conditions de majoration des allocations en fonction des configurations familiales, aboutit à une forte dispersion des montants moyens versés », explique-t-elle. Résultat : le dispositif manque de cohérence et de #lisibilité, « qui nuit à son efficacité ». (...)

    la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, [rentière] , rétorque que « chaque minimum social poursuit un ou plusieurs objectifs qui lui sont propres ». Elle rappelle par ailleurs qu’un travail de réforme a déjà été engagé, en particulier avec la #prime_d'activité qui remplacera au 1er janvier 2016 le RSA et la prime pour l’emploi. « Les pistes de #rationalisation plus large du paysage des minima sociaux formulées par la Cour nécessitent une évaluation fine des perdants et des gagnants », conclut la ministre.

    #guerre_aux_pauvres #activation_des_dépenses_passives #emploi #contrôle #austérité #plein_emploi_précaire (vers le)
    Vous êtes #Pauvres soyez #travailleurs_pauvres ou bien...
    #économie_punitive

  • #Pollution : les silences du bassin de Lacq - Aqui.fr
    http://www.aqui.fr/environnements/pollution-les-silences-du-bassin-de-lacq,11761.html

    Une surmortalité qui pose questionLe dernier point concerne la sécurité sanitaire. Des mesures ont été prises en Béarn pour surveiller et réduire les émissions de dioxyde de soufre et d’azote. Mais elles ont aussi montré que « la population est exposée à plus de 140 substances différentes et elles n’estiment pas les « éventuels effets cocktails » que tout cela peut provoquer.

    Pour la Cour des Comptes, cela ne relève pas du détail. Car une étude menée en 2002 par l’Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement (ISPED) de l’université de Bordeaux 2 a donné des résultats inquiétants.

    Ce travail concernait une période de trente ans (1968-1998). Il a révélé une surmortalité de 14% chez les moins de 65 ans dans la zone proche des installations industrielles .

    Les causes n’en étaient pas indiquées. C’est pourquoi une étude épidémiologique complémentaire a été préconisée à l’époque. « Cette recommandation n’a pas été suivie » remarquent les Sages. Tout comme ils constatent qu’aucun échange d’informations anonymes n’a été établi entre la médecine du travail et les services de santé publics, contrairement à ce que préconise le plan national travail santé.

  • Bonne grosse mauvaise foi dans la comparaison des « coûts » avec les autres pays. On fait les grands titres en mettant en avant les différence de dépenses publiques avec des pays du sud, avec leurs lycées moitié privatisés moitié gérés par l’Eglise. Ou encore avec le Royaume-Uni, où là encore l’état n’a qu’un faible rôle. Et on découpe le secondaire en petit bouts en ne comparant que ce qui nous arrange alors que la division des rôles entre collège et lycée peut être très différente d’un pays à l’autre, et que les dépense de la France dans ses collèges sont ridiculement basses par rapport à la quasi-intégralité des pays développés, un sous-investissement qu’il doit bien falloir compenser à un moment ou un autre de la scolarité.
    A part le cas étrange de la Finlande (qui a sans doute une explication spécifique) les dépenses de la France au lycée, d’après le tableau de la Cour des Comptes elle-même (qui a sans doute choisi les indicateurs qui l’arrangent le mieux, leur absence totale de neutralité étant plus que connue), par rapport aux autres pays du Nord se tiennent à quelques pourcents près. La France se retrouve à mi-chemin entre Etats-Unis et Allemagne, pour un lycée qu’on peut raisonnablement considérer comme supérieur à ces deux pays tant en niveau général qu’en accessibilité sociale.
    http://www.liberation.fr/politiques/2015/09/29/le-lyceen-francais-coute-tres-cher_1393267

  • La fabrique des études scientifiques
    http://information.tv5monde.com/info/la-fabrique-des-etudes-scientifiques-46677

    Très bonne synthèse.

    [...]

    #Conflits_d'intérêts

    Depuis plusieurs années, les liens d’#intérêts noués entre #scientifiques et #industriels sont également pointés du doigt, en particulier au sein des agences de #sécurité alimentaire. L’#EFSA (Autorité européenne de la sécurité des Aliments), par exemple, a essuyé de nombreuses critiques, entre autres, de la part du Parlement européen et de la Cour des Comptes européennes. Dans un rapport de 2012, cette dernière a mis en évidence"une gestion inappropriée des conflits d’intérêts" et a établi des liens directs entre certains #experts de l’agence et le monde de l’#industrie. Si, depuis, des efforts ont été réalisés, un rapport de l’ONG Corporate Europe Observatory (Observatoire de l’Europe des industrielle, CEO), publié fin 2013, a toutefois conclu que près de 60% des membres des groupes de travail de l’EFSA étaient en situation de conflit d’intérêts.

    [...]

    Dans un article du journal Le Monde, L’EFSA, souligne, pour sa part, que les scientifiques sans aucune relation avec l’industrie se font de plus en plus « rares »." Les #politiques européennes de recherche encouragent et parfois contraignent les chercheurs du #secteur_public à travailler avec le secteur privé pour financer leurs recherches et promouvoir le transfert du savoir et de ses applications ", explique-t-elle.

    Ce manque est-il dû au fait que les experts, membres du comité scientifique et des panels de l’EFSA, ne sont pas salariés de l’agence ? C’est en tout cas le point de vue de l’ONG CEO. « C’est une question importante que soulève le CEO, relève dans l’article l’ex eurodéputée centriste Corinne Lepage. Il est tout à fait anormal que l’expertise publique ne soit pas rémunérée, ni valorisée dans la carrière d’un scientifique. La situation actuelle conduit à se poser la question de l’intérêt qu’il peut y avoir à se porter candidat comme expert à l’EFSA. »

  • L’accord entre la Grèce et ses partenaires de l’eurogroupe oublie l’essentiel
    https://blogs.mediapart.fr/blog/jean-paul-baquiast/130715/laccord-entre-la-grece-et-ses-partenaires-de-leurogroupe-oublie-less

    De quel essentiel s’agit-il ? D’aider la Grèce à se doter d’une administration informatisée sans laquelle les bonnes intentions de réforme resteront lettre morte.

    En France, dès 1998, le plan d’ #informatisation de l’administration lancé par le gouvernement Jospin rendait systématiques les acquis informatiques déjà en place dans les grands ministères : informatisation de la fiscalité, informatisation de la perception des impôts et autres recettes budgétaires, informatisation de la dépense publique, avec notamment une informatisation complète de la passation et de l’exécution des marchés publics, informatisation enfin de la préparation et de la gestion des budgets.

    Au plan administratif, la plupart des ministères disposaient déjà, depuis des décennies sinon depuis le Ier Empire, d’une administration efficace, bien contrôlée, notamment par l’Inspection des finances et la Cour des Comptes, aussi honnête que possible grace à un sens de l’intérêt public répandu à tous les niveaux et enseigné comme une bible à l’Ecole Nationale d’Administration..

    Merci au site automatesintelligents.com d’aider le gouvernement grec dans cette situation difficile.

    • Ce zigoto a récemment écrit un livre, le paradoxe de sapiens, qui est présenté ainsi :

      Le Paradoxe du Sapiens propose une réponse surprenante à une question qui nous concerne tous : pourquoi les humains, capables de réalisations extraordinaires dans tous les domaines, se montrent-ils incapables de prévenir les catastrophes - catastrophes qui sont pourtant prévues et annoncées ? La faute en est-elle au développement devenu incontrôlable des technologies ? Est-ce au contraire que l’homme est resté en profondeur ce qu’étaient sans doute ses lointains ancêtres : des chasseurs-cueilleurs prédateurs et belliqueux ?

      Le Paradoxe du Sapiens répond autrement à cette question. Le livre raconte, avec des arguments scientifiques à la portée de tous, une histoire extraordinaire : comment des générations d’êtres nouveaux, des primates étroitement associés à des outils, ont depuis quelque deux millions d’années pris possession de la Terre en la transformant radicalement. L’histoire s’accélère aujourd’hui avec l’évolution rapide des technologies - notamment celles de l’artificialisation des outils et du vivant - et la place grandissante qu’elles occupent.

      Ce phénomène est généralement mal compris. On perçoit bien l’évolution technologique mais très mal celle des humains qui sont ’en symbiose’ avec les techniques ; techniques qui nous transforment profondément, tout autant, si ce n’est plus, que nous les transformons. De plus, avec l’illusion que l’intelligence humaine est potentiellement toute puissante, on ne voit pas que la coévolution du vivant et de la technique relève de la logique darwinienne stricte, résumée par le principe du hasard et de la sélection.

      L’auteur ne prétend pas prédire l’avenir. Un effondrement des civilisations telles que nous les connaissons peut très bien survenir à échéance de quelques décennies, mais, à l’inverse, avec le développement des réseaux de la communication intelligente, ce qu’il nomme une hyper-science pourrait peut-être apparaître. Elle renforcerait, au profit d’humains de plus en plus « augmentés », les capacités d’action collective rationnelles encore trop dispersées. Ce sera peut-être là un des nouveaux paradoxes de l’Homo sapiens de demain, associé aux outils du futur, s’il survit aux crises actuelles.

      #transhumanisme ?

      Et voici la présentation qu’il fait de lui-même :

      Institut d’Etudes Politiques de Paris, DES de Droit Public et d’Economie Politique.

      Ecole Nationale d’Administration 1960-1962

      A consacré sa carrière administrative aux technologies de l’information, au Ministère de l’Economie et des Finances, à la Délégation Générale à la recherche Scientifique et Technique, ainsi qu’au niveau interministériel (Délégation à l’informatique 1967-1973, Comité Interministériel de l’informatique (CIIBA), 1984-1995.

      A créé en 1995 le site web Admiroutes (www.admiroutes.asso.fr), non-officiel et bénévole, pour la modernisation des services publics par Internet, ainsi que l’association de la Loi de 1901 Admiroutes, qu’il préside.

      Co-fondateur et co-président de l’Association Automates Intelligents et co-rédacteur en chef du site www.automatesintelligents.com

      Membre du bureau de l’Association Pan-Europe France

  • Pôle emploi à l’épreuve du chômage de masse / Publications / Publications / Accueil / Cour des Comptes - Cour des comptes
    https://www.ccomptes.fr/Accueil/Publications/Publications/Pole-emploi-a-l-epreuve-du-chomage-de-masse

    La Cour des comptes rend public, le 2 juillet 2015, un rapport thématique consacré à Pôle emploi. Issu de la fusion en 2008 de l’ANPE et des Assédic, Pôle emploi est le plus gros opérateur de l’État, avec 53 000 agents, plus d’un millier d’agences et de points relais, 32 Md€ d’allocations et d’aides versées et 5 Md€ de budget. Entre janvier 2009 et janvier 2015, le nombre de personnes inscrites sur ses listes est passé de 3,9 millions à 6,2 millions, soit + 58 %. Pôle emploi se voit confier des missions exigeantes et connaît des résultats contrastés, avec des coûts croissants. (...)

    3 - Un #contrôle insuffisant de la recherche d’emploi
    La loi du 1er août 2008, adoptée quelques mois après la création de Pôle emploi, prévoit, parmi les droits et obligations des demandeurs d’emploi, que ceux-ci sont tenus « d’accomplir des actes positifs et répétés de recherche d’emploi » (article L 5411-6 du code du travail). En cas de manquement, les sanctions peuvent aller de 15 jours à six mois de #radiation.
    Il n’existe pas, au sein de Pôle emploi, d’organisation particulière pour effectuer le contrôle de la recherche d’emploi : celui-ci fait partie des missions des conseillers qui, en contrepartie de l’accompagnement des demandeurs d’emploi, doivent s’assurer que ceux-ci s’acquittent de leurs obligations.
    Le défaut de suivi des demandeurs d’emploi dans ce domaine a été mis en évidence par une étude menée en 2013 et 2014 par Pôle emploi. Cette enquête a relevé une #insuffisance_de_recherche_d’emploi dans 8 % à 35 % des cas dans les agences testées35. L’insuffisance de recherche d’emploi ne représentait pourtant en moyenne en 2013 que 2,5 % des cas de radiation, les radiations représentant elles-mêmes 11,5 % des sorties de liste de Pôle emploi. La convention tripartite 2015-2018 indique que Pôle emploi « améliorera sa capacité de contrôle de la recherche d’emploi (...) selon des modalités opérationnelles qui seront précisées courant 2015 ».
    De façon générale, le renoncement à toute norme précise de fréquence des entretiens est dommageable pour le service minimum à offrir aux demandeurs d’emploi. En abandonnant l’application d’une telle norme, Pôle emploi ne se donne pas non plus tous les moyens du contrôle de la recherche d’emploi. (...)

    CFTC L’intensification de l’accompagnement augmente la probabilité de sortir du chômage. Le coût de cette intensification se compense avec les économies d’indemnisation plus courte.

    L’OCDE appelle la France à davantage contrôler ses chômeurs
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021197548266-locde-appelle-la-france-a-davantage-controler-ses-chomeurs-113

    L’OCDE estime que, en l’état actuel, l’échelle des sanctions pour insuffisance de recherche d’emploi est « inadaptée » et leur mise en oeuvre « très difficile ».
    L’OCDE appelle la France à renforcer le contrôle des chômeurs ainsi qu’à veiller à un meilleur équilibre entre leur protection et les incitations au retour à l’emploi.

    #disponibilité #travail #chômeurs #activation_des_dépenses_passives #précarisation

    • « Un contrôle stigmatisant et criminalisant »
      http://www.humanite.fr/un-controle-stigmatisant-et-criminalisant-579174

      Après les Boers anti-uber, voici les Boers anti-chômeurs : à partir du mois d’août, 200 agents de Pôle Emploi feront la chasse aux chômeurs à temps plein. Le dernier comité central d’entreprise consacré au projet de généralisation du contrôle de la recherche d’emploi s’est bien tenu hier, malgré la mobilisation de militants au petit matin devant le siège de Pôle Emploi. « Les CRS sont venus et nous ont dégagé » témoigne Isabelle Rajao, conseillère Pôle Emploi et militante de Sud ayant répondue présente à l’appel partagé par les mouvements de précaires et chômeurs (AC ! agir ensemble contre le chômage, l’Apeis, le mouvement national des chômeurs et précaires, la coordination des intermittents et précaires d’Île-de-France) et des syndicats (Sud Culture, Sud Emploi, Snu Pôle Emploi). Le CCE a donc fini par s’ouvrir sous haute protection pour pouvoir définitivement entériner la décision du conseil d’administration de Pôle Emploi de redéployer 200 agents à temps plein pour contrôler « tous les demandeurs d’emploi ». (...)
      Associations et syndicats dénoncent un « contrôle stigmatisant et criminalisant » pour les chômeurs. « J’ai reçu un message pour ouvrir un compte sur Pôle Emploi et mettre mon CV en ligne, raconte Christophe, de la coordination des précaires d’Ile-de-France. J’y ai précisé que je cherchais un CDI dans l’édition. Quinze jours après, je recevais un message qui signalait que je n’avais reçu aucune offre et que je devais revoir mes paramètres… » Devra-t-il se chercher un nouveau métier ? Une situation qui pourra désormais être évaluée, voir jugée, par les agents contrôleurs de façon graduée. Avec une première radiation de quinze jours en cas « d’absence d’actes positifs et répétés de recherche d’emploi ». « C’est quoi une recherche inactive d’emploi ? s’offusque Pierre-Edouard Magnan du Mouvement national des chômeurs et précaires. Si une « possible insuffisance de recherche d’emploi » (IRE) est observée, un questionnaire sera envoyé au demandeur d’emploi. « C’est du marketing pour en faire des non-chômeurs, reprend Pierre-Edouard Magnan. On veut berner le demandeur d’emploi. » Parmis les questions posées : un QCM sur différentes fourchettes de nombre de CV envoyés, de candidatures effectuées, si le demandeur a des contraintes géographiques et si oui de quelle nature… Et tout cela sans contact direct avec un conseiller, qui puisse l’aider à répondre, à interpréter les questions. Celui-ci en effet ne sera pas du tout en relation avec le contrôleur. Et cela inquiète aussi les conseillers : « La personne va se retourner contre son conseiller, alerte Jacqueline Balsan du MNCP, puisque le contrôleur n’aura jamais de contact physique avec le chômeur. » D’ailleurs la direction elle-même de Pôle Emploi y a pensé… Dans son document présenté au CCE, elle précise « la sécurité au travail des conseillers en charge du dispositif de contrôle mais plus largement de tous les agents en contact avec le public fera l’objet d’une attention soutenue dans le cadre du projet par des actions de prévention ». Une précision qui ne rassure pas syndicats et associations qui préféreraient un accompagnement à visage humain, une prise en charge plus adaptée et non des processus informatiques démultipliés et la fermeture des accueils au public. Car en effet dès septembre, Pôle Emploi a décidé d’une autre nouveauté : réduire de quinze heures les ouvertures de ces sites au public, libre et gratuit. Les portes ne seront plus ouvertes que vingt heures par semaine.

      Toulouse, Intermittents, chômeurs, précaires contre les contrôles
      http://www.ladepeche.fr/article/2015/07/10/2141294-pole-emploi-intermittents-chomeurs-precaires-contre-les-controles.

      Chômeurs, intermittents du spectacle, précaires ont constitué, hier, un collectif pour dire non à « l’intensification du contrôle de la recherche d’emploi ». Les manifestants se sont rassemblés devant l’agence Pôle emploi occitane à Toulouse pour dénoncer le déploiement de 200 conseillers Pôle emploi pour contrôler les chômeurs sur le plan de la recherche d’un travail.

    • Pôle emploi veut que les chômeurs se contrôlent eux-mêmes : « Le contrôle pousse les chômeurs à accepter des emplois de faible qualité »
      http://www.liberation.fr/economie/2015/07/11/le-controle-pousse-les-chomeurs-a-accepter-des-emplois-de-faible-qualite_

      Sociologue au Centre d’études de l’emploi, Jean-Marie Pillon revient sur la politique de lutte contre la fraude déployée par Pôle emploi. Pointée du doigt par l’OCDE et la Cour des comptes, cette dernière sera renforcée à compter du mois d’août. (...)

      il y a le risque d’une stigmatisation des populations les plus précaires, c’est-à-dire les personnes bénéficiant du Revenu de solidarité active (RSA), de l’Allocation de solidarité spécifique (ASS) ou en fin de droits à l’indemnisation chômage. Parce qu’ils sont plus nombreux, ces allocataires déjà très fragilisés risquent d’être les plus faciles à identifier dès lors qu’ils ne respecteront pas à la lettre les règles relatives à la recherche d’emploi. A l’inverse, les cadres qui sont moins nombreux et organisent leur chômage en utilisant des techniques moins récurrentes seront moins facilement identifiables.

  • La formation continue (à poser problème) (L’instit’humeurs)
    http://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2015/04/19/la-formation-continue-a-poser-probleme.html

    Cette semaine la Cour des Comptes a sorti le carton rouge pour le ministère de l’éducation nationale : dans un référé de 6 pages, la Cour des Comptes résume parfaitement tous les manques et les dysfonctionnements de la formation continue des enseignants, constatés au quotidien sur le terrain.
    […]
    Ce semble être une habitude très française, de réformer l’école sans former les enseignants. Au primaire, on doit enseigner l’anglais sans avoir été formés, on doit enseigner l’informatique (et bientôt le code) sans avoir été formés, on accueille des élèves à « besoins spécifiques » (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, troubles envahissant du développement, autisme, etc…) sans avoir été formés…

    Le monde tourne, de plus en plus vite, la société change à grande vitesse, la technologie évolue très rapidement, les sciences de l’éducation avancent et la recherche scientifique avec, mais tout ceci sans nous enseignants, qui restons enkystés dans nos classes, alors que nous serions tellement preneurs d’une formation de qualité.

    A ce besoin de formation, ces envies d’évolution, il est trop souvent répliqué que tout enseignant a l’obligation de mettre à jour ses compétences, de se former à tout ce qui pourra aider son enseignement. Sauf que l’auto-formation a ses limites, on ne peut décemment pas fonder une politique nationale d’éducation sur la capacité de chaque enseignant à se débrouiller seul, à amender dans le désert son enseignement année après année.

    #éducation #enseignants #formation_continue #système_scolaire

  • Avec « Vive la radio », Radio France tient son podcast de grève
    http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2015/03/31/avec-vive-la-radio-radio-france-tient-son-podcast-de-greve_1232013

    L’émission spéciale est un shoot de plus d’une heure, indispensable pour les auditeurs en manque et ceux qui ne comprendraient pas les raisons d’une grève qui entre dans son treizième jour.

    #Radio_France #SPARF

  • Le ministère de l’Ecologie réfute catégoriquement le rapport critique de la Cour des comptes sur les Agences de l’eau
    http://www.eauxglacees.com/Le-ministere-de-l-Ecologie-refute

    La publication de “l’insertion” de la Cour des comptes sur les dysfonctionnements majeurs des six Agences de l’eau françaises, qu’elle a auditées pour la période de 2007 à 2013, analyse qu’elle a rendu publique lors de la présentation de son rapport annuel le 11 février 2015, outre les critiques accablantes formulées, a suscité deux phénomènes aussi inquiétants que caractéristiques. Un déni forcené opposé à la Cour par la ministre de l’Ecologie dans sa réponse écrite aux observations de la Cour des Comptes, (...)

  • BILAN CARBONE DES LGV - Travail de synthèse et brèves remarques du CADE - Ustaritz Défendre l’ Environnement
    http://ni-ici-ni-ailleurs.over-blog.com/2014/11/bilan-carbone-des-lgv-travail-de-synthese-et-breves-re

    Rappelez-vous le fameux document extraordinaire de l’ADEME intitulé : "1er Bilan Carbone® ferroviaire global, La Ligne à Grande Vitesse Rhin-Rhône au service d’une Europe durable" dans lequel RFF était arrivé à la conclusion que le développement de la LGV Rhin-Rhône allait être carbone positive après 12 ans d’exploitation.

    Cette conclusion était basée sur les hypothèses suivantes.

    A la page 11 on pouvait lire : "Le mix énergétique retenu pour les évaluations est celui de la France, avec une évolution prospective sur la période 2012 – 2042 basée sur les hypothèses suivantes :

    • passage progressif de 80 geCO2/kWh en 2007 à 60 geCO2/kWh en 2020 (prévision RTE) ;

    • passage progressif de 60 geCO2/kWh en 2020 à 50 geCO2/kWh en 2050 (prévision ADEME)."

    puis à la page 12 :

    "En moyenne, 1,2 million de personnes devraient être détournées annuellement de la route et de l’air grâce à la nouvelle offre TGV Rhin-Rhône. Pour les reports de la route, les émissions ont été évaluées en considérant une amélioration carbone du parc de véhicules français, selon les hypothèses suivantes :

    • 145 g CO2/km et 2,2 passagers/véhicule.km en 2007 ;

    • 107 g CO2/km et 2,5 passagers/véhicule.km en 2020 ;

    • 91 g CO2/km et 2,7 passagers/véhicule.km en 2050.

    Pour le report air-fer, le scénario étudié projette le facteur d’émission par passager.km sur la période 2012-2042, à partir du calculateur DGAC pour 2009 et des extrapolations de l’ADEME pour 2020 et 2040 :

    • 301 g CO2/passager.km en 2009 ;

    • 240 g CO2/passager.km en 2020 ;

    • 150 g CO2/passager.km en 2040."

    En ayant accepté toutes les hypothèses de l’ADEME et RFF on pouvait donc croire à ce bilan carbone favorable à la construction de cette LGV.

    Or, le dernier rapport de la Cour des Comptes, qui confirme en tous points les travaux du CADE, nous apprend également que le contenu en CO2 de l’électricité utilisé pour calculer ce facteur d’émission est fixé par un décret et un guide méthodologique[1] de 2012 : 53 gCO2/kWh pour les kilomètres réalisés en France, mais 420 gCO2/kWh en Europe.

    Bien que la propulsion à base d’électricité soit parfois considérée comme non émettrice en CO2, elle est en fait aussi « propre » que peut l’être la production de l’électricité qui l’alimente. Or, du fait de la prépondérance de sa production nucléaire et hydroélectrique, l’électricité délivrée par EDF en France est exceptionnellement peu émettrice, (45 gCO2/kWh), comparée à la plupart des producteurs européens.

    Mais bien que la SNCF puisse s’approvisionner en base chez EDF, elle s’approvisionne aussi sur le marché.

    Dès lors, une approche à partir des valeurs spécifiques d’émission par fournisseur d’électricité, tel que réalisée dans d’autres pays, donnerait mécaniquement des émissions de CO2 nettement plus élevées.

    Le guide méthodologique du MEDDE considère que les raisons de ne pas suivre cette approche par fournisseur correspondent à des difficultés concrètes, à la fois pour définir la procédure de calcul et pour rassembler les données nécessaires : origine difficile à établir de l’électricité consommée, les fournisseurs étant aussi bien producteurs que revendeurs.

    Il n’en reste pas moins que l’électricité provenant de fournisseurs autres qu’EDF implique bien des émissions supérieures de CO2, probablement ailleurs qu’en France. Considérant toutefois la difficulté pratique du calcul, il paraîtrait raisonnable d’utiliser un intervalle de confiance plutôt qu’une valeur unique. C’est bien ce qu’avait fait l’ADEME dans l’étude de 2008[2], avec un facteur d’émission qui variait de 48 à 101,7 g CO2/kWh.

    Alors, voilà que même sur ce chapitre, en ayant caché ses méthodes de calcul détaillé, RFF n’est pas encore crédible.

    Deuxième remarque

    N’ayant pas voulu connaitre l’étude de 2009, de Jan-Eric Nilsson et Roger Pyddoke concluant que la grande vitesse était une politique climatique erronée , l’évaluation environnementale du SNIT montre que le gain en émission de gaz à effet de serre de l’ensemble des projets, LGV incluses et représentantes 43% de l’ensemble des projets, est minime par rapport au niveau des investissements :

    de 2 à 3 MteqCO2 évités par an, soit 150 MteqCO2 évités sur les 50 ans de durée de vie des infrastructures, pour un investissement dépassant 240 Md€.

    Soit 32 € la tonne de CO2 évitée par an alors le cours moyen du droit d’émission est autour de 5€.

    Ceci est d’autant plus grave que, comme le rappelle la Cour des Comptes, l’État, jusqu’en 2013, considérait que les projets de LGV étaient réalisés à 50 % pour lutter contre le réchauffement climatique.

    Troisième remarque

    Nous savons tous, maintenant, que, l’exemple de la LGV Rhin-Rhône l’ayant démontré, la durée d’amortissement de 30 ans des infrastructures est sujette à caution car différents travaux ont été nécessaires sur cette ligne aussi bien au niveau du ballast que des infrastructures aériennes, ceci avant la fin de la période de 30 ans.

    Ceci est à garder en tête quand RFF annonce 50 ans dans le dossier de l’enquête publique actuelle.

    [1] Information CO2 des prestations de transport, Application de l’article L. 1431-3 du code des transports, décembre 2012.

    [2] ADEME, Efficacités énergétique et environnementale des modes de transports, 2008.

    #gpii #greenwashing #autodéfense_intellectuelle

  • Je dénonce la misère des chercheurs publics Français – Isabelle Attard
    http://isabelleattard.fr/blog/2014/10/je-denonce-la-misere-des-chercheurs-publics-francais

    « L’argent est disponible, il est attribué au Crédit Impôt Recherche. La Cour des Comptes a conclu : c’est une niche fiscale inefficace. Nous pourrions en faire un outil au service des PME, notamment par un plafonnement pour limiter l’effet d’aubaine des multinationales. Les élus socialistes le réclamaient jusqu’en 2012, c’est ce que nous continuons d’exiger depuis. Aujourd’hui, nous finançons la recherche privée quelle qu’elle soit, et la recherche publique est restreinte à la recherche appliquée, par les priorités fixées par votre ministère. C’est l’inverse qu’il faudrait faire ! »

    #public

  • Enfin une bonne nouvelle : le trou de la Sécu n’existe pas
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article693

    Officiellement en 2013, d’après le tout dernier rapport de la Cour des Comptes (17 sept. 2014), le « trou de la sécu » (régime général et fonds de solidarité vieillesse) a atteint 16 Md€. Ce même rapport affirme que « Le montant [de la fraude patronale] largement sous-estimé, pourrait avoir atteint 20 à 25 Md€ en 2012 ».

    Si des 20 à 25 Md€ qui auraient dû entrer dans les caisses, on soustrait le « trou », soit 16 Md€, ça ne fait pas un déficit, ça fait même l’inverse  : un surplus de 4 à 9 Md€. La Sécu n’est donc pas en « déficit structurel » comme le pouvoir le dit. Elle est victime d’une escroquerie permanente, en bande organisée, commise par le patronat. Ce n’est pas du tout la même chose. Ce n’est pas nous qui nous soignons trop, c’est eux qui nous volent  !

    Comme l’écrit Le Monde, « Résoudre la fraude aux prélèvements permettrait donc de résorber immédiatement le déficit ». Oui, mais cette conclusion évidente, il faut aller la chercher bien loin, en page 9, au détour d’un paragraphe. Voici bien de la discrétion  ! D’autres médias n’ont même pas donné l’information ou l’ont passée dans le flot de commentaires. Les députés et sénateurs, si prompts à légiférer contre nos libertés, ne se précipitent pas non plus : aucune mesure spéciale d’urgence n’est en vue  ! Même chose du côté des syndicats dits représentatifs : vous ne croyez pas que ça justifierait, pour le moins, une grande journée d’action en défense de la Sécu ? Quant au Front National, si proche du « peuple » à ce qu’il dit, nous ne l’avons pas entendu non plus faire du foin. Serait-il encore plus proche des patrons-escrocs ?

    Tant d’indifférence de tous les « responsables » (politiques, médiatiques, syndicaux) démontre une chose : ils ont l’intention de continuer à faire peser l’effort sur nous et sur nous seuls, et pas du tout de s’en prendre au patronat avec la vigueur qu’une telle escroquerie justifierait.

    En ces temps ou l’on a tant parlé de l’Écosse, une chose est maintenant claire  : chiffres à la main, le trou de la Sécu n’existe pas plus que le monstre du Loch Ness  ! 

    Réf. : https://www.ccomptes.fr/Actualites/A-la-une/La-securite-sociale Le Monde cité est celui daté du 18 septembre 2014.

    #Anarchosyndicalisme ! n°141

  • Des biens de l’Elysée retrouvés... en vente sur eBay ! | Planet
    http://www.planet.fr/politique-des-biens-de-lelysee-retrouves-en-vente-sur-ebay.670038.29334.html

    Courant juillet, un rapport de la Cour des Comptes faisait état de la disparition de 32 oeuvres ainsi que de 625 meubles des murs de l’Elysée. Certains d’entres eux ont cependant été retrouvés il y a quelques jours... en vente sur eBay !
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    Le 15 juillet dernier, la Cour des Comptes avait publié un rapport concernant la gestion de l’Elysée. Dans celui-ci, elle faisait part de son inquiétude face aux étranges disparitions de 32 oeuvres appartenant aux musées nationaux et de 625 meubles de la collection du Mobilier national.

    Mais tous ces objets perdus ne le sont peut-être pas pour tout le monde. Dans l’édition du vendredi 1er août du Figaro, on apprend effectivement que certains d’entre-eux ont été retrouvés. Ils auraient été repérés par le ministère de l’Intérieur... en vente sur Internet !

    A lire aussi : Nicolas Sarkozy : quand ses chiens saccageaient le mobilier de l’Elysée

    « C’est la pagaille »
    "De son côté, le ministère de l’Intérieur a repéré, sur eBay, des objets de la manufacture de Sèvres, issus de l’Élysée : un attaché militaire, en poste dans les années 1950, avait pris l’habitude de les offrir. Cinquante ans plus tard, des assiettes ont donc refait surface", a écrit le journal. La Cour des Comptes espererait donc désormais remettre de l’ordre dans toute cette histoire afin de préserver le patrimoine national. De ce fait, le ministère de la Culture pousse les locataires de l’Elysée à porter plainte pour ces disparitions afin de les répertorier dans un catalogue de recherches en ligne appelé « Sherlock ».....

    #Élysée
    #Cour_des_Comptes
    #mobiliers
    #disparitions
    #vente
    #eBay ( vente )
    #voyous

  • Humeur de Loup du Mercredi 18 juin 2014 : Dette française- There is no alternative ! Par Bruno Bertez | Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
    http://leblogalupus.com/2014/06/18/humeur-de-loup-du-mercredi-18-juin-2014-dette-francaise-there-is-no-al

    Migaud premier Président de la Cour des Comptes : « Il faut être attentif à la dette française, elle est supérieure à la dette des pays de la zone euro ».
    Passons sur la formulation maladroite voire trompeuse- la dette française n’est pas supérieure à celle des pays de la zone euro, cela est faux et en plus ne veut rien dire- mais attardons nous sur le sens de ses propos.

    Ce serait le montant ou le ratio de dette qui serait le critère pour juger de la dette !

    Nous dirons à Migaud qu’il se trompe de monde, il en est resté à l’époque de Raymond Barre.

    Au Japon, la dette est de 222% du GDP et le taux est de 0.6% soit la moitié du taux français ! La dette française est de moins de 100% du GDP. Le monde n’apprécie pas la dette en fonction des critères d’antan Monsieur Migaud, la valeur intrinsèque de la dette est passée au second voire au troisième plan, ce qui compte ce sont les différentiels de taux. Et la dette française est attractive. Nous sommes dans le relatif, nous sommes dans un monde carry.Au Japon, la dette est de 222% du GDP et le taux est de 0.6% soit la moitié du taux français ! La dette française est de moins de 100% du GDP. Le monde n’apprécie pas la dette en fonction des critères d’antan Monsieur Migaud, la valeur intrinsèque de la dette est passée au second voire au troisième plan, ce qui compte ce sont les différentiels de taux. Et la dette française est attractive. Nous sommes dans le relatif, nous sommes dans un monde carry........

    #économie
    #dette
    #France
    #Migaud premier Président de la Cour des Comptes

    => «  la dette française n’est pas supérieure à celle des pays de la zone euro, cela est faux et en plus ne veut rien dire .... »

    • C’est à l’horizon 2025 qu’EDF prévoit de mener son programme de « Grand carénage ». Au total, 55 milliards d’euros seront engagés dans les travaux de maintenance et de modernisation des 58 réacteurs français. L’objectif étant de prolonger leur durée de vie, au-delà de la limite de 40 ans initialement fixée au moment de leur conception.

      Le rapport de la Cour des Comptes pointe aussi du doigt les futures dépenses de maintenance. Après une augmentation de 118 %, elles devraient continuer à croitre pour peser 3,7milliards d’euros par an en moyenne entre 2011 et 2025. En 2010, elles pesaient 1,7 milliard d’euros.

      Alors que les Européens s’interrogent sur le modèle énergétique à adopter à l’échelle de l’UE, les prévisions de hausse du coût de production de l’#énergie #nucléaire pour les années à venir font plutôt pencher la balance contre ce modèle.

    • Il faut en finir avec le nucléaire selon l’eurodéputée EELV, qui précise que le nucléaire est un puits sans fond, dont les dépenses de maintenances ne cesseront d’augmenter dans les années qui viennent.

      « La Cour des comptes précise d’ailleurs que les évaluations d’investissement par EDF pour maintenir un niveau de sûreté convenable sont irréalistes et gage plutôt pour 110 milliards d’euros nécessaires au grand carénage. Et que dire des coûts supplémentaires dans le cas où l’Autorité de sûreté nucléaire acceptait la prolongation de certaines centrales, sous couvert d’investissements conséquents. La rente nucléaire est belle et bien un trompe-l’œil cachant un gouffre sans fond » s’inquiète Michèle Rivasi.

    • Tiens, ce week-end, suis tombée sur un vieux plagiat de libé des anti-nucléaires avec A. Jacquard en couverture qui y écrit « Le nucléaire organise le suicide de l’humanité » … Je le scanne bientôt, promis.

  • Le #Parti_Pirate défend les droits des auteurs ! | Alexis Kraland
    http://www.huffingtonpost.fr/alexis-kraland/le-parti-pirate-defend-le_b_5379443.html

    Annotations :

    Introduit en 1710, le droit d’auteur devait protéger les artistes de l’exploitation commerciale qui pourrait être faite de leurs œuvres à leur insu, leur accordant un monopole commercial de 14 ans − renouvelable une fois. Lorsque quelqu’un achète un produit culturel sur une plateforme labélisée « offre légale », seule une maigre partie des fonds récoltés est transmise à l’auteur, le reste disparaissant malencontreusement dans des montages financiers corporatistes orchestrés par SACEM & Cie. Montages que la Cour des Comptes critique ouvertement. Ainsi, seul un très faible pourcentage de la somme déboursée est reversée aux artistes. Par exemple, pour une chanson (...)

    #droits_d'auteurs #revenus_garantis #piratage #Alternatives

    • L’idée, par exemple, d’une #licence_globale avait fait son chemin au Parti Socialiste, lorsqu’il était dans l’opposition. Cette licence globale permettrait de poser les briques d’un droit d’auteur adapté. (...) Pourtant, ce n’est pas aller assez loin que de proposer un si fin pansement pour un problème social bien plus grand.

      La question de fond est en effet de savoir comment faire en sorte que les personnes pratiquant des activités non-salariées puissent obtenir reconnaissance et rétribution pour leur contribution aux biens communs. Cela concerne aussi bien les artistes, que les développeurs de #logiciels_libres, les contributeurs à Wikipedia, ou encore les bénévoles (...)

      Un #revenu_de_base inconditionnel, versé de la naissance à la mort et couvrant les besoins primaires (logement, nourriture, habillement), formerait à ce titre un changement de paradigme intéressant. Chacun⋅e serait ainsi libre de mener sa vie comme il/elle l’entend et par exemple d’avoir une activité salariée lui assurant un plus grand revenu, ou bien au contraire de consacrer sa vie entière à sa passion (...)

    • « Paradoxalement, les études sur le partage de la culture s’accordent sur un point : le partage − ou piratage, comme vous préférez − des œuvres culturelles est en fait extrêmement positif pour l’industie culturelle. Même les études de la HADOPI reconnaissent que le partage ne nuit pas à l’industrie culturelle. »
      Les choses sont plus compliquées et le partipirate nous promet un avenir « Verts », ils devraient bientôt avoir leur ministre au ps. Non seulement le net ne représente pas un danger pour les majors mais la centralisation que représente le téléchargement direct,les réseaux sociaux est une arme absolue.
      Je renvois sur le site de Thierry Crouzet :
      Le Net rend plus con que la TV http://blog.tcrouzet.com/2014/03/07/le-net-rend-plus-con-que-la-tv
      « Aujourd’hui, le bruit médiatique est si intense que seules les stars réussissent à se faire entendre notoirement. Quelques roturiers arrivent encore à percer, mais juste pour entretenir un espoir statistiquement vain. Les gagnants écrasent désormais non seulement les perdants mais aussi tous ceux qui ne sont pas superstars. La situation est même pire qu’avant l’ouverture du Net au grand public. Qu’est-ce qui a foiré ?

      La réponse est simple. À l’origine, le Net était décentralisé. Google est depuis devenu le seul point d’accès de cette galaxie, déclenchant une bataille pour le référencement que seuls les géants peuvent se payer. Plus Google grossit, plus les petits sites perdent en visibilité relative. Alors ont émergé les grands réseaux sociaux, avec leur volonté d’avaler tout le Web et de nous enfermer dans des échanges statistiquement futiles. Résultat : le marché de la culture n’a cessé de se massifier, bien au-delà de ce que nous avait réservé la TV. Nous sommes devenus statistiquement, je répète volontairement, des consommateurs mimétiques. C’est au moment où l’humanité à le plus besoin d’intelligence collective, au moment où elle se dote de l’outil pour la déployer à une échelle inégalée, qu’elle s’enferme dans quelques cavernes étouffantes.

      Il existe certes des villages, mais trop dispersés, trop dilués dans la masse pour peser sur le cours de l’histoire. »

      Mot clé Long trail : http://blog.tcrouzet.com/tag/long-tail

      Et l’incontournable S.I.Lex :Le contrecoup le plus négatif de la guerre au partage et son véritable objectif
      http://scinfolex.com/2014/03/08/le-contrecoup-le-plus-negatif-de-la-guerre-au-partage-et-son-veritable-ob

  • Leaks : Rapport de la Cour des Comptes n°27 : censure et manque d’approfondissement ? Le cas des concessions pétrolières… | Nawaat - Tunisia
    http://nawaat.org/portail/2014/05/15/leaks-rapport-de-la-cour-des-comptes-n27-censure-et-manque-dapprofondissemen

    Dans la nouvelle constitution, l’article 117 oblige la Cour des comptes à publier ses rapports. Cela est renforcé par l’article 37 qui porte sur le droit de l’accès à l’information. Devant ces nouveaux principes qui ont été introduits dans le droit constitutionnel tunisien, il serait pertinent de se demander, si les différentes versions du rapport de la Cour des comptes devraient être publiées. Le recours au décret-loi 41 sur l’accès à l’information, ainsi que le fuitage de documents seraient, certes, des solutions provisoires pour le citoyen tunisien qui voudrait accéder aux détails des observations de la Cour. Mais une publication proactive de ces documents serait une vraie preuve de changement de mentalité de l’administration tunisienne. Vu que le premier président de la Cour des comptes est membre de la commission provisoire gardienne de l’application de la nouvelle constitution, il serait encore plus choquant de voir que la Cour des comptes trouve des réticences à adopter les principes de base de la bonne gouvernance et de la transparence.

    Les nouveaux principes apportés par l’article 10 de la constitution tels que la lutte contre l’évasion fiscale, le respect de la souveraineté de l’Etat, le respect des priorités de l’économie nationale en dépensant l’argent public constituent un autre défi pour la Cour des comptes. Devant la complexité des pratiques auxquelles font recours les esprits malsains qui profitent de l’argent public, la Cour des comptes est appelée à faire un pas en avant en terme d’expertise et de bienveillance.

    #transparence #corruption #Tunisie #pétrole #gaz

  • Tunisie : la Cour des Comptes manifeste son indépendance face à sa mise en cause par la ministre de l’Industrie
    Tunis : La Cour des comptes réagit aux propos de Kamel Bennaceur - L’Economiste Maghrébin
    http://www.leconomistemaghrebin.com/2014/04/29/tunis-cour-comptes-reagit-propos-kamel-bennaceur

    Suite aux déclarations du ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Kamel Bennaceur, publiées au journal électronique de « L’Economiste Maghrébin » le 23 avril 2014 concernant le Rapport de la Cour des Comptes sur le secteur du gaz naturel inséré dans son 27e rapport général annuel, considérant que le rapport relatif au gaz naturel « n’est pas mis à jour et a été publié sans avoir pris en considération l’avis, ni les réponses du ministère et de ses directions », la Cour a apporté les précisions suivantes :

    Tout d’abord, les observations de la Cour des comptes consignées dans son rapport sur le secteur du gaz naturel sont la résultante de ses travaux de contrôle couvrant principalement la période 2007-2010. Ces travaux ont été effectués selon les procédures légales et les normes internationales définies par l’Organisation Internationale des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques (INTOSAI). Ils ont été menés suivant la procédure contradictoire conformément à la loi n°68-8 du 8 mars 1968 portant organisation de la Cour des comptes, telle qu’elle a été modifiée et complétée par loi organique n° 2008-3 du 29 janvier 2008. En effet, la Cour a accordé à la partie vérifiée le délai maximum de deux mois prévu par ladite loi pour lui permettre de formuler ses réponses sur les observations préliminaires.

    #Tunisie #corruption #pétrole #énergie

  • Le sarcasme de mauvais goût de Kamel Bennaceur et Wided Bouchamaoui face à la corruption dans le secteur pétrolier | Nawaat - Tunisia
    http://nawaat.org/portail/2014/04/27/le-sarcasme-de-mauvais-gout-de-kamel-bennaceur-et-wided-bouchamaoui-face-a-l

    Jusqu’à maintenant, deux rapports officiels ont prouvé que la corruption est un phénomène qui ronge le secteur de l’énergie en Tunisie. Il s’agit du rapport de la Commission Nationale d’Investigation sur la Corruption et la Malversation et du rapport de la Cour des Comptes.
    [...]
    Il est donc, aujourd’hui, absurde de nier l’ampleur de la corruption dans le secteur. Comme nous le disions, en plus de ce rapport de la Commission Nationale d’Investigation sur la Corruption et la Malversation, la Cour des Comptes a aussi publié, au mois de décembre 2012, un rapport sur la mauvaise gouvernance du secteur de l’énergie. Cette fois, le document publié sur le site officiel de la Cour des Comptes dépassait les 40 pages. Les opérations de contrôle effectuées par la Cour des Comptes ont permis de relever plusieurs défaillances dans le secteur du gaz. En plus, les conseillers de la Cour des Comptes ont été auditionnés, au début du mois d’avril 2013, par la commission de l’énergie et des secteurs productifs de l’ANC. Ils ont témoigné de la gravité des pratiques dans le secteur de l’énergie. C’est grâce à leur aide que les députés ont pu trancher, quant au renouvellement du permis Zarat, actuellement détenu par PA Resources, et détenu auparavant par les Bouchamaoui.

    #Tunisie #énergie #pétrole #gaz #corruption

  • CIP-IDF > Cour des comptes occupée, la Cour des comptes nous doit des comptes
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6879

    Ce jeudi 13 mars 2014, à l’appel de la Coordination des #Intermittents et #Précaires, la CGT Spectacle, de la CGT Interim, Sud Culture, Sud Interim, AC !, CNT, SIPM-CSRP et du SYNDEAC, une centaine de #chômeurs et salariés précaires, intermittents et #intérimaires, ont mené des actions dans le cadre des négociations de la nouvelle convention UNEDIC.

    Après avoir déployé sur la façade de l’église de la Madeleine une banderole réclamant des droits nouveaux pour les salariés précaires, nous avons occupé les locaux de la Cour des Comptes.

    Depuis des années, la Cour des Comptes produit des rapports à charge sur les droits des demandeurs d’emploi, relevant notamment des annexes spécifiques. Ces rapports, orientés politiquement, stigmatisent systématiquement les droits à indemnisation des précaires.

    Voir, par exemple : À propos d’un récent rapport de la Cour des comptes qui attaque l’intermittence - Sonore et trébuchant, http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6031

    En septembre 2013, un référé de la Cour des Comptes admet pour la première fois que « l’évolution du marché du travail, marqué par une augmentation de la part des emplois courts et une diminution des emplois longs, exerce de ce fait un effet défavorable sur l’équilibre global du système d’indemnisation » .
    Mais, dans le même rapport, la partie sur les régimes spécifiques (contrats courts, CDD, activité réduite, annexe 4 intérimaires, annexes 8 et 10 intermittents) rédigée par Michel de Virville - ancien président de l’UNEDIC au nom du MEDEF - continue d’affirmer que ces régimes sont responsables du déficit global de l’UNEDIC, préconise de réduire les droits des plus précaires et remettre en cause la solidarité interprofessionnelle. Ce double discours porté par ledit référé amène le patronat à ne reprendre que la seconde partie pour demander la fin de tous les droits spécifiques, pourtant liés aux pratiques d’emploi des différents secteurs d’activité.

    Nous réfutons les chiffres avancés, dont les sources sont Pôle Emploi et l’UNEDIC, et l’analyse qui en est faite. Nous demandons une expertise des comptes de l’UNEDIC pour faire toute la transparence sur l’organisation de l’indemnisation des chômeurs. (…)

    Savants, experts, journalistes, de nouveaux prêtres pour un nouveau troupeau ? Le cas de l’intermittence.
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5507

    NB : le pdt de la Cour des comptes est le #socialiste #Didier_Migaud

  • Les aides européennes à Gaza épinglées | euronews, Europe
    http://fr.euronews.com/2013/12/11/les-aides-europeennes-a-gaza-epinglees
    http://www.youtube.com/watch?v=2mXFmFRjoOU


    L’Union européenne doit cesser de payer les fonctionnaires palestiniens de la bande de Gaza qui ne travaillent pas. Cet appel cinglant, c’est celui de la Cour des Comptes de l’Union européenne. D’après son rapport, 24% des fonctionnaires de l‘éducation et 22% de ceux des services de santé ne sont pas actifs et sont payés en partie grâce aux aides européennes.

    et l’Union européenne se demande pourquoi « ces employés financés par l’Europe sont souvent empêchés de faire leur travail » ?
    – Le hamas vous dis-je
    – mais l’occupation israélienne ?
    – Justement le Hamas
    – Les tirs de l’aviation israélienne ?
    – le Hamas
    – les tirs de la marine israélienne sur les pêcheurs ?
    – le Hamas !
    #israël #palestine #occupation #colonisation

  • Crédit d’impôt recherche: la gabegie
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/09/cr%C3%A9dit-dimp%C3%B4t-recherche-la-gabegie.html

    Le rapport de la Cour des Comptes sur le crédit d’impôt recherche confirme amplement les critiques de sa réforme par Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse. Il pose surtout de graves questions sur la véracité des élements donnés par le gouvernement aux Députés et Sénateurs qui ont voté cette réforme. Au delà de ce rapport, une enquête parlementaire s’impose.

    Tout d’abord, la Cour établit la facture - en termes de non-rentrées fiscales. La réforme sarkozyste du CIR créé en 1983 a fait exploser le compteur. Son effet continue d’augmenter car l’entreprise bénéficie de ce CIR jusqu’à quatre ans après l’année de déclaration. Du coup, explique la Cour : « du fait des mécanismes qui permettent aux entreprises de reporter durant quatre exercices leur droit à crédit d’impôt et de la mise en oeuvre du plan de relance
    Le CIR fait effet durant 4 ans après déclaration
    (2009-2010), le niveau de la dépense fiscale incluse dans la première partie des lois de finances est bien plus faible. En 2013, un ressaut de 1,05 Md€ a été intégré dans le budget de l’État. En 2014, un ajustement d’une ampleur plus importante sera nécessaire : il devra être d’au moins 2 Md€, correspondant à une dépense fiscale d’au moins 5,3 Md€. La dynamique du CIR devrait se poursuivre par la suite pour converger rapidement vers 6 Md€, puis 7 Md€. »

    #Crédit_d'_impôt
    #Recherche
    #Gabegie

  • Michel Abhervé » Blog Archive » Les comptes extraordinaires de Tonton Gattaz : 30 milliards = 100 milliards

    http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2013/09/11/les-comptes-extraordinaires-de-tonton-gattaz-30-milliards-1

    Les comptes extraordinaires de Tonton Gattaz : 30 milliards = 100 milliards

    Décidément, Pierre Gatttaz illustre à merveille le côté éternel insatisfait du patronat ne pouvant avouer quand une msure avantage significativement les entreprises, et en voulant toujours plus, mais aussi par sa propension à raconter des histoires (voir Les histoires extraordinaires de Tonton Gattaz : l’ISF empêche le développement des entreprises de taille intermédiaire) et à prendre de grandes libertés avec les chiffres

    Sur RTL le 30 août, comme le rappelle la rubrique Désisntox de Libération, il n’hésitait pas à déclarer qu’il fallait réduire les charges des entreprises de 100 milliards d’euros, et que ce chiffre était celui que donnait “l’ensemble des rapports des instituts : Fonds Monétaire International, Cour des Comptes, rapport Gallois”

    Surement que si le “patron des patrons”, pouvant mobiliser l’expertise de services économiques de qualité, le dit c’est que cela a été soigneusement vérifié.

    Et bien non : ni le FMI, ni la Cour des Comptres ne donnent de chiffres. Le seul rapport qui en donne est le rapport Gallois qui pour sa part propose 30 milliardss de réductions de charges (ce que fera le gouverneemnt par le CICE pour 20 milliards)

    Mais enfin 30 milliards ou 100 milliards, pourquoi pinailler ? Est-ce trop demander de ne pas faire dire à des rapports ce qu’ils disent absolument pas ?

    AJOUT

    Pour Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président du MEDEF, une baisse de 50 milliards d’euros des charges sociales est “indispensable”. Comment une organisation qui se veut sérieuse peut-elle laisser ses principaux responsables donner des chiffres qui vont du simple au double ?

    Sur Le Monde.fr

    #Gatttaz
    #MEDEF
    #FMI
    #Cour-des-Comptres
    #CICE

  • Blog gaulliste libre : L’optique, ou tout ce qui va mal avec la privatisation de la santé
    http://www.gaullistelibre.com/2013/09/loptique-ou-tout-ce-qui-va-mal-avec-la.html

    Le problème avec les mutuelles

    C’est tout le problème du système choisi par l’Etat de déremboursement de certaines dépenses de santé, qui finissent pas être confiées à des mutuelles privées. Outre des frais de gestion largement supérieurs à la Sécurité Sociale et des dépenses somptuaires totalement injustifiées (sponsoring sportif par exemple), le système actuel tourne au profit des opticiens et des mutuelles au détriment des citoyens qui sont les dindons de la farce. Les mutuelles sont souvent obligatoires et elles ont tout intérêt à ce que les opticiens montent leur prix puisque cela augmente leur chiffre d’affaire. Et pour les salariés, la note est noyée dans le bulletin de salaire dans les innombrables lignes qui le rendent illisible.

    A petite échelle, cela explique pourquoi les Etats-Unis dépensent tant pour leur santé. Il y a une alliance de fait entre les prestataires de santé et les mutuelles pour entretenir la hausse des coûts sur laquelle ils vivent. Et cette privatisation permet des dépenses de communication excessives. Bien sûr, cela permet aussi l’innovation et le progrès, mais le cas de l’optique montre que cela génère des abus considérables. En revanche, la Cour des Comptes fait fausse route en proposant le déremboursement complet. Ici, il y a besoin de plus d’Etat, comme le soutient l’UFC Que Choisir en réponse à l’institution.

    Il est effarant que les sages de la rue de Cambon propose comme souligne un désengagement complet de l’Etat. Cela ne règlerait en aucun cas les problèmes qu’elle dénonce. Au contraire, ce sont les rentes que l’Etat a accordées aux opticiens et aux mutuelles qui doivent être remises en question.

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